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Tensions à l’Éducation : Les syndicats montent au créneau

Les syndicats de neuf corps éducatifs ont organisé un sit-in devant le ministère de l’Éducation pour dénoncer le gel des négociations et la non-application d’accords signés. Ils alertent sur une dégradation alarmante du système éducatif et exigent le respect du droit syndical.

A Tunis, la colère des syndicats éducatifs s’est exprimée publiquement ce jeudi, à travers un sit-in organisé devant le siège du ministère de l’Éducation. En cause : le gel des négociations, la non-application d’accords déjà signés et ce que les syndicats qualifient d’atteintes répétées au droit syndical. Les protestataires réclament l’ouverture immédiate de discussions sérieuses avec l’autorité de tutelle et l’exécution intégrale des engagements pris.

Accords gelés et promesses non tenues

A l’initiative de neuf corps éducatifs, cette mobilisation s’inscrit dans une séquence protestataire entamée depuis plusieurs mois. Les syndicats dénoncent un blocage persistant du dialogue social et l’absence de mise en œuvre des accords conclus avec le ministère, malgré leur caractère contraignant.

Mohamed Essafi, secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, a rappelé, dans une daclaration à l’agence TAP, que l’accord signé le 23 mai 2023 prévoit une revalorisation salariale annuelle de 100 dinars sur trois ans, devant entrer en vigueur à partir de janvier 2026. Or, selon lui, le ministère a réduit unilatéralement la durée de cet accord de dix mois, en violation flagrante de ses engagements.

Le responsable syndical a également insisté sur l’application de l’effet rétroactif des promotions à compter du 1er juillet 2025, estimant que toute remise en question de cet acquis constitue une atteinte directe aux droits des enseignants.

Dialogue social en panne

Les syndicats reprochent au ministère une remise en cause du principe même de négociation. Mohamed Essafi a vivement critiqué les déclarations du ministre de l’Éducation lors des débats budgétaires pour 2026, affirmant que les accords seraient « à l’étude ». Une position jugée inacceptable par les représentants syndicaux, pour qui un accord signé ne peut être renégocié mais uniquement appliqué.

Au-delà des revendications financières, les protestataires dénoncent un climat qu’ils estiment hostile à l’action syndicale, marqué par des restrictions et une marginalisation des organisations professionnelles.

Un système éducatif sous tension

Les syndicats dressent un constat alarmant de la situation dans les établissements scolaires. Surpeuplement des classes, pénurie d’enseignants, absence de planification et dégradation des conditions de travail sont au cœur des critiques adressées à l’administration centrale.

Boulbaba Selmi, secrétaire général du syndicat général des surveillants et surveillants généraux, a mis en avant l’impact concret du gel des négociations depuis près d’un an. Il évoque des infrastructures scolaires délabrées, des internats fermés ou menaçant ruine, ainsi qu’un déficit criant en matière de sécurité, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Centre-Ouest.

Selon lui, près de 3000 postes de surveillants restent vacants, auxquels s’ajoute un manque structurel de surveillants généraux, compromettant l’encadrement des élèves dans un contexte marqué par la montée de la violence, de la drogue et de la criminalité en milieu scolaire.

Les syndicats préviennent que ce sit-in n’est qu’une étape dans un mouvement plus large, tant que les accords ne seront pas appliqués et qu’un dialogue crédible ne sera pas rétabli. Ils tiennent le ministère pour responsable de l’aggravation de la crise éducative et appellent à des décisions urgentes pour préserver la stabilité du secteur.

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Affaire Epstein : La justice américaine prépare la divulgation de plus d’un million de documents

La justice américaine affirme détenir une masse inédite de documents liés à l’affaire Jeffrey Epstein, dont la publication pourrait bouleverser les équilibres politiques à Washington. Malgré une échéance fixée par le Congrès, la diffusion intégrale du dossier est une nouvelle fois repoussée. L’opposition démocrate dénonce une stratégie d’obstruction de l’exécutif.

Le département de la Justice annonce examiner plus d’un million de documents supplémentaires susceptibles d’être liés à l’affaire Jeffrey Epstein. Leur publication, attendue depuis plusieurs semaines, n’interviendrait pas avant un nouveau délai indéterminé, en dépit d’une injonction formelle du Congrès.

Une révélation judiciaire de grande ampleur

Selon le ministère de la Justice, un procureur fédéral de New York et le FBI ont récemment identifié un volume massif de pièces encore non exploitées : documents administratifs, échanges écrits, photographies et éléments d’enquête. L’ampleur du matériel impose, selon les autorités, un travail de vérification et de traitement préalable avant toute diffusion publique.

Le ministère assure vouloir rendre ces documents accessibles « le plus rapidement possible », tout en reconnaissant que la quantité exceptionnelle du dossier pourrait retarder leur publication de plusieurs semaines supplémentaires.

Pressions politiques et accusations de rétention

Cette annonce intervient dans un climat de fortes tensions politiques. Les élus démocrates accusent l’administration Trump de livrer les documents au compte-goutte, après des caviardages jugés excessifs. Une loi votée à une large majorité bipartisane impose pourtant la publication complète du dossier Epstein, une obligation que l’exécutif n’a pas respectée dans les délais fixés par le Congrès.

La date butoir avait été arrêtée au 19 décembre, sans qu’elle ne soit honorée. Cette situation alimente les soupçons d’une volonté de limiter les dégâts politiques liés à cette affaire sensible.

Un dossier qui embarrasse le sommet de l’État

Les premières vagues de documents déjà rendues publiques ont mis en évidence l’étendue du réseau de relations entretenu par Jeffrey Epstein, financier américain poursuivi pour exploitation sexuelle de mineures et retrouvé mort en détention en 2019 avant son procès.

Plusieurs éléments ont ravivé la controverse autour de la proximité passée entre Epstein et Donald Trump, notamment des échanges internes évoquant des déplacements à bord de l’avion privé du financier. Le président américain n’a jamais été mis en cause pénalement dans ce dossier, mais ses tentatives répétées pour freiner la publication ont suscité des critiques, y compris dans son propre camp.

Au-delà des rivalités partisanes, la publication intégrale du dossier Epstein est désormais perçue comme un test majeur de transparence institutionnelle aux États-Unis. Le volume inédit de documents encore détenus par la justice laisse présager de nouvelles révélations, susceptibles de provoquer de profondes secousses politiques et judiciaires.

The US Attorney for the Southern District of New York and the FBI have informed the Department of Justice that they have uncovered over a million more documents potentially related to the Jeffrey Epstein case. The DOJ has received these documents from SDNY and the FBI to review…

— U.S. Department of Justice (@TheJusticeDept) December 24, 2025

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Huile d’olive : La colère des agriculteurs face à un prix jugé intenable

La fixation d’un prix de référence de 10 dinars le kilo pour l’huile d’olive au niveau des huileries déclenche une vive contestation chez les producteurs. Le Syndicat des agriculteurs tunisiens dénonce une décision qu’il juge déconnectée des coûts réels et avertit des risques sérieux pour l’avenir de la filière oléicole.

La décision conjointe des ministères de l’Agriculture et du Commerce d’instaurer un prix de référence mobile pour l’huile d’olive continue de susciter de vives réactions. Aujourd’hui, sur les ondes d’Express fm, le président du Syndicat des agriculteurs tunisiens (Synagri), Midani Dhaoui, a publiquement critiqué cette mesure, estimant qu’elle accentue les tensions au sein de la filière. Selon lui, le prix arrêté ne reflète ni la réalité des coûts de production ni les équilibres économiques du secteur.

Une décision qui fracture la filière

Pour le Synagri, la fixation du prix à 10 dinars le kilo au niveau des huileries a créé un climat de crispation inédit entre agriculteurs et propriétaires d’huileries. Midani Dhaoui affirme que cette situation a conduit certaines unités de transformation à refuser la réception des olives, paralysant partiellement la campagne oléicole dans plusieurs régions. Il dénonce une mesure « improvisée » qui n’a pas fait l’objet d’une concertation globale avec l’ensemble des acteurs concernés.

Le cœur du désaccord réside dans l’écart entre le prix de référence fixé et les coûts réels supportés par les agriculteurs. Le président du syndicat souligne que la majorité de la production actuelle provient désormais de cultures irriguées, nettement plus coûteuses en raison de la hausse des intrants, de l’énergie et de la main-d’œuvre.

Dans ces conditions, le prix annoncé ne permettrait pas de couvrir les frais engagés, faisant peser l’essentiel de l’effort financier sur le seul producteur. Il estime que le prix réel devrait se situer à pas moins de 14 dinars le kilogramme, et ce, afin d’absorber les coûts de production, de transformation et de commercialisation.

Inquiétudes sur l’avenir de l’oliveraie tunisienne

Midani Dhaoui a également pointé la faible valorisation de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux. Malgré une qualité reconnue parmi les meilleures au monde, le produit tunisien demeure, selon lui, vendu à des prix inférieurs à ceux de nombreux concurrents. Il attribue cette situation à des politiques conjoncturelles et à des décisions prises dans l’urgence, sans vision stratégique à long terme.

Au-delà de la conjoncture actuelle, le syndicat s’inquiète pour la pérennité d’un patrimoine agricole estimé à près de 120 millions d’oliviers. En l’absence de politiques proactives garantissant une rémunération équitable des producteurs, Midani Dhaoui redoute un désengagement progressif des agriculteurs et une fragilisation durable de la filière, pourtant centrale pour l’économie nationale et les exportations.

Appel à une révision des prix

Face à cette situation, le président du Synagri appelle les autorités à revoir leur approche et à fixer des prix « réels », alignés sur les coûts de production. Il estime qu’assurer aux agriculteurs des revenus décents constitue une condition indispensable pour préserver la filière, apaiser les tensions avec les huileries et maintenir la compétitivité de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux.

Les ministères de l’Agriculture et du Commerce, ont conjointement annoncé, mardi 23 décembre 2025, l’instauration d’un prix de référence mobile pour l’huile d’olive au niveau des huileries. Ce prix est fixé à 10 dinars le kilogramme pour la campagne agricole 2025–2026.

Selon ce communiqué, cette mesure vise à encadrer le marché de l’huile d’olive et à garantir le bon déroulement du processus de récolte et de transformation des olives. Elle cherche également à préserver l’équilibre de la filière et à protéger les intérêts de tous les acteurs, en particulier les petits producteurs.

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Gaz domestique : Les distributeurs en colère menacent d’interruption nationale

La Chambre nationale des distributeurs de bouteilles de gaz domestique, affiliée à l’UTICA, a annoncé une interruption de distribution pour les 12 et 13 janvier 2026. Face à des problèmes financiers et réglementaires persistants, le secteur met en garde contre des perturbations possibles de l’approvisionnement des foyers tunisiens si ses revendications légitimes ne sont pas traitées.

La distribution de gaz domestique en Tunisie pourrait connaître une interruption de deux jours en janvier prochain. La décision a été officialisée par Mohamed Mnif, président de la Chambre nationale des distributeurs, à l’issue de l’assemblée générale de la chambre tenue mercredi 24 décembre 2025. Elle fait suite à des revendications anciennes restées sans réponse, malgré de multiples correspondances et études transmises aux autorités de tutelle.

Les motifs de l’interruption

Quatre points principaux motivent cette suspension temporaire de l’activité :

  • Révision du cadre réglementaire : certaines dispositions du décret conjoint du 4 mars 2022 sont jugées inapplicables, compromettant l’approvisionnement régulier en gaz domestique.
  • Prime de distribution non versée : les hausses prévues pour 2023, 2024 et 2025 n’ont pas été réglées, alors que les distributeurs ont fourni des études détaillées aux autorités.
  • Planification future des augmentations : aucune programmation pour 2026-2028 n’a été définie, mettant en péril la pérennité du secteur.
  • Litige avec la Société Agil Gaz : des retenues sur approvisionnement non résolues pour 2023-2025 aggravent la situation financière des distributeurs concernés.

Ces points illustrent la tension persistante entre le secteur privé et les autorités publiques, avec un impact direct sur la capacité à fournir cette ressource essentielle aux ménages.

Une suspension qui inquiète les consommateurs

Cette interruption pourrait affecter l’ensemble du territoire national. Mohamed Mnif insiste sur le caractère exceptionnel de cette mesure, prise après l’accumulation de pertes financières et de difficultés opérationnelles majeures.

Les distributeurs se disent prêts à reprendre leurs activités dès que les autorités réviseront le cadre réglementaire, verseront les primes dues, et résoudront les litiges financiers.

La Chambre nationale avait déjà alerté le 26 novembre 2025 sur l’absence de solutions face aux difficultés croissantes. Le secteur dénonçait notamment le non-respect du procès-verbal du 23 mars 2022, l’absence de versement des primes de transport et de distribution, et l’absence de dialogue avec les autorités.

Malgré des investissements pour moderniser les centres de remplissage et augmenter les cadences, la capacité de stockage limitée reste un point de vulnérabilité, tandis que le prix de la bouteille de gaz reste fixé à 8,8 dinars.

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Gabès : Report au 8 janvier du dossier du GCT

L’examen judiciaire de la procédure visant à suspendre les activités polluantes du Groupe Chimique tunisien (GCT) à Gabès a été de nouveau repoussé. Alors que la région fait face à des incidents sanitaires répétés attribués aux émissions industrielles, résidents, avocats et associations dénoncent un enlisement du dossier et exigent des mesures concrètes pour protéger la santé publique et l’environnement.

Le tribunal de Gabès a décidé de reporter au 8 janvier 2026 l’examen de l’affaire en référé relative à l’arrêt des unités polluantes du Groupe Chimique tunisien. L’annonce a été faite par le président de la section régionale de l’Ordre des avocats de Gabès, Mounir Adouni, confirmant une nouvelle étape dans un dossier devenu l’un des plus sensibles sur le plan environnemental dans le sud du pays.

Quatrième report judiciaire

Il s’agit du quatrième report consécutif de cette procédure en référé introductive, qui vise à contraindre l’arrêt des unités industrielles accusées de polluer l’air et de menacer la santé des populations locales.

Le tribunal a décidé d’élargir le périmètre du dossier en intégrant le ministère de l’Environnement, l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) ainsi que le ministère de la Santé, et a requis la production de nouvelles pièces justificatives, une démarche perçue par certains observateurs comme un facteur de retard supplémentaire dans l’avancement du dossier.

Cette affaire intervient dans un contexte de frustration croissante de la population de Gabès, confrontée à des épisodes répétés d’asphyxie et d’intoxication par des gaz toxiques attribués aux émissions du complexe chimique. Plusieurs établissements scolaires ont été touchés ces dernières semaines, avec des élèves souffrant de difficultés respiratoires, de maux de tête et de nausées, nécessitant parfois une prise en charge à l’hôpital.

Un dossier perçu comme emblématique

Ces incidents ont alimenté la colère de citoyens et d’associations locales, qui exigent non seulement l’arrêt immédiat des unités incriminées, mais aussi le démantèlement des installations polluantes et un droit à un environnement sain et à un air respirable.

Lors de précédentes audiences, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le tribunal pour exprimer leur ras-le-bol face à ce qu’ils perçoivent comme une lenteur des procédures judiciaires.

Pour les habitants et les défenseurs de l’environnement, ce report successif renforce l’impression d’une affaire qui avance à reculons, alors même que la situation sanitaire et écologique dans la région de Gabès reste préoccupante.

Au-delà des seuls incidents d’asphyxie chez les écoliers, la population dénonce une pollution chronique documentée depuis des décennies, liée aux activités du GCT et à l’absence de mesures structurelles efficaces.

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CAN 2025 : Les favoris au rendez-vous dès la première journée

La phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a démarré sur un rythme soutenu, avec une première journée globalement maîtrisée par les grandes sélections du continent. Plusieurs favoris ont frappé fort d’entrée, tandis que quelques affiches ont déjà livré des duels plus équilibrés.

La première journée de la CAN 2025 s’est achevée avec des enseignements clairs dans l’ensemble des groupes. Maroc, Sénégal, Algérie, Égypte, Côte d’Ivoire ou encore Tunisie ont répondu présents, posant les bases d’une compétition qui s’annonce disputée. Tour d’horizon des résultats et des premiers classements.

Groupe A : le Maroc lance idéalement son tournoi

Le pays hôte n’a pas tremblé pour son entrée en lice. Le Maroc s’est imposé avec autorité face aux Comores (2-0), prenant seul la tête du groupe. Dans l’autre rencontre, le Mali et la Zambie se sont neutralisés (1-1), laissant les deux sélections à égalité derrière les Lions de l’Atlas.

Classement : Maroc (3 pts), Mali (1 pt), Zambie (1 pt), Comores (0 pt)

Groupe B : l’Égypte et l’Afrique du Sud au coude-à-coude

L’Égypte a tenu son rang en dominant le Zimbabwe (2-1), tandis que l’Afrique du Sud s’est imposée sur le même score face à l’Angola. Les deux favoris du groupe démarrent avec trois points chacun et prennent une option sur la qualification.

Classement : Égypte (3 pts), Afrique du Sud (3 pts), Angola (0 pt), Zimbabwe (0 pt)

Groupe C : la Tunisie et le Nigeria frappent fort

La Tunisie a réussi une entrée convaincante en s’imposant face à l’Ouganda (3-1), affichant une belle maîtrise collective. Le Nigeria a également assuré l’essentiel contre la Tanzanie (2-1). Les Aigles de Carthage et les Super Eagles se partagent la tête du groupe.

Classement : Tunisie (3 pts), Nigeria (3 pts), Tanzanie (0 pt), Ouganda (0 pt)

Groupe D : le Sénégal en patron

Champion en titre, le Sénégal n’a laissé aucune chance au Botswana (3-0), confirmant son statut de favori. La RD Congo a, de son côté, pris le meilleur sur le Bénin (1-0), s’installant juste derrière les Lions de la Teranga.

Classement : Sénégal (3 pts), RD Congo (3 pts), Bénin (0 pt), Botswana (0 pt)

Groupe E : l’Algérie répond présent

L’Algérie a signé une victoire nette face au Soudan (3-0), envoyant un signal fort à ses concurrents. Le Burkina Faso s’est également imposé face à la Guinée équatoriale (2-1), plaçant les deux équipes en tête du groupe.

Classement : Algérie (3 pts), Burkina Faso (3 pts), Guinée équatoriale (0 pt), Soudan (0 pt)

Groupe F : succès étriqués pour la Côte d’Ivoire et le Cameroun

La Côte d’Ivoire a remporté un succès précieux face au Mozambique (1-0), tout comme le Cameroun face au Gabon sur le même score. Les deux sélections démarrent idéalement dans un groupe qui s’annonce serré.

Classement : Côte d’Ivoire (3 pts), Cameroun (3 pts), Mozambique (0 pt), Gabon (0 pt)

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Industrie laitière : L’usine de Sidi Bou Ali relancée sous contrôle public avec « Tunisie Lait »

A l’arrêt depuis sept ans, l’usine laitière de Sidi Bou Ali s’apprête à redémarrer sous une nouvelle identité et une gouvernance entièrement revue. Reprise par l’État à travers la Caisse des Dépôts et des banques publiques, la structure renaît sous le nom de « Tunisie Lait », avec l’ambition de retrouver un rôle central dans le secteur.

Fermée depuis novembre 2018, l’usine laitière de Sidi Bou Ali va prochainement reprendre ses activités. La relance intervient à la suite d’une opération de reprise pilotée par la puissance publique. L’annonce a été confirmée le 24 décembre par Sadok Laarif, commissaire aux comptes et mandataire judiciaire, lors d’une intervention médiatique.

Une reprise orchestrée par l’État

Le redémarrage du site industriel est le résultat d’un processus de rachat structuré, marqué par une intervention directe du président de la République, Kaïs Saïed. Selon Sadok Laarif, cette implication a permis de renforcer la participation nationale et de replacer l’usine sous contrôle public, après une phase de coordination entre l’ensemble des acteurs concernés.

L’opération s’est traduite par l’acquisition de la société Elbene Industrie par la Caisse des Dépôts et Consignations, en partenariat avec trois banques publiques : la BNA, la STB et la BH Bank. De cette nouvelle configuration est née une entité rebaptisée « Tunisie Lait ».

Un directeur général a déjà été désigné pour conduire la phase de relance opérationnelle, tandis que des démarches sont engagées pour identifier un partenaire stratégique capable d’accompagner le développement à moyen et long terme.

Selon les estimations avancées, la reprise complète de la production devrait s’étaler sur une période d’environ douze mois. Cette phase transitoire vise à remettre à niveau les capacités industrielles, stabiliser la gestion et repositionner l’entreprise sur un marché laitier marqué par de fortes tensions structurelles.

Retour sur une fermeture

La mise à l’arrêt de l’usine en 2018 était intervenue dans un contexte financier particulièrement dégradé et de soupçons de corruption. Les états financiers arrêtés au 31 décembre de la même année faisaient apparaître de graves déséquilibres. Les commissaires aux comptes avaient alors émis un avis assorti de réserves, soulignant une incertitude majeure quant à la capacité de l’entreprise à poursuivre son exploitation.

Cette situation avait conduit au licenciement d’environ 200 employés, tandis que 154 autres sont restés à la disposition de l’entreprise, sans salaires, durant toutes ces années.

Le 28 mai dernier l’administrateur judiciaire de l’entreprise, Sadok Laarif, avait annoncé que la société « Elbene Industrie » était désormais placée sous la tutelle de la Caisse des Dépôts et Consignations, bras financier de l’État après le dépôt d’une offre d’acquisition auprès du tribunal de première instance de Sousse, accompagnée d’un plan de redressement structuré visant à relancer durablement le site industriel.

Entrée en activité en 1978, cette unité industrielle, privatisée en 2005, était l’une des principales contributrices à la production nationale de lait et de ses dérivés. En période de pointe, entre janvier et avril, la production quotidienne atteignait entre 400.000 et 500.000 litres, et descendait à environ 300.000 litres par jour durant les mois de juin, juillet et août.

L’usine, autrefois publique, a été privatisée en 2005 et cédée à deux investisseurs tunisiens pour un montant de 8 millions de dinars, l’État tunisien conservant néanmoins 15% du capital, via la Banque nationale agricole (BNA).

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Coopération militaire : Haut niveau de concertation entre Tunis et Alger

Une délégation militaire tunisienne de haut rang, conduite par le chef d’état-major de l’Armée de terre, le général de corps d’armée Mohamed El Ghoul, effectue une visite officielle à Alger. Cette mission s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération militaire bilatérale, à l’occasion de la tenue de la 19ᵉ session de la commission mixte algéro-tunisienne chargée du suivi et de l’évaluation de la coopération militaire entre les deux pays.

Entretiens au siège du ministère algérien de la Défense

Le général Mohamed El Ghoul, accompagné d’un haut gradé militaire tunisien, s’est entretenu mercredi avec le secrétaire général du ministère algérien de la Défense nationale, le général-major Mohamed Salah Ben Bicha, au siège du ministère à Alger, rapporte la page Facebook du ministère de la Défense algérien.

Cette rencontre intervient alors que l’Algérie accueille, du 21 au 25 décembre, les travaux de la 19ᵉ session de la commission mixte bilatérale dédiée à la mise en œuvre et au suivi des programmes de coopération militaire.

Les discussions bilatérales ont porté sur plusieurs domaines d’intérêt commun. Les deux parties ont salué le niveau « distingué et qualitatif » atteint par les relations de coopération entre les forces armées tunisiennes et algériennes, mettant en avant une convergence de vues sur les enjeux sécuritaires régionaux et la nécessité de maintenir une coordination étroite.

Sécurité des frontières et lutte contre les menaces transfrontalières

Le secrétaire général du ministère algérien de la Défense a souligné les résultats positifs enregistrés dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays.

Il a notamment mis en avant le haut niveau de coordination continue en matière de sécurisation des frontières communes, visant à faire face aux menaces liées au terrorisme, à la criminalité organisée transfrontalière, à l’immigration irrégulière, au trafic de drogues et aux différentes formes de contrebande.

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Transport, logistique et numérique : Tunis et Washington enclenchent un partenariat de nouvelle génération

La Tunisie et les États-Unis entendent donner une nouvelle impulsion à leur partenariat dans le secteur du transport. Lors d’une rencontre à Tunis, les deux parties ont affiché une convergence de vues autour de projets structurants, allant de l’aviation civile au ferroviaire, en passant par la numérisation et la sécurité, avec l’ambition de soutenir la croissance et les échanges bilatéraux.

Le ministre du Transport, Rachid Amri, a reçu, mercredi 24 décembre, l’ambassadeur des États-Unis en Tunisie, Bill Bazzi, pour examiner les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur du transport. Les discussions ont porté sur les axes stratégiques de partenariat et sur les moyens de traduire la volonté politique des deux pays en projets concrets. Le transport a été présenté comme un levier central du développement économique et de l’intégration internationale.

Priorités : aviation, ports, ferroviaire et numérique

Les deux responsables ont salué la qualité des relations tuniso-américaines dans le domaine du transport, réaffirmant leur détermination à les hisser à un palier supérieur. Cette dynamique s’inscrit, selon les deux parties, dans la continuité de la volonté politique affichée par les dirigeants des deux pays et dans une logique de coopération durable au service d’intérêts partagés.

Rachid Amri a souligné le rôle structurant du secteur du transport dans le renforcement des relations bilatérales. Il a mis l’accent sur l’importance de la liaison aérienne entre la Tunisie et les États-Unis, ainsi que sur la coopération dans la mise en œuvre de projets nationaux prioritaires.

L’aviation civile, le transport maritime, les ports et le réseau ferroviaire figurent parmi les domaines jugés clés pour accompagner la modernisation des infrastructures.

Le ministre a également insisté sur la numérisation, la mise en place de systèmes de transport intelligents et la valorisation des expertises et compétences disponibles des deux côtés.

Modernisation, sécurité et croissance économique

De son côté, l’ambassadeur américain a réaffirmé la priorité accordée par Washington au développement de la coopération bilatérale et à l’échange d’expertises. L’objectif affiché est de moderniser le système multimodal de transport, tout en renforçant les standards de sûreté et de sécurité.

Bill Bazzi a rappelé le rôle déterminant du transport dans le soutien de la croissance économique, la dynamisation des échanges commerciaux et le développement du tourisme entre les deux pays.

À l’issue de la rencontre, les deux parties ont convenu de poursuivre les concertations entre experts et spécialistes tunisiens et américains. Cette démarche vise l’élaboration de programmes concrets de coopération et de partenariat, ainsi que la promotion de l’investissement dans les secteurs du transport et de la logistique, dans une optique de bénéfices mutuels pour les deux peuples.

Un partenariat sectoriel qui s’inscrit dans une dynamique plus large

Cette volonté de renforcer la coopération tuniso-américaine dans le transport s’inscrit dans un mouvement plus global de diversification des partenariats internationaux de la Tunisie. Quelques jours auparavant, une rencontre similaire avait réuni le ministre tunisien de la Santé et l’ambassadeur des États-Unis à Tunis, mettant en lumière l’élargissement de la coopération bilatérale au domaine sanitaire.

Les échanges avaient alors porté sur des axes stratégiques tels que la numérisation des systèmes de santé, l’intelligence artificielle, la formation des ressources humaines, la recherche scientifique et la surveillance épidémiologique selon l’approche One Health.

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Tunisie : Kaïs Saïed exhorte l’exécutif à passer à « la vitesse supérieure »

En recevant la cheffe du gouvernement au palais de Carthage, le président Kaïs Saïed a exhorté l’exécutif à changer de rythme. Fort du soutien populaire exprimé récemment, il a insisté sur une action globale, rompant avec les solutions fragmentées, et averti que les responsables défaillants feront face à des réponses concrètes. Le chef de l’État a réaffirmé que l’intérêt national, la souveraineté et l’intégrité doivent primer à tous les niveaux de décision.

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage. Au cœur des échanges : l’impératif d’accélérer l’action publique dans l’ensemble des secteurs. Le chef de l’État a relié cette exigence au soutien populaire récemment exprimé, qu’il a qualifié de message politique fort, indique un communiqué de la Présidence de la République.

Mise en garde contre les approches au cas par cas

Le président Saïed a plaidé pour un passage à « la vitesse supérieure » dans tous les domaines, estimant que le contexte impose des décisions rapides et cohérentes. Il a mis en garde contre les approches au cas par cas, appelant à une vision d’ensemble capable de répondre durablement aux préoccupations des citoyens. L’objectif affiché est de restaurer la confiance par des politiques lisibles et des résultats tangibles.

Insistant sur les critères d’un bon responsable public, le chef de l’État a souligné la primauté de l’intérêt national et la défense de la souveraineté. Il a également rappelé l’exigence d’intégrité et de loyauté, ainsi que l’obligation d’agir pour lever les obstacles qui pèsent sur la vie quotidienne des Tunisiens. Pour Kaïs Saïed, la fonction publique ne saurait se réduire à la communication, mais doit produire des effets concrets.

Des réponses concrètes aux défaillances

Face aux responsables jugés incapables de servir loyalement le citoyen, le président a averti que la réponse ne se limitera ni à des discours ni à des communiqués. Il a promis des mesures ayant un impact réel, destinées à matérialiser les objectifs de la révolution, notamment en matière d’emploi, de liberté et de dignité nationale.

Kaïs Saïed a rendu hommage à la conscience civique du peuple tunisien, qu’il considère comme un rempart face aux manœuvres et aux tentatives de déstabilisation. Il a salué la maturité politique des citoyens, estimant qu’elle protège le pays contre la duplicité et les agendas contraires à l’intérêt national.

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Colonisation française : Alger criminalise, Paris dénonce un acte hostile

  • L’Algérie réclame des « excuses » et des « réparations » à la France pour son passé colonial

L’Algérie a franchi un cap symbolique et politique en adoptant une loi qualifiant la colonisation française de crime imprescriptible. Paris a immédiatement réagi, dénonçant une initiative jugée hostile et incompatible avec un apaisement mémoriel entre les deux pays.

Le Parlement algérien a adopté à l’unanimité une loi érigeant la colonisation française en crime, engageant explicitement la responsabilité juridique de l’État français pour les faits commis entre 1830 et 1962. Le texte, voté dans un climat solennel, appelle à des excuses officielles et à des réparations qualifiées d’« intégrales » au bénéfice de l’État et du peuple algériens.

Debout dans l’hémicycle, les députés ont salué l’adoption d’un texte longtemps repoussé, qui marque un tournant dans la gestion institutionnelle de la mémoire coloniale. La loi affirme que les conséquences humaines, économiques et sociales de la colonisation relèvent d’une responsabilité historique directe de la France.

Une liste de crimes déclarés imprescriptibles

Le texte législatif énumère une série de faits qualifiés de crimes majeurs, parmi lesquels figurent les essais nucléaires, les exécutions extrajudiciaires, la torture systématique, ainsi que le pillage des ressources naturelles. Ces actes sont considérés comme non soumis à la prescription, ouvrant symboliquement la voie à des revendications juridiques et financières.

La loi affirme également le principe d’un droit à réparation pour l’ensemble des préjudices matériels et moraux subis durant la période coloniale, inscrivant cette revendication dans un cadre juridique national.

Un passé toujours au cœur des tensions bilatérales

La colonisation de l’Algérie, entamée au XIXe siècle, reste un traumatisme central dans les relations franco-algériennes. Les historiens évoquent une conquête marquée par des massacres, des déplacements forcés et la destruction de structures sociales entières, suivie d’une guerre d’indépendance particulièrement meurtrière.

Les estimations du nombre de victimes divergent fortement selon les sources, mais la mémoire de cette période demeure un point de crispation durable entre Alger et Paris.

Réaction immédiate et ferme de la France

La France a réagi rapidement à l’adoption de cette loi. Le ministère des Affaires étrangères a qualifié le texte d’initiative « manifestement hostile », estimant qu’il va à l’encontre d’un dialogue apaisé et d’un travail mémoriel constructif entre les deux pays.

Paris affirme toutefois maintenir sa volonté de poursuivre un dialogue exigeant avec Alger, notamment sur les dossiers jugés prioritaires, tels que la sécurité régionale et les questions migratoires.

Depuis la remise du rapport de l’historien Benjamin Stora, la France a multiplié les gestes symboliques, tout en excluant formellement toute demande d’excuses officielles, une ligne rouge que cette nouvelle loi algérienne remet frontalement en cause.

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Colonies en Cisjordanie : Quatorze États dénoncent un passage en force d’Israël

Quatorze pays, parmi lesquels la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon, ont exprimé une condamnation ferme après l’approbation par Israël de nouvelles implantations en Cisjordanie. Une décision jugée contraire au droit international et susceptible de compromettre les perspectives de paix dans la région.

Une réaction diplomatique coordonnée s’est fait entendre après l’annonce par les autorités israéliennes de la création de nouvelles colonies en Cisjordanie occupée. Dans une déclaration conjointe rendue publique par le ministère français des Affaires étrangères, quatorze États ont dénoncé une décision unilatérale qu’ils estiment incompatible avec les engagements internationaux d’Israël.

Les pays signataires, parmi lesquels figurent notamment la France, l’Allemagne, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon, l’Italie et l’Espagne, pointent l’approbation par le cabinet de sécurité israélien de dix-neuf nouvelles implantations. Une mesure que Tel-Aviv justifie par des considérations sécuritaires, affirmant vouloir empêcher l’émergence d’un État palestinien perçu comme hostile.

Une violation du droit international dénoncée

Dans leur communiqué, les États signataires rappellent que la colonisation des territoires occupés constitue une infraction au droit international. Ils estiment que cette décision risque de fragiliser les efforts diplomatiques en cours, notamment ceux liés au plan de cessez-le-feu et de reconstruction à Gaza, et d’aggraver l’instabilité régionale.

Les pays appellent explicitement Israël à revenir sur cette décision et à mettre un terme à l’expansion des colonies, en conformité avec la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies. Ils réaffirment par ailleurs leur attachement au droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

Réaffirmation de la solution à deux États

Les signataires soulignent leur engagement en faveur d’un règlement politique durable fondé sur la coexistence de deux États, israélien et palestinien, vivant côte à côte dans des frontières reconnues et dans des conditions de sécurité mutuelle. Selon eux, la poursuite de la colonisation compromet directement cette perspective.

Du côté palestinien, l’Autorité palestinienne a vivement réagi, dénonçant une politique d’annexion progressive et une accélération des atteintes aux droits des Palestiniens. Elle accuse Israël de chercher à rendre irréalisable tout projet d’État palestinien souverain, tout en alertant sur la montée des violences liées aux colons.

Une dynamique de colonisation en nette accélération

La colonisation israélienne en Cisjordanie se poursuit depuis plusieurs décennies, mais elle connaît une intensification marquée ces dernières années, en particulier depuis le déclenchement de la guerre à Gaza. Aujourd’hui, plus d’un demi-million d’Israéliens vivent dans des colonies considérées comme illégales par les Nations unies, au milieu de plusieurs millions de Palestiniens.

Les Nations unies ont récemment alerté sur une progression sans précédent des implantations en 2025, évoquant un risque majeur pour la viabilité d’un État palestinien continu et souverain. Le secrétaire général de l’ONU s’est également inquiété de la hausse des violences commises par des colons, parfois sous le regard ou avec l’appui des forces de sécurité israéliennes.

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Amnistie fiscale : Dernier délai pour régulariser la taxe sur les immeubles bâtis

La Direction générale de la comptabilité publique et du recouvrement rappelle que l’amnistie fiscale en vigueur pour la taxe sur les immeubles bâtis arrive à son terme à la fin de l’année. Les contribuables concernés sont appelés à régulariser leur situation avant l’échéance afin de bénéficier des avantages prévus par cette mesure.

La date butoir pour profiter de l’amnistie fiscale relative à la taxe sur les immeubles bâtis est fixée au 31 décembre. L’annonce a été réitérée par la Direction générale de la comptabilité publique et du recouvrement (DGCPR), relevant du ministère des Finances, à travers une communication officielle diffusée sur sa page Facebook.

Cette mesure s’adresse aux contribuables redevables d’arriérés au titre de cette taxe locale. Elle leur permet de s’acquitter des montants dus en bénéficiant, sous conditions, d’une suppression des pénalités et des intérêts de retard accumulés au fil des années.

Appel à une régularisation sans attendre

La DGCPR invite les citoyens concernés à engager les démarches nécessaires sans tarder auprès des recettes municipales compétentes. L’administration fiscale insiste sur l’importance d’anticiper les paiements afin d’éviter l’engorgement des services durant les derniers jours de l’année.

Selon les autorités, une régularisation précoce permet non seulement de faciliter le traitement des dossiers, mais aussi de garantir aux contribuables l’accès effectif aux avantages de l’amnistie, dans des conditions administratives fluides.

Une mesure incitative avant la clôture de l’année

Cette amnistie s’inscrit dans une série de dispositions visant à améliorer le taux de recouvrement des taxes locales tout en offrant aux contribuables une opportunité exceptionnelle d’assainir leur situation fiscale. Passé le délai fixé, les créances redeviendront soumises aux pénalités prévues par la réglementation en vigueur.

Les services du ministère des Finances rappellent ainsi que la fin de l’année constitue une échéance décisive pour les personnes concernées souhaitant éviter des charges supplémentaires à l’avenir.

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Trafic modifié sur la route régionale n°22 vers El Mourouj et Hammamet

À partir de jeudi 25 décembre, les automobilistes empruntant la route régionale n°22 en direction d’El Mourouj et Hammamet devront adapter leur itinéraire. Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a annoncé une modification temporaire du trafic visant les usagers venant de la capitale via le pont Saint-Gobain.

Nouveau schéma de circulation au niveau du pont de La Cagna

Selon le communiqué officiel publié mercredi, les conducteurs concernés sont appelés à tourner à gauche au niveau du pont de La Cagna. Ils devront ensuite poursuivre leur trajet sur la route principale, à savoir la route régionale n°22, pour rejoindre leurs destinations habituelles vers le sud de la capitale.

Cette déviation s’inscrit dans un dispositif temporaire mis en place afin de sécuriser la zone de travaux et d’assurer la continuité de la circulation durant cette étape sensible du chantier.

Travaux d’extension de l’entrée Sud de Tunis

Le ministère précise que ce changement correspond à la deuxième phase du plan de circulation provisoire. Il accompagne le parachèvement des travaux d’extension de l’entrée Sud de la capitale, un projet d’infrastructure majeur destiné à améliorer la fluidité du trafic et à réduire les points de congestion sur cet axe stratégique.

Les autorités appellent les usagers à la vigilance, au respect de la signalisation mise en place et à anticiper leurs déplacements durant toute la période d’application de ces mesures.

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Affaire de la « chambre noire » : La cour d’appel renvoie l’audience au 6 janvier

La justice poursuit l’examen de l’affaire dite de la « chambre noire » au ministère de l’Intérieur. La chambre criminelle de la cour d’appel de Tunis a décidé de reporter l’audience, répondant aux demandes de la défense et à l’absence de plusieurs accusés.

La chambre criminelle de la cour d’appel de Tunis a statué sur le calendrier de l’affaire connue sous l’appellation de « chambre noire ». Lors de l’audience tenue mardi, la juridiction a décidé de reporter l’examen du dossier au 6 janvier. Cette décision intervient dans un contexte procédural marqué par des requêtes de la défense et des manquements dans la comparution des accusés.

Au cours de l’audience, les avocats des accusés ont sollicité un report afin de disposer du temps nécessaire pour préparer leurs moyens de défense. Les plaidoiries ont mis en avant la complexité du dossier et la nécessité d’un délai supplémentaire pour examiner l’ensemble des éléments versés au débat judiciaire.

Des accusés absents lors de l’audience

Il est également apparu que plusieurs accusés renvoyés dans cette affaire n’avaient pas comparu devant la juridiction. Cette situation a pesé dans la décision de la chambre criminelle, soucieuse de garantir le respect des droits de la défense et le principe du contradictoire.

À l’issue des délibérations, la cour a décidé de reporter l’audience au 6 janvier, accédant à la demande de la défense et visant à permettre la comparution de l’ensemble des accusés concernés par cette affaire. Ce renvoi marque une nouvelle étape procédurale dans un dossier suivi de près, en raison de sa sensibilité institutionnelle et judiciaire.

Une affaire liée à la découverte de documents sensibles

L’affaire de la « chambre noire » trouve son origine dans la découverte, en 2013, d’un important lot de documents stockés dans un bureau scellé au ministère de l’Intérieur. Ces pièces ont été au centre de tensions juridiques et politiques persistantes, certains avocats et familles de victimes affirmant qu’elles contiennent des éléments clés concernant des affaires sensibles.

Le dossier avait déjà connu une étape cruciale en mai dernier : la Chambre criminelle du tribunal de première instance de l’Ariana avait condamné huit accusés — dont d’anciens cadres sécuritaires — à huit ans de prison, avec exécution immédiate des peines pour trois d’entre eux en fuite.

Les charges portaient sur la manipulation de pièces à conviction — appropriation, dissimulation, destruction ou modification de documents judiciaires — ainsi que sur la falsification d’archives publiques confiées à des agents de l’État.

Pressions autour du dossier et implications historiques

L’affaire est étroitement liée aux enquêtes sur les assassinats des figures politiques Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, qui ont profondément marqué la scène politique tunisienne. Les avocats des familles des deux victimes ont insisté pour que les documents saisis dans la « chambre noire » soient intégralement examinés, estimant qu’ils pourraient contenir des éléments significatifs concernant ces affaires irrésolues.

La défense, de son côté, appelle à la levée du sceau imposé sur cette chambre et à la déclassification des documents, qu’elle estime essentiels pour la progression du dossier. Elle dénonce ce qu’elle qualifie de « protection persistante » d’une structure parallèle au sein des institutions, susceptible d’avoir entravé la lumière sur des crimes politiques.

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Affaire Jilani Daboussi : La justice rejette toutes les demandes de mise en liberté

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a tranché sur l’un des volets procéduraux clés de l’affaire liée au décès de l’ancien député Jilani Daboussi. Toutes les demandes de mise en liberté présentées par les accusés ont été rejetées, tandis que le procès a été renvoyé à une audience ultérieure.

La justice tunisienne poursuit l’examen de l’affaire Jilani Daboussi. Lors de l’audience consacrée au dossier, la chambre criminelle a décidé de maintenir en détention l’ensemble des prévenus poursuivis dans cette affaire. Le tribunal a également fixé une nouvelle date pour la reprise des débats, en attendant l’accomplissement de certaines procédures civiles.

Maintien en détention des principaux accusés

La juridiction a rejeté les requêtes de mise en liberté introduites au bénéfice de plusieurs accusés, dont Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice, Monther Lounissi, dirigeant du mouvement Ennahdha, ainsi qu’une ancienne médecin de la prison civile de la Mornaguia.

La décision concerne également un ancien procureur général près la cour d’appel de Tunis, aujourd’hui à la retraite. Tous restent donc sous le coup des poursuites judiciaires engagées dans le cadre de cette affaire.

Outre le rejet des demandes de libération, la chambre criminelle a décidé de reporter l’examen de l’affaire à une audience fixée au 26 décembre. Ce renvoi intervient à la suite de la comparution du fils de la victime devant la justice.

Ce dernier a présenté l’acte de décès de son père et sollicité un délai supplémentaire afin de finaliser les démarches liées à l’action civile engagée dans le dossier.

Des accusations lourdes et multiples

Les prévenus sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment la tentative de meurtre avec préméditation, la torture et les mauvais traitements infligés par un agent public dans l’exercice de ses fonctions.

Le dossier comprend également des accusations d’abstention volontaire d’accomplir un acte légal, ainsi que de participation à ces faits, plaçant cette affaire au cœur des débats sur les responsabilités pénales et institutionnelles liées au décès de l’ancien député.

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Le Kef : Un vaste projet de zone industrielle prend forme à Sers

Le gouvernorat du Kef s’apprête à franchir une nouvelle étape dans le renforcement de son tissu industriel. Une zone industrielle d’envergure est en cours de préparation dans la délégation de Sers, à l’est de la région, avec un lancement des travaux annoncé avant la fin de l’année prochaine.

Un nouveau pôle industriel est en gestation dans le gouvernorat du Kef. Les autorités prévoient l’aménagement d’une zone industrielle dans la délégation de Sers afin de stimuler l’investissement et l’activité économique locale. Le projet est actuellement à l’étape des études techniques, en attendant le lancement des procédures de réalisation.

Études techniques en cours et calendrier annoncé

Selon le directeur général de l’Agence foncière industrielle, Kais Mejri, un bureau d’études a été mandaté pour élaborer les différentes composantes du projet. L’approbation de l’appel d’offres relatif aux travaux d’aménagement est attendue vers le mois de juin 2026.

Une fois cette étape franchie, le démarrage effectif du chantier est prévu avant la fin de l’année suivante, marquant ainsi l’entrée du projet dans sa phase opérationnelle.

Un pôle industriel majeur pour la région

Ces annonces ont été faites en marge de la journée régionale dédiée au soutien à l’investissement privé, organisée au siège du gouvernorat du Kef. La rencontre s’est tenue en présence de plusieurs responsables régionaux, représentants des structures locales et acteurs économiques, mettant en avant le rôle stratégique de ce projet dans le développement territorial.

La future zone industrielle de Sers s’inscrit dans une vision de long terme. L’Agence foncière industrielle avait déjà validé, en juin 2020, le plan d’aménagement détaillé du site. Le projet couvrira une superficie de 80 hectares, faisant de cette zone le plus important pôle industriel et de développement prévu dans le gouvernorat du Kef.

À terme, cette infrastructure est appelée à attirer de nouveaux investissements, créer des emplois et contribuer à la dynamique économique régionale.

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La Tunisie met fin à 12 ans d’attente, loin de la ferveur des grandes soirées

La Tunisie a parfaitement lancé sa Coupe d’Afrique des Nations en dominant l’Ouganda à Rabat. Une entrée en matière solide sur le plan sportif, marquée par une statistique historique positive, mais disputée dans un stade loin d’afficher la ferveur observée lors de précédents rendez-vous continentaux et arabes.

La sélection tunisienne a réussi son baptême du feu en Coupe d’Afrique des Nations en s’imposant avec autorité face à l’Ouganda. Ce succès, le premier en match d’ouverture depuis plus d’une décennie, confirme la montée en puissance des Aigles de Carthage. Il s’est toutefois déroulé devant des tribunes peu garnies en partie d’une pluie battante.

Des tribunes clairsemées, loin de la ferveur du Qatar

Le match Tunisie – Ouganda, disputé au complexe sportif de Rabat, s’est joué devant environ 17.000 spectateurs, une affluence modeste au regard de la capacité du stade (60.000) et surtout en comparaison avec la mobilisation observée lors de la Coupe arabe des nations au Qatar.

À Doha, les rencontres de la Tunisie avaient attiré entre 27.000 et près de 50.000 supporters, portées par une importante diaspora tunisienne installée au Qatar (environ 60.000).

À Rabat, plusieurs facteurs expliquent cette différence : absence de diaspora tunisienne massive au Maroc, concurrence d’autres affiches du tournoi, météo. Résultat, une présence tunisienne discrète dans les gradins, malgré l’enjeu du match et la qualité du spectacle proposé sur le terrain.

Une victoire inaugurale qui met fin à douze ans d’attente

Sur le plan sportif, cette victoire revêt une importance particulière. En s’imposant lors de son premier match de CAN, la Tunisie met fin à une série négative qui durait depuis douze ans, sa dernière victoire inaugurale remontant à 2013.

Cette statistique, longtemps pesante dans les esprits, confère à ce succès une portée symbolique forte. Elle traduit également une meilleure gestion de l’entrée en compétition, souvent délicate pour les Aigles de Carthage lors des éditions précédentes.

Trabelsi face au dilemme du prochain match contre le Nigeria

Fort de la prestation aboutie contre l’Ouganda, le sélectionneur Sami Trabelsi se retrouve face à un choix stratégique majeur avant le choc contre le Nigeria. La maîtrise collective affichée plaide pour une continuité dans le onze de départ, mais l’adversaire nigérian impose une lecture tactique différente.

Sans annoncer de changements majeurs, le staff technique pourrait procéder à des ajustements ciblés, notamment au milieu de terrain ou sur les ailes, afin de répondre à l’intensité et à la puissance athlétique des Super Eagles. La gestion de l’effort et la fraîcheur physique entreront également en ligne de compte dans ce tournoi au rythme soutenu.

En marge de la rencontre Sami Trabelsi a déclaré :

« L’essentiel a été fait avec cette victoire face à l’Ouganda. Les matches d’ouverture en Coupe d’Afrique des Nations sont toujours compliqués, d’autant plus que la Tunisie n’avait plus gagné son premier match depuis plusieurs éditions. On a vu d’ailleurs que plusieurs grandes sélections ont éprouvé des difficultés lors de la première journée, ce qui confirme l’évolution du football africain et la réduction des écarts entre les équipes.

Ce succès est avant tout le résultat de la détermination des joueurs, du but inscrit très tôt qui nous a facilité la tâche, mais aussi de leur capacité à rester concentrés et disciplinés tactiquement du début à la fin. Cette victoire est importante et constitue un départ prometteur pour notre aventure continentale. Cette nouvelle génération a du potentiel et mérite d’aller loin à la CAN.

Le prochain match face au Nigeria sera totalement différent et beaucoup plus difficile. Il faudra bien le gérer sur le plan tactique, exploiter au mieux les qualités de nos joueurs et espérer une meilleure efficacité offensive afin d’obtenir un résultat positif ».

Sur le plan organisationnel, cette CAN organisée au Maroc s’appuie sur des infrastructures modernes et une logistique globalement maîtrisée. Les stades rénovés, les conditions d’accueil des équipes et la sécurité ont été salués par plusieurs observateurs.

Toutefois, la fréquentation inégale des tribunes et certains ajustements encore nécessaires en matière de programmation et d’animation témoignent d’un tournoi qui cherche progressivement son rythme.

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Transition verte : L’université de Sfax mise sur l’énergie solaire pour l’électrique

L’enseignement supérieur tunisien franchit un nouveau cap en matière de transition énergétique. À Sfax, un établissement universitaire public vient de mettre en service une borne de recharge pour véhicules électriques alimentée exclusivement par l’énergie solaire, une première à l’échelle nationale.

Une université publique tunisienne s’engage concrètement dans la mobilité durable. L’Institut supérieur de gestion industrielle de Sfax a installé une borne de recharge pour véhicules électriques d’une puissance de 22 kW, fonctionnant grâce à une unité de production solaire. Cette initiative s’inscrit dans un programme pilote national encadré par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie.

Un projet pilote au cœur de la transition énergétique

La borne installée à Sfax fait partie d’un programme expérimental visant à déployer soixante stations de recharge solaire à travers différentes régions du pays. Supervisé par l’ANME, ce projet associe universités, municipalités et institutions publiques autour d’un objectif commun : réduire l’empreinte carbone du secteur des transports et encourager l’usage des véhicules électriques.

Pour l’établissement universitaire, cette réalisation marque un tournant vers un campus plus respectueux de l’environnement et davantage aligné sur les principes du développement durable.

Dans une communication officielle, l’ANME a souligné l’importance symbolique et pratique de cette initiative, estimant qu’elle constitue une avancée notable dans l’intégration de la mobilité propre au sein des espaces universitaires.

Vers un réseau national de recharge solaire

Le projet illustre également l’implication croissante des institutions publiques dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et dans la promotion des énergies renouvelables.

Au-delà du cas de Sfax, le programme pilote ambitionne la mise en place progressive d’un réseau national de bornes de recharge capables d’accompagner l’essor des véhicules électriques en Tunisie.

Les travaux se poursuivent pour équiper les autres sites prévus, en cohérence avec la stratégie nationale de transition énergétique, d’économie verte et de mobilité durable.

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