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Issam Lahmar à Amman : la Tunisie engagée pour l’éradication de la pauvreté et la protection sociale

Le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, a participé, ce mercredi à Amman (Jordanie), aux travaux de la Conférence arabe internationale de haut niveau consacrée à la mise en œuvre de la Déclaration de Doha issue du deuxième Sommet mondial pour le développement social.

Selon un communiqué du ministère des affaires sociales, cet évènement s’inscrit dans le cadre des travaux de la 45ème session du Conseil des ministres arabes des affaires sociales, organisée par le ministère jordanien du développement social, en partenariat avec le Secrétariat général de la Ligue des États arabes, à Amman, du 15 au 18 décembre en cours.

La conférence vise à examiner les orientations et priorités arabes du deuxième Sommet mondial pour le développement social, de manière à permettre la réalisation d’une inclusion sociale globale, l’autonomisation des catégories prioritaires en matière de protection et l’éradication de la pauvreté.

Il s’agit, en outre, selon la même source, de promouvoir la coopération arabo-onusienne pour la mise en œuvre de la déclaration politique du Sommet.

Le ministre des affaires sociales a présidé la séance consacrée aux orientations arabes pour la mise en œuvre de la Déclaration de Doha, à laquelle ont pris part le directeur général de l’Organisation arabe du travail, le secrétaire général de l’Union des chambres arabes, le directeur général du Bureau exécutif du Conseil des ministres du Travail et des Affaires sociales des États du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que le directeur exécutif du Fonds de soutien et d’assurance de l’emploi de l’État du Qatar.

À cette occasion, Lahmar a souligné que la Tunisie veille à consacrer les fondements du travail décent et à atteindre les objectifs de développement, à travers l’adoption de plusieurs lois visant à organiser les contrats de travail et à interdire le travail temporaire ainsi que les contrats à durée déterminée, afin d’améliorer la situation des travailleurs et de préserver leurs droits.

Il a également évoqué une série de mesures sociales, dont le régime de protection sociale des ouvrières agricoles, visant à renforcer leurs droits sociaux et économiques.

Cette conférence de haut niveau s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la Déclaration de Doha issue du deuxième Sommet mondial pour le développement social, organisé par le Qatar du 4 au 5 novembre 2025.

La Déclaration de Doha avait souligné la nécessité de mettre en œuvre de l’Agenda du développement, à travers la réalisation de l’intégration entre les trois piliers du développement social : l’éradication de la pauvreté, la réalisation du plein emploi productif et du travail décent pour tous, et l’inclusion sociale.

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La Tunisie retient son souffle

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la puissante centrale syndicale, a appelé à une grève générale nationale le 21 janvier 2025 pour protester contre la répression croissante des voix critiques et exiger des négociations salariales. C’est la première action syndicale de cette envergure depuis que le président de la république Kaïs Saïed s’est octroyé des pouvoirs étendus en 2021.

Imed Bahri

Cette grève générale nationale, qui interviendra dans un contexte de crispation politique et de crise économique, risque de paralyser des secteurs publics clés et de fragiliser un gouvernement déjà en difficulté financière, aggravant le risque de troubles sociaux sur fond de frustration grandissante face à la dégradation des services publics.

Flash-back. Le 25 juillet 2021, Saïed a limogé le gouvernement et dissous le parlement. Il s’est mis ensuite à gouverner par décret, pour, a-t-il affirmé, lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance endémiques, mais l’opposition a qualifié son action de coup d’État.

L’UGTT, pour sa part, a joué un rôle central dans la transition démocratique tunisienne à partir de 2011, ce qui lui a valu de recevoir le Prix Nobel de la Paix, en 2015, avec les trois autres composantes du Quartet du Dialogue national (Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme, l’Ordre national des avocats tunisiens et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat). Mais après avoir soutenu le coup de force de Saïed, y voyant un moyen pour sortir le pays de la crise, l’UGTT n’a pas tardé à passer dans l’opposition, en dénonçant ce qu’il considère désormais comme une dérive autoritaire et l’imposition d’un pouvoir personnel.

Une rupture unilatérale

La centrale ouvrière, qui revendique près d’un million de membres et est fortement représentée dans les services publics (éducation, santé, transport), a averti que la situation dans le pays se détériorait et a condamné l’érosion des libertés civiles et les tentatives de Saïed de museler les partis politiques et d’hypothéquer le débat démocratique. Elle a, surtout, reproché à ce dernier la rupture unilatérale du dialogue social et des négociations salariales avec les représentants syndicaux, une tradition en vigueur dans le pays depuis les années 1970 et respectée par tous les pouvoirs qui se sont succédé depuis.

«Nous ne sommes pas intimidés par vos menaces ni par vos prisons. Nous ne craignons pas la prison… Nous poursuivrons notre lutte», a déclaré le secrétaire général de l’UGTT, Nourredine Taboubi, jeudi à l’issue d’une manifestation syndicale.

Marche de protestation dans les rues de Tunis, le 6 décembre 2025.

Le durcissement affiché par l’UGTT reflète sa frustration croissante face à l’érosion des libertés et à la répression menée par le pouvoir actuel contre les dirigeants de l’opposition, les journalistes et les acteurs de la société civile, dans un contexte de hausse du coût de la vie et d’absence de perspective d’une réelle relance économique, ce qui pousse de plus en plus de jeunes sur le chemin de la migration, légale et illégale.

Marches de protestation

Les défenseurs des droits humains affirment que depuis 2021, Saïed a démantelé ou marginalisé les partis d’opposition et les organisations de la société civile, notamment l’UGTT, emprisonné les principaux responsables de l’opposition et renforcé son contrôle sur le pouvoir judiciaire. Mais Saïed nie toute ingérence dans le système judiciaire et rappelle que nul n’est au-dessus des lois, tout en menaçant de poursuivre en justice ceux et celles qu’il considère comme des «comploteurs», des «agents de l’étranger» et des «ennemis de la nation».

C’est dans ce contexte de forte crispation politique, de crise économique et de malaise social, que des marches de protestation populaire se succèdent dans le pays, de Gabès à Tunis, en passant par Sfax et Sousse. Ces actions vont se poursuivre au cours des prochaines semaines et culminer dans la grève générale du 21 janvier dont beaucoup d’observateurs craignent qu’elle ne dégénère en affrontements entre des citoyens et des agents de l’ordre. Peut-on espérer d’ici là une reprise du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, alors que les positions se radicalisent d’un côté comme de l’autre ?

La Tunisie, qui étouffe au propre et au figuré, retient son souffle.

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Tunisie | La grève générale fixée au mercredi 21 janvier 2026

La commission administrative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), réunie le vendredi 5 décembre 2025 à Tunis, a annoncé l’approbation de la grève générale et la fixation de sa date au mercredi 21 janvier 2026. Cette grève générale avait été décidée depuis septembre dernier, mais la tâche d’en fixer la date et les modalités avait alors été laissée à la commission administrative.

Cette grève générale vise à défendre les droits et libertés en général et le droit syndical en particulier, notamment la négociation des augmentations salariales et la préservation de l’acquis du dialogue social, selon un article paru cet après-midi sur le site web Echaab News, organe de l’organisation ouvrière.

Il convient de noter que cette décision de grève générale intervient dans un contexte de rupture totale du dialogue entre l’UGTT et le gouvernement depuis 2021 et d’abandon par les autorités du mécanisme de dialogue social en place depuis les années 1970 pour négocier les augmentations tri-annuelles des salaires entre l’UGTT, l’Utica, l’organisation patronale, et les représentants du gouvernement.

Rappelons que pour les augmentations salariales en 2026, c’est le gouvernement qui en a décidé et en a déterminé les montants de manière unilatérale via la loi de finances et le budget e l’Etat pour l’exercice 2026. Ce qui a vivement été critiqué par les dirigeants syndicaux qui a eu vu une volonté du pouvoir exécutif de marginaliser totalement le travail syndical.   

I. B.

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UGTT : Noureddine Taboubi dénonce la rupture du dialogue social avec le gouvernement

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a tiré la sonnette d’alarme sur la rupture persistante du dialogue entre la centrale syndicale et le gouvernement.

Intervenant sur les ondes de Diwan FM, il a affirmé que « tous les canaux de concertation avec le pouvoir exécutif sont fermés depuis un certain temps », déplorant une situation « indigne de la Tunisie du XXIᵉ siècle ».

Un dialogue social à l’arrêt

Taboubi a rappelé que la Tunisie avait longtemps été citée en exemple pour son modèle de dialogue tripartite entre l’État, les syndicats et le patronat. « Aujourd’hui, ce modèle est en panne », a-t-il regretté, estimant que seul un dialogue ouvert et constructif peut garantir « un climat social apaisé et des résultats bénéfiques pour tous ».

Le dirigeant syndical a insisté sur la nécessité d’éviter toute escalade, affirmant : « Nous n’avons pas besoin de tensions. »

« Les travailleurs nous ont élus pour agir »

Interrogé sur la possibilité d’une grève nationale, Taboubi a précisé que « seules les structures internes de l’UGTT sont habilitées à en décider ».

Le secrétaire général a conclu sur un ton ferme : « Les gens nous ont élus pour améliorer leur situation sociale, pas pour rester les bras croisés. »

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FOPROLOS : Un QR Code pour consulter la liste des logements disponibles à la vente

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a annoncé la mise à disposition d’un QR Code permettant aux salariés d’accéder, via leur téléphone mobile, à la liste actualisée des logements et lots viabilisés proposés à la vente par le Fonds de promotion du logement pour les salariés (FOPROLOS).

Ce dispositif vise à faciliter l’accès numérique à l’information et à rapprocher les services du public.

Un outil numérique pour plus de transparence

En scannant le QR Code ou en visitant le site du ministère (www.mehat.gov.tn) les usagers peuvent consulter :

  • Les projets immobiliers agréés par la commission consultative de la promotion immobilière ;
  • Les prix de vente et les coordonnées des promoteurs ;
  • Les emplacements exacts des logements et terrains à bâtir.

Le ministère précise que cette liste est mise à jour régulièrement selon les ventes et les décisions des comités compétents.

Qui peut bénéficier du programme FOPROLOS ?

Le FOPROLOS soutient les salariés dans l’acquisition d’un bien immobilier à usage d’habitation. Les bénéficiaires sont classés selon leur revenu brut mensuel, toutes primes comprises :

  • FOPROLOS 1 : de 564 à 1 411 dinars (entre 1 et 2,5 SMIG)
  • FOPROLOS 2 : de 1 411 à 1 975 dinars (2,5 à 3,5 SMIG)
  • FOPROLOS 3 : de 1 975 à 2 539 dinars (3,5 à 4,5 SMIG)
  • FOPROLOS 4 : de 2 539 à 3 386 dinars (4,5 à 6 SMIG)

Ce dispositif s’inscrit dans la stratégie du ministère visant à numériser les services publics et à simplifier les procédures d’accès au logement social pour les travailleurs.

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