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Incident ferroviaire sans dégâts sur la ligne Tunis–Ghardimaou

La Société nationale des chemins de fer tunisiens a confirmé, jeudi, qu’aucun dégât matériel ni blessé n’a été signalé à la suite du déraillement de la dernière voiture d’un train de voyageurs reliant Tunis à Ghardimaou.

Selon un communiqué officiel, l’incident s’est produit à 17h09 entre les gares de Sidi Ismaïl et de Bou Salem. Le train avait quitté la gare de Tunis à 13h05. Les circonstances exactes de ce déraillement partiel n’ont pas été précisées dans l’immédiat.

La SNCFT a indiqué que la voiture concernée sera détachée du reste de la rame afin de permettre la poursuite des opérations dans des conditions de sécurité. Les voyageurs ont été acheminés vers la gare de Bou Salem, point à partir duquel la compagnie a assuré la continuité du trajet vers les autres destinations au moyen de bus.

Enjeu central pour la mobilité des voyageurs

La société ferroviaire a tenu à rassurer les usagers quant à la sécurité du trafic, soulignant que cet incident n’a pas entraîné de perturbations majeures ni de conséquences graves. Elle n’a toutefois pas précisé si une enquête technique serait ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incident.

Cet épisode intervient dans un contexte où le transport ferroviaire demeure un enjeu central pour la mobilité des voyageurs, notamment sur les lignes reliant le nord-ouest du pays à la capitale.

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Tunisie : Les recettes touristiques en hausse

Le secteur touristique confirme, en cette fin d’année 2025, qu’il a définitivement tourné la page de la crise. Les indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie font état de recettes touristiques atteignant 7,886 milliards de dinars à la date du jeudi 22 décembre, soit une progression de 6,3 % par rapport à la même période de 2024.

Cette dynamique financière s’accompagne d’une performance notable en matière de fréquentation. Depuis le début de l’année 2025 et jusqu’au 22 décembre, le nombre de visiteurs ayant choisi la Tunisie comme destination a dépassé l’objectif initialement fixé par le ministère du Tourisme, à savoir 11 millions de touristes.

Un seuil symbolique qui confirme que l’activité touristique ne se situe plus dans une phase de simple redressement, mais bien dans une logique de croissance consolidée.

Touristes algériens et libyens

Pour rappel, l’année 2024 s’était achevée sur un total estimé à 10,264 millions de visiteurs. Les marchés de proximité y avaient joué un rôle central, avec environ 3,5 millions de touristes algériens et 2,25 millions de Libyens. Les recettes du secteur s’étaient alors établies à 7,494 milliards de dinars.

La comparaison entre les deux exercices met en évidence une amélioration simultanée des volumes et des revenus, traduisant une meilleure valorisation de la destination Tunisie. Cette évolution renforce la place du tourisme comme l’un des piliers de l’économie nationale, dans un contexte où les autorités misent sur la diversification de l’offre, l’allongement de la saison et la montée en gamme pour pérenniser cette performance.

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Tunisie : Polémique à Nabeul autour d’un hommage officiel

Une vive controverse a éclaté ces dernières heures dans le gouvernorat de Nabeul, après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs publications concernant la validité d’une certification universitaire internationale ayant servi de base à la distinction d’un citoyen par la gouverneure de la région.

Selon IFM, la personne honorée aurait été distinguée en raison de l’obtention d’un master en journalisme international. Or, des publications relayées en ligne ont rapidement mis en question la nature et l’authenticité de ce diplôme, provoquant un débat nourri dans les milieux locaux et numériques.

Face à cette situation, le député à l’Assemblée des représentants du peuple, Abdelkader Ben Zineb, a réagi à travers une publication sur sa page Facebook. Il y exprime son étonnement face aux informations contradictoires circulant autour de cette certification et appelle le ministère public à ouvrir une enquête officielle afin de faire toute la lumière sur cette affaire.

Le parlementaire insiste sur la nécessité de vérifier la conformité du diplôme aux cadres légaux en vigueur, ainsi que le respect des procédures administratives applicables lors des cérémonies de distinction officielle. Il souligne que la clarification de ces éléments est essentielle pour préserver la crédibilité des institutions publiques.

Principes de transparence et de reddition des comptes

Abdelkader Ben Zineb met également l’accent sur l’importance de consacrer les principes de transparence et de reddition des comptes, estimant que toute défaillance ou approximation dans ce type d’initiatives risque d’éroder la confiance des citoyens. Selon lui, l’hommage rendu à des individus doit impérativement reposer sur des données rigoureuses, vérifiées et incontestables.

En attendant d’éventuelles suites judiciaires ou administratives, cette affaire illustre une nouvelle fois l’impact des réseaux sociaux dans la mise en débat de décisions officielles, ainsi que la sensibilité croissante de l’opinion publique aux questions de probité et de reconnaissance institutionnelle.

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A Zaghouan, une zone industrielle va construire sa propre centrale solaire

La zone industrielle de Jebel Oust–Bir Mcherga, dans le gouvernorat de Zaghouan, s’apprête à franchir un cap stratégique dans la transition énergétique. Le Groupement de maintenance et de gestion de la zone industrielle a annoncé, lors de sa deuxième assemblée générale ordinaire de l’année 2025, la création d’un champ de production d’énergie photovoltaïque s’étendant sur une superficie de 13 hectares.

Le projet vise à approvisionner en électricité verte les 150 entreprises industrielles implantées dans la zone. Selon Mohamed Naceur Laabidi, trésorier du groupement, cette initiative s’inscrit dans une démarche volontariste d’intégration des énergies renouvelables et de promotion de l’économie verte, tout en apportant une réponse concrète à la hausse des coûts de production énergétique supportés par les industriels.

D’après les études préliminaires, la centrale solaire devrait afficher une puissance installée de 8,5 mégawatts, pour une production annuelle estimée à près de 14 gigawattheures. Le coût global de réalisation du projet dépasse les 25 millions de dinars, un investissement jugé structurant pour la compétitivité de la zone industrielle et la réduction de son empreinte carbone.

Améliorer la qualité de l’environnement local

Au-delà de l’impact économique, le projet ambitionne d’améliorer la qualité de l’environnement local, en limitant les émissions de gaz à effet de serre et en offrant un cadre plus sain, tant pour les entreprises que pour les zones avoisinantes.

Les autorités régionales ont, selon le responsable du groupement, exprimé leur disposition à accompagner le projet en facilitant les procédures juridiques, administratives et financières, afin d’en accélérer la concrétisation. La direction du groupement se dit également ouverte aux propositions émanant des différentes parties prenantes, y compris les structures de la société civile de Jebel Oust et de Bir Mcherga.

Dans un contexte national marqué par la recherche d’alternatives énergétiques durables, cette initiative positionne la zone industrielle de Zaghouan comme un modèle émergent d’intégration du solaire au service de la performance industrielle.

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Tunisie : Taoufik Hospitals racheté par un groupe marocain pour ce montant conséquent

L’annonce de la signature d’un protocole d’accord entre le groupe marocain Akdital et Taoufik Hospitals Group (THG) ne constitue pas un simple fait de marché. Elle révèle une mutation profonde du secteur de la santé privée en Tunisie, désormais au cœur des stratégies régionales d’investissement dans les services à forte valeur ajoutée.

Avec cette opération, Akdital, leader de l’hospitalisation privée au Maroc, entend acquérir la totalité du capital de Taoufik Hospitals Group, l’un des acteurs les plus structurés du paysage hospitalier privé tunisien. Le montant évoqué, autour de 90 millions de dollars, donne la mesure de l’enjeu. Il s’agit de la première implantation d’Akdital hors du Maroc et d’un signal clair envoyé aux marchés : la Tunisie reste attractive malgré un contexte économique et financier tendu.

Un groupe structuré, une cible stratégique


Taoufik Hospitals Group s’est imposé au fil des années comme un opérateur de référence, avec plusieurs cliniques multidisciplinaires, une capacité litière importante et une présence affirmée dans des spécialités lourdes telles que la cardiologie, l’oncologie, la réanimation ou la traumatologie. Cette structuration explique l’intérêt d’Akdital, dont le modèle repose sur des plateaux techniques performants, une standardisation des process médicaux et une forte capacité d’investissement.

Pour le groupe marocain, la Tunisie offre un double avantage : un capital humain médical reconnu et un positionnement géographique stratégique entre Afrique et Europe. Le rachat de THG permet à Akdital de gagner du temps en s’appuyant sur un acteur déjà opérationnel, plutôt que de créer ex nihilo de nouvelles infrastructures.

Cette opération s’inscrit dans un mouvement plus large de recomposition du secteur de la santé privée en Tunisie. Confrontées à l’augmentation des coûts, aux exigences technologiques et à la concurrence régionale, les cliniques indépendantes peinent à suivre. L’entrée de groupes étrangers, disposant de capacités financières importantes, pourrait accélérer une logique de concentration.

Pour les patients, cela peut se traduire par une montée en gamme des services, une amélioration des équipements et une meilleure organisation des soins. Pour les professionnels de santé, la question des conditions de travail, de l’autonomie médicale et de la gouvernance hospitalière reste centrale.

Entre opportunité économique et vigilance réglementaire


Sur le plan macroéconomique, l’opération Akdital–Taoufik est perçue comme un signal positif en matière d’investissements directs étrangers, dans un secteur sensible mais porteur. Elle intervient toutefois dans un domaine fortement régulé, où l’État tunisien devra veiller à préserver l’équilibre entre attractivité économique, souveraineté sanitaire et accès équitable aux soins.

La finalisation du rachat reste conditionnée aux autorisations des autorités compétentes. Celles-ci seront appelées à examiner de près les implications concurrentielles et sociales de l’opération, dans un contexte où la santé demeure un enjeu stratégique.

Au-delà du cas Akdital, cette transaction constitue un test grandeur nature pour la capacité de la Tunisie à accueillir des investissements structurants dans des secteurs clés. Si elle aboutit, elle pourrait ouvrir la voie à d’autres opérations similaires, notamment dans les services, l’éducation ou les industries médicales.

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Tunisiens de l’étranger : Un sur cinq envisage un retour définitif

Une étude réalisée par l’Association des Tunisiens diplômés des grandes écoles françaises met en lumière un intérêt relatif mais significatif des compétences tunisiennes établies à l’étranger pour un retour au pays. Selon cette enquête, 20 % des Tunisiens résidant hors de Tunisie envisagent un retour définitif, parmi lesquels 24 % déclarent vouloir revenir principalement pour investir.

S’exprimant ce mardi 23 décembre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, le membre de l’association Walid Belhaj a précisé que l’étude montre également que 59 % des Tunisiens de l’étranger ne projettent pas un retour définitif, tandis que 21 % considèrent cette option comme un projet à long terme.

De son côté, l’expert en migration Hatem Zayedi a indiqué que l’étude identifie plusieurs leviers susceptibles d’encourager le retour des compétences tunisiennes établies à l’étranger. Parmi ces incitations figurent notamment la digitalisation des services, la simplification des procédures d’obtention des autorisations d’investissement ainsi que la création d’un guichet unique dédié aux Tunisiens résidant à l’étranger.

Potentiel d’investissement

Il a également souligné que cette catégorie ne se limite pas à des investisseurs porteurs de projets concrets, mais dispose aussi de capacités financières, d’un potentiel d’investissement et d’une expertise pouvant accompagner les porteurs de projets en Tunisie. D’où, selon lui, la nécessité d’élargir et de renforcer les mécanismes de financement afin de mieux mobiliser cette ressource stratégique.

À noter que cette étude, menée auprès de 100 000 Tunisiens vivant à l’étranger, a été présentée lors d’un atelier consacré à l’évaluation de l’efficacité des mesures proposées et aux moyens de leur mise en œuvre, dans l’objectif de faire de la diaspora tunisienne un acteur central du développement économique et social du pays.

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Incendie maîtrisé à la Cour d’appel de Tunis

Un incendie s’est déclaré ce mardi 23 décembre 2025 dans l’un des étages de la Cour d’appel de Tunis, provoquant une mobilisation rapide des unités de la protection civile.

Selon des témoignages recueillis par Mosaïque FM, les agents de la protection civile se sont rendus immédiatement sur les lieux après le déclenchement du feu. L’intervention a permis de circonscrire l’incendie en un temps record, évitant ainsi toute propagation à d’autres parties du bâtiment.

Aucune perte humaine ni matérielle n’a été enregistrée, d’après les mêmes sources. Les causes de l’incendie n’étaient pas encore précisées au moment de la publication, rapporte Mosaique FM.

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UGTT : Noureddine Taboubi jette l’éponge

Un tournant majeur semble se dessiner au sein de l’Union générale tunisienne du travail. Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a présenté sa démission ce mardi, a annoncé le secrétaire général adjoint de l’organisation et son porte-parole, Sami Tahri, selon ce qu’a rapporté l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP).

D’après les mêmes sources, cette décision intervient dans un contexte de fortes tensions et de divergences persistantes au sein des structures dirigeantes de l’UGTT.

Des désaccords internes qui se seraient accentués ces dernières semaines, notamment lors des dernières réunions de la commission administrative nationale, au cours desquelles le secrétaire général aurait déjà laissé entrevoir la possibilité d’un retrait.

Quelle suite ?

La démission de Noureddine Taboubi revêt désormais un caractère formel sur le plan administratif. Toutefois, elle ne devient effective qu’après examen par les instances compétentes de l’organisation syndicale, seules habilitées à statuer sur son acceptation ou son rejet, conformément aux statuts de l’UGTT.

Cette évolution ouvre une phase d’incertitude au sein de la principale centrale syndicale du pays, à un moment marqué par des enjeux sociaux et économiques majeurs. Les prochaines décisions des organes dirigeants seront déterminantes pour la suite, tant sur le plan organisationnel que sur l’équilibre interne de l’UGTT.

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La Tunisie tourne la page de la vignette sur le pare-brise

À partir du mois de janvier prochain, le paiement de la taxe sur la circulation routière, vignette, entrera dans une nouvelle ère en Tunisie. Le ministère des Finances a confirmé la possibilité de s’acquitter de cette taxe de circulation par voie électronique pour l’ensemble des véhicules et des motocyclettes, tout en maintenant le paiement classique auprès des recettes des finances. Mais au-delà de la diversification des modes de paiement, c’est surtout la disparition définitive de la vignette apposée sur le pare-brise qui marque un changement profond dans la relation entre l’administration et l’usager.

Selon Aziza Ben Salem, directrice générale de la comptabilité publique et du recouvrement au ministère des Finances, cette réforme s’inscrit dans une démarche globale de modernisation des moyens de paiement et de simplification des procédures administratives. Concrètement, le contribuable pourra désormais choisir entre deux options : le paiement direct auprès des recettes financières ou le paiement à distance via une plateforme numérique mise à disposition par le ministère.

Cette évolution introduit une flexibilité inédite pour les automobilistes, qui pourront s’acquitter de la vignette à tout moment, sans contrainte d’horaires administratifs ni déplacement physique. Toutefois, le ministère insiste sur le fait que la digitalisation ne se fait pas au détriment du paiement en présentiel, qui demeure accessible pour les citoyens peu familiers avec les outils numériques.

Mais la mesure la plus marquante reste l’abandon définitif de la vignette automobile, communément appelée « macaron », qu’elle soit liée à un paiement électronique ou effectué sur place. Désormais, aucune preuve matérielle ne sera apposée sur le pare-brise des véhicules, mettant fin à une pratique administrative ancrée depuis des décennies.

Passage d’une logique de contrôle visuel à une logique de traçabilité numérique

Cette suppression soulève plusieurs enjeux. Sur le plan symbolique, elle traduit le passage d’une logique de contrôle visuel à une logique de traçabilité numérique, reposant sur des bases de données centralisées et interconnectées. Sur le plan pratique, elle implique une adaptation des mécanismes de contrôle, notamment pour les forces de l’ordre, qui devront s’appuyer sur des systèmes informatisés plutôt que sur un simple autocollant.

Pour l’administration fiscale, la fin de la vignette permet également de réduire les coûts d’impression, de distribution et de gestion, tout en limitant les risques de fraude ou de falsification. Pour les citoyens, elle met fin aux contraintes liées à la conservation et à l’apposition de l’étiquette, souvent source de désagréments.

Reste désormais à observer comment cette transition sera mise en œuvre sur le terrain, notamment en matière de contrôle et d’accès effectif à la plateforme numérique. Car si la disparition de la vignette marque une avancée notable vers la dématérialisation, son succès dépendra de la fiabilité des systèmes numériques et de la capacité de l’administration à accompagner les usagers dans ce changement.

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Géopolitique du ballon rond : La Tunisie hors-jeu ?

La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, organisée par le Maroc, est aujourd’hui une vitrine spectaculaire de la puissance des investissements en infrastructures sportives. Disputée à travers neuf stades modernisés ou nouvellement construits dans six villes, la compétition sert non seulement de fête footballistique, mais aussi de promotion d’un modèle de diplomatie sportive régionale.

Ces installations ultramodernes s’inscrivent dans une stratégie globale du royaume chérifien visant à soutenir son rôle de futur hôte (aux côtés de l’Espagne et du Portugal) de la Coupe du Monde 2030, confortant ainsi son influence géopolitique et économique via le sport.

Comparativement, la Tunisie fait face à des défis structurels importants sur le plan des infrastructures sportives. Alors que des pays de la région s’organisent pour attirer des grands événements et renforcer leur attractivité internationale, la Tunisie dispose encore d’un parc vieillissant et insuffisant pour répondre aux standards continentaux ou internationaux.

Un exemple marquant est l’état du Stade Olympique d’El Menzah, l’un des sites historiques du sport tunisien, dont la rénovation est au point mort depuis des années. Après des reports répétés et des hésitations budgétaires, un accord de financement a été conclu avec la Chine pour relancer sa reconstruction, marquant une avancée importante dans la modernisation des infrastructures sportives tunisiennes.

Selon les autorités tunisiennes, les travaux de reconstruction débuteront en 2026, dans le cadre d’un partenariat technique et financier avec des entreprises chinoises, après l’analyse d’études de faisabilité et un effort de coordination interinstitutionnelle.

Un cadre législatif et stratégique en cours d’adoption

Au-delà du seul chantier d’El Menzah, l’État tunisien travaille à une réforme structurelle du secteur sportif. Un nouveau projet de loi sur les structures sportives est en cours d’élaboration. Il vise à renforcer la gouvernance du sport, améliorer la gestion des clubs et fédérations et stimuler l’investissement dans les infrastructures, tout en favorisant la pratique sportive chez les jeunes.

Cela correspond à une prise de conscience que l’infrastructure n’est pas seulement un lieu de compétition, mais un levier de développement économique, social et de rayonnement international.

Un indicateur frappant de ce retard est le nombre d’infrastructures répondant aux normes internationales. Sur la liste des stades validés par la Confédération africaine de football (CAF) pour les compétitions de clubs, seul le stade de Radès figure pour la Tunisie, alors que le Maroc compte 12 stades approuvés, suivi par l’Afrique du Sud et l’Algérie.

Cette différence reflète une réalité plus large : sans un parc de stades modernes et multifonctionnels, la Tunisie reste moins compétitive pour accueillir de grands événements sportifs, qui servent de vecteur de soft power diplomatique et d’attractivité économique.

Comment rattraper le retard : recommandations stratégiques

Pour combler ce retard structurel et capitaliser sur le potentiel du sport comme levier diplomatique, plusieurs orientations peuvent être proposées selon les experts :

  1. Accélérer la réalisation du projet El Menzah
    Assurer des procédures claires, un calendrier et une supervision technique rigoureuse afin que ce projet emblématique devienne une référence pour l’avenir.
  2. Diversifier les partenariats techniques et financiers
    Tirer pleinement parti des partenariats internationaux, tout en engageant un dialogue continu avec des investisseurs publics et privés pour d’autres sites sportifs.
  3. Adopter et appliquer une loi cadre moderne
    Ce cadre doit offrir des incitations pour la rénovation et la construction, intégrer des normes internationales, et renforcer la transparence des instances sportives.
  4. Planifier une stratégie de diplomatie sportive
    S’inspirer des bonnes pratiques marocaines ou sud-africaines pour utiliser le sport comme outil de communication d’État, en visant des candidatures ciblées à des compétitions régionales et internationales.
  5. Renforcer l’écosystème local du sport
    Au-delà des stades, investir dans les académies, les centres d’entraînement et les programmes de développement des jeunes talents, pour maximiser l’impact social et compétitif.

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Transport intelligent : La Tunisie en discussions avec Huawei

La Tunisie et le groupe chinois Huawei discutent d’un renforcement de leur coopération dans le transport intelligent et la digitalisation des infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires.

La coopération tuniso-chinoise dans le domaine du transport intelligent franchit une nouvelle étape. Le ministre du Transport, Rachid Amri, a reçu, lundi 22 décembre 2025, un groupe de responsables de la société chinoise Huawei, leader mondial des technologies de l’information et de la communication, en présence de plusieurs cadres du ministère.

À cette occasion, le ministre a salué la solidité des relations entre la Tunisie et la Chine, soulignant la volonté commune des deux pays d’élever leur partenariat à un niveau supérieur, conformément aux orientations politiques des deux États. Il a insisté sur l’importance de tirer parti des expériences internationales réussies en matière de transport intelligent, notamment dans la digitalisation des ports, des aéroports, des postes frontaliers terrestres ainsi que des réseaux de transport routier et ferroviaire.

Selon le ministère, cette orientation s’inscrit dans une démarche visant à améliorer la qualité des services, renforcer la productivité et élever les standards de sécurité dans un secteur du transport confronté à des défis structurels et organisationnels. Le développement des systèmes d’information et des solutions numériques apparaît ainsi comme un levier stratégique pour moderniser les infrastructures existantes.

Systèmes numériques intégrés

De son côté, le représentant de Huawei a présenté les expériences et solutions développées par le groupe dans le domaine du transport intelligent et des systèmes numériques intégrés. La délégation chinoise a exprimé son intérêt pour l’établissement de partenariats en Tunisie, axés sur l’échange d’expertises et la contribution à la mise en œuvre de projets de digitalisation du secteur des transports.

La rencontre a également permis à la partie tunisienne d’exposer les principaux projets en cours et programmés en matière de transport intelligent et de numérisation, traduisant une volonté d’inscrire le secteur dans une dynamique de modernisation progressive, tout en respectant le cadre réglementaire en vigueur.

Si aucune convention n’a été annoncée à l’issue de cette réunion, celle-ci confirme toutefois l’intérêt croissant des acteurs chinois pour le marché tunisien et relance le débat sur le rôle des technologies numériques dans la réforme du transport public et logistique en Tunisie.

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Tunisie : Vers une diplomatie de l’huile d’olive ?

Pour la première fois, la Tunisie consacre une journée entière à la diplomatie de l’huile d’olive. À travers cet événement inédit, les autorités affichent une ambition claire : transformer ce produit phare en outil stratégique de rayonnement économique, culturel et diplomatique.

La Tunisie semble vouloir franchir un nouveau cap dans la valorisation de son produit agricole emblématique. Lundi 22 décembre 2025, l’Académie diplomatique internationale de Tunis a accueilli le tout premier « Jour de la diplomatie pour l’huile d’olive tunisienne », organisé conjointement par les ministères de l’Agriculture, des Affaires étrangères et du Commerce. Une initiative révélatrice d’une orientation assumée vers une diplomatie économique structurée autour de l’huile d’olive.

La forte mobilisation diplomatique, marquée par la présence de nombreux ambassadeurs, représentants d’organisations internationales et chefs de missions tunisiennes à l’étranger, traduit la volonté de faire de l’huile d’olive un vecteur d’influence et de positionnement international.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a souligné que l’huile d’olive tunisienne constitue un symbole profondément ancré dans l’identité nationale et la civilisation méditerranéenne. Il a mis en avant le rôle central des représentations diplomatiques et consulaires dans la promotion de ce produit à l’étranger, non seulement comme marchandise, mais aussi comme marqueur de qualité, de durabilité et de savoir-faire tunisien. Le ministre a également insisté sur l’apport déterminant des femmes rurales dans la préservation de la qualité de l’huile, ainsi que sur le rôle de la diaspora tunisienne comme relais naturel de promotion sur les marchés étrangers.

L’huile d’olive comme un pilier de l’économie nationale

De son côté, le ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh, a présenté l’huile d’olive comme un pilier de l’économie nationale et un instrument à part entière de la diplomatie économique. Il a exposé la nouvelle vision tunisienne fondée sur la qualité mondiale, l’augmentation de la valeur ajoutée à travers l’exportation d’huile conditionnée et la conclusion de partenariats internationaux. Le ministre a également mis en avant la capacité du secteur oléicole à résister aux changements climatiques, tout en rappelant la position de leader de la Tunisie dans la production d’huile d’olive biologique et les nombreuses distinctions internationales obtenues.

Cette orientation est confortée par les données avancées par le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid. La Tunisie figure parmi les principaux acteurs mondiaux du secteur, occupant le quatrième rang mondial en 2024 avec plus de 10 % de parts de marché. Les exportations tunisiennes d’huile d’olive atteignent aujourd’hui plus de 60 marchés internationaux, avec une progression avoisinant 16 % sur les cinq dernières années. Autant d’indicateurs qui renforcent l’idée d’une diplomatie économique et alimentaire assumée, ciblant notamment les marchés asiatiques, sud-américains et africains.

Au-delà des discours, le programme de cette journée a misé sur une approche concrète, mêlant interventions scientifiques, expositions culturelles, valorisation des produits des femmes rurales, présentation des entreprises exportatrices primées et séances de dégustation. Une manière de conjuguer savoir, image et expérience sensorielle pour renforcer l’attractivité du produit tunisien.

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Tunisie : Pour la première fois, le cap symbolique des 11 millions de visiteurs franchi

En dépassant pour la première fois de son histoire le seuil des 11 millions de touristes, la Tunisie affirme la relance de son secteur touristique. Un tournant que le ministre du Tourisme, Sofiane Taqia, présente comme le point de départ d’une nouvelle phase fondée sur l’innovation, la diversification et la transformation numérique.

Le ministre du Tourisme, Sofiane Taqia, a affirmé, lundi 22 décembre 2025 au soir, que la Tunisie traverse une phase charnière pour son secteur touristique, marquant à la fois une dynamique de relance et l’ouverture d’un nouveau cycle de développement. S’exprimant au Théâtre municipal de Tunis, il a souligné que cette étape constitue une occasion fédératrice pour l’ensemble des acteurs du secteur, appelé à jouer un rôle stratégique dans les trajectoires de croissance, d’emploi et de développement.

Selon le ministre, la Tunisie a enregistré en 2025 un résultat inédit en franchissant le seuil des 11 millions de visiteurs, un niveau jamais atteint jusque-là. Cette performance, obtenue dans un contexte régional et international instable, témoigne, d’après lui, d’une reprise effective du secteur et de la pertinence d’une approche axée à la fois sur le développement quantitatif et l’amélioration qualitative de l’offre touristique.

Positionnement international

Au-delà des chiffres, Sofiane Taqia a mis en avant les avancées enregistrées en matière de positionnement international. La Tunisie s’est ainsi classée première destination privilégiée par les touristes chinois, une distinction qui illustre, selon le ministère, la capacité du pays à s’imposer sur des marchés lointains et hautement concurrentiels.

Face à une concurrence mondiale de plus en plus intense, le ministre a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts de modernisation du secteur. Il a annoncé, dans ce cadre, le lancement d’une nouvelle stratégie touristique reposant sur l’innovation, le renouvellement du produit et l’amélioration de l’environnement touristique.

Cette stratégie s’appuiera notamment sur une campagne promotionnelle inédite intégrant les outils du numérique et de l’intelligence artificielle. L’objectif affiché consiste à renforcer la visibilité digitale de la destination Tunisie, améliorer la gouvernance et la performance du secteur, tout en simplifiant les parcours touristiques et en optimisant l’expérience des visiteurs.

À travers cette orientation, les autorités ambitionnent de consolider le leadership régional de la Tunisie, de gagner en efficacité et en attractivité, et de positionner durablement le tourisme comme un levier central de l’économie nationale.

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Port de Radès : Le ministre du Transport hausse le ton face aux retards

Face à l’encombrement persistant du port de Radès et aux plaintes récurrentes des opérateurs économiques, le ministre des Transports, Rachid Amri, s’est rendu sur place pour accélérer la mise en œuvre de mesures censées fluidifier le traitement des marchandises et améliorer la performance globale de la plateforme portuaire.

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a effectué, lundi 22 décembre 2025 en fin d’après-midi, une visite inopinée au port commercial de Radès afin d’évaluer l’état d’avancement des recommandations récemment arrêtées par son département. L’objectif affiché consiste à redonner de la fluidité aux opérations portuaires et à optimiser la gestion des espaces relevant du domaine portuaire, selon un communiqué du ministère.

Au cœur de cette visite, la problématique des marchandises et des conteneurs à séjour prolongé, considérée comme l’un des principaux facteurs de congestion du port. Le ministre a recommandé de convoquer les propriétaires des conteneurs concernés afin de procéder à leur enlèvement dans les plus brefs délais. Il a également insisté sur la nécessité de transférer les conteneurs regroupés à l’intérieur du port vers les espaces dédiés, en coordination avec les services douaniers, pour finaliser les procédures en suspens.

Rachid Amri a, par ailleurs, appelé à accélérer le lancement de l’appel d’offres relatif aux travaux d’aménagement de la zone jouxtant les portes de sortie 1 et 2, en vue de son exploitation dans les opérations portuaires. Cette mesure s’inscrit dans une logique d’extension fonctionnelle des espaces disponibles, alors que le port souffre d’une saturation chronique.

Travaux de réaménagement des portes d’entrée

Le ministre a également pris connaissance de l’état d’avancement des travaux de réaménagement des portes d’entrée 3 et 4, dont la remise en service est prévue pour le samedi 27 décembre courant. Une étape jugée stratégique pour améliorer la circulation des flux de marchandises et réduire les délais d’attente.

Saluenant les efforts engagés pour renforcer les équipements de chargement et de déchargement et améliorer leur niveau de disponibilité, le ministre des Transports a appelé à une intensification de la coordination entre les différents intervenants. Il a notamment exhorté la commission du groupement portuaire de Radès à dépasser les obstacles opérationnels afin d’assurer une amélioration durable des indicateurs de performance du port.

Cette visite intervient dans un contexte de forte pression sur le port de Radès, principal poumon du commerce extérieur tunisien, régulièrement pointé du doigt pour ses retards, ses coûts élevés et leur impact direct sur la compétitivité des entreprises tunisiennes.

Le ministre était accompagné de plusieurs cadres du ministère, du président-directeur général de la Société tunisienne d’acconage et de manutention, du directeur du port commercial de Radès ainsi que de représentants des différentes parties prenantes opérant sur le site.

Lire aussi : Tunisie : Le DG de la Douane en visite au port de Radès

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Tunisie : Les préparatifs de la protection civile pour le réveillon

À l’occasion des vacances scolaires et à l’approche des célébrations de la fin d’année, la Protection civile a mis en place un dispositif exceptionnel afin de renforcer la sécurité routière et réduire les délais d’intervention en cas d’accident. Depuis le début de la période de congé, dix points extérieurs de la Protection civile ont été déployés sur les autoroutes, les grandes routes et les principaux axes connaissant une forte circulation.

Invité, lundi 22 décembre 2025, de l’émission « Le Boulevard tunisien », le chef du sous-département des opérations et du suivi à la Direction des opérations de l’Office national de la Protection civile, le lieutenant-colonel Khalil Mechri, a précisé que ce dispositif sera considérablement renforcé à l’occasion de la nuit du réveillon administratif. Le nombre de points extérieurs passera alors à 36, un chiffre qu’il a qualifié d’élevé et révélateur du niveau de préparation des équipes pour sécuriser les routes et les zones touristiques durant cette période sensible.

Parallèlement aux risques routiers, la Protection civile tire la sonnette d’alarme sur la recrudescence des accidents domestiques, notamment les cas d’intoxication au gaz. Selon Khalil Mechri, les unités de secours sont intervenues à 118 reprises durant les mois de novembre et décembre, permettant de porter assistance à 252 personnes victimes de fuites ou de mauvaises utilisations du gaz.

Fuites de gaz

Les causes de ces incidents sont principalement liées aux fuites de gaz, qui représentent 52 % des cas recensés. L’utilisation des appareils de chauffage est à l’origine de 10 % des accidents, tandis qu’environ 30 % des cas d’asphyxie sont dus à l’usage du gaz à l’intérieur des salles de bain, une pratique particulièrement dangereuse.

Face à ces chiffres préoccupants, la Protection civile appelle les citoyens à redoubler de vigilance, en évitant strictement l’utilisation de moyens de chauffage ou du gaz dans les espaces clos, notamment les salles de bain, et en respectant scrupuleusement les règles de sécurité. Un appel à la prévention jugé essentiel pour préserver des vies et éviter des drames évitables, en particulier durant la saison hivernale.

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Médinas tunisiennes: L’État promet des travaux à partir de 2026

Les premières interventions concrètes du programme national de réhabilitation des villes anciennes devraient débuter vers la fin de l’année 2026. L’annonce a été faite ce lundi 22 décembre 2025 par le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, à l’occasion de l’ouverture du colloque consacré à la revitalisation des centres urbains.

Ce programme s’inscrit dans le cadre plus large de l’aménagement des centres urbains et cible prioritairement les médinas et les bâtiments anciens, souvent confrontés à une dégradation avancée de leurs infrastructures et à un recul de leur attractivité économique et sociale. Son enveloppe financière est estimée à environ 50 millions de dinars.

Selon le ministre, dix municipalités ont été retenues pour bénéficier de ce programme, sur la base de critères techniques et patrimoniaux. Les études nécessaires sont actuellement à un stade avancé, ce qui devrait permettre l’achèvement des procédures préparatoires et le lancement des appels d’offres au cours du premier semestre de l’année prochaine.

Durée de réalisation fixée à 18 mois

Le démarrage effectif des travaux est prévu pour la fin de l’année 2026, avec une durée de réalisation fixée à 18 mois. Les interventions porteront notamment sur l’amélioration de l’état des bâtiments anciens, la mise à niveau des réseaux, ainsi que la requalification des espaces publics au cœur des villes concernées.

Au-delà de l’aspect patrimonial, ce programme vise également à redonner une dynamique économique aux centres historiques, souvent désertés au profit des périphéries urbaines. La réhabilitation des médinas est perçue par les autorités comme un levier de développement local, susceptible de soutenir l’artisanat, le commerce de proximité et le tourisme culturel.

Reste toutefois la question de l’exécution effective du calendrier annoncé, dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires et des retards récurrents dans la réalisation des projets publics. Les collectivités locales et les acteurs du patrimoine seront appelés à jouer un rôle clé pour garantir la réussite de ce programme et éviter qu’il ne demeure au stade des annonces.

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Huile d’olive : La Tunisie quatrième exportateur mondial en 2024

La Tunisie s’est classée au quatrième rang mondial en 2024 en matière d’opérations d’exportation d’huile d’olive, a affirmé le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ce lundi 22 décembre 2025.

Cette déclaration a été faite à l’occasion d’une manifestation dédiée à la présentation et à la promotion du secteur tunisien de l’huile d’olive, organisée sous le slogan « La journée de la diplomatie au service de l’huile d’olive tunisienne », au siège de l’Académie diplomatique internationale.

Le ministre du Commerce a souligné que la Tunisie a réussi, lors de la saison écoulée, à pénétrer plus de 60 marchés répartis sur différents continents, précisant que sa part a augmenté de plus de 10 % sur le marché mondial.

Il a également évoqué une transformation profonde du modèle d’exportation, passant d’une logique fondée sur les volumes à une approche axée sur la valeur, ainsi que d’un export reposant sur la matière première à une commercialisation sous des marques tunisiennes fiables et reconnues.

Progression des exportations

Samir Abid a indiqué que la Tunisie a enregistré une progression de ses exportations d’environ 16 % au cours des cinq dernières années, mettant en avant un changement qualitatif notable à travers le développement des capacités locales de transformation et de conditionnement, le renforcement des systèmes de traçabilité et de conformité aux normes internationales, la diversification des marchés et la réduction des exportations d’huile d’olive en vrac.

Le ministre a, par ailleurs, rappelé que l’huile d’olive tunisienne se distingue par une qualité élevée et une valeur sanitaire scientifiquement prouvée, soulignant également que l’huile d’olive biologique occupe une position avancée à l’échelle mondiale.

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« Complot contre la sûreté de l’État 2 » : L’examen de l’affaire reporté

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de reporter l’examen du dossier dit du « complot contre la sûreté de l’État 2 » à l’audience du 19 janvier prochain. Cette décision intervient alors que cette affaire continue de susciter une forte attention médiatique et politique, compte tenu des profils des personnes poursuivies et des lourdes peines déjà prononcées en première instance.

Pour rappel, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis avait rendu, dans ce même dossier, des condamnations allant de 12 à 14 ans de prison à l’encontre des accusés poursuivis en état de détention ou de liberté. Les prévenus jugés par contumace ont, quant à eux, écopé de peines atteignant 35 ans d’emprisonnement, des sanctions particulièrement sévères qui traduisent la gravité des faits retenus par la juridiction.

Respect des procédures en vigueur

Le dossier englobe des figures politiques et institutionnelles de premier plan, parmi lesquelles l’ancien président du Parlement Rached Ghannouchi, l’ex-chef du gouvernement Youssef Chahed, l’ancienne directrice du cabinet présidentiel Nadia Akacha, ainsi que des responsables politiques et sécuritaires tels que Habib Ellouze et Mouadh Ghannouchi, en plus d’autres accusés. La diversité des profils concernés renforce la portée symbolique et politique de cette affaire.

Sur le plan judiciaire, le renvoi de l’audience en appel s’inscrit dans une série de reports observés ces derniers mois dans plusieurs dossiers qualifiés de sensibles, souvent justifiés par des considérations procédurales, des demandes de la défense ou la complexité des affaires.

Les avocats des accusés dénoncent régulièrement un manque de garanties en matière de procès équitable, tandis que les autorités judiciaires soulignent le respect des procédures en vigueur et l’indépendance des juridictions.

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Tunisie : 19 ans de prison pour l’ancien ministre Mondher Zenaïdi

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis a condamné, par défaut, l’ancien ministre Mondher Zenaïdi, en état de fuite, à 19 ans de prison, avec exécution immédiate de la peine.

Selon les autorités judiciaires, le parquet du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait ouvert une enquête à son encontre pour plusieurs chefs d’accusation, dont la constitution d’une entente terroriste, l’incitation à y adhérer, la conspiration contre la sécurité intérieure de l’État, ainsi que des actes visant à modifier l’organisation de l’État. Ces informations avaient été communiquées en septembre 2024 par la porte-parole officielle du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.

Des charges lourdes

Selon les informations communiquées par le pôle judiciaire antiterroriste et rapportées par Mosaique fm, un mandat d’enquête a été ouvert contre l’ancien ministre pour des soupçons de constitution d’un groupement en vue de comploter contre la sûreté de l’État, de formation d’une organisation terroriste, mais aussi d’incitation à y adhérer, à l’insurrection, à la désobéissance et d’atteinte à la sécurité intérieure.

Ces poursuites trouvent leur origine dans la diffusion de vidéos sur une page de réseaux sociaux portant le nom de Mondher Zenaidi, dans lesquelles il aurait explicitement appelé à l’insurrection contre le régime en place, ses institutions et le président de la République. Ces contenus ont conduit à son inscription sur la liste des personnes recherchées par la justice antiterroriste.

Mandat d’amener

Rappelons qu’un mandat d’amener international avait été émis par le pôle de lutte contre le terrorisme, le 4 octobre 2024, à l’encontre de Mondher Zenaidi, mais aussi à l’encontre de Rafik Abdessalem, Anis Ben Dhaou et Thameur Bedida, en raison de publications, dont des vidéos, sur les réseaux sociaux.

En septembre 2024, Mondher Zenaidi avait été accusé de plusieurs délits, notamment de formation d’une organisation terroriste, d’incitation à s’y joindre et de complot contre la sûreté de l’État. Depuis, il est inscrit sur la liste des personnes recherchées.

Lire aussi : Tunisie : Mandats d’amener contre Mondher Zenaidi et Rafik Bouchlaka

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