FISCALITE Verte : un levier clé pour la réforme fiscale et la transition écologique
Longtemps reléguée au second plan, la fiscalité verte s’impose aujourd’hui comme un pilier stratégique de la réforme fiscale tunisienne. Face à la double contrainte budgétaire et environnementale, elle ne relève plus seulement de l’urgence climatique, mais devient un levier économique, social et de gouvernance.
Dans sa note stratégique publiée en novembre 2025, l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) estime que la Tunisie ne pourra atteindre les objectifs de la Vision 2035 sans une refonte profonde de sa fiscalité environnementale. Le diagnostic est sans appel : l’État continue de subventionner massivement les énergies fossiles — près de 7 % du budget en 2023 — tout en multipliant les taxes indirectes qui pèsent sur le pouvoir d’achat sans orienter réellement les comportements.
Résultat : signaux prix incohérents, transition énergétique freinée et mécontentement social durable.
Taxer moins, mais taxer mieux : la logique de la taxe carbone
La fiscalité verte proposée par l’ITES ne cherche pas à augmenter la pression fiscale, mais à la réorienter. L’instrument central est la taxe carbone progressive, inspirée d’expériences internationales comme celle de la Colombie-Britannique, où la mise en place d’un prix sur le carbone a réduit les émissions sans freiner la croissance.
La clé du succès repose sur un principe simple : redistribuer intégralement les recettes aux ménages et aux entreprises.
Le “dividende carbone” : condition de l’adhésion sociale
En Tunisie, toute réforme fiscale perçue comme punitive est vouée à l’échec. La taxe carbone ne peut réussir que si elle s’accompagne d’un dividende carbone visible et immédiat : transferts directs, baisse ciblée d’autres impôts ou soutien aux ménages vulnérables.
Sans mécanismes compensatoires crédibles, la réforme risquerait de reproduire les tensions sociales du passé.
Économie circulaire, transports et innovation : un champ d’action élargi
Au-delà de l’énergie, la fiscalité verte ouvre la voie à de nouveaux instruments économiques :
- écotaxes sur les déchets non recyclables,
- incitations fiscales pour le recyclage et la valorisation des matières,
- bonus-malus écologique dans le secteur des transports.
Ces outils contribuent à réduire l’empreinte environnementale tout en stimulant innovation et compétitivité locale.
La fin progressive des subventions aux carburants : un test de gouvernance
La suppression graduelle des subventions aux carburants demeure socialement sensible. Elle nécessite un calendrier clair, une communication transparente et des mesures compensatoires ciblées.
Plus qu’un chantier technique, la fiscalité verte devient ainsi un test de crédibilité politique et institutionnelle.
Vers un nouveau contrat fiscal
En filigrane, c’est une nouvelle conception du contrat entre État, économie et citoyens qui se dessine : une fiscalité qui oriente les comportements, protège les plus fragiles et prépare l’avenir.
À l’horizon 2035, la Tunisie ambitionne d’augmenter la part des énergies renouvelables et de réduire ses émissions de CO₂. Sans une fiscalité verte cohérente, ces objectifs resteraient théoriques.
Un pari risqué, mais indispensable
La question n’est plus de savoir s’il faut verdir la fiscalité, mais comment le faire sans fracturer davantage la société. Le pari comporte des risques, mais l’inaction en comporte davantage. Dans un contexte de contraintes budgétaires et climatiques, la fiscalité verte pourrait devenir le cœur battant de la réforme fiscale, à condition d’être pensée non comme une taxe supplémentaire, mais comme un investissement collectif dans l’avenir.
EN BREF
- La fiscalité verte devient centrale dans la réforme fiscale tunisienne
- L’ITES appelle à une refonte profonde pour atteindre la Vision 2035
- Les subventions aux énergies fossiles restent élevées
- La taxe carbone progressive constitue l’outil clé proposé
- Le dividende carbone conditionne l’adhésion sociale
- Déchets, transports et recyclage élargissent le champ d’action
- La réforme représente un test de gouvernance et de crédibilité.
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La Bourse de Tunis a terminé la séance du mercredi 24 décembre 2025 sur une légère baisse, marquant une pause après plusieurs séances de progression. Le TUNINDEX a reculé de 0,11 %, tandis que le TUNINDEX20 a perdu 0,17 %, un repli modéré qui reflète surtout une phase de respiration du marché.
En Algérie, plusieurs démarches de plantation d’arbres en zones arides coexistent. Fin 2025, une initiative d’entreprises baptisée « Green Algeria » annonce une nouvelle phase de plantation dans le Sahara, tandis que l’État poursuit la relance du Barrage vert (programme 2023–2030) contre la désertification.
Arab Tunisian Bank (ATB) a annoncé la clôture réussie de son augmentation de capital réalisée par l’émission de certificats d’investissement. L’opération, réservée à Arab Bank, a été décidée lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 28 novembre 2025.
La Bourse de Tunis achève l’année 2025 sur une note résolument positive. Lors de la séance du mardi 23 décembre, le TUNINDEX a atteint 13 291 points, inscrivant un nouveau plus haut annuel et portant sa performance à +33,5 % depuis janvier. Une progression qui confirme le redressement durable du marché, après plusieurs exercices marqués par l’attentisme et la volatilité.
Stratégie recommandée :
Dans le cadre de sa stratégie de développement international, AKDITAL a signé un protocole d’accord portant sur l’acquisition de 100 % du capital de la clinique Taoufik Hospitals Group (THG), pour une valeur totale de 90 millions de dollars. La finalisation de l’opération reste soumise à l’obtention des autorisations réglementaires usuelles.
La sélection tunisienne de football a battu l’Ouganda (3-1), mardi soir au stade olympique de Rabat, lors de la première journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.
Longtemps réduite à ses fragilités économiques, la Tunisie demeure pourtant l’un des rares pays africains à pouvoir revendiquer une véritable puissance éducative. Derrière les clichés, les chiffres révèlent un leadership discret mais solide en matière de capital humain, fruit d’une histoire millénaire, de choix politiques structurants et d’un attachement profond au savoir. De Carthage à l’université moderne, ce texte rappelle pourquoi l’éducation reste, pour la Tunisie, le plus sûr des investissements stratégiques.
Sur les sept derniers jours, les signaux de veille concernent surtout les virus respiratoires saisonniers (grippe A(H3N2)) et, en Afrique, la surveillance d’événements à potentiel épidémique rapportés par des organismes de santé. En Tunisie, les communications publiques se concentrent sur la vaccination antigrippale et la surveillance de certains virus.
La Tunisie et l’Ouganda s’affrontent mardi à Rabat pour leur entrée en lice dans le Groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations. Le match se jouera au Stade Annexe Olympique Prince Moulay Abdellah, avec un coup d’envoi prévu à 21h00 heure locale.
La séance du 22 décembre 2025 à la Bourse de Tunis n’a rien d’anecdotique. À première vue, les chiffres semblent sages : une progression marginale du TUNINDEX, un TUNINDEX20 quasi stable, des variations sectorielles contenues. Pourtant, derrière cette apparente tranquillité se cache un message bien plus profond : le marché tunisien est entré dans une phase de maturité.
Valeurs les plus actives (capitaux)
Forte domination des banques et des mid caps industrielles liquides.
Top hausses
Top baisses
Lecture :
Tunis, 20 décembre – Le régime forfaitaire illustre les déséquilibres du système fiscal tunisien. Bien qu’il regroupe 38,9 % des contribuables, sa contribution aux recettes fiscales n’a pas dépassé 0,5 % au cours des cinq dernières années. Ce constat figure dans un rapport récent de
La Bourse de Tunis a clôturé la semaine du 15 au 19 décembre sur une note globalement positive, confirmant la solidité du marché après une année exceptionnelle. Derrière la stabilité des indices, les investisseurs opèrent une rotation sectorielle marquée, ouvrant la voie à des opportunités tactiques à court terme pour les profils actifs.
Sur la semaine écoulée, l’or et l’argent ont prolongé leur hausse, avec de nouveaux sommets observés en séance le 22 décembre 2025. Les mouvements sont notamment associés (dans les dépêches de marché) aux anticipations de baisse de taux de la Fed, à un dollar plus faible et à une demande refuge.
Tunis, 22 décembre – Le temps sera, lundi matin, localement brumeux, avant de devenir partiellement nuageux sur l’ensemble du pays. Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM), la couverture nuageuse s’épaissira progressivement durant la nuit, notamment sur les régions de l’Ouest.