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« Voyager en Tunisie me coûte moins cher que passer Noël chez moi »

Sur le plateau de l’émission française Estelle Midi, diffusée sur RMC, un témoignage a récemment retenu l’attention. Mathieu, citoyen français, y raconte sans détour son choix de destination pour les fêtes de fin d’année : la Tunisie.

« A Noël, je pars en Tunisie. On est à 700 euros par personne dans un club all-inclusive avec nourriture à volonté et le vol d’avion. Quand on voit qu’un repas du Nouvel An coûte 160 euros, moins cher que de rester chez moi… Je pars 4 à 5 fois par an », explique-t-il, illustrant une réalité de plus en plus marquée dans le tourisme méditerranéen.

Ce type de discours, largement relayé sur les plateaux de télévision européens, renforce l’image d’une Tunisie perçue comme un eldorado touristique à bas coût, particulièrement attractif pour les classes moyennes européennes confrontées à la flambée des prix dans leurs propres pays.

Une destination compétitive sur le plan des prix

Il faut le reconnaître : la Tunisie dispose d’atouts indéniables. Proximité géographique avec l’Europe, climat clément, infrastructures hôtelières abondantes, savoir-faire dans l’accueil touristique et une offre tarifaire difficilement concurrençable. Dans un contexte inflationniste en Europe, les formules « tout compris » proposées par les tour-opérateurs font mouche.

Pour de nombreux voyageurs, la comparaison est implacable : le coût d’un séjour d’une semaine en Tunisie peut être inférieur à celui d’un simple dîner festif dans une grande capitale européenne. Cette compétitivité contribue largement à la relance du secteur touristique et à l’augmentation des flux de visiteurs.

Mais derrière cette attractivité se cache une réalité plus nuancée. Le modèle all-inclusive, s’il garantit des taux de remplissage élevés pour les hôtels, ne profite pas pleinement à l’économie locale. Les dépenses des touristes restent majoritairement confinées à l’intérieur des complexes hôteliers, souvent contrôlés par des chaînes ou des partenaires étrangers.

Le revers du modèle all-inclusive

Résultat : peu de retombées pour les commerçants, artisans, restaurants indépendants, guides touristiques ou transports locaux. La valeur ajoutée créée sur place demeure limitée, tandis que la pression sur les ressources, l’environnement et les infrastructures locales continue de s’accentuer.

Cette logique entretient également une dépendance excessive aux tour-opérateurs internationaux, qui imposent leurs prix et compressent les marges des hôteliers tunisiens. À long terme, cela fragilise le tissu économique du secteur et limite les capacités d’investissement, d’innovation et de montée en gamme.

Plus encore, cette image de destination « bon marché » peut freiner le développement d’un tourisme à plus forte valeur ajoutée, culturel, écologique ou expérientiel, pourtant porteur de meilleures retombées économiques et sociales.

Vers un nouveau modèle touristique ?

Le témoignage de Mathieu, aussi révélateur soit-il, pose donc une question centrale : la Tunisie veut-elle rester une destination low cost pour l’Europe ou ambitionne-t-elle un tourisme plus équilibré et durable ?

Les professionnels du secteur s’accordent sur la nécessité de diversifier l’offre, d’encourager les séjours hors des hôtels, de valoriser les régions de l’intérieur et de mieux intégrer les acteurs locaux dans la chaîne de valeur touristique.

La Tunisie séduit, indéniablement. Mais pour que le tourisme devienne un véritable levier de développement, l’enjeu n’est plus seulement d’attirer des visiteurs, mais de mieux capter la richesse qu’ils génèrent.

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Mondial 2026 : Des billets à prix réduit pour les supporters tunisiens

La perspective de la Coupe du monde 2026 prend une nouvelle dimension pour les supporters tunisiens. La Fédération internationale de football (FIFA) a annoncé, mardi 16 décembre 2025, la mise en vente de billets à prix réduit destinés aux supporters des sélections qualifiées pour le prochain Mondial, organisé conjointement par les États-Unis, le Mexique et le Canada.

Dans son communiqué, la FIFA précise que ces billets seront commercialisés exclusivement via les fédérations nationales des pays qualifiés. Leur prix a été fixé à 60 dollars pour chaque match, une initiative visant à permettre à un plus grand nombre de supporters d’accompagner leurs équipes nationales lors de cette compétition planétaire.

Pour la Tunisie, cette annonce est particulièrement attendue. La Fédération tunisienne de football devra prochainement communiquer sur les modalités pratiques de vente et de distribution de ces billets à tarif préférentiel, ainsi que sur les conditions d’éligibilité. Parmi les critères imposés par la FIFA figure l’obligation de réserver ces billets exclusivement aux supporters et fans de la sélection concernée, afin d’éviter toute revente spéculative.

Le prix des billets constituait jusqu’ici un obstacle

Cette mesure intervient dans un contexte où le coût global d’un déplacement pour assister au Mondial 2026 reste élevé, notamment pour les supporters tunisiens. Entre les frais de transport intercontinentaux, l’hébergement et les dépenses annexes, le prix des billets constituait jusqu’ici un obstacle supplémentaire. La fixation d’un tarif unique et relativement accessible pourrait ainsi encourager une présence tunisienne plus visible dans les tribunes.

Sur le plan sportif, le programme de la sélection nationale est déjà connu. Les Aigles de Carthage entameront leur parcours le 15 juin 2026 à Monterrey, au Mexique, face au vainqueur du barrage européen opposant l’Ukraine, la Suède, la Pologne et l’Albanie. Le deuxième match est prévu le 20 juin contre le Japon, toujours à Monterrey. La Tunisie se déplacera ensuite à Kansas City, aux États-Unis, pour affronter les Pays-Bas le 26 juin 2026.

À quelques mois du coup d’envoi, l’annonce de billets à prix réduit redonne de l’espoir à de nombreux supporters tunisiens désireux de vivre l’événement au plus près. Reste désormais à connaître la stratégie de la Fédération tunisienne de football pour garantir une distribution équitable et transparente de ces précieux sésames.

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750 euros par touriste algérien : La Tunisie se frotte les mains !

La décision des autorités algériennes de revaloriser l’allocation touristique annuelle, portée à environ 750 euros par adulte, a produit des effets tangibles au-delà des frontières algériennes. La Tunisie figure parmi les principaux bénéficiaires de cette mesure, qui a contribué à redynamiser les flux touristiques et les dépenses des visiteurs algériens.

Destination de proximité, accessible sans visa et à des coûts globalement compatibles avec le plafond de l’allocation, la Tunisie s’est imposée comme un choix naturel pour de nombreux voyageurs algériens. Les postes frontaliers terrestres de l’Ouest et du Nord-Ouest ont enregistré une hausse record des entrées, notamment lors des périodes de vacances et des fêtes de fin d’année et surtout dans le gouvernorat de Jendouba. A Tunis également la présence des touristes algériens se fait remarquer de manière exceptionnelle pour cette année.

Cette revalorisation du droit de change a eu un effet direct sur le comportement des touristes algériens. Le pouvoir de dépense plus élevé a favorisé des séjours plus longs et un retour vers l’hébergement hôtelier, la restauration, les transports intérieurs et les loisirs. Dans plusieurs régions, en particulier les zones frontalières et certaines villes côtières, la clientèle algérienne est redevenue un moteur essentiel de l’activité économique.

Au-delà du secteur touristique au sens strict, les retombées se sont étendues au commerce et aux services. Achats de biens de consommation, fréquentation des cliniques privées, locations saisonnières et consommation dans les marchés locaux ont bénéficié de cette dynamique, contribuant à une circulation accrue de liquidités dans l’économie nationale.

Besoin en devises

Dans un contexte marqué par la pression sur les finances publiques et le besoin en devises, cette évolution a constitué un apport non négligeable pour la Tunisie. Même si les dépenses sont effectuées en dinars, leur origine en devises obtenues légalement renforce indirectement les recettes extérieures et soutient la balance des paiements.

Cet impact positif reste toutefois conditionné à plusieurs facteurs, dont la qualité de l’accueil, la fluidité aux frontières et la maîtrise des prix. Toute dégradation de ces éléments pourrait atténuer les bénéfices observés.

La revalorisation de l’allocation touristique algérienne illustre ainsi l’interdépendance économique entre les deux pays. Pour la Tunisie, elle a agi comme un levier conjoncturel de relance touristique, confirmant le rôle stratégique du marché algérien dans l’équilibre du secteur.

Lire aussi : Tourisme : Afflux record de visiteurs algériens à Jendouba

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Tunis : Une marche populaire pour défendre la souveraineté nationale

Tunis s’est animée ce matin avec le lancement d’une marche populaire sur l’avenue Habib Bourguiba, à l’occasion du 15e anniversaire du déclenchement de la Révolution tunisienne.

Cette initiative citoyenne intervient dans un contexte de forte mobilisation sur les réseaux sociaux, où des appels à défendre la souveraineté nationale et à résister à toute ingérence étrangère ont circulé ces derniers jours.

Les participants à la marche ont brandi de nombreuses banderoles et scandé des slogans affirmant leur refus de toute intervention extérieure dans les affaires intérieures de la Tunisie. Ils ont également réclamé la transparence et la responsabilité dans la gestion publique, insistant sur la nécessité de tenir les acteurs politiques et économiques redevables devant la nation.

Encadrement sécuritaire

Pour plusieurs observateurs, cette mobilisation populaire traduit un regain d’attention citoyenne envers les valeurs fondatrices de la Révolution de 2010-2011, qui avait débuté à Sidi Bouzid avant de se propager à l’ensemble du pays, aboutissant à la chute du régime précédent. La marche de ce jour, bien que pacifique, symbolise un message clair : la défense de l’indépendance et de la souveraineté demeure une priorité pour une partie significative de la société tunisienne.

Pour d’autres observateurs, cette marche intervient pour soutenir le président de la République Kais Saied dont le régime a fait face ces dernières semaines à des protestations défendant les libertés.

Les autorités securitaires ont encadré la marche afin d’assurer le bon déroulement de l’événement et éviter tout débordement. Plusieurs journalistes et médias présents ont couvert l’événement en direct, soulignant la diversité des participants, allant des jeunes aux citoyens plus âgés.

Lire aussi : Tunis : Kaïs Saïed se rend à l’avenue Habib Bourguiba dès l’aube

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Tunis : Kaïs Saïed se rend à l’avenue Habib Bourguiba dès l’aube

Ce mercredi 17 décembre 2025, plusieurs rassemblements ont été observés sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, à l’occasion de la quinzième commémoration de la révolution tunisienne.

Dans les premières heures de la journée, le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu devant le Théâtre municipal, où il a été accueilli par un groupe de citoyens brandissant des banderoles de soutien et de solidarité. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et reprises par certains médias ont montré cette scène, témoignant d’un accueil chaleureux pour le chef de l’État.

Cette visite présidentielle intervient quelques heures avant une grande marche organisée par les partisans du « 25 juillet », un mouvement soutenant les initiatives et décisions du président.

Rassemblements à Tunis

Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte où d’autres groupes de manifestants ont choisi de se rassembler aujourd’hui à Tunis pour protester contre ce qu’ils perçoivent comme une ingérence étrangère dans les affaires nationales, exprimant ainsi un large éventail d’opinions et de revendications dans la capitale.

La coïncidence de ces différents rassemblements souligne le caractère symbolique de la date du 17 décembre, qui marque le début de la révolution tunisienne de 2010, tout en reflétant la polarisation actuelle de l’opinion publique autour des actions du président et des questions de souveraineté nationale.

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Tunisie – Résidanat : Une solution digitale qui complique tout ?

Présentée comme une avancée majeure pour simplifier les démarches des résidents en médecine, la plateforme numérique dédiée au choix des stages se retrouve aujourd’hui au cœur d’une vive contestation. Censée mettre fin aux déplacements obligatoires vers Tunis et instaurer plus d’équité dans l’affectation des stages, la solution digitale mise en place par le ministère de la Santé peine à tenir ses promesses.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère de la Santé a annoncé la reprogrammation de l’opération de choix des stages au profit de l’ensemble des résidents inscrits en troisième cycle des études médicales. Cette opération se déroulera à partir du samedi 20 décembre 2025 via la plateforme numérique. Selon le ministère, cette décision vise à garantir le principe d’égalité des chances entre tous les candidats.

En pratique, la situation est tout autre. Dès les premières tentatives d’accès, de nombreux résidents ont signalé des dysfonctionnements techniques récurrents : impossibilité de se connecter, lenteur excessive du système, erreurs lors de la validation des choix ou encore interruptions brutales de la plateforme. Ces problèmes ont plongé des centaines d’étudiants dans un profond désarroi, d’autant que le choix du stage conditionne directement leur parcours professionnel.

Equité dans les choix

Jusqu’à récemment, les résidents étaient contraints de se déplacer physiquement à Tunis pour effectuer ce choix, une procédure lourde, coûteuse et source d’inégalités régionales. La digitalisation de cette étape devait corriger ces déséquilibres. Or, la défaillance de la plateforme a eu l’effet inverse, accentuant le stress et le sentiment d’injustice chez des étudiants déjà soumis à une forte pression académique.

Sur les réseaux sociaux et dans les échanges entre résidents, la colère est palpable. Beaucoup dénoncent une transition numérique mal préparée, lancée sans tests techniques suffisants ni dispositif d’accompagnement efficace. Certains redoutent même que des pannes prolongées n’avantagent indirectement certains candidats au détriment d’autres, remettant en cause l’objectif affiché de transparence et d’équité.

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Tunisie : La plus grande station solaire entre en service !

La Tunisie a franchi une étape majeure dans sa transition énergétique avec l’entrée en production de la centrale solaire de Kairouan, premier grand projet d’énergie renouvelable de cette envergure dans le pays. La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a qualifié ce projet de stratégique, soulignant qu’il a été réalisé dans des délais record.

La cérémonie de lancement s’est déroulée mardi 16 décembre 2025 en présence de plusieurs ambassadeurs de pays africains accrédités en Tunisie, du directeur général de la société émiratie AMEA Power, du directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), du gouverneur de Kairouan ainsi que de cadres centraux et régionaux.

Selon la ministre, ce projet marque une première expérience tunisienne à grande échelle dans le domaine de l’énergie solaire, tant sur le plan technologique que sur celui du transfert de savoir-faire. Il contribuera directement au renforcement de la sécurité énergétique nationale, à la réduction du déficit énergétique et à la limitation des dépenses en devises liées à l’importation du gaz.

Fatma Thabet Chiboub a également rappelé que la Steg demeure l’unique acheteur de l’électricité produite par la centrale, saluant l’engagement de l’investisseur ainsi que la confiance accordée à la Tunisie par les bailleurs de fonds internationaux ayant participé au financement du projet. Elle a présenté cette réalisation comme un modèle de partenariat réussi dans le secteur des énergies renouvelables.

Dimension humain

La dimension humaine du projet a été particulièrement mise en avant. Environ 850 cadres et 20 entreprises ont participé à sa réalisation. Bien qu’ils ne disposaient pas initialement d’une expérience dans ce type de projets, ils ont acquis des compétences avancées, permettant désormais à la Tunisie de disposer d’un savoir-faire local. Le projet a été mené avec des compétences tunisiennes à 100 %.

Sur le plan technique, les résultats dépassent les attentes. Les essais lancés depuis un mois n’ont révélé aucune défaillance, tandis que le rendement de la centrale a excédé les prévisions de plus de 20 % en termes de production, selon la ministre.

Pour sa part, le directeur général de la centrale solaire de Kairouan, Sahbi Ammar, a indiqué qu’il s’agit du plus grand projet solaire du pays, avec une capacité de production dépassant 100 mégawatts injectés directement dans le réseau national. Une extension du projet est d’ores et déjà envisagée.

Implantée sur une superficie d’environ 200 hectares, la centrale compte près de 221 000 panneaux solaires. Elle produira annuellement une quantité d’électricité équivalente à la consommation d’environ 43 000 foyers tunisiens et permettra de réduire les émissions de dioxyde de carbone de près de 120 000 tonnes par an. Le coût global du projet est estimé à 260 millions de dinars.

Alléger la pression sur le réseau électrique national

Le directeur général de la Steg, Fayçal Trifa, a souligné que cette centrale contribuera à alléger la pression sur le réseau électrique national en fournissant plus de 100 mégawatts, soit l’équivalent de l’alimentation de plus de 40 000 abonnés. Il a également annoncé l’entrée en production prochaine de deux autres centrales solaires à Tozeur et Sidi Bouzid, d’une capacité de 50 mégawatts chacune, avant la fin de l’année administrative en cours.

Située dans la zone d’El Metbassta, relevant de la délégation de Sbikha dans le gouvernorat de Kairouan, la centrale solaire est le fruit d’un partenariat tuniso-émirati conduit par la société AMEA Power. Ce projet illustre la volonté de la Tunisie d’accélérer son virage vers les énergies renouvelables et de renforcer sa souveraineté énergétique.

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17 décembre : La Révolution tunisienne à l’épreuve du temps

La Tunisie commémore ce mercredi 17 décembre 2025 le quinzième anniversaire du déclenchement de la révolution, dont l’étincelle est partie de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010. Cet événement fondateur a marqué une rupture majeure dans l’histoire contemporaine du pays, ouvrant la voie à une séquence de contestations populaires qui aboutira, moins d’un mois plus tard, à la chute du régime en place le 14 janvier 2011.

À l’origine, la révolution tunisienne portait les revendications de dignité, de justice sociale et de liberté, dans un contexte de marginalisation régionale, de chômage élevé et de restrictions sévères des libertés publiques. Le mouvement, d’abord localisé, s’est rapidement propagé à l’ensemble du territoire, révélant une colère sociale profonde et transversale.

Quinze ans plus tard, ce 17 décembre conserve une forte charge symbolique. Il demeure associé à l’idée de souveraineté populaire et à l’espoir d’un État plus juste, même si le parcours post-révolutionnaire a été jalonné de crises politiques, économiques et institutionnelles. Cependant, les transformations engagées depuis 2011 ont profondément remodelé le paysage politique et social, sans pour autant répondre à toutes les attentes exprimées lors du soulèvement.

Mémoire collective

À l’occasion de cette commémoration, le président de la République, Kaïs Saïed, a annoncé mardi une mesure de grâce présidentielle. Celle-ci prévoit la libération de 2 014 détenus, ainsi que l’octroi de la liberté conditionnelle à 674 autres prisonniers. Une décision présentée comme un geste à forte portée symbolique, intervenant dans un contexte national marqué par des débats persistants autour des libertés, de la justice et de la réconciliation avec les idéaux de la révolution.

Entre mémoire collective et interrogations sur l’avenir, la date du 17 décembre continue ainsi de cristalliser les tensions et les aspirations d’une société tunisienne toujours en quête d’équilibre et de perspectives durables.

Lire aussi : 17 décembre : Quels préparatifs à Sidi Bouzid ?

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17 décembre : Quels préparatifs à Sidi Bouzid ?

Quinze ans après l’embrasement de la première étincelle de la Révolution de la liberté et de la dignité, Sidi Bouzid se replonge dans sa mémoire collective. À partir du 16 décembre, le gouvernorat vit au rythme d’un programme commémoratif dense, mêlant culture, réflexion, sport et animation, déployé dans les places publiques, les maisons de jeunes et de culture, ainsi que dans les établissements scolaires et universitaires.

Placée sous le slogan « 17 décembre… la voix de la liberté », la nouvelle édition du Festival international du 17 décembre 2010 ambitionne de rappeler la portée symbolique de cette date fondatrice tout en ouvrant des espaces de débat sur ses prolongements politiques, économiques et sociaux. Les festivités démarrent le 16 décembre par l’animation de la place du martyr Mohamed Bouazizi, lieu emblématique de la révolution.

La journée du 17 décembre sera marquée par des moments hautement symboliques, avec la levée des couleurs et le tir de 17 coups de feu en hommage à l’événement. Le programme prévoit également un concert engagé sur la place Bouazizi assuré par la troupe des Amis de Cheikh Imam de Tajerouine, une édition spéciale « 17 décembre » du tournoi de basket-ball, ainsi qu’un concert du rappeur Sanfara au théâtre de plein air de Sidi Bouzid.

Le volet économique et artistique se poursuit le 18 décembre avec l’organisation d’un colloque consacré aux projets bloqués dans la région, au complexe de la jeunesse 17 décembre. La même journée sera ponctuée par un concert international de l’artiste algérien Bilal Takschini et par plusieurs activités culturelles dans des écoles primaires.

Le 19 décembre, une conférence intellectuelle intitulée « La révolution entre rêves et réalisations » réunira chercheurs et acteurs de la société civile au complexe de la jeunesse. La soirée se clôturera par un spectacle de l’artiste Ghazi Ayadi au théâtre de plein air, parallèlement à des animations dans les établissements éducatifs, les centres de l’enfance, la maison de retraite et les institutions universitaires, sans oublier le tournoi de football « Coupe du 17 décembre ».

De son côté, l’Association culturelle du 17 décembre à Sidi Bouzid propose une série de rencontres axées sur la réalité socio-économique de la région. Une première conférence, prévue le 16 décembre, s’intitule « Sidi Bouzid à travers les chiffres : les indicateurs de développement humain révèlent la réalité ». Une seconde, programmée le 17 décembre, portera sur « Sidi Bouzid, de l’étincelle de la révolution aux enjeux du développement ». Ces rendez-vous seront accompagnés d’activités ludiques pour enfants et d’une exposition culturelle consacrée au patrimoine archéologique régional, organisée sur la place de la Terre à Sidi Bouzid.

Journées théâtrales à Sidi Bouzid

À Meknassi, la maison de la culture et le complexe de l’enfance ont élaboré un programme spécifique sous le slogan « Par un comportement citoyen, je protège ma patrie ». Il comprend une animation populaire, un hommage au drapeau national en collaboration avec les scouts tunisiens, une exposition photographique sur la révolution du 17 décembre 2010, ainsi que des ateliers d’écriture, de dessin, de fresques murales et de photographie, en plus de démonstrations sportives et de prestations musicales.

À Sidi Ali Ben Aoun, le complexe culturel et l’association de ses amis organisent les 16 et 17 décembre la cinquième édition de la manifestation de calligraphie arabe et de mosaïque « Tajalliyat Al Athar ». L’événement propose des expositions de calligraphie, de calligraphie dorée et de mosaïques, ainsi que des ateliers de gravure, de polissage et d’écriture artistique.

Par ailleurs, l’initiative « Hiver des journées théâtrales à Sidi Bouzid », lancée par le complexe culturel Abou Bakr Al Gammoudi, a démarré le 14 décembre et se poursuit jusqu’au 19 du mois. À Bir El Hafey, le complexe culturel Abdelkader Ben Haj Nasr organise, le 18 décembre, le Festival du mouvement révolutionnaire, avec au programme une exposition documentaire sur la révolution, des activités scoutes, des ateliers d’arts plastiques, d’artisanat, de théâtre de marionnettes et de culture numérique.

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Kasserine : Arrestation de deux hommes d’affaires soupçonnés de tentative de fuite à l’étranger

La justice a ordonné la mise en garde à vue de deux hommes d’affaires faisant l’objet d’une interdiction de voyage, dans le cadre d’une enquête portant sur une tentative présumée de fuite à l’étranger. La décision a été prise par le parquet près le tribunal de première instance de Kasserine, rapporte la TAP.

Selon le porte-parole des tribunaux de Kasserine et premier substitut du procureur de la République, le juge Imed Omri, les deux suspects sont soupçonnés d’avoir planifié leur sortie illégale du territoire national, après les aveux d’un passeur ayant reconnu sa collaboration avec eux.

Dans une déclaration médiatique accordée ce lundi, le magistrat a précisé que le parquet a également décidé de placer en garde à vue le passeur en question ainsi que trois autres individus suspectés d’être impliqués dans cette affaire. Une cinquième personne a, par ailleurs, été inscrite sur la liste des personnes recherchées.

Passeurs impliqués

Les faits remontent à la réception d’informations par la brigade de recherches et d’investigations de la Garde nationale à Fériana, faisant état de la détention, par un passeur, de passeports appartenant à des hommes d’affaires.

Une perquisition menée à son domicile a permis la saisie des documents, le suspect reconnaissant avoir fourni les passeports aux deux hommes concernés en vue de faciliter leur fuite.

Les investigations se poursuivent afin d’élucider l’ensemble des circonstances de l’affaire et d’identifier toutes les parties impliquées, selon la même source judiciaire.

Lire aussi : Tunisie : Deux ans de prison pour l’homme d’affaires Youssef Mimouni

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Tunisie – Arriérés de vignette : Une exonération sous conditions en 2026

La loi de finances pour l’année 2026, publiée officiellement dans le JORT, introduit une mesure très attendue par les automobilistes tunisiens : une exonération exceptionnelle des arriérés liés à la vignette automobile. L’objectif affiché est double : alléger la pression fiscale sur les citoyens et encourager la régularisation des situations fiscales accumulées ces dernières années.

Concrètement, la loi prévoit l’effacement des vignettes de circulation non payées au titre des années 2022, 2023 et 2024. Cette exonération concerne également les pénalités et amendes associées à ces retards. Il s’agit d’une mesure ponctuelle, intégrée dans la loi de finances 2026, qui ne remet pas en cause l’obligation de s’acquitter des vignettes en cours.

Pour bénéficier de cette exonération, une condition essentielle est posée : le propriétaire du véhicule doit avoir payé la vignette relative à l’année 2025 ainsi que celle de 2026. Sans cette mise à jour, l’effacement des arriérés ne s’applique pas.

Les autorités fiscales présentent cette disposition comme un mécanisme d’incitation à la conformité. De nombreux automobilistes avaient cessé de payer la vignette en raison de difficultés économiques, accumulant ainsi des dettes fiscales parfois importantes. En permettant un redémarrage à zéro, l’État cherche à réintégrer ces contribuables dans le circuit légal et à améliorer le taux de recouvrement futur.

Les barèmes en vigueur restent applicables

Il convient toutefois de souligner que cette mesure ne signifie pas une baisse du montant de la vignette elle-même. Les barèmes en vigueur pour 2026 restent applicables et varient selon la puissance fiscale du véhicule et le type de carburant. L’exonération porte uniquement sur les années antérieures concernées.

La loi de finances 2026 offre ainsi une opportunité exceptionnelle aux automobilistes en situation irrégulière de régulariser leur dossier sans supporter le poids des arriérés. Une mesure qui, si elle est bien comprise et correctement appliquée, pourrait apaiser un contentieux fiscal ancien entre l’administration et les usagers de la route.

Lire aussi : Loi de finances 2026 : Kais Saïed insiste sur la dimension sociale et la rationalisation des dépenses

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Tunisie – Marchés sous contrôle : La guerre contre les gâteaux avariés est lancée

À l’approche des célébrations du Nouvel An, les autorités ont déclenché une vaste campagne nationale de contrôle sanitaire. Objectif affiché : assainir le marché des produits alimentaires, en particulier les gâteaux et pâtisseries très prisés durant cette période, et protéger les consommateurs contre des denrées impropres à la consommation.

Durant la seconde moitié du mois de décembre 2025, les équipes de contrôle de l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, en coordination avec les services de sécurité, ont mené des interventions simultanées dans l’ensemble des gouvernorats. Le bilan est lourd : saisies massives, destructions immédiates et poursuites judiciaires contre les contrevenants.

Au niveau central, les brigades mobiles ont mis la main sur des quantités particulièrement inquiétantes. Seize tonnes de pommes congelées périmées, présentant des signes avancés de dégradation et conditionnées dans des sacs plastiques non alimentaires, ont été saisies. À cela s’ajoutent seize tonnes de fraises congelées, stockées dans des fûts métalliques d’origine inconnue et non adaptés au contact alimentaire, ainsi que trois tonnes de dattes avariées, conservées dans des emballages périmés.

Sur le terrain, les infractions relevées témoignent d’un relâchement préoccupant des règles d’hygiène. À Zaghouan, 855 kilogrammes de miel périmé, stocké dans des contenants inappropriés, ont été retirés du circuit de distribution. Au Kef, les contrôles ont permis la saisie de 540 kilogrammes de produits alimentaires impropres, allant de fruits secs contaminés par des rongeurs à des pâtisseries périmées, en passant par des boissons préparées à partir de colorants non autorisés.

Bizerte, Monastir, Nabeul …

À Bizerte, 242 kilogrammes de viandes de volaille ont été saisis après avoir été abattus et commercialisés dans un local anarchique ne répondant à aucune norme sanitaire. À Jendouba, près d’une tonne de foies d’animaux congelés, destinés à la contrebande et transportés sans chaîne du froid, a été interceptée.

Le gouvernorat de Nabeul n’a pas été épargné. Les opérations de perquisition ont conduit à la saisie et à la destruction d’environ trois tonnes de viandes de volaille et de pâtisseries stockées dans des conditions insalubres. À Kairouan, ce sont près de six tonnes de produits alimentaires qui ont été retirées du marché, incluant du lait congelé d’origine inconnue, des jus conditionnés dans des récipients non conformes et de grandes quantités de conserves contaminées par des insectes et des larves.

À Monastir enfin, les équipes de contrôle ont saisi 115 unités de confiseries présentées sous forme de seringues, contenant des colorants interdits, un produit particulièrement ciblé en raison de son attrait pour les enfants.

Les autorités indiquent que l’ensemble des produits saisis a été détruit conformément aux procédures légales en vigueur. Parallèlement, dix locaux de fabrication et de vente de pâtisseries ont été fermés pour non-respect des conditions minimales d’hygiène.

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Tourisme : Afflux record de visiteurs algériens à Jendouba

Les trois postes frontaliers terrestres de la région de Jendouba – Melloula, Bebouch et Jelil – ont enregistré un afflux record de visiteurs algériens avant-hier vendredi. Plus de 13 000 visiteurs ont franchi ces postes en une seule journée, sur un total de 100 000 touristes algériens accueillis depuis le début du mois. Cela représente une hausse de plus de 95 % par rapport à la même période l’an dernier, rapporte l’agence TAP.

Depuis le début de l’année et jusqu’à samedi dernier, plus de 1,5 million de touristes algériens ont été recensés à ces postes frontaliers, et le total annuel pourrait atteindre 1,6 million, selon le délégué régional du tourisme, Issa Marouani.

Durant les dix premiers jours de ce mois, plus de 4 000 visiteurs ont séjourné dans différentes unités touristiques, cumulant plus de 7 500 nuits passées. Depuis le 1er janvier jusqu’au 10 décembre, le nombre total de touristes accueillis dans la région de Jendouba dépasse 231 000.

Attractivité de la région

Selon des témoins et des touristes algériens, cette augmentation s’explique par deux facteurs principaux. Le premier tient aux avantages accordés par l’Algérie à ses citoyens, notamment la possibilité de bénéficier d’une allocation voyage de 750 euros par an, à condition de ne pas retourner dans leur pays avant une semaine. Le second facteur concerne l’attractivité de la région touristique de Tabarka et Ain Draham, réputée pour ses richesses naturelles, environnementales, sanitaires et sportives.

L’offre d’hébergement dans la région devrait se renforcer l’année prochaine avec la finalisation de trois projets hôteliers – comprenant un hôtel cinq étoiles et deux résidences – qui offriront environ 8 000 lits supplémentaires. À cela s’ajoutera le développement futur de la zone touristique d’Oulad Hilal, qui remplacera le projet de la région d’Altal, suspendu pour des raisons administratives liées à l’acquisition foncière.

Selon les rapports officiels, les intentions d’investissement dans le secteur touristique à Tabarka dépassent 600 millions de dinars pour l’année prochaine, avec la création de trois hôtels cinq étoiles. Des investisseurs locaux et étrangers ont exprimé leur intérêt pour profiter du potentiel de la région et de ses nombreuses ressources naturelles et touristiques.

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Accidents de la route en Tunisie : Les jeunes, les plus touchés

Une récente étude de l’Observatoire National de la Sécurité Routière révèle que les accidents de la route continuent de toucher majoritairement les jeunes en Tunisie. La tranche d’âge de 18 à 44 ans représente 51 % des victimes, mettant en évidence le lien entre comportements à risque et jeunesse.

L’étude, basée sur l’observation de plus de 43 000 voitures et 14 000 motos, montre que les 18-24 ans ne respectent pas toujours les limitations de vitesse et que 86,5 % d’entre eux utilisent leur téléphone portable en conduisant. Chaque année, cette tranche d’âge enregistre 500 décès, contre 180 pour les 45-59 ans et 255 pour les plus de 60 ans.

Parmi les conducteurs de voitures, 49 % ne portent pas la ceinture de sécurité, 40 % ne respectent pas les limitations de vitesse et 11 % utilisent leur téléphone au volant. Pour les motocyclistes, 87 % ne portent pas de casque, ce qui a entraîné 434 décès depuis le début de l’année jusqu’au 4 décembre.

Le casque, indispensable pour les motards

L’étude précise également que 375 victimes ont été tuées dans des accidents de véhicules, 257 piétons et 25 cyclistes. Elle souligne qu’il est possible de sauver la vie d’une personne sur quatre en respectant les mesures de protection de base.

Le port de la ceinture réduit le risque de décès de 50 % pour les sièges avant et de 75 % pour les sièges arrière, permettant ainsi de sauver entre 91 et 105 passagers chaque année. Le casque, indispensable pour les motards, réduit le risque de mortalité de 40 à 70 %, ce qui pourrait sauver entre 151 et 208 motards par an.

Cette étude rappelle l’importance des mesures de sécurité routière pour limiter le bilan humain et protéger les usagers, en particulier les jeunes, les plus exposés aux accidents.

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Au moins 10 morts dans une fusillade à Sydney

Sydney a été le théâtre d’une tragédie dimanche 14 décembre 2025, lorsqu’une fusillade de masse a éclaté sur la célèbre plage de Bondi, en plein déroulement d’une célébration de Hanoucca. Selon les autorités, plusieurs dizaines de coups de feu ont été tirés, faisant au moins 10 morts et de nombreux blessés.

La police de Nouvelle‑Galles du Sud a annoncé l’arrestation de deux hommes en lien avec l’attaque. Les forces de l’ordre ont exhorté les habitants à éviter la zone et à rester vigilants alors que l’enquête se poursuit pour déterminer les motivations des auteurs.

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a exprimé sa consternation et sa solidarité avec les victimes et leurs familles. Des responsables internationaux, notamment israéliens, ont également condamné l’attaque, compte tenu du contexte de l’événement religieux.

Un acte criminel grave

À ce stade, les autorités considèrent la fusillade comme un acte criminel grave, avec une possibilité de dimension terroriste. Les enquêtes sont en cours pour confirmer le mobile exact et prévenir tout risque supplémentaire.

Cet événement rappelle la vulnérabilité des lieux publics face aux attaques armées et relance le débat sur la sécurité dans les grandes villes australiennes.

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Crise oléicole en Tunisie : Des agriculteurs suspendent la récolte des olives

Plusieurs agriculteurs tunisiens ont suspendu ou boycotté la récolte des olives au cours de la campagne oléicole 2025-2026, dénonçant l’effondrement des prix proposés par les huileries et estimant que les tarifs ne couvrent pas leurs coûts de production. Cette situation, qui met en danger la saison agricole et les revenus des producteurs, a motivé une réaction formelle du Parlement.

Les prix de l’huile d’olive proposés actuellement dans les huileries se situent selon l’Office national de l’huile entre 11 et 14 dinars le litre, selon la qualité et la région. Pour de nombreux agriculteurs, ces niveaux restent trop bas pour couvrir les coûts de production et assurer une marge viable ; certaines exploitations envisagent même de suspendre totalement la cueillette tant que les conditions de vente ne s’améliorent pas.

Cette pression sur les prix intervient alors que la Tunisie connaît une importante production oléicole : la précédente campagne 2024-2025 avait déjà atteint une production estimée à 340 000 tonnes, entraînant une baisse des prix sur le marché intérieur.

Selon des sources du secteur, cette baisse des prix a conduit certains producteurs à retarder ou arrêter la récolte, estimant qu’il est économiquement non viable de vendre leur production à des prix inférieurs au coût de revient. Cette situation n’est pas nouvelle : lors de la campagne précédente, le taux d’avancement de la récolte était limité, avec un impact direct sur la qualité et le volume final des huiles produites.

Répercussions sur la récolte

Face à l’ampleur de la crise, la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’eau et de la pêche de l’Assemblée des représentants du peuple a adressé une lettre appelant à une réunion d’urgence avec le gouvernement. Cette séance, prévue pour le 15 décembre 2025, doit réunir des représentants des ministères de l’Agriculture, des Finances et du Commerce pour analyser les causes de l’effondrement des prix et identifier des mesures rapides afin de stabiliser le secteur.

Les parlementaires ont qualifié la situation de menace pour la paix sociale dans les régions rurales, insistant sur la nécessité d’un examen approfondi des politiques de fixation des prix et des mécanismes de soutien aux agriculteurs.

Outre la contestation des prix, le secteur oléicole tunisien fait face à des défis plus larges, notamment l’accroissement des volumes exportés mais une baisse des recettes d’exportation due à la diminution des prix sur les marchés internationaux. Entre novembre 2024 et mars 2025, par exemple, malgré une hausse des exportations, les revenus ont chuté d’environ 25,8 %, illustrant bien la pression sur les marges des producteurs.

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Le gouvernement lance officiellement la fusion Dar Assabah–SNIPE La Presse

Le gouvernement a autorisé le transfert de l’ensemble des actions de Dar Assabah au profit de la SNIPE La Presse, ouvrant officiellement la voie à la fusion des deux institutions et à la création d’un pôle public unifié de la presse écrite.

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé samedi matin, au palais de la Kasbah, une séance de travail ministérielle consacrée au dossier de la fusion entre la Société tunisienne de presse, d’impression, d’édition, de distribution et de publicité « Dar Assabah » et la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition « SNIPE La Presse ».

À l’issue de la réunion, il a été décidé, selon un communiqué de la présidence du gouvernement, d’autoriser la SNIPE La Presse à acquérir l’intégralité des actions de Dar Assabah pour le dinar symbolique. Cette opération s’inscrit dans le cadre juridique du processus de fusion entre les deux entreprises publiques de presse.

Un second feu vert a également été accordé à la SNIPE La Presse pour engager formellement la procédure de fusion par absorption de Dar Assabah, conformément à la législation et aux réglementations en vigueur.

Vers une institution médiatique nationale unifiée


La cheffe du gouvernement a souligné que ce processus de fusion constitue une étape décisive vers la reconstruction d’une institution médiatique nationale unifiée, plus solide et plus apte à assurer sa pérennité. Elle a appelé à l’élaboration d’un programme global de restructuration visant la réforme de la nouvelle entité, l’amélioration de ses performances et la garantie de la continuité de ses publications.

Ce programme devra notamment porter sur le renforcement de la gouvernance interne, la mise en place de mécanismes organisationnels adaptés, le développement des activités et des moyens de production, ainsi que sur la modernisation et la transformation numérique, y compris la numérisation des archives. Un plan d’affaires prospectif, assorti d’un calendrier précis de mise en œuvre, devra également être élaboré.

Lors de l’ouverture de la séance, Sarra Zaâfrani Zenzri a rappelé les orientations du président de la République, Kaïs Saïed, concernant le secteur des médias publics, en particulier la presse écrite. Elle a fait référence aux deux visites effectuées par le chef de l’État aux sièges de la SNIPE La Presse et de Dar Assabah, les 11 mars et 16 juin 2023, au cours desquelles il avait insisté sur la nécessité de sauver les deux institutions par leur fusion et leur restructuration.

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Tunisie–Algérie : Liste des 25 accords stratégiques signés

La Tunisie et l’Algérie ont franchi, ce vendredi à Tunis, une nouvelle étape majeure dans la consolidation de leur partenariat stratégique. À l’occasion de la 23e session de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne, les deux pays ont signé 25 accords, programmes exécutifs, mémorandums de coopération et conventions de jumelage couvrant un spectre élargi de secteurs jugés prioritaires.

La séance de signature s’est déroulée sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarah Zafrani Zenzri, et du Premier ministre algérien, Aïmene Sifi Ghrib, en présence de délégations ministérielles des deux pays. Les deux responsables ont souligné la volonté commune d’accélérer l’intégration économique, de renforcer la sécurité sanitaire et énergétique, et de développer les échanges dans les secteurs sociaux, culturels et médiatiques.

Les accords signés traduisent une volonté politique de structurer la coopération sur le long terme. Dans le domaine diplomatique, une première série de mémorandums lie l’Académie diplomatique internationale de Tunis et l’Institut algérien des relations internationales. Les secteurs médiatiques ne sont pas en reste : des mémorandums entre les télévisions publiques, les agences de presse et les radios nationales ouvrent la voie à des productions conjointes, à des échanges de contenus et à une coopération renforcée en matière de formation.

Sur le plan économique, plusieurs accords visent à dynamiser l’investissement, le commerce et la mobilité professionnelle. Un partenariat entre les agences de promotion de l’investissement des deux pays prévoit un programme exécutif couvrant 2026-2027. Des conventions touchent également les secteurs de l’assurance, de la lutte contre le blanchiment d’argent, des transports terrestres et de l’exploitation commune de lignes internationales.

Formation, jeunesse, culture et sport : une coopération sociétale renforcée

La session a également permis l’adoption de programmes exécutifs relatifs à la jeunesse, à la culture, aux sports, à l’emploi et à la promotion de la femme et de la famille. Des conventions structurantes ont été signées dans les domaines de la formation professionnelle, de l’enseignement spécialisé et de l’accompagnement des personnes ayant des besoins spécifiques.

Dans le domaine culturel, les deux ministères ont adopté un programme exécutif de coopération, tandis qu’un accord dans le domaine des droits d’auteur renforce la protection des œuvres et des créateurs.

La coopération sanitaire prend une dimension nouvelle avec un programme 2026-2028 portant sur les échanges d’expertises, la recherche médicale et la formation. Une autre convention relie les deux pays dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Le secteur de l’eau bénéficie également d’une convention-cadre entre la SONEDE et l’entreprise Algérienne des Eaux pour améliorer la gestion et le partage d’expertise.

Les deux pays ont par ailleurs signé une convention entre les structures professionnelles de la pêche et de l’aquaculture, ainsi qu’un accord entre les ministères de l’Agriculture et du Ressourcement hydraulique.

L’ensemble des engagements a été formalisé dans le procès-verbal final de la 23e session de la Grande Commission mixte, confirmant la dynamique ascendante des relations tuniso-algériennes.

Liste complète des 25 accords tuniso-algériens signés lors de la 23e session de la Grande Commission mixte

  1. Mémorandum de compréhension entre l’Académie diplomatique internationale de Tunis et l’Institut diplomatique et des relations internationales d’Algérie.
  2. Mémorandum de compréhension entre la Télévision tunisienne et la Télévision publique algérienne.
  3. Mémorandum de compréhension entre l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et l’Agence de presse algérienne.
  4. Accord de jumelage et de coopération entre la Radio tunisienne et la Radio publique algérienne.
  5. Accord de coopération entre les ministères de l’Agriculture des deux pays.
  6. Accord entre le Centre national tunisien de formation des formateurs et l’Institut algérien national de formation et d’enseignement professionnels.
  7. Programme exécutif de coopération culturelle entre les ministères de la Culture.
  8. Programme exécutif de coopération sanitaire 2026-2028 entre les ministères de la Santé.
  9. Accord de jumelage entre l’Inspection générale du travail algérienne et la Direction générale du travail et des relations professionnelles en Tunisie.
  10. Mémorandum de coopération en matière d’énergie, d’énergies nouvelles et renouvelables.
  11. Programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse 2026-2027.
  12. Programme exécutif de coopération dans les domaines de la femme, de la famille, de l’enfance et des seniors 2026-2028.
  13. Accord de coopération dans le domaine de l’emploi.
  14. Accord de coopération en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes dans le secteur des assurances.
  15. Mémorandum de compréhension entre les autorités de supervision du secteur des assurances.
  16. Mémorandum de compréhension entre les ministères de la Santé et de l’Industrie pharmaceutique dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.
  17. Accord de coopération entre les organismes nationaux d’accréditation des deux pays.
  18. Accord de coopération entre les structures professionnelles tunisiennes et algériennes de la pêche et de l’aquaculture.
  19. Programme exécutif de coopération sportive 2026-2027.
  20. Accord-cadre entre la SONEDE et l’Entreprise algérienne des eaux.
  21. Accord d’exploitation conjointe de lignes de transport international de voyageurs entre les deux sociétés publiques de transport interurbain.
  22. Mémorandum de compréhension entre les agences de promotion de l’investissement.
  23. Programme exécutif 2026-2027 de mise en œuvre du mémorandum relatif à l’investissement.
  24. Mémorandum de coopération entre l’Institut supérieur de l’éducation spécialisée de Tunisie et l’École supérieure algérienne des professeurs de sourds-muets.
  25. Accord de coopération entre les offices nationaux des droits d’auteur des deux pays.

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Abdelhafidh : « L’économie tunisienne en phase de décollage »

En marge de la 39e édition des Journées de l’Entreprise, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a affirmé que les indicateurs récents confirment l’entrée de l’économie tunisienne dans une phase de redémarrage réel.

Selon lui, cette dynamique est largement impulsée par le secteur privé, devenu un moteur essentiel de la croissance, rapporte Diwan FM.

Le ministre a souligné que plusieurs signaux sont encourageants, notamment la progression des investissements étrangers directs, en hausse de 28 pour cent.

Il a également précisé que le niveau des réserves en devises demeure « acceptable », ce qui contribue à stabiliser l’environnement financier.

Amélioration du climat des affaires

Samir Abdelhafidh a ajouté que l’amélioration du climat des affaires se poursuit grâce à un travail engagé sur plusieurs fronts.

Ce chantier porte sur la simplification des procédures, la levée des obstacles administratifs et le renforcement de l’attractivité du marché tunisien pour les investisseurs locaux et internationaux.

Dans un contexte économique marqué par de multiples défis, ces déclarations visent à rassurer les partenaires économiques et à confirmer l’engagement du gouvernement dans la relance de l’activité et la création de nouvelles opportunités de croissance.

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