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Issam Lahmar appelle à unifier les politiques sociales arabes pour un développement inclusif

Le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, a appelé, ce jeudi, les pays arabes à mettre en place des programmes communs et à unifier leurs politiques et leurs efforts afin de parvenir à un développement inclusif plaçant l’être humain au cœur de ses priorités, avec pour objectif la réalisation de la justice sociale et la garantie d’une vie décente à l’ensemble des sociétés arabes, en particulier aux catégories vulnérables et marginalisées.

S’exprimant lors des travaux de la 45è session du Conseil des ministres arabes des affaires sociales, organisée par le Secrétariat général de la Ligue des États arabes en Jordanie du 15 au 18 décembre en cours, Issam Lahmar a souligné que la Déclaration de Doha pour le développement social, constituera une véritable feuille de route pour l’ensemble des pays arabes en vue d’adopter de nouvelles approches plus efficaces, à même de répondre aux aspirations des peuples arabes face aux mutations économiques, sociales et climatiques actuelles, selon un communiqué du ministère des affaires sociales.

Dans son intervention, Lahmar a présenté l’approche renouvelée de la Tunisie en matière de développement, consacrée par la Constitution et basée sur le renforcement du rôle social de l’État, la garantie de l’égalité des chances entre les catégories sociales et les régions, ainsi qu’une répartition juste et équitable des richesses, tout en consolidant les valeurs de la démocratie sociale et de l’État de droit.

Lahmar a affirmé que la Tunisie mise sur le capital humain pour garantir le développement global, à travers l’investissement dans le développement des capacités humaines et l’amélioration des conditions de vie par la garantie d’un revenu décent.

Dans ce cadre, Issam Lahmar a passé en revue plusieurs mesures sociales adoptées par la Tunisie, notamment le renforcement du système de protection sociale selon une approche globale fondée sur les droits, visant à réduire la pauvreté multidimensionnelle et à promouvoir l’insertion économique des catégories vulnérables à travers le financement de projets individuels ou collectifs, favorisant ainsi leur autonomie.

Par ailleurs, le ministre des affaires sociales s’est félicité de l’inscription d’un point permanent à l’ordre du jour du Conseil consacré à la situation sociale en Palestine, afin de mettre en lumière les conditions humanitaires catastrophiques subies par le peuple palestinien en raison de la guerre d’extermination menée par l’occupation, en violation flagrante du droit international humanitaire et des droits humains fondamentaux.

Il a, dans ce contexte, appelé à redoubler les efforts arabes pour soutenir le peuple palestinien et garantir son droit naturel et humain à une vie digne.

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Tunisie: voici les priorités du plan de développement 2026-2030

Le gouvernement tunisien a placé la justice sociale, la réduction des inégalités régionales et la souveraineté énergétique et hydrique au centre du Plan de développement 2026-2030, présenté lors d’un conseil ministériel présidé par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. Le communiqué publié par la présidence du gouvernement le 2 décembre 2025 affirme que ce plan marque un tournant important, puisqu’il repose pour la première fois sur une démarche ascendante, élaborée à partir des conseils locaux, régionaux et interrégionaux, dans l’esprit voulu par le président de la République, Kaïs Saïed.

En fait, le premier axe repose sur la volonté d’améliorer l’inclusion sociale et de soutenir les catégories vulnérables. Cela implique une amélioration de la qualité des services essentiels, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du transport public. Le communiqué insiste également sur l’importance d’activer les programmes d’emploi, de soutenir les jeunes entrepreneurs, d’améliorer l’employabilité des diplômés et de consolider la protection sociale, afin de créer un véritable filet de sécurité pour les populations fragiles.

Le deuxième axe vise à réduire les inégalités régionales, un enjeu considéré comme central par la cheffe du gouvernement. Le texte met en avant la nécessité de relier les régions intérieures aux zones plus développées par des infrastructures adaptées et de créer une dynamique de développement capable de diminuer les écarts persistants entre les territoires.

Le plan s’appuie également sur une vision économique durable et inclusive. Les autorités ambitionnent de stimuler à la fois l’investissement public et privé, de moderniser le secteur agricole à travers les technologies et une meilleure maîtrise de l’eau, et de développer les chaînes de valeur industrielles et agricoles pour accroître la valeur ajoutée tout en respectant les normes environnementales. L’intégration du secteur informel, l’ouverture sur de nouveaux marchés à l’export et l’attraction d’investissements étrangers dans les secteurs porteurs figurent également parmi les orientations majeures.

La souveraineté hydrique constitue un autre pilier essentiel. Le gouvernement souhaite optimiser la gestion des ressources en eau traditionnelles, moderniser les réseaux de distribution et développer les ressources non conventionnelles. Le plan prévoit aussi la généralisation du traitement des eaux usées, le déploiement de l’agriculture intelligente et la digitalisation des systèmes de gestion de l’eau.

La souveraineté énergétique prend une place tout aussi stratégique. L’objectif est de réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles, d’augmenter la part des énergies renouvelables, de valoriser les ressources nationales comme le solaire, l’éolien ou le biogaz, et d’encourager une consommation énergétique plus rationnelle chez les ménages et les entreprises. La réforme de la gouvernance du secteur et l’exploitation future du projet de liaison électrique ELMED sont également citées comme des leviers majeurs.

La transformation numérique constitue un autre volet structurant. Le gouvernement prévoit de généraliser la digitalisation des services administratifs, d’étendre le très haut débit, d’accompagner les entreprises dans leur mutation numérique et de mettre en place une stratégie nationale dédiée à l’intelligence artificielle.

Le communiqué met aussi en avant la volonté de moderniser le modèle industriel tunisien. Cette orientation repose sur l’économie de la connaissance, les technologies propres et l’innovation. Le gouvernement veut impulser une meilleure répartition géographique des activités industrielles, soutenir la compétitivité des PME, accélérer la création de zones industrielles intelligentes, renforcer la recherche et l’innovation, et optimiser le rôle des pôles technologiques. L’objectif est de permettre aux entreprises tunisiennes d’améliorer leur position dans les chaînes de valeur et d’augmenter leur capacité d’exportation.

Enfin, l’accès au financement apparaît comme un défi croissant. Le plan entend renforcer les équilibres financiers, améliorer l’épargne nationale, mobiliser des financements concessionnels et verts, définir une liste de projets adaptés aux partenariats public-privé et élargir l’inclusion financière pour les populations vulnérables.

La cheffe du gouvernement a rappelé que le Plan 2026-2030 ne représente pas seulement une feuille de route économique, mais une étape nationale structurante qui orientera les choix politiques des années à venir.

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Loi de finances 2026 : Kais Saïed insiste sur la dimension sociale et la rationalisation des dépenses

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu mercredi au palais de Carthage la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et la ministre des Finances, Mischkat Slama Khaldi, pour discuter du projet de loi de finances 2026. Il a réaffirmé que ce texte doit avant tout refléter le rôle social de l’État et promouvoir la justice sociale.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’adopter « une pensée novatrice » et de concevoir le projet de loi de finances autour de nouveaux concepts afin de répondre aux attentes sociales.

Deux objectifs majeurs ont été fixés : offrir de nouvelles perspectives aux jeunes marginalisés et rationaliser les dépenses publiques en réduisant les financements destinés aux institutions jugées peu rentables.

Lutte contre la corruption et l’évasion fiscale

Au cours de la réunion, Kais Saïed a critiqué la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF), estimant qu’elle n’a pas assumé pleinement son rôle. Il a également évoqué les défis liés à l’évasion fiscale et aux réseaux de corruption, réitérant l’engagement de la Tunisie à avancer dans la voie des réformes.

Le président a souligné que la politique du « compter sur soi » reste pertinente, malgré les critiques. Face à l’héritage de mauvaise gestion accumulé au fil des décennies, il a affirmé sa détermination à ouvrir de nouvelles opportunités pour les jeunes, instaurer une véritable justice et relancer une croissance durable. « Le peuple tunisien n’acceptera plus jamais les solutions à demi-teinte », a-t-il martelé.

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