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Kais Saïed : la dignité du peuple et l’inviolabilité de la patrie ne sont pas négociables

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, jeudi, après-midi, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri.

Selon un communiqué, le chef de l’Etat est revenu sur la “leçon historique” donnée, hier, 17 décembre, par le peuple tunisien, saluant la conscience élevée et la maturité dont celui-ci a fait preuve à l’occasion de la célébration du 15e anniversaire de la révolution.

Le chef de l’État a souligné, dans ce contexte, que le peuple tunisien a adressé hier un message fort et a donné une leçon à Tous, estimant que les manifestations du 17 décembre ont marqué une journée historique qui restera gravée à jamais dans l’histoire du pays.

A travers les manifestations d’hier, a ajouté le président Saïed, le peuple tunisien a réaffirmé l’engagement à aller de l’avant sur la voie irréversible qu’il a tracée avec ses généreuses sacrifices, tout comme il a exprimé sans équivoque son rejet catégorique des atteintes à la souveraineté nationale et son attachement à instaurer une redevabilité conformément à la loi.

S’adressant à ceux qui persistent encore à verser dans “l’égarement” et qui continuent à nuire au peuple tunisien, le président Saïed a rappelé que l’Etat ne peut être gouverné par des publications via le cyberespace ou encore à travers des documents fictifs et montés de toute pièce, assurant que ceux qui sont à l’origine de ces pratiques sont démasqués et bien connus de tous.

Evoquant le processus de construction et d’édification du pays, le président de la République a souligné que ce processus va bon train malgré le laxisme et les mauvaises intentions affichées par certaines parties, promettant de demander des comptes aux fauteurs du peuple tunisien où qu’ils se trouvent.

Ni leur complicité, ni leur inféodation à l’étranger ou encore leur trahison ne peut faire obstacle à leur redevabilité, a encore martelé le président Saïed, assurant que la voix du peuple exprimée, hier, à Tunis et dans les différentes régions du pays, l’emportera décidément sur toute autre considération.

Tout en fustigeant ceux qui croient encore que le pouvoir est “un titre honorifique” ou une palette de “privilèges” et qui n’ont pas cherché à répondre aux revendications et attentes du peuple tunisien, le chef de l’Etat a tenu à souligner que la dignité du peuple ainsi que l’inviolabilité de la patrie sont deux questions qui ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’une quelconque concession.

Et le président Saïed de conclure que les manifestations d’hier ont porté un rude coup aux conspirateurs , rappelant ceux qui se portent à tort en « maîtres » et en « donneurs de leçons » que si leçon il y a c’est bien celle qui a été donnée par le peuple tunisien à l’occasion de la fête de la révolution.

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Kaïs Saïed appelle à soutenir les agriculteurs et à mieux valoriser la récolte d’huile d’olive

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, lundi, 15 décembre courant, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh.

Lors de cette réunion, cite un communiqué, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité d’aplanir les difficultés rencontrées par les petits agriculteurs, s‘agissant notamment, du pressage, du stockage et de la commercialisation de l’huile d’olive, appelant les différentes parties prenantes dans le secteur oléicole à conjuguer leurs efforts en vue de tirer meilleur bénéfice de la récolte oléicole record de cette année.

Il a, dans ce contexte, recommandé d’identifier de nouvelles mesures, de mettre en place des lignes de financement avantageuses et d’œuvrer à dénicher de nouveaux marchés pour l’exportation de l’huile d’olive tunisienne, recommandant à ce propos de fixer un prix de référence qui soit en mesure de permettre aux agriculteurs de bénéficier de leurs pleins droits.

Le président Saïed, a en outre, exhorté les différentes parties opérant dans les secteurs public et privé à œuvrer à concrétiser les aspirations du peuple tunisien, affirmant qu’il n’est plus question de pousser les agriculteurs à renoncer à la récolte des olives, dès lors qu’il s’agit d’une richesse nationale.

Tout citoyen patriote est appelé plus que jamais à préserver cette richesse et à la développer au même titre que les autres richesses nationales du pays, a-t-il encore fait savoir

Toujours selon la même source, la rencontre a été l’occasion de débattre de la situation de plusieurs offices créés depuis les années 60 et qui ont perdu beaucoup de leur rôle, tels que l’Office national de l’huile (ONH) dont la capacité de stockage était estimée à 350 000 tonnes en 1962 avant de baisser progressivement pour atteindre seulement 90 000 tonnes en 2025.

Face à ce recul inquiétant, le président Saïed a appelé à passer « à la vitesse supérieure » afin que cet office puisse accomplir au mieux la mission qui est la sienne.

Par ailleurs, le président de la République a donné ses instructions en vue de mettre à la disposition des agriculteurs dans les différentes régions du pays les variétés de semences locales ainsi les engrais nécessaires.

Tout en insistant sur l’impératif d’atteindre la sécurité alimentaire totale, partie intégrante de la sécurité nationale du pays, le président Saïed a conclu que la sécurité et l’invulnérabilité du pays tout comme la pérennité des institutions doivent prévaloir sur toute autre considération.

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Kaïs Saïed sermonne les responsables et promet une gouvernance sans indulgence

Lors d’une réunion tenue lundi 24 novembre avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, le Président Kaïs Saïed a recentré l’action exécutive autour de l’exemplarité, de la responsabilité et du respect strict de la Constitution.

Le chef de l’État a exigé que chaque responsable public soit à la hauteur de sa mission et conscient des attentes populaires. Il a également averti que l’État interviendra contre les abus, les privilèges injustifiés et ceux qu’il accuse d’avoir compromis le pays.

Gouverner comme un devoir, pas comme un privilège

Selon un communiqué de la Présidence de la République, Kaïs Saïed a rappelé que l’exercice du pouvoir n’est pas un statut mais une charge pesante. Il a mis en garde les responsables qui, selon lui, perçoivent leurs positions comme un aboutissement personnel plutôt qu’un engagement envers la nation.

Pour le Président, l’essentiel ne réside pas uniquement dans les textes de loi mais dans la rigueur et l’intégrité de ceux chargés de les appliquer. Il a insisté sur la nécessité de répondre aux défis économiques, sociaux et institutionnels dans l’esprit de la Constitution du 25 juillet 2022.

Mise en garde contre les abus et les anciennes connivences

Le chef de l’État a également dénoncé ceux qu’il accuse d’avoir « bradé » les intérêts du pays et tenté de le diviser, évoquant anciens adversaires devenus alliés, réunis selon lui par l’opportunisme politique.

Il a fait référence à des pratiques assimilées au « partage du butin », en allusion à certaines législations pénales, tout en affirmant que l’Histoire aurait déjà condamné ceux qu’il qualifie de traîtres. Kaïs Saïed a affirmé que l’État ne tolérera aucun abus contre les citoyens, ni aucune tentative de manœuvrer contre la cohésion nationale.

Le Président a rappelé que les responsables doivent agir en gardant à l’esprit les attentes populaires, qu’il décrit comme « légitimes » et exigeant des résultats concrets. Ce recentrage, selon lui, doit guider l’action gouvernementale au quotidien et à tous les niveaux hiérarchiques. Le message vise autant l’administration que les institutions politiques, dans un contexte où le pouvoir exécutif cherche à renforcer son contrôle décisionnel.

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Réforme des marchés publics : Le gouvernement accélère la refonte du système

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a réuni samedi un Conseil ministériel consacré à la refonte du système des marchés publics. Au cœur des échanges : moderniser un dispositif jugé obsolète, relancer les projets bloqués et renforcer la transparence dans l’utilisation des ressources publiques.

Une réforme présentée comme un levier de croissance

Dès l’ouverture de la réunion, Sarra Zaafrani Zenzri a souligné que la révision du système des marchés publics constitue l’une des priorités de l’État. Elle a présenté cette réforme comme un outil direct pour stimuler l’investissement, favoriser la concurrence et accélérer le rythme de réalisation des projets publics.

Le gouvernement veut revoir en profondeur le décret encadrant les procédures d’appel d’offres afin d’assurer égalité des chances, liberté de participation, transparence et intégrité des transactions. L’objectif est clair : rendre l’appareil administratif plus efficace et renforcer la confiance des opérateurs économiques.

Gouvernance, transparence et relance des projets

La Cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciens mécanismes, accusés d’avoir ralenti voire paralysé de nombreux chantiers publics. Elle a rappelé que plusieurs secteurs vitaux – santé, transport, éducation – sont directement dépendants d’une gestion fluide et rigoureuse des marchés publics.

La réforme envisagée vise à simplifier les procédures, soutenir les projets à forte valeur ajoutée, encourager l’investissement local et étranger et permettre un développement équilibré entre les régions.

Selon Zenzri, cette nouvelle vision doit également accompagner les priorités du Président de la République, Kaïs Saïed, notamment en matière de lutte contre les lenteurs administratives et de rationalisation de la dépense publique.

Un nouveau décret en préparation

Un projet de décret a déjà été élaboré après une évaluation détaillée de l’ancien système, fondée sur les lacunes constatées dans l’application du décret n°1039 de 2014. Les constats portent autant sur la conclusion des contrats que sur leur mise en œuvre.

Ce nouveau texte doit permettre d’assurer une meilleure performance dans la gestion des contrats publics et de renforcer le rôle économique et social de l’État.

À l’issue de la réunion, la Cheffe du gouvernement a indiqué que les propositions débattues seront intégrées et que l’accélération de la rédaction finale du décret constitue désormais une priorité gouvernementale.

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Saïed recadre son gouvernement : « Beaucoup n’ont toujours rien compris aux enjeux du pays »

Kaïs Saïed a reçu, vendredi 14 novembre au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri. Le président a pointé une série de défaillances au sein de l’appareil administratif, estimant que plusieurs responsables n’ont toujours pas pris la mesure des défis nationaux. L’entretien a également porté sur les services publics, les réformes et le rôle de la jeunesse.

Responsables défaillants : Saïed dénonce un manque de compréhension des enjeux

Au cours de la réunion, le président de la République a reproché à de nombreux responsables – qu’ils soient en poste au niveau central, régional ou local – de ne pas avoir saisi l’ampleur des défis auxquels la Tunisie est confrontée. Il a insisté sur la nécessité d’une action gouvernementale cohérente, dénonçant « des agissements » qui, selon lui, aggravent volontairement la situation du pays.

Saïed a affirmé qu’il ne tolérera plus les comportements qu’il juge défaillants. Il a mis en garde contre ceux qui invoquent de prétendues instructions présidentielles pour justifier leurs décisions, rappelant qu’il intervient lui-même, parfois pour régler des questions locales simples relevant normalement des autorités administratives.

Le chef de l’État a tenu à préciser que l’État « ne veut persécuter personne », tout en assurant que jamais un citoyen ne devait être maltraité. Il a indiqué que des efforts sont en cours pour permettre aux jeunes de s’engager davantage dans ce qu’il qualifie de « bataille de la libération nationale ».

Martelant que « la Tunisie n’a plus besoin d’une compétence sans patriotisme », Kaïs Saïed a estimé que le moment est venu d’accélérer le rythme des réformes dans les différents secteurs afin de répondre aux attentes populaires.

Fonction publique et neutralité : une priorité réaffirmée

L’entretien a également porté sur la situation des services publics. Le président a insisté sur l’impératif de garantir leur neutralité totale et a demandé à chaque responsable de veiller à ce que ces services servent exclusivement l’intérêt général.

Selon lui, l’efficacité de l’administration et la crédibilité de l’État passent par une gestion stricte, transparente et débarrassée de toute influence extérieure ou partisane.

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Budget 2026 : Saïed plaide pour un virage social et des réformes de fond des finances publiques

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi la cheffe du gouvernement, Sara Zaâfrani Zenzri, pour examiner le projet de loi de finances et le budget économique de l’année 2026. Il a insisté sur la nécessité de placer la dimension sociale au cœur du budget et d’engager des réformes structurelles profondes des finances publiques.

Réformes et équilibre social

Le chef de l’État a rappelé que les équilibres budgétaires ne doivent pas se réduire à des chiffres, mais qu’ils doivent se traduire par une amélioration concrète de la vie quotidienne des citoyens dans toutes les régions du pays.

Il a estimé que la Tunisie fait face à un « héritage lourd », fruit de nombreuses années de mauvaise gestion, et qu’il est désormais impératif d’adopter de nouvelles approches et une pensée renouvelée pour redresser les finances publiques.

Évoquant la situation financière, Kaïs Saïed a souligné que la Tunisie a remboursé toutes ses dettes dans les délais, malgré le fait que le peuple n’en ait pas pleinement profité. Il a critiqué ceux qui « regrettent l’époque du contrôle financier étranger » et appellent à une intervention extérieure, affirmant que la Tunisie a choisi la voie de la souveraineté et de l’autonomie.

Dysfonctionnements administratifs et appel à la responsabilité

Le président a dénoncé le mauvais fonctionnement de plusieurs services publics, appelant les responsables à assumer les conséquences de leurs manquements. Il a également mis en garde contre la persistance de centres de pouvoir et de lobbys au sein de l’administration, assurant qu’aucune force parallèle n’a sa place dans l’État tunisien fondé sur la justice, la liberté et la dignité nationale.

En conclusion, Kaïs Saïed a exhorté à ouvrir la voie à la jeunesse tunisienne, qu’il considère comme le moteur du renouveau national. « Ce ne sont pas des rêves illusoires, a-t-il affirmé, mais des espoirs qui se réaliseront et des attentes qui ne seront pas déçues. »

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Tunisie – Égypte : Cap sur un milliard de dollars d’échanges commerciaux d’ici deux ans

Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, et la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zafrani Zenzri, ont tenu jeudi 11 septembre 2025 une conférence de presse conjointe dans la nouvelle capitale administrative d’Égypte. Les deux responsables ont affiché leur volonté de doubler le volume des échanges bilatéraux et de renforcer la coopération politique, en particulier sur la Palestine et la Libye.

Des échanges commerciaux à renforcer

Mostafa Madbouly a salué le succès de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne et annoncé l’objectif commun de porter le volume des échanges commerciaux à un milliard de dollars d’ici deux ans. Il a également transmis les salutations du président Abdel Fattah al-Sissi à son homologue tunisien Kaïs Saïed, soulignant le soutien total de l’Égypte aux réformes et grands projets tunisiens.

Une coopération économique à développer en Afrique

Sara Zafrani Zenzeri a insisté sur la nécessité de capitaliser sur la relation privilégiée entre les deux présidents pour intensifier la coopération économique. Elle a mis en avant la complémentarité stratégique des deux pays : la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest, et l’Égypte comme acteur clé en Afrique de l’Est et du Centre. Elle a plaidé pour plus de visites et de travail de terrain afin d’« élever le niveau des échanges, encore en deçà du potentiel ».

Dossier libyen : priorité à une solution interne

Les deux responsables ont réaffirmé leur attachement au droit du peuple palestinien à un État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967.

Sur la Libye, la cheffe du gouvernement tunisien a défendu une approche « libyo-libyenne » rejetant toute intervention étrangère. Elle a insisté sur la ligne diplomatique tunisienne fondée sur le respect de la souveraineté nationale et l’indépendance des choix des peuples.

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