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Répartition des titres de capital de la cote de la Bourse: ce qui changera en 2026

La Bourse de Tunis vient d’approuver la répartition des titres de capital de la cote de la Bourse en compartiments et en groupes de cotation pour l’année 2026.

Ainsi, et à partir du vendredi 2 janvier 2026, les sociétés Air Liquide Tunisie, Sanimed et Siame seront transférées du compartiment «B  au compartiment «S».

Le compartiment «B» inclut les émetteurs dont la capitalisation boursière est inférieure à 200 Mtnd, celui «S» (sous surveillance) inclut les émetteurs qui ne respectent pas leurs obligations en matière d’information financière ou qui sont touchés par des événements susceptibles de perturber durablement leur situation ou compromettre le bon fonctionnement du marché.

Dans le sens contraire, la société Les Ciments de Bizerte quittera le compartiment «S» et intègrera le compartiment «B». Elle sera transférée du groupe 99 (fixing) au groupe 12 (fixing).

Tunisie Leasing & Factoring quittera le compartiment «B» pour intégrer le compartiment «A».

Les sociétés Assurances Maghrebia, Cellcom, CIL, Office Plast, Essoukna et STAR seront transférées du groupe 12 (fixing) au groupe 11 (continu). En revanche, Tunis Re et Wifak International Bank seront transférées du groupe 11 (continu) au groupe 12 (fixing).

En tout, le compartiment «A», qui inclut les émetteurs dont la capitalisation boursière est supérieure ou égale à 200 Mtnd, sera composé de 29 sociétés. Les compartiments «B» et «S» comporteront, respectivement, 33 et 13 sociétés.

À noter que la capitalisation boursière utilisée pour l’affectation aux compartiments «A» et «B» est la moyenne quotidienne des capitalisations entre le 1er septembre et le 30 novembre 2025. Pour les valeurs nouvellement introduites, la capitalisation boursière est calculée sur la base du prix d’introduction.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pourquoi AKDITAL a-t-elle choisi la Tunisie ? 

Le groupe marocain de santé AKDITAL a signé un protocole d’accord pour acquérir la totalité du capital du groupe hospitalier tunisien, Taoufik Hospitals Group (THG). La transaction, qui représente un montant de 90 millions de dollars, constitue la première implantation d’AKDITAL en Afrique du Nord en dehors du Maroc.

 

Pourquoi ce choix de la Tunisie pour investir dans ce secteur vital ? L’analyse de cette acquisition d’AKDITAL révèle une démarche qui dépasse les aspects purement financiers.

 

Un marché à fort potentiel

Le Maroc perçoit la Tunisie en tant que marché porteur et complémentaire, y compris dans le secteur de la santé. Notre écosystème de santé est doté d’un capital humain qualifié, aussi bien en médecins qu’en personnel paramédical, mais dont l’infrastructure publique souffre de sous-investissement chronique et d’une gestion souvent complexe. Cette réalité crée une fenêtre d’opportunité pour des investissements dans des cliniques privées de moyenne et haute gamme, notamment dans des spécialités à forte valeur ajoutée là où la demande dépasse l’offre publique.

 

Lire aussi — AKDITAL acquiert Taoufik Hospitals Group pour 90 millions de dollars

 

Parallèlement, le savoir-faire marocain en matière de gestion d’infrastructures hospitalières, développé via des partenariats public-privé comme ceux des Centres Hospitaliers Universitaires de Rabat ou Marrakech, est un produit exportable que des consortiums marocains proposent pour moderniser la gestion d’établissements tunisiens, améliorant leur efficacité et leur rentabilité.

 

Une dose politique 

D’un point de vue géostratégique, l’investissement dans la santé tunisienne s’inscrit dans une volonté plus large du Maroc d’affirmer son leadership et son rôle de hub régional, notamment face à d’autres puissances présentes dans cet espace. Le Royaume chérifien ne considère pas la Tunisie comme un simple marché, mais comme un maillon essentiel dans une chaîne de valeur sanitaire maghrébine qu’il aspire à structurer. En s’implantant solidement en Tunisie, le Maroc renforce sa position face à des concurrents directs comme la Turquie ou les pays du Golfe qui investissent massivement dans la santé en Afrique.

 

L’objectif sous-jacent est de créer une forme d’interdépendance économique positive et de faire du modèle marocain de santé, qui est un mélange de public, de privé et de digitalisation, une référence dans la région. Cette approche sert également un objectif de soft power : en contribuant à améliorer l’accès aux soins en Tunisie, le Maroc renforce son image de partenaire solidaire et fiable Ce qui a des retombées politiques et diplomatiques positives dans un contexte régional parfois marqué par des tensions.

 

Une opportunité pour la Tunisie

La dimension de coopération Sud-Sud est également présente. La pandémie de COVID-19 a brutalement exposé la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement médicales et la dépendance des pays du Maghreb vis-à-vis des fournisseurs extérieurs. Cet événement a catalysé une prise de conscience quant à la nécessité de construire une autonomie stratégique régionale dans le domaine de la santé.

 

Le Maroc, qui a développé une plateforme nationale de production de vaccins et renforcé ses capacités en dispositifs médicaux, voit dans une collaboration avec la Tunisie un moyen de mutualiser les compétences, les capacités de production et les réseaux de distribution.

 

AKDITAL cherche à concrétiser une telle intégration, en passant par la création d’un pool régional d’achat de médicaments pour négocier de meilleurs prix et le développement de projets de recherche conjoints sur les maladies endémiques. Pour la Tunisie, dont le système public est financièrement asphyxié, un tel partenariat pourrait offrir des solutions alternatives pour améliorer l’accès à des technologies de diagnostic à des coûts maîtrisés, sans dépendre exclusivement de l’aide ou des importations en devises fortes.

 

Défis de taille

Cependant, cette stratégie ambitieuse se heurte à des défis et des sensibilités politiques notables qui en conditionnent le succès. En Tunisie, le secteur de la santé reste perçu comme un pilier de la souveraineté nationale et un droit fondamental garanti par l’État. Toute forme de privatisation, a fortiori portée par des capitaux étrangers, peut susciter des résistances au sein de la société civile, des syndicats puissants du secteur médical, et d’une partie de la classe politique, qui y verrait une forme de démantèlement d’un service public déjà fragile.

 

Par ailleurs, le Maroc doit composer avec la présence d’autres acteurs, notamment l’Algérie qui pourrait voir d’un mauvais œil une expansion économique marocaine perçue comme trop forte dans son voisinage oriental. Le vrai challenge est donc de transformer cette opportunité économique en un partenariat stratégique équilibré, perçu comme mutuellement bénéfique et contribuant à la résilience sanitaire de toute la région face aux crises futures.

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Les sociétés FAPE doivent publier des informations ESG dans leurs états financiers 2025

Le Conseil du marché financier (CMF) est monté d’un cran en matière d’information sur la durabilité à fournir par les entreprises faisant appel public à l’épargne (FAPE).

Le régulateur a attiré l’attention desdites sociétés sur le fait que les facteurs ESG, lorsqu’ils sont susceptibles d’affecter notamment l’activité, la situation financière, la performance ou les perspectives des sociétés, constituent des informations essentielles devant être portées à la connaissance des investisseurs.

Cette exigence est également conforme aux prescriptions des normes internationales IFRS S1 relatives aux obligations générales en matière d’informations financières liées à la durabilité et IFRS S2 relatives aux informations à fournir sur les changements climatiques.

Dans ce contexte, le CMF a invité les sociétés faisant appel public à l’épargne à inclure, au niveau de leurs états financiers individuels et, le cas échéant, consolidés, arrêtés au 31 décembre 2025, dans les notes annexes y afférentes, une information claire et pertinente sur les principaux facteurs ESG auxquels elles sont exposées.

Ces informations doivent notamment couvrir les risques et opportunités ESG identifiés, ainsi que leurs effets actuels ou potentiels sur la situation financière, la performance, la continuité d’exploitation et les perspectives d’avenir desdites sociétés, que ces effets résultent de leur propre activité ou de celle des entités comprises dans leur périmètre de consolidation.

Par ailleurs, ces exigences d’information revêtent une importance particulière dans le contexte de l’entrée en vigueur, à partir du 1er janvier 2026, du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF).

Le MACF est un dispositif mis en place par l’Union européenne visant à instaurer une tarification du carbone applicable aux produits importés sur son territoire douanier, équivalente à celle supportée par les producteurs établis au sein de l’Union européenne. Ce dispositif est susceptible d’avoir des incidences sur les sociétés tunisiennes exportatrices vers l’Union européenne, notamment en matière de coûts, de compétitivité et d’accès aux marchés.

À cet égard, le CMF appelle les sociétés opérant dans des secteurs concernés par le MACF et réalisant directement ou indirectement, par l’intermédiaire des sociétés faisant partie de leurs groupes, des exportations vers l’Union européenne, à fournir dans les notes aux états financiers individuels et, le cas échéant, consolidés arrêtés au 31 décembre 2025, une information permettant à l’investisseur d’apprécier les conséquences de ce mécanisme.

Cette information doit notamment porter sur:

– La manière dont les risques spécifiques liés au MACF ont été identifiés, évalués et intégrés dans la gestion de la société ou du groupe,

– Les dispositifs internes mis en place pour assurer la conformité aux exigences dudit mécanisme, notamment en matière de mesure, de calcul et de déclaration de l’empreinte carbone des produits exportés,

– L’évaluation des impacts actuels et attendus du MACF sur l’activité, la situation financière, la performance, la compétitivité, les marchés d’exportation et les perspectives de la société et, le cas échéant, du groupe.

Le Conseil du marché financier a invité également l’ensemble des sociétés faisant appel public à l’épargne à renforcer leurs dispositifs de gouvernance et de reporting ESG et à se rapprocher de leurs commissaires aux comptes afin de garantir la qualité, la fiabilité et la conformité des informations publiées, au regard des dispositions du cadre conceptuel de la comptabilité et des normes susvisées.

C’est un autre pas important vers l’amélioration de la qualité des publications financières des entreprises, qui ouvrent la voie à de meilleures valorisations par les analystes.

 

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Nvidia acquiert la startup Groq pour 20 milliards de dollars

Nvidia a approuvé l’achat des actifs de Groq, un concepteur de puces accélératrices à haute performance pour l’IA, pour 20 milliards de dollars en cash. La startup a mobilisé une levée de fonds en septembre dernier, sur la base d’une valorisation de 6,9 milliards de dollars. Groq continuera en tant qu’entreprise indépendante.

Groq a été fondée en 2016 par un groupe d’ingénieurs, dont l’un des créateurs de l’unité de traitement tensoriel de Google, la puce sur mesure du géant de la recherche utilisée par certaines entreprises comme alternative aux unités de traitement graphique de Nvidia. La pépite visait un chiffre d’affaires de 500 millions de dollars cette année.

L’accord représente de loin le plus gros achat jamais réalisé par Nvidia. Payer autant d’argent en numéraire ne lui pose aucun souci, du moment que ses comptes montrent plus de 60 milliards de dollars en liquidités et placements à court terme fin octobre 2026.

Nvidia a intensifié ses investissements dans les startups de puces et l’écosystème au sens large. Trois mois plus tôt, elle a déclaré son intention d’investir jusqu’à 100 milliards de dollars dans OpenAI, la startup s’étant engagée à déployer au moins 10 gigawatts de produits Nvidia. L’idée avec Groq est d’intégrer les processeurs à faible latence de celle-ci dans l’architecture Nvidia AI factory, étendant ainsi la plateforme pour servir une gamme encore plus large de charges de travail d’inférence IA et en temps réel.

Cette transaction et d’autres, qui se déroulent actuellement sur le marché, prouvent que l’explosion de la bulle de l’IA, citée comme le principal risque pour les investisseurs, n’est pas pour demain. Il y a encore un gros potentiel à exploiter et de grosses opérations à observer. 

 

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Tunisie Clearing testera son PCA le 16 janvier 2026

Dans le cadre de la vérification périodique du maintien en condition opérationnelle de son Plan de continuité d’activité (PCA), Tunisie Clearing procédera à une bascule réelle de son système de production vers le site de secours avec l’ensemble de ses participants et la BCT, et ce, pour toute la journée du vendredi 16 janvier 2026.

À cet effet, et afin de permettre aux participants de tester au préalable l’accès au site de secours, le dépositaire central de titres tunisien a informé ses participants qu’une bascule vers son site de secours est prévue pour le 9 janvier 2026 à partir de 16h30. Les participants pourront ainsi se connecter pour s’assurer de leur accessibilité via les liens d’accès aux systèmes Tanit CSD, CSD Reports & Dashboard participants qui seront utilisés pour le déroulement de la journée du 16 janvier.

Concrètement, le jour J, les participants sont invités à se connecter aux différents systèmes du site de secours de Tunisie Clearing pour reprendre l’activité normale. À partir de 20h00, et après notification par mail, de retour à la normale, ils doivent fournir une liste actualisée des contacts techniques du PCA en remplissant un formulaire spécifique mis à la disposition des parties impliquées.

Tester son PCA n’est pas un simple exercice de conformité. Dans un écosystème numérique en temps réel, la continuité est synonyme de stabilité. Tunisie Clearing s’assurera qu’en cas d’incident cybernétique, technique ou physique, le marché pourra continuer à fonctionner, protégeant ainsi l’ensemble de l’économie réelle qui en dépend. C’est une question de responsabilité systémique.

 

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Sotuver et TPR: quatre transactions, deux protagonistes

Comme prévu, le marché actions s’anime actuellement par les transactions de fin d’année, celles réalisées par les grands groupes de la Cote et par les investisseurs institutionnels. Hier, quatre transactions ont été annoncées.

Lloyd Assurances a effectué deux sorties:

– Cession de 213 592 actions TPR au prix unitaire de 10,300 Tnd l’action,

– Cession de 263 158 actions Sotuver au prix unitaire de 13,300 Tnd l’action.

Au total, elle a libéré 5,700 Mtnd, le montant investi par Lloyd Vie pour acquérir ces actions à des niveaux de cours inférieurs à ceux de la clôture. La fin de l’année est le moment optimal pour vendre des actions dont la valeur marchande a beaucoup augmenté. Depuis le début de l’année, les titres TPR et Sotuver affichent des rendements respectifs de 85,47% et 9,04%. Les conditions de cession ne portent aucun préjudice aux intérêts des minoritaires. Ces derniers bénéficient même d’une stabilité des cours car ils sont certains que le tour de table de ces deux sociétés est composé d’un noyau dur qui est engagé dans la bonne gestion et qui regarde de près l’évolution du prix de chaque action.

Ces transactions s’ajoutent à d’autres réalisées au cours des dernières semaines. L’échange de portefeuilles entre filiales est bien plus qu’un simple jeu d’écritures. C’est un levier de gestion sophistiqué qui permet aux groupes de remodeler leur architecture interne en fonction d’impératifs stratégiques, fiscaux et financiers. Cette pratique nécessite d’ailleurs une planification rigoureuse et une parfaite connaissance des réglementations pour en tirer tous les bénéfices et illustre la logique d’optimisation permanente à l’œuvre dans la gestion d’un groupe intégré.

 

 

 

 

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Reprise de la cotation du titre TGH dès le jeudi 25 décembre 2025

Après la suspension de la cotation des titres de société Tawasol Group Holding, les échanges reprendront demain, jeudi 25 décembre 2025.

En fait, et conformément aux Instructions du Conseil du marché financier, la société a établi des états financiers consolidés pro forma arrêtés au 31 décembre 2024, tenant compte des provisions objet des réserves figurant dans le rapport des commissaires aux comptes relatif aux états financiers consolidés arrêtés au 31 décembre 2024.

Les nouveaux comptes traduisent la situation financière et les performances qui auraient été constatées, si ces réserves avaient été prises en compte ou corrigées à la date de leur survenance effective. Les états financiers consolidés pro forma font apparaître un résultat consolidé pro forma part du groupe déficitaire de -3,306 Mtnd au lieu d’un résultat consolidé-part du groupe bénéficiaire de 1,148 Mtnd et ont fait l’objet d’un audit par les commissaires aux comptes de la société (Rapport des commissaires aux comptes).

La réaction des marchés doit être scrutée avec attention afin d’évaluer si les investisseurs avaient une pleine conscience de la situation réelle de l’entreprise ou s’ils se sont focalisés de manière trop étroite sur le seul état de résultat. Dans un environnement dominé par les actionnaires individuels minoritaires, il est crucial de renforcer à la fois la transparence des informations comptables et la rigueur de l’analyse financière. Celle-ci permet en effet une valorisation juste, en intégrant une appréciation exhaustive des risques, y compris l’ensemble des éléments de passifs éventuels.

 

 

 

 

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La BTK émet un emprunt obligataire de 40 Mtnd

La BTK compte profiter de l’aubaine du marché financier et de l’effervescence des émissions de titres de créance par les établissements de crédit. La sortie vise la mobilisation de 40 Mtnd. Deux catégories sont proposées, avec une valeur nominale de 100 Tnd par titre de créance. La durée est de 5 ans, avec un amortissement annuel constant à partir de la première année. La différence concerne les montants et le taux, la catégorie A offrant une rémunération fixe de 9,15% avec l’objectif de collecter 16 Mtnd, la catégorie B émise au taux variable de TMM + 1,75% vise 24 Mtnd.

Les souscriptions à cet emprunt seront ouvertes le 6 janvier 2026 et clôturées, au plus tard, le 30 janvier 2026. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. En cas de non-placement intégral de l’émission au 30/01/2026, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la banque.

Le lancement effectif des souscriptions à cet emprunt reste, cependant, tributaire de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. L’agence de notation a attribué, le 11 décembre 2025, la note provisoire à long terme «B (EXP) (tun)».

L’opération a pour objectif de renforcer les ressources stables de la banque pour financer son activité et son programme de développement, dans le cadre de son plan stratégique. Elle permettra également une meilleure adéquation des ressources avec les emplois, tant en termes d’échéances que de taux.

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RMBV réalise la plus grande sortie de private equity en Tunisie

RMBV a annoncé avoir réalisé, avec succès, sa sortie du capital de SAH Lilas, l’un des principaux groupes africains de biens de consommation courante et qui est présent en Afrique du Nord et de l’Ouest francophone. Le fonds est présent dans le capital via sa participation dans JM Holding. Cette étape marque la plus importante sortie de private equity jamais réalisée en Tunisie, d’un montant de 100 millions de dollars.

En soutenant ses promoteurs et sa gouvernance, en favorisant son expansion sur de nouveaux marchés et en renforçant son excellence opérationnelle, Lilas est devenue une marque de confiance pour les consommateurs à travers le continent.

Le partenariat s’est concentré sur l’élargissement de l’implantation de SAH Lilas sur les marchés africains, la diversification des catégories de produits dans l’hygiène, les cosmétiques et les soins du foyer, le renforcement des chaînes d’approvisionnement et de la confiance des clients dans un secteur concurrentiel et la création d’emplois, avec plus de 2 500 postes générés pendant la durée de cet investissement.

RMBV est une société de capital-investissement, soutenue par des investisseurs européens tels que la BERD et se concentre sur les secteurs de la santé, de l’éducation, de la finance et des produits de première nécessité dans la région. Elle dispose d’un portefeuille de 900 millions de dollars et a un revenu de 1,1 milliard de dollars.

 

 

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Travailleurs indépendants: l’amnistie sociale digitalisée

Afin de faciliter les démarches pour bénéficier de l’amnistie sociale, la CNSS a annoncé qu’elle propose désormais aux travailleurs indépendants en retard de paiement la possibilité de régulariser leur situation à distance. Ce nouveau service inclut une annulation totale des pénalités de retard. Les débiteurs peuvent solder leur dette en un seul versement ou opter pour un échéancier de paiement via le site www.cnss.tn.

Ce dispositif permet également à ceux ayant déjà un échéancier en cours de poursuivre leurs versements et de télécharger leurs reçus à distance. La date limite pour en bénéficier est fixée au 31 décembre 2025. La digitalisation de l’amnistie devrait permettre de désengorger les bureaux en cette fin d’année, une période habituellement marquée par un afflux massif des demandes, comme cela a été observé lors des deux dernières campagnes du même type. L’essentiel des régularisations a tendance à se concentrer sur les tout derniers jours du délai accordé. Cette dynamique s’explique par un réflexe financier compréhensible; préserver sa trésorerie le plus longtemps possible est le choix de la grande majorité des affiliés concernés. S’ils avaient disposé des fonds nécessaires plus tôt, leur situation aurait, par définition, déjà été régularisée vis-à-vis de la caisse sociale.

Certes, avec les départs à la retraite et l’augmentation attendue des pensions, la CNSS a besoin de ressources financières importantes en 2026. Nous pensons qu’il faut revoir l’intégralité du modèle pour assurer sa durabilité. Les recettes et les dépenses évoluent à deux vitesses, créant un gouffre financier à couvrir mensuellement. Jusqu’à quand cela pourra tenir? Il vaut mieux s’attaquer au problème dès aujourd’hui car le prix sera payé par les actifs d’aujourd’hui.

 

 

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Wifak Bank lance un emprunt obligataire selon les principes de la finance islamique

Wifak International Bank compte se lancer sur le marché obligataire pour lever une dette conforme aux principes de la finance islamique. Le montant ciblé est de 22 MTND, sans recours à l’appel public à l’épargne. La valeur nominale d’une obligation est de 100 TND, et la durée de l’emprunt est de 7 ans, dont 3 années de franchise.

La rémunération de ces titres est composée d’un taux de rémunération annuel brut estimé et un complément variable. Cette rémunération est liée au rendement de l’actif sous-jacent d’un portefeuille IJARA relatif à chaque maturité dont le rendement sera encaissé par l’émetteur pour être distribué aux souscripteurs selon des clés de répartition fixées au préalable. Le rendement moyen net estimé du portefeuille IJARA est de 12,5% et sera servi selon une clé de répartition de 70% pour les porteurs des titres et de 30% pour les actionnaires. Ainsi, le taux de rendement minimum est estimé à 8,75%, avec un complément variable de 25 points de base.
Les souscriptions sont ouvertes le 22/12/2025 et clôturées, au plus tard, le 29/12/2025. Elles peuvent être clôturées, sans préavis, dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. En cas de placement d’un montant inférieur à 22 MTND à la date de clôture de la période de souscription, les souscriptions seront prorogées jusqu’au 12/01/2026 avec maintien de la date unique de jouissance en profits. Passé ce délai, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la banque.

La somme mobilisée servira à renforcer les quasi-fonds propres de l’établissement de crédit, financer son budget d’investissement et satisfaire les demandes de sa clientèle en matière de financements.

L’opération sera un succès. Il s’agit de la sixième opération de cette nature pour Wifak, et elle n’a jamais déçu côté rendement. Avec la perspective de baisse des taux, qui finira par intervenir, garantir 9% est une bonne opportunité de placement.

 

 

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La montée du prix du Brent n’est pas inquiétante, pour le moment

À l’approche de 2026, des tensions politiques soutiennent les prix du pétrole. Dès le matin du 22 décembre, les cours se sont raffermis, portés par une résurgence des risques géopolitiques après l’interception par les États-Unis d’un pétrolier vénézuélien ce week-end. Tandis que les tensions entre Israël et l’Iran restent vives.

 

Washington a poursuivi un autre navire vénézuélien, ce qui représente la troisième interception en moins de deux semaines. Ce renforcement des contrôles illustre un durcissement de la position américaine face au contournement des sanctions et accroît les incertitudes sur les flux de brut vénézuélien. Ces interventions musclées soulignent également la volonté des États-Unis de faire appliquer plus strictement les embargos. Ce qui pourrait restreindre l’offre effective en provenance d’Amérique latine.

 

Bien que les exportations vénézuéliennes aient continué malgré les sanctions via des circuits opaques, les actions de Washington augmentent les risques sur la fiabilité des livraisons et les coûts d’assurance.

 

Ces actions s’ajoutent aux tensions croissantes au Moyen-Orient. Israël ayant averti les États-Unis que les récents exercices de missiles des Gardiens de la révolutionnaire iranienne pourraient être interprétés – à tort – comme des préparatifs d’une attaque.

 

Pour l’instant, le marché semble davantage se concentrer sur les risques extrêmes pesant sur l’offre que sur les facteurs de court terme qui pèsent sur la demande.

 

Quel risque sur les équilibres budgétaires de 2026 ?

 

Concrètement, les prix semblent se stabiliser au-delà des 61 dollars le baril de Brent. L’hypothèse retenue dans la loi de finances 2026 est de 63,3 dollars le baril. Nous sommes toujours à l’abri. Les grandes agences et les banques de Wall Street continuent à publier de nouvelles prévisions qui convergent de plus en plus vers un pétrole en dessous de 60 dollars en 2026. Et ce, même si l’OPEP affirme que le marché sera à peu près équilibré l’an prochain.

 

Pour rappel, au-delà de cette hypothèse, et sur toute une année, l’effet d’ajout de 1 dollar au prix coûte des dépenses de subvention additionnelles de 164 millions de dinars. Nous sommes donc théoriquement à l’abri de ce côté. Sauf un événement sécuritaire ou politique majeur à l’échelle mondiale, l’enveloppe consacrée à la compensation des carburants ne sera pas dépassée.

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Lloyd Vie dépasse le seuil de 5% dans le capital de Magasin Général

Le capital de Magasin Général a enregistré un mouvement significatif, mais sans incidence sur la nature de l’actionnariat. La société MED Invest Company SA a annoncé avoir franchi à la baisse, directement, le seuil de 66,66% dans le capital de l’enseigne de distribution après la cession de 400 000 actions, soit 2,54% de son capital. Elle détient désormais 66,16% des actions de Magasin Général directement, outre 20,50% de concert.

La vente a été réalisée au profit de Lloyd Vie qui, à cette occasion, a franchi à la hausse le seuil de 5% dans le capital de la société. Il détient désormais 5,10% du capital. L’assureur agit de concert avec MED Invest Company SA, ce qui fait de ces transactions une opération blanche sur le contrôle de Magasin Général.

L’opération a pris la forme d’une transaction de bloc, réalisée le 10 décembre 2025, au prix unitaire de 9 Tnd l’action, soit 3,600 Mtnd. Il y a donc une décote de 1,6% par rapport au cours de clôture de la même journée.

Ces opérations sont au cœur de la stratégie des grands groupes. Elles facilitent les transferts de fonds, de garanties et d’actifs. Une filiale peut financer l’acquisition de parts d’une autre, ce qui permet des montages avec un apport de fonds propres initiaux limité de la part de la société mère, créant ainsi un effet de levier. Mais au bout, la structure reste toujours maintenue en réseau cohérent, appliquant une stratégie claire et en harmonie avec les autres entités.

 

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Le CMF réaffirme et précise les obligations des commissaires aux comptes

Le Conseil du marché financier (CMF) a rappelé, dans un communiqué, l’obligation de son information par les commissaires aux comptes des sociétés faisant appel public à l’épargne de tout fait susceptible de mettre en péril les intérêts de la société concernée ou ceux des porteurs de ses titres.

Sont considérés comme des faits justifiant l’information prévue par l’article 3 sexies précité, à titre indicatif et sans que cette énumération ne présente un caractère exhaustif, les situations suivantes:

– Toute violation significative des dispositions législatives, réglementaires ou administratives régissant l’activité de la société,

– L’existence d’un risque ou d’un doute sérieux concernant la continuité de l’exploitation,

– Les situations d’impossibilité pour les commissaires aux comptes d’exécuter leurs missions, telles que prévues par l’article 268 du Code des sociétés commerciales,

– Les cas de désapprobation des comptes au sens de l’article 269 du Code des sociétés commerciales,

– L’émission d’une opinion assortie de réserves, notamment lorsque celles-ci portent sur la mise en cause de la continuité d’exploitation ou de la pérennité de la société. Idem lorsqu’un ou plusieurs postes des états financiers dont l’impact, individuel ou agrégé, est significatif au regard des critères de matérialité et affecte substantiellement la représentation fidèle de la situation financière, de la performance ou des flux de trésorerie. C’est également le cas lors de l’existence de réserves récurrentes ou non régularisées, persistantes sur deux exercices consécutifs ou plus, l’insuffisance manifeste de provisions pour risques majeurs ou la non-prise en compte de passifs importants ou la constatation de transactions significatives avec des parties liées conclues à des conditions non conformes à celles du marché.

L’information du CMF par les commissaires aux comptes est transmise par tout moyen permettant d’en conserver une trace écrite. Lorsque les faits signalés se rattachent à l’émission d’une désapprobation des comptes ou à l’émission d’une opinion assortie de réserves, les commissaires aux comptes sont tenus de déposer auprès du CMF tout élément explicatif de nature à faciliter la compréhension des faits signalés. Cela devrait encore améliorer la qualité de l’information financière et aboutir à des valorisations qui reflètent, réellement, les perspectives des entreprises de la Cote.

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Attijari Bank émet une dette obligataire subordonnée de 40 Mtnd

Un autre établissement de crédit vient de se joindre à la liste des émetteurs de dettes obligataires en cette fin d’année: Attijari Bank. La banque cherche à lever 40 Mtnd, sous la forme d’un emprunt obligataire subordonné, et ce, sans appel public à l’épargne. Le conseil d’administration a été autorisé par l’Assemblée générale ordinaire du 4 avril 2025 à émettre jusqu’à 300 Mtnd sur trois exercices.

Une seule catégorie est proposée, avec une valeur nominale de 100 Tnd par titre de créance. La durée est de 5 ans, remboursement in fine et taux variable de TMM + 1,94% (brut).

Le TMM correspond à la moyenne arithmétique des douze derniers taux moyens mensuels du marché monétaire tunisien publiés précédant la date de paiement des intérêts. Les mois à considérer vont du mois de janvier de l’année N-1 au mois de décembre de l’année N-1. Les paiements annuels des intérêts seront effectués à terme échu le 31 décembre de chaque année.

Les souscriptions à cet emprunt seront lancées le mardi 23 décembre 2025 et seront clôturées, au plus tard, le 31 décembre. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit, ce qui serait le cas très rapidement. Certes, l’opération a été bien préparée par avance et les filiales du groupe ont déjà préparé la trésorerie pour assurer la souscription dès la première journée.

L’objectif de l’émission est clair, à savoir le renforcement des fonds propres et l’amélioration des ratios de solvabilité et de concentration des risques.

 

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STAR: split et attribution d’actions gratuites le 22 décembre 2025

La Société tunisienne d’assurances et de réassurances -STAR- va concrétiser la décision prise par son Assemblée générale ordinaire du 22 avril 2025, concernant la réduction de la valeur nominale de ses actions et l’augmentation de son capital.

La valeur nominale de l’action passera de 10 à 5 dinars, ce qui portera le nombre d’actions composant le capital de l’assureur à 4 615 386 actions. La date de cette opération est fixée au 22 décembre 2025.

Pour l’augmentation du capital, elle aura lieu par incorporation de réserves et portera sur un montant de 26 923 085 dinars, à prélever du compte résultats reportés. Le capital social de la STAR passera à 50 000 015 dinars, divisé en 10 000 003 actions de nominal 5 dinars chacune. La date de l’opération est également fixée au 22 décembre 2025. Les actions nouvelles seront attribuées aux anciens actionnaires et aux cessionnaires de droits d’attribution en Bourse à raison de 7 actions nouvelles pour 6 actions anciennes. La date de jouissance des actions nouvelles gratuites est fixée au 1er janvier 2025.

Cette générosité, en plus de performances financières respectables, explique le rendement du titre depuis le début de l’année, et qui s’élève à 29,44%. Historiquement, les investisseurs ont toujours apprécié les opérations de split. Sur le plan psychologique, un prix unitaire plus bas après division de la valeur nominale donne l’impression d’une action plus accessible et peut lever une barrière mentale à l’achat, créant souvent un effet d’anticipation haussière. Le split améliore ainsi la liquidité du titre et tend à réduire les écarts de prix. De plus, cette décision est généralement perçue comme un signal de confiance de la part de l’entreprise en sa croissance future. Toutefois, il est essentiel de rappeler qu’une telle opération ne modifie en rien la valeur fondamentale de la société. Elle est parfaitement neutre, comparable au fait de changer un billet de banque en pièces de monnaie.

 

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La cotation de Tawasol Group Holding suspendue

En 2025, le Conseil du marché financier (CMF) a franchi un cap décisif dans la protection des investisseurs minoritaires. L’ère de la sensibilisation aux bonnes pratiques est révolue, place désormais à leur application stricte.

Ainsi, et à la suite de la publication des états financiers de Tawasol Group Holding (TGH), individuels et sociaux, relatifs à l’exercice 2024, qui révèlent l’existence de réserves récurrentes et non régularisées, persistantes sur deux exercices consécutifs ou plus, le régulateur a tenu une réunion le 16 décembre 2025 au siège du CMF avec le directeur général de la société et ses commissaires aux comptes.

À son issue, il a été décidé de suspendre la cotation de la valeur TGH à partir d’aujourd’hui, 18 décembre 2025. La cotation reprendra dès la publication par ladite société d’un communiqué contenant notamment l’élaboration des états financiers en proforma.

Cela signifie que le résultat va radicalement changer puisque toutes les insuffisances révélées par les commissaires aux comptes seraient couvertes par des provisions, ce qui va faire baisser les perspectives de la société et sa valorisation. Le rendement, qui s’est élevé à 37,5% depuis le début de l’année, risque sérieusement d’être réduit, ce qui explique la suspension du titre.

Cette décision devrait être interprétée comme un message direct à toutes les sociétés cotées que leurs comptes doivent dorénavant prendre en considération tous les passifs éventuels qui peuvent impacter réellement les résultats. Cela ne peut aboutir qu’à un marché plus transparent et correctement valorisé, un facteur en faveur de la promotion de la place financière de Tunis.

 

 

 

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Afrique: comment favoriser un cycle de croissance porté par l’IA?

La Banque africaine de développement a publié un rapport établissant une feuille de route stratégique pour libérer le potentiel économique et social de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique, intitulé «Le gain de productivité par l’IA en Afrique: voies vers l’efficacité du travail, la croissance économique et la transformation inclusive».

Le rapport révèle qu’un déploiement inclusif de l’IA pourrait générer jusqu’à 1 000 milliards de dollars de PIB supplémentaire d’ici à 2035, soit près d’un tiers de la production économique actuelle du continent. Ce potentiel repose sur les capacités numériques croissantes de l’Afrique, sa démographie favorable et les réformes sectorielles en cours.

Ces gains ne sont pas uniformément répartis dans l’économie continentale. Cinq secteurs combinent une taille économique significative, une forte capacité d’adoption de l’IA et un potentiel élevé pour un développement inclusif, à savoir l’agriculture (20%), le commerce de gros et de détail (14%), la fabrication et l’industrie 4.0 (9%), la finance et l’inclusion (8%), et la santé et les sciences de la vie (7%). Ensemble, ces activités accaparent 58% des gains totaux de l’IA.

Cinq facteurs conditionnent la concrétisation de ce potentiel: des données fiables, une infrastructure informatique adéquate, une main-d’œuvre qualifiée, une confiance favorisée par des cadres de gouvernance et réglementaires et un capital suffisant.

Le rapport a classé la Tunisie parmi le groupe des pays de taille intermédiaire dotés d’écosystèmes d’IA émergents, à côté du Maroc et du Ghana. Nous avons des avantages réels sur lesquels nous devons capitaliser pour se faire une place dans un monde où l’instabilité est la règle.

 

 

 

 

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Baisse de la demande et urgence écologique : la double peine du textile tunisien

Jusqu’à fin novembre 2025, les exportations tunisiennes des produits textiles et habillements ont reculé de 1,4 %, en glissement annuel à 8 337,8 MDT. Cet affaiblissement n’est pas nouveau, le secteur ayant déjà subi une contre-performance de l’activité, avec une baisse de la valeur ajoutée de 5,2 % en 2024; contre une quasi-stagnation en 2023.

 

Sur les trois premiers trimestres de 2025, la valeur ajoutée a reculé de 2 % à 1 668,8 MDT. Cette tendance n’est pas surprenante et il faudra agir dès maintenant pour éviter une accélération d’ici 2030.

 

Le marché européen sous tension

La demande textile en Europe, notre principale destination, connaît des évolutions de taille ces dernières années. Elle est sous pression en raison de la faiblesse des dépenses des consommateurs, des coûts élevés et d’une forte concurrence des importations à bas prix, notamment la fast fashion. Aujourd’hui, on parle même de l’ultra-fast-fashion, avec ses modèles de fabrication et de logistique disruptifs qui ont réduit les coûts. Les nouvelles techniques de marketing ont stimulé la consommation, associées à une diminution significative du temps moyen de port.

Par ailleurs, le secteur fait face à des défis liés à l’inflation, à la politique commerciale et à la nécessité d’une intégration numérique. En Europe, la croissance du PIB devrait rester stable en 2026, soutenue par un marché du travail résilient et des taux de chômage stables. Malgré cela, les consommateurs devraient rester prudents et opter pour des produits moins chers dans toutes les catégories d’achat.

Les plateformes de la seconde main compliquent également le contexte pour les industriels.

 

L’opportunité de la durabilité

Cependant, il y a bien une fenêtre de tir dans certains segments qui offrent un potentiel de croissance. Il s’agit des textiles durables et techniques, les consommateurs montrant une préférence pour les tissus écologiques et performants.

En outre, avec le “Règlement sur l’éco-conception des produits durables“, entré en vigueur en juillet 2024, l’Union européenne ambitionne de garantir que tous les produits placés sur son marché soient conformes.

Les industriels qui veulent exporter vers le marché unique doivent appliquer des exigences strictes qui rendent les textiles plus durables, recyclables et circulaires d’ici 2030. Il y aura une interdiction de détruire les invendus dès 2026, l’introduction d’un passeport numérique pour la transparence et des règles plus strictes sur les allégations environnementales.

 

Besoin urgent d’investissements

Pour en profiter, la voie à suivre exige des investissements massifs et une mise à niveau technologique et industrielle à grande échelle. Le paysage montre des acteurs qui avancent à différentes vitesses, où coexistent des entreprises pionnières –déjà engagées dans la digitalisation et l’éco-conception – et un tissu plus traditionnel qui peine à franchir le pas par manque de ressources.

Les industriels tunisiens, particulièrement les PME qui forment l’ossature du secteur, ont un besoin crucial de soutien financier adapté. Il s’agit de subventions, de prêts à taux avantageux ou de fonds d’innovation. Sans cet appui, le risque est grand de voir se creuser un fossé entre une minorité modernisée et une majorité à la traîne, fragilisant ainsi toute la chaîne de valeur.

Au-delà du financement, il faut impérativement attirer des investisseurs étrangers de qualité afin de garantir un véritable transfert technologique et un partage de savoir-faire.

Ainsi, l’équation de la compétitivité future associe un soutien public et financier robuste aux acteurs locaux et une politique d’attraction ciblée d’investisseurs internationaux qui jouent le rôle de catalyseurs. C’est cette double dynamique qui permettra de préserver le site Tunisie, de monter en gamme et de capter une plus grande part de la valeur créée dans la chaîne textile mondiale.

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