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ESCDA Tunisie 2026: Quand la satisfaction client devient un standard de performance

Pour sa 7ᵉ édition, l’Élection du Service Client de l’Année Tunisie s’impose comme une référence exigeante de la relation client, dans un contexte où les consommateurs tunisiens attendent désormais des preuves concrètes plutôt que des promesses.

La cérémonie officielle, organisée au Radisson Blu de Tunis, a réuni entreprises, partenaires et acteurs économiques autour d’un constat partagé : le service client n’est plus un avantage concurrentiel, mais un critère de crédibilité durable. Les entreprises distinguées sont celles qui ont structuré leurs processus et placé l’expérience client au cœur de leur performance.

En ouverture, Monsieur Kaïs Aïdi, Directeur d’ESCDA Tunisie, a rappelé l’ADN du label :

« Ce soir, ESCDA affirme son rôle de référence en réunissant des secteurs et des équipes engagés autour d’une même exigence : faire du service client un facteur clé de différenciation et un véritable outil de pilotage pour les entreprises. Un signal clair est envoyé ce soir : en Tunisie, l’excellence de la relation client existe, elle progresse et elle a un nom : l’Élection du Service Client de l’Année. »

Moment fort de la soirée, Monsieur Ludovic Nodier a annoncé l’extension internationale du dispositif : après le Sénégal en 2025, le Canada rejoint le réseau en 2026, confirmant la reconnaissance internationale de la méthodologie ESCDA.

Partenaire historique, Madame Sahar Mechri (MANAGERS) a souligné l’impact stratégique de la démarche, qui installe une culture de l’évaluation, de l’amélioration continue et de la responsabilité managériale, essentielle pour aligner les entreprises tunisiennes sur les standards internationaux.

Maître de cérémonie, Monsieur Wassim Bel Arbi (Express FM) a salué une dynamique unique :

« Année après année, on ressent une réelle progression et une volonté collective d’élever les standards du service en Tunisie. »

Lauréats 2026 – Élection du Service Client de l’Année Tunisie

  • Catégorie Service aux automobilistes : TOTAL ENERGIES
  • Catégorie Assurances : LLOYD ASSURANCES
  • Catégorie Concessionnaire automobile : BYD
  • Catégorie Opérateur de téléphonie mobile et fixe : OOREDOO
  • Catégorie Établissement de paiement et transfert d’argent : WAFACASH
  • Catégorie Banque islamique : WIFAK BANK
  • Catégorie Agence de voyages : TRAVELTODO
  • Catégorie Émission de chèques, cartes restaurant et services : PLUXEE
  • Catégorie Banque : BIAT
  • Catégorie Réparation automobile : AUTOP
  • Catégorie Restauration rapide : BAGUETTE ET BAGUETTE
  • Catégorie Grande distribution : CARREFOUR
  • Catégorie Agence immobilière : TECNOCASA
  • Catégorie Solutions de télécommunications pour les entreprises : OOREDOO
  • Catégorie Courtier en assurance et réassurance : OLEA
  • Catégorie Intermédiaire en bourse : BH INVEST
  • Catégorie Animalerie : Z’ANIMO
  • Catégorie Constructeur électroménager : BRANDT
  • Catégorie Fournisseur d’accès internet : OOREDOO
  • Catégorie Carte carburant : TOTAL ENERGIES
  • Catégorie Agroalimentaire : Délice DANONE
  • Catégorie Distribution de plis et colis : LOG’IN
  • Catégorie Assurance Takaful : EL AMANA TAKAFUL
  • Catégorie Livraison de repas : YASSIR

À travers ces distinctions, ESCDA célèbre des équipes engagées, pour qui l’écoute, la réactivité et la qualité de service sont un engagement quotidien.

Bien plus qu’une remise de prix, cette 7ᵉ édition a confirmé que la satisfaction client est un levier stratégique, mesurable et perfectible, au cœur de la confiance et de la croissance durable.

Rendez-vous à la prochaine édition pour poursuivre cette dynamique d’excellence.

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Streaming foot : la Tunisie dans le top des pays africains les mieux connectés

À l’occasion d’un grand tournoi continental de football très suivi sur le continent africain, en l’occurrence la CAN, cette analyse nPerf des débits de téléchargement mobiles met en lumière de fortes disparités entre pays.

Et en la matière, la Tunisie et le Maroc dominent au classement, suivis du Sénégal. Et ce sont les performances réseau qui jouent un rôle clé dans l’accès aux matchs en streaming, avec des écarts significatifs selon les territoires.

 

À l’approche de la Coupe d’Afrique des nations “CAN 2025 Maroc“, l’entreprise nPerf – qu’on connaît en Tunisie grâce à ses évaluations des opérateurs des télécommunications – a comparé les débits de téléchargement mobiles observés entre janvier et décembre 2025 dans tous les pays africains participants à la compétition.

L’objectif : évaluer les conditions dans lesquelles les supporters peuvent suivre les rencontres de leur équipe nationale, notamment via le streaming vidéo, explique l’entreprise dans un communiqué.

 

Le Maghreb occupe les deux premières places 

La Tunisie se place en tête du classement avec un débit moyen de 62,6 Mb/s, devant le Maroc qui arrive loin (52,5 Mb/s) ; les deux pays se distinguant nettement du reste du panel. Car le Sénégal, classé 3ème, ne récolte que 29,5 Mb/s, suivi du Bénin (24,5 Mb/s) et de l’Afrique du Sud (24,4 Mb/s).

Derrière ce groupe, les débits mesurés sont plus modestes. La Côte d’Ivoire enregistre un petit 18,5 Mb/s, devant l’Algérie (17,1 Mb/s) et le Burkina Faso (16,9 Mb/s). L’Égypte atteint 15,5 Mb/s. Tandis que la République démocratique du Congo ferme le classement avec seulement 12,7 Mb/s.

 

Le débit descendant impacte fortement le streaming 

Le débit de téléchargement conditionne directement la capacité d’un réseau mobile à diffuser des contenus vidéo dans de bonnes conditions. Lorsqu’un utilisateur lance un match ou une vidéo en direct, le flux doit être reçu en continu et à un rythme suffisant pour éviter les interruptions. Plus le débit est élevé, plus le chargement initial est rapide et plus la lecture peut se maintenir sans saccades, explique le communiqué de nPerf.

À l’inverse, un débit insuffisant entraîne des temps de démarrage plus longs, et des baisses automatiques de qualité d’image. Ces phénomènes sont particulièrement visibles lors des événements sportifs, où la vidéo est consommée en direct et ne peut pas être préchargée à l’avance.

Le débit joue également un rôle clé dans la stabilité de la résolution. Pour maintenir une image nette, notamment en haute définition, le réseau doit être capable d’absorber les pics de consommation, souvent concentrés sur les mêmes créneaux horaires. Lorsque le débit moyen disponible est limité ou instable, les plateformes adaptent automatiquement la qualité de la vidéo, au détriment de l’expérience de visionnage.

Voici un aperçu de la qualité de visionnage selon les débits observés :
–    60 Mb/s : 4K fluide sur tablette/smartphone
–    30 Mb/s : Full HD fluide, 4K ponctuel si la couverture est stable
–    15 Mb/s : Full HD possible, 4K très limité.

Cette photographie des performances de débits descendants en réseau mobile met en évidence les inégalités d’accès au streaming sportif sur le continent, à un moment où le mobile constitue le principal point d’entrée vers les contenus vidéo pour une grande partie des supporters africains. Pour cause, le réseau fixe est moins développé dans certains pays en raison de son coût important lié aux infrastructures, contrairement au réseau mobile où les antennes relais permettent de couvrir certaines zones à moindre coût, même dans les plus rurales.

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L’ISGI de Sfax lance la recharge solaire pour véhicules électriques

Le premier établissement universitaire public tunisien, l’Institut supérieur de gestion industrielle de Sfax, aurait réussi à installer une borne de recharge de 22 kW pour véhicules électriques, alimentée par une unité de production d’énergie solaire.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre d’un programme pilote supervisé par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), qui vise à installer 60 bornes dans les différentes régions du pays. Elle renforce l’ancrage de l’établissement dans une logique de développement durable et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Cette initiative, estime l’ANME sur sa page Facebook, marque une avancée significative dans la promotion de la mobilité propre au sein des campus universitaires et illustre l’engagement croissant des institutions publiques en faveur de la transition énergétique.

Le programme pilote, qui implique plusieurs municipalités et institutions publiques, a pour objectif d’établir un réseau national de recharge capable de soutenir l’adoption croissante des véhicules électriques en Tunisie. Les travaux se poursuivent pour installer les bornes restantes, en cohérence avec la stratégie nationale en faveur d’une économie verte et d’une mobilité durable.

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Renault Trucks Tunisie : une expérience exclusive au cœur du Sud pour valoriser une offre de transport à 360°

Ennakl Automobiles, représentant officiel de Renault Trucks en Tunisie, a organisé le Renault Trucks Exclusive Experience, un événement d’exception au cœur du Sud tunisien, réunissant clients, partenaires et acteurs clés du secteur du transport. Pensée comme une véritable immersion dans l’univers Renault Trucks, cette rencontre a permis aux participants de vivre une expérience complète, combinant essais camions en conditions réelles, ateliers commerciaux et techniques, ainsi que des moments d’échange et de convivialité dans un cadre authentique.

À travers cet événement, Ennakl Automobiles a réaffirmé la dynamique positive de Renault Trucks sur le marché tunisien des poids lourds. La marque a enregistré une performance commerciale solide, lui permettant de consolider une part de marché significative représentant environ 21 % de part de marché 16 tonnes et plus, positionnant ainsi Renault Trucks parmi les acteurs majeurs du secteur.

Au-delà des résultats commerciaux, le Renault Trucks Exclusive Experience a été l’occasion de mettre en valeur la stratégie globale de la marque, fondée sur une offre de transport à 360 °. Celle-ci intègre des véhicules robustes et performants, des outils de gestion de flotte connectées via Optifleet, ainsi qu’une offre Après-Vente complète reposant sur la disponibilité des pièces de rechange d’origine, des contrats d’entretien sur mesure, et des services de maintenance préventive et corrective conformes aux standards du constructeur. Cette approche permet aux clients d’optimiser la disponibilité de leurs véhicules et de mieux maîtriser les coûts d’exploitation de leurs flottes.

Cet événement s’inscrit également dans la volonté d’Ennakl Automobiles de renforcer sa proximité avec les professionnels du transport, en allant à leur rencontre et en valorisant un engagement continu en matière d’investissement dans les infrastructures, de développement des compétences et de qualité de service.

Dans cette dynamique de croissance, Ennakl Automobiles poursuit le développement du réseau Renault Trucks en Tunisie. Après l’ouverture d’une première agence à Sfax (SAPL), Ennakl Automobiles prévoit de renforcer davantage la couverture géographique de la marque avec l’ouverture prochaine d’une nouvelle agence à Sousse, afin de mieux accompagner les clients de la région du Centre.

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Tunisie – Feu vert à une série de projets en énergies renouvelables

La Commission supérieure de la production privée d’électricité a approuvé, lors de sa réunion tenue, mardi, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais du gouvernement à La Kasbah, la réalisation d’un projet de production d’électricité à partir de l’énergie éolienne dans le gouvernorat de Zaghouan, d’une capacité de 77,25 mégawatts (MW).

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’appel d’offres relatif à l’installation de projets de production d’électricité à partir de l’énergie éolienne selon le régime des concessions, pour une capacité globale de 600 mégawatts, lit-on dans un communiqué de la présidence du gouvernement.

Production annuelle de 290 gigawattheures

Ce projet permettra de générer des avantages au triple plan économique, social et environnemental, à travers la production annuelle d’environ 290 gigawattheures (GWh), soit l’équivalent de 1,3% de la production nationale d’électricité, ainsi qu’une économie de 60 mille tonnes équivalent pétrole de gaz naturel, pour une valeur estimée à près de 30 millions de dollars par an, soit environ 2,3% des importations de gaz.

Le projet contribuera également à réduire les coûts de production de l’électricité à partir du gaz naturel d’environ 53 millions de dinars par an, à soutenir le développement régional et la création d’emplois, tout en évitant des émissions de gaz estimées à près de 130 mille tonnes équivalent dioxyde de carbone par an.

Contribution de l’énergie solaire

La Commission a également approuvé la réalisation de deux projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire à Tataouine et  à Gabès, chacun,  d’une capacité unitaire de 100 mégawatts.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre de l’appel d’offres relatif à l’installation de projets solaires selon le régime des concessions pour une capacité globale de 800 mégawatts.

Ces projets permettront aussi de produire environ 550 gigawattheures par an, soit près de 2,5 % de la production nationale d’électricité et d’économiser près de 110 mille tonnes équivalent pétrole de gaz naturel, pour une valeur avoisinant 55 millions de dollars par an, soit l’équivalent de 4,3 % des importations de gaz.

Ils contribueront également à rationaliser les dépenses de production d’électricité à partir du gaz naturel, avec une économie estimée à 107 millions de dinars par an, à favoriser le développement régional et la création d’emplois, tout en évitant des émissions de gaz d’environ 253 mille tonnes équivalent dioxyde de carbone par an.

La Commission a, par ailleurs, approuvé le lancement des appels d’offres programmés pour la période 2026-2027, portant sur la réalisation de projets de production d’électricité à partir de l’énergie éolienne.

Il s’agit notamment des appels d’offres pour l’installation des centrales éoliennes à Tebaga, dans le gouvernorat de Kébili, d’une capacité de 600 mégawatts, à Jebel Abderrahmane, dans le gouvernorat de Nabeul, d’une capacité de 400 mégawatts, et à El Guettar, dans le gouvernorat de Gafsa, d’une capacité de 200 mégawatts.

Autres appels d’offres

Des appels d’offres seront également lancés pour trois nouveaux sites après le démarrage des opérations de mesure de la vitesse du vent, à savoir Zaghouan (200 mégawatts), Kasr El Jery à Beni Khedache dans le gouvernorat de Médenine (500 mégawatts) et Oum Dhorben à Fériana dans le gouvernorat de Kasserine (100 mégawatts).

Les appels d’offres concerneront aussi des projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque à Bazma, dans le gouvernorat de Kébili, d’une capacité de 350 mégawatts, conformément aux exigences techniques liées au stockage par batteries.

Lors de la même réunion, la commission a également approuvé la valorisation des crédits carbone à travers le recours aux mécanismes disponibles dans le cadre des accords bilatéraux ou des marchés volontaires.

Elle a en outre examiné l’état d’avancement des appels d’offres relatifs à la réalisation de projets de production d’électricité à partir des énergies renouvelables, d’une capacité de 1 700 mégawatts, dans le cadre du régime des concessions.

Sarra Zaafrani Zenzri: La feuille de route de la stratégie nationale de l’énergie sera poursuivie

Prenant la parole, la cheffe du gouvernement a souligné que la Tunisie a choisi d’ouvrir le champ à l’ensemble des mécanismes prévus par la législation nationale, dont le régime des concessions, afin d’atteindre ses objectifs stratégiques dans le domaine des énergies renouvelables et renforcer sa souveraineté énergétique.

Elle a indiqué que l’État poursuivra la mise en œuvre de la feuille de route de la stratégie nationale de l’énergie, rappelant le lancement de plusieurs projets majeurs, dont notamment le projet d’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie (ELMED), qui fera de la Tunisie un pôle régional de l’énergie propre.

La cheffe du gouvernement a en outre insisté sur la nécessité d’accélérer le rythme de réalisation des projets d’énergies renouvelables dans le cadre de la stratégie énergétique nationale afin d’atteindre l’objectif de 35 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030.

Elle a appelé à surmonter les difficultés susceptibles d’entraver la mise en œuvre de ces projets, compte tenu de leur importance pour garantir la souveraineté énergétique du pays et réduire ainsi le déficit énergétique et ses répercussions sur le budget de l’État.

Deux centrales solaires photovoltaïques en vue

Les participants à la réunion ont eu l’occasion d’écouter un exposé sur l’état d’avancement des projets en cours, dont notamment, l’entrée en exploitation de la première centrale de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque, d’une capacité de 100 mégawatts, dans la région d’El Metbasta, gouvernorat de Kairouan, à compter du 16 décembre 2025.

Les essais de mise en service des deux centrales solaires photovoltaïques de Mezzouna (gouvernorat de Sidi Bouzid) et de Tozeur, d’une capacité de 50 mégawatts chacune ont également démarré en décembre 2025, avec une entrée en exploitation prévue d’ici la fin de l’année.

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Le programme antifroid a bénéficié à 22 000 familles

Le programme de distribution d’aides pour lutter contre la vague de froid destiné aux familles nécessiteuses et à faible revenu, lancé par l’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS) depuis fin novembre 2025, a permis de fournir des aides à plus de 22 mille familles. C’est ce qu’indique la présidente de l’UTSS, Naïma Jelassi.

Mme Jelassi a souligné que ce programme se poursuivra jusqu’à satisfaction des demandes parvenues à l’UTSS. Tout en précisant que l’UTSS a pour objectif d’atteindre 25 mille familles d’ici la fin de la campagne. Elle a rappelé que ce programme permanent est financé par le ministère des Affaires sociales et l’UTSS, à travers une partie de ses ressources.

Par ailleurs, la présidente de l’UTSS a relevé que la valeur totale des aides est estimée à 5 millions de dinars. Et elle consiste en des produits alimentaires, des couvertures en laine, des matelas, des vêtements, des chaussures et des équipements de chauffage. En outre, elle précise que la priorité a été accordée aux régions les plus touchées par la baisse des températures.

Au final, l’union s’emploie également à renforcer son stock stratégique. Et ce, afin d’assurer une intervention rapide et de répondre aux besoins urgents des familles au cours des vagues de froid.

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Quand l’Histoire vous raconte des histoires…

Spectatrice désabusée d’une planète qui semble tournicoter dans le mauvais sens, je regarde tous ces conflits qui l’inondent et ne cessent de se développer dans le temps et dans l’espace.

 

J’ai demandé à ChatGPT de chiffrer ces situations conflictuelles. Remplissant son rôle de data-base efficiente, il en a identifié une centaine qu’il a même réparti selon leur natures et intensités en guerres majeures, mineures, conflits de basse intensité voire escarmouches et affrontements limités.

 

Dans son listing, d’une centaine de pays et contrées, il a intégré les nombreuses guerres civiles. Et si on considère que sur Terre il y a environ 200 pays, cela montre qu’un pays sur deux si ce n’est plus est touché par un conflit, ce qui est loin d’être négligeable …

 

Compte tenu de ce fait, je ne peux que me considérer heureuse d’être dans un pays où le ciel est resté bleu et le sang ne coule que dans les veines. Alors, je me suis posé une question bien simple : est-ce une fatalité cette conflictualité ? Et quelle est sa conséquence ?

 

De ce fait, deux d’entre eux qui concernent directement l’Occident m’ont interpellée, le Moyen-Orient et l’Ukraine. D’après ChatGPT, ces deux conflits auraient coûté à ce jour l’équivalent de plus de 15 années de budgets annuels africains ou d’une année de budget US si on compte depuis 1948… Et si on reste à l’échelle tunisienne, ces deux conflits représentent 250 années de budget ! Évidement ces chiffres se passent de commentaires et ne sont donnés qu’à titre de curiosité.

 

L’objet de ce papier concerne le rôle de cet Occident qui fourre son nez dans les affaires de la planète depuis plusieurs décennies et souvent d’une manière agressive et maladroite. Une statistique sommaire montre qu’il a colonisé une quarantaine de pays existants, en a créé plus d’une centaine et a même contribué à en faire disparaître une quinzaine.

 

Il a même contribué à créer et développer les USA, superpuissance qui a développé tous les systèmes numériques, de Google à Meta, et ce en les mettant à disposition gratuitement ou presque dans pratiquement les 7 000 langues que compte la planète !

 

Pour revenir a ces deux conflits précités que l’Europe a créés, il me semble que ce qu’on appelle “Europe démocratique“ est en train de  perdre pied tous les jours un peu plus, d’autant plus que son appui US lui a tourné le dos et que sa riche et fructueuse assise africaine n’existe pratiquement plus. Ainsi, au sens d’Ibn Khaldoun, et dans ce cadre, “perdre pied” signifie : cohésion politique en baisse, coûts/contraintes en hausse, et dépendances stratégiques (énergie, défense, plateformes, chaînes industrielles) qui limitent la capacité d’action. Sur ces trois dimensions, l’Europe montre des signes de fragilisation et de déclin relatif.

Si on veut comparer a l’empire islamo-ottoman qui a duré plus d’une dizaine de siècles et s’est écroulé quand l’Europe s’est développée et a tout fait pour en effacer toutes les traces de différentes natures, d’une manière systématique, peut-on dire qu’aujourd’hui l’Europe subit le même sort quand on voit les USA avec leurs GAFAM basées sur des inventions européennes et sont en train d’en effacer les traces, et qu’à son tour la Chine reprend ce qu’ont fait les autres et l’améliorent… Tout ça n’a que deux siècles.

 

Pendant cette guerre de tranchées civilisationnelle, que devient l’Afrique qui reste riche de ses matières premières, et peu de ses enfants qui ne rêvent que d’émigration. Car, malheureusement, cette rente naturelle devient un handicap si son utilisation et exploitation n’apportent pas une plus-value humaine, et ceci causera des dégâts dans ces monarchies pétrolières qui n’ont pas su développer l’homme, le former et l’éduquer.

 

En conclusion de cette analyse, je dirais que l’HISTOIRE ne sanctionne pas l’injustice, elle sanctionne l’inutilité, car elle n’aime pas qu’on lui raconte des histoires particulièrement par des médias véreux. Une civilisation qui ne produit pas ou ne produit plus, qui délègue sa technologie, sa sécurité et même sa pensée, finit par sortir du jeu en se persuadant qu’elle en a fixé les règles. Quant aux États bâtis sur la rente, ils découvrent toujours trop tard qu’une richesse qui ne forme pas l’homme ne survit pas à la disparition de la ressource.

Faut-il rappeler que le premier mot du Coran révèle au Prophète est « Lis ».

 

IBTISSEM

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La Banque de Tunisie distinguée par Euromoney : « Best Transaction Bank Award 2025 »

La Banque de Tunisie (BT) a été honorée par le prestigieux magazine financier international Euromoney, en remportant le “Tunisia’s Best Transaction Bank Award 2025”. Une distinction majeure qui consacre l’excellence de ses performances en matière de transactions financières et de services bancaires spécialisés.

Décerné par Euromoney, référence mondiale dans l’analyse et l’évaluation du secteur financier; ce prix récompense les institutions qui se distinguent par leur expertise technique, leur capacité d’innovation, la qualité de leur exécution ainsi que leur contribution au développement des marchés financiers et du commerce international.

Cette reconnaissance vient saluer l’engagement constant de la Banque de Tunisie en faveur de l’excellence opérationnelle, de la fiabilité des transactions et de l’accompagnement sur mesure de sa clientèle, tant au
niveau national qu’international. Elle reflète également la montée en compétence de ses équipes, la pertinence de ses solutions financières et son alignement avec les meilleures pratiques internationales. À travers cette distinction, Euromoney souligne notamment la capacité de la Banque de Tunisie à structurer et exécuter des opérations complexes, à sécuriser les flux financiers et à soutenir efficacement les acteurs économiques dans leurs projets de développement et d’expansion.

Pour la Banque de Tunisie, ce prix constitue une reconnaissance de la stratégie menée ces dernières années, axée sur l’innovation, la proximité, la qualité de services, la conformité réglementaire et le renforcement des partenariats internationaux. Cette distinction conforte la position de la Banque de Tunisie comme un acteur bancaire de premier
plan et renforce sa visibilité sur la scène financière internationale. Tout en réaffirmant sa volonté de continuer à offrir des services à forte valeur ajoutée à ses clients et partenaires.

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Ooredoo Tunisie célèbre la CAN avec son Fan Zone Festival « DAR EL FOOT »

À l’occasion de la 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, Ooredoo Tunisie donne rendez-vous aux passionnés de football pour vivre pleinement cet événement continental majeur à travers son Fan Zone Festival « DAR EL FOOT », à La Plaza – La Marsa.

Pensé comme un véritable lieu de vie, de fête et de partage, « DAR EL FOOT » accompagnera les supporters tout au long de la CAN en proposant une expérience immersive qui va bien au-delà de la simple retransmission des matchs. À chaque rencontre, l’espace se transformera en un point de ralliement incontournable pour vibrer au rythme de la compétition et soutenir la sélection nationale dans une ambiance conviviale et festive.

Une CAN à vivre intensément, match après match

Tout au long de la phase de groupes et des étapes clés de la Coupe d’Afrique des Nations, Ooredoo promet une programmation riche en animations, surprises et temps forts, permettant au public de ressentir la ferveur des grands rendez-vous africains. Jeux interactifs, quiz football, challenges ludiques, expériences digitales, gaming zones, photobooth 360°, animations pour enfants et familles, ainsi que de nombreux cadeaux viendront rythmer les soirées de match.

Un espace partenaires permettra également aux visiteurs de découvrir des offres exclusives et des expériences inédites réservées aux fans présents dans la Fan Zone.

Un temps fort attendu : le match du 23 décembre

Parmi les rencontres les plus attendues de cette phase de groupes figure le match opposant la Tunisie à l’Ouganda, prévu le mardi 23 décembre à 21h. Un rendez-vous clé que Ooredoo souhaite transformer en véritable soirée événement.

Pour cette date, des animations spéciales et des surprises exclusives sont prévues afin d’offrir aux supporters une expérience encore plus intense et mémorable.

Une organisation fluide et un accès gratuit sur inscription

Soucieuse d’offrir une expérience optimale à tous les visiteurs et d’assurer une organisation fluide, Ooredoo propose un accès gratuit au Fan Zone Festival « DAR EL FOOT » sur inscription, avec réservation préalable des places.

Les supporters sont invités à s’inscrire via le lien suivant : https://ijaapp.com/link/dMLgQ

À travers cette initiative, Ooredoo Tunisie réaffirme son engagement à accompagner les grands moments de passion collective, à renforcer sa proximité avec ses clients et à faire de la Coupe d’Afrique des Nations une fête populaire, fédératrice et inoubliable. Avec « DAR EL FOOT », la CAN ne se regarde pas seulement… elle se vit.

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L’année 2025: Une résilience en trompe-l’oeil?

L’année 2025, qui prend fin dans quelques jours, fut pleine de surprises et de chamboulements alimentés par les tensions géopolitiques et les fréquents volte-face du locataire de la Maison Blanche. Contre toute attente, l’économie mondiale s’est révélée résiliente. Sur le front de la croissance économique, qui reste assez faible malgré les révisions à la hausse des perspectives par les principales institutions internationales, le simple fait qu’il n’y ait pas de récession est considéré comme un signe de résistance. De son côté, l’inflation a suivi son trend baissier dans la plupart des grandes économies, même si elle n’a pas toujours atteint sa cible. Quant aux marchés financiers, malgré la volatilité observée durant l’année, la plupart des indices clôturent en vert. L’indice S&P 500 et l’Euro Stoxx 50 ont tous deux progressé de plus de 16 % depuis le début de janvier, sans oublier la super performance de 27% enregistrée par l’indice japonais le Nikkei 225.

Dans son rapport publié le 2 décembre, l’OCDE attribue cette solidité à la convergence de plusieurs dynamiques : la proactivité des acteurs face aux éventuels relèvements des droits de douane qui a stimulé les échanges commerciaux, l’essor des investissements liés à l’intelligence artificielle et le soutien de la demande grâce à des politiques budgétaires expansionnistes et des politiques monétaires accommodantes émanant des principales banques centrales.

Cette résilience, cependant, demeure précaire. Les finances publiques croulant sous le poids de la dette suscitent des inquiétudes croissantes sur la viabilité budgétaire à long terme. Le risque de nouvelles restrictions au commerce et le déclin des valeurs technologiques et des cryptoactifs plane toujours. Dans ce contexte, le revirement de la situation est un scénario fort probable.

Au niveau national, la Tunisie n’est pas en marge à cette dynamique. La croissance économique de 2,4% sur les 9 premiers mois de l’année, le recul de l’inflation à 4,9% et l’amélioration de la notation de la dette souveraine, révèlent certes, une forme de résilience. Toutefois, la détérioration historique du solde commercial, comme le montrent les derniers chiffres publiés le 12 décembre par l’INS et le lourd fardeau des emprunts publics prévu par la loi des finances 2026, rappellent que le défi n’est pas encore relevé.

Par Lamia-Jaidane-Mazigh

Si l’année économique 2025 a atterrie en douceur, celle de 2026 marcherait sur les œufs.

Cet article est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 934 du 17 au 31 décembre 2025

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La BERD et l’UE appuient un financement vert et inclusif en Tunisie

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) accorde un prêt de premier rang non garanti de 10 millions d’euros à l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), l’une des principales banques privées tunisiennes. Cet accord marque l’un des premiers prêts signés dans le cadre du Programme de financement d’une économie verte (GEFF) de la BERD en Tunisie.

L’UBCI prêtera ces fonds au secteur privé tunisien, prioritairement aux micro, petites et moyennes entreprises (MPMME), pour réduire les inégalités de genre en matière d’accès au financement vert. Le programme soutient la transition vers une économie verte via le financement de technologies et services bas carbone, résilients au changement climatique.

Un programme complet de coopération technique, financé par la BERD et l’Union européenne (UE), assistera l’UBCI dans l’élaboration, la mise en œuvre, la vérification et le suivi des projets. Il formera le personnel et renforcera les capacités pour promouvoir l’égalité d’accès des femmes et des hommes au financement climatique.
L’UE octroiera des subventions incitatives aux sous-emprunteurs éligibles ayant réalisé et vérifié leurs investissements verts, encourageant les MPME à adopter des technologies de pointe.
Le Currency Exchange Fund (TCX), soutenu par l’UE, couvre les risques de change à prix réduit pour les banques tunisiennes.

Mark Davis, directeur principal de la BERD (partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen) a déclaré: « Avec ce nouveau prêt au titre du GEFF accordé à l’UBCI, nous célébrons une étape importante dans notre promotion des investissements verts aux côtés de TCX et de l’UE, conformément à notre approche de transition vers une économie verte. Nous sommes fiers de renforcer notre partenariat de longue date avec l’UBCI en appuyant les petites entreprises et en accroissant le financement de projets plus verts ».
Mohamed Koubaa, DG de l’UBCI a ajouté: « En rejoignant le programme GEFF de la BERD, l’UBCI réaffirme sa détermination à appuyer l’économie verte et les entreprises tunisiennes. Ce partenariat stratégique nous permettra de mieux aider nos clients à répondre à leurs besoins de financement pour des projets portant sur l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la conservation de l’eau, devenue si précieuse dans le contexte mondial actuel ».

Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’UE en Tunisie a déclaré: « L’Union européenne se félicite de la signature de cette nouvelle opération dans le cadre du GEFF, qui illustre notre engagement fort à accélérer la transition verte de la Tunisie en réduisant les risques liés aux investissements et en élargissant l’accès des entreprises locales à un financement durable. Avec la BERD, l’UE reste déterminée à aider la Tunisie à traduire ses ambitions climatiques en projets susceptibles de bénéficier d’un concours financier, appuyant concrètement les PME, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la résilience hydrique ».

Contexte de l’UBCI et de la BERD en Tunisie

Fondée en 1961, l’UBCI siège à Tunis avec 102 agences nationales. Cotée à la Bourse de Tunis, elle dessert particuliers, professionnels et entreprises.

Depuis 2012, la BERD a investi plus de 2,9 milliards d’euros dans 83 projets tunisiens, dont 65% dans le secteur privé.

L’UE, premier investisseur et partenaire commercial de la Tunisie (soutien à 400 000 emplois), célèbre en 2025 les 30 ans de l’Accord d’association. Depuis le Protocole d’accord de 2023, elle a mobilisé 600 millions d’euros de subventions, levant 5 milliards d’euros d’investissements en énergie, transports et PME.

D’après communiqué

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Tunisie – Météo : pluies et légère baisse des températures, ce 21 décembre 2025

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit, pour ce dimanche 21 décembre, un temps nuageux parfois denses sur la plupart des régions, avec des pluies temporairement orageuses sur les zones ouest du nord et du centre.

Les températures seront en légère baisse.

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Cementos Molins renforce sa présence en Tunisie avec le rachat de Secil pour 1,64 milliard de dollars

Le groupe espagnol Cementos Molins a finalisé l’acquisition du cimentier portugais Secil auprès du conglomérat Semapa pour une valeur d’entreprise de 1,4 milliard d’euros (1,64 milliard de dollars), selon Zonebourse.

Cette transaction, financée par des liquidités, un crédit syndiqué et une émission obligataire, devrait être bouclée au premier trimestre 2026.Secil détient 99,772% des Ciments de Gabès (SCG), une cimenterie tunisienne stratégique implantée à Gabès. Cette unité produit 2 millions de tonnes de ciment par an, emploie plus de 500 personnes et s’étend au secteur du béton prêt à l’emploi.

Cementos Molins, déjà majoritaire dans la Société tuniso-andalouse de ciment blanc (SOTACIB), consolide ainsi sa position en Tunisie et en Afrique du Nord via cette opération.Conséquences stratégiques.

Ce rachat marque le désengagement de Semapa du secteur cimentier, tandis que SCG reste essentiel pour l’approvisionnement en ciment sur le marché tunisien. Pour Cementos Molins, il s’agit d’une avancée majeure dans la région, renforçant sa capacité de production et sa présence industrielle en Méditerranée.

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Fiscalité tunisienne : les forfaitaires, un poids plume à 0,5 % des recettes 

Bien que les forfaitaires représentent 38,9% des contribuables, leur apport dans les recettes fiscales n’a pas dépassé 0,5% durant les 5 dernières années. Le régime forfaitaire constitue une illustration manifeste de l’inégalité du système fiscal tunisien», a souligné l’Institut tunisien des études Stratégiques (ITES), dans un rapport, publié récemment, sous l’intitulé «Vers un système fiscal équitable, incitatif et résilient, au service de la vision 2035».

«L’analyse de l’équité du système fiscal tunisien révèle des déséquilibres préoccupants, tant en termes d’équité horizontale (traitement égal des contribuables dans des situations similaires) que d’équité verticale (progressivité selon la capacité contributive)» d’après l’ITES.
S’agissant de l’équité horizontale, l’existence de multiples régimes préférentiels avait créé des distorsions significatives, a noté l’ITES, se référant à une étude menée par le Centre de Recherches et d’études sociales (CRES) en 2022, lequel a identifié 347 mesures dérogatoires au droit fiscal commun, entraînant un manque à gagner estimé à 2,8% du PIB.

Lire aussi: Oxfam: Le système fiscal tunisien privilégie les formes d’impôts les plus inéquitables

«Ces dérogations bénéficient, principalement, aux secteurs exportateurs et aux zones de développement régional, sans que leur efficacité économique ne soit systématiquement évaluée».
Evoquant l’équité verticale, l’Institut a fait savoir que « l’indice de progressivité calculé par l’INS pour 2023 révèle que les ménages du décile le plus pauvre (10% de la population ayant le niveau de vie le plus bas), supportent un taux d’imposition effectif de 18,2%, contre 16,7% pour le décile le plus riche. Ceci a motivé la réforme du barème d’impôt menée par la loi de finances de 2025, rapportant le taux marginal à 40% et aménageant les paliers du barème de l’IRPP.

«L’indice de progressivité calculé par l’INS pour 2023 révèle que les ménages du décile le plus pauvre (10% de la population ayant le niveau de vie le plus bas), supportent un taux d’imposition effectif de 18,2%, contre 16,7% pour le décile le plus riche»

Fiscalité : 1 000 mesures introduites en moins de 14 ans

Par ailleurs, l’ITES a pointé du doigt la complexité du système fiscal, indiquant que plus de 1000 mesures ont été introduites dans la législation fiscale en Tunisie en moins de 14 ans. « Cette instabilité normative génère une incertitude juridique préjudiciable à l’investissement et accroît les coûts de conformité pour les entreprises » .
Sur un autre registre, l’Institut a affirmé que «le rendement global du système fiscal tunisien révèle un écart considérable avec les standards internationaux», dans la mesure où le ratio moyen des recettes fiscales au PIB en Tunisie s’est limité à 25,2%, contre 33,9% des pays de l’OCDE, en 2023. « Cette performance dégradée, soit un écart de plus de 8 points de pourcentage avec la moyenne OCDE, révèle l’ampleur du défi fiscal tunisien et masque des inefficiences structurelles importantes ».

«Le rendement global du système fiscal tunisien révèle un écart considérable avec les standards internationaux, dans la mesure où le ratio moyen des recettes fiscales au PIB en Tunisie s’est limité à 25,2%, contre 33,9% des pays de l’OCDE, en 2023». 

L’ITES estime, ainsi, le «Tax Gap» (écart entre les recettes potentielles et les recettes effectivement collectées) à environ 4,2% du PIB, soit près de 5,2 milliards de dinars tunisiens. D’où l’urgence de concevoir une réforme fiscale structurelle, qui repose sur une série d’axes, dont la digitalisation intégrale de l’administration et de l’économie fiscales, l’instauration d’une fiscalité verte alignée sur les Objectifs de Développement Durable, le renforcement de l’équité fiscale et de l’inclusion sociale, l’amélioration de la compétitivité économique par une fiscalité incitative, l’adaptation de la fiscalité tunisienne aux standards internationaux, l’introduction de règles anti-évasion…

Lire également : Les communes tunisiennes à l’école de la digitalisation du service public

Une fois mise en place, cette réforme permettrait d’améliorer l’efficacité du recouvrement, de réduire le Tax Gap et d’élargir progressivement l’assiette, ce qui favoriserait la hausse des recettes fiscales de 3 à 4 points de PIB à horizon 2035, soit 4 à 5 milliards de dinars de ressources additionnelles annuelles.
Sur le plan économique, la simplification du système fiscal, l’amélioration de la prévisibilité, la réduction des coûts de conformité et l’introduction d’incitations ciblées à l’investissement et à l’innovation stimuleraient l’activité économique. Un gain de productivité de 0,5 point par an pourrait être attendu de la seule simplification administrative, se traduisant par un surcroît de croissance de 0,3 à 0,4 point de PIB annuel.
Il convient de noter que la réforme fiscale doit être élaborée dans le cadre d’une vision stratégique cohérente, articulée autour des objectifs de développement durable et d’inclusion sociale définis  dans la Vision Tunisie 2035.
Pour rappel, la Vision Tunisie 2035 dessine les contours d’un modèle de développement fondé sur quatre piliers stratégiques, à savoir la gouvernance démocratique ; l’économie compétitive et créatrice d’emplois ; le développement humain ; et la durabilité environnementale.

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Natation: Hédia Mansour, c’est elle la nouvelle présidente de la FTN

Hédia Mansour a été élue à la tête de la Fédération tunisienne de natation (FTN) pour la période 2025-2028, annonce la Fédération samedi sur sa page officielle.

La liste unique candidate, conduite par Hédia Mansour, a obtenu la majorité requise lors de l’Assemblée générale élective tenue ce 20 décembre 2025, conformément au règlement intérieur de l’instance, explique la FTN.

Cette liste élue est composée de :

  • Hédia Mansour (présidente),
  • Mohamed Mettigi, Rim Ouaghlissi, Maher Somaï, Youssef Mlayeh, Mohamed Taha Ben Slimane, Abdelwahab Kamoun, Mohamed Jomaa, Abdelkarim Touati, Mohamed Ali Boufayed, Anis Sdoud et Fathi Ben Zekri.

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Nouveau variant K : un virologue tire la sonnette d’alarme et recommande la vaccination

Un spécialiste en virologie, Mahjoub Aouni appelle les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et celles ayant une santé fragile à se faire vacciner contre la grippe saisonnière, en particulier avec la propagation du nouveau variant K, dérivé du virus de la grippe saisonnière A (H3N2).

Aouni explique que ce variant n’est pas nouveau, mais résulte de changements et de mutations qui se produisent chaque année sur la souche originale, ce qui la rend rapidement transmissible et plus contagieuse, tout en conservant les caractéristiques habituelles du virus de la grippe, rapporte la TAP.

Il ajoute que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prend en compte ces changements lors de la composition des vaccins annuels. En effet, le vaccin contre la grippe saisonnière de cette année comprend des anticorps contre le nouveau variant, vu qu’il est composé d’anticorps contre les virus A (H1N1 et H3N2) et le virus saisonnier B.

Le spécialiste en virologie a relevé que le nouveau variant K est apparu pour la première fois en Australie en août 2025, puis a commencé à se propager pour atteindre aujourd’hui plus de 30 pays, appelant à la nécessité de respecter les mesures de prévention et de se faire vacciner.

« Il est encore temps de se faire vacciner avant d’atteindre le pic des infections prévu en janvier 2026 », a-t-il recommandé.

Selon Aouni, aucun pays n’est actuellement en mesure de freiner la propagation de ce variant, surtout à l’approche des vacances de fin d’année et des vacances scolaires. Il a appelé les femmes enceintes, les enfants et les personnes ayant une santé fragile à se faire vacciner, tout en respectant le protocole sanitaire notamment, la distanciation sociale, le port du masque, le lavage des mains et l’aération des espaces clos.

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Huile d’olive tunisienne : offensive pour conquérir de nouveaux marchés mondiaux

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, indique que son département œuvre à identifier de nouveaux marchés pour la commercialisation de l’huile d’olive, telles que l’Asie, l’Europe du Nord et l’Amérique du Sud (Brésil, Colombie et Venezuela).

Intervenant au cours d’une séance de travail, vendredi 19 décembre à Djerba (Médenine) et consacrée au suivi de la saison de récole des olives et les mécanismes de stockage et de commercialisation de l’huile d’olive, Abid a fait savoir que les efforts sont axés sur l’exportation de l’Huile d’olive conditionnée.

Il a fait savoir que la saison écoulée a été marquée par l’exportation de l’huile d’olive vers plus de 50 destinations, ajoutant que l’objectif est d’hisser ce nombre.

Le ministre a, par ailleurs, rappelé le démarrage de l’exportation de l’huile d’olive vers huit marchés dont la France, la Libye, le Canada et la Jordanie, mettant l’accent sur les efforts déployés par les représentants commerciaux dans 16 pays.

Et d’ajouter que la récole des olives devrait atteindre, au cours de cette saison, un chiffre record, occupant ainsi la deuxième place mondiale après l’Espagne. Il a fait savoir que le taux d’avancement de la cueillette des olives à l’échelle nationale a atteint 25%, ajoutant qu’un intérêt particulier a été accordé au suivi et à la mise à disposition des tous les intervenants de la filière (agriculteurs, propriétaires des huileries et des petits et grands exportateurs) des conditions adéquates.

Il a rappelé dans ce sens les mesures adoptées pour soutenir le stockage, soulignant que des mesures ont été prises pour palier aux difficultés et résoudre les problèmes auxquels font face les agriculteurs et les huileries et tout intervenant de la filière.

Au cours de leurs interventions, les participants ont présenté des recommandations, dont notamment la mise en place d’une structure au sein du 5ème district chargée de la collecte et de l’exportation de l’huile d’olive que se soit à travers l’Etat ou les privés. Cette structure sera chargée d’accueillir un stock suffisant d’huile d’olive et de créer des représentations de l’Office national de l’huile dans la région, outre la révision des conditions de financement des banques et l’optimisation des résultats de la recherche scientifique dans l’objectif de garantir une meilleure qualité de l’huile.

Il s’agit, également, d’intervenir en vue d’accélérer l’exécution du programme d’investissement du complexe agricole Chammakh à Zarzis qui contrairement à d’autres fermes de la région, réalise des bénéfices annuels.

Les participants ont en outre suggérer l’octroi de primes d’investissement dans le domaine de l’emballage de l’huile d’olive et la baisse de la subvention destinée aux huiles végétales pour l’orienter vers l’huile d’olive afin de permettre au consommateur tunisien de bénéficier de ce produit. Il s’agit également de mettre en place une stratégie claire qui permettra de préserver et valoriser le secteur.

Selon les données régionales présentées par le commissaire régional au développement agricole à Médenine, Ammar Jamii, la récolte du gouvernorat pour cette saison est estimée à 90 mille tonnes. Le taux d’avancement de la récolte a atteint 28%, selon le responsable soit 17 500 tonnes, dont 300 000 tonnes d’huile sont stockés auprès de l’Office national de l’huile.

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Réforme de la formation administrative : la directrice de l’ENA reçue à La Kasbah

La réforme globale du système de formation des cadres administratifs a été au centre de la réunion, tenue vendredi 19 décembre 2025  au Palais de la Kasbah, entre la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et le directrice de l’École nationale d’administration (ENA), Khaoula Laabidi.

La cheffe du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de former le personnel administratif en fonction des priorités nationales, plaidant en faveur d’une « approche ouverte et positive axée sur la recherche de solutions immédiates aux problèmes plutôt que sur la résistance au progrès, le report des décisions et le recours aux prétextes juridiques injustifiés », indique un communiqué de La Kasbah.

Mme Zenzri, par ailleurs, souligné l’impératif de rompre définitivement et de manière irréversible avec les approches administratives classiques et obsolètes ainsi que les mentalités « étroites, conservatrices et réfractaires au changement ». Et avec pour objectif d’édifier une administration efficace et performante qui soit en mesure de fournir au citoyen tunisien des services administratifs de qualité dans les plus brefs délais, explique-t-elle.

Cette réforme, précise le communiqué, prévoit notamment le développement des programmes de formation initiale des cadres supérieurs et intermédiaires à l’ENA ainsi que leur préparation pratique aux fonctions administratives au sein des différentes institutions de l’État.

Elle a souligné l’importance de développer la formation continue et de renforcer les compétences administratives à tous les niveaux et dans tous les ministères, entreprises et établissements publics afin qu’ils soient en phase avec les progrès technologiques, l’innovation et de la modernisation.

La cheffe du gouvernement a également insisté sur l’importance pour l’ENA d’élaborer un plan d’action fondé sur une réforme structurelle du système de formation administrative.

Ce plan doit s’aligner à la fois sur les politiques socio-économiques de l’État et les programmes et projets inscrits dans le plan de développement 2026-2030.

Engagement de Laabidi

Pour sa part, la directrice de l’ENA s’est engagée à entreprendre les réforme des structurelles nécessaires au niveau de la formation des futurs cadres administratifs et de leurs formateurs ainsi qu’à élaborer une vision stratégique pour la mise à jour des différents programmes de formation initiale et continue afin de relever les défis actuels.

Elle s’est aussi engagée à revoir tous les programmes de formation actuellement en vigueur afin de garantir leur adéquation aux besoins des ministères, des établissements publics et du marché du travail, de manière à contribuer au développement et à l’amélioration des services administratifs.

Par ailleurs, la cheffe du gouvernement a appelé la directrice de l’ENA à collaborer avec tous les ministères et organismes publics aux niveaux central, régional et local pour concevoir des cycles de formations continue fondés sur une approche novatrice tirant parti des technologies modernes.

L’objectif est de renforcer les compétences du personnel administratif, de garantir la qualité de la formation et de moderniser l’administration, grâce à une évaluation régulière de ces formations.

Lors de cette réunion, la directrice de l’ENA a présenté à la cheffe du gouvernement un rapport de synthèse sur la 17ème session de formation qui a porté sur le thème « Leadership administratif et innovation publique ».

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Voici le Palmarès des 34 éditions de la CAN depuis 1957

Palmarès de la Coupe d’Afrique des nations de football depuis la première édition en 1957 et avant le début de la 35e édition (21 décembre 2025 -18 janvier 2026 au Maroc).

1957: Egypte (au Soudan), 4-0 contre l’Ethiopie

1959: Egypte (en Egypte), première de la poule finale

1962: Ethiopie (en Ethiopie), 4-2 a.p. contre l’Egypte

1963: Ghana (au Ghana), 3-0 contre le Soudan

1965: Ghana (en Tunisie), 3-2 a.p. contre la Tunisie

1968: RD Congo (en Ethiopie), 1-0 contre le Ghana

1970: Soudan (au Soudan), 1-0 contre le Ghana

1972: Congo (au Cameroun), 3-2 contre le Mali

1974: Zaïre (en Egypte), 2-0 contre la Zambie

1976: Maroc (en Ethiopie), premier de la poule finale

1978: Ghana (au Ghana), 2-0 contre l’Ouganda

1980: Nigeria (au Nigeria), 3-0 contre l’Algérie

1982: Ghana (en Libye), 1-1 a.p., 7-6 t.a.b. contre la Libye

1984: Cameroun (en Côte d’Ivoire), 3-1 contre le Nigeria

1986: Egypte (en Egypte), 0-0 a.p., 5-4 t.a.b. contre le Cameroun

1988: Cameroun (au Maroc), 1-0 contre le Nigeria

1990: Algérie (en Algérie), 1-0 contre le Nigeria

1992: Côte d’Ivoire (au Sénégal), 0-0 a.p., 11-10 t.a.b. contre le Ghana

1994: Nigeria (en Tunisie), 2-1 contre la Zambie

1996: Afrique du Sud (en Afrique du Sud), 2-0 contre la Tunisie

1998: Egypte (au Burkina Faso), 2-0 contre l`Afrique du Sud

2000: Cameroun (au Ghana et Nigeria), 2-2 a.p., 4-3 t.a.b. contre le Nigeria

2002: Cameroun (au Mali), 0-0 a.p., 4-2 t.a.b. contre le Sénégal

2004: Tunisie (en Tunisie), 2-1 contre le Maroc

2006: Egypte (en Egypte), 0-0 a.p., 4-2 t.a.b. contre la Côte d’Ivoire

2008: Egypte (au Ghana), 1-0 contre le Cameroun

2010: Egypte (en Angola), 1-0 contre le Ghana

2012: Zambie (au Gabon), 0-0 a.p., 8-7 t.a.b. contre la Côte d’Ivoire

2013: Nigeria (en Afrique du Sud), 1-0 contre le Burkina Faso

2015: Côte d’Ivoire (en Guinée Equatoriale), (0-0, 9 t.a.b. à 8) contre le Ghana

2017: Cameroun (au Gabon), 2-1 contre l’Egypte

2019: Algérie (en Egypte), 1-0 contre le Sénégal

2021 (reportée à 2022) : Sénégal (au Cameroun), 0-0 a.p, 4-2 t.a.b contre l’Egypte

2023: Côte d’Ivoire-Nigeria 2-1 (après prolongation).

Ont gagné la compétition:

7 fois: Egypte

5 fois: Cameroun

4 fois: Ghana

3 fois: Nigeria, Côte d’Ivoire

2 fois: Algérie, RD Congo (RDC)

1 fois: Afrique du Sud, Congo, Ethiopie, Maroc, Soudan, Tunisie, Zambie, Sénégal.

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