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Arnaques en ligne en Afrique : une menace en pleine expansion

La digitalisation rapide de l’Afrique, portée par l’essor du smartphone et des services financiers mobiles, ouvre des perspectives économiques majeures. Mais cette transition accélérée s’accompagne d’une multiplication des arnaques en ligne. Les escrocs exploitent désormais les canaux du quotidien : WhatsApp, Facebook, SMS, appels téléphoniques, sites d’e-commerce informels et plateformes de mobile money. Le phénomène est massif, transfrontalier et en constante mutation.

Mobile money : l’ingénierie sociale comme arme principale

Selon l’Alliance for Financial Inclusion (AFI), plus de 50 % des institutions financières africaines ont constaté une hausse des tentatives de fraude liées au mobile money depuis 2022. À l’échelle mondiale, le Global Anti-Scam Alliance chiffre les pertes dues aux arnaques numériques à 1,02 trillion de dollars pour l’année 2023[1].

Au Nigeria, une étude d’Innovations for Poverty Action (2023)[2] révèle qu’un utilisateur de services financiers numériques sur quatre a été ciblé par une tentative d’escroquerie.

Ces chiffres illustrent une réalité incontestable : l’ingénierie sociale est devenue la principale arme des cyber-escrocs, et le mobile leur terrain de chasse privilégié. Dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, les fraudeurs se font passer pour des agents d’opérateur mobile. Prétextant une erreur de transaction, ils demandent un code censé annuler l’opération. En réalité, ce code valide un transfert sortant au profit de l’escroc.

Règle d’or : ne jamais partager de code ou de PIN, même avec un prétendu représentant.

En cas de doute, interrompre la communication et rappeler le service client officiel.

Relations numériques : la montée des arnaques sentimentales

Les escroqueries sentimentales prennent de l’ampleur, notamment sur Facebook, TikTok et Instagram. Un profil séduisant se présente, échange régulièrement, instaure la confiance puis sollicite de l’argent pour un motif urgent : maladie, accident, formalités de voyage.

Prudence : ne jamais transférer d’argent à une personne jamais rencontrée. Une simple recherche d’image inversée ou la vérification du profil sur plusieurs plateformes peut suffire à démasquer le faux.

Commerce et livraisons : les faux services prolifèrent

Les messages WhatsApp annonçant un « colis en attente » se sont multipliés. Le scénario est bien rodé : un lien invite à payer des frais via mobile money, puis le contact disparaît.

À retenir :

  • Ne jamais payer de frais à un numéro personnel.
  • Vérifier systématiquement les demandes sur le site officiel du transporteur.
  • Se méfier des messages venant d’entreprises locales inconnues.

Emplois et bourses : les fausses offres se multiplient

De faux recrutements et programmes de bourses imitent les visuels d’organisations internationales. Les victimes, souvent jeunes diplômés, se voient réclamer des frais de dossier ou d’ouverture de compte.

Conseil : aucune institution sérieuse ne demande de frais pour un recrutement ou une bourse. Toujours vérifier l’annonce sur le site officiel.

Fraudes bancaires : le danger des liens piégés

Les messages signalant un blocage de compte ou une mise à jour de sécurité redirigent souvent vers de faux sites bancaires conçus pour voler vos identifiants.

Le réflexe sécurité ?

  • Ne jamais cliquer sur un lien reçu par SMS ou messagerie.
  • Ouvrir directement l’application officielle de sa banque.
  • Activer la double authentification.

Vers une culture numérique de vigilance

La fraude prospère sur la précipitation et la confiance excessive. Les opérateurs et banques renforcent leurs dispositifs, mais la première ligne de défense reste l’utilisateur.

En cas de doute :

  • Couper la communication
  • Contacter l’institution via un canal officiel
  • Conserver les preuves
  • Prévenir sa banque ou son opérateur

 

Pour que l’Afrique tire pleinement parti de son virage numérique, la vigilance doit devenir un réflexe collectif. La sécurité ne dépend pas seulement des infrastructures, mais aussi de la formation, de l’information et du partage des bons réflexes au sein des familles et des communautés. Benoit Grunemwald, spécialiste en cybersécurité chez ESET, souligne que « la technologie ne peut à elle seule stopper les arnaques ; c’est la prudence et l’éducation des utilisateurs qui offrent, combinées à la technologie, la meilleure protection. »

[1] https://www.gasa.org/about

[2] https://poverty-action.org/sites/default/files/2025-01/Nigeria%202024%20Consumer%20Protection%20in%20DFS%20Survey_Report.pdf

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8 ans d’AI for Good: Bilel Jamoussi décrypte la transition mondiale de la société de l’information vers la société de l’intelligence

«Nous sommes plus que la génération de l’IA : nous sommes la génération déterminée à façonner une intelligence au service du bien».

Par cette déclaration, Dr Bilel Jamoussi a ouvert sa keynote lors de l’AI Forward Summit 2025, devant un public composé de responsables politiques, diplomates et experts internationaux. Son intervention, à la fois historique et prospective, a retracé le long voyage qui nous mène aujourd’hui vers la société de l’intelligence.

D’abord, il a rappelé les débuts de la société de l’information, née avec l’arrivée d’Internet. « La Tunisie a été le premier pays africain connecté en 1991 », dit-il avec fierté. Ensuite est venue l’Afrique du Sud, puis progressivement les autres pays du continent, jusqu’à l’Érythrée en 2000. En plus de cette prouesse technique, Dr Jamoussi souligne que cette période marquait « le début du flux mondial de l’information : d’abord le texte, puis l’audio, et enfin la vidéo ».

Cependant, rappelle-t-il, l’accessibilité demeure un enjeu crucial : « Aujourd’hui encore, 2,2 milliards de personnes dans le monde restent non connectées. » Ce constat montre que la transition vers un monde numérique plus équitable reste inachevée.

Ensuite, il a évoqué la création du Sommet Mondial de la Société de l’Information, initié par la Tunisie en 1998, devenu plus tard un événement officiel des Nations Unies. Ce processus a permis de mesurer, année après année, les progrès en connectivité, cybersécurité et gouvernance numérique.

Puis, Dr Jamoussi a expliqué comment l’UIT est entrée dans l’ère de l’intelligence. Dès 2017, l’organisation voit émerger une multitude de propositions liées à l’IA dans ses groupes d’étude. « L’IA est devenue un sujet mondial, porté par les États, le secteur privé et la recherche », affirme-t-il. En réponse, l’UIT crée l’AI for Good Global Summit, devenu la plateforme onusienne centrale pour discuter des normes, de la gouvernance et du développement des compétences.

Cependant, cette révolution technologique n’est pas sans risques. Parmi eux, les deepfakes, désormais classés parmi les menaces les plus sérieuses. « C’est un défi majeur : les deepfakes peuvent éduquer, mais aussi manipuler et nuire », prévient-il. C’est pourquoi l’UIT, avec l’ISO et l’IEC, a produit des rapports de référence sur les outils de vérification et les politiques de protection des contenus.

Pour illustrer le potentiel positif de l’IA, Dr Jamoussi a raconté plusieurs histoires marquantes.
D’abord, celle de Louis, atteint du locked-in syndrome, qui a pu « retrouver sa voix grâce à un modèle vocal personnalisé couplé à une interface cerveau–machine ».
Ensuite, celle d’une sportive paralysée depuis seize ans qui a remarché pour la première fois grâce à un exosquelette piloté par IA.
En plus, il a montré des robots capables de défier la gravité, des usines entièrement automatisées produisant 800 voitures par jour, et l’arrivée d’agents IA capables « d’agir en notre nom et de réaliser des transactions de manière autonome ».

Ensuite, il a replacé ces exemples dans un cadre plus large : celui du mouvement AI for Good, qui rassemble plus de 50 agences de l’ONU. Ses livrables sont multiples :
– une coalition mondiale pour développer les compétences,
– des défis pour les jeunes et les universités,
– un compendium complet sur la gouvernance de l’IA,
– et une base de données réunissant 700 standards mondiaux, traduits dans les six langues des Nations Unies.

Enfin, pour conclure, Dr Jamoussi a partagé un message clair, inspiré du Secrétaire général de l’UIT :
« L’intelligence artificielle ne doit pas nous diviser ; elle doit nous rapprocher. »

Et il a lancé un appel : « Retrouvez-nous du 7 au 10 juillet 2026 à Genève pour construire ensemble une société de l’intelligence inclusive, éthique et durable. »

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La Tunisie en première ligne pour une régulation internationale de l’intelligence artificielle

La Tunisie a pris part au Sommet mondial de l’Internet, tenu du 6 au 10 novembre à Wuzhen, en Chine. Le ministre des Technologies de la Communication, Sofiène Hemissi, y a représenté le pays lors d’un événement d’envergure internationale consacré à la régulation de l’intelligence artificielle (IA) et à la cybersécurité mondiale.

La Tunisie prône un cadre global pour l’IA

Dans ses interventions, le ministre tunisien a insisté sur l’urgence d’un mécanisme international cohérent pour encadrer les usages de l’intelligence artificielle, dont les impacts économiques et éthiques dépassent désormais les frontières nationales.

Il a mis en avant l’expérience tunisienne en matière de régulation numérique, citant les efforts du pays pour concilier innovation technologique et protection des données.

Hemissi a également proposé la création d’un cadre de collaboration entre la Chine et les pays arabes, afin de renforcer la gouvernance numérique régionale et de garantir un partage équitable des bénéfices technologiques entre les nations.

La sécurité numérique au cœur du sommet

Accompagnée par l’ambassade de Tunisie à Pékin, la délégation tunisienne a participé à la cérémonie d’ouverture présidée par Wang Jintao, vice-ministre de l’Administration chinoise du cyberespace (CAC).

Le sommet a réuni des hauts responsables gouvernementaux, des experts internationaux et des représentants d’organisations multilatérales, tous engagés dans la recherche de solutions communes face aux risques croissants liés à l’IA et à la cybersécurité.

Les débats ont porté sur la nécessité de développer des cadres de régulation efficaces pour prévenir les usages abusifs de l’intelligence artificielle et garantir la sécurité des données. Les participants ont unanimement affirmé que le progrès numérique doit servir le bien-être humain et les objectifs du développement durable.

En marge des sessions plénières, plusieurs ateliers thématiques ont réuni des universités, centres de recherche et experts du secteur technologique, favorisant l’échange d’expériences autour d’une gouvernance responsable et inclusive de l’Internet.

Pour la Tunisie, cette participation marque une nouvelle étape dans sa diplomatie numérique, axée sur la coopération internationale et la promotion d’un modèle technologique éthique et équitable.

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Cybersécurité en Tunisie : Plus de 57.000 attaques recensées au premier semestre 2025

Le spécialiste international en cybersécurité, Ali Laaribi, a tiré la sonnette d’alarme sur la recrudescence des attaques informatiques visant la Tunisie et sur les défis persistants que pose la sécurité numérique à l’échelle nationale.

Selon les données de l’Agence nationale de la sécurité informatique (ANSI), la Tunisie a enregistré 57.430 attaques cybernétiques durant les six premiers mois de 2025. Ce chiffre, confirmé par Ali Laaribi, témoigne d’une intensification préoccupante des menaces visant aussi bien les institutions publiques que les entreprises privées.

Le spécialiste a rappelé qu’en 2023, le pays avait déjà subi près de 150.000 attaques, soulignant la vulnérabilité croissante des infrastructures critiques telles que les réseaux d’électricité, d’eau et de télécommunications.

Un déficit mondial de compétences

Laaribi a également mis en exergue la pénurie de ressources humaines qualifiées dans le domaine de la cybersécurité, évoquant un déficit mondial estimé à 3,5 millions d’experts selon un rapport international couvrant l’année 2023.

« Les mêmes défis se posent en Tunisie, où le manque de spécialistes freine la mise en œuvre d’une stratégie efficace de protection numérique », a-t-il affirmé dans une déclaration à Mosaïque FM.

L’urgence d’une stratégie nationale claire

Le chercheur a insisté sur la nécessité de mettre à jour la législation relative à la sécurité numérique et d’intégrer la cybersécurité dans les politiques d’importation et d’acquisition de matériel technologique.

Il a également appelé à réaliser un inventaire complet des installations stratégiques du pays et à renforcer leur protection, estimant que toute attaque contre ces infrastructures « représente une menace directe pour la sécurité nationale et la vie des citoyens ».

D’ici 2030, le nombre d’appareils connectés à Internet dans le monde pourrait atteindre 32 milliards, selon Laaribi – un contexte technologique qui multipliera mécaniquement les risques d’intrusion et d’espionnage.

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Tunisie Telecom : Un acteur de confiance au service de la cybersécurité et de la souveraineté numérique

Dans un monde où la transformation digitale s’accélère et où les cybermenaces se multiplient, la protection des données et la souveraineté numérique sont devenues des priorités pour les entreprises, les institutions et les citoyens. Consciente de ces enjeux, Tunisie Telecom réaffirme son rôle de partenaire stratégique en bâtissant un écosystème numérique sûr, fiable et aligné sur les standards internationaux.

Des certifications internationales gages de confiance

Ces derniers mois, l’opérateur a obtenu plusieurs distinctions de référence qui attestent de la solidité de ses infrastructures et de la qualité de ses services :

  • Le Data Center Carthage a été certifié ISO 27001, ISO 27701 et ISO 9001, garantissant sécurité des données, protection de la vie privée et excellence opérationnelle.
  • La Direction de la Relation Clients (DRC) a décroché la certification ISO/IEC 27001:2022 pour son Système de Management de la Sécurité de l’Information, confirmant la protection rigoureuse des données sensibles.
  • Le Customer Network Operation Center (CNOC) a mis en place un Système de Management de la Qualité conforme à la norme ISO 9001:2015, assurant une surveillance proactive et continue des services.

Au-delà des labels, une stratégie nationale

Ces certifications vont bien au-delà d’une reconnaissance formelle. Elles renforcent la confiance des clients et soulignent la volonté de Tunisie Telecom de contribuer à la souveraineté numérique du pays grâce à des infrastructures locales certifiées et sécurisées.

Innovation, sécurité et transformation digitale

En multipliant ces initiatives, Tunisie Telecom consolide sa position d’opérateur de confiance et de partenaire clé de la transformation digitale. L’entreprise se distingue non seulement par la qualité de ses services, mais aussi par son engagement à accompagner l’innovation et à répondre aux besoins croissants d’une société connectée.

Fidèle à sa mission d’entreprise citoyenne, Tunisie Telecom place ainsi la cybersécurité et la qualité au cœur de sa stratégie, au service d’une Tunisie numérique, compétitive et souveraine.

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