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FIPA–TIA : progression des indicateurs d’investissement

L’année 2025 marque une accélération notable des investissements en Tunisie. Selon les dernières statistiques disponibles de la FIPA-Tunisia (Foreign Investment Promotion Agency) et de la Tunisia Investment Authority (TIA), les flux d’IDE comme les investissements déclarés enregistrent une croissance soutenue, confirmant une dynamique de reprise plus solide qu’en 2024.

 

Les données de la FIPA-Tunisia montrent une montée significative des investissements directs étrangers sur l’ensemble des trimestres analysés. Ainsi, au premier trimestre 2025, les IDE atteignent 727,2 millions de dinars (MDT), en hausse de 25,6 % sur un an. Cette dynamique s’est poursuivie au premier semestre, où les flux ont grimpé à 1 650,3 MDT, soit une progression de 20,8 % par rapport à 2024. Ces investissements ont également permis la création d’environ 4 677 emplois hors secteur énergétique.

À neuf mois, la tendance semble se renforcer : les IDE cumulés atteignent environ 2 536 MDT, en hausse de 27,7 %. L’ensemble des investissements étrangers, toutes catégories confondues, s’élève à 2 588,7 MDT, soit +28,1%.

L’industrie manufacturière demeure la locomotive des IDE, absorbant plus de 62 % des flux à fin juin 2025, suivie par l’énergie — un secteur en nette expansion — et les services.

Quant à l’origine des investisseurs, on note que les Européens sont majoritaires (France, Italie, Allemagne) et restent les principaux contributeurs de cette dynamique.

Sur la base des données arrêtées fin septembre, les IDE sur les dix premiers mois de 2025 peuvent être raisonnablement estimés à près de 2,54 milliards de dinars. Confirmant ainsi une année de consolidation pour l’attractivité tunisienne.

 

Quid des investissements déclarés selon la TIA ?

Tout d’abord, il est nécessaire de noter la différence entre les données sur les investissements entre la FIPA et la TIA. En effet, si les chiffres de la FIPA-Tunisia mesurent exclusivement les flux d’IDE réalisés; ceux de la TIA – Tunisian Investment Authority – proposent une photographie plus large des investissements déclarés à l’échelle nationale, incluant ainsi capitaux locaux, mixtes et étrangers. Les tendances 2025 y ressortent de ce fait encore plus spectaculaires.

Entre janvier et juin 2025, les investissements déclarés atteignaient environ 3 299,8 MDT. Soit une hausse de 16,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, avec un potentiel de 45 839 emplois.

Trois mois plus tard, la cadence s’est accélérée : à fin septembre, les déclarations culminent à près de 5,97 milliards de dinars, soit une croissance de 41,5 %. Une part importante provient de projets d’envergure, notamment dans l’industrie, les services et les énergies renouvelables — un secteur devenu stratégique pour la Tunisie dans le cadre de sa transition énergétique.

 

Deux indicateurs complémentaires pour lire la dynamique 2025

Les données croisées de la FIPA et de la TIA, bien que différentes dans leur nature, dessinent une même réalité : l’investissement est reparti à la hausse en 2025, sous l’effet combiné d’une reprise industrielle, d’un regain d’intérêt des partenaires européens et d’un pipeline de projets plus ambitieux, notamment dans l’énergie.

  • FIPA : photographie précise des IDE réels, autour de 2,5 milliards de dinars sur dix mois, en croissance de 20 à près de 30 % selon les périodes.
  • TIA : vision élargie de l’investissement national et étranger, avec près de 6 milliards de dinars d’investissements déclarés à fin septembre, soit l’un des niveaux les plus élevés depuis plusieurs années.

 

Une année charnière pour l’attractivité tunisienne

In fine, entre remontée des IDE, nouveaux projets industriels et essor des énergies renouvelables, 2025 s’impose comme donc une année charnière pour l’investissement en Tunisie. Reste à savoir si cette dynamique se maintiendra en fin d’année et si les réformes attendues permettront de transformer ces déclarations et flux en installations concrètes, génératrices d’emplois et de valeur ajoutée durable.

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Suivra : Attractivité : derrière les bons chiffres, les angles morts qui freinent vraiment l’investissement en Tunisie.

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Et si Tunis confiait son transport intelligent à Huawei ?

La Tunisie et Huawei ont engagé de nouvelles discussions pour renforcer leur coopération dans le transport intelligent et la digitalisation des infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires.

Lors d’une réunion tenue lundi 22 décembre 2025, le ministre du Transport, Rachid Amri, a reçu une délégation du géant chinois des TIC, Huawei. A cette occasion, le ministre a souligné la volonté commune des deux pays d’intensifier leur partenariat et de s’appuyer sur les expériences internationales en matière de transport intelligent, notamment pour moderniser les ports, les aéroports, les postes frontaliers et les réseaux routiers et ferroviaires.

Le ministère du Transport explique que cette orientation vise à améliorer la qualité des services, renforcer la productivité et relever les standards de sécurité dans un secteur confronté à plusieurs défis. La digitalisation est ainsi présentée comme un levier essentiel pour moderniser les infrastructures existantes.

Pour sa part, la délégation de Huawei a exposé ses solutions intégrées de transport intelligent et exprimé son intérêt pour des partenariats en Tunisie, fondés sur l’échange d’expertise et l’accompagnement de projets numériques. La partie tunisienne a présenté les principaux programmes en cours liés à la numérisation du secteur.

Si aucune convention n’a été annoncée, en revanche cette rencontre confirme l’intérêt croissant des entreprises chinoises pour le site Tunisie et relance le débat sur le rôle des technologies numériques dans la réforme du transport public et logistique en Tunisie.

Alors, de là à dire que la Tunisie va confier la modernisation de ses transports, il y a un pas…

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Mort dans un tragique accident d’avion de Mohammed Al-Haddad, chef d’état-major de l’Ouest libyen

Abdelhamid Dbeibah, le Premier ministre de la Libye, a annoncé sur ses réseaux sociaux, mardi 23 décembre, la mort du chef d’état-major de l’Ouest libyen, le lieutenant général Mohammed Al-Haddad, dans un «tragique accident» d’avion en Turquie où il était en voyage officiel.

D’autres personnalités de l’armée de l’Ouest libyen, présentes dans l’avion, sont également décédées.

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CAN 2025 Maroc : où regarder Tunisie-Ouganda ?

Après le Maroc, en tant que pays organisateur de la 35ème édition de la CAN, et l’Egypte (lundi 22 décembre), les Aigles de Carthage entrent en lice mardi 23 courant à partir de 21 heures (heure de Tunisie) face à l’Ouganda. Et c’est 17ème participation consécutive de la Tunisie en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations.

Comme l’ont souligné nos confrères de « Radio Foot international » – une émission de RFI -, la force de l’équipe de Tunisie c’est son collectif et non des individualités. Et ce collectif lui permet à chaque fois de marquer au moins un but et donc de s’en sortir. Espérons qu’il en soit encore ainsi pour cette CAN 2025.

La rencontre face aux Ougandais est considérée comme facile pour nos Aigles, en tout cas sur le papier. Il faudra cependant essayer de gagner, si possible, avec la manière, histoire de faire forte impression.

Elle se déroulera au stade du Prince Moulay Abdallah à Rabat et sera diffusée par les chaines BeIN Sports Max 2 (MENA), BeIN Sports fr 4 (France), Sport TV 4 (Portugal), Sport Digital (Allemagne), Movistar Liga de Campeones (Espagne) et Channel4+ (Angleterre).

A noter par ailleurs que cette confrontation est la troisième du genre entre les deux nations, après celles de 1962 et 1978 (respectivement 3-0 et 3-1) en faveur de la Tunisie.

Notre pronostic : 2-0 pour la Tunisie.

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Algérie : Volz révolutionne la réservation des vols internationaux

Volz, une startup algérienne spécialisée dans la réservation de vols internationaux, a récemment levé 600 millions de dinars algériens (près de 5 millions de dollars). Soit l’un des plus importants financements jamais réalisés en Algérie.

Cette opération marque aussi le premier exit du Fonds algérien des startups, avec un rendement de 3,35x, selon le site Viva. Fondée en 2022, Volz s’impose désormais comme une solution clé pour les voyageurs algériens. Et ce, en leur permettant de réserver des billets d’avion en dinars, y compris avec paiement à la livraison. Il s’agit là d’un avantage majeur, dans un pays où la bancarisation reste faible, explique Viva.

D’ailleurs, la plateforme référence plusieurs compagnies internationales opérant depuis l’Algérie, dont Air Algérie bien entendu, mais également Turkish Airlines et Emirates.

Menée par Tell Group et GIBA (groupe Babahoum), la levée de fonds vise à permettre d’automatiser les systèmes internes, d’étoffer les équipes techniques et de soutenir un partenariat stratégique avec Turkish Airlines. Mais ce n’est pas tout, parce que Volz ambitionne aussi d’élargir son offre aux entreprises et de devenir un acteur incontournable du voyage en ligne sur le site Algérie.

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Guerre technologique : en voulant freiner la Chine, Washington a accéléré son autonomie

La stratégie occidentale visant à freiner l’ascension technologique chinoise vient de subir un revers spectaculaire. Malgré un embargo quasi-strict sur les machines de lithographie ultraviolette extrême (EUV) d’ASML, présentées comme l’ »arme maîtresse de la suprématie occidentale dans la guerre des semi-conducteurs, la Chine a dernièrement dévoilé un prototype fonctionnel de machine EUV ».

Pékin obtient ainsi la technologie que Washington et ses alliés, notamment européens et asiatiques, pensaient pouvoir lui refuser indéfiniment. Peine perdue. C’est en tout cas c’est ce que révèle le site spécialisé Clubic.

Ainsi, cette source révèle que « l’exploit est loin d’être anodin : la maîtrise de l’EUV est considérée comme l’un des défis d’ingénierie les plus complexes au monde ». Et c’est précisément et justement sur ce terrain que l’Empire du Milieu, longtemps tenu à distance, réalise une percée majeure.

En effet, des fuites relayées par Reuters révèlent que ce prototype aurait été conçu avec l’aide d’anciens ingénieurs d’ASML – ne parlez surtout pas d’espionnage technologique. Lesquels sont partis mettre leur expertise au service de Shenzhen. « Une ironie amère pour l’Europe, qui découvre que le verrouillage technologique supposé infranchissable a été ouvert avec ses propres clés ».

Plus grave encore pour les stratèges américains : « Cette avancée ne reste pas théorique. Le prototype chinois produit bel et bien la lumière EUV nécessaire aux gravures les plus fines, brisant ainsi le monopole technologique occidental et ouvrant une brèche que ni sanctions ni contrôles à l’export ne semblent capables de refermer ». Autrement dit, « la Chine, loin de la stagnation annoncée par les analystes jusqu’en 2030, vise désormais la production de masse dès 2028. Tandis que Huawei explore des alternatives basées sur le plasma induit par laser pour accélérer encore le calendrier ».

C’est donc des avancées tous azimuts de la Chine qui semblent sonner le glas pour les Occidentaux. A moins qu’ils trouvent autrement une voie de salut, laquelle pourrait elle aussi être dépassée dans quelques années.

En somme, cette montée en puissance soudaine bouleverse l’équilibre mondial : « ASML voit poindre un concurrent direct capable de capter l’immense marché chinois. Et l’Occident réalise qu’en voulant affamer Pékin, il a contribué à catalyser son autonomie technologique. La guerre des semi-conducteurs n’est pas seulement relancée; elle vient peut-être de basculer, et certainement pas dans le sens prévu par Washington », conclut Clubic.

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CENI : le “nouvel Internet” chinois qui rebat les cartes du pouvoir numérique

La Chine, encore elle, vient d’activer son CENI – pour China Environment for Network Innovation. Il s’agit d’un réseau expérimental national pour le moment qui, sans doute, est en train de marquer un tournant majeur dans la compétition mondiale pour le contrôle des infrastructures numériques.

Conçu comme une alternative stratégique aux standards occidentaux, CENI constitue bien plus qu’un réseau ultra-rapide : c’est une plateforme d’ingénierie à grande échelle, pensée pour façonner les technologies réseau de demain, explique le site spécialisé clubic.com.

Et pour vous donner l’importance du « machin », sachez que « l’infrastructure déployée mesure  55 000 km de fibre, 40 grandes villes reliées et une architecture capable de supporter 128 réseaux hétérogènes tout en menant 4 096 tests parallèles ». Excusez du peu. « Le système offre des coûts de transmission réduits de 60 %, tout en atteignant 100 Gb/s avec une latence de moins de 20 microsecondes, un niveau inaccessible aux réseaux publics actuels ».

Autant dire que « pour la recherche et les grands acteurs industriels, c’est un changement d’échelle ». Déjà, un grand acteur des technologies de la communication, en l’occurrence Baidu, a commencé à utiliser CENI pour entraîner ses modèles d’IA géants, réduisant drastiquement les temps d’itération, rapporte Clubic. On nous explique que « le radiotélescope FAST, qui génère 100 téraoctets par jour, peut désormais transférer ses données en temps réel, là où un réseau classique aurait nécessité près de deux ans pour une opération similaire. D’autres secteurs devraient suivre : fabrication avancée, santé, aéronautique et une centaine d’institutions stratégiques sélectionnées par Pékin ».

Mais l’enjeu dépasse la prouesse technique et technologique. Selon les spécialistes, « avec CENI, la Chine coupe symboliquement le cordon technologique qui la reliait aux infrastructures occidentales ». Du reste, le parallèle avec les projets américains ARPANET et GENI, aujourd’hui abandonnés, est on peut plus frappant : « l’Occident a laissé dépérir ses environnements d’innovation publics, misant sur le privé, tandis que Pékin investit massivement dans une plateforme d’expérimentation d’État, pensée pour préparer la 6G et les futurs standards globaux ». Tiens, déjà la 6G, alors que d’autres n’ont même pas entendu parler de la 5G.

En tout cas, « … avec 206 normes développées et 221 brevets déposés, CENI illustre une montée en puissance technologique que ni les États-Unis ni l’Europe ne semblent en mesure de contrer à court terme », écrit Clubic.

Et la même source de conclure en ces termes : « Au moment où l’UE débat encore de sa souveraineté numérique, la Chine, elle, construit déjà l’architecture des réseaux du futur ».

Alors, l’Europe a-t-elle définitivement perdu la bataille de la technologie d’aujourd’hui et peut-être celle de demain devant l’Empire du Milieu?

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Tourisme : la Tunisie franchit le cap de 11 millions de visiteurs en 2025

Le nombre de touristes qui ont visité la Tunisie, du 1er janvier au 22 décembre 2025, a franchi le cap des 11 millions de visiteurs, annonce le ministre du Tourisme, Sofiène Tekaya.

S’exprimant lors d’une cérémonie organisée dans la soirée du lundi 22 courant à l’occasion de la campagne « Tounes Lik » pour la promotion du tourisme intérieur et le lancement de l’élaboration du programme « Tunis, capitale du tourisme arabe en 2027 », M. Tekaya a estimé que le tourisme tunisien a dépassé « la phase de redressement et avance vers la consécration d’un tourisme haut de gamme, raffiné et dont l’offre est diversifiée ».

Il a souligné que cette reprise constitue la preuve de la capacité du secteur à améliorer le rythme des flux touristiques et des recettes, malgré les défis internationaux.

A noter que la campagne « Tounes Lik » est une initiative de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) visant à promouvoir le tourisme intérieur et à faire connaître les différentes destinations touristiques sur l’ensemble du territoire national.

Reposant principalement sur les réseaux sociaux, et proposant chaque semaine une nouvelle destination, cette initiative s’articule autour de quatre axes qui fondent le paysage touristique tunisien, à savoir : la terre, la mer, la pierre et le désert.

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Biodiversité : la Tunisie bâtit son référentiel de financement

La Tunisie avance vers l’élaboration d’un référentiel national de financement de la biodiversité, un cadre destiné à mobiliser les ressources publiques et privées pour enrayer la dégradation accélérée de ses écosystèmes, sous l’effet conjugué du changement climatique, de la surexploitation des ressources naturelles et des pressions exercées par les activités agricoles et industrielles.

Pays à la biodiversité méditerranéenne et saharienne riche mais fragile, la Tunisie fait face à des menaces croissantes. La raréfaction de l’eau, la dégradation des sols agricoles, la désertification, la pollution industrielle et urbaine, ainsi que la surexploitation des ressources marines et forestières affectent durablement les équilibres naturels. Ces pressions pèsent également sur des secteurs clés de l’économie, en particulier l’agriculture, fortement dépendante des services écosystémiques, et accentuent la vulnérabilité du pays face aux chocs climatiques.

C’est dans ce contexte que le Fonds mondial pour la nature WWF-Afrique du Nord et le Conseil bancaire et financier (CBF) sont en train de mener des démarches pour finaliser ce référentiel visant à structurer et orienter les flux financiers en faveur de la biodiversité. L’objectif est d’intégrer la protection de la nature dans les politiques économiques et financières, en couvrant, pour la première version du référentiel, le secteur agricole et le secteur industriel, selon le WWF-Afrique du Nord.

Le futur cadre doit permettre d’identifier les besoins de financement, de coordonner les interventions des différents acteurs et d’améliorer la traçabilité des ressources consacrées à la conservation et à la restauration des écosystèmes. Il ambitionne également de favoriser des investissements contribuant à des pratiques agricoles durables, à la réduction des pollutions industrielles, à la réhabilitation des sites dégradés et à une gestion plus rationnelle des ressources naturelles.

Il y a lieu de rappeler que la Tunisie s’est inscrite dans la dynamique du programme international BIODEV2030, porté par le Fonds mondial pour la nature (WWF), dans l’objectif d’engager les secteurs économiques dans la réduction de leurs impacts sur la biodiversité.

Des engagements volontaires avec plusieurs secteurs considérés comme prioritaires ont été signés dans ce cadre. Ces engagements portent notamment sur l’intégration du critère biodiversité dans les chaînes de valeur, l’amélioration des pratiques sectorielles et la mobilisation de financements à impact positif pour la nature.

Le secteur bancaire figure parmi les premiers à s’être engagé, à travers le Conseil bancaire et financier (CBF), qui regroupe les établissements financiers du pays.

Pour les promoteurs du projet, le référentiel national de financement de la biodiversité constitue un levier stratégique pour atténuer les risques écologiques et économiques auxquels la Tunisie est confrontée. En orientant les investissements vers des modèles plus durables, il vise à renforcer la résilience des filières productives et à aligner les politiques nationales avec les engagements internationaux de la Tunisie en matière de biodiversité et de développement durable.

À terme, l’enjeu est de faire de la biodiversité non plus une contrainte, mais un pilier de la stabilité économique et sociale, dans un pays particulièrement exposé aux effets du changement climatique.

Le CBF et le WWF-Afrique du Nord avaient signé, en mai 2024, une convention cadre triennale marquant un engagement commun pour la préservation de la biodiversité et visant à intégrer des pratiques financières durables et réduire l’empreinte écologique des activités financières.

Il s’agit également d’un partenariat stratégique entre le CBF et WWF-Afrique du Nord pour la protection de l’environnement et le développement d’une finance engagée dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la nature.

Avec TAP

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Origine des immigrés en France : la Tunisie dans le peloton de tête 

L’Algérie reste le premier pays d’origine des immigrés en France, mais désormais talonnée de près par le Maroc. C’est ce qu’il ressort d’une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiée en octobre 2025.

En 2024, près de sept millions d’immigrés vivaient en France. Parmi eux, environ trois millions ont acquis la nationalité française. Tandis que 950 000 personnes sont nées en France avec une nationalité étrangère. L’étude prend en compte l’ensemble de la population immigrée, y compris les personnes en situation irrégulière, rapporte le site algérien reprenant les termes de ladite étude.

Sur le plan démographique – et par ricochet économique -, l’étude de l’INSEE douche quelque peu les arguments des populistes. Car l’institut affirme, en lettres capitales, que « l’immigration joue un rôle clé dans l’évolution démographique de la France ». En effet, au 1er janvier 2025, explique l’étude, la France comptait 68,6 millions d’habitants. La hausse annuelle de la population reste faible (+169 000 personnes), mais elle s’explique en grande partie par un solde migratoire positif de 152 000 personnes.

Près de la moitié des immigrés sont nés en Afrique (48,9 %). L’Europe arrive ensuite avec 30,9 %, devant l’Asie (14,3 %) et l’Amérique et l’Océanie (5,9 %).

Par pays d’origine, l’Algérie arrive en tête avec 12,4 %, suivie de près par le Maroc (11,7 %). Viennent ensuite le Portugal (7,3 %), la Tunisie (4,9 %) et l’Italie (3,6 %). À eux cinq, ces pays représentent 40 % de la population immigrée, contre 50 % en 2006.

« Nous observons une diversification des origines des immigrés », explique Chloé Pariset, responsable des études sur l’immigration à l’INSEE, citée par 20minutes.fr.

En 2023, 347 000 immigrés sont entrés en France, dont 46 % originaires d’Afrique, principalement d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. L’INSEE souligne également l’impact des crises internationales sur les flux migratoires, comme l’arrivée massive des Ukrainiens en 2022 ou la hausse des arrivées afghanes après 2021.

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Mauritanie : les usagers de l’électricité peuvent désormais tout gérer en ligne

La Société mauritanienne d’électricité (Somelec) – l’équivalent de la Steg en Tunisie – vient de lancer une nouvelle plateforme de services en ligne, marquant ainsi une étape importante dans la transformation numérique de la Mauritanie. L’annonce a été faite à Nouakchott, en présence des ministres de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, Ahmed Salem Ould Bode, et de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Mohamed Melainine Ould Khaled.

Cette plateforme, explique afriqueitnews.com, permet aux usagers d’accéder à plusieurs services liés à l’électricité sans se déplacer. Ils peuvent désormais souscrire ou résilier un abonnement, transférer un contrat, consulter et payer leurs factures, signaler des pannes et suivre leur consommation en temps réel. Vous avez compris maintenant pourquoi nous avons évoqué le nom de la Steg, mais malheureusement qui est à des années lumières de son homologue mauritanienne.

Les services de Somelec sont intégrés au portail national des services publics Khidmaty, offrant ainsi une interface unique pour les démarches administratives en ligne. Cette intégration vise, ainsi, à faciliter l’accès aux services essentiels et à améliorer l’efficacité de l’administration. Suivez notre regard !

Les autorités de tutelle assurent également que « cette digitalisation permettra de réduire les délais de traitement, d’assurer une disponibilité continue des services et d’améliorer le confort des citoyens grâce à un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».

Selon le ministre Ahmed Salem Ould Bode, ce lancement s’inscrit dans un vaste programme gouvernemental de digitalisation sectorielle et dans une stratégie plus large de modernisation de l’administration publique. La Mauritanie poursuit ainsi ses efforts pour renforcer l’inclusion numérique et faire de la numérisation un levier de développement socio-économique.

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Samir Jiab engage une conciliation financière, son procès reporté au 15 janvier 2026 

Poursuivi dans le cadre d’un dossier de corruption financière et administrative, l’homme d’affaires Samir Jiab a comparu, vendredi 19 décembre, devant la sixième chambre correctionnelle, spécialisée dans les affaires de corruption financière au Tribunal de première instance de Tunis. 

Mais aussitôt l’audience ouverte, la chambre a décidé de reporter le procès au 15 janvier 2026, accédant ainsi à la demande de l’avocat de l’accusé, et ce afin que son client puisse engager des démarches de conciliation concernant le dossier et attendre l’issue de cette procédure.

A rappeler que le Pôle judiciaire économique et financier avait précédemment émis un mandat de dépôt à l’encontre de Samir Jiab, lequel a été renvoyé devant la chambre d’accusation, aux côtés d’autres prévenus laissés en liberté, pour des charges portant sur quatre faits, à savoir : 

  • le blanchiment d’argent,
  • l’abus de fonction par un agent public pour obtenir un avantage injustifié pour lui-même ou pour autrui, le préjudice causé à l’administration,
  • la violation de la réglementation en vigueur afin de réaliser un profit illicite.

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Russie/Afrique – Le plaidoyer de Nafti pour un partenariat durable et global

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a souligné que le contexte régional et international délicat, marqué par l’aggravation des crises, commande de conjuguer les efforts, notamment entre l’Afrique et la Russie, dans le cadre d’un partenariat global et durable, au service des intérêts des deux parties.

Dans une allocution prononcée, lors de la deuxième Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique, tenue au Caire les 19 et 20 décembre 2025, le chef de la diplomatie tunisienne a plaidé pour un partenariat Afrique-Russie fondé sur les valeurs de solidarité, de dialogue constructif, de respect mutuel, de souveraineté nationale, de non-ingérence dans les affaires intérieures des États et de partage des responsabilités.

Fière de son appartenance au continent africain et de ses contributions historiques face aux différents défis, la Tunisie est déterminée à poursuivre ses actions en coopération et en coordination avec les autres pays africains afin de diversifier les partenariats internationaux, tant au niveau bilatéral que multilatéral, a-t-il soutenu.

Quid du Plan d’Action du Forum Russie-Afrique

Par ailleurs, Nafti estime que cette Conférence offre une occasion propice pour évaluer les progrès accomplis depuis sa première édition, tenue à Sotchi en Russie en novembre 2024, concernant les différents projets et initiatives inscrits dans le Plan d’Action du Forum Russie-Afrique.

Ce plan, a-t-il dit, requiert la mise en place de mécanismes appropriés capables d’en assurer le financement afin de garantir une mise en œuvre concrète sur le terrain.

Dans ce contexte, il a proposé la mise en place d’une nouvelle coopération entre le groupe africain et d’autres regroupements régionaux dans lesquels la Russie joue un rôle central, à l’instar de l’Union économique eurasiatique.

Appel à la Russie

Le ministre a invité la partie russe à développer davantage ses échanges commerciaux avec les pays du continent et à accroître ses investissements en Afrique, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des énergies renouvelables, et ce au regard des immenses potentialités dont disposent le continent.

 Cette rencontre ministérielle joue pleinement le rôle qui lui est dévolu dans la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies à l’horizon 2030, a-t-il dit.

Un continent, une voix…

Pour le ministre, l’Afrique est le continent du présent et de l’avenir, compte tenu de l’abondance de ses richesses naturelles et de l’importance de ses ressources humaines, ce qui l’a placé au cœur des intérêts du monde.

Il a souligné que l’Afrique doit disposer d’une voix unifiée et influente sur la scène internationale, en tant que partenaire fort et actif, dans le cadre d’un ordre international plus juste et plus équilibré.

 À cette occasion, il a réaffirmé le soutien total de la Tunisie à la sécurité et à la stabilité du Soudan, dans le respect de sa souveraineté, de son unité et de l’intégrité de son territoire, afin de mettre fin aux souffrances de son peuple.

Appel aux frères libyens

Il a également exprimé l’espoir de voir l’ensemble des frères libyens parvenir à un règlement politique consensuel, prenant en considération l’intérêt du peuple libyen et répondant à ses aspirations en matière de sécurité, de stabilité et de développement, sur la base d’un dialogue inter-libyen sous l’égide des Nations unies.

 Il a, à cet égard, salué les résultats du mécanisme de concertation tripartite entre la Tunisie, l’Égypte et l’Algérie, en tant qu’outil de coordination des efforts et d’harmonisation des positions, garantissant la préservation de l’unité de la Libye et de l’intégrité de son territoire.

En marge de leur participation à cette conférence, les ministres des Affaires étrangères et les chefs de délégations participantes ont été reçus par le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.

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Fatma Thabet Chiboub clôt une session de formation sur le secteur automobile

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a présidé, vendredi 19 décembre, au siège de la Tunisian Automotive Association (TAA) à Tunis, la clôture d’une session de formation au profit de journalistes de différents médias écrits, électroniques et audiovisuels.

La cérémonie s’est tenue en présence de la cheffe de cabinet, Afef Chachi Tayari, de la présidente de la TAA, Mariem Elloumi, ainsi que de représentants de l’Association et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Organisée par la Tunisian Automotive Association, en collaboration avec les services du ministère et avec le soutien de la GIZ et du programme Invest For Jobs, cette session s’est déroulée du 17 au 19 décembre.

Dans son intervention, la ministre a souligné le rôle des médias dans la promotion du secteur automobile, rappelant que l’industrie des composants automobiles renforce le positionnement de la Tunisie dans l’espace euro-méditerranéen et en Afrique.

Le secteur compte près de 300 entreprises, assure plus de 120 000 emplois et enregistre des exportations estimées à 3,9 milliards d’euros, principalement destinées à l’Allemagne, la France, la Roumanie et l’Italie.

La formation a également permis aux journalistes de visiter plusieurs entreprises du secteur, dont TPS Plastivaloire, Draxlmaier, PSZ Electronic et ACTIA, ainsi que le pôle de compétitivité de Sousse.

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L’IA transforme le voyage – Amadeus et les agences tunisiennes à l’épreuve du changement

Le 9 décembre 2025, Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair, a organisé dans un hôtel sis Sidi Boussaid une conférence/débat axée sur le thème des nouvelles attentes des voyageurs qui évoluent et changent, de la technologie qui bouleverse les pratiques, et la digitalisation qui devient un levier clé de performance.

 

Pour cela, l’entreprise a fait appel à des experts nationaux et internationaux venus débattre avec les agences de voyage tunisiennes des nouveaux défis de l’heure… pour mieux préparer et se préparer face à ceux de demain.

Dans ce cadre, un panel intitulé «Comment l’IA, la digitalisation et l’automatisation transforment le voyage» a constitué le moment fort de cette rencontre. Elle a enregistré la participation de Jamel Chandoul, senior vice-président d’Amadeus IT Group à Dubaï, Fabrice Pelissier, Director, Innovation and Knowledge Management, et Haythem El Mir, spécialiste en cybersécurité, directeur général de Keystone.

L’essentiel du débat a porté sur comment la technologie est devenue le fondement sur lequel repose la transformation continue. Ainsi, il a été longuement souligné que toutes les grandes tendances technologiques – qu’il s’agisse de l’intelligence artificielle, de la biométrie ou du cloud – ont déjà ou sont sur le point d’avoir un impact significatif sur notre façon de voyager.

En effet, nos spécialistes présents n’ont pas manqué de souligner que l’intelligence artificielle (IA) – encore elle – mais aussi les technologies numériques avancées en général redéfinissent chaque étape du parcours du voyageur — de l’inspiration à l’engagement post-voyage. Ces innovations, nous ont-ils expliqué, s’alignent sur la vision «Transformer le voyage» d’Amadeus, permettant des expériences fluides, personnalisées et durables.

On aura compris : les agences de voyage tunisiennes se doivent désormais de s’aligner sur ces nouvelles tendances afin de continuer à pouvoir répondre aux attentes de leurs clients et assurer la pérennité de leur métier de ‘Travel Sellers’.

Sont-elles prêtes ou ont-elles la volonté de faire ? On répondra par oui, en jugeant par leur forte présence à cette rencontre. Ont-elles les moyens de suivre cette tendance ? Possible. Mais de toute évidence, elles pas vraiment d’autre alternative que suivre.

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Peine de Bolsonaro allégée : un vote explosif qui divise le Brésil

Le Congrès brésilien a définitivement approuvé mercredi une loi visant à réduire la peine de prison de l’ex-président Jair Bolsonaro, condamné en septembre dernier à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d’État.

Adopté par le Sénat par 48 voix contre 25, après un vote houleux à la Chambre des députés, le texte pourrait ramener sa peine à un peu plus de deux ans pour cette condamnation précise, tout en ouvrant la voie à des aménagements plus rapides.

Portée par la majorité conservatrice, la loi a provoqué une vive polémique dans le pays. Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues dimanche pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une atteinte à l’État de droit. L’opposition de gauche dénonce une manœuvre politique, tandis que les partisans de Bolsonaro y voient une première victoire en attendant une amnistie plus large.

Incarcéré depuis fin novembre dans les locaux de la Police fédérale à Brasilia, l’ancien président d’extrême droite, âgé de 70 ans, pourrait toutefois rester détenu environ huit ans avant de bénéficier d’une libération conditionnelle, selon la justice brésilienne.

Le texte prévoit également la liberté conditionnelle pour plusieurs dizaines de ses partisans condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023, lors desquelles les sièges des institutions brésiliennes avaient été saccagés.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva dispose encore de la possibilité de mettre son veto à la loi, mais celui-ci pourrait être annulé par le Parlement, largement dominé par les conservateurs. À gauche, plusieurs sénateurs estiment que le texte est « voué au veto », tandis que d’autres dénoncent des compromis politiques en coulisses.

La condamnation de Jair Bolsonaro, reconnu coupable d’avoir dirigé une organisation criminelle visant à se maintenir au pouvoir après sa défaite électorale de 2022, est au cœur de tensions diplomatiques entre le Brésil et les États-Unis, qui avaient imposé des sanctions économiques au pays avant leur récente levée.

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La BCE laisse inchangés ses taux directeurs pour la quatrième fois, mais…

La Banque centrale européenne (BCE) a, pour la quatrième réunion consécutive, maintenu ses taux directeurs inchangés. Le taux de dépôt reste fixé à 2%, tandis que le taux directeur demeure à 3,75%, conformément aux anticipations des marchés. Cette stabilité reflète la volonté de la BCE d’adopter une approche prudente face à un contexte international marqué par de fortes incertitudes économiques et géopolitiques, comme le rapportent plusieurs médias européens.

Citée par La Tribune, la présidente Christine Lagarde a rappelé que « toutes les options restent sur la table », assurant que la BCE demeure attentive aux risques liés au commerce mondial, aux tensions géopolitiques et à l’évolution des conditions financières.

Dans la zone euro, la dynamique des prix est jugée plus équilibrée, ce qui justifie le maintien des taux.

Le communiqué de la BCE réaffirme l’objectif d’une inflation stabilisée autour de 2% à moyen terme.

Inflation en hausse, croissance également

Les nouvelles projections économiques de la BCE étendues à 2028 montrent une inflation attendue à 1,9% en 2026, puis 1,8% en 2027, pour atteindre 2% en 2028. Les pressions persistantes dans les services expliquent ce relèvement.

La croissance de la zone euro devrait atteindre 1,2% en 2026 et 1,4% en 2027-2028, tirée par la demande intérieure. Le plan de relance allemand et une éventuelle détente sur la scène ukrainienne pourraient renforcer cette tendance.

Par ailleurs, la hausse annoncée des droits de douane américains et les baisses de taux attendues de la Réserve fédérale pourraient entraîner une appréciation de l’euro, à même de peser sur les exportations européennes. Dans ce contexte, Christine Lagarde reste prudente, tandis que plusieurs analystes anticipent une première hausse des taux fin 2026.

Les chiffres clés pour comprendre la décision de la BCE

Taux inchangés

  • Taux de dépôt : 2 %
  • Taux directeur : 3,75 %.

Inflation (prévisions BCE)

  • 2026 : 1,9 %
  • 2027 : 1,8 %
  • 2028 : 2 %.

Croissance de la zone euro

  • 2026 : 1,2 %
  • 2027 : 1,4 %
  • 2028 : 1,4 %.

Points de vigilance

  • Droits de douane américains en hausse
  • Baisse des taux attendue aux États-Unis
  • Risque d’appréciation de l’euro
  • Impact potentiel sur les exportations et la croissance.

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La Banque du Japon relève son taux directeur à 0,75%, une mesure historique

La Banque du Japon (BoJ) a relevé ses taux d’intérêt, vendredi 19 décembre, franchissant ainsi une nouvelle étape historique vers la fin de décennies de soutien monétaire massif et de coûts d’emprunt ultra-faibles.

Comme prévu, la Banque centrale a relevé ses taux d’intérêt à court terme de 0,5% à 0,75%.

Le gouverneur de la Banque, Kazuo Ueda, tiendra une conférence de presse dans la journée pour expliquer cette décision, selon Reuters.

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La Banque mondiale lance un nouveau partenariat 2026-2030 axé sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Le gouvernement mauritanien et le Groupe de la Banque mondiale viennent de lancer, à Nouakchott la capitale, un nouveau cadre de partenariat pour la période 2026-2030, destiné à renforcer la croissance économique et créer des emplois, comme le rapporte Sahara Media.

Ce cadre stratégique vise à accélérer la diversification de l’économie du pays, à stimuler une croissance durable et à élargir les opportunités d’emploi, notamment pour les jeunes. Il s’articule autour de plusieurs priorités : la création d’emplois de qualité, le renforcement des institutions, l’amélioration de la connectivité entre les régions et le soutien à la résilience économique et sociale.

S’exprimant à cette occasion, le ministre mauritanien des Affaires économiques et du Développement, Abdallahi Souleiman Cheikh Sidiya, a souligné que ce partenariat constitue « une opportunité unique pour accélérer la transformation structurelle de l’économie nationale vers un modèle plus durable et inclusif » .

De son côté, Anna Bjerde, directrice générale des opérations du Groupe de la Banque mondiale, a déclaré en substance que ce cadre permettra d’accompagner la Mauritanie dans son ambition de devenir un hub régional de la logistique et de l’énergie, tout en soutenant le développement du secteur privé et le renforcement des compétences des jeunes.

Il faut rappeler que le portefeuille de la Banque mondiale en Mauritanie s’élève actuellement à 1,15 milliard de dollars, couvrant neuf projets nationaux, deux opérations d’appui budgétaire et neuf projets d’intégration régionale. En parallèle, l’IFC soutient des investissements privés à hauteur de 120 millions de dollars, tandis que la MIGA offre des garanties pouvant atteindre 300 millions de dollars afin de réduire les risques pour les investisseurs.

Le Groupe de la Banque mondiale a réaffirmé son engagement à accompagner la Mauritanie à travers une approche intégrée mobilisant l’IDA, l’IFC et la MIGA, au service de la diversification économique, de la croissance et de l’emploi, selon Sahara Media.

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