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Tunisie : révision de la loi sur le change pour harmoniser amnistie, code des changes et lutte contre le blanchiment

La proposition de loi relative à la régularisation des infractions de change doit être amendée pour identifier les infractions de change qui peuvent être régularisées et définir avec précision les bénéficiaires, ont souligné lundi à Tunis, les représentants de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et de la Douane tunisienne, lors d’une journée d’étude dédiée à cette proposition de loi.

«La Banque centrale de Tunisie soutient la proposition de loi relative à la régularisation des infractions de change, présentée par l’Assemblée des représentants du peuple, étant donné qu’elle permettra d’améliorer l’intégration des ressources en devises dans le circuit économique organisé, d’impacter positivement la stabilité monétaire et de rétablir les grands équilibres financiers du pays», a indiqué la Directrice générale des opérations de change à la Banque centrale de Tunisie (BCT), Raoudha Boukadida.

«Toutefois, l’Institut d’émission appelle à réunir les conditions permettant de faire réussir cette proposition de loi. Il s’agit, ainsi, d’harmoniser cette proposition de loi avec le projet de code des changes qui sera soumis à la commission des Finances, outre le parachèvement du processus d’adhésion de la Tunisie à l’accord sur l’échange automatique de renseignements en matière fiscale”.

A cet égard, la Directrice générale a rappelé que le projet de code des changes vise à moderniser et à simplifier les opérations de change et à renforcer la confiance entre l’Etat et les citoyens. Il s’agit, également, de l’obligation de prendre en compte les exigences des structures internationales dans le domaine de lutte contre le blanchiment d’argent.

Ainsi, la législation relative à l’amnistie d’infractions de change ou ses textes d’application doivent contenir les quatre principes de base définis par le Groupe d’action financière (GAFI), pour garantir que cette législation ne soit pas exploitée à des fins de blanchiment d’argent .

Ces principes consistent en l’application effective des mesures de diligence raisonnable pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, l’interdiction de l’exemption de l’application de ces mesures, la coordination et la coopération au niveau local pendant toute la durée d’application de ces dispositions, et la coopération internationale permettant à la Tunisie d’échanger des informations avec les pays où se trouvent les fonds et les biens.

La Tunisie a connu une période d’amnistie de change en 2007, laquelle a permis au pays de récupérer près de 12 millions d’euros, durant douze mois, soit l’équivalent de 21,02 millions de dinars ( sur la base de 1euro= 1,7519 dinar, ce qui représente 0,05 % du Produit intérieur brut (PIB), a-t-elle rappelé

De son côté, le Colonel Anouar Sebii, Directeur des contentieux et des poursuites à la Direction générale des douanes au ministère des finances, a mis l’accent sur l’importance de cette proposition de régularisation des infractions de change, notamment avec l’accroissement des infractions de change à cause de la pluralité des textes juridiques et réglementaires, en lien avec la législation des changes.

Il a également appelé à adapter cette proposition avec la loi organique relative à la lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d’argent, dans son article 92 et de faire bénéficier, de cette amnistie, les personnes sous le coup de poursuites judiciaires pour cause d’infractions de change, et de clarifier son domaine d’application.

De son côté, Maher Ketari, membre de la Commission des finances à l’ARP, a indiqué que cette proposition de loi prévoit toutes les garanties nécessaires pour que les personnes concernées par cette amnistie puissent adhérer à ce processus, et ce en arrêtant toutes les poursuites judiciaires à leur encontre, de la part de la douane, des recettes des finances et du ministère de la Justice.

Pour sa part, le Président de la commission de Finances, Abdel jalil El Heni a souligné que cette proposition de loi fera l’objet d’un examen plus approfondi pour prendre en compte les remarques de la Douane tunisienne et de la BCT, notamment en termes d’élargissement du champ d’application de cette amnistie de change (résident et non résident, personnes physiques et morales). Dans l’actuelle proposition de loi, les bénéficiaires de la régularisation des infractions de change sont seulement les personnes physiques résidentes.

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Samir Abdelhafidh | La Tunisie engagée à améliorer le climat des affaires

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à poursuivre les réformes visant à améliorer le climat des affaires et à supprimer les obstacles pour les investisseurs, qu’ils soient locaux ou étrangers, considérant que l’entreprise économique est un levier de richesse nationale et un moteur de croissance.

Abdelhafidh a ajouté, jeudi 11 décembre 2025, lors de l’ouverture de la 39e édition des Journées de l’Entreprise organisées par l’Institut arabe des chefs d’entreprise à Sousse sous le thème «L’Entreprise et le nouvel ordre économique», que la Tunisie estime que la relation entre les secteurs public et privé est complémentaire, permettant de transformer les défis en opportunités.

Lors de cet événement, auquel ont participé un nombre important d’hommes d’affaires et de chefs d’entreprise, ainsi que de jeunes investisseurs et de fondateurs de startups, le ministre a déclaré : «Investir dans les institutions, c’est investir dans la confiance et dans l’avenir, et c’est une voie qui ouvre des horizons à notre jeunesse afin qu’elle puisse contribuer au développement du pays et à l’amélioration de ses réalisations.»

Cela nécessite de mettre en relation les institutions avec les centres de recherche et de formation universitaires, tout en incitant les chefs d’entreprise à promouvoir l’investissement dans l’efficacité énergétique et l’économie verte, en tirant parti de la richesse du capital humain et des talents tunisiens hautement qualifiés.

Dans le même contexte, le ministre de l’Économie et du Plan a confirmé que, malgré les difficultés économiques mondiales, le taux de croissance en Tunisie a enregistré une amélioration d’environ 2,4 % au cours des 9 derniers mois, et que, durant la même période, le volume des investissements étrangers a augmenté de 28 %, tout en continuant à maîtriser le déficit commercial et en constituant une réserve de change équivalente à 105 jours d’importations, jusqu’au jeudi 11 décembre.

Par ailleurs, la tendance à la baisse de l’inflation s’est poursuivie ces deux derniers mois, se stabilisant autour de 4,9 %. Ces résultats, malgré leur importance, incitent à poursuivre les efforts visant à améliorer le climat des investissements, a conclu le ministre.

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Signature de 7 accords entre des entreprises tunisiennes et algériennes

Le Forum économique tuniso-algérien, qui s’est tenu le jeudi 11 décembre 2025 à Tunis, en marge des réunions du Haut Comité mixte sur le thème  «Industrie, Énergie et Tourisme», a été l’occasion de la signature d’un accord de coopération entre l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) et le Conseil du renouveau économique algérien (Crea) visant à fournir davantage d’informations aux investisseurs tunisiens et algériens et de soutenir les investissements mutuels.

Sept accords de partenariat économique ont également été signés entre des entreprises et des groupements économiques tunisiens et algériens dans des secteurs économiques stratégiques tels que l’industrie automobile, le textile, l’agroalimentaire, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication.

Des réunions bilatérales B2B ont également eu lieu entre des opérateurs économiques algériens et leurs homologues tunisiens actifs dans divers domaines et secteurs, pour discuter des modalités de coopération et explorer les opportunités d’investissement.

Samir Majoul, président de l’Utica a salué les entreprises tunisiennes qui ont initié des investissements en Algérie depuis plusieurs années, appelant les investisseurs algériens à se tourner vers la Tunisie et soulignant l’existence de réelles opportunités de réussite commune.

En exposant la vision de l’Utica l’avenir de la coopération, le président du patronat tunisien a appelé à la conclusion d’un accord de libre-échange global, à l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires, à l’exemption des produits de droits de douane, à la liberté d’investissement, de circulation, de résidence, de travail et de propriété entre les deux pays, et à concentrer les efforts sur les secteurs à forte valeur ajoutée, comme l’agriculture, l’industrie agroalimentaire, la pêche, la santé, l’industrie pharmaceutique, l’énergie et les énergies renouvelables, la cybersécurité, l’économie du savoir. Il a, par ailleurs, préconisé la libéralisation complète des monnaies des deux pays dans les transactions économiques et touristiques après un accord entre les deux banques centrales. Et de plaider pour le renforcement du partenariat tripartite tuniso-algérien-africain, saluant le succès de la quatrième édition du Salon international du commerce intra-africain (IATF 2025) qui s’est tenue récemment en Algérie.

I. B.

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L’UTICA relance l’idée d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie

En ouvrant le Forum économique tuniso-algérien, le président de l’UTICA, Samir Majoul, a plaidé pour la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, visant à supprimer barrières douanières et obstacles non tarifaires. Il a appelé à un cadre économique intégré favorisant la circulation des capitaux, des entreprises et des compétences entre les deux pays.

Appel pour un marché commun tuniso-algérien

Devant les représentants des milieux économiques des deux pays, Majoul a proposé un accord permettant aux investisseurs tunisiens et algériens de s’implanter « librement » dans tous les secteurs, d’accéder indistinctement au financement bancaire, et de bénéficier de droits élargis de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement.

Il a estimé que la création d’un espace économique commun permettrait de lever les blocages persistants et de donner une impulsion nouvelle à la coopération bilatérale.

Les secteurs stratégiques au cœur de la relance

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de privilégier les secteurs à forte valeur ajoutée : agriculture et pêche, industrie agroalimentaire, pharmaceutique, santé, énergie, énergies renouvelables, cybersécurité, économie du savoir.

Il a également mentionné des filières traditionnelles qui pourraient bénéficier d’un effort commun – travaux publics, composants automobiles, textile et habillement, textile technique, accessoires textiles, cuir, chaussure – ainsi que le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique.

Majoul a par ailleurs plaidé pour une libéralisation intégrale des monnaies et des transactions économiques et touristiques, fondée sur un taux de change unifié approuvé par les banques centrales. Il a aussi proposé de structurer un partenariat tripartite Tunisie–Algérie–Afrique pour étendre la présence économique commune sur le continent.

Selon Majoul, les rencontres bilatérales précédentes ont permis d’identifier de nombreuses pistes de coopération, mais les résultats restent « en deçà des ambitions ». Il a appelé à explorer de nouveaux champs de collaboration en capitalisant sur les avantages comparatifs des deux économies et sur la confiance entre les secteurs privés tunisien et algérien.

L’automobile, priorité stratégique pour Alger

Prenant la parole, le président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), Kamel Moula, a insisté sur l’importance de renforcer la coopération dans l’industrie automobile, où la Tunisie demeure un acteur majeur.

Il a rappelé que plus de 155 entreprises tunisiennes opèrent dans cette filière, générant des dizaines de milliers d’emplois, grâce à un investissement continu dans l’innovation et l’adaptation aux exigences du marché international.

Moula a plaidé pour une modernisation des PME algériennes, l’adoption de normes internationales et la mise en place de plateformes de partenariat reliant les fabricants des deux pays.

Il a évoqué une feuille de route commune portée par l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat, les entreprises algériennes, avec l’appui de l’UTICA et du CREA.

Vers un pôle industriel et touristique commun

Le responsable algérien a souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait faire émerger un pôle industriel tuniso-algérien, créateur d’emplois et moteur de transfert de compétences.

Sur le plan touristique, il a exprimé la volonté de l’Algérie de s’appuyer sur l’expertise tunisienne pour développer un secteur capable d’attirer davantage de flux régionaux. L’échange d’expériences et la formation professionnelle constituent, selon lui, une base solide pour bâtir un partenariat stratégique.

Moula a conclu en rappelant que cette dynamique s’inscrit dans la feuille de route élaborée conjointement par le CREA et l’UTICA, visant à unir ressources et compétences des deux pays. L’objectif commun : hisser le partenariat tuniso-algérien vers plus d’intégration économique, de compétitivité et de prospérité partagée.

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Le plaidoyer de Samir Majoul pour un accord de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie

Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, a appelé, jeudi 11 décembre, à la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, supprimant les barrières douanières et non douanières et dédouanant les produits des deux pays

S’exprimant à l’ouverture du Forum économique tuniso-algérien à Tunis, M. Majoul a souligné l’importance de promouvoir l’investissement conjoint, permettant aux investisseurs des deux pays de s’implanter librement dans tous les secteurs économiques, d’accéder au financement auprès des institutions bancaires et financières des deux pays et de bénéficier de la liberté de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement réciproque.

M. Majoul a également insisté sur la nécessité de miser sur les secteurs à forte valeur ajoutée et stratégiques, tels que l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la santé, l’énergie, les énergies renouvelables, la cybersécurité et l’économie du savoir. Il a ajouté que les projets dans les travaux publics, les composants automobiles, le textile et l’habillement, le textile technique, les accessoires textiles, le cuir, la chaussure, le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique doivent également être encouragés.

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de libéraliser pleinement les monnaies des deux pays et les transactions économiques et touristiques, après l’accord des banques centrales sur un taux de change unifié, tout en appelant au développement d’un partenariat tripartite entre les entreprises tunisiennes, algériennes et africaines.

Il a rappellé que les précédentes rencontres bilatérales ont déjà offert de réelles opportunités de coopération, mais que les résultats restent encore en deçà des ambitions et des potentialités des deux pays. Il a, dans ce contexte, évoqué l’impératif d’explorer de nouveaux domaines de coopération dans des secteurs prioritaires, en tirant parti des avantages comparatifs et compétitifs des deux économies ainsi que de la confiance mutuelle des acteurs privés.

 

Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), juge indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

 

Pour sa part, Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), a jugé indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

Il a précisé que le pays avait renforcé sa capacité d’investissement dans ce domaine grâce à l’innovation et au renouvellement, en s’adaptant aux évolutions du marché mondial. « Avec plus de 155 entreprises actives dans ce secteur, il représente l’un des piliers de l’industrie tunisienne, générant des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects », a-t-il indiqué.

M. Moula a proposé de moderniser les PME algériennes, d’adopter les normes internationales et de créer un système intégré via le développement de plateformes de partenariat facilitant la liaison entre les fabricants automobiles des deux pays.

 

Kamel Moula : l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

 

Il a ajouté que l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

Il a également souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait contribuer à créer un pôle industriel solide, générateur de richesse et d’emploi, tout en favorisant le transfert des connaissances et des compétences.

Concernant le secteur touristique, M. Moula a exprimé le souhait de l’Algérie de développer ce secteur à fort potentiel, en s’appuyant sur l’expertise tunisienne. Il a indiqué que l’échange d’expériences dans le tourisme et la formation professionnelle pourrait permettre de bâtir un partenariat stratégique pour une croissance commune et une meilleure intégration régionale.

Enfin, il a affirmé que le développement économique conjoint tuniso-algérien s’inscrit dans le cadre de la feuille de route élaborée par le CREA en partenariat avec l’UTICA, visant à unir ressources et compétences pour atteindre des objectifs communs.

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BERD – Amen Bank : un prêt de 10 millions d’euros pour lancer la finance verte

La BERD et l’Union européenne (UE) ont accordé un prêt de 10 millions d’euros à Amen Bank. 

La BERD et l’UE fournissent ce crédit de premier rang, non garanti, pour permettre à la banque tunisienne d’élargir son offre aux entreprises privées, en particulier aux micro, petites et moyennes entreprises. Elles entendent aussi garantir un accès équitable au financement vert pour les femmes et les hommes, tout en soutenant l’adoption de technologies bas carbone et climato-résilientes.

La BERD et l’UE mobilisent un ensemble complet de mesures techniques pour accompagner le dispositif : elles aident Amen Bank à préparer, mettre en œuvre, vérifier et suivre les projets, et organisent des formations ainsi que des actions de renforcement des compétences pour le personnel de la banque, afin de promouvoir le financement lié à l’action climatique.

L’Union européenne fournit en parallèle des subventions destinées à encourager et à vérifier les investissements verts, afin d’accélérer l’utilisation de technologies climatiques avancées par les MPME éligibles.

Le Fonds de change (TCX), soutenu par l’UE, offre aux banques tunisiennes une couverture du risque de change à coût réduit et renforce ainsi le dispositif.

Selon les données de la BERD, Amen Bank dispose d’un capital social de 174,6 millions de dinars et le groupe AMEN détient 66,44 % de son capital. La banque occupait en juin 2025 le sixième rang national, avec 8,5 % de parts de marché en dépôts et en crédits.

Depuis 2012, la BERD a investi 2,7 milliards d’euros dans 83 projets en Tunisie et a orienté 67 % de ces investissements vers le secteur privé.

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Paiements en Tunisie : Les lettres de change explosent, les chèques s’effondrent

La Banque centrale de Tunisie (BCT) constate un basculement majeur dans les moyens de paiement : les opérations par lettres de change ont bondi de 160% à fin septembre 2025, tandis que les transactions par chèques ont fortement reculé. Ces évolutions, publiées dans le bulletin « Paiements en chiffres », témoignent d’un changement profond dans les habitudes des usagers et des entreprises.

Les lettres de change en plein essor

Selon la BCT, les lettres de change ont atteint 3,4 millions d’opérations sur les neuf premiers mois de l’année, totalisant 39,78 milliards de dinars. Cette progression spectaculaire (+160%) contraste fortement avec le recul des chèques, confirmant une adoption accrue des supports numériques sécurisés.

Le taux de rejet de ces instruments reste notable : 10,2% pour les lettres de change.

Chute massive des paiements par chèques

Les chèques enregistrent une baisse nette de 67,9%, ne totalisant que 5,9 millions d’opérations pour un volume de 40,212 milliards de dinars. Leur taux de rejet, plus faible que celui des lettres de change, s’établit à 2,2%.

Cette tendance confirme un déclin structurel du chèque comme instrument privilégié.

Virements, cartes, DAB et paiements électroniques : les autres chiffres clés

La BCT fait état d’une hausse des virements, atteignant 28,1 millions d’opérations (+10,2%) pour un volume de 58 milliards de dinars.

Le parc de cartes bancaires a progressé de 6,4%, dépassant les 5,8 millions de cartes.

En revanche, le nombre de DAB/GAB a légèrement reculé à 3290 appareils (-0,5%).

Côté paiements électroniques :

  • E-paiement : +19% → 14,1 millions d’opérations
  • Paiement de proximité via TPE : +16,3% → 34,8 millions d’opérations
  • Sites marchands actifs : +2% → 1 148 sites
  • TPE installés : +9,2% → 42,8 mille appareils

Ces chiffres confirment une transition accélérée vers les moyens de paiement dématérialisés, portée par la transformation numérique, l’extension de l’e-commerce et les efforts des banques pour moderniser les outils de transaction. Le chèque glisse désormais en arrière-plan, tandis que les lettres de change et les paiements électroniques prennent une place prépondérante.

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Ariana : Braquage dans un bureau de change à Borj Louzir

Des individus non identifiés ont braqué un bureau de change situé à Borj Louzir, dans le gouvernorat de l l’Ariana , s’emparant d’une somme d’argent.

Selon les premières informations, quatre personnes ont fait irruption dans le bureau et menacé les employés avec des armes blanches avant de prendre la fuite avec le butin.

Les unités de la sûreté relevant du district d’Ariana ont immédiatement lancé de vastes opérations de ratissage pour retrouver les suspects, a indiqué une source informée à Mosaïque FM.

Ce braquage survient quelques jours seulement après le hold-up d’une agence bancaire à Hammam-Lif, ce qui relance les inquiétudes sur la recrudescence des attaques armées visant les établissements financiers.

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Paiements en Tunisie : Un basculement des chèques vers lettres de change et solutions numériques

Les moyens de paiement en Tunisie connaissent une transformation majeure, selon le dernier bulletin « Paiements en chiffres » publié par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Les chèques traditionnels continuent de reculer, tandis que les lettres de change, virements, cartes et paiements électroniques enregistrent des hausses significatives. Cette évolution traduit un basculement progressif vers des solutions numériques et dématérialisées, au détriment des moyens de paiement classiques.

Le nombre de lettres de change utilisées a bondi de +155% pour atteindre 2,1 millions, représentant une enveloppe globale de 25,6 milliards de dinars. A l’inverse, les chèques ont chuté de -66,8%, à 4 millions de chèques, soit un montant total de 27,6 milliards de dinars. Les virements connaissent une hausse de +9,7%, totalisant 18,5 millions d’opérations pour un montant de 37,6 milliards de dinars.

Paiements électroniques et CB en forte croissance

Plus de 77,7 millions d’opérations par cartes bancaires ont été enregistrées, mobilisant 13,8 milliards de dinars, dont 38% pour des paiements et 62% pour des retraits aux distributeurs.

Le nombre de cartes bancaires en circulation a augmenté de 5,3%, atteignant 5,782 millions de cartes. Les TPE (terminaux de paiement électronique) ont progressé de 3,6%, totalisant 40.600 appareils, tandis que les sites marchands actifs restent stables à 1127 sites.

Les paiements mobiles ont enregistré 4,2 millions de transactions pour près de 1,3 milliard de dinars, dont 59,4% pour des paiements et 33% pour des transferts.

Modernisation et projets en cours

La BCT a annoncé plusieurs projets de modernisation, notamment la refonte du système national de télécompensation, la migration vers la norme SWIFT MX, l’intégration de E-Houwiya à la plateforme Paysmart.

Ces initiatives visent à accélérer la transition vers des paiements dématérialisés, sécurisés et plus efficaces.

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