Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Comptes à l’étranger : la proposition qui lève la menace de prison pour des milliers de Tunisiens

Le député Maher Ketari, membre de la commission des Finances à l’Assemblée des représentants du peuple, a indiqué que la proposition de loi relative au règlement des infractions de change vise essentiellement à résoudre les problèmes qui découlent de l’ancien code de change datant de 1976 et à ouvrir une nouvelle page fondée sur la confiance entre l’État et le citoyen.

Dans une déclaration à Mosaïque fm, lors d’une journée d’études au Parlement, M. Ketari a précisé que les autorités menacent aujourd’hui des milliers de Tunisiens résidant ou revenus de l’étranger de sanctions financières et d’emprisonnement pour détention de comptes bancaires en devises ou de gains à l’étranger sans régularisation de leur situation. Il a souligné que les amendes pourraient atteindre 100 000 dinars, et que les tribunaux pourraient ajouter des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.

Il a expliqué que cette proposition permet aux personnes physiques de régulariser leur situation légalement, en déclarant les gains et les comptes en devises qu’elles détiennent à l’étranger, et en ouvrant des comptes en devises en Tunisie où elles pourront déposer et conserver les fonds sans obligation de les convertir en dinars, qu’il s’agisse d’euros, de dollars ou d’autres devises.

Le député a affirmé que la loi inclut également les revenus que génèrent des investissements à l’étranger, tels que les actions ou les propriétés immobilières. Ce qui permettra de réinjecter ces fonds dans le circuit économique national, tout en levant toutes les poursuites administratives, pénales et fiscales que les autorités intentent aux concernés après régularisation.

M. Ketari a insisté sur le fait que la réussite de cette démarche passe par la construction d’une confiance mutuelle entre les autorités législatives, exécutives et le citoyen. Tout en estimant que la crainte des poursuites empêche de nombreux Tunisiens de rapatrier leurs fonds dans le pays.

Il a ajouté que le règlement des infractions de change constitue une étape nécessaire avant que le pays n’adopte un nouveau code de change qui réponde aux exigences du XXIe siècle, soutienne l’investissement, la jeunesse et l’intégration dans l’économie mondiale.

L’article Comptes à l’étranger : la proposition qui lève la menace de prison pour des milliers de Tunisiens est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisiens de l’étranger : Un sur cinq envisage un retour définitif

Une étude réalisée par l’Association des Tunisiens diplômés des grandes écoles françaises met en lumière un intérêt relatif mais significatif des compétences tunisiennes établies à l’étranger pour un retour au pays. Selon cette enquête, 20 % des Tunisiens résidant hors de Tunisie envisagent un retour définitif, parmi lesquels 24 % déclarent vouloir revenir principalement pour investir.

S’exprimant ce mardi 23 décembre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, le membre de l’association Walid Belhaj a précisé que l’étude montre également que 59 % des Tunisiens de l’étranger ne projettent pas un retour définitif, tandis que 21 % considèrent cette option comme un projet à long terme.

De son côté, l’expert en migration Hatem Zayedi a indiqué que l’étude identifie plusieurs leviers susceptibles d’encourager le retour des compétences tunisiennes établies à l’étranger. Parmi ces incitations figurent notamment la digitalisation des services, la simplification des procédures d’obtention des autorisations d’investissement ainsi que la création d’un guichet unique dédié aux Tunisiens résidant à l’étranger.

Potentiel d’investissement

Il a également souligné que cette catégorie ne se limite pas à des investisseurs porteurs de projets concrets, mais dispose aussi de capacités financières, d’un potentiel d’investissement et d’une expertise pouvant accompagner les porteurs de projets en Tunisie. D’où, selon lui, la nécessité d’élargir et de renforcer les mécanismes de financement afin de mieux mobiliser cette ressource stratégique.

À noter que cette étude, menée auprès de 100 000 Tunisiens vivant à l’étranger, a été présentée lors d’un atelier consacré à l’évaluation de l’efficacité des mesures proposées et aux moyens de leur mise en œuvre, dans l’objectif de faire de la diaspora tunisienne un acteur central du développement économique et social du pays.

Lire aussi : Tunisie : Recettes touristiques et transferts des TRE couvrent 120% du service de la dette extérieure

L’article Tunisiens de l’étranger : Un sur cinq envisage un retour définitif est apparu en premier sur webdo.

Retour des Tunisiens de l’étranger : seuls 20 % envisagent un retour définitif

Réalisée entre mai et juin 2025 sur un échantillon de 1041 Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) dans différents pays du monde, une enquête intitulée “Le retour des Tunisiens de l’étranger : Freins, Incitations et Perspectives” a montré qu’en dehors des visites de vacances, seuls 20 % des Tunisiens établis à l’étranger déclarent souhaiter retourner définitivement en Tunisie et 59 % ne manifestent aucun intérêt pour un tel retour.

Présentés ce mardi à Tunis, les résultats de l’enquête révèlent, toutefois, que l’attachement à la patrie demeure fort chez les Tunisiens résidant à l’étranger puisque 56 % des participants indiquent retourner en Tunisie plusieurs fois par an et 35 % y reviennent au moins une fois par an.

Menée par l’Association des Tunisiens des Grandes écoles (ATUGE), mise en œuvre par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) et financée par l’Union Européenne, l’enquête a montré que les motivations du retour temporaire sont principalement d’ordre familial (32 %) et liées au choix de passer la période de retraite en Tunisie (21 %).

Par ailleurs, 24 % des TRE interrogés ont exprimé leur volonté de lancer des projets d’investissement en Tunisie. Les données montrent également que 81 % des personnes sondées avaient initialement quitté le pays pour des raisons professionnelles, ce qui reflète le lien étroit entre la question du retour, le marché du travail et les opportunités d’investissement.

Les résultats indiquent que le désir de retour est conditionné par la disponibilité de facteurs favorables. Ainsi, 71 % des participants se disent intéressés par un retour en cas de disponibilité d’opportunités économiques, 81 % en cas de stabilité économique et politique, et 82 % si le climat d’investissement est facilité, notamment en ce qui concerne le capital-risque et l’accès aux financements bancaires.

S’agissant des obstacles au retour en Tunisie, l’étude a identifié plusieurs entraves majeures, au premier rang desquelles figure la rigidité du marché du travail, considérée par 71 % des répondants comme un obstacle fondamental, notamment en raison du manque d’emplois qualifiés et de la faiblesse des salaires.

En outre, 69 % de l’échantillon estiment que la rareté des opportunités entrepreneuriales et la difficulté de développer des projets en Tunisie constituent un frein important au retour, tandis que 62 % considèrent la lourdeur des procédures administratives comme un obstacle majeur.

Par ailleurs, 64 % des personnes interrogées ont indiqué que la dégradation de la qualité de vie et l’absence de conditions de vie adéquates représentent un obstacle à leur retour définitif. De plus, 58 % estiment que le poids du système fiscal et réglementaire constitue une barrière supplémentaire, en plus des difficultés liées à la bureaucratie.

À l’inverse, les résultats qualitatifs et quantitatifs ont permis d’identifier plusieurs facteurs d’attractivité susceptibles d’encourager le retour des Tunisiens résidant à l’étranger. L’étude souligne notamment l’importance d’améliorer les services de vie quotidienne, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation, du transport et des infrastructures, de faciliter l’accès aux marchés économiques, de garantir la stabilité économique et politique, ainsi que d’améliorer et de simplifier le climat d’investissement, d’alléger la charge fiscale pesant sur les investisseurs et de simplifier les procédures administratives.

L’étude met également en évidence la nécessité de développer et d’améliorer les services liés au vieillissement et à la retraite, d’introduire davantage de flexibilité sur le marché du travail, de numériser et de moderniser l’administration ainsi que les services administratifs et bancaires, d’améliorer les services de transfert de fonds de l’étranger vers la Tunisie, et de renforcer les accords bilatéraux avec les pays de résidence afin d’améliorer les avantages accordés aux Tunisiens établis à l’étranger.

Enfin, les résultats de cette étude montrent que l’adoption de mesures ciblées est susceptible d’attirer les compétences tunisiennes à revenir dans leur pays. 83 % des participants estiment que la simplification des procédures administratives constitue un facteur fortement attractif pour un retour en Tunisie, 79 % considèrent que la simplification des règles bancaires et de la réglementation des changes encouragerait le retour, tandis que 76 % soulignent l’importance de la mise en place d’une protection sociale lors du retour en Tunisie.

L’article Retour des Tunisiens de l’étranger : seuls 20 % envisagent un retour définitif est apparu en premier sur WMC.

Ces pays africains offrent une retraite plus réussie que la Tunisie

Prendre sa retraite n’est plus seulement une question de repos : c’est aujourd’hui une occasion de choisir un cadre de vie agréable, abordable et sûr. Chaque année, International Living publie son Annual Global Retirement Index, qui classe les pays du monde entier selon leur attractivité pour les retraités internationaux, en tenant compte du coût de la vie, du climat, de la santé et des options de visa.

En 2026, la Tunisie ne figure pas parmi les destinations les mieux classées. Pourtant, plusieurs pays africains se démarquent par leur capacité à offrir une retraite plus confortable et plus sereine.

À droite, la Grèce, classée parmi les meilleurs pays pour la retraite grâce à son climat, ses plages et sa qualité de vie. À gauche, la Tunisie avec Sidi Bou Saïd, absente du classement 2026 malgré ses charmes architecturaux.

Parmi eux, l’Afrique du Sud attire les retraités grâce à ses villes modernes comme Cape Town, ses paysages spectaculaires et un coût de la vie inférieur à celui de nombreuses métropoles occidentales. La communauté d’expatriés y est également importante, offrant un soutien pratique et social à ceux qui s’y installent.

Le Maroc se distingue par sa proximité avec l’Europe, son climat agréable et ses infrastructures de santé accessibles. Les retraités apprécient également la langue française largement parlée, qui facilite l’installation et l’intégration.

L’île Maurice, connue pour ses plages et son cadre insulaire, combine stabilité économique, services de santé fiables et environnement bilingue, séduisant les retraités en quête d’une vie paisible dans un cadre exotique.

D’autres destinations comme le Sénégal et le Kenya complètent ce panorama africain. Le Sénégal offre une stabilité relative et une ouverture culturelle qui séduisent les francophones, tandis que le Kenya attire ceux qui recherchent une retraite plus active, proche de la nature et des safaris.

À l’international, le top 5 mondial des meilleures destinations pour la retraite 2026 reste dominé par la Grèce, le Panama, le Costa Rica, le Portugal et le Mexique, grâce à un équilibre entre qualité de vie, coût abordable et soins de santé accessibles.

Le message est clair : même si la Tunisie n’apparaît pas dans le classement mondial, l’Afrique offre des alternatives attractives pour une retraite confortable, alliant climat agréable, coût de vie raisonnable et qualité de vie. Pour les retraités qui souhaitent profiter pleinement de cette étape de vie, ces pays africains méritent d’être considérés comme de véritables destinations de choix.

L’article Ces pays africains offrent une retraite plus réussie que la Tunisie est apparu en premier sur Managers.

Nouveaux avantages fiscaux pour les Tunisiens résidant à l’étranger…

La loi de finances 2026 révise le régime des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger pour l’importation ou l’acquisition d’équipements destinés à la réalisation, l’extension ou la participation à des projets en Tunisie.

La loi de finances 2026 introduit une révision des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger dans le cadre de la réalisation de projets, de leur extension ou de la participation à des projets en Tunisie.

Cette mesure est prévue par l’article 83 de la loi de finances 2026, publié au Journal Officiel de la République Tunisienne. Elle abroge les dispositions de l’article 33 de la loi n°101 de 1974 du 25 décembre 1974, relative à la loi de finances pour l’année 1975, tel que modifié par les textes ultérieurs, et les remplace par un nouvel article 33.

Selon les nouvelles dispositions, les Tunisiens résidant à l’étranger bénéficient d’un avantage fiscal lors de l’importation ou de l’acquisition sur le marché local des équipements et matériels nécessaires à la réalisation de projets, à leur extension ou à la participation à des projets, conformément à la législation en vigueur en matière d’encouragement de l’investissement. Cet avantage concerne également une seule camionnette relevant de la position tarifaire 8704.

Les bénéficiaires profitent d’une exonération des droits et taxes exigibles à l’importation, avec suspension de la taxe sur la valeur ajoutée et, le cas échéant, de la taxe de consommation et des taxes appliquées sur le chiffre d’affaires lors de l’acquisition sur le marché local des équipements et matériels. Pour la camionnette, le régime prévoit le paiement de 10 % du montant des droits et taxes exigibles.

Les avantages fiscaux relatifs aux équipements et matériels sont accordés une seule fois tous les cinq ans, à l’exception de la camionnette.

Le texte exclut du régime les camions et équipements motorisés relevant des positions tarifaires de 8701 à 8705 dont l’âge dépasse cinq ans à la date de l’importation, calculée à partir de la première mise en circulation. Une exception est prévue pour les tracteurs agricoles relevant de la position tarifaire 8701, dont l’âge ne doit pas dépasser dix ans.

Les dispositions de l’ancien article 33 de la loi de 1974 restent applicables jusqu’à la fixation, par décret, des conditions et procédures d’application du nouveau régime.

 

L’article Nouveaux avantages fiscaux pour les Tunisiens résidant à l’étranger… est apparu en premier sur Managers.

Tunisie – PLF 2026 : L’ARP revoit les privilèges fiscaux accordés aux Tunisiens à l’étranger

L’Assemblée des représentants du peuple a adopté en plénière un nouvel article révisant le cadre des avantages fiscaux destinés aux Tunisiens résidents à l’étranger.

Le texte, présenté sous le numéro 123 (nouveau), a obtenu une large approbation avec 103 voix pour, contre seulement 3 voix défavorables et 5 abstentions. Cette révision intervient dans le cadre de l’examen du projet de Loi de Finances 2026.

Un avantage fiscal recentré sur l’investissement

Le nouvel article redéfinit les privilèges liés à l’importation et à l’acquisition d’équipements, de matériel et d’un seul camion (position tarifaire 8704), dans le but de soutenir la création ou la participation à des projets d’investissement en Tunisie.

Les Tunisiens résidents à l’étranger bénéficieraient ainsi d’une exonération des droits et taxes à l’importation, ainsi que d’une suspension de la TVA. Selon les cas, les droits de consommation et les droits prélevés sur le chiffre d’affaires seraient également suspendus lors de l’achat de matériel sur le marché local.

Concernant les camions, le dispositif prévoit un paiement réduit à 10% de la valeur des taxes et redevances normalement exigibles.

Des conditions d’éligibilité plus strictes

Le texte précise que ces avantages fiscaux ne peuvent être accordés qu’une fois tous les cinq ans, à l’exception de ceux liés aux camions.

L’exonération est par ailleurs conditionnée à l’âge des véhicules concernés :

  • les équipements automobiles relevant des positions tarifaires 8701 à 8705 doivent être âgés de moins de cinq ans à compter de leur première mise en circulation ;
  • seuls les tracteurs agricoles (position 8701) peuvent être importés jusqu’à dix ans d’âge.

Ces restrictions visent à limiter l’importation de matériels trop anciens tout en soutenant les projets productifs.

Les dispositions de la loi n°101 demeurent applicables tant que les conditions d’exécution du nouvel article n’ont pas été fixées par décret. Cette période transitoire permettra de préciser les modalités pratiques et les procédures d’accès aux nouveaux privilèges.

Lire aussi

L’article Tunisie – PLF 2026 : L’ARP revoit les privilèges fiscaux accordés aux Tunisiens à l’étranger est apparu en premier sur webdo.

Les avoirs en devises dépassent les 25 milliards de dinars : un record symbolique pour la BCT

Les réserves en devises de la Tunisie ont franchi la barre des 25 milliards de dinars à la date du 24 octobre 2025, soit l’équivalent de 107 jours d’importation, selon les derniers indicateurs monétaires publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Une progression d’environ 2% par rapport à la même période de 2024, confirmant un léger redressement des équilibres extérieurs du pays.

Une amélioration portée par les transferts et le tourisme

Cette hausse des avoirs en devises est attribuée à la hausse des revenus du travail de 7,6%, atteignant près de 7 milliards de dinars, ainsi qu’à la bonne performance du secteur touristique, dont les recettes ont augmenté de 7,8%, à 6,7 milliards de dinars au 20 octobre 2025. Ces deux moteurs continuent de constituer des sources vitales de devises pour l’économie nationale.

Allégement de la charge de la dette extérieure

La BCT a également relevé une baisse de 14% des services de la dette extérieure, estimés à 10,8 milliards de dinars sur la période, un repli qui allège la pression sur les réserves.

Dans le même temps, le volume global du refinancement bancaire a reculé de 7,7%, passant à 11,7 milliards de dinars contre 12,7 milliards un an auparavant, témoignant d’un resserrement progressif des besoins de liquidité.

À l’inverse, le marché interbancaire a connu une activité soutenue, avec une hausse de 60,5% des transactions, atteignant environ 4,1 milliards de dinars. Ce dynamisme reflète une meilleure circulation de la liquidité entre les établissements bancaires et un certain regain de confiance dans le système financier.

Lire aussi

L’article Les avoirs en devises dépassent les 25 milliards de dinars : un record symbolique pour la BCT est apparu en premier sur webdo.

Tourisme et transferts des TRE : Une couverture supérieure au remboursement de la dette

Les recettes touristiques et les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) ont couvert 120,9 % du service de la dette extérieure de la Tunisie à fin septembre 2025, selon les derniers indicateurs monétaires publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le service de la dette extérieure, comprenant le remboursement du principal et les intérêts, s’est élevé à 10 549,2 millions de dinars (MD), en légère baisse de 3,7 % par rapport à la même période de 2024 (10,9 milliards de dinars). Cette évolution traduit un allègement provisoire de la charge de la dette publique, permettant de rediriger une partie des ressources financières vers les investissements et les services publics.

Les Tunisiens de l’étranger, pilier de la stabilité financière

Les revenus du travail cumulés, représentant les transferts des Tunisiens à l’étranger, ont atteint 6 485,9 MD à fin septembre 2025, en hausse de 8 % sur un an. Ces transferts constituent l’une des principales sources de devises du pays, soutenant à la fois la consommation intérieure et la balance des paiements.

De leur côté, les recettes touristiques ont augmenté de 8,2 % pour atteindre 6 264,3 MD à la même période. En cumulant tourisme et transferts, les entrées en devises atteignent près de 12 750 MD, soit un niveau supérieur au montant total du service de la dette extérieure.

Les avoirs nets en devises se sont établis à 24,2 milliards de dinars au 2 octobre 2025, équivalant à 105 jours d’importation, contre 25,3 milliards de dinars (114 jours) un an plus tôt. Cette contraction s’explique par la hausse des importations énergétiques et alimentaires et par les besoins croissants de financement du budget de l’État.

L’article Tourisme et transferts des TRE : Une couverture supérieure au remboursement de la dette est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Les transferts des TRE devraient franchir les 7900 MD en 2026

Les transferts de fonds des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) devraient progresser de 6,4% en 2026 pour atteindre près de 7900 millions de dinars. Un montant record qui illustre le rôle central de la diaspora dans le financement de l’économie, mais qui interroge encore sur son orientation vers l’investissement productif.

Les prévisions présentées mercredi par Lotfi Fradi, chef de cabinet du ministre de l’Économie et de la Planification, lors d’un atelier régional à Tunis, confirment une tendance haussière. Pour 2025 déjà, les transferts sont attendus à 7600 MD, soit une progression de 8,3% par rapport à l’année précédente.

Dans une déclaration relayée par l’agence TAP, Lotfi Fradi a estimé que :

« Ce montant est important car il permettra au pays de faire face aux pressions relatives à la mobilisation des ressources de financement extérieur, toutefois, rapportés au PIB, ces flux n’ont pas évolué de manière adéquate. Il faut mieux sensibiliser la diaspora à l’investissement productif et à développer les incitations fiscales ».

Un levier encore sous-exploité

Aujourd’hui, une grande partie de ces transferts est consacrée à des usages traditionnels comme l’achat de logements ou de voitures pour les familles restées en Tunisie. Mais selon Fradi :

« La diaspora tunisienne est capable de lancer des projets d’investissement dans leurs régions et de devenir la locomotive de développement pour l’ensemble du pays ».

Le responsable a ainsi plaidé pour la création de fonds dédiés et pour un meilleur accès des expatriés aux emprunts extérieurs.

De son côté, Adam Elhiraika, directeur du bureau sous-régional pour l’Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a rappelé le lancement en 2024 d’un programme reliant migration et développement dans six pays, dont la Tunisie.

Ce programme vise à exploiter les transferts de fonds comme moteur du développement durable, via une approche Sud-Sud fondée sur l’échange d’expériences. « La reconnaissance officielle des transferts comme source alternative de financement ouvre la voie à leur mobilisation stratégique », a-t-il expliqué, ajoutant que des réformes politiques sont en préparation pour intégrer ces flux dans le Plan national de développement 2026-2030.

Pourquoi une hausse attendue en 2026 ?

Plusieurs facteurs expliquent la progression anticipée :

  • Le poids démographique d’une diaspora de plus en plus nombreuse et active en Europe et ailleurs.
  • Le soutien accru aux familles, dans un contexte économique national difficile marqué par la rareté des financements extérieurs.
  • Les politiques d’incitation, telles que les allègements fiscaux, les fonds dédiés et l’accès facilité aux emprunts.
  • La valorisation institutionnelle, qui place désormais ces transferts au cœur de la stratégie nationale de développement.

Reste une interrogation majeure : ces flux financiers, essentiels à la stabilité économique, parviendront-ils à se transformer en véritables leviers d’investissement productif, capables de générer croissance et emploi dans les régions intérieures ?

L’article Tunisie : Les transferts des TRE devraient franchir les 7900 MD en 2026 est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Recettes touristiques et transferts des TRE couvrent 120% du service de la dette extérieure

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé que la combinaison des recettes touristiques et des revenus du travail à l’étranger a permis de dépasser largement le montant nécessaire pour couvrir le service de la dette extérieure. Un signal positif pour les équilibres financiers du pays, marqué par une progression des recettes et une légère baisse des remboursements.

Au 10 septembre 2025, les recettes touristiques atteignaient 5,7 milliards de dinars, en progression de 8,7% par rapport à la même période de 2024. Les revenus du travail, principalement issus des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), ont eux aussi progressé de 8,3%, dépassant les 6 milliards de dinars.

Cumulées, ces deux sources de revenus représentent 11,8 milliards de dinars, soit 120% du montant consacré au service de la dette extérieure, estimé à 9,8 milliards de dinars sur la même période.

Un allègement du poids de la dette

Le service de la dette extérieure a légèrement reculé de 4,3% par rapport à l’année dernière (10,2 milliards de dinars à la même date en 2024). Cette évolution, couplée à la hausse des recettes en devises, contribue à une amélioration de la couverture financière et du climat de confiance vis-à-vis des créanciers.

Les avoirs nets en devises se maintiennent à un niveau confortable, évalués à 25,5 milliards de dinars au 12 septembre 2025, soit l’équivalent de 110 jours d’importations. Une stabilité qui reflète la solidité des flux extérieurs actuels et qui conforte la position financière du pays.

L’article Tunisie : Recettes touristiques et transferts des TRE couvrent 120% du service de la dette extérieure est apparu en premier sur webdo.

❌