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TikTok : quels enjeux derrière l’appel chinois à une solution équilibrée ?

Le gouvernement chinois a réaffirmé sa position sur le dossier TikTok, appelant les parties concernées à parvenir à une solution conforme aux lois et règlements chinois et respectant l’équilibre des intérêts. Cette déclaration est intervenue jeudi, à l’occasion d’une conférence de presse du ministère chinois du Commerce, dans un contexte de discussions persistantes sur l’avenir de l’application aux États-Unis.

La porte-parole du ministère, He Yongqian, répondait à une question portant sur des informations faisant état de la signature par TikTok d’accords avec trois investisseurs en vue de la création d’une nouvelle coentreprise aux États-Unis. Cette structure viserait à assurer la continuité des activités de la plateforme sur le marché américain.

Un cadre issu d’un consensus bilatéral

Selon Mme He, cette question s’inscrit dans le prolongement du consensus atteint lors d’un entretien téléphonique entre les chefs d’État chinois et américain. À la suite de cet échange, les équipes économiques et commerciales des deux pays ont établi un consensus-cadre destiné à traiter, par la coopération, des dossiers sensibles tels que celui de TikTok.

Ce cadre repose, a-t-elle précisé, sur les principes du respect mutuel et de la consultation d’égal à égal. L’objectif affiché consiste à parvenir à une résolution appropriée, sans remise en cause des engagements juridiques et réglementaires de chaque partie.

Un appel à l’engagement de la partie américaine

La porte-parole a exprimé le souhait que la partie américaine travaille « dans la même direction » que la Chine et qu’elle honore de manière sincère les engagements pris dans le cadre de ce consensus. Elle a insisté sur l’importance d’une coopération constructive pour éviter toute escalade et préserver la stabilité des relations économiques bilatérales.

Un environnement commercial jugé déterminant

Dans ce contexte, Mme He a également exhorté les États-Unis à garantir un environnement commercial qualifié de juste, ouvert, transparent et non discriminatoire pour les entreprises chinoises opérant sur leur territoire. Elle a estimé que ces conditions constituent un préalable au fonctionnement continu et stable de ces entreprises.

Pour Pékin, l’enjeu dépasse le seul cas de TikTok. Il s’agit, selon le ministère chinois du Commerce, de favoriser un développement stable, sain et durable des relations économiques et commerciales entre la Chine et les États-Unis, dans un climat de confiance et de prévisibilité réglementaire.

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FIPA–TIA : progression des indicateurs d’investissement

L’année 2025 marque une accélération notable des investissements en Tunisie. Selon les dernières statistiques disponibles de la FIPA-Tunisia (Foreign Investment Promotion Agency) et de la Tunisia Investment Authority (TIA), les flux d’IDE comme les investissements déclarés enregistrent une croissance soutenue, confirmant une dynamique de reprise plus solide qu’en 2024.

 

Les données de la FIPA-Tunisia montrent une montée significative des investissements directs étrangers sur l’ensemble des trimestres analysés. Ainsi, au premier trimestre 2025, les IDE atteignent 727,2 millions de dinars (MDT), en hausse de 25,6 % sur un an. Cette dynamique s’est poursuivie au premier semestre, où les flux ont grimpé à 1 650,3 MDT, soit une progression de 20,8 % par rapport à 2024. Ces investissements ont également permis la création d’environ 4 677 emplois hors secteur énergétique.

À neuf mois, la tendance semble se renforcer : les IDE cumulés atteignent environ 2 536 MDT, en hausse de 27,7 %. L’ensemble des investissements étrangers, toutes catégories confondues, s’élève à 2 588,7 MDT, soit +28,1%.

L’industrie manufacturière demeure la locomotive des IDE, absorbant plus de 62 % des flux à fin juin 2025, suivie par l’énergie — un secteur en nette expansion — et les services.

Quant à l’origine des investisseurs, on note que les Européens sont majoritaires (France, Italie, Allemagne) et restent les principaux contributeurs de cette dynamique.

Sur la base des données arrêtées fin septembre, les IDE sur les dix premiers mois de 2025 peuvent être raisonnablement estimés à près de 2,54 milliards de dinars. Confirmant ainsi une année de consolidation pour l’attractivité tunisienne.

 

Quid des investissements déclarés selon la TIA ?

Tout d’abord, il est nécessaire de noter la différence entre les données sur les investissements entre la FIPA et la TIA. En effet, si les chiffres de la FIPA-Tunisia mesurent exclusivement les flux d’IDE réalisés; ceux de la TIA – Tunisian Investment Authority – proposent une photographie plus large des investissements déclarés à l’échelle nationale, incluant ainsi capitaux locaux, mixtes et étrangers. Les tendances 2025 y ressortent de ce fait encore plus spectaculaires.

Entre janvier et juin 2025, les investissements déclarés atteignaient environ 3 299,8 MDT. Soit une hausse de 16,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, avec un potentiel de 45 839 emplois.

Trois mois plus tard, la cadence s’est accélérée : à fin septembre, les déclarations culminent à près de 5,97 milliards de dinars, soit une croissance de 41,5 %. Une part importante provient de projets d’envergure, notamment dans l’industrie, les services et les énergies renouvelables — un secteur devenu stratégique pour la Tunisie dans le cadre de sa transition énergétique.

 

Deux indicateurs complémentaires pour lire la dynamique 2025

Les données croisées de la FIPA et de la TIA, bien que différentes dans leur nature, dessinent une même réalité : l’investissement est reparti à la hausse en 2025, sous l’effet combiné d’une reprise industrielle, d’un regain d’intérêt des partenaires européens et d’un pipeline de projets plus ambitieux, notamment dans l’énergie.

  • FIPA : photographie précise des IDE réels, autour de 2,5 milliards de dinars sur dix mois, en croissance de 20 à près de 30 % selon les périodes.
  • TIA : vision élargie de l’investissement national et étranger, avec près de 6 milliards de dinars d’investissements déclarés à fin septembre, soit l’un des niveaux les plus élevés depuis plusieurs années.

 

Une année charnière pour l’attractivité tunisienne

In fine, entre remontée des IDE, nouveaux projets industriels et essor des énergies renouvelables, 2025 s’impose comme donc une année charnière pour l’investissement en Tunisie. Reste à savoir si cette dynamique se maintiendra en fin d’année et si les réformes attendues permettront de transformer ces déclarations et flux en installations concrètes, génératrices d’emplois et de valeur ajoutée durable.

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Suivra : Attractivité : derrière les bons chiffres, les angles morts qui freinent vraiment l’investissement en Tunisie.

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La BFPME invite les entreprises à découvrir son nouveau SI

La Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) annonce le lancement sous peu d’un nouveau système d’information dédié aux PME, visant à contribuer à l’amélioration de la qualité des services d’accompagnement et de financement qui leur sont proposés.

Le lancement et la présentation de système en question seront à l’ordre du jour d’une journée d’information qui sera organisée par la BFPME, samedi 20 décembre, au siège du Centre international de formation des formateurs et d’innovation pédagogique à Tunis.

La banque a appelé, dans ce cadre, les PME à participer à cet événement et à prendre connaissance de ce système, qui facilitera leur accès au financement.

Représentant environ 90 % du tissu économique et fournissant près de 80% des emplois, les PME qui jouent un rôle primordial dans l’économie tunisienne se trouvent confrontées à de nombreux défis, dont le plus important est l’accès au financement.

Il convient d e noter que la BFPME est une société bancaire tunisienne à responsabilité limitée, créée en 2005 et placée sous la tutelle du ministère des Finances. Son capital s’élève à 100 millions de dinars, détenus à 100% par l’État et d’autres actionnaires publics.

La banque est considérée comme un établissement public, selon la loi n° 9 de 1989 du 1er février 1989 relative aux participations, entreprises et établissements publics.

Elle est également soumise aux dispositions de la loi n° 65 de 2001 du 10 juillet 2001 relative aux banques et aux établissements financiers annulée et remplacée par la loi n° 48 de 2016 du 11 juillet 2016.

Conformément à sa politique de prêts approuvée par son conseil d’administration le 1er avril 2005, la mission de la banque est de financer la création et le développement des PME productrices de biens et de services.

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Tunisie : L’industrie emploie près de 720.000 personnes

Lors d’une séance plénière commune au palais du Bardo consacrée au budget 2026 du ministère de l’Industrie, la ministre Fatma Thabet Chiboub a affirmé que le secteur industriel tunisien est le premier pourvoyeur d’emplois dans le pays. Elle a détaillé la structure du tissu industriel, les secteurs dominants et l’importance des entreprises exportatrices dans l’absorption de la main-d’œuvre nationale.

Selon les chiffres présentés par la ministre, 5000 entreprises industrielles emploient plus de dix salariés, dont 2066 entièrement exportatrices. Ces dernières représentent 45% du total des entreprises industrielles et concentrent 70% des postes d’emploi, un indicateur clair de leur poids dans l’économie tunisienne.

Les statistiques de l’Institut national de la statistique (INS) pour le deuxième trimestre 2025 indiquent que les industries manufacturières fournissent 20% de l’emploi national, soit près de 720.000 emplois, plaçant le secteur au cœur de la création d’emplois en Tunisie.

Une cartographie sectorielle détaillée

La ministre a précisé la répartition sectorielle du tissu industriel :

  • Textile, habillement, cuir et chaussures : un tiers du tissu industriel et 34% des emplois.
  • Industrie agroalimentaire : 22% des entreprises industrielles, représentant 15% des emplois.
  • Industries mécaniques et électriques : 906 entreprises (20% du total) et 30% des postes.

Cette cartographie montre à la fois l’importance historique des secteurs traditionnels et l’émergence de secteurs modernes offrant des emplois qualifiés et diversifiés.

Renforcer la compétitivité

Fatma Thabet Chiboub a souligné que le programme industriel de son ministère vise à booster la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés internationaux ; préserver le tissu industriel existant, garant de stabilité et d’emploi ; et développer les services industriels pour accompagner la modernisation et la diversification économique.

L’accent est mis sur la consolidation du secteur industriel comme levier central de l’économie et sur son rôle stratégique dans la création d’emplois durables.

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