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Industrie : Comment El.Com illustre la montée en puissance italienne en Tunisie

Implantée en Tunisie depuis 2015, El.Com fait partie des entreprises italiennes ayant développé des capacités de production dans le pays au cours de la dernière décennie. Selon les informations publiées par Nova News, le groupe, actif dans les faisceaux de câbles destinés principalement à l’automobile et à certaines applications industrielles, opère aujourd’hui plusieurs sites en Tunisie.

Cette prise de parole s’inscrit dans un contexte où la présence étrangère est régulièrement mise en avant comme un indicateur de stabilité économique. Elle participe ainsi à un discours plus large sur l’attractivité industrielle du pays, sans pour autant en résumer la réalité.

Une implantation industrielle progressive

Fondée en 1967 à Brescia, El.Com a ouvert son premier site tunisien en 2015, dans la zone industrielle de Djebel Ouest. À l’origine, l’unité couvrait 5 000 m² et employait environ 200 personnes. Le dispositif a ensuite été élargi par étapes. À ce stade, El.Com Tunisie SA exploite trois sites industriels totalisant près de 20 000 m², pour un effectif d’environ 800 salariés.

Selon les données communiquées, près de 25 % des capacités industrielles du groupe seraient aujourd’hui localisées en Tunisie. Le pays constitue ainsi l’un des pôles de production du groupe, principalement tourné vers l’exportation, en particulier vers les marchés européens. Malgré le ralentissement du marché automobile mondial, El.Com anticipe une évolution modérée de son activité à l’horizon 2026.

Le cas El.Com s’inscrit dans un paysage plus large. La Tunisie accueille près de 1 000 entreprises italiennes, représentant plus d’un quart des entreprises étrangères implantées dans le pays. Elles sont présentes dans plusieurs secteurs industriels structurants, notamment l’automobile, le textile, la mécanique et les industries électriques. Dans ce cadre, l’Italie figure parmi les partenaires économiques majeurs de la Tunisie, aux côtés de la France, premier investisseur en volume, tandis que la présence chinoise reste plus limitée.

Un contexte marqué par la présence italienne et les IDE

À fin septembre 2025, les investissements étrangers en Tunisie atteignent près de 2,6 milliards de dinars, en hausse de 28,1 % sur un an. Les investissements directs étrangers demeurent majoritairement orientés vers l’industrie manufacturière, qui concentre environ 63 % des flux. L’Italie figure parmi les principaux investisseurs hors énergie, dans un schéma dominé par les partenaires européens traditionnels.

Dans son implantation tunisienne, El.Com a bénéficié de l’appui du Delta Center, structure d’accompagnement des entreprises italiennes sur les volets administratifs et opérationnels.

Au-delà du cas El.Com, ces éléments rappellent que la Tunisie reste intégrée aux arbitrages industriels européens comme site de production orienté vers l’export, dans une logique de coûts, de proximité géographique et de disponibilité de la main-d’œuvre, plus que dans un récit de réussite mis en scène.

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Cybersécurité : l’UIT et la Banque mondiale publient une nouvelle référence mondiale pour les stratégies nationales

L’Union internationale des télécommunications (UIT) et la Banque mondiale, en collaboration avec un consortium inédit de trente-huit organisations internationales, ont publié la troisième édition du Guide to Developing a National Cybersecurity Strategy, reconnu comme référence mondiale pour l’élaboration, la mise en œuvre et la révision des stratégies nationales de cybersécurité.

Face à l’expansion rapide des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, la 5G et la 6G, ou encore l’informatique quantique, ainsi qu’à la montée des menaces cybernétiques transfrontalières, ce guide actualisé propose une approche holistique, adaptable et centrée sur la résilience.

Disponible, depuis hier vendredi, au téléchargement sur le site de l’UIT, cette nouvelle édition, fruit d’une collaboration unique entre organisations intergouvernementales, secteur privé, société civile et monde académique, met l’accent sur six axes majeurs : le financement durable intégré aux budgets nationaux et soutenu par des partenaires internationaux l’évaluation continue grâce à des indicateurs SMART ; une gouvernance renforcée avec une clarification des rôles et des mécanismes de coordination entre secteurs public et privé ; la protection des infrastructures critiques fondée sur les interdépendances et des registres nationaux de risques ; l’adaptabilité technologique via une veille stratégique sur les innovations disruptives ; et la coopération internationale, désormais considérée comme un pilier de la politique étrangère numérique des États.

« La cybersécurité n’est pas une fin en soi, mais un levier essentiel pour la prospérité économique, la sécurité nationale et la confiance dans la transformation numérique », peut-on lire dans le guide.

À ce jour, 136 pays disposent d’une stratégie nationale de cybersécurité, contre seulement 76 en 2018, illustrant l’urgence croissante d’agir dans ce domaine. Ce document vise à soutenir les pays qui amorcent ce processus tout en offrant aux nations plus avancées des outils pour moderniser leurs cadres face à un paysage cybernétique en constante évolution.

L’UIT est l’agence spécialisée des Nations unies pour les technologies de l’information et de la communication, tandis que la Banque mondiale fournit financements et expertises pour éradiquer l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.

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Entre crimes de guerre et génocide, le Soudan agonise !

Des familles délibérément écrasées sous des véhicules blindés, des détenus exécutés devant une caméra, des enfants orphelins abandonnés à leur sort dans le désert et autant de crimes de guerre mais aussi des assassinats basés sur des critères ethniques ce qui relève du génocide, les Forces de soutien rapide de Hemedti Dagalo ont transformé le Soudan en enfer sur terre. Les témoignages sont accablants. 

Imed Bahri

Le Washington Post a publié une enquête de Kathrine Houreld et Hafiz Haroun concernant les enlèvements de masse et les crimes -notamment basés sur des critères ethniques- perpétrés par les Forces de soutien rapide (FSR) après la prise de contrôle d’El Fasher, ville de l’ouest du Soudan.

Selon des survivants, des organisations de défense des droits humains et des proches des personnes enlevées, les FSR ont détenu des milliers de civils, exigeant des rançons exorbitantes et exécutant ceux qui ne pouvaient pas payer. 

Les FSR ont assiégé El Fasher pendant un an et demi, à partir de 2014, et ont systématiquement tué et enlevé ceux qui tentaient de fuir. Lorsque l’armée soudanaise s’est retirée de ses dernières positions dans la ville fin octobre et que les FSR en ont pris le contrôle, leurs combattants ont enlevé des civils en masse, y compris des femmes et des enfants. Des survivants ont rapporté que les captifs ont été torturés et affamés puis contraints de contacter leurs familles pour les supplier de les aider.

Le Washington Post a interviewé neuf victimes d’enlèvement, leurs familles ainsi que des militants. Les témoignages sur les détails concernant les méthodes d’attaque, les lieux où sont enlevés les otages et leur traitement correspondent souvent aux rapports des témoins oculaires et des organisations de défense des droits de l’homme.

Un tableau effroyable

Les difficultés de communication à El Fasher rendent complexe l’évaluation de l’ampleur des exactions commises sur place mais des témoignages divulgués dressent un tableau effroyable : des familles délibérément écrasées sous des véhicules blindés, des détenus exécutés devant une caméra et des enfants orphelins abandonnés à leur sort dans le désert.

Les Nations Unies ont déclaré que le Soudan connaissait la pire crise humanitaire au monde, avec des dizaines de milliers de morts et 12 millions de déplacés en trois ans de guerre civile.

Les récits d’atrocités commises à El Fasher, l’une des plus grandes villes du Darfour, ont mis en lumière les divisions entre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, deux riches États du Golfe alliés aux États-Unis, mais aux intérêts divergents au Soudan.

L’Arabie saoudite soutient l’armée soudanaise, tandis que les Émirats arabes unis sont accusés d’apporter un soutien militaire et financier aux FSR. Les dirigeants émiratis ont nié ces allégations, mais des armes vendues aux Émirats ont été retrouvées à plusieurs reprises dans les stocks des FSR et des responsables politiques de tous bords à Washington ont commencé à critiquer ouvertement les Émirats.

Les sanctions américaines répétées imposées aux FSR et à l’armée soudanaise, elle aussi coupable de violations massives des droits humains, n’ont guère permis d’enrayer les massacres.

Le mois dernier, lors de sa visite à la Maison-Blanche, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a lancé un appel au président Donald Trump pour obtenir son aide afin de mettre fin au conflit. Trump a déclaré à Truth Social qu’il collaborerait avec les partenaires régionaux pour mettre fin à ces atrocités.

Pendant ce temps, de nombreux survivants restent détenus sous la menace des armes.

On estime à 270 000 le nombre de personnes qui se trouvaient à El Fasher et dans ses environs lors de sa chute le 27 octobre.

Les preuves des massacres dissimulées

Selon les Nations Unies, quelque 106 000 personnes ont fui la ville ces six dernières semaines, tandis que le sort des autres demeure inconnu.

Nathaniel Raymond, directeur du Laboratoire de recherche humanitaire de l’École de santé publique de Yale, estime que les Forces de soutien rapide ont déjà tué des dizaines de milliers de personnes. Son laboratoire publiera la semaine prochaine un rapport cartographiant d’au moins 140 sites où des corps se sont accumulés et documentant les actions considérables entreprises par les FSR pour dissimuler les preuves des massacres.

Raymond raconte : «Une force de la taille d’une brigade est déployée pour dégager les corps et rien ne laisse présager un retour à la normale : aucune activité aux puits, sur les marchés, dans les rues, ni dans les transports en commun. Ils pensent devoir ramasser le plus de corps possible, le plus rapidement possible, avant que quiconque n’entre dans la ville». Le Washington Post cite un infirmier de 37 ans qui a déclaré être resté en ville pendant tout le siège. Son jeune frère a tenté de s’échapper en août mais les FSR l’ont enlevé et tué, malgré le paiement d’une rançon par sa famille, déjà très pauvre.

L’infirmier a ajouté que lorsque les combattants ont pris d’assaut la ville, il s’est enfui avec un groupe d’une centaine de personnes mais qu’ils ont été rapidement capturés. Il a précisé qu’une trentaine d’entre eux ont été sommairement exécutés.

«Je leur ai dit que j’étais médecin et que j’aidais tout le monde, y compris les membres des Forces de soutien rapide», a-t-il déclaré, convaincu que cela lui a sauvé la vie.

Le médecin a raconté que les survivants avaient été transportés en convoi jusqu’à Kutum, à une journée et demie de route : «Ils nous ont déposés devant une maison abandonnée et nous ont ordonné de contacter nos familles. Ils m’ont dit : ‘‘Tu dois les convaincre de payer 50 millions de livres soudanaises sinon nous t’exécuterons sur-le-champ’’». Il a ajouté : «J’ai contacté mes amis car je savais que ma famille n’avait pas assez d’argent». Le médecin a indiqué que ses amis avaient négocié la rançon et l’avaient ramenée à 15 millions de livres soudanaises, soit environ 25 000 dollars. Pendant qu’il attendait des nouvelles de son sort, les combattants ont amené d’autres jeunes hommes d’El Fasher et leurs chefs les ont incités à tuer à leur guise. Il s’est souvenu d’une conversation au cours de laquelle on avait dit à leurs ravisseurs : «Vous devez en tuer la moitié pour faire pression sur les autres et les contraindre à payer la rançon». Le lendemain, ses amis avaient remis la somme totale pour sa libération et il avait été relâché près de la ville de Tawila, où de nombreux rescapés d’El Fasher avaient trouvé refuge.

Un autre homme, âgé de 26 ans, a raconté avoir rejoint une foule importante fuyant vers l’ouest de la ville le 26 septembre. Il se souvient que le groupe a été pris pour cible par des tirs d’artillerie et des drones pendant sa fuite, et que lorsqu’ils ont atteint un remblai de terre construit par les FSR pour encercler la ville, des véhicules blindés ont ouvert le feu. «Certains ont essayé de s’échapper, mais en vain, et beaucoup ont été tués. D’autres ont fait semblant d’être morts, allongés immobiles au sol comme nous et les véhicules ont alors commencé à foncer sur les gens», a-t-il déclaré. 

Les conducteurs des blindés scrutaient le sol, écrasant tout ce qui bougeait. «Une dizaine de personnes ont été tuées dont ma sœur et je n’ai rien pu faire pour la sauver», a-t-il dit. 

Les prisonniers conduits comme du bétail

Il a poursuivi en expliquant qu’à chaque barrage routier, d’autres personnes étaient tuées par les combattants des FSR ou attaquées par des milices arabes alliées à dos de chameau. Il raconta que le groupe avec lequel il avait quitté El Fasher, qui comptait environ 150 personnes, s’était réduit à une trentaine, mais que le calvaire était loin d’être terminé. «J’étais avec mon ami et sa femme. Un soldat a tenté de prendre sa femme comme servante mais il a refusé et l’a serrée fort dans ses bras. Il fut alors abattu et sa femme tomba sur lui. Un des soldats dit: ‘‘Laissez-les se vider de leur sang’’».

Il ajouta que des combattants des FSR lui avaient bandé les yeux, ainsi qu’à une douzaine d’autres survivants, et leur avaient lié les mains derrière le dos. Ils les avaient conduits comme du bétail à Zamzam, un ancien camp de réfugiés et les avaient placés avec d’autres prisonniers. Puis, expliqua-t-il, leurs ravisseurs s’en prirent aux membres des groupes ethniques associés aux milices qui avaient défendu El Fasher contre les Forces de soutien rapide.

Chaque personne était sommée d’indiquer son appartenance tribale, a-t-il raconté. «Si quelqu’un disait ‘‘Zaghawa’’ ou appartenait à une autre tribu africaine, il était tué. Si quelqu’un disait être soldat, il était également tué», a-t-il ajouté.

Finalement, a-t-il poursuivi, lui et dix autres prisonniers ont été conduits dans une cellule d’une prison au sud-ouest d’El Fasher. Le troisième jour, a-t-il expliqué, les FSR leur ont ordonné de contacter leurs familles et d’exiger 15 millions de livres soudanaises. Deux prisonniers ont demandé une somme inférieure, prétextant que leurs proches ne pouvaient pas réunir une telle somme, mais ils ont été immédiatement tués. 

Les FSR ont ordonné aux prisonniers restants de contacter leurs familles et, pendant l’appel, ils leur braquaient leurs armes sur eux. «Ils nous battaient et nous humiliaient jusqu’à ce que nos familles cèdent», précise-t-il. 

Il a indiqué que sa famille avait réussi à payer la rançon en plusieurs fois et que lui et trois autres survivants avaient été libérés et conduits dans un camp de personnes déplacées situé à proximité.

Un troisième témoignage a mis en lumière le caractère systématique de cette opération d’extorsion. La prison de Daqris, à Nyala, est surpeuplée et accueille des milliers de prisonniers transférés d’El Fasher, selon une source proche du dossier. Cette source a ajouté que les détenus ne sont libérés que par l’officier des Forces de soutien rapide qui les a amenés, après le versement de rançons par des proches via une application de paiement électronique. La source a expliqué qu’environ 60 détenus sont entassés dans chaque cellule ordinaire et six dans chaque cellule d’isolement. «Les prisonniers subissent des actes de torture et de violence de la part des gardiens et beaucoup sont morts», a déclaré la source. Les décès dus aux mauvais traitements et aux maladies, notamment au choléra, sont si fréquents qu’une fosse commune située près de la prison s’est rapidement remplie.

Dans un communiqué publié cette semaine, le Réseau des médecins soudanais a indiqué que plus de 5 000 civils sont détenus à Nyala, notamment à la prison de Daqris. Parmi eux figurent du personnel médical, des personnalités politiques et des journalistes.

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Génocide et après | Que dit la prospective sur l’avenir de la Palestine ?

En adoptant l’analyse prospective (foresight), qui intègre les facteurs géopolitiques, juridiques, spirituels, culturels et technologiques (notamment l’intelligence artificielle ou IA), nous avons pu dégager trois scénarios plausibles pour la résolution (ou la perpétuation) du conflit israélo-arabe, tout en réfutant le scénario de la «solution finale» (l’extermination des Palestiniens) véhiculé par la narrative sioniste.

Prof. Med-Dahmani Fathallah

Bien que l’Onu et les organisations humanitaires aient qualifié de génocide l’agression violente d’une ampleur sans précédent perpétrée par l’entité israélienne sioniste contre le peuple palestinien depuis plus de deux ans, ce génocide se poursuit au vu et au su de toute la communauté internationale sub oculis hominum.

L’action intentée devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) par l’Afrique du Sud, ainsi que les condamnations répétées et les actions courageuses de quelques gouvernements affranchis du joug sioniste, ont eu pour conséquence indirecte la mise en place d’un cessez-le-feu ignoré par les Israéliens et d’un plan de paix imposé par les États-Unis et rapidement endossé par la communauté internationale.

A ce jour, ces actions n’ont malheureusement fait que changer le rythme de ce génocide et les actions nécessaires à son arrêt définitif se font toujours attendre.

L’exceptionnalisme du conflit et la défaite du droit international

Ce génocide des temps modernes se distingue par une auto-proclamation d’exemption du droit international et par une omerta tacite de tous les médias officiels en Occident. Il revêt aussi un étrange caractère spirituel imprégné par les sionistes, qui le présentent comme l’œuvre du «peuple élu de Dieu», ce qui dédouanerait les auteurs des meurtres massifs de civils, ciblant les enfants et n’épargnant même pas les personnes âgées, de la destruction systématique des infrastructures vitales (hôpitaux, écoles, logements) ; du siège total entraînant la famine ainsi que des discours de haine émanant des autorités israéliennes.

Ce génocide est également préoccupant en raison du silence assourdissant ou de la complicité active des dirigeants de la majorité des puissances occidentales. Ce positionnement est une défaite morale et une violation flagrante de l’obligation de prévenir le génocide (découlant de la Convention de Genève de 1948), permettant ainsi la poursuite des destructions et des pertes humaines.

Ce contraste entre l’ampleur des souffrances et l’inaction internationale marque un tournant potentiellement sombre pour l’ordre mondial et la crédibilité du droit international.

Cette rupture historique avec le droit international et les principes moraux qui régissaient les conventions internationales laisse tous les observateurs perplexes. Deux niveaux de questionnement s’imposent :

1- Comment en est-on arrivé à cette situation ?

2- Quelle sera l’évolution et l’issue de cette nouvelle situation ?

C’est cette question prospective qui préoccupe le monde.

En adoptant l’analyse prospective (foresight), qui intègre les facteurs géopolitiques, juridiques, spirituels, culturels et technologiques (notamment l’intelligence artificielle ou IA), nous avons pu dégager trois scénarios plausibles pour la résolution (ou la perpétuation) de ce conflit, tout en réfutant le scénario de la «solution finale» (l’extermination des Palestiniens) véhiculé par la narrative sioniste.

L’analyse prospective : trois arcs narratifs pour la résolution (ou la perpétuation)

Ces scénarios ne sont pas exhaustifs, mais représentent des arcs narratifs fondamentaux basés sur les dynamiques actuelles et des ruptures potentielles.

Scénario 1 : la solution à deux États réinventée (rupture positive) : ce scénario repose sur un changement radical de la volonté politique interne des parties belligérantes, associé à une intervention externe multilatérale renouvelée et décisive, en lien avec une pression technologique et sociétale.

Le facteur clé de ce scénario ne serait pas moins qu’une rupture positive de l’ordre mondial et le développement d’une nouvelle réalité géopolitique, propice à l’application du droit international. Ce nouveau climat est envisageable : soit par la mise en place d’un cadre renforcé de négociations internationales, soutenu par un consensus puissant des États-Unis, de l’Union Européenne et des puissances arabes clés ; soit par l’émergence d’un front politique mené par les Brics et incluant tous les pays arabes.

Un ultimatum international serait alors adressé à Israël, assorti de sanctions dures et coordonnées en cas de non-respect d’une feuille de route de paix comprenant : l’arrêt de la colonisation, le démantèlement des colonies et la réparation des crimes de guerre. L’Onu et les tribunaux internationaux, forts des décisions de la CIJ, exigeraient le retrait d’Israël des territoires occupés, créant un précédent juridique contraignant. Ceci serait concomitant avec une application ferme des résolutions de l’Onu, notamment la solution à deux États le long des lignes de 1967.

Le rôle de l’IA : l’IA de médiation serait utilisée pour modéliser des compromis complexes. L’IA de sécurité deviendrait une force de pacification, offrant une surveillance frontalière non-humaine, précise et neutre. L’IA de reconstruction accélèrerait l’établissement d’une économie palestinienne viable.

Plan spirituel et culturel : un mouvement de base prônant «Jérusalem, capitale partagée des deux peuples et des trois religions» prendrait de l’ampleur. La reconnaissance de la narrative de l’autre serait facilitée par des outils numériques et éducatifs communs.

Résultat : création d’un État palestinien souverain et viable aux côtés d’Israël, avec un statut spécial pour Jérusalem-Est en tant que capitale palestinienne, et des mécanismes de sécurité et de coopération économique permanents et technologiquement assistés.

Scénario 2 – Perpétuation et annexion – Le statu- quo renforcé (la trajectoire par défaut) : ce scénario est une extrapolation des tendances actuelles où la solution à deux États est jugée morte ou irréalisable.

Le facteur clé serait un développement géopolitique propice à la poursuite et à l’intensification de l’annexion de facto et de la colonisation. Le Droit International est définitivement marginalisé par la prééminence des rapports de force. L’Autorité Palestinienne s’affaiblit.

Le rôle de l’IA : l’IA serait principalement utilisée pour le contrôle sécuritaire et l’hyper-surveillance de la population (reconnaissance faciale, analyse prédictive). Cette hyper-guerre et cyberdéfense par la partie dominante rendraient la résistance armée traditionnelle obsolète. La désinformation par IA générative intensifierait la polarisation.

Plans spirituel et culturel : ce scénario prévoit l’exacerbation et la généralisation des discours maximalistes et des idéologies religieuses exclusives. Les mouvements ultra-nationalistes et religieux, promoteurs de la légende de la «Terre promise», auront gain de cause. La distinction entre civils et combattants s’estompe, favorisant une impunité accrue.

Résultat : établissement d’un système à un seul État d’apartheid de facto où la majorité palestinienne des territoires occupés n’a pas les mêmes droits civiques et politiques que les Israélites. Ceci mènerait à une instabilité chronique.

Scénario 3 – La Confédération régionale (intégration et décentralisation) : ce scénario propose une rupture conceptuelle en sortant d’une solution strictement bilatérale pour envisager une intégration régionale plus large. Le facteur clé sera la progression des Accords d’Abraham vers une initiative plus élargie. Israël et une entité palestinienne autonome deviennent membres d’une union économique et de sécurité régionale. Les frontières perdent de leur rigidité au profit de la libre circulation économique.

Le rôle de l’IA : L’IA serait le moteur de l’interdépendance économique. Des systèmes d’optimisation de la logistique, de l’énergie et de l’eau gérés par l’IA nécessiteraient une coopération transfrontalière, rendant la rupture de la paix trop coûteuse. L’IA de l’éducation permettrait l’enseignement de l’histoire et des cultures des deux peuples à l’échelle régionale.

Plans spirituel et culturel : l’accent serait mis sur les racines spirituelles et culturelles communes de la région. Les communautés spirituelles travailleraient à des protocoles de gestion commune des lieux saints.

Résultat : création d’une structure confédérale englobant les pays du Golfe, Israël, une entité palestinienne, et potentiellement la Jordanie/Égypte. Le conflit ne disparaît pas, mais il est institutionnalisé et contenu dans un cadre de bénéfices mutuels et d’interdépendances irréversibles.

Hiérarchisation des probabilités – Signaux forts, signaux faibles et cygnes noirs : l’évaluation de la probabilité d’émergence d’un scénario dépend des tendances actuelles. Le droit international est la boussole normative (scénario 1), son effacement favorise le scénario 2. Le facteur spirituel/culturel est le ciment (scénarios 1 et 3) ou l’explosif (scénario 2). Le rôle de l’intelligence artificielle est un amplificateur.

Cette hiérarchie de probabilité se présente comme suit : 1- Probabilité élevée : scénario 2 (statu quo/ perpétuation du conflit et annexion) ; 2- Probabilité moyenne : scénario 3 (confédération régionale) ; 3- Probabilité la moindre : scénario 1 (solution à deux États réinventée).

Cette évaluation met l’accent sur le fait que le statu quo sous contrôle israélien (menant au scénario 2) est la trajectoire là moins exigeante en termes de changement politique pour la partie dominante. La solution à deux États (scénario 1) nécessite une double rupture et un engagement international sans précédent que les signaux actuels ne confirment pas. Le scénario 3 implique l’émergence de leaders de paix des deux côtés.

Le scénario 2 est le prolongement le plus direct des tendances observées. L’expansion démographique et territoriale israélienne (rendant le retour aux frontières de 1967 très improbable) et le jeu injuste des vétos au Conseil de sécurité de l’Onu sont des tendances significatives qui alimentent ce scénario.

Avec une probabilité moyenne, le scénario 3 d’une confédération régionale est une tentative de contournement économique du conflit. Il n’a qu’une probabilité moyenne car il ne fournit pas de plan politique crédible pour un État palestinien (exigé par les Saoudiens) et nécessiterait une instance de gouvernance régionale très difficile à établir.

Conclusion – Trajectoires par défaut, stratégie d’évitement et idéal requis : cette tentative de prospective montre qu’actuellement, le scénario 2 est celui qui bénéficie du plus grand nombre de signaux forts et de la plus faible résistance politique interne. C’est la trajectoire par défaut.

Le scénario 3 est la stratégie d’évitement qui pourrait stabiliser la région économiquement tout en laissant la question palestinienne dans un état de statu quo dégradé.

Le scénario 1 demeure l’idéal de la communauté internationale, mais il est celui qui requiert le plus d’énergie politique et de ruptures fondamentales. Il ne pourrait émerger qu’à la suite d’une crise régionale majeure (un «cygne noir») qui changerait radicalement les calculs de sécurité et la légitimité des dirigeants actuels de toutes les parties.

Synopsis de l’étude prospective sur les scénarios plausibles de la Palestine post génocide.

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Gafsa : lancement de la première campagne nationale de dépistage des maladies de la thyroïde

Gafsa : lancement de la première campagne nationale de dépistage des maladies de la thyroïde

La ville de Gafsa a accueilli ce dimanche la première campagne nationale dédiée au dépistage et à la sensibilisation autour des maladies de la thyroïde, organisée sous le slogan « Thyro Mobile ». Portée par l’Association tunisienne d’endocrinologie, de diabétologie et des maladies métaboliques, en collaboration avec la Direction régionale de la santé et les […]

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Tunis | Il tue son oncle en le percutant intentionnellement avec sa voiture !

Un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de l’individu qui a tué son oncle, lundi dernier, en le percutant intentionnellement avec sa voiture à Tunis.

Âgé d’une trentaine d’années, l’accusé s’était disputé avec son oncle maternel suite à un différend financier en liens avec un héritage, avant de remonter dans sa voiture et lui foncer dessus et de partir en le laissant dans son sang

Grièvement blessé, l’oncle âgé de cinquante ans a été transporté à l’hôpital et a succombé à ses blessures.

La police a arrêté le trentenaire qui a d’abord été placé en garde à vue avant de faire l’objet d’un mandat de dépôt émis par le Parquet près le tribunal de première instance de Tunis, pour homicide volontaire.

Y. N.

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La fin du droit international comme boussole des relations internationales

Les crimes israéliens en Palestine ne sont pas anecdotiques et isolés. Ils disent l’entrée dans une ère politique marquée par l’affirmation d’une violence normalisée de puissance hégémonique.

 

Théoriquement, les relations internationales ne sont pas qu’une affaire de force et de puissance. Elles sont aussi une affaire de principes, de règles. Ainsi, le président américain George H. W. Bush avait décrété en 1990 (à la fin de la guerre froide) l’avènement d’un «nouvel ordre mondial», d’«une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix (…) ; où la primauté du droit remplace la loi de la jungle. Un monde où les Etats reconnaissent la responsabilité commune de garantir la liberté et la justice. Un monde où les forts respectent les droits des plus faibles». Une perspective qui devait signer la «fin de l’Histoire». Finalement, l’Histoire continue et s’éloigne plus que jamais de cette vision «idéaliste».

 

Le débat théorique sur la place du droit dans les relations internationales 

La question théorique de la place du droit dans les relations internationales oppose traditionnellement les «réalistes» et les «libéraux». L’approche réaliste (dominante) tend à minorer voire à marginaliser le rôle du droit international sur le comportement des puissances internationales : les relations internationales sont réduites essentiellement à une logique de puissance et de rapports de force. Le droit international ne serait pas de nature à peser sur les logiques d’intérêt national et les politiques de puissance.

 

A l’inverse, pour les libéraux, la nature anarchique des relations internationales n’est pas rédhibitoire : elle peut être tempérée, grâce à des modes pacifiques de régulation : la coopération, la diplomatie, le commerce et le droit international. A travers ces vecteurs de pacification des relations internationales, il s’agit de rechercher les moyens et conditions de prévenir la guerre et de promouvoir une paix durable entre les puissances. Un discours de «paix internationale par le droit» qui sera consacré et assumé par les actes fondateurs de la Société des Nations (SDN), puis de l’ONU (Organisation des Nations unies), à la base de l’ordre international post-1945.

 

Le droit international comme fondement de l’ordre international post-1945

La Seconde Guerre mondiale a enfanté un nouvel ordre international fondé (par les vainqueurs, en général, et le Etats-Unis, en particulier) sur des principes (non recours à la force, égalité des États souverains, mais aussi égalité des individus – constitutive des droits universels de l’Homme) et objectifs (paix et sécurité collective) consacrés par la Charte des Nations unies instituant une nouvelle organisation universelle : l’ONU. Le préambule de son acte fondateur, la Charte des Nations unies, énonce une aspiration à l’application effective de valeurs morales communes dans la conduite des affaires internationales.

 

Afin de protéger «les générations futures du fléau de la guerre», il prône la «foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites».

 

A ces principes s’ajoute une mission : celle de chercher à «créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international» et à «favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande». Ce préambule sera par la suite largement développé par la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée à l’Assemblée générale de l’ONU (1948).

 

Premier catalogue des droits humains conçus à l’échelle mondiale, elle assume sa vocation de guide politique et moral à l’usage de toutes les nations présentes ou futures. Sa postérité normative exceptionnelle a, de plus, inspiré les conventions internationales ou régionales de protection des droits humains ayant suivi, ainsi que des cours judiciaires internationales et régionales permettant un recours international face à leurs violations par les Etats.

 

Cet ordre international qualifié de libéral s’est renforcé à la fin de la guerre froide. Ainsi, depuis les années 1990, les discours et instruments juridiques internationaux des Etats et des organisations internationales ont développé les références à l’«état de droit», l’emploi de la minuscule «é» tendant à souligner que le principe de prévalence du droit ne concerne pas les seuls «Etats».

 

Toutefois, cet ordre international dit libéral n’a empêché ni des conflits interétatiques ou les foyers de tension, ni les crimes de masse contre des civils. En témoignent l’invasion de l’Irak, le génocide au Rwanda ou encore les crimes contre l’humanité en ex-Yougoslavie. Mais il existait un consensus relatif sur les principes fondamentaux de cet ordre : non recours à la force, respect de la souveraineté, universalité des droits de l’Homme. Or on assiste aujourd’hui à un mouvement révisionniste nourri par les puissances mondiales, russe et chinoise, mais aussi américaine.

 

La remise en cause de la centralité du droit dans le nouvel ordre internationale

La nouvelle configuration internationale repose sur l’affirmation de la logique de puissance et des valeurs autoritaires qui signifient une marginalisation du droit comme vecteur de régulation des relations internationales.

 

D’une part, l’imprévisibilité, l’instabilité et l’incertitude caractéristiques d’un ordre mondial chaotique, en phase de transition, où la loi de la jungle prévaut sur la loi internationale. La promesse d’une « paix mondiale » ou, du moins, d’une sécurité internationale, se heurte à une pluralité de crises et de conflits récurrents, persistants.

 

D’autre part, la première puissance mondiale, fondatrice de l’ordre international post-1945 est aussi responsable de la violation de ses piliers : respect du droit international et (donc) de la souveraineté des Etats, principe du non recours à la force, valorisation de la coopération et du multilatéralisme. L’affirmation des velléités d’une domination impériale des Etats-Unis de Trump rejoint en cela celle d’une puissance mondiale autoritaire comme la Russie…

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Samir Abdelhafidh : relier les entreprises aux centres de recherche, de formation professionnelle et universitaire, un impératif

Dans un contexte économique en quête de relance, comment  mettre en place ce nouvel ordre économique pour booster l’investissement et les entreprises ? Plongeons au cœur des priorités.  Tel est le thème du coup d’envoi de la 39ème édition des Journées de l’entreprise, qui se tient en ce moment à Sousse. Elle s’y déroule du 11 au 13 décembre 2025.

Présent lors de la deuxième journée, Samir Abdelhafidh, le ministre de l’Economie et de la Planification, a fait savoir lors de son allocution que les dernières années ont démontré la capacité de l’économie nationale à résister, avec une amélioration progressive de la plupart des indicateurs.

Il rappelle que le taux de croissance a ainsi progressé pour atteindre 2.4 % sur les neuf premiers mois de l’année en cours. Parallèlement, le déficit de la balance commerciale a été maîtrisé. Tandis que le niveau des réserves en devises étrangères s’est maintenu à un niveau acceptable, équivalant à 105 jours d’importations au 11 décembre 2025.

À cela s’ajoute la poursuite de la tendance baissière de l’inflation, stabilisée autour de 4,9 % sur les deux derniers mois. Avec une progression de 28 % des investissements directs étrangers sur la même période. Ce qui augure d’un impact positif sur la notation souveraine et d’un bon engagement pour l’avenir.

Ainsi, il souligne que tous ces facteurs, combinés à la stabilité politique et sociale, ont eu un impact positif direct sur la notation souveraine de notre pays. « Aussi satisfaits que nous soyons de ces résultats encourageants, nous restons déterminés à faire mieux. Et ce, compte tenu de l’ampleur des défis d’un côté, et des immenses potentialités dont regorge la Tunisie, d’un autre côté », précise-t-il.

Et de poursuivre : « Ces atouts incluent particulièrement nos compétences humaines, la diversité de notre tissu économique, l’expérience du secteur privé. Ainsi que la volonté ferme du gouvernement de poursuivre les réformes et d’améliorer le climat des affaires, sous le suivi attentif du président de la République. »

En outre, il met en lumière le plan de développement en cours (2026-2030). Lequel représente une opportunité majeure de soutenir ces réformes, en visant une croissance plus soutenue, un développement inclusif et équitable, répondant aux aspirations des Tunisiennes et des Tunisiens, estime-t-il.

Partenariat public-privé : pilier de la prospérité nationale

Et d’ajouter : « La Tunisie considère l’entreprise économique privée comme un levier de la richesse nationale et un moteur de croissance. Elle s’engage à poursuivre les réformes pour améliorer le climat des affaires et lever les obstacles devant les investisseurs, qu’ils soient locaux ou étrangers. Cette conviction repose sur la nature complémentaire des relations entre le secteur public et le secteur privé, au service des intérêts nationaux et transformant les défis en opportunités. Il est essentiel de rappeler ici l’article 17 de la Constitution tunisienne, qui stipule que l’État garantit la coexistence entre les secteurs public et privé, et œuvre à leur intégration sur la base de la justice sociale. Nous appelons et encourageons, depuis cette tribune, le secteur privé à investir, convaincus que chaque investissement dans les entreprises est un investissement dans l’avenir. Il ouvre des perspectives à notre jeunesse, lui permettant de contribuer plus efficacement au développement de la patrie et à l’enrichissement de ses acquis. »

Innovation, recherche et transformation numérique

Samir Abdelhafidh souligne encore : « Dans un monde où l’innovation est le moteur principal de la croissance et un élément clé pour remporter les paris stratégiques, comme l’illustre l’attribution du Prix Nobel d’économie cette année à des travaux soulignant l’impact positif de l’innovation sur la croissance , il est aujourd’hui impératif de relier les entreprises aux centres de recherche, de formation professionnelle et universitaire. »

Alors, il conclut : « Ces partenariats doivent s’inscrire dans un cadre d’objectifs communs et complémentaires. C’est dans cette direction que s’inscrit l’action du gouvernement, à travers des programmes soutenant la croissance duale, renforçant les partenariats entre entreprises, centres de recherche et d’innovation, et encourageant les initiatives liant les startups aux entreprises industrielles et de services. Il est impératif que toutes les parties redoublent d’efforts pour que les entreprises tunisiennes deviennent des acteurs centraux de la transformation technologique et énergétique. »

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Samedi, journée d’action Boycott Carrefour

Une journée d’action Boycott Carrefour est fixée pour samedi 13 décembre 2025, partout en France. Les militants propalestiniens ciblent cette chaîne de grande distribution française en raison de son engagement assumé en faveur de l’Etat génocidaire d’Israël. (Ph. Les marques internationales boycottées en raison de leur engagement en faveur d’Israël).

Carrefour, rappelons-le, possède 50 magasins dans toute la Palestine historique, y compris dans des colonies en Cisjordanie. On lui reproche aussi de livrer des colis aux soldat·es de l’armée d’occupation israélienne pour les soutenir durant toute la période du génocide des Palestiniens à Gaza.

«Une vitrine pour la France : des magasins inaugurés par Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, à grands renforts de communication de l’ambassade de France», note l’Ong Urgence Palestine qui appelle au boycott. Cette action commence déjà à payer. En effet Carrefour a supprimé ses marques des magasins situés dans les colonies en Cisjordanie et s’est même retiré de Jordanie suite à une baisse fulgurante de son chiffre d’affaires.

«Impliquons nos amis, nos voisins, que chacun·e sache qu’un achat chez Carrefour finance la colonisation en Palestine», souligne Urgence Palestine, en appelant les consommateurs à se désinscrire des newsletters et programmes de fidélité de la marque, à laisser des commentaires négatifs la concernant sur Google et à participer aux manifestations et mobilisations de son boycott partout en France.

Les marques internationales boycottées en raison de leur engagement en faveur d’Israël

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Médenine | Enquête pour meurtre après la découverte de deux corps sans vie

Portés disparus depuis novembre, deux hommes originaires de Médenine ont été découverts morts près d’une terre agricole située du côté de Béni Khédache.

Le Parquet près le tribunal de première instance de Médenine a ordonné l’ouverture d’une instruction pour homicide volontaire avec préméditation, a indiqué le porte-parole du Tribunal Touhami Bsissa dans une déclaration aux médias.

La même source a ajouté que la macabre découverte a été faite par un citoyen qui a signalé aux autorités sécuritaires la présence de fortes odeurs nauséabondes émanant de deux corps portant des traces de coups et de blessures.

Les premiers éléments ont révélé que les deux victimes sont bien les deux jeunes hommes portés disparus et recherchés par leurs familles ont signalé leur disparition le mois dernier à la police de Ben Guerdane.

Y. N.

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À partir de 2026, les paiements en espèces supérieurs à 5 000 dinars seront possibles

L’article 45 (de la loi n° 56 de l’année 2018 datée du 27 décembre 2018) relative à la loi de finances pour l’année 2019, qui limitait les paiements en numéraire à 5 000 dinars, a été abrogé par la loi de finances 2026.

Il ressort ainsi qu’il est à nouveau possible de régler des paiements en numéraire, même lorsque leur montant dépasse 5 000 dinars. Cela signifie qu’à partir de maintenant, il est de nouveau possible de réaliser des transactions en espèces supérieures à 5 000 dinars dans certains cas, ce qui offre plus de flexibilité aux citoyens et aux entreprises dans leurs transactions financières.

Il est important de noter que cette mesure entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2026.

D’autre part, à compter du 1er janvier 2026, une taxe d’enregistrement sur les «contrats de donations» entre époux, ascendants et descendants sera appliquée, à la suite de l’augmentation de ladite taxe par la loi de finances pour l’année 2026. Le montant de cette taxe s’élèvera à 230 Tnd.

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Gaza : Vingt agences humanitaires pressent l’ONU d’intervenir pour stopper le génocide

Plus de vingt agences humanitaires internationales ont adressé une lettre urgente aux Nations Unies et aux chefs d’État du monde entier, réclamant une intervention immédiate pour mettre fin à l’agression génocidaire menée par Israël dans la bande de Gaza.

Les signataires s’appuient sur le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies, qui a conclu que quatre des cinq actes constitutifs du génocide, tels que définis par la Convention de 1948, ont été commis à Gaza.

Une situation qualifiée d’inédite et meurtrière

La lettre affirme que l’actuelle offensive constitue l’épisode le plus meurtrier de l’histoire de l’enclave palestinienne. Elle met en garde contre un risque d’anéantissement total de la vie à Gaza, en raison de l’intensification des bombardements et du blocus imposé par les forces israéliennes.

Les agences dénoncent également la militarisation du système d’assistance, rappelant que des milliers de personnes ont perdu la vie simplement en tentant d’accéder à de la nourriture ou à de l’eau. Elles demandent aux gouvernements d’agir de toute urgence pour mettre fin à la violence et à l’occupation.

Cet appel intervient alors que l’armée israélienne poursuit ses raids et bombardements massifs sur la ville de Gaza, aggravant encore le bilan humain et la crise humanitaire.

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