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Affaire du Fonds des dépôts : Libération provisoire d’Ahmed Abdelkefi contre une caution de 25 MD

L’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi a été remis en liberté provisoire ce mercredi, après avoir versé une caution de 25 millions de dinars, sur décision du juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier, rapporte l’agence TAP de source judiciaire.

Le fondateur du groupe Tuninvest et ex-président du Fonds des dépôts et consignations (CDC) avait été placé en détention le 1er octobre dans le cadre d’une enquête portant sur la gestion du fonds public. L’ordre de libération a été exécuté dès le paiement de la somme fixée par la justice, considérée comme l’une des cautions les plus élevées jamais imposées dans une affaire financière en Tunisie.

Selon la même source, le juge d’instruction poursuit les auditions des autres protagonistes du dossier, parmi lesquels figure l’ancienne directrice générale du CDC, également mise en cause dans cette affaire qui suscite un vif intérêt dans les milieux économiques.

La libération d’Abdelkefi intervient alors que l’enquête sur la gouvernance et l’utilisation des fonds publics au sein de la CDC se poursuit, dans un contexte où les autorités tunisiennes multiplient les investigations liées à la transparence financière et à la responsabilité des institutions publiques.

Rappel des faits

L’affaire a éclaté le 25 septembre dernier, lorsque le parquet du pôle judiciaire économique et financier avait ordonné la garde à vue d’Ahmed Abdelkefi, fondateur de Tunisie Valeurs et figure majeure du monde des affaires.

Soupçonné d’implication dans des affaires de corruption financière et administrative liées à la CDC, il avait été interpellé par la Brigade centrale de la Garde nationale d’El Aouina.

Selon le ministère public, des indices sérieux de malversations avaient justifié cette mesure. Les enquêteurs cherchent à déterminer l’étendue des irrégularités, les mécanismes de corruption présumés et les responsabilités des dirigeants impliqués.

Le juge d’instruction du pôle judiciaire financier doit désormais poursuivre les auditions des autres cadres concernés et décider des suites judiciaires. Plusieurs personnalités du secteur financier pourraient encore être appelées à répondre des faits reprochés.

Outre Ahmed Abdelkefi, Jamel Belhaj, ancien directeur général de la CDC, et Boutheina Ben Yaghlane, ancienne directrice générale de l’institution, sont impliqués dans cette affaire.

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De Zouari à Makhloufi : comment la caution est devenue la nouvelle arme judiciaire

Entre justice financière et symbolique sociale, les montants records des libérations provisoires redéfinissent les équilibres du système judiciaire.

Une montée spectaculaire des cautions

En l’espace de deux ans, la Tunisie a vu apparaître une pratique judiciaire inédite : la libération provisoire contre des cautions de plusieurs dizaines de millions de dinars. Après Abderrahim Zouari (18 MD en 2023) et Abdelaziz Makhloufi (50 MD en 2025), c’est désormais l’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi qui rejoint cette liste restreinte des figures économiques libérées sous caution record.

Ce mercredi 5 novembre 2025, le premier juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a ordonné la libération provisoire de l’ancien président du Fonds des dépôts et consignations (CDC) contre le versement d’une caution de 25 millions de dinars, selon des sources judiciaires concordantes.

Le précédent Makhloufi : un record historique

Quelques heures plus tôt, une autre affaire faisait déjà la une : celle de l’ex-président du Club Sportif Sfaxien, Abdelaziz Makhloufi, libéré contre une caution de 50 millions de dinars.
Poursuivi dans le cadre du dossier dit Henchir Chaâl, impliquant des cadres du ministère de l’Agriculture, Makhloufi avait été placé en détention en 2024 pour soupçons de corruption administrative et financière.
Jamais un justiciable tunisien n’avait jusqu’alors dû verser une telle somme pour retrouver la liberté.

Des précédents bien en-deçà

Jusqu’ici, le montant le plus élevé connu pour une libération effective sous caution concernait Abderrahim Zouari, ancien ministre et homme d’affaires, relâché en 2023 contre 18 millions DT dans une affaire liée à l’Office de la marine marchande et des ports.

Avant lui :

  • Nabil Karoui, président de Nessma TV, avait retrouvé la liberté en 2021 après le dépôt d’une caution de 10 millions DT dans une affaire de blanchiment et d’évasion fiscale ;
  • Slim Chiboub, ex-gendre de Ben Ali, avait bénéficié d’une libération provisoire contre 5 millions DT dans le dossier de la Marina de Gammarth, avant d’être ultérieurement rattrapé par d’autres condamnations ;
  • Sami Fehri, producteur et fondateur de Cactus Prod, avait été libéré en 2021 après paiement d’une caution de 4 millions DT, puis condamné à deux ans de prison avec sursis ;
  • Noureddine Boutar, directeur général de Mosaïque FM, avait lui aussi obtenu sa libération en 2023 contre 1 million DT, tout en restant sous contrôle judiciaire et interdiction de voyage.

Le cas Charfeddine, à part

Certes, Ridha Charfeddine s’était vu imposer une caution record de 150 millions DT, mais il n’a jamais recouvré la liberté, demeurant détenu dans une autre affaire de corruption présumée.
De ce fait, Makhloufi est aujourd’hui le seul à avoir été effectivement libéré après le paiement d’un montant aussi colossal, ce qui fait de lui le nouveau “recordman” des cautions judiciaires tunisiennes.

Un tournant dans la justice économique

Ces deux décisions, rendues le même jour par des juges du pôle judiciaire économique et financier, traduisent un changement de paradigme : la caution devient un outil central dans le traitement des affaires économiques sensibles.

Dans un contexte où les enquêtes financières se multiplient et où la détention préventive est parfois critiquée, cette solution apparaît comme un compromis : garantir la présence de l’accusé tout en évitant une incarcération prolongée.
Mais elle soulève aussi des questions : la liberté provisoire est-elle désormais proportionnelle à la fortune de l’accusé ?

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Affaire Ahmed Abdelkefi : Mandat de dépôt contre Boutheina Ben Yaghlane

Le pôle judiciaire économique et financier a ordonné jeudi l’incarcération de Boutheina Ben Yaghlane, ancienne directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption financière et administrative.

Selon les informations judiciaires relayées par Mosaique fm, le juge d’instruction principal a émis un mandat de dépôt contre Boutheina Ben Yaghlane. La veille au soir, deux autres mandats avaient déjà été délivrés, visant l’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi ainsi qu’un ancien directeur général de la CDC.

Les investigations en cours portent sur de possibles malversations et irrégularités dans la gestion des fonds de la CDC, institution financière publique relevant du ministère des Finances.

Boutheina Ben Yaghlane, ancienne députée d’Ennahdha, a occupé le poste de Directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations du 22 avril 2016 jusqu’au 23 août 2021, date à laquelle elle a présenté sa démission, invoquant des raisons personnelles.

Rappel des faits

L’affaire a éclaté le 25 septembre dernier, lorsque le parquet du pôle judiciaire économique et financier avait ordonné la garde à vue d’Ahmed Abdelkefi, fondateur de Tunisie Valeurs et figure majeure du monde des affaires.

Soupçonné d’implication dans des affaires de corruption financière et administrative liées à la CDC, il avait été interpellé par la Brigade centrale de la Garde nationale d’El Aouina.

Selon le ministère public, des indices sérieux de malversations avaient justifié cette mesure. Les enquêteurs cherchent à déterminer l’étendue des irrégularités, les mécanismes de corruption présumés et les responsabilités des dirigeants impliqués.

Le juge d’instruction du pôle judiciaire financier doit désormais poursuivre les auditions des autres cadres concernés et décider des suites judiciaires. Plusieurs personnalités du secteur financier pourraient encore être appelées à répondre des faits reprochés.

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Tunisie : L’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi placé en garde à vue

Le parquet du Pôle judiciaire économique et financier a ordonné, jeudi 25 septembre, le placement en garde à vue de l’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi, père de l’ancien ministre Mohamed Fadhel Abdelkefi. Il est soupçonné d’implication dans des affaires de corruption financière et administrative.

Selon les informations communiquées et relayées par Mosaique fm, l’enquête porte sur des malversations présumées liées à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), relevant du ministère des Finances. La Brigade centrale de la Garde nationale d’El Aouina a été chargée de l’exécution de la décision.

Le ministère public a indiqué que des indices sérieux de corruption financière et administrative ont motivé cette mesure. Les investigations visent à établir l’ampleur des irrégularités et les responsabilités éventuelles dans la gestion des fonds publics.

Ahmed Abdelkefi est notamment connu pour avoir fondé Tunisie Valeurs en 1991 et plusieurs structures d’investissement privées.

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