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2026, l’année du souffle : énergie en recul, inflation en ralentissement dans la zone euro

La baisse des prix de l’énergie devrait favoriser une légère diminution de l’inflation dans la zone euro en 2026. Et ce, pour atteindre 1,9 % contre 2,1% cette année. C’est ce que révèlent les prévisions des experts de la Banque centrale européenne (BCE) publiées dimanche 21 décembre.

Compte tenu de la situation actuelle sur les marchés à terme de l’énergie, la BCE prévoit une nouvelle baisse du prix moyen du pétrole Brent. Lequel devrait s’établir à 62,5 dollars le baril en moyenne en 2026; contre 69,2 dollars en 2025. Le prix du gaz naturel sur le marché d’Amsterdam (TTF) devrait quant à lui chuter à 29,6 euros par mégawattheure; contre 36,5 euros en 2025. Cette baisse du prix du gaz naturel devrait également entraîner une diminution des prix de gros de l’électricité, le prix moyen sur les cinq principaux marchés européens étant estimé à 75 euros par mégawattheure, contre 83,9 euros cette année.

Concernant les prix alimentaires, la BCE prévoit un ralentissement de la croissance à 2 % en 2026, à mesure que l’impact de la hausse des prix internationaux s’atténue. La banque concentre son attention sur la hausse des prix des services, qui s’est accélérée après septembre et a atteint 3,5 % en novembre sur un an. Cette accélération est principalement liée à des augmentations de salaires plus importantes que prévu dans de nombreux secteurs de services, pour lesquels les coûts salariaux constituent le principal poste de dépenses.

 

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Pour l’ensemble de l’économie de la zone euro, la rémunération salariale progresse cette année à un rythme annuel moyen de 4 %. Un rythme qui devrait progressivement ralentir en 2026.

En outre, la BCE a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour 2026, les portant à 1,2 % contre 1 % en septembre. Les exportations ont en effet résisté à la guerre commerciale américaine et, conjuguées à une demande intérieure croissante, ont permis une croissance du PIB de 1,4 % au troisième trimestre. La consommation des ménages est soutenue par une croissance des salaires supérieure à l’inflation et un marché du travail dynamique. Le chômage se maintenant à un niveau historiquement bas, légèrement supérieur à 6 %. La baisse progressive du taux directeur de la BCE à 2 % a stimulé la demande de crédit des ménages (prêts immobiliers et crédits à la consommation) et a également contribué à la hausse de la demande intérieure.

La hausse des investissements privés constitue une bonne surprise, que l Banque centrale européenne attribue à la réduction de l’incertitude concernant les droits de douane suite à l’accord signé fin juillet entre l’UE et les États-Unis. La BCE estime que le taux tarifaire moyen sur les exportations européennes vers les États-Unis a encore baissé après cet accord – qui prévoyait un taux de 15 % pour la plupart des produits de l’UE – pour s’établir de 13,1 % à 12,1 %. Tandis que le taux tarifaire moyen sur l’ensemble des importations américaines a reculé de 20,1 % à 18,6 %.

La baisse des taux d’intérêt a également favorisé la hausse des investissements et l’intelligence artificielle en est un élément central. Selon une étude de la BCE, une part importante des investissements, non seulement des grandes entreprises mais aussi des PME, concernait l’intelligence artificielle (centres de données, recherche de nouvelles applications, etc.). La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a évoqué les mutations en cours dans les économies de la zone euro.

La croissance de la zone euro est également soutenue par les investissements publics, notamment en Allemagne, dans les secteurs de la défense et des infrastructures. Les investissements publics massifs en Allemagne, dont la mise en œuvre a débuté suite à l’adoption de la loi correspondante par le gouvernement de Friedrich Merz, devraient accroître le PIB de la zone euro de 0,5 % en cumulé d’ici 2028.

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