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CAN 2025 – Sami Trabelsi avant Tunisie-Nigeria: « On ne change pas une équipe qui gagne »

Portée par son succès inaugural contre l’Ouganda, la sélection tunisienne aborde son deuxième rendez-vous de la CAN 2025 avec ambition et lucidité. Face au Nigeria, adversaire majeur du groupe C, Sami Trabelsi veut capitaliser sur la dynamique actuelle pour valider rapidement le billet du second tour. Discipline, concentration et continuité sont érigées en principes directeurs.

La victoire acquise face à l’Ouganda (3-1) lors de la première journée a installé la Tunisie dans une position favorable au sein du groupe C. En tête grâce à une meilleure différence de buts que le Nigeria, vainqueur de la Tanzanie, les Aigles de Carthage disposent désormais d’une occasion claire : enchaîner un deuxième succès et assurer, avant terme, leur qualification pour les huitièmes de finale.

Présent en conférence de presse à Fès à la veille du choc face aux Super Eagles, le sélectionneur national Sami Trabelsi a souligné l’importance de cet enchaînement. « Jouer le deuxième match après une victoire est toujours une motivation supplémentaire. Cela renforce la confiance du groupe », a-t-il expliqué, tout en rappelant le calibre de l’adversaire nigérian, considéré comme l’un des poids lourds du continent.

Continuité et exigence face à un adversaire de référence

Pour le technicien tunisien, la confrontation face au Nigeria doit être abordée sans calculs ni extrapolations. La qualification de la Tunisie pour la prochaine Coupe du monde, contrairement à son adversaire du jour, ne constitue selon lui ni un avantage ni un facteur déterminant. « Nous ne raisonnons pas en hypothèses. Chaque match se prépare avec le même sérieux et la même concentration », a-t-il insisté.

L’objectif affiché est clair : rester discipliné, maintenir un haut niveau d’engagement et prolonger l’élan collectif observé lors de la première sortie. Une victoire permettrait à la Tunisie de se libérer avant le dernier match face à la Tanzanie et de gérer la suite du tournoi avec davantage de sérénité.

Un groupe concerné et une équipe inchangée

Sami Trabelsi a également tenu à rassurer sur l’état physique de son effectif. Tous les joueurs sont disponibles et aptes à tenir leur place, ce qui devrait conduire le sélectionneur à reconduire le onze aligné face à l’Ouganda. « On ne change pas une équipe qui gagne », a-t-il tranché, misant sur la stabilité et les automatismes déjà en place.

Ancien pilier de la défense tunisienne et finaliste malheureux de la CAN 1996, Trabelsi sait que le chemin reste long. Mais il martèle un message constant à son groupe : avancer étape par étape, sans se projeter trop loin, en conservant cette rigueur collective indispensable pour espérer aller loin dans une compétition qui s’étendra jusqu’au 18 janvier.

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Tunisie–Chine : Discussions sur l’aéroport de Tunis, le port d’Enfidha et Taparura

Une délégation de China CAMC Engineering Co., Ltd. a été reçue par la FIPA-Tunisia pour faire le point sur des projets en cours et examiner de nouvelles opportunités d’investissement. Les échanges ont porté sur plusieurs chantiers majeurs, dont l’aéroport de Tunis-Carthage, le port en eau profonde d’Enfidha et le projet Taparura à Sfax.

La coopération tuniso-chinoise dans le domaine des infrastructures a été au centre d’une rencontre tenue au siège de l’Agence Foncière pour l’Investissement en Tunisie. Les discussions ont réuni les responsables de la FIPA-Tunisia et une délégation de China CAMC Engineering Co., Ltd., filiale du groupe public chinois SINOMACH, autour de projets structurants pour l’économie tunisienne.

Aéroport, port et Taparura à l’ordre du jour

La réunion a permis d’évaluer l’état d’avancement du projet du Centre sportif pour la jeunesse de Ben Arous, réalisé avec la participation de CAMCE. Elle a également ouvert la voie à l’exploration de nouveaux investissements dans des infrastructures de grande envergure, considérées comme prioritaires pour le développement du pays.

Les échanges ont porté sur plusieurs dossiers stratégiques, notamment l’extension de l’aéroport international de Tunis-Carthage, la réalisation du port en eau profonde d’Enfidha et le projet Taparura à Sfax. Ces chantiers sont présentés comme des leviers clés pour renforcer la connectivité, la logistique et l’attractivité économique de la Tunisie.

Un acteur chinois de premier plan

Le directeur général de la FIPA-Tunisia, Jalel Tebib, a mis en avant l’importance des investissements déjà réalisés par CAMCE et souligné la dynamique actuelle visant à accélérer la mise en œuvre des grands projets d’infrastructure, notamment à travers des partenariats public-privé. Il a réaffirmé la volonté des autorités tunisiennes de consolider la coopération économique avec leurs partenaires internationaux.

China CAMC Engineering Co., Ltd. est une entreprise publique relevant directement du gouvernement chinois, spécialisée dans les projets clés en main à l’international. Cotée à la Bourse de Shenzhen depuis 2006, elle est active dans de nombreux pays et constitue un acteur majeur de l’ingénierie et des infrastructures à l’étranger.

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Orange Tunisie et la GIZ remettent les diplômes aux futurs experts du photovoltaïque

Le programme Master Repair célèbre la remise des diplômes des jeunes formés à l’installation et à la maintenance de panneaux photovoltaïques. Cette initiative, soutenue par Orange Tunisie, sa Fondation et la GIZ, vise à renforcer l’employabilité et l’auto-emploi des jeunes peu ou pas qualifiés dans plusieurs régions du pays.

Un programme pour l’employabilité et l’auto-emploi

Master Repair, cofinancé par Orange MEA et appuyé par le programme develoPPP de la GIZ, s’inscrit dans l’initiative « Invest for Jobs » du gouvernement allemand. Il cible les jeunes peu ou pas qualifiés et leur propose des formations techniques spécialisées, notamment dans la réparation d’équipements électroniques, l’installation de panneaux photovoltaïques et le déploiement de la fibre optique.

En 2025, 44 jeunes ont suivi une formation certifiante de 25 jours en systèmes photovoltaïques, parmi lesquels 17 femmes et 6 personnes en situation de handicap. Le programme a été réalisé en partenariat avec Handicap International et des associations locales telles que DJAGORA, CIT’ESS Mahdia, l’Association Jeunes Science de Tunisie et EL SPACE.

Quatre modules pour un parcours complet

Le cursus comprenait quatre volets : installation et maintenance (certifiée par l’ANME), technico-commercial, développement des soft skills et fabrication numérique. Chaque participant a reçu un kit complet lui permettant de s’insérer directement sur le marché de l’emploi ou de lancer son projet entrepreneurial.

La remise des diplômes a offert aux jeunes une visibilité auprès d’entreprises et partenaires, renforçant leurs opportunités professionnelles. Les espaces de formation, équipés et sécurisés, assurent la continuité du programme qui se poursuivra en 2026 et 2027 avec de nouvelles sessions gratuites et accessibles, en cohérence avec la stratégie nationale d’Orange Tunisie en matière d’emploi, d’inclusion numérique et d’entrepreneuriat.

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Pluies abondantes et orages attendus sur le nord et le centre de la Tunisie

L’Institut national de la météorologie (INM) annonce des précipitations éparses et orageuses, parfois abondantes, sur plusieurs régions du nord et du centre de la Tunisie. Le vent soufflera fort et des chutes de grêle sont possibles.

À partir de cet après-midi et pendant la nuit, des pluies éparses et temporairement orageuses affecteront le nord et certaines parties du centre. Les zones les plus touchées seront Nabeul, Sousse, Monastir, Zaghouan, le Grand Tunis et Bizerte.

Intensité des précipitations et phénomènes associés

Les quantités de pluie varieront généralement entre 30 et 50 mm et pourraient atteindre localement 80 mm. Les orages s’accompagneront de fortes rafales de vent et de possibles chutes de grêle.

Le samedi 27 décembre, le temps restera instable avec des précipitations, particulièrement orageuses dans les régions de l’Est du nord et du centre, notamment sur la péninsule du Cap Bon.

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Affaire Chokri Belaïd : Le procès de Béchir Akremi et d’autres accusés renvoyé

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’examen du dossier visant l’ancien procureur Béchir Akremi, Habib Ellouz et d’autres accusés. L’affaire est liée à l’assassinat de Chokri Belaïd.

La juridiction spécialisée a prononcé le renvoi du procès intenté contre Béchir Akremi, procureur de la République révoqué, le dirigeant du mouvement Ennahdha Habib Ellouz, ainsi que d’autres prévenus. L’examen du dossier a été ajourné à une date ultérieure.

Des accusations à caractère terroriste

Les accusés sont poursuivis pour des crimes qualifiés de terroristes en lien avec l’affaire de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, figure emblématique de la gauche tunisienne, tué le 6 février 2013. Le dossier s’inscrit dans le cadre des investigations judiciaires relatives aux responsabilités pénales entourant cet assassinat politique.

Le report de l’audience a été motivé par une demande formulée par le collectif de défense de Chokri Belaïd. Les avocats ont sollicité un délai afin de pouvoir déposer et présenter les demandes relatives à l’action civile.

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Affaire Instalingo : L’examen en appel renvoyé au 9 janvier

La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a décidé de reporter l’examen de l’affaire dite « Instalingo », à la demande de la défense. Un dossier lourd, impliquant 41 prévenus et marqué par de sévères condamnations en première instance.

La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a prononcé le report de l’examen de l’affaire « Instalingo » au 9 janvier. Le renvoi a été accordé suite à une requête présentée par les avocats de la défense, rapporte Mosaique fm.

Des condamnations lourdes en première instance

Le 5 février 2025, la deuxième chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis avait rendu son verdict dans cette affaire, prononçant des peines de prison allant de cinq à cinquante-quatre ans, accompagnées d’amendes et de confiscations de biens, à l’encontre de 41 accusés.

Parmi les principaux accusés figurent Hichem Mechichi, ancien chef du gouvernement, condamné par contumace à 34 ans de prison et 80.000 dinars d’amende ; Rached Ghannouchi, ancien président d’Ennahdha et du Parlement, condamné à 22 ans de prison et 80.000 dinars d’amende ; Rafik Bouchlaka, ancien ministre des AE, qui a écopé de 34 ans de prison (condamné par contumace), etc.

Les poursuites portent notamment sur des accusations de complot contre la sécurité de l’État, de tentative de modification du régime et de diffusion d’informations diffamatoires visant le président de la République.

Origine et parcours judiciaire du dossier

L’affaire concerne la société Instalingo, basée à El Kantaoui, dans le gouvernorat de Sousse, spécialisée dans la création de contenu et la communication digitale. Ses locaux avaient été perquisitionnés en septembre 2021, sur fond de soupçons liés à des atteintes à la sécurité de l’État, au blanchiment d’argent et à l’exploitation des réseaux sociaux à des fins de diffamation.

Initialement instruite par le Tribunal de première instance de Sousse, l’affaire avait ensuite été transférée au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.

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Frappes américaines au Nigeria : Washington ouvre un nouveau front en Afrique de l’Ouest

Les États-Unis ont mené des frappes militaires contre des positions de l’organisation État islamique dans le nord-ouest du Nigeria. Annoncée par Donald Trump, cette intervention marque une escalade sécuritaire inédite depuis son retour à la Maison Blanche. Washington affirme avoir agi à la demande des autorités nigérianes, dans un contexte de violences persistantes.

Le président américain Donald Trump a annoncé que l’armée américaine avait conduit plusieurs frappes contre des combattants de l’organisation État islamique au Nigeria. L’opération, menée dans le nord-ouest du pays, a été présentée comme une réponse directe aux violences imputées au groupe djihadiste. Il s’agit de la première action militaire américaine de cette nature au Nigeria sous l’actuelle présidence.

Des frappes revendiquées par la Maison Blanche

Dans une communication officielle, Donald Trump a affirmé que les forces américaines avaient infligé de lourdes pertes à l’organisation État islamique. Selon Washington, ces frappes ont visé des cibles identifiées dans l’État de Sokoto, une zone touchée par l’insécurité armée.

Les autorités nigérianes ont confirmé l’intervention américaine, soulignant leur engagement dans une coopération sécuritaire avec plusieurs partenaires internationaux.

Donald Trump a justifié cette intervention en évoquant des attaques visant des populations chrétiennes, qualifiées par lui de menace majeure. Cette lecture est toutefois contestée par les autorités nigérianes et plusieurs analystes, qui estiment que les violences sont liées à une combinaison complexe de facteurs sécuritaires, économiques et territoriaux, plutôt qu’à une persécution religieuse systématique.

Un pays confronté à une insécurité multidimensionnelle

Au-delà du djihadisme dans le nord-est, le Nigeria fait face à une recrudescence des enlèvements contre rançon, particulièrement dans le nord-ouest et le centre du pays. Des centaines de civils, dont des élèves et des fidèles, ont été ciblés ces derniers mois, selon les Nations unies et des cabinets spécialisés.

Ces violences s’inscrivent dans un contexte de fragilisation de l’autorité de l’État, où le banditisme armé s’est progressivement structuré en activité lucrative, aggravant la crise sécuritaire et humanitaire.

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CAN 2025 | Tunisie – Nigeria : L’arbitrage confié à un Malien pour le choc du groupe C

La Confédération africaine de football a désigné le corps arbitral du deuxième match de la Tunisie à la CAN 2025. La rencontre face au Nigeria sera dirigée par un arbitre malien, assisté d’un officiel sénégalais à la VAR. Un duel décisif pour la suite du parcours des Aigles de Carthage.

La sélection tunisienne disputera son deuxième match de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 face au Nigeria. Cette affiche du groupe C se jouera au Complexe sportif de Fès, demain en soirée. La CAF a arrêté la composition de l’équipe arbitrale chargée de diriger cette confrontation attendue.

Un habitué des compétitions continentales

La direction du match a été confiée à l’arbitre malien Boubou Traoré. Un choix qui place cette rencontre sous la responsabilité d’un officiel habitué des compétitions continentales, dans un contexte où chaque décision pourrait peser lourd sur l’issue du groupe.

Pour l’arbitrage vidéo, la Confédération africaine de football a opté pour le Sénégalais Issa Sy. Sa mission sera d’assister l’arbitre central dans les situations litigieuses susceptibles d’influencer le cours du match, alors que la pression sportive s’annonce élevée.

Un rendez-vous clé pour la Tunisie

Prévu en nocturne, le match se jouera à partir de 21h00 dans l’enceinte du Complexe sportif de Fès. Face à un Nigeria réputé pour sa puissance et son expérience, la Tunisie abordera ce rendez-vous comme un tournant décisif pour sa qualification au tour suivant.

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Kaïs Saïed resserre les rangs avec le Parlement

Le président de la République a reçu au palais de Carthage les présidents des deux chambres du Parlement. Au cœur des échanges : la souveraineté nationale, la responsabilité institutionnelle et la mobilisation collective pour affronter les défis sociaux et économiques. Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité d’un front uni pour traduire les attentes populaires en actes concrets.

Le chef de l’État, Kaïs Saïed, a accueilli au palais de Carthage le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Ibrahim Bouderbala, ainsi que le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali.

Cette rencontre s’inscrit dans un contexte marqué par de fortes attentes sociales et économiques. Le président a réaffirmé l’orientation souverainiste de la Tunisie et son engagement à agir, avec les institutions législatives, pour relever les défis majeurs du pays.

Souveraineté et volonté populaire

Selon la présidence de la République, Kaïs Saïed a réitéré l’attachement de la Tunisie à ses choix nationaux et à la volonté exprimée par le peuple. Il a souligné que chaque institution est appelée à assumer pleinement son rôle, dans le respect de ses prérogatives, afin de faire face aux enjeux sociaux et économiques pressants.

Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un engagement continu et coordonné, estimant que les défis actuels exigent une action sans relâche et une cohérence accrue entre les différentes instances du pouvoir.

Rôle central de la jeunesse

Kaïs Saïed a également mis en avant les ressources humaines et les compétences dont dispose la Tunisie. Il a exprimé sa conviction que le pays regorge de potentialités encore sous-exploitées et que la jeunesse tunisienne est en mesure de concrétiser ses aspirations, non seulement à travers des textes et des discours, mais surtout par des réalisations tangibles.

Le président a insisté sur la nécessité de transformer les espoirs en actions concrètes, portées par des citoyens engagés et déterminés à contribuer au redressement national.

Évoquant les attentes populaires, le chef de l’État a affirmé que leur concrétisation repose sur des patriotes plaçant l’intérêt supérieur de la nation et la dignité du peuple au-dessus de toute autre considération. Il a appelé à faire preuve d’altruisme et d’abnégation pour combattre l’injustice, le chômage et les formes d’exclusion qui minent la cohésion sociale.

Appel à l’unité et mise en garde politique

Ces priorités, a-t-il souligné, constituent le socle de toute action politique visant à restaurer la confiance et à répondre aux revendications profondes de la société tunisienne.

Dans ce contexte, Kaïs Saïed a exhorté les différentes forces nationales à resserrer les rangs et à avancer dans un même sens, conformément à la voie tracée par le peuple. Il a affirmé sa détermination à relever les défis à venir et à faire face aux courants qu’il qualifie de rétrogrades, accusés de vouloir freiner ou inverser le processus engagé.

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Tunisie : Le Conseil des ministres acte un virage économique euro-méditerranéen

Réuni à la Kasbah sous la présidence de la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri, le Conseil des ministres a examiné plusieurs projets de lois organiques à forte portée économique. Ces textes visent à actualiser les accords de libre-échange liant la Tunisie à ses partenaires euro-méditerranéens. L’objectif affiché est de consolider l’ancrage du pays dans les chaînes de valeur régionales et internationales.

Sur instruction du président de la République Kaïs Saïed, le Conseil des ministres s’est penché sur une série de projets de lois organiques touchant aux accords commerciaux stratégiques de la Tunisie. La réunion s’est tenue au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la direction de Sarra Zaâfrani Zenzri. Ces textes s’inscrivent dans une dynamique de renforcement de l’intégration économique du pays et de respect de ses engagements internationaux.

Accords commerciaux : des textes clés pour l’ouverture économique

Le Conseil a examiné trois projets de lois organiques portant sur la mise à jour d’accords structurants. Le premier concerne l’approbation des amendements apportés à la convention paneuro-méditerranéenne sur les règles d’origine préférentielles. Le deuxième vise la modification du protocole B de l’accord de libre-échange entre la Tunisie et les États de l’Association européenne de libre-échange. Le troisième porte sur l’actualisation de l’accord euro-méditerranéen d’association liant la Tunisie à l’Union européenne et à ses États membres.

Selon le communiqué officiel, ces projets traduisent la volonté de l’État de préserver les acquis obtenus au fil des années, alors que le tissu industriel tunisien est déjà profondément imbriqué dans l’espace euro-méditerranéen à travers de multiples partenariats.

Un espace stratégique pour les exportations tunisiennes

La région euro-méditerranéenne demeure la principale destination des exportations tunisiennes, notamment dans les secteurs industriel, agricole et agroalimentaire. Sa proximité géographique, la complémentarité des économies et l’interconnexion des chaînes de valeur en font un marché stratégique de premier plan.

Cet espace économique regroupe plus de 500 millions de consommateurs et absorbe près de 80% des exportations tunisiennes. Les accords de partenariat et de libre-échange offrent aux produits tunisiens un accès préférentiel à ces marchés, renforçant ainsi la compétitivité des entreprises nationales.

L’adoption des projets de lois examinés devrait permettre aux entreprises tunisiennes de mieux s’insérer dans les chaînes de production européennes et mondiales. Les secteurs des composants automobiles, des industries électriques et électroniques, ainsi que du textile et de l’habillement sont particulièrement concernés.

Au-delà du commerce, la région euro-méditerranéenne constitue également un pôle attractif pour l’investissement, le transfert de technologies et le développement du savoir-faire. Une dynamique appelée à diversifier les exportations tunisiennes et à en améliorer la qualité.

Réformes structurelles et nouvelle approche gouvernementale

Lors de la clôture des travaux, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité d’une cohérence accrue de l’action publique afin d’améliorer le fonctionnement des services de l’État et la qualité des prestations destinées aux citoyens. Elle a appelé à accélérer les grandes réformes structurelles au sein des organismes publics et à respecter les délais de réalisation des projets, dans le but de stimuler l’investissement et de créer de nouveaux emplois.

Sarra Zaâfrani Zenzri a également plaidé pour une approche globale rompant avec les méthodes jugées obsolètes, fondée sur la simplification des procédures et la recherche de solutions immédiates aux dossiers, à tous les niveaux de gouvernance.

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Tensions à l’Éducation : Les syndicats montent au créneau

Les syndicats de neuf corps éducatifs ont organisé un sit-in devant le ministère de l’Éducation pour dénoncer le gel des négociations et la non-application d’accords signés. Ils alertent sur une dégradation alarmante du système éducatif et exigent le respect du droit syndical.

A Tunis, la colère des syndicats éducatifs s’est exprimée publiquement ce jeudi, à travers un sit-in organisé devant le siège du ministère de l’Éducation. En cause : le gel des négociations, la non-application d’accords déjà signés et ce que les syndicats qualifient d’atteintes répétées au droit syndical. Les protestataires réclament l’ouverture immédiate de discussions sérieuses avec l’autorité de tutelle et l’exécution intégrale des engagements pris.

Accords gelés et promesses non tenues

A l’initiative de neuf corps éducatifs, cette mobilisation s’inscrit dans une séquence protestataire entamée depuis plusieurs mois. Les syndicats dénoncent un blocage persistant du dialogue social et l’absence de mise en œuvre des accords conclus avec le ministère, malgré leur caractère contraignant.

Mohamed Essafi, secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, a rappelé, dans une daclaration à l’agence TAP, que l’accord signé le 23 mai 2023 prévoit une revalorisation salariale annuelle de 100 dinars sur trois ans, devant entrer en vigueur à partir de janvier 2026. Or, selon lui, le ministère a réduit unilatéralement la durée de cet accord de dix mois, en violation flagrante de ses engagements.

Le responsable syndical a également insisté sur l’application de l’effet rétroactif des promotions à compter du 1er juillet 2025, estimant que toute remise en question de cet acquis constitue une atteinte directe aux droits des enseignants.

Dialogue social en panne

Les syndicats reprochent au ministère une remise en cause du principe même de négociation. Mohamed Essafi a vivement critiqué les déclarations du ministre de l’Éducation lors des débats budgétaires pour 2026, affirmant que les accords seraient « à l’étude ». Une position jugée inacceptable par les représentants syndicaux, pour qui un accord signé ne peut être renégocié mais uniquement appliqué.

Au-delà des revendications financières, les protestataires dénoncent un climat qu’ils estiment hostile à l’action syndicale, marqué par des restrictions et une marginalisation des organisations professionnelles.

Un système éducatif sous tension

Les syndicats dressent un constat alarmant de la situation dans les établissements scolaires. Surpeuplement des classes, pénurie d’enseignants, absence de planification et dégradation des conditions de travail sont au cœur des critiques adressées à l’administration centrale.

Boulbaba Selmi, secrétaire général du syndicat général des surveillants et surveillants généraux, a mis en avant l’impact concret du gel des négociations depuis près d’un an. Il évoque des infrastructures scolaires délabrées, des internats fermés ou menaçant ruine, ainsi qu’un déficit criant en matière de sécurité, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Centre-Ouest.

Selon lui, près de 3000 postes de surveillants restent vacants, auxquels s’ajoute un manque structurel de surveillants généraux, compromettant l’encadrement des élèves dans un contexte marqué par la montée de la violence, de la drogue et de la criminalité en milieu scolaire.

Les syndicats préviennent que ce sit-in n’est qu’une étape dans un mouvement plus large, tant que les accords ne seront pas appliqués et qu’un dialogue crédible ne sera pas rétabli. Ils tiennent le ministère pour responsable de l’aggravation de la crise éducative et appellent à des décisions urgentes pour préserver la stabilité du secteur.

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Affaire Epstein : La justice américaine prépare la divulgation de plus d’un million de documents

La justice américaine affirme détenir une masse inédite de documents liés à l’affaire Jeffrey Epstein, dont la publication pourrait bouleverser les équilibres politiques à Washington. Malgré une échéance fixée par le Congrès, la diffusion intégrale du dossier est une nouvelle fois repoussée. L’opposition démocrate dénonce une stratégie d’obstruction de l’exécutif.

Le département de la Justice annonce examiner plus d’un million de documents supplémentaires susceptibles d’être liés à l’affaire Jeffrey Epstein. Leur publication, attendue depuis plusieurs semaines, n’interviendrait pas avant un nouveau délai indéterminé, en dépit d’une injonction formelle du Congrès.

Une révélation judiciaire de grande ampleur

Selon le ministère de la Justice, un procureur fédéral de New York et le FBI ont récemment identifié un volume massif de pièces encore non exploitées : documents administratifs, échanges écrits, photographies et éléments d’enquête. L’ampleur du matériel impose, selon les autorités, un travail de vérification et de traitement préalable avant toute diffusion publique.

Le ministère assure vouloir rendre ces documents accessibles « le plus rapidement possible », tout en reconnaissant que la quantité exceptionnelle du dossier pourrait retarder leur publication de plusieurs semaines supplémentaires.

Pressions politiques et accusations de rétention

Cette annonce intervient dans un climat de fortes tensions politiques. Les élus démocrates accusent l’administration Trump de livrer les documents au compte-goutte, après des caviardages jugés excessifs. Une loi votée à une large majorité bipartisane impose pourtant la publication complète du dossier Epstein, une obligation que l’exécutif n’a pas respectée dans les délais fixés par le Congrès.

La date butoir avait été arrêtée au 19 décembre, sans qu’elle ne soit honorée. Cette situation alimente les soupçons d’une volonté de limiter les dégâts politiques liés à cette affaire sensible.

Un dossier qui embarrasse le sommet de l’État

Les premières vagues de documents déjà rendues publiques ont mis en évidence l’étendue du réseau de relations entretenu par Jeffrey Epstein, financier américain poursuivi pour exploitation sexuelle de mineures et retrouvé mort en détention en 2019 avant son procès.

Plusieurs éléments ont ravivé la controverse autour de la proximité passée entre Epstein et Donald Trump, notamment des échanges internes évoquant des déplacements à bord de l’avion privé du financier. Le président américain n’a jamais été mis en cause pénalement dans ce dossier, mais ses tentatives répétées pour freiner la publication ont suscité des critiques, y compris dans son propre camp.

Au-delà des rivalités partisanes, la publication intégrale du dossier Epstein est désormais perçue comme un test majeur de transparence institutionnelle aux États-Unis. Le volume inédit de documents encore détenus par la justice laisse présager de nouvelles révélations, susceptibles de provoquer de profondes secousses politiques et judiciaires.

The US Attorney for the Southern District of New York and the FBI have informed the Department of Justice that they have uncovered over a million more documents potentially related to the Jeffrey Epstein case. The DOJ has received these documents from SDNY and the FBI to review…

— U.S. Department of Justice (@TheJusticeDept) December 24, 2025

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Huile d’olive : La colère des agriculteurs face à un prix jugé intenable

La fixation d’un prix de référence de 10 dinars le kilo pour l’huile d’olive au niveau des huileries déclenche une vive contestation chez les producteurs. Le Syndicat des agriculteurs tunisiens dénonce une décision qu’il juge déconnectée des coûts réels et avertit des risques sérieux pour l’avenir de la filière oléicole.

La décision conjointe des ministères de l’Agriculture et du Commerce d’instaurer un prix de référence mobile pour l’huile d’olive continue de susciter de vives réactions. Aujourd’hui, sur les ondes d’Express fm, le président du Syndicat des agriculteurs tunisiens (Synagri), Midani Dhaoui, a publiquement critiqué cette mesure, estimant qu’elle accentue les tensions au sein de la filière. Selon lui, le prix arrêté ne reflète ni la réalité des coûts de production ni les équilibres économiques du secteur.

Une décision qui fracture la filière

Pour le Synagri, la fixation du prix à 10 dinars le kilo au niveau des huileries a créé un climat de crispation inédit entre agriculteurs et propriétaires d’huileries. Midani Dhaoui affirme que cette situation a conduit certaines unités de transformation à refuser la réception des olives, paralysant partiellement la campagne oléicole dans plusieurs régions. Il dénonce une mesure « improvisée » qui n’a pas fait l’objet d’une concertation globale avec l’ensemble des acteurs concernés.

Le cœur du désaccord réside dans l’écart entre le prix de référence fixé et les coûts réels supportés par les agriculteurs. Le président du syndicat souligne que la majorité de la production actuelle provient désormais de cultures irriguées, nettement plus coûteuses en raison de la hausse des intrants, de l’énergie et de la main-d’œuvre.

Dans ces conditions, le prix annoncé ne permettrait pas de couvrir les frais engagés, faisant peser l’essentiel de l’effort financier sur le seul producteur. Il estime que le prix réel devrait se situer à pas moins de 14 dinars le kilogramme, et ce, afin d’absorber les coûts de production, de transformation et de commercialisation.

Inquiétudes sur l’avenir de l’oliveraie tunisienne

Midani Dhaoui a également pointé la faible valorisation de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux. Malgré une qualité reconnue parmi les meilleures au monde, le produit tunisien demeure, selon lui, vendu à des prix inférieurs à ceux de nombreux concurrents. Il attribue cette situation à des politiques conjoncturelles et à des décisions prises dans l’urgence, sans vision stratégique à long terme.

Au-delà de la conjoncture actuelle, le syndicat s’inquiète pour la pérennité d’un patrimoine agricole estimé à près de 120 millions d’oliviers. En l’absence de politiques proactives garantissant une rémunération équitable des producteurs, Midani Dhaoui redoute un désengagement progressif des agriculteurs et une fragilisation durable de la filière, pourtant centrale pour l’économie nationale et les exportations.

Appel à une révision des prix

Face à cette situation, le président du Synagri appelle les autorités à revoir leur approche et à fixer des prix « réels », alignés sur les coûts de production. Il estime qu’assurer aux agriculteurs des revenus décents constitue une condition indispensable pour préserver la filière, apaiser les tensions avec les huileries et maintenir la compétitivité de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux.

Les ministères de l’Agriculture et du Commerce, ont conjointement annoncé, mardi 23 décembre 2025, l’instauration d’un prix de référence mobile pour l’huile d’olive au niveau des huileries. Ce prix est fixé à 10 dinars le kilogramme pour la campagne agricole 2025–2026.

Selon ce communiqué, cette mesure vise à encadrer le marché de l’huile d’olive et à garantir le bon déroulement du processus de récolte et de transformation des olives. Elle cherche également à préserver l’équilibre de la filière et à protéger les intérêts de tous les acteurs, en particulier les petits producteurs.

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Gaz domestique : Les distributeurs en colère menacent d’interruption nationale

La Chambre nationale des distributeurs de bouteilles de gaz domestique, affiliée à l’UTICA, a annoncé une interruption de distribution pour les 12 et 13 janvier 2026. Face à des problèmes financiers et réglementaires persistants, le secteur met en garde contre des perturbations possibles de l’approvisionnement des foyers tunisiens si ses revendications légitimes ne sont pas traitées.

La distribution de gaz domestique en Tunisie pourrait connaître une interruption de deux jours en janvier prochain. La décision a été officialisée par Mohamed Mnif, président de la Chambre nationale des distributeurs, à l’issue de l’assemblée générale de la chambre tenue mercredi 24 décembre 2025. Elle fait suite à des revendications anciennes restées sans réponse, malgré de multiples correspondances et études transmises aux autorités de tutelle.

Les motifs de l’interruption

Quatre points principaux motivent cette suspension temporaire de l’activité :

  • Révision du cadre réglementaire : certaines dispositions du décret conjoint du 4 mars 2022 sont jugées inapplicables, compromettant l’approvisionnement régulier en gaz domestique.
  • Prime de distribution non versée : les hausses prévues pour 2023, 2024 et 2025 n’ont pas été réglées, alors que les distributeurs ont fourni des études détaillées aux autorités.
  • Planification future des augmentations : aucune programmation pour 2026-2028 n’a été définie, mettant en péril la pérennité du secteur.
  • Litige avec la Société Agil Gaz : des retenues sur approvisionnement non résolues pour 2023-2025 aggravent la situation financière des distributeurs concernés.

Ces points illustrent la tension persistante entre le secteur privé et les autorités publiques, avec un impact direct sur la capacité à fournir cette ressource essentielle aux ménages.

Une suspension qui inquiète les consommateurs

Cette interruption pourrait affecter l’ensemble du territoire national. Mohamed Mnif insiste sur le caractère exceptionnel de cette mesure, prise après l’accumulation de pertes financières et de difficultés opérationnelles majeures.

Les distributeurs se disent prêts à reprendre leurs activités dès que les autorités réviseront le cadre réglementaire, verseront les primes dues, et résoudront les litiges financiers.

La Chambre nationale avait déjà alerté le 26 novembre 2025 sur l’absence de solutions face aux difficultés croissantes. Le secteur dénonçait notamment le non-respect du procès-verbal du 23 mars 2022, l’absence de versement des primes de transport et de distribution, et l’absence de dialogue avec les autorités.

Malgré des investissements pour moderniser les centres de remplissage et augmenter les cadences, la capacité de stockage limitée reste un point de vulnérabilité, tandis que le prix de la bouteille de gaz reste fixé à 8,8 dinars.

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Gabès : Report au 8 janvier du dossier du GCT

L’examen judiciaire de la procédure visant à suspendre les activités polluantes du Groupe Chimique tunisien (GCT) à Gabès a été de nouveau repoussé. Alors que la région fait face à des incidents sanitaires répétés attribués aux émissions industrielles, résidents, avocats et associations dénoncent un enlisement du dossier et exigent des mesures concrètes pour protéger la santé publique et l’environnement.

Le tribunal de Gabès a décidé de reporter au 8 janvier 2026 l’examen de l’affaire en référé relative à l’arrêt des unités polluantes du Groupe Chimique tunisien. L’annonce a été faite par le président de la section régionale de l’Ordre des avocats de Gabès, Mounir Adouni, confirmant une nouvelle étape dans un dossier devenu l’un des plus sensibles sur le plan environnemental dans le sud du pays.

Quatrième report judiciaire

Il s’agit du quatrième report consécutif de cette procédure en référé introductive, qui vise à contraindre l’arrêt des unités industrielles accusées de polluer l’air et de menacer la santé des populations locales.

Le tribunal a décidé d’élargir le périmètre du dossier en intégrant le ministère de l’Environnement, l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) ainsi que le ministère de la Santé, et a requis la production de nouvelles pièces justificatives, une démarche perçue par certains observateurs comme un facteur de retard supplémentaire dans l’avancement du dossier.

Cette affaire intervient dans un contexte de frustration croissante de la population de Gabès, confrontée à des épisodes répétés d’asphyxie et d’intoxication par des gaz toxiques attribués aux émissions du complexe chimique. Plusieurs établissements scolaires ont été touchés ces dernières semaines, avec des élèves souffrant de difficultés respiratoires, de maux de tête et de nausées, nécessitant parfois une prise en charge à l’hôpital.

Un dossier perçu comme emblématique

Ces incidents ont alimenté la colère de citoyens et d’associations locales, qui exigent non seulement l’arrêt immédiat des unités incriminées, mais aussi le démantèlement des installations polluantes et un droit à un environnement sain et à un air respirable.

Lors de précédentes audiences, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le tribunal pour exprimer leur ras-le-bol face à ce qu’ils perçoivent comme une lenteur des procédures judiciaires.

Pour les habitants et les défenseurs de l’environnement, ce report successif renforce l’impression d’une affaire qui avance à reculons, alors même que la situation sanitaire et écologique dans la région de Gabès reste préoccupante.

Au-delà des seuls incidents d’asphyxie chez les écoliers, la population dénonce une pollution chronique documentée depuis des décennies, liée aux activités du GCT et à l’absence de mesures structurelles efficaces.

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CAN 2025 : Les favoris au rendez-vous dès la première journée

La phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a démarré sur un rythme soutenu, avec une première journée globalement maîtrisée par les grandes sélections du continent. Plusieurs favoris ont frappé fort d’entrée, tandis que quelques affiches ont déjà livré des duels plus équilibrés.

La première journée de la CAN 2025 s’est achevée avec des enseignements clairs dans l’ensemble des groupes. Maroc, Sénégal, Algérie, Égypte, Côte d’Ivoire ou encore Tunisie ont répondu présents, posant les bases d’une compétition qui s’annonce disputée. Tour d’horizon des résultats et des premiers classements.

Groupe A : le Maroc lance idéalement son tournoi

Le pays hôte n’a pas tremblé pour son entrée en lice. Le Maroc s’est imposé avec autorité face aux Comores (2-0), prenant seul la tête du groupe. Dans l’autre rencontre, le Mali et la Zambie se sont neutralisés (1-1), laissant les deux sélections à égalité derrière les Lions de l’Atlas.

Classement : Maroc (3 pts), Mali (1 pt), Zambie (1 pt), Comores (0 pt)

Groupe B : l’Égypte et l’Afrique du Sud au coude-à-coude

L’Égypte a tenu son rang en dominant le Zimbabwe (2-1), tandis que l’Afrique du Sud s’est imposée sur le même score face à l’Angola. Les deux favoris du groupe démarrent avec trois points chacun et prennent une option sur la qualification.

Classement : Égypte (3 pts), Afrique du Sud (3 pts), Angola (0 pt), Zimbabwe (0 pt)

Groupe C : la Tunisie et le Nigeria frappent fort

La Tunisie a réussi une entrée convaincante en s’imposant face à l’Ouganda (3-1), affichant une belle maîtrise collective. Le Nigeria a également assuré l’essentiel contre la Tanzanie (2-1). Les Aigles de Carthage et les Super Eagles se partagent la tête du groupe.

Classement : Tunisie (3 pts), Nigeria (3 pts), Tanzanie (0 pt), Ouganda (0 pt)

Groupe D : le Sénégal en patron

Champion en titre, le Sénégal n’a laissé aucune chance au Botswana (3-0), confirmant son statut de favori. La RD Congo a, de son côté, pris le meilleur sur le Bénin (1-0), s’installant juste derrière les Lions de la Teranga.

Classement : Sénégal (3 pts), RD Congo (3 pts), Bénin (0 pt), Botswana (0 pt)

Groupe E : l’Algérie répond présent

L’Algérie a signé une victoire nette face au Soudan (3-0), envoyant un signal fort à ses concurrents. Le Burkina Faso s’est également imposé face à la Guinée équatoriale (2-1), plaçant les deux équipes en tête du groupe.

Classement : Algérie (3 pts), Burkina Faso (3 pts), Guinée équatoriale (0 pt), Soudan (0 pt)

Groupe F : succès étriqués pour la Côte d’Ivoire et le Cameroun

La Côte d’Ivoire a remporté un succès précieux face au Mozambique (1-0), tout comme le Cameroun face au Gabon sur le même score. Les deux sélections démarrent idéalement dans un groupe qui s’annonce serré.

Classement : Côte d’Ivoire (3 pts), Cameroun (3 pts), Mozambique (0 pt), Gabon (0 pt)

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Industrie laitière : L’usine de Sidi Bou Ali relancée sous contrôle public avec « Tunisie Lait »

A l’arrêt depuis sept ans, l’usine laitière de Sidi Bou Ali s’apprête à redémarrer sous une nouvelle identité et une gouvernance entièrement revue. Reprise par l’État à travers la Caisse des Dépôts et des banques publiques, la structure renaît sous le nom de « Tunisie Lait », avec l’ambition de retrouver un rôle central dans le secteur.

Fermée depuis novembre 2018, l’usine laitière de Sidi Bou Ali va prochainement reprendre ses activités. La relance intervient à la suite d’une opération de reprise pilotée par la puissance publique. L’annonce a été confirmée le 24 décembre par Sadok Laarif, commissaire aux comptes et mandataire judiciaire, lors d’une intervention médiatique.

Une reprise orchestrée par l’État

Le redémarrage du site industriel est le résultat d’un processus de rachat structuré, marqué par une intervention directe du président de la République, Kaïs Saïed. Selon Sadok Laarif, cette implication a permis de renforcer la participation nationale et de replacer l’usine sous contrôle public, après une phase de coordination entre l’ensemble des acteurs concernés.

L’opération s’est traduite par l’acquisition de la société Elbene Industrie par la Caisse des Dépôts et Consignations, en partenariat avec trois banques publiques : la BNA, la STB et la BH Bank. De cette nouvelle configuration est née une entité rebaptisée « Tunisie Lait ».

Un directeur général a déjà été désigné pour conduire la phase de relance opérationnelle, tandis que des démarches sont engagées pour identifier un partenaire stratégique capable d’accompagner le développement à moyen et long terme.

Selon les estimations avancées, la reprise complète de la production devrait s’étaler sur une période d’environ douze mois. Cette phase transitoire vise à remettre à niveau les capacités industrielles, stabiliser la gestion et repositionner l’entreprise sur un marché laitier marqué par de fortes tensions structurelles.

Retour sur une fermeture

La mise à l’arrêt de l’usine en 2018 était intervenue dans un contexte financier particulièrement dégradé et de soupçons de corruption. Les états financiers arrêtés au 31 décembre de la même année faisaient apparaître de graves déséquilibres. Les commissaires aux comptes avaient alors émis un avis assorti de réserves, soulignant une incertitude majeure quant à la capacité de l’entreprise à poursuivre son exploitation.

Cette situation avait conduit au licenciement d’environ 200 employés, tandis que 154 autres sont restés à la disposition de l’entreprise, sans salaires, durant toutes ces années.

Le 28 mai dernier l’administrateur judiciaire de l’entreprise, Sadok Laarif, avait annoncé que la société « Elbene Industrie » était désormais placée sous la tutelle de la Caisse des Dépôts et Consignations, bras financier de l’État après le dépôt d’une offre d’acquisition auprès du tribunal de première instance de Sousse, accompagnée d’un plan de redressement structuré visant à relancer durablement le site industriel.

Entrée en activité en 1978, cette unité industrielle, privatisée en 2005, était l’une des principales contributrices à la production nationale de lait et de ses dérivés. En période de pointe, entre janvier et avril, la production quotidienne atteignait entre 400.000 et 500.000 litres, et descendait à environ 300.000 litres par jour durant les mois de juin, juillet et août.

L’usine, autrefois publique, a été privatisée en 2005 et cédée à deux investisseurs tunisiens pour un montant de 8 millions de dinars, l’État tunisien conservant néanmoins 15% du capital, via la Banque nationale agricole (BNA).

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Coopération militaire : Haut niveau de concertation entre Tunis et Alger

Une délégation militaire tunisienne de haut rang, conduite par le chef d’état-major de l’Armée de terre, le général de corps d’armée Mohamed El Ghoul, effectue une visite officielle à Alger. Cette mission s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération militaire bilatérale, à l’occasion de la tenue de la 19ᵉ session de la commission mixte algéro-tunisienne chargée du suivi et de l’évaluation de la coopération militaire entre les deux pays.

Entretiens au siège du ministère algérien de la Défense

Le général Mohamed El Ghoul, accompagné d’un haut gradé militaire tunisien, s’est entretenu mercredi avec le secrétaire général du ministère algérien de la Défense nationale, le général-major Mohamed Salah Ben Bicha, au siège du ministère à Alger, rapporte la page Facebook du ministère de la Défense algérien.

Cette rencontre intervient alors que l’Algérie accueille, du 21 au 25 décembre, les travaux de la 19ᵉ session de la commission mixte bilatérale dédiée à la mise en œuvre et au suivi des programmes de coopération militaire.

Les discussions bilatérales ont porté sur plusieurs domaines d’intérêt commun. Les deux parties ont salué le niveau « distingué et qualitatif » atteint par les relations de coopération entre les forces armées tunisiennes et algériennes, mettant en avant une convergence de vues sur les enjeux sécuritaires régionaux et la nécessité de maintenir une coordination étroite.

Sécurité des frontières et lutte contre les menaces transfrontalières

Le secrétaire général du ministère algérien de la Défense a souligné les résultats positifs enregistrés dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays.

Il a notamment mis en avant le haut niveau de coordination continue en matière de sécurisation des frontières communes, visant à faire face aux menaces liées au terrorisme, à la criminalité organisée transfrontalière, à l’immigration irrégulière, au trafic de drogues et aux différentes formes de contrebande.

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Transport, logistique et numérique : Tunis et Washington enclenchent un partenariat de nouvelle génération

La Tunisie et les États-Unis entendent donner une nouvelle impulsion à leur partenariat dans le secteur du transport. Lors d’une rencontre à Tunis, les deux parties ont affiché une convergence de vues autour de projets structurants, allant de l’aviation civile au ferroviaire, en passant par la numérisation et la sécurité, avec l’ambition de soutenir la croissance et les échanges bilatéraux.

Le ministre du Transport, Rachid Amri, a reçu, mercredi 24 décembre, l’ambassadeur des États-Unis en Tunisie, Bill Bazzi, pour examiner les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur du transport. Les discussions ont porté sur les axes stratégiques de partenariat et sur les moyens de traduire la volonté politique des deux pays en projets concrets. Le transport a été présenté comme un levier central du développement économique et de l’intégration internationale.

Priorités : aviation, ports, ferroviaire et numérique

Les deux responsables ont salué la qualité des relations tuniso-américaines dans le domaine du transport, réaffirmant leur détermination à les hisser à un palier supérieur. Cette dynamique s’inscrit, selon les deux parties, dans la continuité de la volonté politique affichée par les dirigeants des deux pays et dans une logique de coopération durable au service d’intérêts partagés.

Rachid Amri a souligné le rôle structurant du secteur du transport dans le renforcement des relations bilatérales. Il a mis l’accent sur l’importance de la liaison aérienne entre la Tunisie et les États-Unis, ainsi que sur la coopération dans la mise en œuvre de projets nationaux prioritaires.

L’aviation civile, le transport maritime, les ports et le réseau ferroviaire figurent parmi les domaines jugés clés pour accompagner la modernisation des infrastructures.

Le ministre a également insisté sur la numérisation, la mise en place de systèmes de transport intelligents et la valorisation des expertises et compétences disponibles des deux côtés.

Modernisation, sécurité et croissance économique

De son côté, l’ambassadeur américain a réaffirmé la priorité accordée par Washington au développement de la coopération bilatérale et à l’échange d’expertises. L’objectif affiché est de moderniser le système multimodal de transport, tout en renforçant les standards de sûreté et de sécurité.

Bill Bazzi a rappelé le rôle déterminant du transport dans le soutien de la croissance économique, la dynamisation des échanges commerciaux et le développement du tourisme entre les deux pays.

À l’issue de la rencontre, les deux parties ont convenu de poursuivre les concertations entre experts et spécialistes tunisiens et américains. Cette démarche vise l’élaboration de programmes concrets de coopération et de partenariat, ainsi que la promotion de l’investissement dans les secteurs du transport et de la logistique, dans une optique de bénéfices mutuels pour les deux peuples.

Un partenariat sectoriel qui s’inscrit dans une dynamique plus large

Cette volonté de renforcer la coopération tuniso-américaine dans le transport s’inscrit dans un mouvement plus global de diversification des partenariats internationaux de la Tunisie. Quelques jours auparavant, une rencontre similaire avait réuni le ministre tunisien de la Santé et l’ambassadeur des États-Unis à Tunis, mettant en lumière l’élargissement de la coopération bilatérale au domaine sanitaire.

Les échanges avaient alors porté sur des axes stratégiques tels que la numérisation des systèmes de santé, l’intelligence artificielle, la formation des ressources humaines, la recherche scientifique et la surveillance épidémiologique selon l’approche One Health.

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