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Philip Morris International lance IQOS ILUMA i en Tunisie pour une transition vers un avenir sans fumée

Philip Morris International (PMI) annonce le lancement en Tunisie d’IQOS ILUMA i, la dernière innovation et la plus avancée de son portefeuille de produits sans fumée destinés aux adultes qui continueraient autrement à fumer ou à consommer de la nicotine. Cette technologie s’inscrit dans la vision de PMI : accélérer la fin de la cigarette en proposant des alternatives scientifiquement étayées.

IQOS, le système de tabac chauffé n°1 au monde, a déjà transformé les habitudes de millions de fumeurs adultes. Avec IQOS ILUMA i, PMI franchit une nouvelle étape en offrant une expérience plus propre, fluide et flexible grâce à des fonctionnalités avancées.

« IQOS ILUMA a révolutionné la catégorie en introduisant la technologie d’induction qui chauffe le tabac de l’intérieur, garantissant une meilleure expérience , sans résidus et sans nettoyage. Aujourd’hui, avec IQOS ILUMA i, nous allons encore plus loin pour répondre aux attentes des consommateurs tunisiens, très sensibles à l’innovation et à la réduction des risques. », Borhann Rachdi, Directeur Général de PMI en Tunisie.

Depuis dix ans, PMI investit dans des alternatives sans fumée scientifiquement approuvées. IQOS est désormais la marque internationale de nicotine n°1, dans plusieurs marchés, les produits sans fumée représentent plus de 40 % du chiffre d’affaires total global. IQOS ILUMA i, notre produit phare, émet en moyenne 95 %* de niveaux inférieurs de substances chimiques nocives par rapport aux cigarettes.

« La Tunisie est le deuxième marché africain où nous introduisons cette technologie. Ce lancement reflète l’importance stratégique du pays pour PMI et notre engagement à offrir des solutions innovantes aux consommateurs tunisiens. »
Borhann Rachdi, Directeur Général de PMI en Tunisie
Avec IQOS ILUMA i, PMI confirme son ambition : construire un avenir sans fumée et accompagner les fumeurs adultes tunisiens vers des alternatives meilleures que la cigarette.

* «95 % de moins » représente la réduction moyenne des niveaux d’un ensemble de substances chimiques nocives (hors nicotine) par rapport à la fumée d’une cigarette de référence (3R4F). Voir les informations importantes sur www.pmiscience.com

Philip Morris International : Un leader mondial pour un avenir sans fumée

Philip Morris International est une entreprise internationale de biens de consommation, engagée activement dans la réalisation d’un avenir sans fumée et dans l’évolution de son portefeuille à long terme pour inclure des produits en dehors du secteur du tabac et de la nicotine.

Le portefeuille actuel de l’entreprise se compose principalement de cigarettes et de produits sans fumée, notamment des dispositifs à chauffage du tabac, des sachets de nicotine et des produits à vapeur électronique. Nos produits sans fumée sont disponibles à la vente dans 100 marchés et, au 30 juin 2025, PMI estime qu’ils étaient utilisés par plus de 41 millions de consommateurs majeurs dans le monde, dont beaucoup ont abandonné la cigarette ou réduit considérablement leur consommation.

L’activité sans fumée représentait 41 % du chiffre d’affaires net total de PMI sur les neuf premiers mois de 2025. Depuis 2008, PMI a investi plus de 14 milliards de dollars pour développer, valider scientifiquement et commercialiser des produits innovants sans fumée destinés aux adultes qui continueraient autrement à fumer, avec pour objectif de mettre fin complètement à la vente de cigarettes. Cela inclut la mise en place de capacités scientifiques de pointe, notamment dans les domaines de la toxicologie préclinique, de la recherche clinique et comportementale, ainsi que des études post-commercialisation.

À la suite d’un examen rigoureux fondé sur la science, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a autorisé la commercialisation du snus General de Swedish Match et des sachets de nicotine ZYN, ainsi que des versions des dispositifs IQOS et de leurs consommables – les premières autorisations de ce type dans leurs catégories respectives. Des versions des dispositifs IQOS et des consommables ainsi que du snus General ont également obtenu les premières autorisations de produit du tabac à risque modifié (MRTP) de la FDA.

Fort de bases solides et d’une expertise significative dans les sciences de la vie, PMI nourrit une ambition à long terme d’étendre ses activités aux domaines du bien-être et de la santé, avec pour objectif d’améliorer la vie grâce à des expériences de santé intégrées.

Pour plus d’informations, veuillez consulter www.pmi.com et www.pmiscience.com.

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Théâtre National Tunisien : appel à candidatures pour encadrer des ateliers de cirque

Dans le cadre de son projet de relance du Cirque artistique et la création d’une section « Cirque » au sein de L’Ecole Pratique des Métiers du Théâtre, le Théâtre National Tunisien (TNT) annonce l’ouverture d’un Appel à candidature, en vue de sélectionner cinq formateurs dans différentes disciplines des Arts du cirque qui seront appelés à diriger des ateliers pratiques lors de l’année préparatoire de formation 2026.

Les candidatures se feront en deux étapes à savoir le dépôt d’un dossier de candidature et la participation à une audition.

Le dossier de candidature doit comprendre une demande écrite au nom du Directeur Général du TNT, ne copie de la carte d’identité, un CV détaillé ainsi que les diplômes et les attestations justifiants les qualifications professionnelles requises (une expérience de 3 ans au moins d’exercice est exigée).

Les auditions seront tenues devant un jury d’experts afin d’évaluer motivation, connaissances, et compétences des candidats selon les critères suivants à savoir :

– Compétences techniques : jonglerie, équilibre, acrobatie…
– Compétences pédagogiques : transmission, respect des règles de sécurité, dynamique de groupes…
– Qualités humaines : sens du contact et des responsabilités, créativité, autonomie, travail en équipe..

Les dates des auditions seront communiquées aux candidats ultérieurement.

Le dernier délai pour le dépôt des candidatures est fixé au 21 janvier 2026 inclus. Il doit se faire au Bureau d’ordre du TNT, Palais du Théâtre, 58 place Halfaouine 1006 Tunis, ou par courrier recommandé. Pour plus d’informations, il faudrait contacter l’administration du TNT au numéro de tél : 21671565693

Sachant que le mail est le suivant: contact@theatrenational.tn

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Patrimoine mondial à Sousse : l’exposition de Dar El Bey prolongée dans le cadre d’un projet UNESCO

Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre du projet financé par le Fonds japonais pour le développement, intitulé « Gestion des sites du patrimoine mondial après la Covid-19 : intégration des stratégies de conservation, de tourisme et des moyens de subsistance locaux dans les sites du patrimoine mondial », mis en œuvre dans la ville de Sousse par l’Institut National du Patrimoine, en partenariat avec le Bureau régional de l’UNESCO pour les pays du Maghreb, et en collaboration avec la Municipalité de Sousse et l’Office National de l’Artisanat, il a été décidé de prolonger la durée de l’exposition artistique organisée au monument historique Dar El Bey jusqu’à la mi-janvier.

Cette exposition vise à promouvoir le projet et à valoriser ses résultats, notamment en matière de soutien aux moyens de subsistance durables des artisans de la ville de Sousse, tout en contribuant au renforcement de la dynamique culturelle et économique locale.

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Journées pharmaceutiques de Tunis : innovation, déontologie et rentabilité

La 13ᵉ édition des Journées pharmaceutiques se tiendra les 16 et 17 janvier 2026 à Tunis. Cet événement majeur réunira des professionnels, des universitaires et des experts du secteur pharmaceutique.

Organisée par le Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens de Tunis (CROPT), cette manifestation, rendez-vous incontournable de la profession, mettra l’accent sur les enjeux actuels de la pharmacie d’officine, entre déontologie, innovation et rentabilité économique.

Au programme figurent des conférences scientifiques, des ateliers pratiques et des symposiums consacrés aux nouvelles technologies, telles que le dispositif de surveillance continue de la glycémie iCane13, ainsi que des débats autour de sujets sensibles, comme l’addiction et le rôle du pharmacien dans l’accompagnement des personnes dépendantes.

Une table ronde stratégique abordera également la place de la pharmacie d’officine dans l’industrie pharmaceutique tunisienne. Les participants pourront, par ailleurs, approfondir leurs compétences à travers des ateliers interactifs portant sur la gestion des interactions médicamenteuses, la prise en charge des plaies, la déclaration des effets indésirables ou encore les traitements du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez l’enfant.

Enfin, ces deux journées offriront de nombreuses opportunités de réseautage, ainsi qu’un espace d’exposition réunissant les acteurs du secteur et les fournisseurs d’innovations pharmaceutiques.

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Emprunt obligataire subordonné 2025-2 : Attijari bank atteint l’objectif de 40 MD

Attijari bank porte à la connaissance du public que les souscriptions à l’emprunt obligataire subordonné « Attijari bank Subordonné 2025-2 » de 40 000 000 dinars, émis sans recours à l’appel public à l’épargne, ouvertes le 23/12/2025, ont été clôturées le 25/12/2025, pour un montant de 40 000 000 dinars.

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Le CMF renforce les exigences de transparence ESG pour les sociétés cotées

Le Conseil du Marché Financier (CMF) a réaffirmé sa volonté de renforcer de manière effective la transparence des sociétés relevant de sa compétence en matière d’information sur la durabilité. Cette orientation s’inscrit dans son plan stratégique et dans sa mission de protection des investisseurs, avec pour objectif de garantir l’accès à une information pertinente, fiable et utile à la prise de décision.

Le CMF souligne que cette exigence concerne en particulier les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), dès lors qu’ils sont susceptibles d’affecter l’activité, la situation financière, la performance ou les perspectives des sociétés faisant appel public à l’épargne.

Les facteurs ESG reconnus comme informations essentielles

Conformément au décret n°96-2459 du 30 décembre 1996 relatif au cadre conceptuel de la comptabilité, le CMF rappelle que les facteurs ESG doivent être portés à la connaissance des investisseurs lorsqu’ils présentent un impact significatif. Cette approche s’aligne également sur les normes internationales IFRS S1, relatives aux obligations générales d’information financière liée à la durabilité, et IFRS S2, consacrée aux informations climatiques.

Dans ce cadre, le Conseil invite les sociétés concernées à intégrer, dans les notes annexes à leurs états financiers individuels et, le cas échéant, consolidés arrêtés au 31 décembre 2025, une information claire sur les principaux facteurs ESG auxquels elles sont exposées.

Risques, opportunités et continuité d’exploitation

Les informations attendues doivent couvrir les risques et opportunités ESG identifiés, ainsi que leurs effets actuels ou potentiels sur la situation financière, la performance, la continuité d’exploitation et les perspectives d’avenir. Ces impacts peuvent résulter de l’activité propre de la société ou de celle des entités incluses dans son périmètre de consolidation.

Le CMF insiste sur la nécessité d’une présentation structurée permettant à l’investisseur d’apprécier la matérialité de ces facteurs dans l’analyse financière globale de l’entreprise.

Le MACF, un enjeu spécifique pour les exportateurs

Ces exigences prennent une importance particulière avec l’entrée en vigueur, à partir du 1er janvier 2026, du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF). Ce dispositif européen instaure une tarification du carbone sur les produits importés, équivalente à celle supportée par les producteurs établis dans l’Union européenne.

Le CMF estime que ce mécanisme est susceptible d’avoir des incidences sur les sociétés tunisiennes exportatrices vers l’UE, notamment en matière de coûts, de compétitivité et d’accès aux marchés.

Des informations détaillées exigées dès 2025

À ce titre, les sociétés opérant dans les secteurs concernés par le MACF sont appelées à fournir, dans les notes aux états financiers arrêtés au 31 décembre 2025, des informations permettant d’évaluer ses conséquences. Celles-ci doivent porter sur l’identification et l’intégration des risques liés au MACF, les dispositifs internes de conformité, ainsi que l’évaluation des impacts actuels et attendus sur l’activité et les perspectives.

Le CMF invite enfin l’ensemble des sociétés concernées à renforcer leurs dispositifs de gouvernance et de reporting ESG et à se rapprocher de leurs commissaires aux comptes afin d’assurer la qualité et la conformité des informations publiées.

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Bourse Tunis : Répartition des titres de capital de la Cote de la Bourse en compartiments et en groupes de cotation pour l’année 2026

Conformément à la décision de la Bourse N° 1/6/2021 sur le compartimentage, telle que
modifiée par décision du Conseil de la Bourse du 02 mai 2023, les émetteurs sont affectés aux compartiments du Marché Principal.

Voici le communiqué complet de la Bourse

 

 

 

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À Douz, le Festival international du Sahara dynamise le tourisme et valorise le patrimoine du désert tunisien

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a affirmé lors de la cérémonie d’ouverture de la 57ème édition du Festival international du Sahara, jeudi matin à la Place des Arts, au cœur du Souk d’artisanat de Douz, que ce festival constitue l’un des plus importants événements culturels en Tunisie et insisté sur la nécessité d’une collaboration accrue pour soutenir à la fois le tourisme et que l’artisanat.

Le ministre a également souligné l’importance du tourisme saharien et oasien, réaffirmant l’importance de poursuivre le travail mené pour continuer à promouvoir la Tunisie comme destination touristique sur les marchés internationaux. Il a salué la réalisation de l’objectif inscrit d’atteindre les 11 millions de touristes pour l’année 2025 et de l’élection de Tunis Capitale arabe du tourisme en 2027, ce qui nécessite davantage de travail pour dynamiser le secteur.

Le Commissaire régional au tourisme, Yasser Souf a,  pour sa part, déclaré que le festival international du Sahara, qui coïncide avec les fêtes de fin d’année, a contribué à l’amélioration des indicateurs touristiques de la région, notant que 175 908 touristes ont visité la région depuis le début de l’année jusqu’au 10 décembre courant, contre 171 402 durant la même période l’an dernier, soit une augmentation de plus de 1 %. Ce pourcentage correspond à la même hausse du nombre de nuitées, qui est passé de 189 162 à 192 945.

Le directeur de la 57e édition du Festival international du Sahara de Douz Achraf Ben Othman, a dans le même cadre, expliqué que cette manifestation culturelle, d’une renommée tant nationale qu’internationale, attire chaque année des milliersde visiteurs du pays et de l’étranger.

Il a précisé que les organisateurs de cette édition ont tenu à allier les éléments traditionnels distinctifs de cet évènement à plusieurs nouveautés, telles que le concours de Miss Festival et l’organisation d’un trekking de 90 kilomètres dans les dunes.

La même source a ajouté que le festival, organisé sur l’une des plus grandes places de spectacles en plein air au sud de la ville de Douz, à savoir la Place el Hnich a conservé de nombreux tableaux distinctifs, tels que la caravane, “le marhoul” , “le douleb” et le mariage traditionnel, mettant en relief le retour de l’Okazia poétique au Centre culturel Mohamed Marzougui, après plus de trois éditions d’absence pour cause de travaux d’aménagement.

Par ailleurs, de nombreux visiteurs qui ont assisté aux spectacles d’ouverture du festival au marché de l’artisanat ont exprimé leur joie de découvrir les spécificités du patrimoine traditionnel de la région, mettant en relief la beauté de la région qui allie l’immensité du désert et ses dunes de sable à des oasis, faisant de cette région l’une des plus belles destinations touristiques pour les visiteurs de l’intérieur du pays que de l’étranger.

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Banques publiques et dettes agricoles : une proposition de loi pour soulager les agriculteurs en difficulté

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP), organisera, lundi 12 janvier 2026, une journée d’étude sur la proposition de loi n°060/2025 relative à la régularisation des  dettes agricoles impayées.

Cette proposition de loi, présentée par des députés, prévoit que les banques publiques prennent en charge la régularisation des dettes bancaires des agriculteurs et des établissements opérant  dans le secteur agricole, classées auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans la catégorie 4 et plus.

Les banques publiques devront également définir les modalités et les procédures de régularisation des dettes agricoles, dans un délai maximum de six mois, à compter de la date de promulgation de cette loi.

Selon cette proposition de loi, il aura le rééchelonnement du principal de la dette, sur une durée maximale de 7 ans avec une période de grâce d’un an non renouvelable, et la déduction des pénalités de retard, en se limitant à un taux de  20% de la valeur des intérêts contractuels imposés.

Le 2ème article de la proposition de loi porte sur la méthode, dont les banques publiques définissent et approuvent la politique de règlement des dettes agricoles mentionnées au premier article de cette proposition de loi, et déterminent la compétence des structures bancaires habilitées à statuer sur les accords de conciliation et les procédures à suivre.

Elles fixent également les politiques et conditions d’arbitrage, conformément à la législation et aux réglementations en vigueur, et adoptent les accords de conciliation relatifs aux dettes impayées avec les clients, concernant l’abandon total des dettes non principales, des intérêts contractuels et des intérêts de retard, y compris les intérêts rééchelonnés.

Les banques publiques se chargent de la mise en œuvre de la politique de recouvrement des dettes approuvées.

En cas de conclusion d’un accord de conciliation, concernant des dettes faisant l’objet de poursuites judiciaires pour des soupçons de corruption, l’accord compte sans effet en cas de jugement définitif.

Le 3ème article permet aux banques publiques de renoncer partiellement, dans une limite maximale de 5% et à titre exceptionnel, à leur créance principale relative aux crédits  agricoles classés en catégorie 4 et plus, au 30 juin 2025, et accordés  avant le 31 décembre 2022, à condition que le reste de la dette soit réglé dans un délai maximum de six mois, à partir de la date de conclusion de l’accord de conciliation, avec possibilité de renouvellement une seule fois.

Les dispositions de cet article  seront applicables jusqu’au 31 juillet 2026, renouvelable  une seule fois, pour une durée d’un an, par décision du ministre de Finances.

Le document des motifs publié sur le site de l’ARP indique que les années de sécheresse consécutives, ainsi que la pandémie Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne, ont négativement impacté le secteur agricole et les agriculteurs, notamment les petits agriculteurs, ainsi que les entreprises opérant dans les secteurs de l’huile d’olive, des dattes et des semences.

Une telle situation a entraîné une dégradation de leur situation financière et les a empêchés de rembourser leurs crédits bancaires dans les délais.

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FEMBIOTEC : la FAO facilite l’accès à l’information pour les femmes rurales en agriculture biologique

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vient de lancer officiellement, la plateforme FEMBIOTEC à Tabarka, visant un accès direct à toute source d’information, dans le secteur de l’agriculture biologique en Tunisie, en mesure de renforcer l’autonomisation économique et les connaissances, indique un communiqué de la FAO publié jeudi à Tunis.

Destinée aux femmes en milieu rurale, la plateforme FEMBIOTEC a pour objectif d’améliorer l’accès à l’information technique, aux ressources de formation, aux opportunités de mise en marché et aux réseaux professionnels, en lien avec l’agriculture biologique. Elle s’inscrit dans l’action de la FAO en faveur de systèmes agroalimentaires plus inclusifs, durables et résilients, conformément à son mandat en Tunisie, a encore précisé la même source.

L’événement a réuni près de 70 participants, parmi lesquels des femmes agricultrices ainsi que des représentants d’institutions publiques nationales, dont la Direction générale de l’agriculture biologique (DGAB), le Centre technique de l’agriculture biologique (CTAB), le Bureau d’appui à la femme en milieu rural (BFAR) et l’Agence de vulgarisation et de formation agricoles (AVFA).

À cette occasion, la FAO a présenté la démarche ayant conduit à la conception et au développement de la plateforme FEMBIOTEC. Cette démarche s’appuie sur une approche participative, fondée sur l’identification des besoins exprimés par les femmes en milieu rurale, la co-construction des contenus et des fonctionnalités, ainsi que l’intégration d’outils numériques adaptés aux contextes locaux.

Les échanges ont permis d’aborder les perspectives de développement de la plateforme, notamment l’enrichissement progressif des contenus, le renforcement des capacités des utilisatrices, l’élargissement à d’autres régions et filières, ainsi que les possibilités de synergies avec des initiatives nationales et internationales liées à l’agroécologie et à la biodiversité.

Le lancement de la plateforme FEMBIOTEC illustre l’importance d’intégrer les besoins et les savoirs des femmes en milieu rurale dans les processus d’innovation agricole. En facilitant l’accès à l’information et aux réseaux, cette initiative contribue aux efforts visant à soutenir des moyens de subsistance durables et inclusifs. La FAO poursuivra son accompagnement technique dans le cadre de la mise en œuvre de FEMBIOTEC, en coordination avec les partenaires institutionnels concernés. Les prochaines étapes porteront notamment sur le suivi de l’utilisation de la plateforme, l’adaptation continue des contenus et l’exploration de complémentarités avec d’autres programmes soutenant le développement rural durable en Tunisie.

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Véhicules électriques : l’ISGI de Sfax installe la première borne de recharge universitaire en Tunisie

L’Institut supérieur de gestion industrielle (ISGI) de Sfax a installé une borne de recharge des véhicules électriques, d’une capacité de 22 kilowatts (KW), dans le cadre du programme pilote visant l’installation de 60 stations de recharge des voitures électroniques, dans différentes régions du pays, géré par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME).

L’Institut supérieur de gestion industrielle (ISGI) de Sfax est le premier établissement universitaire publique en Tunisie qui a installé une borne de recharge des véhicules électriques, une initiative qui reflète l’engagement des institutions publiques à soutenir le développement et la mobilité durable, d’autant plus que la station de recharge est raccordée à une centrale solaire photovoltaïque, ce qui contribue à réduire les émissions du gaz.

Selon les données publiées par l’ANME, cette initiative représente une étape cruciale dans la promotion de l’utilisation des voitures électriques et la diffusion d’une culture de la mobilité durable, notamment dans les espaces universitaires. Cela renforce l’orientation nationale vers une économie verte et durable.

Actuellement, les travaux sont en cours pour achever l’installation des stations de recharge restantes, en collaboration avec plusieurs municipalités et institutions publiques, dans le cadre de la mise en place d’un réseau national de borne de recharge des véhicules électriques, qui sont à même de répondre aux besoins des utilisateurs et de soutenir l’orientation nationale vers la mobilité durable et la transition énergétique, selon l’ANME .

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Tunisie : une plateforme numérique pour simplifier l’attribution de la carte de handicap

“La plateforme numérique pour l’attribution de la carte de handicap devrait être généralisée en 2026, après le lancement effectif d’une expérience pilote à la direction régionale des affaires sociales de l’Ariana le 5 décembre courant”, a fait savoir, jeudi, la directrice de la prévention, de la réhabilitation et de l’intégration des personnes en situation de handicap au sein de la direction générale de la promotion des personnes handicapées au ministère des affaires sociales, Najet Riahi.

Dans une déclaration à l’agence TAP en marge d’une journée de sensibilisation organisée par l’Organisation tunisienne de défense des droits des personnes handicapées pour présenter la plateforme numérique, la responsable a indiqué que ce projet vise principalement à rapprocher les services des personnes en situation de handicap et à leur simplifier les démarches.

Elle a souligné que l’expérience pilote consiste à renouveler les cartes de handicap en attendant l’attribution, prochainement, de cartes de handicap biométriques.

“Il s’agit de créer un compte et de télécharger les documents requis sur la plateforme puis la direction régionale prendra la décision d’attribution de la carte biométrique”, a-t-elle expliqué notant que les personnes en situation de handicap pourraient recevoir des notifications par e-mail pour le suivi de leurs dossiers.

Najet Riahi a, par ailleurs, signalé que cette journée de sensibilisation contribuera à apporter les mises à jour nécessaires pour améliorer la qualité de la plateforme numérique en écoutant les questions des personnes en situation de handicap et en y répondant.

“D’autres campagnes de sensibilisation audiovisuelles dans les médias sont programmées pour faire connaître la plateforme”, a-t-elle ajouté.

Selon la responsable, le ministère des affaires sociales travaille actuellement à la révision de la loi cadre n° 83 de l’année 2005 et une commission a été formée au sein du département regroupant différents ministères concernés pour déterminer les points à réviser.

De son côté, le président de l’Organisation tunisienne de défense des droits des personnes handicapées, Yosri Mzati, a salué cette initiative qui pourrait révolutionner l’accès des personnes en situation de handicap à des services facilités.

En revanche, la secrétaire générale de l’Organisation tunisienne de défense des droits des personnes handicapées, Bouraouia Agrebi, a appelé à la création d’une structure dédiée aux personnes en situation de handicap, avec une représentation significative de cette catégorie sociale.

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Tunisie : un prix de référence pour l’huile d’olive fixé à 10 dinars le kilo

Les ministères de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, ainsi que du Commerce et du Développement des exportations, ont annoncé, mardi 23 décembre 2025, l’instauration d’un prix de référence mobile pour l’huile d’olive au niveau des moulins. Ce prix est fixé à 10 dinars le kilogramme pour la campagne agricole 2025–2026.

Objectif : soutenir le secteur et les producteurs

Selon le communiqué conjoint, cette mesure vise à encadrer le marché de l’huile d’olive et à garantir le bon déroulement du processus de récolte et de transformation des olives. Elle cherche également à préserver l’équilibre de la filière et à protéger les intérêts de tous les acteurs, en particulier les petits producteurs.

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TikTok : quels enjeux derrière l’appel chinois à une solution équilibrée ?

Le gouvernement chinois a réaffirmé sa position sur le dossier TikTok, appelant les parties concernées à parvenir à une solution conforme aux lois et règlements chinois et respectant l’équilibre des intérêts. Cette déclaration est intervenue jeudi, à l’occasion d’une conférence de presse du ministère chinois du Commerce, dans un contexte de discussions persistantes sur l’avenir de l’application aux États-Unis.

La porte-parole du ministère, He Yongqian, répondait à une question portant sur des informations faisant état de la signature par TikTok d’accords avec trois investisseurs en vue de la création d’une nouvelle coentreprise aux États-Unis. Cette structure viserait à assurer la continuité des activités de la plateforme sur le marché américain.

Un cadre issu d’un consensus bilatéral

Selon Mme He, cette question s’inscrit dans le prolongement du consensus atteint lors d’un entretien téléphonique entre les chefs d’État chinois et américain. À la suite de cet échange, les équipes économiques et commerciales des deux pays ont établi un consensus-cadre destiné à traiter, par la coopération, des dossiers sensibles tels que celui de TikTok.

Ce cadre repose, a-t-elle précisé, sur les principes du respect mutuel et de la consultation d’égal à égal. L’objectif affiché consiste à parvenir à une résolution appropriée, sans remise en cause des engagements juridiques et réglementaires de chaque partie.

Un appel à l’engagement de la partie américaine

La porte-parole a exprimé le souhait que la partie américaine travaille « dans la même direction » que la Chine et qu’elle honore de manière sincère les engagements pris dans le cadre de ce consensus. Elle a insisté sur l’importance d’une coopération constructive pour éviter toute escalade et préserver la stabilité des relations économiques bilatérales.

Un environnement commercial jugé déterminant

Dans ce contexte, Mme He a également exhorté les États-Unis à garantir un environnement commercial qualifié de juste, ouvert, transparent et non discriminatoire pour les entreprises chinoises opérant sur leur territoire. Elle a estimé que ces conditions constituent un préalable au fonctionnement continu et stable de ces entreprises.

Pour Pékin, l’enjeu dépasse le seul cas de TikTok. Il s’agit, selon le ministère chinois du Commerce, de favoriser un développement stable, sain et durable des relations économiques et commerciales entre la Chine et les États-Unis, dans un climat de confiance et de prévisibilité réglementaire.

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Chirurgie de pointe : l’hôpital Charles-Nicolle réussit une première opération robotique de la prostate

Une première chirurgie robotique de la prostate a été réalisée avec succès en Tunisie, au cours du week-end dernier, à l’hôpital universitaire Charles-Nicolle. L’établissement a également procédé à deux néphrectomies partielles pour l’ablation de tumeurs tout en préservant le rein, suivies d’une néphrectomie totale.

Selon un communiqué du ministère de la Santé publié mercredi soir, le succès de ces interventions marque une avancée majeure. Il témoigne de la capacité de l’hôpital public à intégrer la chirurgie robotique et du haut niveau de compétence du personnel médical et paramédical tunisien.

Le ministère souligne que cette réussite consolide la position de la Tunisie dans le domaine de la médecine de pointe et de la chirurgie de haute précision.

Ces opérations ont été supervisées par le professeur Riadh Ben Slama, chef de l’équipe chirurgicale, et la professeure Aliya Jebri, chef du service de réanimation.

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Après le 17 décembre, Kais Saïed promet des décisions concrètes face aux responsables défaillants

Le président de la République, Kais Saïed, s’est entretenu, mercredi, après-midi, 24 décembre courant, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de “passer à la vitesse supérieure dans les différents domaines”, notamment, après le plébiscite populaire du 17 décembre courant, à travers lequel les Tunisiens, toutes franges confondues, sont descendus dans la rue pour adresser “un message historique” à l’endroit des conspirateurs qui n’ont de cesse de viser la Tunisie.

Cité dans un communiqué, le président Saïed a souligné qu’il n’est plus question de faire désespérer le peuple tunisien, promettant d’appréhender les préoccupations des citoyens dans le cadre d’une vision globale qui rompt frontalement avec les solutions du cas par cas.

Pour ce faire, le président de la République a tenu à rappeler qu’un bon responsable en poste est celui qui s’évertue à faire prévaloir l’intérêt de la patrie sur toute autre considération et  qui veille scrupuleusement à porter haut sa souveraineté.

C’est aussi, a-t-il poursuivi, le responsable qui n’a de cesse de preuve d’intégrité et de loyauté et qui ne ménage aucun effort  pour aplanir les difficultés auxquelles fait face le simple citoyen.

Face aux responsables défaillants en mal de pouvoir servir loyalement le citoyen, le chef de l’Etat a promis une réplique autre qu’une “allocution” ou un simple “communiqué”.

Une réplique, a-t-il encore expliqué, qui aura nécessairement un écho dans la réalité afin de concrétiser les objectifs de la révolution en matière d’emploi, de liberté et de dignité nationale.

Il a, dans ce contexte, rendu hommage au peuple tunisien pour sa conscience élevée, estimant que la maturité dont il ne cesse de faire preuve constitue un “rempart inexpugnable” face aux manœuvres fusant de tous bords, colportées par des parties ayant convenu à tort de jouer le jeu de la duplicité.

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Baromètre EY 2025 : la fonction RH face au défi des compétences

Ressources Humaines - RH - EmploiLe baromètre EY du capital humain en Tunisie 2025 dévoilé vendredi 12 décembre à l’occasion de la 12ème édition des HR Awards, organisée par l’Arforghe et la KAS, brosse le portrait d’une fonction RH qui évolue sans avoir atteint les niveaux ambitionnés pour être plus efficiente et plus performante.

Si les pratiques administratives se digitalisent progressivement — 67 % des entreprises ont automatisé certains processus — la fonction demeure largement cantonnée à un rôle opérationnel classique qui reste limité à la planification annuelle des effectifs, les formations réactives et une gestion de courts termes.

La situation qui révèle une tension profonde estime Ernest and Young. Les RH perçoivent clairement l’accélération des mutations du travail, mais n’arrivent pas encore à concevoir une vision stratégique capable d’anticiper les compétences, les métiers et les modèles organisationnels de demain.

Résultat : la fonction reste souvent en retrait des décisions structurantes, alors même que le capital humain devient le principal levier de compétitivité.

L’IA, catalyseur d’un changement de posture

Dans pareil contexte, l’intelligence artificielle devient un accélérateur potentiel de maturité RH. Elle permettrait de transformer en profondeur la manière de gérer les talents par l’automatisation des tâches répétitives à faible valeur ajoutée, l’optimisation du recrutement grâce à l’analyse de données et la personnalisation des parcours de formation et de carrière via l’anticipation des besoins en compétences.

Mais l’IA est jusqu’à présent un outil, elle ne crée de valeur que si elle est intégrée dans une vision RH claire, alignée sur les priorités business. Sans gouvernance ni cap, elle risque de rester un instrument technologique isolé, incapable de faire évoluer le rôle des RH vers celui de véritable partenaire stratégique.

« Les responsables RH identifient les transformations à l’œuvre, mais peinent encore à construire une vision stratégique capable d’anticiper les compétences et les métiers de demain. »

Préserver l’emploi en le réinventant et en l’adaptant

Les chiffres sont sans appel : 70 % des employeurs déclarent un besoin urgent de nouvelles compétences, et le déficit mondial de talents pourrait atteindre 85 millions de personnes d’ici 2030. Cette tension sur les compétences redéfinit le débat autour de l’IA.

L’enjeu n’est pas la disparition de l’emploi, mais sa transformation. Les algorithmes absorbent les tâches standardisées ; les femmes et les hommes se recentrent sur ce qui fait la valeur durable du travail : créativité, intelligence émotionnelle, leadership, capacité à donner du sens et à fédérer.

Préserver l’emploi, dans ce contexte, signifie investir massivement dans la montée en compétences, encourager la mobilité interne et installer une logique d’apprentissage continu. La RH devient alors l’architecte des trajectoires professionnelles, plutôt que la simple gestionnaire des effectifs.

Dans son ouvrage 21 leçons pour le 21ème siècle Noah Harari parle de machines qui remplacerait la force physique, mécanique, de l’homme. Avec l’Intelligence Artificielle (IA), c’est la force cognitive qui est également remplacée.

Pour lui, échapper aux algorithmes artificiels serait difficile, dans la mesure où il suffit aux ingénieurs de comprendre et copier les propres comportements des hommes, qui sont eux-mêmes considérés par la science comme des algorithmes biochimiques.

C’est ainsi que les IA peuvent désormais faire preuve “d’intuition » et prédire les comportements d’autrui. Mais il y a plus. Les IA se connectent plus facilement et sont régulièrement mises à jour. Cela leur offre un avantage sur les humains”.

« Sans gouvernance ni alignement stratégique, l’intelligence artificielle reste un outil isolé, incapable de transformer durablement la fonction RH. »

Les risques à ne pas sous-estimer

L’étude EY met toutefois en garde contre plusieurs dérives potentielles dont l’usage des biais algorithmiques dans le recrutement, susceptibles de renforcer les inégalités existantes, la tentation d’une surveillance excessive des collaborateurs au nom de la performance, la perte de confiance lorsque les décisions RH apparaissent déshumanisées,

Ces risques sonnent comme un signal d’alarme : l’IA n’est jamais neutre. Elle reflète les choix, les valeurs et les biais de ceux qui la conçoivent et l’utilisent. D’où la nécessité de garde-fous éthiques, juridiques et managériaux, et du maintien d’une gouvernance humaine sur toutes les décisions sensibles.

Œuvrer pour une fonction RH stratégique et responsable

Pour 89 % des dirigeants interrogés par EY, une fonction RH stratégique sera déterminante pour le succès des entreprises dans les cinq prochaines années. Cette ambition suppose un changement de posture clair pour formaliser une stratégie RH alignée sur la vision de la direction générale, passer à une organisation centrée sur les compétences plutôt que sur les postes, développer une culture inclusive et diversifiée, encore insuffisamment concrétisée en Tunisie et assumer un rôle de leader technologique, capable d’orchestrer l’intégration de l’IA avec discernement et responsabilité.

« Les algorithmes absorbent les tâches standardisées, tandis que l’humain se recentre sur la créativité et le leadership. »

Quand l’atout RH vacille

Les enquêtes de l’ITCEQ ont longtemps identifié les ressources humaines comme un pilier majeur du climat des affaires en Tunisie, perçu positivement par les chefs d’entreprise.

Mais le constat de 2022 marque un tournant préoccupant : l’indice RH chute à 68,7/100, son plus bas niveau depuis sa création. Ce recul traduit une fragilisation de la fonction RH, qui peine à maintenir son rôle d’atout stratégique dans un environnement de plus en plus exigeant.

Une alerte qui appelle la transition

Ce déclin n’est pas anodin : il signale que les pratiques RH, encore trop centrées sur l’opérationnel, ne suffisent plus à répondre aux attentes des talents et aux mutations du marché. La fonction RH doit donc amorcer une transition profonde, passant d’un rôle administratif à une autorité stratégique du capital humain. C’est là que l’intelligence artificielle entre en scène.

« Sans garde-fous éthiques, l’IA peut renforcer les inégalités existantes et fragiliser la confiance des collaborateurs. »

 L’IA, levier de redressement

L’intégration de l’IA peut contribuer à inverser la tendance baissière des hautes compétences en Tunisie en en automatisant les tâches répétitives, en redonnant du temps aux équipes pour l’accompagnement humain et en anticipant les besoins en compétences grâce à l’analyse prédictive. L’IA peut être une opportunité pour repositionner la fonction RH comme pilier stratégique du climat des affaires, capable de regagner son indice de confiance et de redevenir un moteur de croissance.

Le déclin mesuré par l’ITCEQ agit comme un signal d’alarme : sans transformation, la fonction RH risque de perdre son statut d’atout majeur. Mais en embrassant l’IA avec discernement, elle peut redevenir un levier central de compétitivité et de stabilité, en Tunisie comme ailleurs. La transition vers une RH augmentée par l’intelligence artificielle est donc moins une option qu’une nécessité stratégique.

Pour Ernest and Young, la révolution de l’intelligence artificielle n’oppose pas l’homme à la machine. Elle interroge la capacité des organisations à créer une complémentarité féconde entre efficacité technologique et intelligence humaine.

Amel Belhadj Ali

CHIFFRES CLES

  • 67 % : La digitalisation progresse, mais reste majoritairement administrative. Elle ne s’accompagne pas encore d’un repositionnement stratégique de la fonction RH.
  • 70 % : La pénurie de compétences devient structurelle. Elle impose une refonte des politiques de formation et de mobilité interne.
  • 85 millions : Ce déficit mondial accentue la concurrence entre économies pour attirer et retenir les talents.
  • 89 % : Les dirigeants placent la RH au cœur de la performance future, soulignant l’urgence du changement de posture.
  • 68,7/100 : La baisse de l’indice RH traduit une perte de confiance dans la capacité actuelle des RH à soutenir le climat des affaires.

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« La Nuit des Jeunes Chefs » : l’Orchestre Symphonique Tunisien en concert à l’Opéra de Tunis

Un concert exceptionnel de l’Orchestre Symphonique Tunisien ” La Nuit des Jeunes Chefs” aura lieu le vendredi 26 décembre 2025 à 20h à la Grande Salle de l’Opéra de Cité de la Culture Chedli Klibi  pour un spectacle où la direction de l’orchestre est confiée à des maestros reconnus pour leurs brillants parcours.

Dans une démarche innovante d’ouverture au vaste monde, l’Orchestre Symphonique tunisien a installé une belle tradition. Il s’agit des concerts labellisés “La nuit des Chefs ” où la direction d’orchestre est confiée à des maestros reconnus pour leurs brillants parcours indiquent les organisateurs.

Aujourd’hui, de ” jeunes chefs ” sont invités à diriger l’orchestre lors d’un concert exceptionnel. Cette soirée est une grande opportunité pour la nouvelle génération et un grand moment de révélation.

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