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Mobilité électrique : une borne de recharge 22 kW inaugurée à l’ISGI de Sfax dans le cadre d’un programme pilote

Le premier établissement universitaire public tunisien, l’Institut supérieur de gestion industrielle de Sfax, a installé une borne de recharge de 22 kW pour véhicules électriques, alimentée par une unité de production d’énergie solaire.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre d’un programme pilote supervisé par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), qui vise à installer 60 bornes dans les différentes régions du pays. Elle renforce l’ancrage de l’établissement dans une logique de développement durable et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Cette initiative, estime l’ANME sur sa page Facebook, marque une avancée significative dans la promotion de la mobilité propre au sein des campus universitaires et illustre l’engagement croissant des institutions publiques en faveur de la transition énergétique.

Le programme pilote, qui implique plusieurs municipalités et institutions publiques, a pour objectif d’établir un réseau national de recharge capable de soutenir l’adoption croissante des véhicules électriques en Tunisie. Les travaux se poursuivent pour installer les bornes restantes, en cohérence avec la stratégie nationale en faveur d’une économie verte et d’une mobilité durable.

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La Chine est le premier risque pour les startups africaines d’e-mobilité

En Tunisie, le nombre de startups évoluant dans le secteur de l’e-mobilité reste limité comparativement au dynamisme observé ailleurs sur le continent. Si le pays compte déjà quelques pépites qui visent même les marchés africains, leur développement doit toutefois composer avec des défis spécifiques.

La forte demande sur l’e-mobilité dans le continent s’explique par la rencontre entre un besoin massif de transport abordable et une équation économique convaincante. Les motos électriques réduisent radicalement les coûts de carburant et d’entretien pour les chauffeurs. Ce potentiel est amplifié par des modèles d’innovation locale comme l’échange de batteries, un soutien réglementaire croissant, et des investissements ciblés.

Le plus grand risque pour les startups opérant dans l’écosystème africain est l’afflux de fabricants chinois. En termes de coût, un élément clé dans la décision d’achat pour un consommateur local, personne ne peut rivaliser avec le géant asiatique. 

Les startups africaines sont dans l’obligation de se repositionner avec agilité, en se concentrant non pas sur la fabrication directe, mais sur la création de valeur via les infrastructures, les logiciels et les services, inventant ainsi un modèle de mobilité propre adapté aux réalités du continent.

Parallèlement, il est crucial de convaincre les gouvernements africains que l’octroi d’avantages fiscaux aux fabricants locaux est une mesure bien plus efficace que l’imposition de droits de douane supplémentaires sur les importations. Ce raisonnement constitue même un puissant argument pour inciter les acteurs chinois à nouer des partenariats avec ces startups, ce qui garantirait des investissements étrangers directs et un précieux transfert de technologies.

 

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