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Architecture : un colloque international sur les cours et patios en Méditerranée à Dar Lasram

La première édition du colloque international sur les “Cours et Patios en Méditerranée” aura du 12 au 14 février 2026, à Dar Lasram à la Médina de Tunis.

Cet évènement est organisé par L’École Nationale d’architecture et d’Urbanisme (ENAU), avec le Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébine (LAAM)-Université de la Manouba (UMA), le Laboratoire Ville Durable et Environnement construit (VDEC)-Université de Carthage (UCAR) et le Laboratoire de Recherche en Patrimoine et Architecturologie (LarPA)-Université de Carthage (UCAR).
En partenariat avec l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis (ASM) et l’Association Villes Historiques de la Tunisie et de la Méditerranée, ces journées proposent d’interroger cet archétype architectural à travers une approche pluridisciplinaire croisant les perspectives architecturales, anthropologiques, philosophiques, ethnographiques, bioclimatiques.

Les quatre axes thématiques prévus sont “La cour et le patio comme éléments structurants de l’habitat méditerranéen : Formes, pratiques socio-spatiales et identités culturelles”, les “Cours et patios, histoire bioclimatique et dispositifs ambiant aux”, les “Cours et patios, expérimentation(s) phénoménologique(s)” et les “Cours et patios réinventés : expérimentations architecturales du XXe siècle et résonnances actuelles”.

Ce colloque permettra notamment d’aborder les Cours et Patios en Méditerranée comme une forme universelle et récurrente, révélatrice d’une intelligence de l’espace et d’une ontologie de l’habiter, enracinées dans la longue durée des civilisations méditerranéennes et source permanente de renouvellement pour la pensée comme pour la pratique architecturale.

Il s’agit également de réfléchir, de révéler par l’analyse et de matérialiser, par des productions iconographiques, textuelles et narratives, audiovisuelles ou scénographiques, les réalités tangibles ou immatérielles de ces types bâtis individuels ou collectifs, savants ou populaires, modestes ou appartenant aux classes aisées, et qui constituent les archétypes de l’habiter et de l’habitat en Méditerranée dans un arc temporel s’étendant de l’Antiquité au monde contemporain soulignent les organisateurs.

Dans le cadre d’une réflexion plurielle qui met en réseau des chercheurs de différentes disciplines et de plusieurs villes méditerranéennes, mais également des architectes praticiens qui ont eu l’occasion de réactiver le patio dans leur(s) projet(s) sous une forme ou une autre, ainsi que des artistes que le patio inspire, le colloque propose d’explorer les quatre thèmes complémentaires et transversaux au menu de ces journées.

En parallèle, il s’agira d’interroger l’actualité de cette figure, à travers les problématiques qui lui sont rattachées et les approches par lesquelles elle continue d’alimenter la pratique architecturale contemporaine, à la croisée des enjeux et défis contemporains.

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Sundance 2026 : l’animation tunisienne à l’honneur avec The Bird’s Placebo

Le court métrage d’animation tunisien “The Bird’s Placebo”, réalisé par Rami Jarboui, a été retenu dans la sélection officielle du Festival du film de Sundance (Etats-Unis), qui se tiendra du 22 janvier au 1er février 2026.

Le film sera présenté en première mondiale le 23 janvier 2026 au Festival du film de Sundance, l’un des plus grands festivals cinématographiques au monde, représentant ainsi le cinéma d’animation tunisien sur la scène internationale.

A travers ce film, le cinéaste aborde des questions liées à la jeunesse, à la migration et à l’identité, en suivant l’histoire de Yahya, un jeune homme en situation de handicap vivant dans un quartier populaire défavorisé, qui rêve de traverser la Méditerranée dans l’espoir de se construire une vie meilleure.

Ce court métrage est actuellement programmé dans le cadre de la 36ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC, 13–20 décembre 2025).

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Sud tunisien : le Festival de Bouhlel dynamise le tourisme et l’économie locale en hiver

Placé sous le thème ” L’Essence du Patrimoine”, le 13ème festival du Tourisme et du Patrimoine de Bouhlel dans le gouvernorat de Tozeur, aura lieu du 22 au 24 décembre. Le directeur du festival, Habib Zaoui,  a indiqué que le programme met en relief la richesse du patrimoine culturel et géographique de la région, avec pour objectif de promouvoir le tourisme et de dynamiser l’activité culturelle et économique.

Le festival démarre sur la place dédiée pour cette manifestation, face au mausolée de Sidi Bouhlel, par un spectacle théâtral intitulé “” Le Voyage du Village “, mêlant chants traditionnels, performances théâtrales et démonstrations équestres.

De nombreux artistes et poètes de renom participeront à cet événement, parmi lesquels figure la chanteuse de raï algérienne Abla, le musicien tunisien Adel Gousmia, l’ensemble Laghouat d’Algérie et l’artiste Sofien Gabsi.

Après la cérémonie d’ouverture, une série d’événements est prévue, allant de soirées artistiques et d’expositions et spectacles.

Une visite du mausolée de Sidi Bouhlel, une tradition observée chaque année par la population locale, est également au programme, ajoute selon la même source.

Les visiteurs pourront aussi assister à des performances de troupes soufies et participer à des ateliers d’arts visuels, notamment la création de fresques sur la façade d’un bâtiment local.

Le journée de la clôture, le site du festival, au mont Sidi Bouhlael, se démarquera par par diverses animations, avec notamment des spectacles d’arts populaires maghrébin par le troupe folklorique libyenne El Bartag. L’atmosphère sera aussi agrémentée de poésie folklorique, de démonstrations équestres et de la présence des habitants, tous célébrant le pèlerinage annuel au sanctuaire.

Le directeur du festival a expliqué que ce site, qui allie oasis et montagne et surplombe le Chott el-Jerid au sud, offrira aux visiteurs l’opportunité d’apprécier ces spectacles et de découvrir un riche patrimoine à travers l’artisanat et les savoirs liés à l’oasis. Il a ajouté que le festival contribue chaque année à stimuler et à revitaliser l’économie locale pendant les vacances d’hiver.

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ARP : la commission de la législation générale achève une visite officielle aux tribunaux internationaux de La Haye

La commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a achevé son programme de visite à La Haye, aux Pays-Bas, dans le cadre de l’initiative de prendre connaissance des principales organisations et des principaux tribunaux internationaux qui y siègent, notamment la Cour internationale de justice, la Cour pénale internationale, la Cour permanente d’arbitrage et la Conférence de La Haye de droit international privé.

Les membres de la commission ont visité la Cour pénale internationale, où ils ont rencontré le greffier en chef de la Cour, Volker Nitsch, qui leur a présenté un exposé détaillé sur le mandat et le fonctionnement de la Cour pénale internationale, ainsi qu’un aperçu historique des circonstances et des raisons de sa création, selon un communiqué publié vendredi par le Parlement.

Le programme comprend également une rencontre avec le conseiller de la coopération internationale, Nidhal Jordi, qui a présenté aux députés un exposé sur le bureau du procureur général, ainsi que les principales initiatives en cours et les mécanismes adoptés pour traiter les affaires portées devant la cour.

Le président de la commission de la législation générale, le député Yasser Grari, a salué la décision de la chambre d’appel près la Cour pénale internationale, qui a rejeté l’objection israélienne contre les mandats d’arrêt délivrés à l’encontre du Premier ministre Benyamin Netanyahou et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

Grari a souligné que les juges d’appel avaient rejeté, à la majorité des voix, le recours concernant la suspension de l’enquête menée par le tribunal sur la manière dont la guerre contre la bande de Gaza a été menée.

À l’issue du programme, les membres de la Commission de la législation générale ont eu une rencontre avec le secrétaire général de la Conférence de La Haye de droit international privé, qui a présenté un aperçu des missions de la Conférence et de son rôle dans l’unification et le développement des règles de droit international privé.

Il a aussi présenté un tour d’horizon des pays membres et des domaines d’activité de l’organisation, notamment en matière de coopération judiciaire, de protection de la famille et de l’enfant et de transactions transfrontalières.

 

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Éducation sexuelle : les mères conscientes de son importance mais en manque d’outils, selon le Groupe Tawhida Ben Cheikh

Présentée ce vendredi à Tunis par le Groupe Tawhida Ben Cheikh, une étude intitulée « les attitudes des mères en relation avec l’éducation sexuelle de leurs enfants » a révélé que la majorité des mères interrogées soutiennent l’accès de leurs enfants à une éducation sexuelle fiable.

Réalisée sur un échantillon de 1200 femmes du Grand Tunis ayant des enfants âgés entre 10 à 19 ans, l’étude montre, en revanche, que ces mères manquent d’outils nécessaires pour communiquer avec leurs enfants au sujet des changements corporels et sexuels ainsi que de la santé sexuelle et reproductive, malgré leur conscience de l’importance de ces sujets dans leur vie.

Elle indique également que la communication entre la mère et le fils est plus limitée avec les garçons qu’avec les filles, notamment en ce qui concerne les thèmes liés au développement des organes génitaux.

L’étude montre, en outre, que la communication entre les mères et leurs fils est très limitée sur les sujets liés aux moyens de contraception, à l’avortement et à la virginité, tandis qu’elle demeure limitée avec les filles.

D’après la même étude, les mères recourent au dialogue et au conseil lorsqu’elles découvrent la consommation de contenus pornographiques par leurs enfants, garçons comme filles.

Les mères ont également davantage tendance à ignorer la situation avec les garçons (9,9 %) qu’avec les filles (4,4 %), ce qui reflète, selon l’étude, une tolérance implicite plus élevée à l’égard des garçons.

Par ailleurs, plus de 73 % des mères interrogées ont exprimé leur disposition à participer à des réunions avec d’autres parents et le cadre éducatif afin de discuter des sujets liés à la santé sexuelle et reproductive.

Par ailleurs, l’étude indique que 56,3 % des mères interrogées se sont déclarées favorables à l’intégration de l’éducation complète à la santé sexuelle dans les programmes scolaires. Quant au niveau scolaire auquel ces enseignements devraient débuter, les mères interrogées privilégient le cycle du collège à hauteur de 42,2 %, suivi du cycle primaire avec 26,4 %.

D’un autre côté, les mères interrogées ont exprimé une certaine réticence à l’égard de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), 81 % d’entre elles ayant déclaré s’opposer à l’administration du vaccin contre le HPV à leurs filles. Ce taux de refus reflète les tabous entourant la sexualité de la fille ainsi que les campagnes de désinformation par et des messages anti-vaccin diffusés à travers les réseaux sociaux.

Dans ses recommandations, l’étude appelle à renforcer une éducation sexuelle complète et adaptée à l’âge des enfants au sein des programmes scolaires, ainsi qu’à développer des outils de communication fondés sur des informations fiables pour aider les parents (pères et mères) à engager des discussions autour du corps de l’enfant, fille ou garçon, afin de les protéger contre les agressions et le harcèlement sexuels.

Mouna Tlili, coordinatrice de projets au sein du Groupe Tawhida Ben Cheikh, a déclaré à l’agence (TAP) que « l’objectif de cette étude est d’approfondir la compréhension des modes de communication au sein de la famille et d’analyser les attitudes des femmes à l’égard de l’éducation sexuelle de leurs enfants, ainsi que leur disposition à mieux s’outiller pour améliorer les méthodes de communication autour de ces thématiques essentielles dans la vie des enfants ».

Elle a également rappelé qu’une étude réalisée par le Groupe Tawhida Ben Cheikh en 2023, avait mis en évidence un problème fondamental dans le triangle parents–enfants–école en matière de communication sur la santé sexuelle et reproductive.

Elle a précisé que cette étude avait révélé que les jeunes, filles et garçons âgés de 18 à 19 ans, puisent leurs informations sur la sexualité et la santé sexuelle et reproductive principalement sur les réseaux sociaux, Internet et les sites pornographiques, des sources d’information jugées non fiables.

Elle a enfin souligné que cette étude a montré que la communication des parents avec leurs fils et leurs filles sur ces sujets essentiels demeure très limitée, ce qui a conduit le Groupe Tawhida Ben Cheikh à réaliser cette nouvelle étude portant sur le rôle des mères dans l’éducation sexuelle de leurs enfants afin de mieux cerner leurs positions à cet égard.

Fondé en 2012, le Groupe Tawhida Ben Cheikh œuvre à la promotion des droits et à la garantie de l’accès à la santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’à l’accès aux moyens de contraception et à l’avortement sécurisé.

Le Groupe a réalisé plusieurs études quantitatives et qualitatives portant sur les normes sociales, les connaissances, les attitudes et les représentations liées à la sexualité, à la santé sexuelle et reproductive et aux relations de genre.

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Tozeur : un camp scientifique sensibilise les jeunes à la sécurité numérique et aux cybermenaces

Un camp scientifique sur la sécurité numérique se tient, du 17 au 20 décembre, au complexe des jeunes à Tozeur.

Cet événement vise à sensibiliser les enfants aux éventuelles menaces cybernétiques, à promouvoir les bonnes pratiques en ligne auprès des jeunes et à renforcer la sécurité numérique en milieu scolaire et universitaire, a souligné, Hadhemi Souli, animatrice au complexe des jeunes à Tozeur.

De son côté, Asma Jarrahi, responsable à l’Agence nationale de la cybersécurité, a indiqué que les risques numériques sont liés, notamment, à l’usurpation d’identité, au vol de données, au harcèlement et aux “deepfake”.

A cet égard, a-t-elle ajouté, des jeunes passionnés de sécurité numérique concevront des techniques de détection et d’analyse des cybermenaces, dans le cadre des travaux du camp scientifique, les meilleurs projets seront primés à la clôture.

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Intelligence Artificielle : « Les trois messages clés de Nizar Yaiche pour l’avenir des RH à l’ère de l’IA »

Après avoir détaillé les chiffres vertigineux de l’IA, ses applications concrètes et les risques de “casse sociale”, Nizar Yaiche qui s’est exprimé lors de la 12ème édition des HR Awards organisée par l’ARFORGHE et la KAS a conclu son intervention par un message fort : les Ressources Humaines doivent se préparer à une responsabilité historique.

Trois axes structurent cette vision : garantir l’équité algorithmique, jouer le rôle de contre-pouvoir éthique et orchestrer l’intelligence humaine avec l’intelligence artificielle.

« Sans gouvernance éthique, l’IA peut dérailler »

Nizar Yaïche rappelle que l’IA est déjà au cœur de nos organisations mais il met aussi en garde : automatiser sans gouvernance éthique, c’est courir vers le déraillement.

  • Les algorithmes peuvent être manipulés, comme on l’a vu dans les élections ou dans des campagnes d’influence.
  • Les pressions de rentabilité et de productivité peuvent pousser les entreprises à oublier l’essentiel : l’humain.
  • L’euphorie actuelle autour de l’IA risque de masquer les dangers : perte de transparence, biais cachés, fragilisation des plus vulnérables.

« Même si les possibilités sont énormes, il faut garder les pieds sur terre. »

Premier message clé : préparer les RH à devenir les garants de l’équité algorithmique.

  • nos vies sont de plus en plus guidées par des algorithmes : recommandations, évaluations, décisions de carrière ;
  • les RH doivent s’assurer que ces algorithmes respectent les valeurs humaines et ne reproduisent pas des discriminations invisibles ;
  • cela implique de développer des compétences non techniques : sens de l’éthique, capacité à protéger les plus faibles, vigilance face aux biais.

Deuxième message clé : renforcer le rôle des RH comme contre-pouvoir éthique.

L’IA promet de grands gains de productivité mais cette course peut vite devenir un piège. Les pressions des marchés financiers, des actionnaires et des indicateurs de rentabilité risquent de reléguer l’humain au second plan. Les RH doivent rappeler que derrière chaque algorithme, il y a une vie, une trajectoire, une dignité.

« Sans gouvernance éthique, l’IA peut dérailler. »

« Orchestrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle »

Troisième message clé : associer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle dans le respect des valeurs.

  • l’IA peut multiplier les capacités de calcul, d’analyse et de projection mais elle ne peut remplacer la créativité, l’intuition et l’éthique humaines. Les RH doivent orchestrer cette complémentarité, en veillant à ce que l’IA serve l’humain et non l’inverse.

« L’avenir appartient aux entreprises qui sauront orchestrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle. »

Les compétences non techniques, un impératif

Au-delà des savoirs technologiques, Nizar Yaiche insiste sur les compétences non techniques :

  • Être capables d’incarner des valeurs et de protéger les plus vulnérables.
  • Devenir les gardiens de la culture humaine, des différences et des diversités.
  • Développer une vigilance éthique institutionnalisée, pour que l’IA reste au service de l’humain.

Ces compétences seront aussi importantes que la maîtrise des algorithmes. Elles donneront aux RH la légitimité nécessaire pour jouer leur rôle de contre-pouvoir. Dans la révolution IA, les RH ne sont pas seulement des gestionnaires de talents. Ils sont les gardiens de l’humain, les protecteurs des valeurs et les architectes d’un futur où l’IA ne doit jamais sacrifier l’homme.

« L’IA promet des gains spectaculaires, mais sans contre-pouvoir, elle peut fragiliser l’humain et creuser les injustices. »

« L’IA, une force sans précédent »

N.Y rappelle les grandes tendances :

  • Modèles géants : les LLM (Large Language Models) dominent, avec des milliards de paramètres et une puissance de calcul inédite.
  • Agents autonomes : l’IA ne se contente plus de répondre, elle agit, planifie, décide.
  • IA sectorielle : finance, santé, éducation, justice : chaque secteur voit émerger des solutions spécialisées.
  • Régulation : l’Union européenne, les États-Unis et la Chine avancent chacun avec leurs propres cadres, mais aucun consensus mondial n’existe encore.

Ces tendances montrent que l’IA est devenue une force systémique. Elle touche les gouvernements, les entreprises, les familles, les étudiants. Elle reconfigure nos vies.

« L’avenir appartient aux entreprises qui sauront orchestrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle »

  • L’IA peut multiplier les capacités de calcul, d’analyse et de projection mais elle ne peut remplacer la créativité, l’intuition et l’éthique humaines. Les RH doivent orchestrer cette complémentarité, en veillant à ce que l’IA serve l’humain et non l’inverse.

Les risques d’une gouvernance absente

Sans gouvernance, l’IA peut devenir une menace :

  • Manipulation des masses : fake news, deepfakes, campagnes d’influence. Depuis plus de 10 ans, un pays comme la Tunisie illustre parfaitement ces pratiques qui menacent sa stabilité sociale et même ses équilibres économiques.
  • Exclusion sociale : fracture numérique, marginalisation des plus vulnérables.
  • Pression économique : obsession de la rentabilité, oubli des valeurs humaines.
  • Risques environnementaux : consommation énergétique massive, empreinte carbone des data centers.
« L’intelligence artificielle est une force sans précédent. Mais elle ne peut remplacer la créativité, l’intuition et l’éthique humaines. En 2025, les RH portent une responsabilité historique : orchestrer cette puissance technologique sans jamais sacrifier l’homme. »

Les RH comme cœur moral de l’entreprise

Dans cette révolution, les RH ne sont pas seulement des gestionnaires de talents estime Nizar Yaïche. Ils deviennent le cœur moral de l’entreprise, ils doivent être les gardiens de la culture humaine, des différences et des diversités.

Les licenciements massifs observés dans plusieurs secteurs ne sont pas uniquement liés aux cycles économiques ou aux tensions géopolitiques. L’IA est déjà un facteur de transformation, parfois brutal. Les RH doivent anticiper ces vagues, mettre en place des plans de transition, et surtout, ne pas fermer les yeux.

L’IA est une force sans précédent, mais elle doit être gouvernée. Les RH ont trois missions :

  • Anticiper les risques : exclusion, manipulation, fractures sociales.
  • Protéger les plus vulnérables : accompagner les transitions, éviter la “casse sociale”.
  • Orchestrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle : associer puissance technologique et valeurs humaines.

Dans cette révolution, les RH ne sont pas seulement des acteurs organisationnels. Ils sont les gardiens de l’humain, les protecteurs des valeurs et les architectes d’un futur où l’IA ne doit jamais sacrifier l’homme.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Nizar Yaiche appelle les RH à assumer une responsabilité historique face à l’IA.
  • Trois axes clés : équité algorithmique, contre-pouvoir éthique et complémentarité humain-IA.
  • Sans gouvernance éthique, l’IA peut accentuer manipulations, exclusions et injustices.
  • Les compétences non techniques deviennent aussi cruciales que la maîtrise technologique.
  • Les RH sont appelées à devenir le cœur moral et le garde-fou des organisations.

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Kasserine : reprise imminente des travaux de la route régionale N84 entre Laâyoun et Sbeitla

Le projet d’aménagement de la route régionale N84 reliant Laâyoun et Sbeitla (Gouvernorat de Kasserine) sur une distance de 30,7 km devront bientôt démarrer.

Bloqués depuis 2022, les travaux seront repris d’ici dix jours, selon la page officiel sur le réseau social Facebook du gouvernorat de Kasserine.

Ce projet financé par l’Etat tunisien et la banque africaine de développement (BAD) vise à améliorer la qualité de l’infrastructure routière dans la région.

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Forum annuel du CEPEX : nouvelles opportunités et marchés prometteurs pour booster les exportations tunisiennes

Les exportations tunisiennes ont enregistré, à la fin du mois de novembre 2025, une croissance de 1,5% par rapport à l’année dernière, pour atteindre 57,9 milliards de dinars, marquant un retour à la tendance haussière, grâce aux résultats enregistrés au cours des trois derniers mois, ont souligné les Chefs de bureaux du Centre de promotion des exportations (CEPEX).

Ils ont indiqué, lors des travaux du forum annuel des Chefs de bureaux du CEPEX à l’étranger, qui se tient du 15 au 19 décembre 2025, que la capacité d’exportation de la Tunisie a frôlé les 23 milliards de dollars, dont 11,25 milliards de dollars non exploités.

“Face à cette situation, des défis importants se posent, aux intervenants dans le système d’exportation, y compris le réseau de représentation commerciale à l’étranger, pour redoubler d’efforts afin d’explorer de nouvelles opportunités d’exportation et d’améliorer le positionnement des produits tunisiens sur les marchés mondiaux”, ont-ils souligné.

Les travaux du forum ont également  permis de présenter des exposés sur les potentialités d’exportation, les opportunités inexploitées et les marchés prometteurs.

Les participants ont présenté des données techniques et économiques sur les marchés couverts par le réseau de représentation commerciale à l’étranger, en termes d’opportunités commerciales disponibles et de conditions d’accès, en plus d’un aperçu des programmes de promotion des différentes structures intervenant dans le domaine de l’exportation au titre de l’année 2026.

Les chefs des représentations commerciales tunisiennes à l’étranger ont participé à la quatrième réunion de coordination de “Tunisia Export Team”,  sous la présidence du ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir Abid.

Les travaux du forum annuel des Chefs des représentations commerciales du CEPEX  à l’étranger ont également donné lieu à la tenue d’une réunion avec les différentes structures concernées par l’exportation, laquelle a permis de mettre l’accent sur les start-ups et un certain nombre de secteurs prometteurs,  tels que l’industrie de composants automobiles, les technologies d’informations et de la communication, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et les services de santé.

Cette rencontre, à laquelle ont participé à distance plus de 50 représentants des attachés économiques auprès des ambassades tunisiennes à l’étranger, a été consacrée à la présentation d’interventions sur les spécificités des secteurs concernés, ainsi qu’à passer en revue les principaux marchés cibles et les opportunités d’y accéder.

L’objectif est de contribuer à soutenir les orientations stratégiques en matière d’exportation et à renforcer la présence des produits et services tunisiens au niveau international.

Elle  vise également  à fournir, au réseau de représentation diplomatique et commerciale, des informations actualisées sur l’offre tunisienne destinée à l’exportation,  afin d’orienter leurs interventions et leurs programmes de promotion dans les pays d’accréditation vers les secteurs prometteurs et à forte valeur ajoutée.

Le programme de ce  forum annuel comprend,  également, des rencontres directes entre les directeurs des représentations commerciales du CEPEX à l’étranger et les représentants d’entreprises tunisiennes de différents secteurs à Sousse et Sfax.

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Sfax : saisie d’un trésor archéologique de plus de 5 000 monnaies romaines par la Garde nationale

Les Unités de la Garde nationale à Sfax ont réussi à saisir un précieux trésor archéologique, annonce vendredi l’Institut national du patrimoine (INP) sur les réseaux sociaux.

Ce trésor est composé de 5 196 pièces de monnaies romaines en bronze, d’une petite bouteille, d’un fragment d’assiette du 1er siècle après J.-C et d’une assiette en céramique du 2ème siècle après J.-C, suite à une expertise des services de l’INP.

L’INP étudiera, documentera et mettra en valeur ce trésor archéologique conclut la même source.

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Chine : bons du Trésor US au plus bas depuis 2008, or en hausse

La Chine a réduit ses avoirs en bons du Trésor américain à 688,7 milliards de dollars en octobre 2025, leur niveau le plus bas depuis novembre 2008, selon les données publiées jeudi par le département américain du Trésor, rapportées par la presse chinoise. Ce chiffre représente une baisse par rapport aux 700,5 milliards enregistrés en septembre.

Désengagement progressif de la dette américaine

Ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’un désengagement progressif qui a vu les réserves chinoises en bons du Trésor américain chuter de plus de 47 % depuis leur pic historique de près de 1.320 milliards de dollars atteint en novembre 2013. La Chine, deuxième économie mondiale, a été reléguée au troisième rang des détenteurs étrangers de la dette américaine, derrière le Japon et le Royaume-Uni, depuis mars 2025.

Avertissements et stratégie chinoise

Mardi dernier, Yu Yongding, ancien conseiller de la Banque populaire de Chine, a mis en garde contre les risques liés aux actifs libellés en dollars. Selon lui, Beijing « doit réduire sa dépendance aux marchés extérieurs, notamment américains, et minimiser le risque de tomber dans le piège du dollar ».

Renforcement des réserves d’or

Parallèlement, la Chine poursuit ses achats d’or. En novembre 2025, elle a ajouté 30.000 onces à ses réserves, pour le treizième mois consécutif. Le pays détient désormais 74,12 millions d’onces d’or, soit l’équivalent de 310,6 milliards de dollars. Cette stratégie illustre la volonté de Pékin de diversifier ses actifs et de réduire sa dépendance au dollar américain.

Implications pour les marchés financiers

Le désengagement chinois des bons du Trésor américain pourrait accentuer la volatilité sur les marchés obligataires internationaux. Les analystes soulignent que la combinaison d’une réduction des avoirs en dollars et d’une accumulation continue d’or traduit un repositionnement stratégique de la Chine face aux incertitudes économiques et géopolitiques.

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Ghana : le FMI approuve le 5e examen des réformes économiques

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le cinquième examen des réformes économiques du Ghana, ouvrant la voie au déboursement immédiat de 385 millions de dollars. Ce décaissement s’inscrit dans le cadre d’un accord global de 3 milliards de dollars conclu entre le FMI et le pays ouest-africain pour accompagner ses réformes, lancées en mai 2023.

Performances jugées satisfaisantes

Le communiqué du FMI souligne que les performances du Ghana dans le cadre de son programme soutenu par la Facilité élargie de crédit sont « satisfaisantes dans l’ensemble ». Selon l’institution, les autorités ghanéennes se sont fermement appropriées le programme et ont mis en œuvre des actions correctives ambitieuses, de manière décisive, après les dérapages politiques survenus en 2024.

Stabilité macroéconomique et réformes structurelles

Le FMI encourage le gouvernement ghanéen à poursuivre ses efforts de réforme, essentiels pour maintenir la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette publique. L’institution insiste également sur la nécessité de remédier aux vulnérabilités structurelles de longue date, afin de consolider durablement l’économie du pays.

Inflation et croissance

Le Ghana a enregistré une forte réduction de l’inflation, passée de 54,1 % en décembre 2022 à 6,3 % en novembre 2025. Parallèlement, l’économie a connu une croissance de 5,5 % au troisième trimestre de 2025, marquant un redressement significatif. La Banque centrale a également abaissé son taux de prêt de référence à 18 % lors de sa dernière réunion en novembre, contribuant à stimuler l’activité économique et le crédit bancaire.

Perspectives et suivi

Le FMI rappelle que la poursuite des réformes est déterminante pour maintenir les progrès accomplis. La vigilance sur la mise en œuvre des politiques publiques, la gestion de la dette et la stabilité des prix reste essentielle pour garantir la solidité économique et la confiance des investisseurs. Le nouveau décaissement de 385 millions de dollars permettra au gouvernement ghanéen de renforcer ses actions en matière de relance économique et de développement durable.

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Investissement étranger : une société maltaise prévoit 520 millions d’euros pour une centrale solaire à Gafsa

Une rencontre a été tenue, jeudi, 18 décembre 2025, à Tunis, entre l’ingénieur général à FIPA-Tunisie, Ibrahim Medini et les représentants de la société malaise « HandsOn Systems Ltd ».

La société maltaise, spécialisée dans les solutions de suivi GPS et de gestion de flotte, la gestion d’actifs RFID, les solutions énergétiques intelligentes et les plateformes IoT,  compte introduire un grand projet d’investissement impliquant la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 350 MW dans la région de Gafsa (sud de la Tunisie), avec un investissement total estimé à environ 520 millions d’euros, a fait savoir la FIPA dans un communiqué publié, vendredi.

La délégation de la société maltaise s’est déclarée satisfaite du climat des affaires en Tunisie tout en réaffirmant son ambition de poursuivre des projets futurs, de renforcer sa présence et d’étendre ses investissements dans le pays.

De son côté, Medini a félicité la délégation maltaise pour cette initiative stratégique, soulignant son rôle en tant que moteur du développement industriel et durable à Gafsa sur le plan technologique et environnemental.

Il a réaffirmé l’engagement de FIPA-Tunisie à soutenir pleinement ce projet et à accompagner sa réalisation.

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PME : la BFPME lance un nouveau système d’information pour faciliter l’accès au financement

La Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME) lancera un nouveau système d’information dédié aux PME, visant à contribuer à l’amélioration de la qualité des services d’accompagnement et de financement qui leur sont proposés.

Le lancement et la présentation de système en question seront à l’ordre du jour d’une journée d’information qui sera organisée par la BFPME, samedi 20 décembre, au siège du Centre international de formation des formateurs et d’innovation pédagogique à Tunis.

La banque a appelé, dans ce cadre, les PME à participer à cet événement et à prendre connaissance de ce système, qui facilitera leur accès au financement.

Représentant environ 90 % du tissu économique et fournissant près de 80 % des emplois, les PME qui jouent un rôle primordial dans l’économie tunisienne, se trouvent confrontées à de nombreux défis, dont le plus important est l’accès au financement.

Il convient d e noter que la BFPME est une société bancaire tunisienne à responsabilité limitée, créée en 2005 et placée sous la tutelle du ministère des Finances. Son capital s’élève à 100 millions de dinars, détenus à 100 % par l’État et d’autres actionnaires publics.

La banque est considérée comme un établissement public, selon la loi n°9 de 1989 du 1er février 1989 relative aux participations, entreprises et établissements publics.

Elle est également soumise aux dispositions de la loi n° 65 de 2001 du 10 juillet 2001 relative aux banques et aux établissements financiers annulée et remplacée par la loi n° 48 de 2016 du 11 juillet 2016.

Conformément à sa politique de prêts approuvée par son conseil d’administration le 1er avril 2005, la mission de la banque est de financer la création et le développement des PME productrices de biens et de services.

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Christie’s et l’art MENA : Ridha Moumni anime une masterclass sur la visibilité et la valeur des artistes

Une masterclass, la première en son genre, intitulée “Visibilité, valeur et le marché mondial de l’art: les maisons de ventes aux enchères et l’art moderne et contemporain de la région MENA”, sera assurée par Ridha Moumni, historien de l’art, curateur et président de Christie’s Middle East and Africa (section régionale de Christie’s, l’une des maisons de ventes aux enchères les plus anciennes et les plus prestigieuses au monde).

Cette formation se tiendra les 22 et 23 décembre 2025 respectivement à Selma Feriani Gallery et à la galerie Archivart à Tunis.

Proposée sur deux jours, la masterclass offre une immersion approfondie dans le fonctionnement des maisons de ventes aux enchères et leur rôle déterminant dans la construction de la valeur artistique et de la visibilité internationale des artistes de la région MENA.

Pensée pour un public large mais spécialisé, cette masterclass s’adresse aux curateurs, historiens de l’art, artistes, collectionneurs, professionnels des secteurs culturel et médiatique, ainsi qu’aux étudiants et à toute personne souhaitant approfondir sa compréhension du marché de l’art contemporain et des pratiques curatoriales liées à l’art dans la région MENA.

Animée par le Tunisien Ridha Moumni, l’une des figures les plus influentes du marché international de l’art en Méditerranée, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, cette rencontre offrira un éclairage précis sur les dynamiques du marché et les stratégies de visibilité des artistes sur la scène mondiale. Les participants bénéficieront notamment d’analyses de cas concrets issus de Christie’s Middle East and Africa, portant sur les processus de sélection, de contextualisation et de promotion des artistes de la région.

Le marché MENA, un véritable “momentum” culturel.

Articulée autour d’ateliers pratiques, d’études de cas et d’échanges interactifs, la formation est conçue comme un espace de partage et de réflexion critique. Elle permettra de mieux appréhender les stratégies du marché, les mécanismes de valorisation des œuvres et la construction de la notoriété artistique à l’échelle internationale, dans un contexte où la région MENA connaît un véritable momentum culturel, marqué par l’ouverture de musées, de foires et par l’essor d’initiatives privées.

Cette réflexion s’inscrit dans un marché mondial de l’art en pleine transformation, où les frontières de la création sont redéfinies. Longtemps sous-représentée, la région Méditerranée, Moyen-Orient et Afrique du Nord s’affirme aujourd’hui comme un vivier de talents émergents. Selon les données mentionnées dans le dossier de presse, le marché du détail dans la région MENA était évalué à 808,51 milliards de dollars en 2024 et devrait atteindre 1 401,32 milliards de dollars d’ici 2032, avec un taux de croissance annuel estimé à 7,30 %.

La visibilité croissante des artistes de la région MENA sur les plateformes internationales a profondément transformé le marché. Entre 2024 et le premier semestre 2025, les ventes d’œuvres d’artistes d’Afrique du Nord ont augmenté, selon la même source,  de 76 %, tandis que celles des artistes du Moyen-Orient ont progressé de 178 % sur le marché européen, illustrant l’intérêt grandissant des collectionneurs internationaux pour l’art moderne et contemporain de la région.

Chez Christie’s, la vente Modern and Contemporary Middle Eastern Art, organisée à Londres en 2024, a généré 6,43 millions de dollars, portée notamment par des collections prestigieuses.

Cette dynamique se confirme également à travers les foires et plateformes internationales. A Paris, la Menart Fair, dédiée à l’art MENA, a présenté en 2024 plus de 438 œuvres, avec des résultats attestant de l’intérêt soutenu du marché européen. Par ailleurs, le lancement d’Art Basel Qatar, prévu pour février 2026, marquera la première implantation d’Art Basel au Moyen-Orient, consacrant la région comme un nouveau hub stratégique du marché mondial de l’art.

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Entrepreneuriat féminin : le ministère de la Famille et l’ONE signent une convention de partenariat

Une convention de partenariat sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin et de l’investissement a été signée, hier jeudi, entre le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées et l’Organisation nationale des entrepreneurs (ONE).

Selon un communiqué du ministère de la famille, la convention vise à renforcer la coopération entre les deux parties et à faire connaître le programme national de l’entrepreneuriat féminin et de l’investissement « RAÏDET», ainsi que les différents programmes du ministère dédiés à l’inclusion économique des femmes et des jeunes filles.

Elle vise également, selon la même source, à contribuer à la création et au développement de projets féminins de petite et moyenne taille, à accompagner les porteuses d’idées de projets et à renforcer leurs capacités, de manière à garantir la pérennité et le développement de leurs initiatives.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature organisée au siège du ministère à Tunis, la ministre de la famille, Asma Jebri, a précisé que cette convention s’inscrit dans le cadre de la volonté du département de renforcer l’effort national participatif afin de promouvoir davantage l’entrepreneuriat féminin, de surmonter les difficultés existantes et d’encourager les femmes et les jeunes filles dans toutes les régions du pays à lancer des projets, à s’engager dans le monde des affaires et à investir dans des secteurs porteurs, innovants et à forte valeur ajoutée.

Elle a souligné, dans ce contexte, l’importance de mettre en place un programme exécutif en coordination avec l’ensemble des délégations régionales du ministère, afin de mieux faire connaître les mécanismes d’encouragement et les incitations disponibles pour soutenir l’entrepreneuriat féminin en Tunisie, de renforcer les efforts de formation et d’éducation financière, d’accompagner les entreprises féminines avant, pendant et après la création des projets, et de développer les capacités des entrepreneures dans les domaines de la promotion, du marketing, de l’exportation et de l’expansion des projets.

De son côté, le président de l’Organisation nationale des entrepreneurs, Yassine Gouiâa, a exprimé l’engagement de l’Organisation à soutenir les efforts du ministère pour diffuser la culture de l’entrepreneuriat féminin, renforcer les capacités des femmes tunisiennes en matière d’investissement, de création et de développement de projets, améliorer les opportunités de commercialisation des produits des entreprises féminines et accroître leur rayonnement aux niveaux national et international.

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ESET Research analyse les cybermenaces du second semestre 2025, l’IA se place au cœur des attaques

ESET Research publie son rapport semestriel sur les menaces, couvrant les tendances observées de juin à novembre 2025.
• Les arnaques en ligne se perfectionnent notamment avec des deepfakes plus réalistes, sites de phishing générés par IA et publicités éphémères pour contourner la détection.
• Malgré une brève réapparition après sa perturbation en mai 2025, Lumma Stealer affiche un net déclin, avec une baisse de 86 % des détections au second semestre 2025.
• Les attaques NFC gagnent en ampleur et en sophistication, avec de nouvelles fonctionnalités et campagnes malveillantes détectées au second semestre 2025.

ESET Research dévoile son rapport semestriel couvrant la période de juin à novembre 2025. Ce document analyse les tendances du paysage des menaces, observées à la fois par la télémétrie ESET et par les analyses des experts en détection et en recherche des laboratoires ESET. Au second semestre 2025, les malwares qui utilisent l’intelligence artificielle sont passés du stade conceptuel à des usages concrets. ESET a ainsi identifié PromptLock, le premier ransomware connu, piloté par l’IA, capable de générer dynamiquement des scripts malveillants. Si l’IA demeure aujourd’hui principalement utilisée pour produire des contenus d’hameçonnages et d’escroquerie plus réalistes, PromptLock, aux côtés de quelques autres menaces émergentes basées sur l’IA, amorce une nouvelle ère dans l’évolution des cybermenaces.

« Les opérateurs derrière les arnaques à l’investissement Nomani(1) ont également perfectionné leurs méthodes. Nous avons constaté une nette amélioration de la qualité des deepfakes, l’apparition de sites de phishing générés par l’IA, ainsi que des campagnes publicitaires éphémères pour échapper au mécanisme de détection », explique Jiří Kropáč, directeur des laboratoires de prévention des menaces chez ESET. Selon la télémétrie d’ESET, les détections liées aux arnaques Nomani ont progressé de 62 % sur un an, malgré un léger ralentissement observé au second semestre 2025. Ces arnaques, initialement diffusées sur Meta, sont apparues sur d’autres plateformes, dont YouTube.

Sur le front des ransomwares, le nombre de victimes a dépassé les chiffres de 2024 bien avant la fin de l’année. Les projections d’ESET Research font état d’une hausse annuelle de 40 %. Les groupes Akira et Qilin se sont imposés comme les principaux acteurs du modèle « ransomware as a service », tandis que Warlock, un nouvel entrant plus discret, s’est distingué par l’introduction de techniques d’évasion inédites. Les « tueurs d’EDR ou EDR Killer » continuent de proliférer, confirmant que les solutions de détection et de réponse restent un obstacle majeur pour les cybercriminels.

Après sa perturbation mondiale en mai, Lumma Stealer a tenté deux brèves réapparitions. Toutefois, son déclin semble désormais acté. Les détections ont chuté de 86 % au second semestre 2025 par rapport au premier, et l’un de ses principaux vecteurs de diffusion, le cheval de Troie HTML/FakeCaptcha utilisé dans les attaques ClickFix, a pratiquement disparu de la télémétrie ESET.

A l’inverse, CloudEyE, également connu sous le nom de GuLoader, a connu une croissance spectaculaire, avec une augmentation proche d’un facteur trente selon les données d’ESET. Diffusé via des campagnes d’e-mails malveillants, ce service de téléchargement et de chiffrement de malwares est utilisé pour déployer d’autres charges malveillantes, notamment des ransomwares, ainsi que des voleurs d’informations largement répandus tels que Rescoms, Formbook et Agent Tesla. La Pologne a été le pays le plus touché, concentrant 32 % des tentatives d’attaque CloudEyE détectées au second semestre 2025.

Dans l’écosystème mobile, les attaques NFC ont gagné en ampleur et en sophistication, comme en témoigne leur augmentation de 87 % dans la télémétrie ESET. NGate, pionnier des menaces NFC, a évolué pour inclure le vol de contacts, ouvrant la voie à des attaques plus ciblées. RatOn, un nouveau malware inédit pour opérer des fraudes NFC, combine de manière originale des fonctionnalités de cheval de Troie et d’accès à distance (RAT), avec des attaques par relais NFC, illustrant la créativité des cybercriminels. RatOn a été diffusé via de fausses pages Google Play et des publicités imitant une version pour adulte de TikTok ou des services bancaires numériques. PhantomCard, variante de NGate adaptée au marché brésilien, a été observé dans plusieurs campagnes locales.

Pour plus d’informations, consultez le rapport complet en accès libre sur WeLiveSecurity.com, disponible en anglais et en français.

(1) https://www.welivesecurity.com/en/scams/investors-beware-ai-powered-financial-scams-swamp-social-media/

À propos d’ESET

ESET® entreprise européenne de cybersécurité reconnue mondialement, se positionne comme un acteur majeur dans la protection numérique grâce à une approche technologique innovante et complète. Fondée en Europe et disposant de bureaux internationaux, ESET combine la puissance de l’intelligence artificielle et l’expertise humaine pour développer des solutions de sécurité avancées, capables de prévenir et contrer efficacement les cybermenaces émergentes, connues et inconnues. Ses technologies, entièrement conçues dans l’UE, couvrent la protection des terminaux, du cloud et des systèmes mobiles, et se distinguent par leur robustesse, leur efficacité et leur facilité d’utilisation, offrant ainsi une défense en temps réel 24/7 aux entreprises, infrastructures critiques et utilisateurs individuels. Grâce à ses centres de recherche et développement et son réseau mondial de partenaires, ESET propose des solutions de cybersécurité intégrant un chiffrement ultra-sécurisé, une authentification multifactorielle et des renseignements approfondis sur les menaces, s’adaptant constamment à l’évolution rapide du paysage numérique.  

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États-Unis : Donald Trump suspend le programme de la “Green Card” après deux fusillades

Le président américain Donald Trump a ordonné, jeudi, la suspension temporaire du programme de la loterie de la “Green Card”, après que le suspect de deux fusillades survenues à l’université Brown et au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est entré aux États-Unis par ce dispositif.

La décision intervient dans un contexte de forte sensibilité sécuritaire. Elle vise le programme de visas de diversité, qui permet chaque année à des ressortissants de pays faiblement représentés aux États-Unis d’obtenir un droit de résidence permanente par tirage au sort.

Une suspension décidée sur instruction présidentielle

La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé la mesure dans un message publié sur la plateforme X. Elle précise agir sur instruction directe du président Trump et ordonne aux services américains de la citoyenneté et de l’immigration de suspendre le programme « jusqu’à nouvel ordre ».

Dans son message, Kristi Noem affirme : « Il n’aurait jamais fallu permettre à cet individu odieux d’entrer dans notre pays ». Cette déclaration lie explicitement la suspension du programme au profil du suspect impliqué dans les deux attaques armées.

Le fonctionnement du programme en question

Le programme de visas de diversité, communément appelé loterie de la “Green Card”, attribue chaque année jusqu’à 50 000 titres de séjour permanent. Il s’adresse à des candidats originaires de pays dont l’immigration vers les États-Unis reste limitée, dont plusieurs États africains.

Pour l’édition 2025, près de 20 millions de personnes ont participé à la loterie. Plus de 131 000 candidats ont été sélectionnés, en incluant les conjoints des gagnants. La sélection ne garantit toutefois pas l’entrée sur le territoire américain.

Des contrôles prévus après la sélection

Après leur désignation, les candidats retenus doivent se soumettre à une procédure de vérification avant l’obtention d’une autorisation d’entrée aux États-Unis. Le texte ne précise pas à quel stade le suspect impliqué dans les fusillades a franchi ces contrôles

Les chiffres révèlent par ailleurs une forte disparité entre pays. Les citoyens portugais, par exemple, n’ont obtenu que 38 visas lors de cette édition.

Une décision aux implications larges

La suspension du programme touche potentiellement des millions de candidats à travers le monde. Le texte ne précise pas la durée de l’arrêt ni les conditions d’une éventuelle reprise.  Aucune indication n’est donnée sur l’impact immédiat pour les candidats déjà sélectionnés.

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