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UGTT : un craquement assourdissant

La démission du secrétaire général de l’UGTT, bien que cela ne soit pas une surprise pour les gens avertis, a été perçue comme un craquement assourdissant par toute la sphère politique, syndicale, société civile, dont les échos ont porté loin dans la société tunisienne. Non pas à cause de la personnalité et du poids politico-syndical de Noureddine Taboubi; mais parce qu’elle annonce le début d’une longue période de déclin de la centrale syndicale. Laquelle, il faut le dire clairement, est une structure archaïque, qui n’a pas su se réformer à temps.

L’UGTT de 2025 n’a plus rien à voir avec celle d’avant l’Indépendance tunisienne et de la construction de l’Etat-Nation. Le syndicalisme, partout dans le monde connait cette tendance au déclin. Mais celle de notre centrale est plus grave. Car l’UGTT n’est pas un simple syndicat; elle est une partie intégrante de l’Etat tunisien. C’est la spécificité et l’exception tunisiennes. C’est donc une partie de l’Etat qui est en danger, un pilier historique de la construction nationale et la seule soupape de sécurité en cas de crise grave. On vient de la casser ! Mais la cassure peut être réparée à condition que l’on comprenne pourquoi on en est arrivé là.

La boule de feu

La démission de Taboubi n’est que l’aboutissement logique, d’un processus d’évolution de la centrale, qui est devenu au cours du temps un des principaux acteurs politiques et sociaux; surtout après la disparition de l’autre acteur principal, le parti destourien après le coup d’Etat de 2011. Or l’UGTT a été créée par ce parti, comme les syndicats qui l’ont précédée, sur la base d’une doctrine bien tunisienne, qui veut que l’action syndicale est indissociable de l’action pour l’édification de l’Etat-Nation. C’est donc quand l’Etat va mal que le syndicat va mal et l’inverse est vrai.

Même indépendant du destour, la centrale, depuis 1978, a continué à être un des piliers de l’Etat. Et elle a fini par absorber tous les contestataires, toutes les sensibilités politiques et idéologiques. Ce qui a eu pour conséquence d’empêcher le développement de partis politiques modernes; hormis les islamistes dont l’idéologie est fondamentalement antisyndicale. Après 2011, la centrale est devenue, non seulement le partenaire syndical, mais presque un membre des différents gouvernements jusqu’au 25 juillet 2021. Elle fut aussi le faiseur des rois dans cette période très équivoque. Ce n’est pas un hasard si les partisans de la direction actuelle scandaient : « L’UGTT est la force la plus puissante du pays ». Tout en sous-entendant, qu’elle était devenue plus puissante que l’Etat lui-même. Et ses dirigeants se comportaient comme les vrais patrons du pays.

Cette dérive syndicale a été facilitée par la faiblesse grandissante de cette dernière, confrontée à des multitudes de défis occasionnées par l’état d’anarchie générale dû à la prise du pouvoir par les islamistes et leurs alliés comme Nida Tounes. Ce que n’avaient pas compris les nouveaux dirigeants non destouriens, c’est que l’affaiblissement de l’Etat préparait leur propre affaiblissement. Puisque jusqu’au départ de A. Jrad c’étaient des destouriens qui occupaient le poste clef de la centrale syndicale, le secrétariat général. Et cela est valable pour la situation actuelle. On est totalement dans le cercle vicieux. Car, il ne faut pas confondre affaiblissement de l’Etat et affaiblissement du gouvernement.

Ce qui se passe maintenant est comparable à la boule de feu. En effet, le pouvoir politique, au lieu de se débarrasser de la boule de feu qui est ici la crise économique aigue, l’a jetée aux syndicalistes, qui ont voulu la lui rejeter. Or la démission du secrétaire général a mis le feu dans le foyer syndical, qui s’est propagé comme une trainée de poudre dans le corps syndical. Les conséquences de cette démission dont les vraies raisons sont encore inconnues, et à cause de la décapitation de la tête, le principal organe de l’organisation, vont être terribles pour le syndicat et le pays. C’est la boite de Pandore qui est ouverte et cela peut enfanter des monstres. Fermer cette boite est le devoir principalement de l’Etat et accessoirement des syndicalistes, du moins les plus sages parmi eux.

L’indispensable compromis

Nous l’avons dit auparavant, dans nos rubriques, un indispensable compromis entre le gouvernement et la centrale, où tout le monde sauve la face est possible. Car le conflit ne porte pas sur des revendications salariales, mais sur le rôle et la place du syndicat dans la société et la politique du gouvernement. La logique du bras de fer ne peut que nuire aux uns et aux autres. L’histoire de l’UGTT le confirme et la situation politique et économique l’impose.

Tout d’abord, les syndicalistes doivent rassurer les autorités qu’ils ne se rangeront pas, du moins leurs syndicats, dans les conflits politiques qui rongent le pays, seraient-ils sous couvert de la défense des libertés et des droits de l’homme, qui sont des causes justes, mais qui sont l’objet d’une grande manipulation, visant à déstabiliser le pays. L’UGTT étant un garant de cette stabilité et étant une partie de l’Etat, elle ne doit en aucune façon souffler sur le feu de la discorde. Bien sûr, libres sont les syndicalistes de choisir le camp qu’ils veulent, mais sans impliquer le syndicat. D’autre part, l’annonce d’une date pour la grève générale, bien que celle-ci soit un droit confirmé par la constitution et la loi, est une faute politique. Car il y a une différence entre menacer, faire pression et passer à l’action.

L’annulation ou le report de la grève générale peut être un message positif en direction des autorités. Surtout qu’il va y avoir une nouvelle direction, dont il ne faut pas lui savonner la planche. Du côté des autorités, le rétablissement des liens entre le gouvernement et la centrale peut ouvrir une voie au retour de cette dernière à jouer son rôle traditionnel.

Reste que la situation politique générale ne semble pas favoriser un tel processus en apparence. La bipolarisation politique entre les radicaux, appuyés et mis en avant par les islamistes, et les partisans du pouvoir étant à son comble, on va naviguer obligatoirement en eaux troubles. Mais il semble qu’il n’y a pour le moment aucun autre choix.

Pourquoi pas un comité de sages ?

L’initiative prise par certains vétérans du syndicalisme tunisien en signant une pétition, comme Ali Romdhane, Abdelmajid Sahraoui, Salem Abdelmajid, Rachid Najjar et d’autres, doit évoluer vers un comité de résolution des différends, aussi graves soient-t-ils. Et ce, pour renouer les liens du dialogue avec les autorités, sans que ce comité s’immisce dans la préparation du prochain congrès. Ce dernier pouvant seul conduire à une nouvelle direction bien élue et qui doit continuer à repositionner la centrale en dehors des clivages politiques actuels, pour que le syndicat garde sa neutralité, et qui peut renforcer la liberté syndicale, qui à notre avis n’est pas remise en cause jusqu’à maintenant du moins. La présence de personnalités non syndicalistes dans ce comité mais qui ont un poids symbolique et une aura nationale et suffisamment d’expérience ne peut que renforcer, sa crédibilité. La transparence de ses actions peut aussi être une garantie pour éviter les malentendus et se prémunir de la manipulation. Le seul objectif étant la reprise du dialogue. Car il y va de l’intérêt national, de la stabilité sociale et politique du pays, et surtout de sa souveraineté. Et ce, afin de ne pas ouvrir une faille par laquelle s’infiltre les ingérences étrangères.

La crise au sein de l’UGTT et la démission du secrétaire général risquent de la plonger dans un processus irréversible de scissions et de divisions qui peut aboutir à l’apparition de plusieurs unions syndicales. Car rappelons le, le multipartisme ne peut exister réellement qu’avec le multi syndicalisme. Avec toujours un syndicat dominant, ce que d’ailleurs la loi tunisienne a toujours autorisé. Mais l’UGTT étant la centrale historique, faisant partie de l’Etat national (ce qui est une exception tunisienne), est vouée à ressusciter.

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Crise au sein de l’UGTT : le secrétaire général démissionne sur fond de désaccord sur la date du congrès

Un vif différend a eu lieu, il y’a une semaine, autour d’une suggestion visant à reporter le congrès électif de l’Union Générale Tunisienne du Travail à 2027. Cette démarche a été défendue par neuf membres du bureau exécutif, tandis que le secrétaire général a insisté pour que le congrès se tienne à la date prévue (fixée pour mars 2026).

Face à la persistance des membres précités dans leur position, contraire aux orientations de la majorité des syndicalistes, le secrétaire général a quitté la réunion. Depuis, il suit les évolutions depuis le siège de l’Union maghrébine, sans regagner son bureau, jusqu’à ce qu’il dépose officiellement sa démission auprès du bureau d’ordre.

Cette démission demeure toutefois en suspens, en attendant son passage par les procédures structurelles prévues par le règlement intérieur, à savoir sa présentation devant la commission de discipline et son examen par le bureau exécutif ou le conseil administratif.

Source syndicale 

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Luttes internes à l’UGTT : la démission de Taboubi officialise la crise

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a officiellement remis sa lettre de démission au bureau d’ordre central du syndicat. Il reste à présent à savoir si le bureau exécutif de l’UGTT acceptera ou rejettera cette démission.

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UGTT : Noureddine Taboubi jette l’éponge

Un tournant majeur semble se dessiner au sein de l’Union générale tunisienne du travail. Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a présenté sa démission ce mardi, a annoncé le secrétaire général adjoint de l’organisation et son porte-parole, Sami Tahri, selon ce qu’a rapporté l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP).

D’après les mêmes sources, cette décision intervient dans un contexte de fortes tensions et de divergences persistantes au sein des structures dirigeantes de l’UGTT.

Des désaccords internes qui se seraient accentués ces dernières semaines, notamment lors des dernières réunions de la commission administrative nationale, au cours desquelles le secrétaire général aurait déjà laissé entrevoir la possibilité d’un retrait.

Quelle suite ?

La démission de Noureddine Taboubi revêt désormais un caractère formel sur le plan administratif. Toutefois, elle ne devient effective qu’après examen par les instances compétentes de l’organisation syndicale, seules habilitées à statuer sur son acceptation ou son rejet, conformément aux statuts de l’UGTT.

Cette évolution ouvre une phase d’incertitude au sein de la principale centrale syndicale du pays, à un moment marqué par des enjeux sociaux et économiques majeurs. Les prochaines décisions des organes dirigeants seront déterminantes pour la suite, tant sur le plan organisationnel que sur l’équilibre interne de l’UGTT.

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Démission de Noureddine Taboubi l Entre adieu et au revoir

En cas de confirmation des informations à ce sujet relayées ce mardi 23 décembre 2025 dans les cercles syndicaux à Tunis, la démission de Noureddine Taboubi serait un abandon en rase campagne du leader syndicaliste le plus controversé que la Tunisie ait eu dans toute son histoire.

Selon des sources habituellement bien informées, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a déposé sa démission auprès du bureau d’ordre de la puissante centrale syndicale. Il faut dire que des rumeurs de démission du dirigeant syndical ont déjà circulé avant d’être démenties par l’intéressé le 10 décembre courant.

S’agit-il d’une nouvelle manœuvre pour mettre fin à la crise sévissant au sein de l’UGTT depuis plusieurs mois et faire taire les voix de ceux, de plus en plus nombreux, qui exigent sa démission avant même le prochain congrès prévu en février 2026 ?

S’attend-il, plutôt, à ce que ses troupes, ainsi abandonnées, se mobilisent et le rappellent aux commandes, qui plus est à un mois d’un important rendez-vous syndical : la grève générale nationale fixée pour le 21 janvier prochain ?

A moins que, face à une opposition syndicale de plus en plus forte et déterminée à en finir avec son règne et ses pratiques antidémocratiques, il se soit résigné à jeter l’éponge, quitte à sortir par la petite porte. Ce qui ferait le bonheur de beaucoup de Tunisiens, à commencer par le président de la république Kaïs Saïed, qui ne l’a pas reçu depuis 2022. Et l’a souvent accusé, lui et les autres dirigeants de l’UGTT, de corruption.

Wait and see…

I. B.  

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Tunisie | Taboubi dément toute démission à la direction de l’UGTT

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a démenti les rumeurs de démission du secrétaire général adjoint Anouar Ben Kaddour, lors d’une intervention, ce mercredi 10 décembre 2025, dans l’émission ‘‘Houna Tounes’’ sur Diwan FM.

«C’est faux… ce ne sont que des rumeurs qui circulent sur Facebook, et je n’ai reçu aucune démission», a déclaré M. Taboubi, soulignant que les informations diffusées sur les réseaux sociaux sont sans fondement.

Cette clarification intervient après la circulation de rumeurs concernant des «démissions» au sein de la direction de l’organisation syndicale, rumeurs que cette dernière a catégoriquement démenties, soulignant qu’elle poursuivrait ses activités normalement.

Ces rumeurs interviennent aussi dans un contexte de crise politique, de crispation du pouvoir et de mésentente cordiale entre le gouvernement et la centrale syndicale qui a annoncé une grève générale nationale pour le 21 janvier 2026 pour protester contre l’abandon du dialogue social par le pouvoir politique et la tentative d’exclure l’UGTT des négociations sur les augmentations salariales.

Ceci explique sans doute cela : depuis l’annonce de la décision de grève générale nationale, les pages proches du pouvoir multiplient les attaques contre la centrale syndicale et parlent de division en son sein entre les partisans du secrétaire général, soucieux de l’unité de l’organisation en cette phase délicate, et ceux qui s’opposent à lui et cherchent à l’éjecter au cours du prochain congrès prévu en mars prochain.

I. B.

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Tunesien – Gewerkschaftsbund UGTT verkündet Generalstreik für den 21. Januar 2026.

TunesienDatum für Generalstreik festgelegt: Gewerkschaft kritisiert „Verengung der Tür zum Dialog“ mit der Regierung. Tunis – Die größte und einflussreichste Gewerkschaft Tunesiens, der Allgemeine Tunesische Gewerkschaftsbund (UGTT), hat den Termin für einen landesweiten Generalstreik festgelegt. Wie die staatliche Nachrichtenagentur TAP berichtet, beschloss das Verwaltungsorgan der Gewerkschaft, dass der Streik am Mittwoch, dem 21. Januar 2026, […]

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La Tunisie retient son souffle

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la puissante centrale syndicale, a appelé à une grève générale nationale le 21 janvier 2025 pour protester contre la répression croissante des voix critiques et exiger des négociations salariales. C’est la première action syndicale de cette envergure depuis que le président de la république Kaïs Saïed s’est octroyé des pouvoirs étendus en 2021.

Imed Bahri

Cette grève générale nationale, qui interviendra dans un contexte de crispation politique et de crise économique, risque de paralyser des secteurs publics clés et de fragiliser un gouvernement déjà en difficulté financière, aggravant le risque de troubles sociaux sur fond de frustration grandissante face à la dégradation des services publics.

Flash-back. Le 25 juillet 2021, Saïed a limogé le gouvernement et dissous le parlement. Il s’est mis ensuite à gouverner par décret, pour, a-t-il affirmé, lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance endémiques, mais l’opposition a qualifié son action de coup d’État.

L’UGTT, pour sa part, a joué un rôle central dans la transition démocratique tunisienne à partir de 2011, ce qui lui a valu de recevoir le Prix Nobel de la Paix, en 2015, avec les trois autres composantes du Quartet du Dialogue national (Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme, l’Ordre national des avocats tunisiens et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat). Mais après avoir soutenu le coup de force de Saïed, y voyant un moyen pour sortir le pays de la crise, l’UGTT n’a pas tardé à passer dans l’opposition, en dénonçant ce qu’il considère désormais comme une dérive autoritaire et l’imposition d’un pouvoir personnel.

Une rupture unilatérale

La centrale ouvrière, qui revendique près d’un million de membres et est fortement représentée dans les services publics (éducation, santé, transport), a averti que la situation dans le pays se détériorait et a condamné l’érosion des libertés civiles et les tentatives de Saïed de museler les partis politiques et d’hypothéquer le débat démocratique. Elle a, surtout, reproché à ce dernier la rupture unilatérale du dialogue social et des négociations salariales avec les représentants syndicaux, une tradition en vigueur dans le pays depuis les années 1970 et respectée par tous les pouvoirs qui se sont succédé depuis.

«Nous ne sommes pas intimidés par vos menaces ni par vos prisons. Nous ne craignons pas la prison… Nous poursuivrons notre lutte», a déclaré le secrétaire général de l’UGTT, Nourredine Taboubi, jeudi à l’issue d’une manifestation syndicale.

Marche de protestation dans les rues de Tunis, le 6 décembre 2025.

Le durcissement affiché par l’UGTT reflète sa frustration croissante face à l’érosion des libertés et à la répression menée par le pouvoir actuel contre les dirigeants de l’opposition, les journalistes et les acteurs de la société civile, dans un contexte de hausse du coût de la vie et d’absence de perspective d’une réelle relance économique, ce qui pousse de plus en plus de jeunes sur le chemin de la migration, légale et illégale.

Marches de protestation

Les défenseurs des droits humains affirment que depuis 2021, Saïed a démantelé ou marginalisé les partis d’opposition et les organisations de la société civile, notamment l’UGTT, emprisonné les principaux responsables de l’opposition et renforcé son contrôle sur le pouvoir judiciaire. Mais Saïed nie toute ingérence dans le système judiciaire et rappelle que nul n’est au-dessus des lois, tout en menaçant de poursuivre en justice ceux et celles qu’il considère comme des «comploteurs», des «agents de l’étranger» et des «ennemis de la nation».

C’est dans ce contexte de forte crispation politique, de crise économique et de malaise social, que des marches de protestation populaire se succèdent dans le pays, de Gabès à Tunis, en passant par Sfax et Sousse. Ces actions vont se poursuivre au cours des prochaines semaines et culminer dans la grève générale du 21 janvier dont beaucoup d’observateurs craignent qu’elle ne dégénère en affrontements entre des citoyens et des agents de l’ordre. Peut-on espérer d’ici là une reprise du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, alors que les positions se radicalisent d’un côté comme de l’autre ?

La Tunisie, qui étouffe au propre et au figuré, retient son souffle.

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UGTT : Une symbolique des dates qui mérite d’être relevée

L’Union générale tunisienne du travail ( UGTT ) a annoncé hier, vendredi 5 décembre, la décision de sa Commission administrative d’organiser une grève générale le 21 janvier 2026.

Ces deux dates retiennent l’attention car elles semblent répondre à une symbolique liée à l’histoire de la Centrale syndicale.

En effet, si le 5 décembre coïncide avec la date de l’assassinat de Farhat Hached, principal fondateur de L’UGTT, la date du 21 janvier suggère un autre symbole.

La fondation de l’Union générale du travail de Tunisie a eu lieu le 20 janvier 1946 et le syndicat historique célèbrera son quatre-vingtième anniversaire à cette date. Ainsi, si elle aura effectivement lieu, cette grève générale interviendra le lendemain de cette commémoration.

Une symbolique des dates qui a son importance et mérite d’être relevée.

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Tunisie : L’UGTT enclenche la grève générale

L’UGTT décrète la grève générale fixée à mercredi 21 janvier 2026, décision entérinée par sa commission administrative. Malgré une ouverture affichée au dialogue, la centrale syndicale dénonce un gel des négociations sociales et une décision unilatérale du gouvernement sur les hausses salariales.

Réunie ce vendredi au siège de l’Union générale tunisienne du travail, la commission administrative a arrêté la date du 21 janvier 2026 pour la grève générale. Cette confirmation réactive un bras de fer social latent entre la centrale syndicale et le gouvernement, dans un contexte économique et politique déjà tendu.

Une ouverture au dialogue… mais un terrain miné

Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a réaffirmé l’ouverture de l’organisation au dialogue, lors de la marche commémorant le 73e anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached.

Il a toutefois souligné que cette ouverture ne signifiait ni renoncement au droit syndical, ni abandon des mécanismes de négociation collective, ni remise en cause des acquis nationaux.

Selon lui, l’UGTT reste déterminée à défendre ses prérogatives et celles des travailleurs.

La rupture des négociations au cœur du conflit

Taboubi a aussi dénoncé le blocage du dialogue social, imputé au gouvernement. L’élément déclencheur : l’adoption de la loi de finances 2026, qui introduit une augmentation salariale dans les secteurs public et privé sans les négociations tripartites habituelles entre l’UGTT, l’UTICA et l’exécutif.

Pour la centrale syndicale, cette démarche unilatérale constitue un précédent dangereux et une mise à l’écart de ses partenaires sociaux.

La grève générale du 21 janvier pourrait marquer un tournant dans les relations sociales du pays. Entre appel au dialogue et accusations de marginalisation, le bras de fer s’installe dans la durée.

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L’UGTT annonce la préparation d’une nouvelle grève générale

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a annoncé que l’instance administrative du syndicat se réunira le 5 décembre pour fixer la date d’un nouveau mouvement de grève générale. 

Selon Tahri, la grève répond à trois revendications principales: l’instauration d’un véritable dialogue social, la défense du droit de négociation et du droit syndical, ainsi que le rejet de l’augmentation salariale prévue dans le projet de loi de finances 2026 pour les secteurs public et privé. Il a qualifié cette hausse de «nouveauté inacceptable» et a rappelé que l’UGTT avait adressé plus de 17 correspondances aux gouvernements successifs depuis l’ère Najla Bouden, sans obtenir de réponse ni d’engagement.

L’UGTT a également précisé que la prochaine marche se déroulera selon le rituel habituel: rassemblement à la place Mohamed-Ali.

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UGTT – Gouvernement : La grève générale en ligne de mire

La centrale syndicale hausse le ton : demain, vendredi 5 décembre, l’UGTT fixera la date d’une grève générale nationale, dénonçant un pouvoir qui refuse toute négociation et confirmant la montée du bras de fer avec le gouvernement, portée par des revendications sociales et syndicales jugées urgentes.

Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, a indiqué que l’instance administrative se réunira le 5 décembre pour arrêter officiellement la date de la grève générale. L’annonce, relayée par les canaux officiels de la centrale, confirme l’escalade du conflit entre l’UGTT et le gouvernement.

L’UGTT dénonce un dialogue absent et une hausse « fantaisiste »

Selon Tahri, le mouvement de grève portera sur trois axes majeurs : l’exigence d’un véritable dialogue social, la défense du droit de négociation collective et du droit syndical, ainsi que le rejet de l’augmentation prévue dans le projet de loi de finances 2026 pour les secteurs public et privé. Il a qualifié cette hausse (3,8%) de « fantaisiste » et « inacceptable ».

Il précise que l’UGTT a adressé plus de 17 correspondances à plusieurs gouvernements, depuis celui de Najla Bouden, sans obtenir la moindre réponse. Pour lui, cette absence totale d’interaction n’est pas un simple blocage administratif mais le signe d’une stratégie assumée d’escalade.

Accusation de blocage institutionnel

Sami Tahri a vivement critiqué ce qu’il décrit comme un refus persistant du dialogue de la part des autorités. Selon lui, le pouvoir exécutif cherche à marginaliser les organisations sociales et syndicales, traduisant une crise profonde dans les relations entre l’État, la société civile et les acteurs du monde du travail.

La marche organisée le 4 décembre s’inscrira dans un parcours symbolique : rassemblement à la place Mohamed Ali, puis déplacement vers plusieurs quartiers avant d’atteindre le mausolée du martyr. Le secrétaire général Noureddine Taboubi y prononcera un discours, suivi d’une cérémonie de recueillement et de la lecture de la Fatiha. Cette commémoration rappelle chaque année le transfert de la dépouille du martyr de Kerkennah vers Tunis.

Une tension sociale qui s’aggrave

Dans un climat marqué par un dialogue institutionnel quasi inexistant, l’UGTT estime que la gouvernance actuelle glisse vers l’unilatéralisme et l’exclusion. La centrale syndicale affirme que seule une négociation réelle, respectueuse des droits et des revendications populaires, peut éviter que le pays ne s’enfonce davantage dans une crise politique et sociale durable.

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Agroalimentaire et commerce : La grève générale du 10 décembre se confirme

Les employés des secteurs de l’agroalimentaire et du commerce se dirigent vers une grève sectorielle générale annoncée pour le 10 décembre.

La décision, actée lors de la réunion de la commission administrative sectorielle du 13 novembre, s’inscrit dans un climat de tension sociale entretenu depuis plusieurs semaines.

Aucune ouverture au dialogue

Selon Mohamed Barkati, secrétaire général intérimaire de la Fédération générale de l’industrie alimentaire, du tourisme et du commerce, aucune démarche n’a été entamée par les autorités ou la partie patronale pour convoquer les syndicats à la table des négociations.

Il affirme sur les colonnes d’Echaâb News, organe de presse de l’UGTT, que, faute d’échanges constructifs, les travailleurs estiment que la grève constitue aujourd’hui l’unique moyen de défendre leur droit à une revalorisation salariale.

La mobilisation reste totale dans les structures professionnelles concernées. Les militants et adhérents de la centrale syndicale considèrent que l’absence de dialogue social justifie un passage à l’action.

Les préparatifs s’intensifient au sein des unions régionales, où les assemblées du personnel se succèdent afin d’assurer une adhésion massive au mouvement.

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Article 15 de la Loi de finances : La grève générale évoquée par l’UGTT

L’inclusion de l’article 15 dans le projet de Loi de finances 2026, prévoyant le gel ou la fixation par décret des augmentations salariales dans les secteurs public et privé, suscite une vive réaction de l’UGTT. La centrale syndicale y voit une ingérence directe de l’État dans la négociation collective et menace de recourir à une grève générale si le texte est maintenu sans concertation.

Lors d’une interview accordée à Express FM, Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, a dénoncé l’article 15 comme un recul inédit des droits syndicaux. Pour lui, il s’agit d’une attaque directe contre le principe même de négociation entre partenaires sociaux : « Ce n’est pas seulement une première — c’est un message clair : l’État ne veut plus des syndicats », a-t-il affirmé.

Convocation du Conseil national

L’article 15 ne concerne pas uniquement le secteur public : il inclut également les salaires du secteur privé, ce que l’UGTT considère comme inacceptable. Selon Sami Tahri, il s’agit d’un mécanisme destiné à neutraliser les syndicats et à confier au pouvoir exécutif ou législatif le contrôle exclusif des décisions salariales, sans concertation avec les représentants des travailleurs.

Cette approche, poursuit le syndicaliste, traduit un recul du droit constitutionnel et conventionnel au dialogue social, mis en œuvre par un texte financier plutôt que par des négociations collectives, mettant ainsi en péril des décennies de dialogue social tunisien.

Grève générale envisagée

Face à ce qu’il qualifie de fermeture définitive du dialogue, Sami Tahri annonce que l’UGTT envisage de convoquer son Conseil national dès début décembre, et que la grève générale n’est pas exclue si l’article 15 est maintenu sans modifications.

« Nous n’avons plus d’autre choix que de défendre les droits constitutionnels des travailleurs », a-t-il affirmé, rappelant que la porte du dialogue reste fermée depuis plusieurs mois malgré les démarches répétées de la centrale syndicale.

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Tunisie–UE : Bruxelles rappelle les règles diplomatiques après la mise au point de Carthage

La Commission européenne a réagi à la convocation de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie par le président Kaïs Saïed, suite à sa rencontre avec le secrétaire général de l’UGTT.

Bruxelles insiste sur les usages diplomatiques et rappelle que le dialogue avec des acteurs de la société civile ou du monde syndical fait partie intégrante du rôle des diplomates.

Une convocation au palais de Carthage qui fait réagir Bruxelles

Le 25 novembre 2025, le président Kaïs Saïed a convoqué Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier une protestation officielle. La présidence a estimé que la rencontre entre le diplomate et Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, constituait une violation des usages diplomatiques, menée en dehors des canaux officiels de l’État tunisien.

Selon le communiqué de Carthage, l’ambassadeur est tenu, en tant que représentant plénipotentiaire, de respecter strictement les normes encadrant ses relations avec les institutions tunisiennes.

Cette mise au point survient après plusieurs rencontres de Giuseppe Perrone avec des acteurs sociaux et économiques, dont Samir Majoul, président de l’Utica, visant à renforcer le dialogue entre la société civile et l’Union européenne.

La réponse de Bruxelles : le rôle naturel des diplomates

Mercredi 26 novembre 2025, lors du point de presse quotidien, le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni, a souligné que les diplomates dialoguent naturellement avec un large éventail d’interlocuteurs, y compris les syndicats et les organisations de la société civile, qui contribuent au renforcement de la coopération bilatérale.

Il a rappelé le rôle historique de l’UGTT, membre du Quartet du dialogue national honoré par le prix Nobel de la paix 2015, pour sa contribution à l’instauration de la démocratie en Tunisie. Pour Bruxelles, ces contacts font partie intégrante de la mission diplomatique, même s’ils ne remplacent pas les canaux officiels.

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Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE

Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu mercredi 26 novembre 2025 sur la polémique née de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne et la centrale syndicale. Il a exprimé son étonnement face à la réaction jugée “impulsive” de la présidence de la République, qui s’est montrée irritée après l’entretien tenu au siège de l’UGTT.

Sami Tahri rappelle qu’il s’agit d’une pratique courante dans les usages diplomatiques. L’UGTT reçoit régulièrement des délégations étrangères, des ambassadeurs et des missions internationales souhaitant entendre la position de l’organisation sur la situation économique et sociale en Tunisie. Il précise que ces réunions sont systématiquement annoncées et transparentes.

Selon lui, la visite du diplomate européen s’inscrivait dans un cadre strictement économique et social. Elle visait à échanger sur les difficultés que traverse le pays, à défendre les intérêts de la Tunisie et à explorer les possibilités de soutien, sans jamais aborder le champ politique. Il souligne que l’ambassadeur de l’Union européenne a auparavant rencontré d’autres organisations nationales dans le même esprit.

Pour Sami Tahri, la réaction de la présidence trahit une volonté de restreindre l’espace de dialogue autour de l’UGTT. Il y voit une tentative de mettre sous pression une organisation qui, dit-il, travaille à la défense des droits économiques et sociaux des Tunisiens.

Cette crispation intervient dans un contexte de tensions entre la centrale syndciale et le gouvernement, marqué par l’absence de réponse gouvernementale aux dix-sept correspondances adressées depuis 2022 pour relancer le dialogue. L’UGTT attend la réunion de son instance administrative le 5 décembre pour fixer la date d’une grève nationale.

Ferme rappel à l’ordre

Le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué le 25 novembre au palais de Carthage Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier un vif mécontentement.

Selon la présidence, cette convocation intervient en réaction à ce qu’elle considère comme un non-respect des règles diplomatiques et un dépassement des cadres de coopération institutionnelle.

Le chef de l’État a adressé à son interlocuteur une protestation jugée particulièrement ferme, dénonçant des initiatives ou des prises de contact effectuées en dehors des voies officielles. Pour Carthage, un ambassadeur accrédité auprès de l’État tunisien et de ses institutions est tenu de s’inscrire dans les usages diplomatiques établis, sans déroger aux canaux formels ni aux protocoles en vigueur.

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Tunisie : UGTT, avocats et LTDH se concertent pour un dialogue sur la situation nationale

Une rencontre a eu lieu ce mercredi 26 novembre entre Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, Boubaker Ben Thabet, bâtonnier de l’Ordre des avocats, et Bassem Trifi, président de la LTDH. L’objectif : échanger sur les derniers développements nationaux et préparer un dialogue commun pour résoudre les problèmes persistants dans plusieurs secteurs.

Renforcer le dialogue social et démocratique

Selon la LTDH, la réunion a porté sur la mise en place d’initiatives concertées pour traiter les questions sociales, économiques et relatives aux droits humains. Les participants ont insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif afin de préserver les acquis de l’État social et démocratique et de consolider l’unité nationale.

Renforcement de l’action collective

L’UGTT a indiqué sur sa page Facebook que cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des trois parties de renforcer l’action commune. L’objectif est de coordonner leurs efforts pour trouver des solutions efficaces aux défis actuels et améliorer la situation dans différents secteurs clés du pays.

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Marche syndicale à Tunis le 4 décembre pour honorer Farhat Hached

À l’occasion du 73e anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached, figure emblématique du syndicalisme tunisien, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelle à une grande marche commémorative dans le Grand-Tunis le 4 décembre prochain.

La mobilisation vise à rendre hommage au fondateur de la centrale syndicale et à rappeler son rôle dans la lutte anticoloniale et pour les droits des travailleurs.

Un parcours symbolique au cœur de la capitale

Selon un communiqué de l’UGTT, le rassemblement commencera à 11 heures place Mohamed Ali Hammi, avant de parcourir successivement l’avenue Mongi Slim, Bab Souika et l’avenue Bab Bnet, pour se terminer au mausolée de Farhat Hached à la Kasbah.

Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, prononcera un discours en hommage au leader syndical, mettant en lumière son engagement pour la justice sociale et son rôle historique dans la construction du syndicalisme moderne en Tunisie.

Farhat Hached : un symbole du syndicalisme et de l’indépendance

Fondateur de l’UGTT en 1946, première organisation syndicale en Afrique et dans le monde arabe, Farhat Hached s’est imposé comme une figure centrale de la lutte contre le colonialisme français.

Son assassinat, le 5 décembre 1952, attribué à l’organisation coloniale « La Main Rouge », a marqué l’histoire du mouvement ouvrier tunisien et demeure un symbole fort de résistance et de courage.

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Tunisie : Préavis de grève dans treize secteurs pour le 10 décembre

La Fédération générale des industries alimentaires, du tourisme, du commerce et de l’artisanat a annoncé une grève générale sectorielle pour le 10 décembre 2025, après l’échec des négociations salariales pour l’année en cours.

En coordination avec le département du secteur privé de l’UGTT, elle a transmis des préavis couvrant treize secteurs stratégiques, estimant que la situation sociale « ne permet plus ni retard ni tergiversation ».

Un appel à la grève face à l’enlisement des discussions

Dans son communiqué, la Fédération affirme mettre en œuvre les résolutions de son instance administrative réunie le 13 novembre. Le blocage des discussions sur les majorations salariales pour 2025 est présenté comme la cause principale du mouvement.

Pour la Centrale syndicale, le pouvoir d’achat des travailleurs continue de s’éroder, tandis que les engagements patronaux tardent à se concrétiser. D’où la décision d’une action coordonnée dans l’ensemble des branches relevant de la Fédération, avec un objectif clair : obtenir un accord salarial avant la fin de l’année.

Treize secteurs mobilisés le 10 décembre

La grève annoncée aura un impact large, touchant toute une chaîne de production, de transformation et de distribution. Les secteurs concernés sont les minoteries ; les boulangeries ; la fabrication et le commerce des boissons alcoolisées ; les pâtes alimentaires et couscous ; les conserves, semi-conserves et emballage des huiles ; la torréfaction du café ; la production du lait et ses dérivés ; la confiserie, biscuit, chocolat et pâtisserie ; le commerce de gros, semi-gros et détail ; les grandes, moyennes et petites surfaces commerciales ; les boissons gazeuses non alcoolisées, jus et eaux minérales ; les restaurants, cafés et établissements similaires ; les salines tunisiennes.

L’ampleur des secteurs concernés laisse présager une journée de perturbation notable dans l’approvisionnement alimentaire et les services de restauration.

La Fédération explique que ce mouvement est un message adressé aux employeurs et aux fédérations patronales : elles doivent « respecter leurs engagements » et débloquer les négociations en cours.

Dans un contexte de hausse continue des prix et d’inquiétude croissante parmi les salariés, l’UGTT durcit progressivement son discours et laisse entendre qu’elle pourrait étendre la mobilisation si aucun progrès n’est enregistré d’ici décembre.

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