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Huile d’olive : pourquoi l’Italie reste plus chère que ses voisins

Huile d'oliveLes indicateurs disponibles sur le dernier mois signalent une détente des prix en Méditerranée. Les niveaux restent toutefois très différenciés selon les pays, avec une Italie positionnée nettement au-dessus de ses concurrents. Les données européennes et internationales décrivent parallèlement un marché où les volumes et les valeurs à l’export se réajustent, dans un contexte de nouvelles estimations de production pour la campagne 2025/26.

Italie au sommet des prix, Espagne et Grèce plus accessibles

Selon le tableau de bord « olive oil » de la Commission européenne, les prix moyens nationaux de l’huile d’olive extra vierge atteignent en octobre 2025 912,5 €/100 kg en Italie. Ils se situent à 425,0 €/100 kg en Espagne et 442,6 €/100 kg en Grèce. L’écart demeure donc marqué entre l’Italie et les autres grands pays producteurs de l’Union européenne.

Pour la catégorie vierge, les niveaux sont plus resserrés mais restent différenciés : 406,9 €/100 kg en Italie, 364,0 €/100 kg en Espagne et 350,0 €/100 kg en Grèce. Ces données confirment un positionnement prix structurellement plus élevé de l’Italie, y compris hors segment extra vierge.

Tunisie : repères récents issus de suivis privés

Des suivis spécialisés diffusent des repères hebdomadaires hors UE. Une cotation « extra virgin » en Tunisie est par exemple affichée à 3,73 €/kg (mise à jour du 08/12/2025), tandis qu’une référence grecque ressort à 4,82 €/kg (mise à jour du 09/12/2025). Ces séries proviennent de sources privées et peuvent varier selon la place de marché et la méthodologie employée. Elles offrent néanmoins des points de comparaison avec les niveaux observés au sein de l’UE.

Commerce extérieur : volumes en hausse, prix en repli

Sur le plan du commerce extérieur, l’International Olive Council indique qu’en septembre 2025, la valeur unitaire des exportations d’huile d’olive de l’UE vers les pays tiers s’établit à 526 €/100 kg pour l’ensemble des huiles, et à 580 €/100 kg pour l’extra vierge. Le volume total exporté atteint 66 163 tonnes, traduisant une hausse des flux dans un contexte de normalisation des prix.

Le tableau de bord de la Commission européenne fait état, côté valeurs, d’un total de 4 186 M€ pour le commerce d’huile d’olive extra-UE sur la période octobre 2024 – septembre 2025.

Production mondiale : nouvelles estimations pour 2025/26

Pour la campagne 2025/26, la production mondiale d’huile d’olive (hors grignons) est estimée à 3 440 kt. La part de l’UE s’élèverait à 2 056 kt, contre 1 384 kt pour les pays non-UE. Ces volumes, combinés aux écarts de prix, structurent la concurrence entre pays du bassin méditerranéen.

Dans ce cadre, l’Italie conserve un positionnement prix élevé, tandis que l’Espagne, la Grèce et la Tunisie évoluent à des niveaux inférieurs selon les séries disponibles, sur fond de rééquilibrage progressif du marché.

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Loi de finances 2026 : Agriculture, soutien ciblé plutôt que subventions généralisées

Dans un contexte marqué par la volatilité des prix agricoles, les aléas climatiques et des marges budgétaires limitées, la Loi de finances 2026 adopte une approche sélective en matière de soutien à l’agriculture et au monde rural. Le texte ne revient pas à des subventions généralisées, mais privilégie des instruments financiers ciblés et des ajustements fiscaux précis, orientés vers la production, la compétitivité et la stabilisation des petits exploitants.

Le premier axe concerne le financement des petits agriculteurs. La loi prévoit la mise en place de lignes de crédit dédiées, notamment pour répondre aux besoins saisonniers. Ces crédits sont accordés à des conditions avantageuses, afin de permettre aux exploitants de couvrir leurs charges courantes, financer les intrants et assurer la continuité de l’activité. L’objectif est de limiter les ruptures de trésorerie, fréquentes dans les cycles agricoles, sans alourdir excessivement l’endettement des exploitations.

Alléger le coût du crédit d’investissement

Le deuxième levier porte sur le coût du financement de l’investissement agricole. La Loi de finances 2026 prévoit que l’État prenne en charge une partie de la différence entre le taux d’intérêt appliqué par les banques et le taux moyen du marché monétaire, dans des limites strictement encadrées. Ce mécanisme vise à rendre les projets d’investissement plus accessibles, notamment pour la modernisation des exploitations, l’amélioration des rendements et le développement d’activités connexes.

Cette prise en charge exclut toutefois les activités à caractère purement commercial ou spéculatif, confirmant l’orientation productive du dispositif. Le soutien est ainsi conditionné à des projets directement liés à l’activité agricole, dans une logique d’efficacité économique et de maîtrise de l’impact budgétaire.

Focus sur la filière de l’huile d’olive

La Loi de finances 2026 accorde également une attention particulière à la filière de l’huile d’olive, considérée comme stratégique pour les exportations tunisiennes. Les intrants nécessaires au conditionnement bénéficient d’avantages fiscaux ciblés, notamment l’exonération de droits de douane et la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée. Cette mesure vise à encourager la transformation locale et la valorisation du produit, plutôt que l’exportation en vrac.

À travers ces incitations, le texte traduit une volonté de montée en gamme et de renforcement de la compétitivité sur les marchés internationaux, tout en soutenant une filière structurante pour de nombreuses régions rurales.

Des exonérations ponctuelles et sectorielles

Par ailleurs, certaines exonérations ciblent des produits agricoles spécifiques. La pomme de terre, par exemple, bénéficie d’un allègement de certaines contributions parafiscales. Là encore, l’approche reste ponctuelle et sectorielle, conçue pour répondre à des tensions conjoncturelles plutôt que pour instaurer un soutien généralisé.

Au final, la Loi de finances 2026 confirme une ligne directrice claire : soutenir l’agriculture sans déséquilibrer les finances publiques. En misant sur le crédit, l’allègement du coût du financement et des incitations fiscales ciblées, le texte cherche à préserver le tissu agricole et les territoires ruraux. Une politique d’ajustement plus que de rupture, qui reconnaît le rôle central de l’agriculture dans l’équilibre économique et social du pays.

EN BREF

  • Soutien agricole ciblé sans retour aux subventions généralisées.
  • Lignes de crédit saisonnier pour les petits exploitants.
  • Allègement du coût du crédit d’investissement agricole.
  • Avantages fiscaux pour la filière de l’huile d’olive.
  • Exonérations ponctuelles pour certains produits agricoles.

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Investissements agricoles en Tunisie : 4586 opérations approuvées pour 323 MDT à fin septembre 2025

Quelque 4586 opérations d’investissement agricole, d’une valeur de 323,027 millions de dinars (MD) ont été approuvées à fin septembre 2025, soit une hausse de 30% (en valeur) par  rapport à la même période de 2024, selon les données publiées, vendredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

L’ensemble de ces opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 80,335 MD, enregistrant ainsi une légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2024.

Des crédits fonciers d’une valeur de 4,128 millions de dinars ont été approuvés, à fin septembre 2025, et ce, pour permettre l’intégration de 232 hectares de terres dans le cycle économique.

Selon la répartition des investissements approuvés par l’APIA, le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 138,37 MD, suivi par l’aquaculture (75,047 MD), des activités des services liés à l’agriculture (71,052 MD), de la pêche (13,041 MD), et de la filière de la première transformation des produits agricoles et de la pêche (3,12 MD).

Ces investissements ont permis de créer 1815 emplois à fin septembre 2025, contre 1681 emplois, soit une hausse de 8% par rapport à la même période de 2024 (1682 emplois).

Il convient de rappeler que les investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs ont atteint une valeur de 34,554 MD, soit 11,5% du total des investissements approuvés, tandis que les investissements approuvés en faveur des femmes promotrices se sont établis à 13,035 MD, soit 4,4% du total des investissements.

Pour ce qui est des investissements étrangers, ils ont atteint 3,507 millions de dinars, contre 8,1 millions de dinars durant la même période de 2024, soit une baisse de 57%.

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Voici combien le secteur agricole a attiré d’investissements cette année

L’investissement privé dans l’agriculture et la pêche poursuit sa progression en Tunisie, selon les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’ONAGRI. Les projets de type « A » (investissements individuels inférieurs à 200 mille dinars) et « B » (investissements dépassant ce seuil) montrent une dynamique marquée, malgré un recul des subventions accordées.

À la fin octobre 2025, 4 586 opérations d’investissement ont été approuvées, confirmant une activité soutenue dans le secteur. La valeur totale de ces investissements atteint 344,498 millions de dinars, soit une hausse de 13 % par rapport à octobre 2024. 

Les subventions attribuées aux projets s’élèvent, elles, à 87,339 millions de dinars, enregistrant une baisse de 11 % par rapport à l’année précédente. Ce recul s’explique, selon le rapport, par une réorientation des mécanismes d’appui et une révision des priorités d’allocation.

Du côté des crédits fonciers, l’année affiche une amélioration notable. Les prêts approuvés atteignent 4,771 millions de dinars, couvrant une superficie totale de 261 hectares. Cela représente une hausse de 7 % par rapport à 2024, signe d’un intérêt croissant pour la mise en valeur des terres agricoles.

La structure du financement montre également des tendances intéressantes. L’autofinancement représente 145,325 millions de dinars, en progression de 3 %. Les subventions, malgré leur baisse annuelle, affichent une évolution positive sur le dernier trimestre, avec un taux de croissance de 11 % jusqu’à fin octobre 2025. Les crédits occupent une part importante, atteignant 111,883 millions de dinars, soit une augmentation spectaculaire de 72 % par rapport à octobre 2024, un indicateur fort de la mobilisation des banques envers le secteur agricole.

Dans l’ensemble, les chiffres confirment une dynamique d’investissement solide, portée par les financements privés et les crédits bancaires, tandis que les mécanismes d’appui publics se réajustent. Le secteur semble entrer dans une nouvelle phase où la modernisation et la structuration deviennent prioritaires.

 

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Investissement agricole privé : 4 586 opérations pour une valeur de 323 MDT à fin septembre 2025

Quelque 4 586 opérations d’investissement agricole, d’une valeur de 323,027 millions de dinars (MDT), ont été approuvées à fin septembre 2025, soit une hausse de 30% (en valeur) par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées, vendredi, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

L’ensemble de ces opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 80,335 MDT, enregistrant ainsi une légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2024.

Des crédits fonciers d’une valeur de 4,128 millions de dinars ont été approuvés, à fin septembre 2025, et ce, pour permettre l’intégration de 232 hectares de terres dans le cycle économique.

Selon la répartition des investissements approuvés par l’APIA, le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 138,37 MDT, suivi de l’aquaculture (75,047 MDT), des activités des services liés à l’agriculture (71,052 MDT), de la pêche (13,041 MDT) et de la filière de la première transformation des produits agricoles et de la pêche (3,12 MDT).

Ces investissements ont permis de créer 1815 emplois à fin septembre 2025, soit une hausse de 8% par rapport à la même période de 2024 (1682 emplois).

Il convient de rappeler que les investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs ont atteint une valeur de 34,554 MDT, soit 11,5% du total des investissements approuvés, tandis que les investissements approuvés en faveur des femmes promotrices se sont établis à 13,035 MDT, soit 4,4% du total des investissements.

Pour ce qui est des investissements étrangers, ils ont atteint 3,507 millions de dinars, contre 8,1 millions durant la même période de 2024, soit une baisse de 57%.

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AGRICULTURE : “Il faut que l’Afrique reprenne le contrôle de sa valeur agricole et c’est possible grâce à la blockchain” Assure Yassine Grissa

Et si l’Afrique reprenait le contrôle de sa valeur agricole grâce à la blockchain ? Dans cet échange sans détour, Yassine Grissa, expert en bourse agricole, marchés de capitaux et plateformes de trading, dévoile une vision audacieuse : des salles des marchés connectées, des contrats intelligents, et un commerce enfin transparent. Une révolution technologique au service du Fair Trade.

Entretien en deux temps :

Vous défendez une vision ambitieuse d’un secteur agricole africain modernisé grâce à la blockchain. Vous parlez même d’une “blockchain financière”. De quoi s’agit-il exactement ?

Il faut sortir de la vision purement logistique de la blockchain, souvent réduite à la traçabilité du produit. La vraie révolution, c’est la blockchain financière : celle qui relie les flux monétaires aux flux physiques dans un même registre de confiance.

Aujourd’hui, un exportateur peut obtenir un financement bancaire sur simple promesse d’un contrat d’export — sans que la banque ou l’État puisse vérifier l’existence réelle du deal ou de la marchandise. Cela crée un risque majeur : les fonds peuvent être détournés, le producteur reste impayé, et la filière perd en crédibilité.

Avec la blockchain financière, chaque financement, contrat et transaction est encadré par des smart contracts. Ces contrats intelligents exécutent automatiquement les paiements uniquement lorsque les conditions réelles du trade sont remplies : validation de la production, certification, livraison et acceptation par l’acheteur.

La promesse devient une preuve, et la confiance repose sur des données infalsifiables.

« La vraie révolution, c’est la blockchain financière : celle qui relie les flux monétaires aux flux physiques dans un même registre de confiance. »

En d’autres termes, la blockchain devient un outil de Risk Management ?

Exactement. Mon expérience en risk management et trade finance m’a appris qu’un système de financement n’est solide que s’il sait mesurer, encadrer et mitiger ses risques.

La blockchain devient ici un outil de supervision dynamique. Chaque transaction y est enregistrée avec une empreinte unique : qui a financé, qui a livré, qui a payé.

Les offices nationaux — comme l’ONH pour l’huile d’olive, l’OND pour les dattes, l’ONA pour les agrumes — jouent le rôle d’oracles de validation : ils certifient la réalité des flux physiques et la conformité des deals avant tout décaissement bancaire.

Ce dispositif évite les défauts de contrepartie et renforce la confiance des institutions financières. Le financement devient responsable, vérifiable et traçable.

Vous évoquez aussi la création de “salles des marchés agricoles” connectées dans le monde. Quel est leur rôle ?

C’est un élément clé. Il faut désenclaver nos marchés agricoles et réintégrer l’Afrique dans la carte mondiale du commerce, avec ses propres canaux officiels et transparents.

Je propose un réseau de Trading Rooms agricoles interconnectées — à Tunis, Berlin, Montréal, New York, Lomé, Abidjan… Ces salles seraient les nœuds opérationnels de la blockchain : elles connectent producteurs, transformateurs et exportateurs africains aux acheteurs internationaux ; elles injectent en temps réel les contrats dans la plateforme ; elles garantissent transparence, rapidité et traçabilité.

Chaque Trading Room devient un centre d’origination et de régulation du commerce équitable. Elles éliminent les intermédiaires parasites et les réseaux opaques qui captent une part injustifiée de la valeur. La blockchain rend tout contournement impossible : chaque acteur, chaque marge, chaque transaction est visible et certifiée.

« Les offices nationaux jouent le rôle d’oracles de validation : ils certifient la réalité des flux physiques et la conformité des deals avant tout décaissement bancaire. »

Cela suppose une coordination très fine entre acteurs publics, bancaires et privés. Comment la garantir ?

C’est le rôle du dispositif institutionnel que je préconise. L’État doit être garant du système, pas son opérateur. Les offices agricoles sont les points d’ancrage locaux, les banques publiques assurent le financement, et les Trading Rooms sont les interfaces internationales.

La blockchain agit comme un système nerveux central, assurant la cohérence entre flux financiers et flux physiques, et empêchant tout financement fictif. C’est la meilleure garantie d’un Fair Trade durable, où le producteur est rémunéré équitablement, les banques sont sécurisées, et le commerce devient transparent.

Et le producteur dans tout cela ? Que change ce modèle pour lui ?

Beaucoup. Grâce à la blockchain, le producteur accède à un financement pré-trade vérifiable, garanti par la plateforme et validé par les offices. Les paiements deviennent automatiques dès que la production est certifiée, sans délais ni intermédiation abusive.

La création de coopératives à intérêt économique permettra aussi de fixer un prix plancher équitable, basé sur des analyses économiques transparentes. Le producteur devient ainsi partie prenante d’un système juste, sécurisé et technologiquement encadré.

« J’estime que les temps sont venus pour que l’Afrique reprenne le contrôle de sa propre valeur agricole grâce à la transparence des flux, à la responsabilité des acteurs et à la technologie au service de l’équité. »

En somme, la blockchain ne remplace pas les institutions ?

La blockchain n’est pas un outil de désintermédiation anarchique, mais de transparence structurante. Elle redonne leur rôle légitime aux institutions publiques, tout en ouvrant les marchés africains à une compétitivité internationale saine.

Avec un réseau de Trading Rooms interconnectées, des smart contracts bancaires vérifiables, et un suivi en temps réel des risques, nous pouvons bâtir un modèle agricole africain efficace, juste et souverain.

Donc pour vous, la blockchain peut être un instrument efficace pour renforcer la souveraineté alimentaire ?

J’estime que les temps sont venus pour que l’Afrique reprenne le contrôle de sa propre valeur agricole. Cela passe par la transparence des flux, la responsabilité des acteurs, et la technologie au service de l’équité.

Les Trading Rooms agricoles connectées par blockchain seront les nouveaux marchés d’avenir : des espaces de confiance, de financement propre et de commerce équitable.

C’est ainsi que nous pourrons enfin conjuguer innovation, souveraineté et Fair Trade.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

En bref

  • La “blockchain financière” relie flux monétaires et flux physiques dans un même registre de confiance.
  • Des smart contracts conditionnent les paiements à la réalité des contrats, de la production et des livraisons.
  • Les offices agricoles agissent comme oracles, validant les flux avant tout financement bancaire.
  • Un réseau de Trading Rooms interconnectées connecte les producteurs africains aux marchés internationaux.
  • L’objectif est de renforcer souveraineté alimentaire, Fair Trade et rémunération équitable des producteurs.

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Oléiculture 2025-2026: priorité aux subventions pour les petits agriculteurs

Dans le cadre de son soutien aux petits agriculteurs et pour assurer le succès de la saison oléicole 2025-2026, l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) annonce dans un communiqué que les demandes de subvention pour l’acquisition de machines de récolte des olives seront désormais traitées en priorité. En effet, cette initiative s’adresse spécifiquement aux agriculteurs dont les dossiers sont déjà prêts et complets. L’idée est donc de faciliter l’accès à ces équipements essentiels pour améliorer la productivité et soutenir le secteur oléicole tunisien. 

Démarches pratiques 

À dire vrai, les agriculteurs concernés sont invités à se rendre auprès des directions régionales de l’APIA compétentes pour compléter leurs dossiers avec l’ensemble des documents requis afin d’obtenir la subvention. Pour plus d’informations, la même source informe qu’il est possible de contacter la direction régionale de l’Agence dans votre gouvernorat ou de consulter le site officiel de l’APIA.

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Kais Saïed dénonce la bureaucratie et promet zéro tolérance contre la spéculation agricole

Le président de la République, Kais Saïed, a réaffirmé son engagement total en faveur du secteur agricole, dénonçant à la fois les manœuvres spéculatives d’intermédiaires et la lourdeur bureaucratique qui freine les producteurs. Deux réunions successives tenues jeudi au palais de Carthage ont permis au chef de l’État de dresser un constat sévère sur la situation du secteur et d’appeler à des mesures immédiates pour protéger les agriculteurs tunisiens.

Appel à lever les obstacles et à simplifier les démarches

Lors d’une rencontre avec le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri et la ministre des Finances Mechket Slama Khaldi, Kais Saïed a déploré la persistance de procédures administratives jugées obsolètes et contraignantes pour les agriculteurs. Il a notamment cité l’obligation de présenter des documents datés de plus de dix ans ou de s’acquitter de taxes jugées injustifiées.

Le président a insisté sur la nécessité de simplifier en urgence les démarches liées au transport, à la commercialisation et au stockage des produits agricoles, estimant que ces lourdeurs constituent un frein majeur à la productivité et à la compétitivité du secteur.

Des pratiques spéculatives « inacceptables »

Dans un autre entretien, tenu avec le secrétaire d’État chargé des eaux Hamadi Hbeib, le directeur général de l’Office national de l’huile (ONH) Moez Ben Amor, et le directeur général par intérim du Groupement interprofessionnel des dattes et des fruits Helmi Kalaï, le président Saïed a fustigé la baisse « délibérée » des prix d’achat des dattes imposée par certains intermédiaires.

Cette manipulation, selon lui, a conduit de nombreux producteurs à renoncer à leur récolte, notamment dans les régions de Jemna et de Blida. Il a précisé que ces pratiques ne concernent pas uniquement la filière dattière, mais s’étendent à d’autres productions telles que l’huile d’olive, les agrumes et divers fruits, mettant en péril la stabilité du secteur agricole national.

« Zéro tolérance » contre les lobbies et les fauteurs de troubles

Le chef de l’État a dénoncé les agissements de réseaux d’intérêts cherchant à semer la discorde et à manipuler les marchés agricoles. Il a promis une tolérance zéro face à ces pratiques spéculatives et de monopole, assurant que l’État mobilisera tous les moyens nécessaires pour protéger les producteurs et garantir la transparence du marché.

Kais Saïed a également pointé du doigt des « forces rétrogrades » tentant d’éroder la confiance entre les citoyens et l’administration en diffusant de fausses informations et en prétendant agir selon les instructions des autorités. « Ce n’est qu’un leurre », a-t-il martelé, rappelant que la politique de l’État consiste à accompagner les petits agriculteurs dans toutes les étapes – de la production à la vente.

Enfin, le président a exhorté les responsables administratifs à assumer pleinement leurs devoirs, appelant ceux qui ont failli à leurs obligations à se rétracter, tout en saluant « les jeunes patriotes prêts à poursuivre la bataille de libération nationale ».

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