Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

LA TUNISIE QUI GAGNE | Amine Hafsi Jeddi : Leadership et changement organisationnel, retours d’expérience

Formé entre Carthage, Montréal et Harvard, Amine Hafsi Jeddi a construit un parcours académique riche et international. Son orientation professionnelle s’est progressivement affirmée autour des enjeux de transformation organisationnelle et technologique. Pour lui, la dimension humaine dans la conduite du changement est plus qu’importante.

Entretien avec une jeune compétence pleine de promesses :

Comment sécuriser le processus des formalités administratives par le digital ? Est-ce suffisant ?

Le problème n’est pas uniquement technique. Un simple citoyen ne peut pas investir dans des antivirus sophistiqués. Ce qui compte, c’est le comportement. Si on sensibilise les citoyens, il y a un minimum à faire. Par exemple, la double authentification : pour une transaction, il faut un code reçu sur le téléphone et un autre par e-mail. Si ce n’est pas toi qui fais l’opération, tu reçois une alerte. Cela réduit les attaques. Mais ce n’est pas au citoyen de s’auto-sensibiliser. C’est à nous de transmettre cet apprentissage, à travers des canaux de communication efficaces et une stratégie claire.

Vous avez structuré la pratique de gestion du changement chez Idexia. Quelle leçon majeure retenez-vous de cette expérience ?

Quand j’ai commencé, il n’y avait pas de pratiques de gestion du changement. Idexia vendait des produits Microsoft, mais sans accompagnement. J’ai identifié un besoin clair : il ne suffit pas d’installer la technologie, il faut accompagner les utilisateurs, transformer leurs comportements et leurs façons de travailler.

« La technologie seule ne suffit pas. Sans adoption et sans comportement adapté, le changement reste incomplet. »

Quel projet illustre le mieux la complexité d’un changement réussi ?

Je citerai un projet mené avec une municipalité canadienne. Il s’agissait de moderniser une plateforme gouvernementale pour les citoyens, mais elle concernait aussi plusieurs niveaux d’administration. La complexité venait de la multiplicité des parties prenantes. Nous avons travaillé en mode agile, expérimenté des solutions sur mesure, corrigé nos erreurs.

Résultat : une plateforme sécurisée où les citoyens obtiennent des documents en quelques secondes. La confiance et la transparence sont essentielles : les citoyens veulent des retombées positives, pas des complications.

Quelles différences majeures observez vous entre le Canada, la Tunisie et le Moyen-Orient dans leur approche de la transformation digitale ?

Dans les pays développés, les projets s’inscrivent dans des visions stratégiques claires, comme “Vision 2025” ou “Plan 2030”. En Tunisie, je constate un manque de stratégie globale, même si des initiatives existent. J’ai été impressionné récemment par la prise de rendez-vous en ligne pour la visite technique des véhicules : un projet simple, mais efficace.

Ce type de “quick wins” est essentiel. Ils instaurent la confiance et préparent les citoyens à des changements plus ambitieux. Mais il faut une vision stratégique, un plan d’action et une orientation claire pour les dix prochaines années.

« Installer un outil sans accompagner les utilisateurs réduit fortement les bénéfices attendus. »

Est-ce que la difficulté, dans l’industrie, vient de la pression que les employés croient subir ? Est-ce lié à la dimension comportementale que vous mettez en avant ?

Oui, la difficulté est de faire en sorte que les employés adhèrent à l’idée, s’intègrent dans une dynamique de croissance et comprennent que cela peut être bénéfique pour eux.

Il existe un paradoxe : des organisations très modernes mais un niveau social décalé, et c’est là que naît le chaos. Beaucoup de personnes ne sont pas habituées à certaines valeurs de travail.

Avec Silver Polymer, nous avons instauré une nouvelle culture organisationnelle, et cela a eu un impact positif. Les gens adhèrent lorsqu’on les accompagne, qu’on communique et qu’on leur montre le sens de ce qu’ils font.

Silver Polymer est une entreprise tunisienne. En quoi cette expérience est-elle particulière pour vous ?

C’est une fierté tunisienne pour moi et ma famille. Cela n’a rien à voir avec mon domaine d’expertise initial, mais c’est un atout : cela m’a permis de voir comment la théorie et les idées s’appliquent dans une réalité industrielle tunisienne.

Chaque organisation et chaque pays ont leurs croyances et leurs valeurs. Ici, il s’agit de changer le paradigme, et la transformation numérique est justement un changement de paradigme.

Sur le plan pratique, comment conduisez vous le changement ?

La conduite du changement ne se limite pas à la digitalisation. Elle existe dans plusieurs secteurs et industries. Je suis outillé avec mes Framework et mes certifications, notamment Harvard.

J’applique la méthodologie ADKAR : sensibilisation, désir, connaissances, aptitude et renforcement. On ne termine pas un projet en livrant simplement une technologie : on construit une maturité organisationnelle et on laisse les employés autonomes et confiants.

« Les projets simples et efficaces instaurent la confiance et préparent des réformes plus ambitieuses. »

Vous insistez sur la psychologie positive s’agissant des audits et de l’évaluation de la qualité et de la justesse du management dans une entreprise. Pourquoi ?

Je n’aime pas le mot “audit”, trop négatif. Je préfère parler de diagnostic organisationnel avec une approche positive. L’être humain vit avec l’espoir.

En Tunisie, nous avons des compétences et des jeunes, mais il leur manque parfois cet espoir. Ce sont eux qui seront les ambassadeurs et les leaders du changement demain.

Quels avantages la transformation numérique peut-elle apporter à l’économie tunisienne ?

Elle peut séduire les investisseurs et faciliter la vie des employés comme des citoyens. Il ne s’agit pas de devenir un pays “digital 3.0” du jour au lendemain, mais de commencer par des initiatives prioritaires et des projets simples. Ces quick wins donnent confiance et préparent le terrain pour des changements plus ambitieux.

Est-ce que la numérisation en Tunisie repose sur une conviction profonde de changement, ou plutôt sur un argument de compétitivité internationale ?

Honnêtement, je pense que nous sommes encore très loin au niveau technologique. J’aime le mot “conviction” que vous avez utilisée : le changement doit être porté par des convictions. Sans elles, les politiques numériques risquent de rester des outils pour attirer des investisseurs, sans réelle transformation des pratiques et des habitudes.

« La résistance au changement provient davantage des structures que des employés eux-mêmes. »

Faut-il s’inspirer des autres pays pour avancer dans la transformation numérique ?

Non. Il ne faut pas simplement essayer de faire comme un autre pays. Il faut commencer par identifier nos besoins et comprendre pourquoi nous avons besoin de la technologie.

La conviction, c’est aller chercher la raison d’être. En Tunisie, il faut donner du sens et de la cohérence à la technologie.

Vous avez pris la parole à Las Vegas, Montréal, New York et Tunis. Quelles différences avez-vous observées dans les perceptions du leadership dans un contexte d’incertitudes à l’international ?

À Las Vegas, j’ai parlé de la posture du leader dans le changement. On ne peut pas mener un mouvement sans leadership positif. Les leaders donnent l’influence, l’image et l’exemple.

J’ai été impressionné par le niveau de leadership des étudiants en Tunisie : curieux, attentifs, capables de poser des questions pertinentes. Ils sont les ambassadeurs naturels du changement.

Vous avez reçu un Leadership Award à Las Vegas. Que représente cette reconnaissance pour vous ?

C’était une très belle reconnaissance de Marketing 2.0, un organisme mondial. J’avais mené de nombreux projets de changement, souvent confrontés à la résistance humaine.

Ce prix était ma première reconnaissance professionnelle, et un honneur car je représentais la Tunisie. Cela montre que les jeunes tunisiens peuvent réussir et être reconnus à l’international.

« En période d’incertitude, le leadership positif donne le cap et l’exemple. »

Comment adaptez vous les modèles internationaux de gestion du changement, comme ADKAR ou Prosci, aux réalités locales ?

Chaque organisation a sa propre culture et ses besoins. La gestion du changement consiste à réduire le décalage entre l’état actuel et l’état souhaité. J’identifie le problème, je fais un diagnostic organisationnel et j’évalue la capacité d’absorption du changement.

En Tunisie, il y a beaucoup de résistance, mais ce n’est pas la faute des employés : c’est un problème organisationnel.

Comment surmonter cette résistance au changement ?

Le changement fait peur car il implique de quitter une situation contrôlée pour une autre incertaine. L’approche doit être sécurisante, pas menaçante. Il faut montrer aux employés qu’ils garderont le contrôle et qu’ils gagneront en performance.

Le changement organisationnel est collectif, mais il ne peut réussir sans changement individuel. C’est l’art de transformer l’être humain le poussant à aller de sa zone de confort à sa zone de performance. Les résultats sont tangibles et intangibles : comportements, attitudes et ouverture au changement.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Parcours académique international centré sur la transformation organisationnelle
  • Sécurisation numérique axée sur les comportements et la sensibilisation
  • Importance de l’accompagnement dans les projets digitaux
  • Rôle clé des « quick wins » pour instaurer la confiance
  • Leadership positif et reconnaissance internationale.

L’article LA TUNISIE QUI GAGNE | Amine Hafsi Jeddi : Leadership et changement organisationnel, retours d’expérience est apparu en premier sur WMC.

Orange Tunisie fait vibrer la Tunisie au rythme de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025

À l’occasion de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025, Orange Tunisie déploie un dispositif national d’envergure pour accompagner la ferveur des supporters et faire de cet événement un moment de partage, d’émotions et d’unité populaires. Partenaire télécoms exclusif mondial de la Confédération Africaine de Football (CAF) , Orange réaffirme son engagement pour le football africain et la proximité avec tous les publics.

Le dispositif s’articule autour de trois axes : installer l’esprit du football, permettre à chacun de vivre la compétition et faire vibrer la ferveur sur le terrain.

Installer l’esprit du football

Avant le coup d’envoi, Orange Tunisie lance une Digital Fan Zone sur Max it, proposant contenus exclusifs et expériences interactives pour plonger les supporters dans l’univers de cette belle compétition. Les boutiques Orange se parent également des couleurs de l’événement, créant une ambiance festive et fédératrice à l’échelle nationale.

Vivre pleinement la compétition

Pour accompagner les usages pendant la CAN, Orange Tunisie met en avant ses solutions illimitées à la maison – avec ses offres 5G et Fibre Très Haut Débit – pour suivre les matchs en qualité supérieure, partager les émotions en temps réel et rester connectés tout au long de la compétition.

Faire vibrer la ferveur sur le terrain

Une tournée régionale dans plusieurs villes – Djerba, Gafsa, Sfax, Tunis, Bizerte et Sousse – permettra aux Tunisiens de vivre l’émotion du football de près. Animations, jeux, expériences immersives et moments de convivialité rythmeront cette tournée pour fédérer les supporters et laisser une empreinte durable.

Orange Tunisie invite le public à suivre ses plateformes sociales pour découvrir toutes les activations, temps forts et surprises tout au long de la compétition.

L’article Orange Tunisie fait vibrer la Tunisie au rythme de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025 est apparu en premier sur WMC.

JCC 2025 : Cotton Queen de Suzannah Mirghani, le coton comme mémoire et résistance au Soudan

De Venise à Chicago, de Doha à Tunis, « Cotton Queen » circule comme une mémoire en mouvement, porté par la musique d’Amine Bouhafa et par le regard sensible de la réalisatrice soudano-russe Suzannah Mirghani, dont l’œuvre interroge les identités plurielles et les héritages coloniaux du Soudan.

Projeté en première tunisienne jeudi soir au Théâtre de l’Opéra de Tunis, dans une salle attentive, traversée d’un silence dense, le film en compétition officielle des 36e Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), a trouvé à Tunis un écho rare. Cette écoute collective semblait prolonger la respiration lente du récit, comme si la salle s’harmonisait au rythme du Nil et aux gestes répétitifs du coton.

Réalisatrice, scénariste et chercheuse, née d’un père soudanais et d’une mère russe, Suzannah Mirghani, basée à Doha, explore depuis ses débuts les tensions entre tradition, modernité et domination héritée. Cotton Queen prolonge et déploie l’univers de son court métrage Al-Sit (2020), portrait d’une grand-mère toute-puissante au sein d’un village soudanais, film multi-primé à travers le monde et qualifié pour les Oscars. Le long métrage s’inscrit ainsi dans une continuité narrative et politique, élargissant une figure intime en fresque collective.

Dans le village que recompose « Cotton Queen », le coton n’est pas un simple produit agricole : il est un langage transmis de mère en fille, une économie domestique et un espace de pouvoir féminin.

Le film suit Nafisa, adolescente de 15 ans, dont le destin se confond avec celui de sa communauté, structurée autour d’une solidarité où l’individu n’existe qu’au sein du groupe. La grand-mère « Al-Sit », déjà au cœur du court métrage éponyme, demeure la matrice symbolique de cette mémoire féminine longtemps tenue hors champ.

À travers le coton, les femmes ont bâti une autonomie fragile : filer, vendre, épargner, résister.

Mirghani filme ces gestes avec retenue, leur conférant une portée politique implicite. Face à cet équilibre surgissent les semences génétiquement modifiées, importées au nom du progrès. Derrière la promesse de rendement se dessine un néocolonialisme agricole, fait de dépendance économique, d’effacement des savoirs locaux et de blessures coloniales prolongées. Introduites depuis plus d’une décennie, ces semences ont progressivement remplacé le coton national, transformant la terre en espace de convoitise.

Le film refuse le discours frontal. Ces rapports de domination s’incarnent de manière tangible, dans le regard de Nafisa, prise entre héritage et mutation imposée. La musique d’Amine Bouhafa agit comme un fil invisible : oud, percussions et textures épurées accompagnent les images sans les contraindre. La voix de la chanteuse soudanaise Alsarah, installée à Brooklyn, revisitant un chant traditionnel, inscrit le film dans une continuité diasporique où la culture circule sans se dissoudre.

Présente à Tunis, la réalisatrice a rappelé les conditions de fabrication du film : « Le film a été réalisé dans une conjoncture difficile, ce qui nous a contraints à tourner en Égypte, dans des décors similaires au Soudan. » Le village reconstitué, le long du Nil, est devenu un espace provisoire mais habité, peuplé d’acteurs souvent déplacés eux-mêmes, arrivés peu avant le tournage. L’équipe n’a pas pu faire le déplacement à Tunis en raison de la situation actuelle au Soudan.

Coproduit notamment par le Doha Film Institute en tant que co-producteur principal, aux côtés de plusieurs autres partenaires dont ARTE, MAD Solutions et le Fonds de la Mer Rouge, « Cotton Queen » a remporté l’Alexandre d’Or au Festival du film de Thessalonique après sa première mondiale à la Mostra de Venise (Semaine de la Critique).

Dans un paysage où le cinéma soudanais demeure rare, malgré des œuvres marquantes comme Goodbye Julia ou You Will Die at Twenty dont la bande originale portait déjà la signature d’Amine Bouhafa, la projection de « Cotton Queen » aux JCC a fait l’évènement. Né d’un court et approfondi par l’expérience de l’exil, ce film sur la culture du coton s’est imposé comme un moment suspendu, tissé de musique et de mémoire.

L’article JCC 2025 : Cotton Queen de Suzannah Mirghani, le coton comme mémoire et résistance au Soudan est apparu en premier sur WMC.

Double Je : Mondher Shelby et Taoufik Behi en dialogue artistique à la Galerie A.Gorgi

Le vernissage de l’exposition  “Double Je…” qui met en dialogue les œuvres de Mondher Shelby et Taoufik Behaura, aura lieu dimanche 21 décembre 2025 à 11h à la Galerie A.Gorgi à Sidi Bou Saïd.

L’exposition se construit comme un autoportrait de Mondher Shelby, pensé non pas comme une représentation figée de soi, mais comme un dialogue intérieur continu avec l’enfance. Celle-ci n’est pas convoquée comme un souvenir lointain ou idéalisé, mais comme une présence active, un double silencieux qui accompagne et observe les métamorphoses de l’artiste, soulignent les organisateurs de rendez-vous.

Entre jeu et mémoire, légèreté et gravité, les œuvres traduisent cette oscillation permanente entre ce que l’on a été et ce que l’on devient indiquent les organisateurs de ce rendez-vous atypique avec les arts.

À travers la couleur, le geste et la mise en scène du corps, Shelby rejoue l’apprentissage du monde. L’avatar qu’il déploie dans ses peintures agit comme un alter ego, un espace de projection où le « je » se dédouble. La main guide, protège ou retient.

Les postures suggèrent une relation de tension et de proximité entre l’enfant et l’adulte.

L’enfance apparaît ainsi comme une matrice d’émotions premières, un territoire fondateur qui persiste et se manifeste dans les gestes de l’artiste adulte.

En résonance avec cette démarche introspective, Taoufik Behi, cinéaste de formation, développe un travail sculptural fondé sur l’assemblage d’objets de récupération. Par un processus proche du montage cinématographique, il compose des figures animales et des arbres de vie, où chaque élément conserve la trace de son usage antérieur. Le jeu devient ici un principe de construction et de transformation, faisant écho à la dynamique de recomposition identitaire à l’œuvre dans la peinture de Shelby.

Double Je interroge ainsi la notion d’autoportrait élargi : une image de soi fragmentée, traversée par le temps, où le « je » et le « jeu » se confondent pour révéler la part d’enfance qui continue de structurer le regard et le rapport au monde.

L’article Double Je : Mondher Shelby et Taoufik Behi en dialogue artistique à la Galerie A.Gorgi est apparu en premier sur WMC.

Architecture : un colloque international sur les cours et patios en Méditerranée à Dar Lasram

La première édition du colloque international sur les “Cours et Patios en Méditerranée” aura du 12 au 14 février 2026, à Dar Lasram à la Médina de Tunis.

Cet évènement est organisé par L’École Nationale d’architecture et d’Urbanisme (ENAU), avec le Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébine (LAAM)-Université de la Manouba (UMA), le Laboratoire Ville Durable et Environnement construit (VDEC)-Université de Carthage (UCAR) et le Laboratoire de Recherche en Patrimoine et Architecturologie (LarPA)-Université de Carthage (UCAR).
En partenariat avec l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis (ASM) et l’Association Villes Historiques de la Tunisie et de la Méditerranée, ces journées proposent d’interroger cet archétype architectural à travers une approche pluridisciplinaire croisant les perspectives architecturales, anthropologiques, philosophiques, ethnographiques, bioclimatiques.

Les quatre axes thématiques prévus sont “La cour et le patio comme éléments structurants de l’habitat méditerranéen : Formes, pratiques socio-spatiales et identités culturelles”, les “Cours et patios, histoire bioclimatique et dispositifs ambiant aux”, les “Cours et patios, expérimentation(s) phénoménologique(s)” et les “Cours et patios réinventés : expérimentations architecturales du XXe siècle et résonnances actuelles”.

Ce colloque permettra notamment d’aborder les Cours et Patios en Méditerranée comme une forme universelle et récurrente, révélatrice d’une intelligence de l’espace et d’une ontologie de l’habiter, enracinées dans la longue durée des civilisations méditerranéennes et source permanente de renouvellement pour la pensée comme pour la pratique architecturale.

Il s’agit également de réfléchir, de révéler par l’analyse et de matérialiser, par des productions iconographiques, textuelles et narratives, audiovisuelles ou scénographiques, les réalités tangibles ou immatérielles de ces types bâtis individuels ou collectifs, savants ou populaires, modestes ou appartenant aux classes aisées, et qui constituent les archétypes de l’habiter et de l’habitat en Méditerranée dans un arc temporel s’étendant de l’Antiquité au monde contemporain soulignent les organisateurs.

Dans le cadre d’une réflexion plurielle qui met en réseau des chercheurs de différentes disciplines et de plusieurs villes méditerranéennes, mais également des architectes praticiens qui ont eu l’occasion de réactiver le patio dans leur(s) projet(s) sous une forme ou une autre, ainsi que des artistes que le patio inspire, le colloque propose d’explorer les quatre thèmes complémentaires et transversaux au menu de ces journées.

En parallèle, il s’agira d’interroger l’actualité de cette figure, à travers les problématiques qui lui sont rattachées et les approches par lesquelles elle continue d’alimenter la pratique architecturale contemporaine, à la croisée des enjeux et défis contemporains.

L’article Architecture : un colloque international sur les cours et patios en Méditerranée à Dar Lasram est apparu en premier sur WMC.

Sundance 2026 : l’animation tunisienne à l’honneur avec The Bird’s Placebo

Le court métrage d’animation tunisien “The Bird’s Placebo”, réalisé par Rami Jarboui, a été retenu dans la sélection officielle du Festival du film de Sundance (Etats-Unis), qui se tiendra du 22 janvier au 1er février 2026.

Le film sera présenté en première mondiale le 23 janvier 2026 au Festival du film de Sundance, l’un des plus grands festivals cinématographiques au monde, représentant ainsi le cinéma d’animation tunisien sur la scène internationale.

A travers ce film, le cinéaste aborde des questions liées à la jeunesse, à la migration et à l’identité, en suivant l’histoire de Yahya, un jeune homme en situation de handicap vivant dans un quartier populaire défavorisé, qui rêve de traverser la Méditerranée dans l’espoir de se construire une vie meilleure.

Ce court métrage est actuellement programmé dans le cadre de la 36ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC, 13–20 décembre 2025).

L’article Sundance 2026 : l’animation tunisienne à l’honneur avec The Bird’s Placebo est apparu en premier sur WMC.

Sud tunisien : le Festival de Bouhlel dynamise le tourisme et l’économie locale en hiver

Placé sous le thème ” L’Essence du Patrimoine”, le 13ème festival du Tourisme et du Patrimoine de Bouhlel dans le gouvernorat de Tozeur, aura lieu du 22 au 24 décembre. Le directeur du festival, Habib Zaoui,  a indiqué que le programme met en relief la richesse du patrimoine culturel et géographique de la région, avec pour objectif de promouvoir le tourisme et de dynamiser l’activité culturelle et économique.

Le festival démarre sur la place dédiée pour cette manifestation, face au mausolée de Sidi Bouhlel, par un spectacle théâtral intitulé “” Le Voyage du Village “, mêlant chants traditionnels, performances théâtrales et démonstrations équestres.

De nombreux artistes et poètes de renom participeront à cet événement, parmi lesquels figure la chanteuse de raï algérienne Abla, le musicien tunisien Adel Gousmia, l’ensemble Laghouat d’Algérie et l’artiste Sofien Gabsi.

Après la cérémonie d’ouverture, une série d’événements est prévue, allant de soirées artistiques et d’expositions et spectacles.

Une visite du mausolée de Sidi Bouhlel, une tradition observée chaque année par la population locale, est également au programme, ajoute selon la même source.

Les visiteurs pourront aussi assister à des performances de troupes soufies et participer à des ateliers d’arts visuels, notamment la création de fresques sur la façade d’un bâtiment local.

Le journée de la clôture, le site du festival, au mont Sidi Bouhlael, se démarquera par par diverses animations, avec notamment des spectacles d’arts populaires maghrébin par le troupe folklorique libyenne El Bartag. L’atmosphère sera aussi agrémentée de poésie folklorique, de démonstrations équestres et de la présence des habitants, tous célébrant le pèlerinage annuel au sanctuaire.

Le directeur du festival a expliqué que ce site, qui allie oasis et montagne et surplombe le Chott el-Jerid au sud, offrira aux visiteurs l’opportunité d’apprécier ces spectacles et de découvrir un riche patrimoine à travers l’artisanat et les savoirs liés à l’oasis. Il a ajouté que le festival contribue chaque année à stimuler et à revitaliser l’économie locale pendant les vacances d’hiver.

L’article Sud tunisien : le Festival de Bouhlel dynamise le tourisme et l’économie locale en hiver est apparu en premier sur WMC.

ARP : la commission de la législation générale achève une visite officielle aux tribunaux internationaux de La Haye

La commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a achevé son programme de visite à La Haye, aux Pays-Bas, dans le cadre de l’initiative de prendre connaissance des principales organisations et des principaux tribunaux internationaux qui y siègent, notamment la Cour internationale de justice, la Cour pénale internationale, la Cour permanente d’arbitrage et la Conférence de La Haye de droit international privé.

Les membres de la commission ont visité la Cour pénale internationale, où ils ont rencontré le greffier en chef de la Cour, Volker Nitsch, qui leur a présenté un exposé détaillé sur le mandat et le fonctionnement de la Cour pénale internationale, ainsi qu’un aperçu historique des circonstances et des raisons de sa création, selon un communiqué publié vendredi par le Parlement.

Le programme comprend également une rencontre avec le conseiller de la coopération internationale, Nidhal Jordi, qui a présenté aux députés un exposé sur le bureau du procureur général, ainsi que les principales initiatives en cours et les mécanismes adoptés pour traiter les affaires portées devant la cour.

Le président de la commission de la législation générale, le député Yasser Grari, a salué la décision de la chambre d’appel près la Cour pénale internationale, qui a rejeté l’objection israélienne contre les mandats d’arrêt délivrés à l’encontre du Premier ministre Benyamin Netanyahou et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

Grari a souligné que les juges d’appel avaient rejeté, à la majorité des voix, le recours concernant la suspension de l’enquête menée par le tribunal sur la manière dont la guerre contre la bande de Gaza a été menée.

À l’issue du programme, les membres de la Commission de la législation générale ont eu une rencontre avec le secrétaire général de la Conférence de La Haye de droit international privé, qui a présenté un aperçu des missions de la Conférence et de son rôle dans l’unification et le développement des règles de droit international privé.

Il a aussi présenté un tour d’horizon des pays membres et des domaines d’activité de l’organisation, notamment en matière de coopération judiciaire, de protection de la famille et de l’enfant et de transactions transfrontalières.

 

L’article ARP : la commission de la législation générale achève une visite officielle aux tribunaux internationaux de La Haye est apparu en premier sur WMC.

Éducation sexuelle : les mères conscientes de son importance mais en manque d’outils, selon le Groupe Tawhida Ben Cheikh

Présentée ce vendredi à Tunis par le Groupe Tawhida Ben Cheikh, une étude intitulée « les attitudes des mères en relation avec l’éducation sexuelle de leurs enfants » a révélé que la majorité des mères interrogées soutiennent l’accès de leurs enfants à une éducation sexuelle fiable.

Réalisée sur un échantillon de 1200 femmes du Grand Tunis ayant des enfants âgés entre 10 à 19 ans, l’étude montre, en revanche, que ces mères manquent d’outils nécessaires pour communiquer avec leurs enfants au sujet des changements corporels et sexuels ainsi que de la santé sexuelle et reproductive, malgré leur conscience de l’importance de ces sujets dans leur vie.

Elle indique également que la communication entre la mère et le fils est plus limitée avec les garçons qu’avec les filles, notamment en ce qui concerne les thèmes liés au développement des organes génitaux.

L’étude montre, en outre, que la communication entre les mères et leurs fils est très limitée sur les sujets liés aux moyens de contraception, à l’avortement et à la virginité, tandis qu’elle demeure limitée avec les filles.

D’après la même étude, les mères recourent au dialogue et au conseil lorsqu’elles découvrent la consommation de contenus pornographiques par leurs enfants, garçons comme filles.

Les mères ont également davantage tendance à ignorer la situation avec les garçons (9,9 %) qu’avec les filles (4,4 %), ce qui reflète, selon l’étude, une tolérance implicite plus élevée à l’égard des garçons.

Par ailleurs, plus de 73 % des mères interrogées ont exprimé leur disposition à participer à des réunions avec d’autres parents et le cadre éducatif afin de discuter des sujets liés à la santé sexuelle et reproductive.

Par ailleurs, l’étude indique que 56,3 % des mères interrogées se sont déclarées favorables à l’intégration de l’éducation complète à la santé sexuelle dans les programmes scolaires. Quant au niveau scolaire auquel ces enseignements devraient débuter, les mères interrogées privilégient le cycle du collège à hauteur de 42,2 %, suivi du cycle primaire avec 26,4 %.

D’un autre côté, les mères interrogées ont exprimé une certaine réticence à l’égard de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), 81 % d’entre elles ayant déclaré s’opposer à l’administration du vaccin contre le HPV à leurs filles. Ce taux de refus reflète les tabous entourant la sexualité de la fille ainsi que les campagnes de désinformation par et des messages anti-vaccin diffusés à travers les réseaux sociaux.

Dans ses recommandations, l’étude appelle à renforcer une éducation sexuelle complète et adaptée à l’âge des enfants au sein des programmes scolaires, ainsi qu’à développer des outils de communication fondés sur des informations fiables pour aider les parents (pères et mères) à engager des discussions autour du corps de l’enfant, fille ou garçon, afin de les protéger contre les agressions et le harcèlement sexuels.

Mouna Tlili, coordinatrice de projets au sein du Groupe Tawhida Ben Cheikh, a déclaré à l’agence (TAP) que « l’objectif de cette étude est d’approfondir la compréhension des modes de communication au sein de la famille et d’analyser les attitudes des femmes à l’égard de l’éducation sexuelle de leurs enfants, ainsi que leur disposition à mieux s’outiller pour améliorer les méthodes de communication autour de ces thématiques essentielles dans la vie des enfants ».

Elle a également rappelé qu’une étude réalisée par le Groupe Tawhida Ben Cheikh en 2023, avait mis en évidence un problème fondamental dans le triangle parents–enfants–école en matière de communication sur la santé sexuelle et reproductive.

Elle a précisé que cette étude avait révélé que les jeunes, filles et garçons âgés de 18 à 19 ans, puisent leurs informations sur la sexualité et la santé sexuelle et reproductive principalement sur les réseaux sociaux, Internet et les sites pornographiques, des sources d’information jugées non fiables.

Elle a enfin souligné que cette étude a montré que la communication des parents avec leurs fils et leurs filles sur ces sujets essentiels demeure très limitée, ce qui a conduit le Groupe Tawhida Ben Cheikh à réaliser cette nouvelle étude portant sur le rôle des mères dans l’éducation sexuelle de leurs enfants afin de mieux cerner leurs positions à cet égard.

Fondé en 2012, le Groupe Tawhida Ben Cheikh œuvre à la promotion des droits et à la garantie de l’accès à la santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’à l’accès aux moyens de contraception et à l’avortement sécurisé.

Le Groupe a réalisé plusieurs études quantitatives et qualitatives portant sur les normes sociales, les connaissances, les attitudes et les représentations liées à la sexualité, à la santé sexuelle et reproductive et aux relations de genre.

L’article Éducation sexuelle : les mères conscientes de son importance mais en manque d’outils, selon le Groupe Tawhida Ben Cheikh est apparu en premier sur WMC.

Tozeur : un camp scientifique sensibilise les jeunes à la sécurité numérique et aux cybermenaces

Un camp scientifique sur la sécurité numérique se tient, du 17 au 20 décembre, au complexe des jeunes à Tozeur.

Cet événement vise à sensibiliser les enfants aux éventuelles menaces cybernétiques, à promouvoir les bonnes pratiques en ligne auprès des jeunes et à renforcer la sécurité numérique en milieu scolaire et universitaire, a souligné, Hadhemi Souli, animatrice au complexe des jeunes à Tozeur.

De son côté, Asma Jarrahi, responsable à l’Agence nationale de la cybersécurité, a indiqué que les risques numériques sont liés, notamment, à l’usurpation d’identité, au vol de données, au harcèlement et aux “deepfake”.

A cet égard, a-t-elle ajouté, des jeunes passionnés de sécurité numérique concevront des techniques de détection et d’analyse des cybermenaces, dans le cadre des travaux du camp scientifique, les meilleurs projets seront primés à la clôture.

L’article Tozeur : un camp scientifique sensibilise les jeunes à la sécurité numérique et aux cybermenaces est apparu en premier sur WMC.

Intelligence Artificielle : « Les trois messages clés de Nizar Yaiche pour l’avenir des RH à l’ère de l’IA »

Après avoir détaillé les chiffres vertigineux de l’IA, ses applications concrètes et les risques de “casse sociale”, Nizar Yaiche qui s’est exprimé lors de la 12ème édition des HR Awards organisée par l’ARFORGHE et la KAS a conclu son intervention par un message fort : les Ressources Humaines doivent se préparer à une responsabilité historique.

Trois axes structurent cette vision : garantir l’équité algorithmique, jouer le rôle de contre-pouvoir éthique et orchestrer l’intelligence humaine avec l’intelligence artificielle.

« Sans gouvernance éthique, l’IA peut dérailler »

Nizar Yaïche rappelle que l’IA est déjà au cœur de nos organisations mais il met aussi en garde : automatiser sans gouvernance éthique, c’est courir vers le déraillement.

  • Les algorithmes peuvent être manipulés, comme on l’a vu dans les élections ou dans des campagnes d’influence.
  • Les pressions de rentabilité et de productivité peuvent pousser les entreprises à oublier l’essentiel : l’humain.
  • L’euphorie actuelle autour de l’IA risque de masquer les dangers : perte de transparence, biais cachés, fragilisation des plus vulnérables.

« Même si les possibilités sont énormes, il faut garder les pieds sur terre. »

Premier message clé : préparer les RH à devenir les garants de l’équité algorithmique.

  • nos vies sont de plus en plus guidées par des algorithmes : recommandations, évaluations, décisions de carrière ;
  • les RH doivent s’assurer que ces algorithmes respectent les valeurs humaines et ne reproduisent pas des discriminations invisibles ;
  • cela implique de développer des compétences non techniques : sens de l’éthique, capacité à protéger les plus faibles, vigilance face aux biais.

Deuxième message clé : renforcer le rôle des RH comme contre-pouvoir éthique.

L’IA promet de grands gains de productivité mais cette course peut vite devenir un piège. Les pressions des marchés financiers, des actionnaires et des indicateurs de rentabilité risquent de reléguer l’humain au second plan. Les RH doivent rappeler que derrière chaque algorithme, il y a une vie, une trajectoire, une dignité.

« Sans gouvernance éthique, l’IA peut dérailler. »

« Orchestrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle »

Troisième message clé : associer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle dans le respect des valeurs.

  • l’IA peut multiplier les capacités de calcul, d’analyse et de projection mais elle ne peut remplacer la créativité, l’intuition et l’éthique humaines. Les RH doivent orchestrer cette complémentarité, en veillant à ce que l’IA serve l’humain et non l’inverse.

« L’avenir appartient aux entreprises qui sauront orchestrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle. »

Les compétences non techniques, un impératif

Au-delà des savoirs technologiques, Nizar Yaiche insiste sur les compétences non techniques :

  • Être capables d’incarner des valeurs et de protéger les plus vulnérables.
  • Devenir les gardiens de la culture humaine, des différences et des diversités.
  • Développer une vigilance éthique institutionnalisée, pour que l’IA reste au service de l’humain.

Ces compétences seront aussi importantes que la maîtrise des algorithmes. Elles donneront aux RH la légitimité nécessaire pour jouer leur rôle de contre-pouvoir. Dans la révolution IA, les RH ne sont pas seulement des gestionnaires de talents. Ils sont les gardiens de l’humain, les protecteurs des valeurs et les architectes d’un futur où l’IA ne doit jamais sacrifier l’homme.

« L’IA promet des gains spectaculaires, mais sans contre-pouvoir, elle peut fragiliser l’humain et creuser les injustices. »

« L’IA, une force sans précédent »

N.Y rappelle les grandes tendances :

  • Modèles géants : les LLM (Large Language Models) dominent, avec des milliards de paramètres et une puissance de calcul inédite.
  • Agents autonomes : l’IA ne se contente plus de répondre, elle agit, planifie, décide.
  • IA sectorielle : finance, santé, éducation, justice : chaque secteur voit émerger des solutions spécialisées.
  • Régulation : l’Union européenne, les États-Unis et la Chine avancent chacun avec leurs propres cadres, mais aucun consensus mondial n’existe encore.

Ces tendances montrent que l’IA est devenue une force systémique. Elle touche les gouvernements, les entreprises, les familles, les étudiants. Elle reconfigure nos vies.

« L’avenir appartient aux entreprises qui sauront orchestrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle »

  • L’IA peut multiplier les capacités de calcul, d’analyse et de projection mais elle ne peut remplacer la créativité, l’intuition et l’éthique humaines. Les RH doivent orchestrer cette complémentarité, en veillant à ce que l’IA serve l’humain et non l’inverse.

Les risques d’une gouvernance absente

Sans gouvernance, l’IA peut devenir une menace :

  • Manipulation des masses : fake news, deepfakes, campagnes d’influence. Depuis plus de 10 ans, un pays comme la Tunisie illustre parfaitement ces pratiques qui menacent sa stabilité sociale et même ses équilibres économiques.
  • Exclusion sociale : fracture numérique, marginalisation des plus vulnérables.
  • Pression économique : obsession de la rentabilité, oubli des valeurs humaines.
  • Risques environnementaux : consommation énergétique massive, empreinte carbone des data centers.
« L’intelligence artificielle est une force sans précédent. Mais elle ne peut remplacer la créativité, l’intuition et l’éthique humaines. En 2025, les RH portent une responsabilité historique : orchestrer cette puissance technologique sans jamais sacrifier l’homme. »

Les RH comme cœur moral de l’entreprise

Dans cette révolution, les RH ne sont pas seulement des gestionnaires de talents estime Nizar Yaïche. Ils deviennent le cœur moral de l’entreprise, ils doivent être les gardiens de la culture humaine, des différences et des diversités.

Les licenciements massifs observés dans plusieurs secteurs ne sont pas uniquement liés aux cycles économiques ou aux tensions géopolitiques. L’IA est déjà un facteur de transformation, parfois brutal. Les RH doivent anticiper ces vagues, mettre en place des plans de transition, et surtout, ne pas fermer les yeux.

L’IA est une force sans précédent, mais elle doit être gouvernée. Les RH ont trois missions :

  • Anticiper les risques : exclusion, manipulation, fractures sociales.
  • Protéger les plus vulnérables : accompagner les transitions, éviter la “casse sociale”.
  • Orchestrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle : associer puissance technologique et valeurs humaines.

Dans cette révolution, les RH ne sont pas seulement des acteurs organisationnels. Ils sont les gardiens de l’humain, les protecteurs des valeurs et les architectes d’un futur où l’IA ne doit jamais sacrifier l’homme.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Nizar Yaiche appelle les RH à assumer une responsabilité historique face à l’IA.
  • Trois axes clés : équité algorithmique, contre-pouvoir éthique et complémentarité humain-IA.
  • Sans gouvernance éthique, l’IA peut accentuer manipulations, exclusions et injustices.
  • Les compétences non techniques deviennent aussi cruciales que la maîtrise technologique.
  • Les RH sont appelées à devenir le cœur moral et le garde-fou des organisations.

L’article Intelligence Artificielle : « Les trois messages clés de Nizar Yaiche pour l’avenir des RH à l’ère de l’IA » est apparu en premier sur WMC.

Kasserine : reprise imminente des travaux de la route régionale N84 entre Laâyoun et Sbeitla

Le projet d’aménagement de la route régionale N84 reliant Laâyoun et Sbeitla (Gouvernorat de Kasserine) sur une distance de 30,7 km devront bientôt démarrer.

Bloqués depuis 2022, les travaux seront repris d’ici dix jours, selon la page officiel sur le réseau social Facebook du gouvernorat de Kasserine.

Ce projet financé par l’Etat tunisien et la banque africaine de développement (BAD) vise à améliorer la qualité de l’infrastructure routière dans la région.

L’article Kasserine : reprise imminente des travaux de la route régionale N84 entre Laâyoun et Sbeitla est apparu en premier sur WMC.

Forum annuel du CEPEX : nouvelles opportunités et marchés prometteurs pour booster les exportations tunisiennes

Les exportations tunisiennes ont enregistré, à la fin du mois de novembre 2025, une croissance de 1,5% par rapport à l’année dernière, pour atteindre 57,9 milliards de dinars, marquant un retour à la tendance haussière, grâce aux résultats enregistrés au cours des trois derniers mois, ont souligné les Chefs de bureaux du Centre de promotion des exportations (CEPEX).

Ils ont indiqué, lors des travaux du forum annuel des Chefs de bureaux du CEPEX à l’étranger, qui se tient du 15 au 19 décembre 2025, que la capacité d’exportation de la Tunisie a frôlé les 23 milliards de dollars, dont 11,25 milliards de dollars non exploités.

“Face à cette situation, des défis importants se posent, aux intervenants dans le système d’exportation, y compris le réseau de représentation commerciale à l’étranger, pour redoubler d’efforts afin d’explorer de nouvelles opportunités d’exportation et d’améliorer le positionnement des produits tunisiens sur les marchés mondiaux”, ont-ils souligné.

Les travaux du forum ont également  permis de présenter des exposés sur les potentialités d’exportation, les opportunités inexploitées et les marchés prometteurs.

Les participants ont présenté des données techniques et économiques sur les marchés couverts par le réseau de représentation commerciale à l’étranger, en termes d’opportunités commerciales disponibles et de conditions d’accès, en plus d’un aperçu des programmes de promotion des différentes structures intervenant dans le domaine de l’exportation au titre de l’année 2026.

Les chefs des représentations commerciales tunisiennes à l’étranger ont participé à la quatrième réunion de coordination de “Tunisia Export Team”,  sous la présidence du ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir Abid.

Les travaux du forum annuel des Chefs des représentations commerciales du CEPEX  à l’étranger ont également donné lieu à la tenue d’une réunion avec les différentes structures concernées par l’exportation, laquelle a permis de mettre l’accent sur les start-ups et un certain nombre de secteurs prometteurs,  tels que l’industrie de composants automobiles, les technologies d’informations et de la communication, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et les services de santé.

Cette rencontre, à laquelle ont participé à distance plus de 50 représentants des attachés économiques auprès des ambassades tunisiennes à l’étranger, a été consacrée à la présentation d’interventions sur les spécificités des secteurs concernés, ainsi qu’à passer en revue les principaux marchés cibles et les opportunités d’y accéder.

L’objectif est de contribuer à soutenir les orientations stratégiques en matière d’exportation et à renforcer la présence des produits et services tunisiens au niveau international.

Elle  vise également  à fournir, au réseau de représentation diplomatique et commerciale, des informations actualisées sur l’offre tunisienne destinée à l’exportation,  afin d’orienter leurs interventions et leurs programmes de promotion dans les pays d’accréditation vers les secteurs prometteurs et à forte valeur ajoutée.

Le programme de ce  forum annuel comprend,  également, des rencontres directes entre les directeurs des représentations commerciales du CEPEX à l’étranger et les représentants d’entreprises tunisiennes de différents secteurs à Sousse et Sfax.

L’article Forum annuel du CEPEX : nouvelles opportunités et marchés prometteurs pour booster les exportations tunisiennes est apparu en premier sur WMC.

Sfax : saisie d’un trésor archéologique de plus de 5 000 monnaies romaines par la Garde nationale

Les Unités de la Garde nationale à Sfax ont réussi à saisir un précieux trésor archéologique, annonce vendredi l’Institut national du patrimoine (INP) sur les réseaux sociaux.

Ce trésor est composé de 5 196 pièces de monnaies romaines en bronze, d’une petite bouteille, d’un fragment d’assiette du 1er siècle après J.-C et d’une assiette en céramique du 2ème siècle après J.-C, suite à une expertise des services de l’INP.

L’INP étudiera, documentera et mettra en valeur ce trésor archéologique conclut la même source.

L’article Sfax : saisie d’un trésor archéologique de plus de 5 000 monnaies romaines par la Garde nationale est apparu en premier sur WMC.

Chine : bons du Trésor US au plus bas depuis 2008, or en hausse

La Chine a réduit ses avoirs en bons du Trésor américain à 688,7 milliards de dollars en octobre 2025, leur niveau le plus bas depuis novembre 2008, selon les données publiées jeudi par le département américain du Trésor, rapportées par la presse chinoise. Ce chiffre représente une baisse par rapport aux 700,5 milliards enregistrés en septembre.

Désengagement progressif de la dette américaine

Ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’un désengagement progressif qui a vu les réserves chinoises en bons du Trésor américain chuter de plus de 47 % depuis leur pic historique de près de 1.320 milliards de dollars atteint en novembre 2013. La Chine, deuxième économie mondiale, a été reléguée au troisième rang des détenteurs étrangers de la dette américaine, derrière le Japon et le Royaume-Uni, depuis mars 2025.

Avertissements et stratégie chinoise

Mardi dernier, Yu Yongding, ancien conseiller de la Banque populaire de Chine, a mis en garde contre les risques liés aux actifs libellés en dollars. Selon lui, Beijing « doit réduire sa dépendance aux marchés extérieurs, notamment américains, et minimiser le risque de tomber dans le piège du dollar ».

Renforcement des réserves d’or

Parallèlement, la Chine poursuit ses achats d’or. En novembre 2025, elle a ajouté 30.000 onces à ses réserves, pour le treizième mois consécutif. Le pays détient désormais 74,12 millions d’onces d’or, soit l’équivalent de 310,6 milliards de dollars. Cette stratégie illustre la volonté de Pékin de diversifier ses actifs et de réduire sa dépendance au dollar américain.

Implications pour les marchés financiers

Le désengagement chinois des bons du Trésor américain pourrait accentuer la volatilité sur les marchés obligataires internationaux. Les analystes soulignent que la combinaison d’une réduction des avoirs en dollars et d’une accumulation continue d’or traduit un repositionnement stratégique de la Chine face aux incertitudes économiques et géopolitiques.

L’article Chine : bons du Trésor US au plus bas depuis 2008, or en hausse est apparu en premier sur WMC.

Ghana : le FMI approuve le 5e examen des réformes économiques

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le cinquième examen des réformes économiques du Ghana, ouvrant la voie au déboursement immédiat de 385 millions de dollars. Ce décaissement s’inscrit dans le cadre d’un accord global de 3 milliards de dollars conclu entre le FMI et le pays ouest-africain pour accompagner ses réformes, lancées en mai 2023.

Performances jugées satisfaisantes

Le communiqué du FMI souligne que les performances du Ghana dans le cadre de son programme soutenu par la Facilité élargie de crédit sont « satisfaisantes dans l’ensemble ». Selon l’institution, les autorités ghanéennes se sont fermement appropriées le programme et ont mis en œuvre des actions correctives ambitieuses, de manière décisive, après les dérapages politiques survenus en 2024.

Stabilité macroéconomique et réformes structurelles

Le FMI encourage le gouvernement ghanéen à poursuivre ses efforts de réforme, essentiels pour maintenir la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette publique. L’institution insiste également sur la nécessité de remédier aux vulnérabilités structurelles de longue date, afin de consolider durablement l’économie du pays.

Inflation et croissance

Le Ghana a enregistré une forte réduction de l’inflation, passée de 54,1 % en décembre 2022 à 6,3 % en novembre 2025. Parallèlement, l’économie a connu une croissance de 5,5 % au troisième trimestre de 2025, marquant un redressement significatif. La Banque centrale a également abaissé son taux de prêt de référence à 18 % lors de sa dernière réunion en novembre, contribuant à stimuler l’activité économique et le crédit bancaire.

Perspectives et suivi

Le FMI rappelle que la poursuite des réformes est déterminante pour maintenir les progrès accomplis. La vigilance sur la mise en œuvre des politiques publiques, la gestion de la dette et la stabilité des prix reste essentielle pour garantir la solidité économique et la confiance des investisseurs. Le nouveau décaissement de 385 millions de dollars permettra au gouvernement ghanéen de renforcer ses actions en matière de relance économique et de développement durable.

L’article Ghana : le FMI approuve le 5e examen des réformes économiques est apparu en premier sur WMC.

Investissement étranger : une société maltaise prévoit 520 millions d’euros pour une centrale solaire à Gafsa

Une rencontre a été tenue, jeudi, 18 décembre 2025, à Tunis, entre l’ingénieur général à FIPA-Tunisie, Ibrahim Medini et les représentants de la société malaise « HandsOn Systems Ltd ».

La société maltaise, spécialisée dans les solutions de suivi GPS et de gestion de flotte, la gestion d’actifs RFID, les solutions énergétiques intelligentes et les plateformes IoT,  compte introduire un grand projet d’investissement impliquant la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 350 MW dans la région de Gafsa (sud de la Tunisie), avec un investissement total estimé à environ 520 millions d’euros, a fait savoir la FIPA dans un communiqué publié, vendredi.

La délégation de la société maltaise s’est déclarée satisfaite du climat des affaires en Tunisie tout en réaffirmant son ambition de poursuivre des projets futurs, de renforcer sa présence et d’étendre ses investissements dans le pays.

De son côté, Medini a félicité la délégation maltaise pour cette initiative stratégique, soulignant son rôle en tant que moteur du développement industriel et durable à Gafsa sur le plan technologique et environnemental.

Il a réaffirmé l’engagement de FIPA-Tunisie à soutenir pleinement ce projet et à accompagner sa réalisation.

L’article Investissement étranger : une société maltaise prévoit 520 millions d’euros pour une centrale solaire à Gafsa est apparu en premier sur WMC.

PME : la BFPME lance un nouveau système d’information pour faciliter l’accès au financement

La Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME) lancera un nouveau système d’information dédié aux PME, visant à contribuer à l’amélioration de la qualité des services d’accompagnement et de financement qui leur sont proposés.

Le lancement et la présentation de système en question seront à l’ordre du jour d’une journée d’information qui sera organisée par la BFPME, samedi 20 décembre, au siège du Centre international de formation des formateurs et d’innovation pédagogique à Tunis.

La banque a appelé, dans ce cadre, les PME à participer à cet événement et à prendre connaissance de ce système, qui facilitera leur accès au financement.

Représentant environ 90 % du tissu économique et fournissant près de 80 % des emplois, les PME qui jouent un rôle primordial dans l’économie tunisienne, se trouvent confrontées à de nombreux défis, dont le plus important est l’accès au financement.

Il convient d e noter que la BFPME est une société bancaire tunisienne à responsabilité limitée, créée en 2005 et placée sous la tutelle du ministère des Finances. Son capital s’élève à 100 millions de dinars, détenus à 100 % par l’État et d’autres actionnaires publics.

La banque est considérée comme un établissement public, selon la loi n°9 de 1989 du 1er février 1989 relative aux participations, entreprises et établissements publics.

Elle est également soumise aux dispositions de la loi n° 65 de 2001 du 10 juillet 2001 relative aux banques et aux établissements financiers annulée et remplacée par la loi n° 48 de 2016 du 11 juillet 2016.

Conformément à sa politique de prêts approuvée par son conseil d’administration le 1er avril 2005, la mission de la banque est de financer la création et le développement des PME productrices de biens et de services.

L’article PME : la BFPME lance un nouveau système d’information pour faciliter l’accès au financement est apparu en premier sur WMC.

❌