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Le pari solaire de Malte : 520 millions d’euros misés sur Gafsa

Une délégation de la société maltaise HandsOn Systems Ltd. a été reçue jeudi 18 décembre 2025 par FIPA-Tunisia pour présenter un projet d’investissement dans l’énergie solaire estimé à 520 millions d’euros.

La rencontre, qui s’est tenue au siège de FIPA-Tunisia, a réuni Geoffrey Farrugia, directeur général de HandsOn Systems Ltd., Ahmed Marwan, directeur technique, et Marouen Ketat, directeur Afrique. Ils ont été reçus par Ibrahim Medini, ingénieur général à FIPA-Tunisia.

Le projet consiste en la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 350 MW dans la région de Gafsa, dans le sud tunisien. L’investissement total est estimé à environ 520 millions d’euros.

HandsOn Systems Ltd. est une société internationale de technologie basée à Malte, spécialisée dans les solutions de suivi GPS et de gestion de flotte, la gestion d’actifs RFID, les solutions énergétiques intelligentes et les plateformes IoT.

La délégation maltaise a exprimé sa satisfaction concernant le climat des affaires en Tunisie et a affirmé sa volonté de poursuivre de futurs projets dans le pays. Ibrahim Medini a indiqué que FIPA-Tunisia accompagnerait le projet et faciliterait les étapes de sa mise en œuvre.

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Récolte exceptionnelle, revenus en chute libre : l’équation impossible de l’huile d’olive

Les oliviers tunisiens n’ont jamais été aussi généreux : 500 000 tonnes d’huile attendues cette année sous l’effet d’une météo favorable. Mais cette manne se retourne contre ceux qui la produisent, dénonce Faouzi Zayani, président de Tunisie Oléiculture et expert en politique agricole.

Le principal problème réside dans un écart de prix considérable entre les cours internationaux et les offres faites aux exportateurs tunisiens. Alors que l’huile d’olive se négocie au-delà de 4,40 euros le kilogramme sur les marchés internationaux, soit l’équivalent de 15 dinars, les importateurs étrangers proposent entre 3 et 3,50 euros le kilo aux exportateurs tunisiens. Selon Faouzi Zayani, ces prix ne couvrent même pas le coût de production, qu’il estime entre 3 500 et 4 000 dinars par tonne, sans compter les frais de stockage.

Lors de son intervention sur les ondes radiophonique de  RTCI, l’expert attribue cette situation à une faiblesse structurelle du secteur tunisien en matière de commercialisation et de marketing. En l’absence d’un programme solide dans ces domaines, les acheteurs étrangers continuent de déstabiliser le marché tunisien, bénéficiant d’une capacité financière supérieure. Faouzi Zayani assume toutefois que la responsabilité incombe d’abord aux acteurs tunisiens plutôt qu’aux acheteurs étrangers.

La prime de stockage proposée par l’Office National de l’Huile fait l’objet de vives critiques. Le montant actuel de 100 à 110 dinars par tonne pour une durée de trois mois est jugé largement insuffisant. L’expert recommande une prime d’au moins 500 dinars par tonne, versée à l’avance et prolongée sur six mois, afin de permettre aux producteurs de stocker leur production et d’attendre de meilleurs prix.

Faouzi Zayani appelle l’Office National de l’Huile à reprendre son rôle régulateur historique en acquérant une partie significative de la production nationale, soit environ 100 000 tonnes. Il estime que les capacités de stockage privées, qui dépassent 300 000 tonnes, peuvent compléter la capacité publique de 90 000 tonnes. Selon lui, une simple déclaration d’intention d’achat par l’État à des prix proches des cours internationaux suffirait à rééquilibrer le rapport de force en faveur des producteurs et à envoyer un signal clair aux importateurs étrangers.

Au-delà de la crise immédiate, l’expert soulève le problème structurel de l’exportation en vrac, qui représente 85% des volumes tunisiens. Cette pratique, apparentée à de la sous-traitance selon lui, fait perdre de la valeur ajoutée et nuit à l’identité de l’huile tunisienne. Il plaide pour une nouvelle politique commerciale privilégiant l’export conditionné, particulièrement pour l’huile d’olive biologique, domaine dans lequel la Tunisie pourrait se positionner comme leader.

Faouzi Zayani met en garde contre un risque d’abandon du secteur par les producteurs et une concurrence accrue d’autres pays qui développent leur oléiculture. Il regrette que la Tunisie n’exploite pas ses atouts historiques, géographiques et culturels pour se différencier sur le marché mondial.

Pour sortir de cette impasse, il propose à court terme une intervention urgente de l’Office National de l’Huile pour acquérir des volumes importants, accompagnée d’un financement adapté et rapide à faibles taux pour soutenir le stockage. À plus long terme, il suggère la création d’une agence nationale de l’exportation regroupant tous les acteurs concernés pour élaborer une stratégie cohérente.

Malgré les difficultés actuelles, l’expert reste optimiste sur les débouchés. Il estime que la production internationale ne couvre pas la demande mondiale, avec un déficit de 10% ou plus, ce qui obligera finalement les acheteurs étrangers à se tourner vers l’huile tunisienne. Il conclut en appelant les acteurs du secteur à assumer leurs responsabilités pour transformer cette abondance en véritable opportunité économique.

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La Tunisie, destination phare pour les fêtes de fin d’année

La revue Travel & Tour World cite la Tunisie parmi les destinations les plus attractives pour les fêtes de fin d’année 2025-2026 et souligne que les voyageurs s’intéressent de plus en plus au pays en hiver.

Le pays séduit par son climat doux, sa diversité naturelle et culturelle, ainsi que par la qualité de son offre touristique, offrant aux visiteurs un cadre idéal pour échapper au froid européen et profiter d’un séjour reposant et dépaysant.

Les voyageurs privilégient particulièrement les destinations balnéaires tunisiennes, telles que Hammamet, Sousse et Djerba, pour les célébrations du Nouvel An.

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CMF : conformité et lutte anti-blanchiment au centre des priorités

Le Conseil du marché financier (CMF) appelle les intermédiaires en bourse et les sociétés de gestion de portefeuilles à renforcer leurs dispositifs de conformité pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes.

Cette recommandation fait suite à la diffusion récente du résumé de la mise à jour de l’évaluation nationale des risques pour la période 2022-2024, du guide sur les sanctions financières ciblées publié par la Commission nationale de lutte contre le terrorisme, ainsi que du rapport sectoriel de mise à jour sur les risques de blanchiment et de financement du terrorisme de septembre 2025.

Le CMF insiste sur la nécessité pour ces acteurs financiers de mettre à jour leur évaluation interne des risques et d’adapter leurs politiques et procédures de conformité, notamment en matière de gestion des risques, de vigilance continue et d’application des sanctions financières ciblées. L’objectif est de garantir la bonne application de la législation et de la réglementation en vigueur tout en renforçant l’intégrité et la transparence du secteur financier tunisien.

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Quitter pour survivre : enquête sur les déplacés climatiques tunisiens

Dans son rapport intitulé « La mobilité environnementale en Tunisie à la lumière du changement climatique mondial », le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) dresse un état des lieux alarmant d’une crise humanitaire souvent « ignorée par les autorités ». Alors que le changement climatique s’impose comme un moteur majeur de déplacement de population, l’absence de statut juridique pour les déplacés environnementaux laisse des milliers de citoyens dans une précarité extrême, oscillant entre survie locale et exil forcé.

Le phénomène de la mobilité environnementale n’est plus une simple projection mais une réalité statistique concrète en Tunisie. Selon les résultats de l’Afrobaromètre 2024, environ 8 % des Tunisiens ont déjà été contraints de quitter leur région d’origine à cause de la sécheresse. Cette dynamique locale s’inscrit dans un contexte mondial où l’Observatoire des déplacements internes a recensé 45,8 millions de nouveaux déplacés climatiques pour la seule année 2024, un chiffre que la Banque mondiale estime pouvoir atteindre 216 millions d’ici 2050 en l’absence de politiques climatiques efficaces. Une étude spécifique du FTDES menée dans les régions d’el El Alaa ( Kairouan)  et de Qalaat Al-Andalus révèle par ailleurs que 12 % des personnes interrogées envisagent sérieusement de migrer en raison des effets du changement climatique.

La faillite des infrastructures et l’effondrement des moyens de subsistance

Les témoignages recueillis à Kairouan, notamment dans les localités de Hammad ( délégation Sbikha)  et Marmar ( délégation de Haffouz), illustrent une dégradation profonde des conditions de vie liée à la gestion défaillante des ressources hydrauliques. À Hammad, l’accès à l’eau est totalement interrompu depuis 2018 en raison de l’endettement et de la mauvaise gestion du Groupement de Développement Agricole (GDA), forçant les jeunes à l’exil et condamnant les femmes à des corvées d’eau épuisantes auprès de puits informels.

À Marmar, l’activité agricole et l’élevage se sont effondrés : un éleveur témoigne avoir vu son cheptel passer de centaines de têtes à seulement quelques dizaines à cause du coût prohibitif des citernes d’eau, tandis que la production d’huile d’olive a chuté de manière drastique. Cette précarité est accentuée par des facteurs biologiques comme la cochenille du cactus qui, depuis 2021, ravage une ressource économique vitale pour les familles rurales sans intervention efficace de l’État.

Les conséquences sociales et sanitaires d’un abandon institutionnel

L’impact de la crise environnementale sur les déplacés climatiques dépasse le cadre économique pour toucher à la dignité humaine et à la santé publique. La consommation d’eau non contrôlée dans les zones marginalisées provoque une multiplication des maladies rénales, de l’hépatite A et des pathologies gastriques. Sur le plan social, le rapport souligne une désintégration des familles où la migration forcée disperse les membres, laissant les personnes âgées dans l’isolement et privant les enfants d’un environnement scolaire sain. L’école de Hammad, bien que réhabilitée en 2024, reste dépourvue de raccordement à l’eau, ce qui compromet le droit fondamental des élèves à l’éducation et à l’hygiène.

Un cadre juridique inadapté à la situation des déplacés climatiques

Le rapport du FTDES pointe du doigt un vide législatif majeur : l’État tunisien ne reconnaît pas officiellement la catégorie de « déplacé environnemental », ce qui empêche toute protection sociale ciblée. L’article 44 de la Constitution de 2022 garantit certes un environnement sain, mais ce principe reste une déclaration d’intention sans mécanismes de mise en œuvre. De plus, certaines législations aggravent la vulnérabilité des populations, à l’instar de la loi 99 qui interdit la commercialisation des semences locales, pourtant plus résilientes au changement climatique, renforçant ainsi la dépendance des agriculteurs. La fragmentation institutionnelle entre les ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et des Affaires sociales conduit à des politiques réactives et peu coordonnées.

Recommandations pour une justice environnementale et spatiale

Pour répondre à cette urgence, le rapport préconise une refonte globale des politiques publiques intégrant la mobilité environnementale comme une variable stratégique. Cela passe par l’intégration formelle de ce concept dans les plans nationaux et la création d’une base de données précise pour recenser les déplacés internes. Le rapport appelle à une véritable justice spatiale qui inclurait la réhabilitation urgente des infrastructures hydrauliques, le soutien aux races locales plus robustes comme la sécurisation des routes pour désenclaver les zones rurales. Enfin, une réforme du système des GDA est jugée indispensable pour garantir une distribution équitable de l’eau et prévenir les conflits locaux liés à la rareté de cette ressource vitale

 

 

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Investissement : les détails des avantages fiscaux pour les déclarants avant fin 2025

Dans le cadre de la loi de finances 2024, les promoteurs de projets et les déclarants d’investissement avant le 31 décembre 2025 peuvent bénéficier d’avantages fiscaux substantiels, sous certaines conditions. Houssem Bounenni, vice-président du Conseil national de l’ordre des comptables de Tunisie, a précisé les modalités de ce dispositif lors de son intervention dans l’émission « Al Machhid Al i9tissadi » sur les ondes de la Radio nationale ce vendredi 19 décembre 2025.

Houssem Bounenni a indiqué que la mesure consiste en une exonération de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés pour une durée de quatre ans. Il a souligné que cet avantage est accordé à toute personne ayant déposé une déclaration d’investissement avant le 31 décembre 2025, à condition que le projet entre en phase de production au plus tard deux ans après la date de dépôt. Retour sur les avantages fiscaux.

Le responsable a précisé que l’obtention de ces avantages fiscaux est soumise à deux conditions principales. La première est la tenue d’une comptabilité conforme à la législation en vigueur. La seconde est le respect du délai maximal de deux ans entre le dépôt de la déclaration d’investissement et le démarrage de la production.

Concernant la procédure de déclaration d’investissement, Houssem Bounenni a expliqué qu’elle varie selon le secteur d’activité de l’entreprise. Les entreprises de services et les établissements industriels doivent s’adresser à l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation. La démarche peut être effectuée à distance via le site de l’agence, et le déclarant reçoit l’accusé de réception dans un délai de 24 à 48 heures.

En revanche, le vice-président a signalé que certains secteurs sont exclus de ce dispositif fiscal. Il s’agit des activités commerciales, du secteur minier et de l’énergie, à l’exception des énergies renouvelables, des opérateurs de réseaux de télécommunications, du secteur de la consommation sur place et des promoteurs immobiliers.

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Le groupe portugais BA Glass entre au capital de la SOTUVER

Un mouvement actionnarial significatif vient de se produire au sein de la Société Tunisienne de Verrerie (SOTUVER). Les parties ont conclu un contrat de cession, le 16 décembre 2025, qui ouvre le capital de l’entreprise à un nouvel acteur industriel.

BA Glass BV, une entité du groupe portugais BA Glass un leader européen de la production d’emballages en verre, est l’acquéreur. Cette transaction porte sur 41,28% des titres de SOTUVER. Un réagencement des participations au sein du bloc de contrôle existant inscrit cette acquisition. Avant cette opération, le consortium BAYAHI (comprenant la Compagnie Financière d’Investissement et d’autres entités du groupe) détenait la totalité de ce bloc, soit 82,56% du capital. BA Glass et les entités BAYAHI partageront cette participation globale de 82,56% à l’issue de la cession.

Lire aussi: Le portugais BA Glass cible la Tunisie pour un nouvel investissement industriel

Une revue stratégique de l’actionnariat a entraîné cette évolution. Son objectif annoncé est de « accompagner le développement à long terme de SOTUVER, de renforcer sa structure financière et de soutenir ses perspectives de croissance ».

Des conditions suspensives classiques, notamment l’obtention des autorisations réglementaires requises, conditionnent encore la finalisation effective de l’opération. Conformément à ses obligations, SOTUVER s’est engagée à informer le marché de toute étape importante dans le processus.

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La Tunisie triple ses exportations vers le marché nigérian 

Les échanges commerciaux entre la Tunisie et le Nigeria ont connu une hausse remarquable sur les onze premiers mois de l’année. Les exportations tunisiennes vers ce marché d’Afrique de l’Ouest ont bondi de plus de 240 %. Et ce, pour atteindre environ 92 millions de dinars tunisiens. Cette croissance résulte d’une stratégie ciblée du Centre de promotion des exportations (CEPEX), qui renforce son soutien aux entreprises locales.

Le directeur du bureau du CEPEX au Nigeria, Lassaad Ben Jomaa, confirme que sa mission principale consiste à identifier, secteur par secteur, les opportunités d’exportation. Ses équipes travaillent avec les exportateurs tunisiens pour élaborer des études adaptées et faciliter de nouvelles opérations commerciales.

Plusieurs secteurs porteurs tirent cette dynamique. Les produits agroalimentaires, les matériaux de construction, les infrastructures ainsi que les médicaments et produits pharmaceutiques et cosmétiques concentrent l’essentiel de la demande nigériane. Avec une population estimée à plus de 200 millions d’habitants, le Nigeria représente un débouché majeur pour les exportateurs tunisiens.

Le CEPEX entend maintenir cette tendance. Ses objectifs sont clairs : conserver le volume actuel des échanges, diversifier la gamme des produits exportés et augmenter le nombre d’entreprises tunisiennes présentes sur place.

Parallèlement, le CEPEX organise, avec le ministère du Commerce et du Développement des Exportations et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Centre, des rencontres individuelles avec ses représentants à l’étranger. Ces sessions visent à dégager de nouvelles opportunités dans 15 marchés internationaux, dont celui du Nigeria.

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Chômeurs diplômés : les conditions pour bénéficier du recrutement exceptionnel

 L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté mardi 16décembre, à une très large majorité, une proposition de loi instaurant un mécanisme de recrutement exceptionnel pour les diplômés de l’enseignement supérieur au chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique.

La loi, composée de huit articles et présentée par le bloc parlementaire « Que le peuple triomphe », prévoit la création d’une plateforme numérique pour l’inscription des candidats. Les recrutements s’étaleront par vagues successives sur une période maximale de trois ans après la promulgation de la loi. C’est ce qu’indique Saber Jelassi, président de la Commission de la planification stratégique, qui s’exprimait jeudi dans l’émission « Expresso ».

Le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi supervisera cette plateforme. Laquelle classera les candidats selon un critère préférentiel basé sur l’âge. Les décrets d’application seront publiés immédiatement après la parution de la loi au Journal officiel.

A cet égard, les candidats doivent remplir plusieurs conditions :

  • Etre inscrits auprès des bureaux de l’emploi;
  • Ne pas avoir bénéficié de mesures de régularisation professionnelle;
  • Ne pas être affiliés au régime de retraite et de prévoyance sociale de manière continue;
  • Ne pas avoir de numéro d’identification fiscale durant l’année précédant l’inscription;
  • Et ne pas avoir contracté de crédit supérieur à 40 000 dinars auprès des institutions financières au moment de l’inscription.

Le comblement des postes vacants se fera parmi les candidats inscrits remplissant ces conditions, en veillant à l’équilibre entre les spécialités. L’Assemblée assurera le suivi de la mise en place de la plateforme et de la publication des textes d’application dans le cadre de son rôle de contrôle.

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SICAV BH OBLIGATAIRE : Sonia BELHAJ nommée directrice générale

La SICAV BH OBLIGATAIRE a nommé une nouvelle directrice générale et un nouveau président de son conseil d’administration. Ces décisions ont été prises lors d’une réunion du conseil d’administration le 11 juillet 2025.

Sonia BELHAJ est nommée directrice générale de la SICAV BH OBLIGATAIRE. Elle succède ainsi à Lotfi Ben HAMOUDA.

Par ailleurs, Moez MAAMER a été coopté en tant qu’administrateur, puis nommé président du conseil d’administration. Il remplace à cette fonction Mohamed MABROUK.

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LAPP retient la Tunisie pour une implantation R&D

Le groupe allemand LAPP, leader mondial des câbles, fils et accessoires, annonce son intention d’établir un centre de Recherche & Développement en Tunisie. Cette décision a été officialisée à l’issue d’une visite d’une délégation du groupe aux responsables de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA-Tunisia).

La délégation de LAPP était conduite par M. Michael Seddig, CEO & COO pour la région EMEA, et M. Seif Allah Rached, Vice-Président en charge des opérations de câblage pour l’EMEA. Ils ont été reçus par M. Jalel Tebib, Directeur Général de FIPA-Tunisia, et M. Hatem Essoussi, Directeur Principal chargé de la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée.

Au final, le communiqué de FIPA-Tunisia indique que cette implantation vise à conforter la position de la Tunisie en tant que plateforme régionale d’innovation industrielle. L’agence met en avant le climat d’affaires compétitif, la disponibilité de talents qualifiés et l’engagement institutionnel comme facteurs ayant influencé cette décision.

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Moez Belkhiria : « Les quotas figent le marché automobile en 2025 »

Malgré une demande constante et dynamique, le secteur automobile tunisien en 2025 est voué à une stabilité forcée par le système de quotas étatiques. Bien que 2026 promette une rupture majeure grâce à l’introduction d’avantages fiscaux pour les véhicules hybrides rechargeables (PHEV). Moez Belkhiria, PDG de BSB Toyota, a expliqué, dans une déclaration à L’Economiste Maghrébin, que le secteur ne peut être que stable en 2025 parce que l’État est l’entité qui détermine le volume des véhicules autorisés à entrer en Tunisie.

Moez Belkhiria a souligné que la demande en automobile est structurellement plus élevée que l’offre. Confirmant donc que le secteur demeure porteur et que le véhicule est considéré comme un bien d’équipement essentiel pour les déplacements. C’est ce déséquilibre entre la demande et l’offre, causé par le système de quotas, qui est à l’origine du développement du marché parallèle. Pour l’année 2025, les quotas d’importation sont fixés à 55 unités, dont 8 destinées aux véhicules de service.

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Moez Belkhiria dénonce l’illogique fiscal sur les hybrides dans la loi de finances 2026

Cependant, il estime que l’année 2026 devrait créer une dynamique significative pour le marché grâce à des incitations fiscales avantageuses concernant les véhicules hybrides rechargeables. Puisque les PHEV bénéficieront d’un régime fiscal favorable, incluant une taxe à la consommation de 0 % et une TVA réduite à 7 %. Soit un changement visant à stimuler la demande pour ces technologies.

Actuellement, les prix des véhicules hybrides et hybrides rechargeables restent élevés car la technologie est nouvelle et onéreuse. Pour rendre ces véhicules, considérés comme des moyens économiques de consommation d’énergie, accessibles au citoyen tunisien, l’espoir réside dans l’intégration de la motorisation hybride aux petites voitures. En effet, ces petits modèles constituent 80 % de la demande totale du marché. Et leur hybridation est essentielle pour faire baisser les prix et rendre la technologie hybride rechargeable accessible au plus grand nombre.

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Le CMF suspend la cotation de Tawasol Group Holding

Le Conseil du marché financier (CMF) a suspendu la cotation de Tawasol Group Holding (TGH). La suspension prend effet le 18 décembre 2025. L’annonce a été effectuée le 16 décembre 2025.

Cette mesure fait suite à une réunion tenue le même jour dans les locaux du CMF. Le Directeur Général de TGH et ses commissaires aux comptes y ont participé. La suspension de Tawasol Group Holding s’appuie sur les rapports des commissaires aux comptes. Ces rapports ont certifié les états financiers de l’exercice 2024.

Selon ces rapports, des réserves récurrentes persistent. Elles ne sont pas régularisées depuis deux exercices consécutifs ou plus.

Pour reprendre la cotation, TGH doit diffuser un communiqué. Ce communiqué doit inclure la préparation des états financiers en proforma.

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Kairouan accueille la première centrale photovoltaïque de plus de 100 MW

La centrale solaire photovoltaïque de 100 MW de Metbastta, dans la région de Kairouan, a officiellement été mise en service, ce mardi 16 décembre 2025. Cette installation marque une étape majeure dans le développement des énergies renouvelables en Tunisie et représente plusieurs premières nationales dans le secteur.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, le PDG d’AMEA Power, le gouverneur de Kairouan et le directeur général de la STEG. Leur présence témoigne de l’importance stratégique de ce projet de centrale photovoltaïque pour le pays.
Elle centrale se distingue par son caractère innovant à plusieurs égards. Il s’agit du premier projet d’énergie renouvelable en Tunisie dont la capacité installée dépasse les 100 mégawatts-crête. C’est également le premier à être équipé d’un poste électrique intégré avec une configuration entrée-sortie. Ainsi que le premier à injecter directement de l’électricité dans le réseau haute tension 225 kilovolts de la STEG.
Le financement du projet a été assuré par deux institutions financières internationales de premier plan : la Société financière internationale (IFC) et la Banque africaine de de développement (BAD). L’entreprise émiratie AMEA Power, spécialisée dans les investissements dans le domaine des énergies renouvelables, détient et exploite cette installation.
On y reviendra pour davantage de détails.

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SANIMED finalise une augmentation de capital de plus de 10 millions de dinars

La société SANIMED a annoncé la finalisation de l’augmentation de capital réservée à la société AGRIMED, décidée lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 18 décembre 2024. L’information a été rendue publique dans un communiqué diffusé sur le site de la Bourse de Tunis le 15 décembre 2025.

Le montant global de l’opération s’élève à un peu plus de 10,1 millions de dinars, à travers l’émission de près de 7,6 millions d’actions nouvelles d’une valeur nominale de 1,335 dinar chacune, assorties d’une prime d’émission de 0,25 dinar par action.
Cette augmentation de capital a été réalisée à la fois par compensation de créances, pour environ 5,5 millions de dinars, et par des apports en numéraire d’environ 6,5 millions de dinars.
À l’issue de cette opération, le capital social de SANIMED atteint désormais près de 26,7 millions de dinars. Il est réparti en environ 20 millions d’actions d’une valeur nominale de 1,335 dinar chacune. Les statuts de la société ont été modifiés afin de refléter cette nouvelle structure du capital.

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BTK Leasing propose un dividende de 1,4 dinar par action 

BTK Leasing tiendra son assemblée générale ordinaire le 26 décembre 2025 avec à l’ordre du jour une proposition de distribution de dividendes de 3,5 millions de dinars, soit 1,4 dinar par action. Cette décision intervient dans le cadre de l’affectation des résultats de l’exercice 2024.
Le conseil d’administration de la société soumettra aux actionnaires deux résolutions majeures portant sur la gestion des ressources financières. La première concerne le reclassement d’un demi-million de dinars de réserves spéciales vers les résultats reportés. La seconde porte sur l’affectation finale des bénéfices disponibles.
Les résultats reportés de 2024 s’établissent à environ 3 millions de dinars. Avec l’intégration d’un demi-million de dinars libéré des fonds gérés, le bénéfice disponible total atteindrait 3,5 millions de dinars.
Après la distribution de dividendes envisagée, un solde résiduel d’environ 26 000 dinars serait maintenu en report à nouveau.
La date effective de paiement des dividendes sera déterminée lors de l’assemblée générale, sous réserve de l’adoption des résolutions par les actionnaires.

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Poétesses tunisiennes : escale parisienne

Le 13 décembre 2025, le café littéraire et scientifique Sapiens, tenu par deux jeunes Tunisiens à Paris, a accueilli trois voix majeures de la poésie tunisienne d’expression française. Samar Miled, Hanen Marouani et Imèn Moussa y ont animé une soirée placée sous le signe de l’engagement et de l’exil.

Un lieu tunisien pour des voix tunisiennes

Fondé par Seif et Wajdi Fakhfakh, le café Sapiens s’impose comme un espace de rayonnement culturel tunisien dans la capitale française. C’est dans ce cadre que les trois poétesses ont partagé leurs réflexions sur des thématiques qui traversent leurs œuvres : l’exil, la condition des femmes, l’écriture engagée et la démocratisation de la poésie par les réseaux sociaux.

Trois parcours, une même langue

Samar Miled vit en Caroline du Sud où elle exerce comme docteure agrégée en lettres françaises. Écrivaine et poétesse, elle consacre ses recherches à la résistance dans la littérature tunisienne d’expression française. Parmi ses publications : Tunisie sucrée-salée (2020), Lettre à ma grand-mère (2022) et Printemps (2024).
Hanen Marouani navigue entre l’Italie et la France. Docteure en langue et littérature françaises, poète et traductrice, elle a publié quatre recueils de poésie entre Tunis et Paris : Les Profondeurs de l’invisible (2019), Le Soleil de nuit (2020), Le Sourire mouillé de pleurs (2020) et Tout ira bien… (2021). Diplômée de l’université de Sienne en langue italienne et de l’université de Rouen en didactique du français langue étrangère, elle interroge dans ses travaux la place des femmes dans la littérature, l’immigration et les inégalités de genre.
Imèn Moussa incarne une poésie du réel social. Autrice de deux essais sur le genre et l’émancipation des femmes au Maghreb (2023) et sur les représentations du féminin chez Maïssa Bey (2019), elle a également signé deux recueils : Il fallait bien une racine ailleurs (2020) et Nos coutures apparentes (2024).
 

Une poésie engagée et accessible

Au-delà de leurs parcours individuels, les trois poétesses partagent une préoccupation commune : rendre la poésie accessible et engagée. Elles ont évoqué leur rôle dans la transmission littéraire, l’utilisation des réseaux sociaux pour toucher de nouveaux publics et leur combat par les mots contre les injustices et la répression.

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Pourquoi 10 startups sur 12 finiront-elles par être rachetées en Afrique ?

À l’occasion de la première édition de LEBRIDGE 25 organisée par la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie, le 15 décembre 2025 à Tunis, Mohamed Ali Lakhoua, directeur chez AfricInvest, a exposé une réalité chiffrée du parcours des startups en Afrique. Le rêve d’une entrée en Bourse cède souvent le pas à une issue plus probable : le rachat par une entreprise établie. Cette tendance mondiale dicte, selon lui, une stratégie d’investissement et d’accompagnement spécifique, centrée sur la création de synergies industrielles dès le premier jour.

« Sur les douze startups actives de notre portefeuille, des entreprises en rachèteront dix. Seulement deux réaliseront une introduction en Bourse », a-t-il déclaré. Il souligne que cette tendance reflète une réalité mondiale du capital-risque. Selon lui, cette statistique impose une stratégie claire : les fonds doivent préparer les startups à devenir « irrésistibles pour les corporates ».

Le dirigeant base son critère d’investissement sur cette perspective. Pour lui, une startup doit présenter des synergies avec le portefeuille d’entreprises du groupe AfricInvest. « Pas de lien avec un corporate, pas d’investissement », affirme-t-il. Il explique que la startup doit avoir lancé une stratégie commerciale en direction des grandes entreprises ou avoir déjà développé cette relation.

Sur un portefeuille de quinze startups, trois ont cessé leurs activités et douze connaissent une croissance, dont neuf startups africaines. Son équipe prépare, façonne et optimise actuellement ces neuf entités pour qu’elles deviennent « irrésistibles aux yeux des corporates ». Il indique qu’il examine personnellement plus de mille cinq cents startups chaque année.

Anticiper la sortie dès la signature du premier partenariat

Mohamed Ali Lakhoua illustre son propos par des exemples concrets, notamment Move Africa, qui finance les chauffeurs Uber sur le continent, et Flare, une société de sécurité. Il révèle que le contrat de partenariat de Flare avec Uber incluait une « clause d’achat dès le départ ». Cette approche démontre la stratégie qui consiste à « anticiper l’exit dès la signature du partenariat commercial ».

Concernant le capital-risque corporate (CVC), il constate que « très peu opèrent en Afrique », à l’exception notable et récente de CMA CGM avec The Box. Pour fonctionner, estime-t-il, un CVC doit constituer « une équipe complètement indépendante avec ses propres objectifs ». Cette équipe doit évaluer les startups sur « leur capacité à se développer, la maturité de leur produit, la qualité de l’équipe, et non sur leur proximité avec le corporate ».

L’intervenant cite ses collaborations avec des CVC européens tels que SEB, CMA CGM ou Pernod Ricard. Il note que ces derniers investissent dans « les startups affichant le plus de chances de succès, même si elles opèrent dans des secteurs connexes ». Il précise que ces fonds autorisent même leurs startups à servir des concurrents, cette approche relevant avant tout d’un « business d’investissement comme un autre ».

Un ancrage panafricain et un modèle de co-investissement innovant

Le groupe AfricInvest, qu’il a fondé en Tunisie en 1994, a connu une forte expansion géographique. Il dispose désormais de bureaux dans huit pays africains, ainsi qu’à Paris et Dubaï. Aujourd’hui, les investissements hors de Tunisie représentent 95 % de son portefeuille. « AfricInvest se considère plus africain que tunisien », affirme-t-il, tout en reconnaissant un « attachement viscéral » à son pays d’origine où il participe activement à l’écosystème des startups.

Il décrit également un modèle de co-investissement que son fonds a mis en place avec des entreprises européennes. Intéressées par le capital-risque en Afrique mais confrontées à la complexité réglementaire, ces corporates investissent dans le fonds et co-investissent systématiquement dans chaque startup du portefeuille. L’équipe d’AfricInvest gère la relation avec les fondateurs, et les parties partagent les bénéfices en cas de succès.

Mohamed Ali Lakhoua estime que « l’exit par acquisition corporate n’est pas un pis-aller, c’est la norme » en Afrique comme ailleurs. Son message aux entrepreneurs reste clair : « Ceux qui anticipent cette voie dès le premier jour prennent déjà une longueur d’avance. »

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