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UE: ce qui change pour les demandeurs d’asile d’ici à 2026

Le Parlement européen a validé cette semaine un durcissement notable de la politique migratoire de l’UE. Deux textes viennent d’être adoptés, créant une liste officielle de « pays d’origine sûrs » (POS) , à savoir la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, l’Inde,  le Bangladesh, la Colombie et le Kosovo.

Portées par une alliance entre droite et extrême droite, ces mesures ouvrent la voie à des renvois vers des pays tiers considérés comme sûrs.

L’objectif? Est donc d’accélérer le traitement des demandes d’asile jugées infondées et faciliter le retour des personnes originaires de ces pays. Concrètement, l’Union européenne veut réduire le temps d’examen des dossiers et limiter la présence prolongée sur son territoire des candidats peu susceptibles d’obtenir le statut de réfugié.

Autre volet controversé: la création de centres de traitement des demandes d’asile en dehors de l’UE, par exemple en Albanie, financés par l’Union. 

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Le travail humanitaire à l’épreuve de la «justice» tunisienne

Le procès des membres de la branche tunisienne de l’Ong française Terre d’Asile a suscité beaucoup d’interrogations, d’incompréhension et même de colère, et pas seulement dans les cercles du travail humanitaire. L’onde de choc suscitée par ce procès presque incroyable a été relayée par la plupart des médias à travers le monde. Et cela n’a pas fait une bonne publicité pour la Tunisie, c’est un euphémisme.  

Le procès des responsables de l’Ong, accusés d’aide illégale aux migrants, lundi 15 décembre 2025, à Tunis, a été dénoncé par Amnesty International comme une «criminalisation de la société civile».

Six travailleurs humanitaires de Terre d’Asile Tunisie, dont Sherifa Riahi, ancienne directrice de l’organisation, et un autre responsable, Mohamed Joo, ainsi que des employés de la municipalité de Sousse, ont comparu en audience préliminaire pour «facilitation de l’entrée et du séjour illégaux» de migrants en Tunisie.

Riahi et Joo sont détenus depuis plus de 19 mois, tout comme deux autres employés de Terre d’Asile et deux des 17 prévenus travaillant pour la ville de Sousse, selon l’avocat de Riahi, Seifallah Ben Meftah. D’après Hayet Jazzar, une autre avocate, le tribunal a rejeté la demande de libération conditionnelle des six prévenus incarcérés et a fixé la prochaine audience au 5 janvier.

Les accusés sont également poursuivis pour «complot en vue d’héberger ou de dissimuler des personnes entrées illégalement sur le territoire» et encourent des peines de prison allant jusqu’à 10 ans. AI a appelé les autorités tunisiennes à «mettre fin à cette injustice» et à «abandonner les charges retenues contre les travailleurs humanitaires» lors de ce «procès spectacle». «Boucs émissaires»«La solidarité n’est pas un crime», proclamait une grande banderole déployée devant le tribunal par les proches des accusés. «Toutes les actions de Mme Riahi ont été menées» dans le cadre d’un projet approuvé par l’État tunisien et en «coordination directe» avec le gouvernement, a expliqué Meftah à l’AFP, soulignant que «la protection et l’assistance aux migrants» sont prévues par des conventions internationales ratifiées par la Tunisie.

Les accusés emprisonnés ont été arrêtés en mai 2024, en même temps qu’une douzaine d’autres travailleurs humanitaires, dont la militante antiraciste Saadia Mosbah, dont le procès doit débuter fin décembre.

La Tunisie est un point de transit essentiel pour des milliers de migrants subsahariens qui tentent chaque année de rejoindre clandestinement l’Europe par la mer. Beaucoup d’Ong a vocation humanitaire y sont déployées pour apporter l’aide aux réfugiés, demandeurs d’asile et candidats à la migration vers l’Europe. Terre d’Asile Tunisie en fait partie.

I. B.

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Tunisie terre d’asile | Le procès reporté au 5 janvier

L’examen de l’affaire de l’association Tunisie terre d’asile a été reporté au 5 janvier 2026, sur décision de la première chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.

Celle-ci a par ailleurs rejeté les demandes de libération des membres de l’association, Sherifa Riahi, Imen Ouardani, Yadh Bousselmi, Mohamed Jouou et Mohamed Ekbel Khaled, qui sont en détention depuis plus de 19 mois.

On notera que 20 autres accusés dans la même affaire, ont comparu en état de liberté et on été laissés libres.

Y. N.

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L’affaire « Tunisie, terre d’asile » en attente de décision

Le dossier judiciaire visant des responsables de l’association « Tunisie, terre d’asile », poursuivis pour blanchiment d’argent en lien avec l’aide apportée à des migrants subsahariens, entre dans une phase d’attente. La juridiction a choisi de différer son verdict après avoir entendu les parties.

La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de mettre en délibéré le dossier relatif à l’association « Tunisie, terre d’asile », à l’issue d’une audience consacrée à l’examen des demandes de remise en liberté et à l’organisation de la suite de la procédure. La décision finale est désormais attendue lors d’une prochaine séance dont la date reste à fixer.

Des responsables associatifs et un ancien élu concernés

Lors de l’audience tenue aujourd’hui devant la Chambre criminelle, les débats ont porté principalement sur les demandes de remise en liberté présentées par la défense ainsi que sur les aspects procéduraux liés à la poursuite de l’instruction judiciaire. À l’issue des échanges, la Cour a décidé de mettre l’affaire en délibéré, sans se prononcer immédiatement sur les requêtes soumises.

La date de la prochaine audience, au cours de laquelle la juridiction pourrait rendre sa décision ou poursuivre l’examen du fond, n’a pas encore été annoncée.

L’affaire concerne l’ancienne présidente de l’association « Tunisie, terre d’asile » Sherifa Riahi, l’actuel président, Yadh Bousselmi, plusieurs de ses membres, ainsi qu’un ancien maire de la ville de Sousse. Une partie des accusés est actuellement détenue, tandis que d’autres comparaissent en état de liberté, selon les éléments du dossier.

Les poursuites s’inscrivent dans le cadre d’une enquête portant sur les activités de l’association et ses liens avec la prise en charge de migrants subsahariens en Tunisie.

Des accusations de blanchiment d’argent

Les prévenus sont inculpés pour des faits présumés de blanchiment d’argent, que l’accusation relie aux opérations de soutien, d’hébergement et d’installation de migrants subsahariens sur le territoire tunisien.

Les intéressés contestent les charges retenues contre eux, selon leurs avocats, qui dénoncent une interprétation pénale d’activités à caractère associatif et humanitaire.

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Affaire « Tunisie, terre d’asile » : le dossier mis en délibéré

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La Tunisie désormais reconnue «pays d’origine sûr» par l’Union européenne

 

L’Union européenne a officiellement inscrit la Tunisie sur sa première «liste commune des pays d’origine sûrs», adoptée le 8 décembre 2025.

Désormais, les demandes d’asile présentées par des ressortissants tunisiens seront soumises à des procédures accélérées, dans l’hypothèse — présumée — qu’elles sont «manifestement infondées» sauf si des éléments spécifiques exposent un risque individuel.

Le classement résulte de l’accord du Conseil sur deux volets majeurs: la révision du concept de «pays tiers sûrs» et l’instauration d’une liste unique au niveau européen de «pays d’origine sûrs», dans le cadre du pacte migratoire adopté par l’UE.

Selon le communiqué officiel, la Tunisie figure aux côtés de pays tels que l’Égypte, le Maroc, le Bangladesh, la Colombie, l’Inde et le Kosovo.

Pour l’Union, un pays d’origine peut être qualifié de «sûr» s’il assure un niveau suffisant de protection des droits fondamentaux, de l’État de droit et de l’égalité devant la loi pour ses habitants, ce qui, selon l’analyse des institutions européennes, semble réuni en Tunisie en l’absence de conflit armé ou de persécutions généralisées.

Au-delà de la Tunisie, la décision illustre le virage de l’UE vers un traitement plus rapide des demandes d’asile jugées «manifestement infondées», et un durcissement global de sa politique migratoire.

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L’UE classe la Tunisie parmi les pays sûrs : Un tournant majeur pour les demandes d’asile

La Tunisie figure désormais sur la liste commune des pays d’origine jugés « sûrs » par l’Union européenne, une décision entérinée par le Conseil de l’UE. Ce nouveau classement entraîne l’accélération du traitement des demandes d’asile déposées par des Tunisiens. Il s’inscrit dans une refonte profonde de la politique migratoire européenne.

Un classement européen qui change les règles du jeu

L’Union européenne a officialisé l’inscription de la Tunisie sur sa liste actualisée des pays d’origine considérés comme « sûrs », une catégorisation qui modifie profondément la gestion des dossiers d’asile.

Les ressortissants tunisiens continueront d’avoir la possibilité de déposer une demande, mais celle-ci sera désormais examinée selon une procédure abrégée, car présumée non fondée en l’absence d’éléments personnels démontrant un risque réel de persécution.

Le concept européen de « pays sûr » repose sur une évaluation du respect global des droits fondamentaux, du fonctionnement de l’État de droit et des garanties contre les traitements inhumains.

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Une harmonisation imposée aux États membres

Dans cette nouvelle classification, la Tunisie rejoint notamment l’Égypte et le Maroc, sélectionnés à l’issue d’un examen harmonisé appliqué pour la première fois à l’échelle des Vingt-Sept. Les États membres devront aligner leurs mécanismes de tri et de traitement conformément à cette liste unifiée.

Cette évolution intervient dans un contexte de réforme globale du Pacte européen sur la migration et l’asile, qui vise à réduire les divergences entre les systèmes nationaux et à accélérer les procédures de retour pour les personnes déboutées. Bruxelles présente cette harmonisation comme un moyen de fluidifier les flux administratifs et de rendre les décisions plus cohérentes.

Des réserves exprimées par les ONG

Plusieurs organisations de défense des droits humains ont toutefois mis en garde contre une vision perçue comme trop optimiste de la situation tunisienne. Elles estiment que les réalités sociopolitiques doivent être examinées avec plus de nuance, craignant que ce classement n’aboutisse à des rejets systématiques des demandes, indépendamment de situations individuelles potentiellement sensibles.

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