Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Bourse Tunis : STAR Assurances porte son capital à 50 millions de dinars après incorporation de réserves

La Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances -STAR- porte à la connaissance de ses actionnaires et du public que son Assemblée Générale Extraordinaire, réunie le 22 avril 2025, a décidé, sur proposition du Conseil d’Administration, la réalisation successive des deux opérations suivantes :

1) Réduction de la valeur nominale :

La valeur nominale de l’action passera de dix (10) dinars à cinq (5) dinars, ce qui portera le nombre d’actions composant le capital de la STAR de 2 307 693 actions de 10 dinars chacune à 4 615 386 actions de 5 dinars chacune.

A l’issue de cette opération, le capital social demeurera inchangé et égal à 23 076 930 dinars divisé en 4 615 386 actions de 5 dinars chacune.

Le conseil d’administration de la STAR réuni le 12 décembre 2025 a fixé la date de réduction de la valeur nominale au 22 décembre 2025.

2) Augmentation de capital par incorporation de réserves :

Une augmentation de capital par incorporation de réserves qui portera sur un montant de 26 923 085 dinars à prélever du compte résultats reportés.

Le capital social de la STAR sera porté de 23 076 930 dinars à 50 000 015 dinars divisé en 10 000 003 actions de nominal 5 dinars chacune.

Cette augmentation donnera lieu à l’émission de 5 384 617 actions nouvelles gratuites de nominal 5 dinars chacune à attribuer aux anciens actionnaires et aux cessionnaires de droits d’attribution en bourse à raison de sept (7) actions nouvelles pour six (6) actions anciennes.

Le conseil d’administration de la STAR réuni le 12 décembre 2025 a fixé la date d’attribution des actions gratuites au 22 décembre 2025.

Jouissance des actions nouvelles gratuites :

La date de jouissance des actions nouvelles gratuites est fixée pour le 1er janvier 2025.

Cotation en bourse :

Les droits d’attribution seront détachés et négociés en Bourse concomitamment avec la date de la réalisation de la réduction de la valeur nominale soit le 22 décembre 2025.

Les actions nouvelles gratuites seront négociables en bourse à partir du 22 décembre 2025, sur la même ligne que les actions anciennes auxquelles elles seront assimilées dès leur création.

Les droits d’attribution seront négociables en bourse à partir du 22 décembre 2025.

Prise en charge par Tunisie Clearing :

Les actions nouvelles gratuites et les droits d’attribution seront pris en charge par Tunisie
Clearing à partir du 22 décembre 2025.

L’article Bourse Tunis : STAR Assurances porte son capital à 50 millions de dinars après incorporation de réserves est apparu en premier sur WMC.

La Bourse termine dans le vert malgré des replis sur UBCI et TUNINVEST

Le marché boursier a clôturé la séance de jeudi, sur une note positive, progressant de 0,3 % à 13220,3 points dans un volume soutenu de 14,3 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

La séance a été marquée par la réalisation de deux transactions de bloc sur le titre STAR (4,3 MD) et d’une transaction sur le titre POULINA GROUP HOLDING (1 MD). Le titre SMART TUNISIE s’est offert la meilleure performance de la séance. La valeur a signé une avancée de 3,7 %, à 18,990 D dans un volume de 114 mille dinars sur la séance.

L’action CELLCOM s’est bien comportée sur la séance. L’action a pris 2,7 % à 3,000 D en drainant des flux de l’ordre de 44 mille dinars.

Le titre UBCI s’est placé en lanterne rouge du marché, affichant un repli de -4,3 %, à 32,400 D. La valeur a généré un volume dérisoire de mille dinars sur la séance.

Le titre TUNINVEST a figuré parmi les plus grands perdants de la séance, accusant une baisse de –2 % à 44,000 D. L’action de la société d’investissement a drainé des capitaux de 26 mille dinars.

Le titre SFBT a chapeauté le palmarès des échanges avec un volume global de 4,7 MD . Le titre du spécialiste en boissons gazeuses et alcoolisées a clôturé la séance sur une hausse de 0,8 % à 12,440 D .

L’article La Bourse termine dans le vert malgré des replis sur UBCI et TUNINVEST est apparu en premier sur WMC.

Sud Meliane : un projet stratégique de 140 millions de dinars pour renforcer le traitement des eaux usées

Environ 90 % du budget du ministère de l’Environnement pour la période 2026-2027 seront consacrés aux projets liés à l’assainissement, a indiqué le ministre, Habib Abid, lors d’une journée d’information consacrée à l’état d’avancement du projet de réhabilitation de la station d’épuration du projet “Sud Meliane”.

Le ministre a précisé que l’élaboration du plan du ministère pour la période 2026-2027 est achevée. Ce plan repose sur cinq axes majeurs, portant, essentiellement, sur l’assainissement, la gestion et le traitement des déchets, l’aménagement du littoral ainsi que la réalisation d’une ceinture verte. Cette dernière sera généralisée à sept gouvernorats, à savoir Sfax, Gabès, Kairouan, Sidi Bouzid, Gafsa et Kasserine, dans l’objectif de promouvoir le développement social et économique, de protéger l’environnement et de limiter l’avancée du sable.

Dans le même contexte, le ministre de l’Environnement a fait savoir que son département est parvenu, en partenariat avec le ministère de l’Économie, à inscrire 40 projets prioritaires, dont les études ont été finalisées dans le cadre du programme et du plan de l’année 2026.

Il a ajouté que le ministère a programmé 1 300 projets dans son plan pour la période 2026-2027, pour un coût global avoisinant 4 000 millions de dinars, sur un total de 1 500 projets proposés par les conseils locaux, régionaux et territoriaux.

Concernant les orientations majeures en matière de propreté et de gestion des déchets, Abid a mis l’accent sur la production d’électricité à partir des déchets ménagers. Il a évoqué la possibilité de valoriser environ 2 800 tonnes de déchets produits quotidiennement, dans le Grand Tunis, afin de générer de l’électricité et permettre à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) de l’exploiter en tant qu’énergie verte.

De son côté, le chef du projet de la station d’épuration de Sud Meliane, Elyes El Mili, a indiqué que ce projet, dont le coût est estimé à environ 140 millions de dinars, revêt un caractère stratégique. Il vise à améliorer les performances de la station en portant sa capacité de traitement de 40 000 à 90 000 mètres cubes par jour, tout en intégrant une unité de traitement tertiaire, afin d’améliorer la qualité des eaux traitées et d’élargir leur utilisation dans les secteurs agricole et industriel.

El Mili a ajouté que la station est équipée des technologies les plus récentes à l’échelle mondiale et qu’elle répond à l’évolution démographique de la banlieue sud de la capitale. Le taux d’avancement des travaux atteint actuellement 50 %, avec un achèvement du projet, prévu vers la fin de l’année 2026.

Par ailleurs, le chef de service à l’Office national de l’assainissement (ONAS), Hatem Drine, a indiqué que le projet de la station d’épuration de Sud Meliane est le plus important parmi les dix projets financés par le programme « Depolmed » dans le gouvernorat de Ben Arous.

Le programme de réduction de la pollution en mer Méditerranée « Depolmed » vise à accompagner l’ONAS dans la mise en œuvre de la première phase d’un programme d’investissement ambitieux dédié à l’assainissement des zones côtières. Selon Hatem Drine, le site de la station de Sud Meliane constitue un modèle de référence, illustrant l’importance des investissements dans le secteur environnemental et leur rôle stratégique dans la gestion durable des eaux usées.

L’article Sud Meliane : un projet stratégique de 140 millions de dinars pour renforcer le traitement des eaux usées est apparu en premier sur WMC.

Langue arabe : entre richesse patrimoniale, évolution naturelle et exigences du numérique

Le directeur du Département d’Arabe de la faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba. Taoufik Aloui, a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre informaticiens, linguistes et spécialistes des langues pour mettre en lumière l’évolution et la diversité de la langue arabe et parvenir à une numérisation linguistique de pointe, à la hauteur de sa valeur et de son statut.

Lors de la rencontre scientifique organisée, hier jeudi, par le département sur la richesse et la constante évolution de la langue arabe à l’occasion de la Journée mondiale de la langue arabe, il a souligné que la langue arabe possède des caractéristiques structurelles, morphologiques et sémantiques qui la rendent particulièrement adaptée au traitement informatique et lui permettent de suivre le rythme des progrès technologiques et de la numérisation moderne a-t-il expliqué, soulignant l’impératif d’établir un cadre conceptuel et terminologique dynamique qui démontre le potentiel de l’arabe, une langue dont la beauté classique et les qualités poétiques n’empêchent ni son évolution ni sa libération de la stagnation.

Aloui a relevé que cette évolution est une loi naturelle qui régit les langues vivantes, et non pas un simple choix à adopter ou à ignorer en fonction de leur capacité à évoluer avec les sociétés et leurs besoins, et à être influencées par les transformations culturelles, scientifiques et technologiques, qui s’adaptent et se renouvellent au fil du temps. Cette évolution n’est ni un coup porté à la langue ni une insulte, mais plutôt un facteur d’attrait et de développement.

Le Directeur du département d’arabe a également souligné que ce rôle, dans cette évolution, n’incombe pas uniquement aux départements universitaires, mais aussi aux académies de langues, qui possèdent l’autorité scientifique et la référence institutionnelle leur permettant d’établir la terminologie, de normaliser l’usage linguistique et de suivre de manière systématique les transformations scientifiques dans les arts, les sciences humaines et d’autres domaines.

Dans le même esprit, il a invité les amoureux de la langue arabe à consulter des ouvrages fondamentaux de littérature, de linguistique et d’autres disciplines afin de comprendre l’évolution qu’a connue l’arabe depuis ses origines et de découvrir la multiplicité et la diversité de ses structures, considérant cela comme un enjeu primordial.

Il a recommandé de privilégier une écriture vivante et percutante, dans une langue créative qui respecte la lisibilité et prenne en compte la capacité du lecteur à comprendre et à s’impliquer, répondant ainsi à ses besoins dans diverses disciplines, qu’elles soient scientifiques, littéraires ou artistiques, et capable de satisfaire des intérêts variés sans compromettre la rigueur scientifique ni la valeur esthétique de l’expression.

Cette rencontre entre divers universitaires a comporté plusieurs présentations dans le cadre des défis auxquels la langue arabe est confrontée et de la question centrale de savoir dans quelle mesure elle suit le rythme des développements modernes en matière de numérisation et de technologie, et dans quelle mesure elle réussit à établir un discours linguistique pertinent et expressif de ces développements.

Plusieurs présentations consacrées à la langue arabe ont notamment porté sur L’Occident chrétien dans les sources hafsides à travers le langage présenté par professeur Lotfi Ben Milad du département d’histoire, L’arabe comme narrateur : les genres narratifs dans le patrimoine arabe par Noureddine Benkhoud,  Les enjeux de l’arabe dans le cadre de l’unité et de la diversité par le professeur Haykel Ben Mustapha du département de français,  Grammaire et linguistique arabes et La langue arabe comme affirmation identitaire chez les Morisques présentées par le professeur Ridha Mami du département d’espagnol et professeur Mehrez Boudhia a présenté “La langue dans le livre de Sibawayh” .

Les deux séances programmées, présidées par les professeurs Raja Ben Salama et Sourour Lahiani, se sont conclues par des discussions sur les moyens de développer la langue arabe, de s’adapter aux évolutions, de la moderniser, d’enrichir son expressivité et d’intégrer de nouveaux termes et concepts dans divers domaines scientifiques et littéraires.

Les participants ont également parlé du rôle joué par les différents départements qui contribue à renforcer la vitalité de la langue et à garantir sa capacité à se perpétuer et à interagir efficacement avec les exigences de l’ère moderne.

L’article Langue arabe : entre richesse patrimoniale, évolution naturelle et exigences du numérique est apparu en premier sur WMC.

Les RH face à l’IA : comment l’IA transforme concrètement les pratiques RH – Nizar Yaïche au HR AWARDS

Après avoir montré l’ampleur des chiffres et des enjeux macroéconomiques, Nizar Yaiche a, lors de la 12 -ème édition des HR Awards organisée vendredi 12 décembre à Tunis par l’Arforghe et la KAS, consacré une partie de son intervention à l’impact concret de l’IA sur les Ressources Humaines.

Automatisation, recrutement intelligent, learning adaptatif, inclusion numérique : les promesses sont nombreuses, mais elles exigent une transformation profonde des compétences des DRH. L’IA n’est pas seulement un outil, elle impose une nouvelle culture et une nouvelle responsabilité : protéger l’humain dans un monde où l’intelligence devient dynamique.

Nizar Yaiche (N.Y) s’en inquiète et à juste titre, lui qui considère que l’éthique doit occuper une place centrale dans les débats autour de l’intelligence artificielle. Car en transformant en profondeur les sciences sociales — de l’économie à la gestion — l’IA introduit de nouveaux outils, tels que les chatbots fondés sur des modèles de langage de grande taille (LLMs).

S’ils offrent des gains notables en productivité et en qualité rédactionnelle, ces dispositifs soulèvent néanmoins des questions sensibles : comment garantir l’attribution juste des idées, préserver l’originalité intellectuelle et, surtout, maintenir la place de l’homme au cœur de la création et de la décision ?

« L’intelligence artificielle oblige les RH à protéger l’humain dans un monde dynamique. »

L’IA au service des RH : une liste d’opportunités en expansion

N.Y rappelle dans sa présentation que 70 % des activités RH sont aujourd’hui partiellement automatisables. Cela ouvre un champ immense comprenant une cartographie dynamique des compétences : grâce aux “skills graphs”, les entreprises peuvent suivre en temps réel l’évolution des talents et anticiper les besoins et un learning adaptatif puisque l’IA permet de personnaliser les contenus de formation selon le profil, le rythme et la performance de chaque collaborateur.

Résultat : des formations plus efficaces et moins coûteuses, une requalification accélérée, une prévention de l’obsolescence des compétences.

D’autres parts grâce à l’IA, on peut procéder à des analyses prédictives RH : certains outils, là où la loi le permet, peuvent anticiper les démissions, mesurer la motivation ou détecter les risques sociaux.

L’IA ouvre la voie à une optimisation inédite des parcours de carrière : les algorithmes peuvent personnaliser la mobilité interne à grande échelle, en alignant les aspirations des collaborateurs avec les besoins stratégiques de l’entreprise, renforçant ainsi leur fidélisation.

À cela s’ajoute l’automatisation du back-office RH — génération de documents, reporting, communications — qui, dans certains cas, permet de multiplier la productivité par deux à quatre.

Les Bots RH intelligents, disponibles en continu, offrent quant à eux un accompagnement personnalisé : répondre aux questions, faciliter l’onboarding et fluidifier l’expérience employé. Enfin, l’IA contribue à l’inclusion numérique en réduisant la fracture digitale grâce à des interfaces accessibles et des tutoriels adaptés aux différents profils.

Toutes ces promesses de l’IA offrent-elles véritablement les garanties du succès ?

« Cette automatisation ouvre un champ immense d’opportunités, mais aussi de risques. »

Faire, ce n’est pas être le premier ; faire, c’est obtenir les résultats escomptés

Ces solutions existent déjà, mais leur déploiement dépend de la maturité des entreprises, des contraintes légales et de la protection des données. Certaines expériences montrent les limites d’une adoption trop rapide :

  • des campagnes de recrutement menées par des agents IA ont échoué, les candidats ayant rejeté l’idée d’un entretien automatisé ;
  • des algorithmes peuvent réduire certains biais, mais ils peuvent aussi en introduire de nouveaux si la gouvernance n’est pas rigoureuse ;
  • la prudence est donc de mise, insiste Nizar Yaïche : intégrer l’IA ne signifie pas seulement l’utiliser, mais l’utiliser correctement, avec des résultats tangibles.

Les DRH doivent se transformer, se convertir et s’adapter

Pour intégrer ces solutions, les directions RH doivent évoluer. Elles doivent acquérir une première liste de compétences techniques :

  • culture IA et compréhension technologique : savoir comment fonctionnent les modèles et les algorithmes.
  • data literacy avancée : analyser, interpréter et challenger les données produites par l’IA ;
  • redesign des processus RH : automatiser, optimiser et personnaliser grâce à l’IA ;
  • workforce planning assisté par IA : projection des métiers futurs, identification des compétences critiques ;
  • change management : gérer la résistance et accompagner l’adoption des outils IA.

Ces compétences ne sont plus optionnelles : elles sont indispensables pour crédibiliser la fonction RH dans un monde où les décisions sont de plus en plus algorithmiques.

« Les RH doivent éviter que certains deviennent les victimes invisibles de la révolution IA. »

Sauver les futures “victimes” de l’IA

Nizar Yaïche a mis l’accent sur un enjeu majeur, porté avec une intensité toute personnelle: l’IA risque d’accentuer le “digital divide” soit une fracture numérique qui peut creuser l’écart entre les employés, rappelant en cela Charles Darwin qui estime que “les espèces qui survivent ne sont pas nécessairement les plus fortes ou les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements de leur environnement”.

Dans le cas présent, précise Yaïche, certains collaborateurs s’adapteront vite, d’autres resteront en marge. Les RH doivent anticiper ce phénomène et mettre en place des solutions pour accompagner les plus vulnérables :

  • former ceux qui n’ont pas les compétences numériques ;
  • garantir que l’IA ne devienne pas un facteur d’exclusion ;
  • positionner les RH comme garants de justice et d’équité.

Car derrière les promesses de productivité, il y a des vies humaines. Et l’une des missions les plus nobles des RH sera de protéger ces vies, de donner une chance à ceux qui pourraient devenir les “victimes invisibles” de la révolution IA.

Le deuxième volet de la présentation de Nizar Yaïche à la 12ème édition des HR Awards de l’Arforghe, nous rappelle que l’IA n’est pas seulement une affaire de technologie. Elle est une affaire de dignité. Les DRH doivent apprendre à manier les outils, mais aussi à incarner des valeurs. Ils doivent être à la fois ingénieurs des compétences et gardiens de l’humain.

La suite de l’intervention de Nizar Yaiche approfondira encore cette responsabilité : comment les RH peuvent devenir les garants de l’équité algorithmique et accompagner les personnes en difficulté d’adaptation.

A suivre

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • L’IA transforme concrètement les pratiques RH.
  • 70 % des activités RH sont partiellement automatisables.
  • Les promesses sont fortes, mais les risques aussi.
  • L’éthique et la gouvernance deviennent centrales.
  • Les RH doivent protéger les plus vulnérables face à la fracture numérique.

 

L’article Les RH face à l’IA : comment l’IA transforme concrètement les pratiques RH – Nizar Yaïche au HR AWARDS est apparu en premier sur WMC.

Vacances d’hiver : les hôtels de Tozeur affichent complet avec un taux de réservation attendu à 100 %

Le gouvernorat de Tozeur devrait enregistrer un afflux touristique accru durant la période des vacances d’hiver, qui sera marquée par une hausse des réservations dans les établissements hôteliers et un renforcement des activités touristiques proposées aux visiteurs.

Le président de la fédération régionale des agences de voyages du sud-ouest 1, Abdelfattah Mlik, a indiqué que le taux des réservations dans les hôtels de la région devrait atteindre 100%, durant cette période.

Il a ajouté que l’infrastructure touristique dans la région vient d’être renforcée avec l’inauguration de deux unités hôtelières à Tamaghza et Nefta, outre l’ouverture prochaine d’un nouvel hôtel à Tozeur.

Par ailleurs, les préparatifs logistiques se poursuivent dans les hôtels et les maisons d’hôtes, ainsi qu’au niveau des agences de voyages, selon la même source.

L’article Vacances d’hiver : les hôtels de Tozeur affichent complet avec un taux de réservation attendu à 100 % est apparu en premier sur WMC.

L’Université de Tunis renforce son engagement citoyen avec SOS Villages d’Enfants

L’Université de Tunis et l’Association SOS Villages d’Enfants ont signé une convention de partenariat marquant une nouvelle étape dans leur engagement commun en faveur de la jeunesse.

Selon une publication diffusée ce jeudi sur la page officielle de l’Université de Tunis, ce partenariat permet aux clubs ambassadeurs de SOS Villages d’Enfants d’intervenir dans l’ensemble des établissements relevant de l’Université de Tunis, contribuant ainsi à la promotion des valeurs de solidarité et de citoyenneté auprès des étudiants.

Il offrira également aux clubs étudiants de l’Université de Tunis, ainsi qu’aux étudiants de l’Institut Supérieur de l’Animation pour la Jeunesse et la Culture (ISAJC), l’opportunité de s’impliquer lors de leurs stages dans des actions de soutien aux enfants accompagnés par l’association.

“Cette convention s’inscrit pleinement dans la stratégie d’ouverture et de responsabilité sociale de l’Université de Tunis, qui réaffirme ainsi son rôle actif dans le renforcement du lien entre l’Enseignement Supérieur et la société”, lit-on de même source.

L’article L’Université de Tunis renforce son engagement citoyen avec SOS Villages d’Enfants est apparu en premier sur WMC.

Issam Lahmar appelle à unifier les politiques sociales arabes pour un développement inclusif

Le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, a appelé, ce jeudi, les pays arabes à mettre en place des programmes communs et à unifier leurs politiques et leurs efforts afin de parvenir à un développement inclusif plaçant l’être humain au cœur de ses priorités, avec pour objectif la réalisation de la justice sociale et la garantie d’une vie décente à l’ensemble des sociétés arabes, en particulier aux catégories vulnérables et marginalisées.

S’exprimant lors des travaux de la 45è session du Conseil des ministres arabes des affaires sociales, organisée par le Secrétariat général de la Ligue des États arabes en Jordanie du 15 au 18 décembre en cours, Issam Lahmar a souligné que la Déclaration de Doha pour le développement social, constituera une véritable feuille de route pour l’ensemble des pays arabes en vue d’adopter de nouvelles approches plus efficaces, à même de répondre aux aspirations des peuples arabes face aux mutations économiques, sociales et climatiques actuelles, selon un communiqué du ministère des affaires sociales.

Dans son intervention, Lahmar a présenté l’approche renouvelée de la Tunisie en matière de développement, consacrée par la Constitution et basée sur le renforcement du rôle social de l’État, la garantie de l’égalité des chances entre les catégories sociales et les régions, ainsi qu’une répartition juste et équitable des richesses, tout en consolidant les valeurs de la démocratie sociale et de l’État de droit.

Lahmar a affirmé que la Tunisie mise sur le capital humain pour garantir le développement global, à travers l’investissement dans le développement des capacités humaines et l’amélioration des conditions de vie par la garantie d’un revenu décent.

Dans ce cadre, Issam Lahmar a passé en revue plusieurs mesures sociales adoptées par la Tunisie, notamment le renforcement du système de protection sociale selon une approche globale fondée sur les droits, visant à réduire la pauvreté multidimensionnelle et à promouvoir l’insertion économique des catégories vulnérables à travers le financement de projets individuels ou collectifs, favorisant ainsi leur autonomie.

Par ailleurs, le ministre des affaires sociales s’est félicité de l’inscription d’un point permanent à l’ordre du jour du Conseil consacré à la situation sociale en Palestine, afin de mettre en lumière les conditions humanitaires catastrophiques subies par le peuple palestinien en raison de la guerre d’extermination menée par l’occupation, en violation flagrante du droit international humanitaire et des droits humains fondamentaux.

Il a, dans ce contexte, appelé à redoubler les efforts arabes pour soutenir le peuple palestinien et garantir son droit naturel et humain à une vie digne.

L’article Issam Lahmar appelle à unifier les politiques sociales arabes pour un développement inclusif est apparu en premier sur WMC.

ARP : les préoccupations des agents de restauration des sociétés pétrolières examinées au Bardo

Le président de l’Assemblée des Représentants du Peuples (ARP) Brahim Bouderbala a reçu jeudi à l’hémicycle du Bardo, deux représentants des agents de restauration au sein des sociétés pétrolières établies dans le désert de Tataouine.

Ces derniers ont transmis les préoccupations des employés et qui consistent, essentiellement, en la non régulation de la situation professionnelle des agents, conformément aux dispositions de la loi portant réglementation des contrats de travail et interdiction de la sous-traitance de main-d’œuvre, indique-t-on dans un communiqué du parlement.

De son côté, le président de l’ARP a dit comprendre les soucis des employés du secteur ainsi que leurs conditions difficiles. Il a mis l’accent sur l’importance de soutenir cette catégorie de travailleurs et de trouver les solutions capables de leur rendre justice dans le cadre de l’engagement social de l’Etat.

Il a réaffirmé la disposition de la fonction législative à assumer son rôle dans ce sens, dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles.

 

L’article ARP : les préoccupations des agents de restauration des sociétés pétrolières examinées au Bardo est apparu en premier sur WMC.

Élevage et climat : la Tunisie impliquée dans un projet mondial de réduction du méthane chez les ovins et caprins

Le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA) et l’Office de l’Elevage et des Pâturages (OEP) ont lancé, jeudi, à Tunis, le projet «Expansion de la génétique de la faible émission du méthane aux petits ruminants en Asie et en Afrique».

Porté par l’ICARDA, en partenariat avec des acteurs nationaux dans quatre pays; à savoir la Tunisie, la Mongolie, l’Inde et l’Ethiopie, le projet en question s’inscrit dans le cadre de l’initiative internationale qui consiste à réduire durablement les émissions de méthane dans le secteur de l’élevage par la voie de l’amélioration génétique.

D’une durée de 36 mois, ce projet se poursuivra jusqu’à septembre 2028. Coordonnée par l’Université de Wageningen (Pays-Bas), l’initiative fournira le soutien technique nécessaire et permettra de contribuer à la standardisation de la mesure du méthane entérique chez les ovins et les caprins.

En effet, le projet se propose de démontrer qu’il est possible d’assoir des initiatives d’amélioration génétique et des schémas de sélection qui permettent à la fois de booster la productivité et de réduire les émissions de méthane, tout en améliorant les revenus et le bien-être des petits éleveurs de petits ruminants.

La prise en compte des émissions de méthane n’y est pas encore intégrée sauf dans quelques essais préliminaires à titre de recherche, selon les porteurs du projet.

Le projet ancrera, pour une période de trois ans, la sélection du méthane dans les schémas de choix des élevages ovins et caprins.

A long terme, le projet favorisera le développement de lignées génétiques qui rassemblent productivité, une meilleure efficacité alimentaire et une émission réduite de méthane dans une vision globale d’un élevage intelligent face au climat.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le chargé de la gestion de l’OEP, Anis Zaïem a fait savoir que ce projet de recherche sera mis en œuvre dans les unités de production des fermes de l’Office  et chez des éleveurs privés qui ont adhéré aux programmes d’amélioration de la génétique initiés par l’office.

L’objectif est d’introduire la réduction du méthane dans l’activité de l’élevage en tant qu’élément primordial dans l’amélioration de la génétique, a indiqué Zaïem.

Les résultats du projet seront utilisés dans l’amélioration du rendement du secteur et la lutte contre les gaz à effet de serre (GES), a-t-il ajouté

Il a rappelé que ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts et de l’adhésion de la Tunisie dans la réduction des GES et de lutte contre le changement climatique.

De son côté, Mourad Rekik chercheur principal en physiologie et reproduction des petits ruminants a estimé que le projet intervient à un  moment opportun. “La globalisation de méthane (CH4), un GES, qui a une durée de vie (environ 12 ans) beaucoup plus courte dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone (CO2), favorisera  l’efficacité de la rapidité de l’action”, a souligné l’expert.

Toutefois, le méthane est beaucoup plus puissant que le CO2, avec un potentiel de réchauffement global (PRG) qui peut atteindre jusqu’à 84 fois supérieur à celui du CO2, a-t-il expliqué.

Parmi les moyens réduisant les émissions de méthane, le chercheur a cité l’immunisation contre les méthanogènes, l’utilisation des additifs alimentaires et les espèces fourragères réduisant le méthane, la sélection génétique, l’amélioration de la santé et du bien être des animaux et la meilleure gestion du fumier.

De son côté, le coordinateur du projet dans les quatre pays de mise en œuvre Joram Machaon, a mis l’accent sur l’importance des ovins et des caprins dans les pays africains et asiatiques qui détiennent un nombre important d’éleveurs, en termes de contribution au PIB et à la sécurité alimentaire.

Il a fait savoir que les secteurs de l’agriculture et de l’élevage qui sont affectés par les changements climatiques, contribuent également à ce phénomène. En fait l’élevage est responsable à lui seul de 14,5% à 16% des GES mondiales, notamment par le biais des émissions de méthane et d’oxyde nitreux, contribuant de manière significative au changement  et au réchauffement climatique.

Il a fait remarquer que l’Initiative mondiale sur la génétique du méthane (GMC) œuvre entre autres à réduire les émissions de méthane de 20% sur une période 20 ans, à accélérer les progrès génétiques, à mettre en œuvre des stratégies de sélection pour réduire les émissions de méthane chez les ruminants dans les pays du Nord et du Sud.

Machaon a rappelé que le projet est axé sur quatre paquets de travail; à savoir l’établissement d’une plateforme pour le phénotypage de l’émission du méthane, le développement d’une plateforme pour la gestion des données et informations, la génétique et la génomique de l’émission du méthane et le soutien technique et le développement des compétences.

Il convient de noter que dans le monde, les ovins et caprins représentent près de 55% des élevages des ruminants  et sont responsables d’environ 14% des émissions de méthane issues du secteur de l’élevage.

La majorité de ces petits ruminants est élevée par des petits agriculteurs et pastoralistes dans les pays à faible ou moyen revenus d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, selon les organisateurs..

La voie génétique est déjà bien ancrée dans les programmes de sélection des vaches laitières en Europe, l’Australie et la Nouvelle Zélande, d’après la même source.

L’article Élevage et climat : la Tunisie impliquée dans un projet mondial de réduction du méthane chez les ovins et caprins est apparu en premier sur WMC.

Ooredoo élue Service Client de l’Année 2026 pour la 7ᵉ fois consécutive

Tunis, 16 décembre 2025 – Ooredoo Tunisie confirme une nouvelle fois son leadership en matière d’expérience client en étant élue Service Client de l’Année 2026, et ce pour la septième année consécutive. Cette distinction prestigieuse récompense l’engagement constant de l’opérateur à placer le client au cœur de sa stratégie, à travers une approche fondée sur l’écoute, la proximité et l’excellence opérationnelle.

Lors de cette édition, Ooredoo s’est distinguée dans trois catégories majeures :

les services de téléphonie mobile et fixe, les services d’accès à Internet, ainsi que les solutions de télécommunications dédiées aux entreprises. Une reconnaissance transversale qui illustre la cohérence et la solidité du modèle de relation client déployé par Ooredoo sur l’ensemble de ses segments.

Le label Élu Service Client de l’Année (ESCDA) est une référence internationale en matière d’évaluation de la qualité de service. Basé exclusivement sur des tests clients mystères réalisés selon un protocole rigoureux, indépendant et identique pour tous les acteurs du marché, ESCDA mesure la performance réelle des services clients sur des critères clés tels que l’accessibilité, la réactivité, la qualité des réponses et la relation humaine. Ce dispositif garantit une évaluation objective, fondée sur l’expérience vécue par les clients.

Commentant cette nouvelle distinction, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a déclaré : « Être élu Service Client de l’Année pour la septième fois consécutive est une reconnaissance forte, car elle émane directement de l’expérience réelle de nos clients. Elle reflète l’engagement remarquable de nos équipes, leur sens des responsabilités et leur volonté constante d’offrir une expérience de qualité, fondée sur la confiance, la proximité et l’excellence. Chez Ooredoo, nous considérons cette distinction non comme un aboutissement, mais comme une motivation supplémentaire pour continuer à élever nos standards et anticiper les attentes de nos clients. »

Au-delà du trophée, cette récompense confirme la pertinence des investissements de Ooredoo dans ses talents, ses outils digitaux et l’amélioration continue de ses parcours clients. Elle traduit également la mobilisation quotidienne de femmes et d’hommes engagés à offrir une expérience fluide, humaine et performante, au service des particuliers comme des entreprises.

Avec cette septième consécration, Ooredoo réaffirme son ambition : faire de la qualité de service un pilier durable de sa relation avec ses clients et un levier clé de création de valeur à long terme.

 

L’article Ooredoo élue Service Client de l’Année 2026 pour la 7ᵉ fois consécutive est apparu en premier sur WMC.

Placée sous mandat judiciaire, la TSI relance progressivement ses opérations boursières

Par décision du Tribunal de Première Instance de Tunis en date du 16 juin 2025, La TSI a été placée sous mandat judiciaire. Madame Nour El Houda ABASSI, Monsieur Faouzi BEN SALEM et Monsieur Mohamed HAOUIDHEK ont été désignés en qualité de mandataires de justice, sous la supervision de Madame le juge contrôleur Dorra BOUGHARKA. Ils sont chargés de la gestion de la TSI.

Suivant décision du Tribunal de Première Instance de Tunis en date du 05/12/2025, la
reprise de l’activité de la TSI est prévue pour le 15/12/2025. Cette reprise intervient dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et s’effectue conformément aux conditions fixées par le tribunal de Première Instance de Tunis. Les opérations boursières reprennent progressivement dans un cadre renouvelé, sécurisé et conforme aux exigences légales et réglementaires.

Cette réouverture intervient après une période de suspension décidée par les autorités
judiciaires dans l’objectif primordial de protéger les intérêts de l’ensemble des clients. À ce titre, il est porté à la connaissance du public les principales mesures arrêtées :

Cadre judiciaire et supervision : La reprise est réalisée sous le contrôle du juge‐contrôleur désigné, chargé de veiller au respect des prescriptions judiciaires visant à assurer la protection des clients et la conformité des opérations.

Une reprise maîtrisée et sécurisée : Afin de garantir une activité transparente et conforme, cette relance s’articule autour des mesures suivantes :
1. Migration des comptes gérés vers des comptes libres.
2. Notification des positions débitrices aux clients concernés avec invitation à les régulariser.
3. Réactivation encadrée des ordres d’achat et de vente sous validation d’un négociateur.
4. Aucun retrait n’est autorisé sur les anciens comptes.
5. Possibilité de souscrire en OPCVM uniquement à partir des montants issus des ventes dénouées.
6. Interdiction des rachats OPCVM et transferts de titres vers d’autres intermédiaires et banques.
7. Exceptions prévues pour les comptes CEA, incluant la possibilité d’acheter, vendre et souscrire dans le FCP AFEK CEA, selon les cas et sous conditions spécifiques.
8. Tous les nouveaux comptes ouverts chez TSI bénéficient de l’ensemble des services habituels : Achat et vente de titres, Souscription et rachat OPCVM, Dépôt et retrait de liquidités.
9. Reprise des opérations sur dossiers (enregistrements, déclarations, à la criée…) selon les mêmes modalités qu’auparavant, sans changement.
10. Les sommes issues de la vente des actions détenues dans les anciens comptes CEA échus ou dans les anciens comptes ordinaires peuvent désormais être réutilisées pour ouvrir de nouveaux comptes CEA, à condition que ces liquidités ne soient pas retirées.

TSI publiera, le cas échéant, toute information complémentaire exigée par l’autorité de régulation dans le cadre du suivi de la procédure.

L’article Placée sous mandat judiciaire, la TSI relance progressivement ses opérations boursières est apparu en premier sur WMC.

Bourse Tunis : Suspension de la cotation du titre « TAWASOL GROUP HOLDING – TGH »

A la demande du Conseil du Marché Financier, la cotation du titre «TGH» est
suspendue à partir du jeudi 18 décembre 2025 et ce, dans l’attente de la
publication par ladite société d’un communiqué contenant notamment
l’élaboration des états financiers en proforma.

L’article Bourse Tunis : Suspension de la cotation du titre « TAWASOL GROUP HOLDING – TGH » est apparu en premier sur WMC.

Indice mondial de l’IA 2025 : la Tunisie classée 85e sur 93 pays

La Tunisie se classe 85e sur 93 pays dans l’Indice mondial de l’intelligence artificielle 2025, publié par The Observer. Ce classement évalue les performances nationales en matière d’intelligence artificielle (IA) selon trois axes principaux : l’application et l’exécution, l’innovation et l’investissement. Les résultats placent la Tunisie parmi les pays à potentiel, mais encore en retrait sur plusieurs leviers structurants.

Un marché en croissance, mais encore fragile

Dans la catégorie « taille et marché », la Tunisie obtient 90 points. Le marché local de l’IA affiche des perspectives de croissance et de diversification, traduisant un certain dynamisme économique. Cette performance contraste toutefois avec d’autres indicateurs moins favorables, qui freinent la consolidation du secteur.

Engagement public réel, moyens limités

La stratégie gouvernementale recueille 88 points. L’État affiche un engagement clair en faveur du développement de l’IA. Toutefois, les ressources mobilisées restent insuffisantes pour combler la fracture technologique et soutenir un déploiement à grande échelle. Cette contrainte limite l’impact des orientations stratégiques annoncées.

Usage et écosystème : des progrès inégaux

L’intensité d’utilisation de l’IA atteint 82 points. L’adoption effective progresse, mais demeure en deçà des standards internationaux. Le système commercial, noté à 76 points, révèle un secteur privé actif, mais encore limité par le niveau d’investissement et la maturité des startups spécialisées.

Recherche appliquée et compétences sous tension

La capacité de développement et de transformation obtient 75 points. La conversion de la recherche en applications concrètes reste acceptable, soutenue par des initiatives open source et par la production de brevets. En revanche, le volet des compétences plafonne à 68 points. La Tunisie dispose d’experts qualifiés en IA, mais en nombre insuffisant pour rivaliser avec les pays leaders en Afrique et à l’échelle mondiale.

Un déficit marqué en recherche scientifique

L’environnement opérationnel reçoit 67 points, traduisant une adoption sociale limitée de l’IA, ce qui ralentit la diffusion des technologies innovantes. Le score le plus faible concerne la recherche scientifique, avec seulement 4 points. La production académique et les innovations scientifiques demeurent marginales.

Position africaine en retrait

Avec ce score global, la Tunisie ne figure pas parmi les dix premiers pays africains en IA. L’Égypte domine le classement continental (47e mondial), suivie de l’Afrique du Sud (54), du Ghana (61), de l’Algérie (65), du Maroc (68), du Nigeria (69), de Maurice (70), du Kenya (74), du Sénégal (75) et de la Côte d’Ivoire (84).

L’article Indice mondial de l’IA 2025 : la Tunisie classée 85e sur 93 pays est apparu en premier sur WMC.

Allemagne-Dette publique : Berlin prévoit 512 milliards d’euros d’émissions en 2026

Le gouvernement allemand prévoit d’émettre environ 512 milliards d’euros de dette en 2026, selon un communiqué publié jeudi par l’Agence fédérale des finances, qui a détaillé les plans d’émission pour l’année à venir. Cette stratégie concerne à la fois le marché des capitaux, le marché monétaire et les obligations vertes.

Une stratégie d’emprunt structurée

Dans le détail, 318 milliards d’euros devraient être levés sur le marché des capitaux, tandis que 176 milliards d’euros supplémentaires sont programmés sur le marché monétaire. L’ensemble de ces émissions se fera par le biais de procédures d’adjudication, mécanisme central de financement de l’État fédéral allemand.

Ces volumes confirment la poursuite d’une politique d’emprunt à grande échelle par la première économie de la zone euro, dans un contexte de besoins de financement élevés et de gestion active de la dette publique.

Quatre obligations syndiquées prévues

Berlin prévoit également l’émission de quatre obligations syndiquées en 2026. Ce type d’opération, réalisé avec un groupe restreint d’établissements financiers, permet de sécuriser des montants importants dans des conditions de marché spécifiques.

Parallèlement, l’Allemagne entend poursuivre le développement de sa finance durable avec l’émission de 16 à 19 milliards d’euros d’obligations vertes, destinées à financer des projets compatibles avec ses engagements environnementaux.

Un calendrier encore partiellement évolutif

L’Agence fédérale des finances a précisé que la confirmation du plan d’émission pour le deuxième trimestre 2026 sera publiée en mars. Cette étape permettra d’ajuster les volumes et les instruments retenus en fonction des conditions de marché et des besoins budgétaires actualisés.

L’article Allemagne-Dette publique : Berlin prévoit 512 milliards d’euros d’émissions en 2026 est apparu en premier sur WMC.

JAJ2025 : la Tunisie décroche 7 nouvelles médailles et porte son total à 53

Les athlètes tunisiens ont offert à la Tunisie sept nouvelles médailles (3 or, 1 argent et 3 bronze), mercredi, lors de la 8e journée des 4es Jeux Africains de la Jeunesse (JAJ) qui se poursuivent jusqu’au 20 décembre à Luanda.

Les trois médailles d’or ont été remportées au tournoi de tennis par Sarra Atig (simple filles), Ahmed Darmoul (simple garçons) et par le duo Atig-Darmoul en double mixte.

Les autre médailles ont été obtenues au tournoi d’escrime, avec une médaille d’argent pour Salima Gharbi (fleuret), et trois de bronze pour Yasmine Rezgui (sabre), Ala Chebbi (sabre) et Youssef Rafrafi (épée).

A l’issue de cette journée, la Tunisie totalise 53 médailles (14 or, 11 argent et 28 bronze).

Voici la liste des médaillés :

. Médailles d’or (14):
Aïcha Ben Miled (natation)
Qotr Nada Jawed (athlétisme – lancer du disque)
Faker Bouthouri (karaté kumité)
Adem Habib et Mohamed Naffeti (kayak – 500 m double garçons)
Youssef Aidli (tennis de table)
Youssef Douma (natation-800m NL)
Youssef Douma (natation-1500 NL)
May Hnihina et Ons Bahroun (kayak double 500 m filles)
Mohamed Aziz Chniter (athlétisme – 400 m haies)
Assil Bannour (judo – -40 kg)
Ranim Slimène (judo – -63 kg)
Sarra Atig (tennis – simple filles)
Ahmed Darmoul (tennis – simple garçons)
Sarra Atig-Ahmed Darmoul (tennis – double mixte)

. Médailles d’argent (11):
Farah Naffeti et Ons Bahroun (canoë 500 m – double filles)
Alaa Saïdi (tennis de table)
TaKoua Saïdi (karaté kumité)
Mohamed Yassine Mzoughi (natation-200m papillon)
Mohamed Yassine Mzougi (natation-400m quatre nages)
Montadhar Nejlaoui (athlétisme – marche 5 000 m)
Souheil Makhlouf (athlétisme – lancer du marteau)
Youssef Douma (natation – 200 m nage libre)
Ilaf Amri (natation – 100 m brasse)
Youssef Douma (natation – 400m NL)
Salima Gharbi (escrime – fleuret individuel)

. Médailles de bronze (28):
Ons Bahroun (kayak 500m-individuel filles)
Mohamed Naffeti (kayak–1000m individuel garçons)
Farah Naffeti (canoë – 200 m individuel filles)
Louay Saadani (karaté kumité)
Arwa Boumnijel (karaté–kata)
Amine Dhaouedi (karaté kata)
Malek Boubakri (karaté kumité)
Saifeddine Chouikh (athlétisme–lancer du disque)
Amine Abbassi (athlétism –saut en hauteur)
Ranim Bachraoui (athlétisme–100 m haies)
Rim Slimi (athlétisme–marche 5000 m)
Nour Khal Latif (athlétisme–lancer du marteau)
Souheil Makhlouf (athlétisme–lancer du poids)
Qotr Nada Jawed (Athlétisme-Lancer du poids)
Hala Zarrouk (natation)
Équipe relais 4x100m (natation combinée / mixte)
Equipe féminine 4x100m (natation combinée)
Equipe féminine 4x200m (natation-NL)
Équipe relais 4x100m (natation NL / mixte)
Kenza Ayari (natation-800m NL)
Mohamed Yassine Mezoughi (natation-200m quatre nages)
Ilef Amri (Natation-50m brasse)
Sirine Hechmi et Ranim Hasnaoui (Badminton)
Youssef Chehibi (Cyclisme)
Mohamed Hedi Ghanja (Esrcime – Sabre)
Yasmine Rezgui (escrime – sabre)
Ala Chebbi (escrime – sabre)
Youssef Rafrafi (escrime – épée).

 

L’article JAJ2025 : la Tunisie décroche 7 nouvelles médailles et porte son total à 53 est apparu en premier sur WMC.

Centenaire de Frantz Fanon : Beit al-Hikma interroge l’actualité de sa pensée anticoloniale

A l’occasion du centenaire de la naissance de Frantz Fanon (1925-1961), psychiatre et acteur majeur des luttes anticoloniales, dans le contexte de la guerre d’indépendance algérienne. le département des sciences humaines et sociales de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beit al-Hikma organise le vendredi 19 décembre 2025 à 15h00 au siège de l’Académie une conférence intitulée “Frantz Fanon aujourd’hui la présence d’une absence”. La conférence qui sera donnée par le professeur de sciences politiques et sociologue de formation Mohamed Kerrou, sera modérée par le professeur et historien Abdelhamid Henia et discutée par le professeur Seddik Jeddi, neuropsychiatre et psychanalyste. Ancien Chef de service de psychiatrie à l’hôpital Razi (1973), Dr Seddik Jeddi a été nommé en 1980 professeur titulaire et chef de service de psychiatrie universitaire et de psychologie médicale à l’hôpital Razi à la Manouba et à la faculté de médecine de Tunis.

Né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France, en Martinique, Frantz Fanon s’est engagé à l’âge de 18 ans, dans les Forces françaises libres pour combattre le nazisme durant la Seconde Guerre mondiale.

Après la guerre, il retourne brièvement en Martinique, puis s’installe en France métropolitaine, où il obtient son baccalauréat et entreprend des études de médecine à Lyon. Il se spécialise en psychiatrie, tout en suivant également des cours de littérature et de philosophie.

En 1952, il publie “Peau noire, masques blancs”, un essai majeur dans lequel il analyse les effets psychologiques du colonialisme et de l’aliénation raciale.

En 1953, il est nommé médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville en Algérie, alors colonie française. Il y introduit des méthodes thérapeutiques novatrices fondées sur le respect de la dignité humaine, rompant avec les approches psychiatriques coloniales autoritaires.

Il publie plusieurs textes fondamentaux du mouvement anticolonial, parmi lesquels “L’An V de la révolution algérienne” (1959), et surtout “Les Damnés de la Terre” (1961), considéré comme son œuvre majeure, préfacée par Jean-Paul Sartre.

Atteint d’une leucémie, il meurt le 6 décembre 1961 à Bethesda, dans le Maryland (Etats-Unis), à l’âge de 36 ans, quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie. Conformément à ses souhaits, il est enterré en terre algérienne, à Ain Kerma, près des frontières de la Tunisie où il a vécu pendant près de cinq ans, entre 1957 et 1961, faisant un passage à l’hôpital Razi à la Manouba, et dans les services psychiatriques de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis.

L’article Centenaire de Frantz Fanon : Beit al-Hikma interroge l’actualité de sa pensée anticoloniale est apparu en premier sur WMC.

Décès de Hamida Ben Ammar, figure pionnière du cinéma documentaire tunisien

Le célèbre réalisateur tunisien Hamida Ben Ammar s’est éteint lundi 15 décembre 2025, à l’âge de 84 ans, suite une carrière prolifique qui a marqué de son empreinte le cinéma documentaire tunisien.

Le ministère des Affaires culturelles a déploré mardi dans un communiqué le décès du réalisateur, considéré comme l’un des plus éminents pionniers du film documentaire en Tunisie. Le ministère a affirmé que la scène culturelle perd ainsi l’une de ses figures majeures, un homme qui a contribué de manière significative à la documentation de la mémoire nationale grâce à sa profonde vision artistique.

Né en 1941 à Akouda dans le gouvernorat de Sousse, Hmida Ben Ammar a consacré l’essentiel de son œuvre au cinéma documentaire. Il a maîtrisé cet art et s’est distingué par une perspective humaniste et esthétique qui a fait de lui l’un des réalisateurs les plus profondément engagés dans les transformations historiques et culturelles de la société tunisienne. Cette vision lui a permis de créer un univers cinématographique unique, alliant rigueur documentaire et profondeur artistique.

Parmi les œuvres les plus marquantes qui ont jalonné sa carrière et façonné sa personnalité artistique figurent les films “Calligraphie arabe” (1971), “Les Journées cinématographiques de Carthage – JCC 68” (1968), “La Zitouna au cœur de Tunis” (1982) , parmi d’autres qui ont contribué à enrichir et mettre en valeur le patrimoine audiovisuel national.

L’article Décès de Hamida Ben Ammar, figure pionnière du cinéma documentaire tunisien est apparu en premier sur WMC.

❌