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Nouveau: ces 4 pays africains interdits de voyager aux États‑Unis

Le président américain Donald Trump a annoncé le 16 décembre 2025 l’élargissement des restrictions d’entrée aux États‑Unis pour plusieurs pays, dans le cadre d’une proclamation présidentielle visant à renforcer la sécurité nationale. Cette mesure entrera en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2026 et concerne des ressortissants dont les pays d’origine ne fournissent pas d’informations fiables permettant aux autorités américaines d’évaluer les risques liés à leur arrivée.

La proclamation ajoute cinq pays à la liste des interdictions totales, dont quatre africains: Burkina Faso, Mali, Niger et Soudan du Sud. La Sierra Leone, auparavant soumise à des restrictions partielles, fait désormais l’objet d’une interdiction complète. En parallèle, quinze autres pays voient leur entrée limitée par des restrictions partielles, notamment Angola, Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Malawi, Mauritanie, Nigeria, Sénégal, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

La Maison Blanche justifie ces mesures par l’insuffisance de systèmes fiables pour vérifier les documents civils et les casiers judiciaires, la corruption généralisée et la coopération limitée des autorités locales pour le retour des ressortissants expulsés. L’objectif officiel est de protéger la sécurité nationale et d’assurer le respect des lois américaines sur l’immigration.

Des exceptions sont prévues pour les résidents permanents, les détenteurs de visas valides, certaines catégories comme les diplomates ou les athlètes, ainsi que pour ceux dont l’entrée sert les intérêts des États‑Unis.

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L’entrepreneuriat en Tunisie dominé par des hommes peu diplômés, selon une étude

Une étude conjointe de la Banque africaine de développement et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, financée par l’ambassade du Royaume-Uni et réalisée en collaboration avec le gouvernement tunisien, dresse un portrait détaillé de l’écosystème entrepreneurial tunisien. Le rapport Tunisia Entrepreneurial Profile 2025 met en lumière les forces et les contraintes structurelles du secteur privé, identifié comme un moteur clé de croissance et de création d’emplois.

Selon les résultats de l’enquête, 18% de la population tunisienne âgée de 18 ans et plus est engagée dans l’entrepreneuriat. Parmi eux, 10,4% sont des entrepreneurs établis et 7,6% des entrepreneurs potentiels. Ces taux sont comparables à ceux observés dans d’autres pays d’Afrique du Nord, mais restent inférieurs à ceux des économies à revenu intermédiaire en Asie de l’Est et en Amérique latine.

Les entrepreneurs établis représentent 25% de la population active et se répartissent entre entrepreneurs d’opportunité (63,1%) et entrepreneurs de nécessité (36,9%). Les premiers choisissent l’entrepreneuriat par vocation, tandis que les seconds se tournent vers cette voie par manque d’opportunités d’emploi salarié, particulièrement dans le secteur formel.

Les entrepreneurs potentiels se divisent eux aussi en deux groupes: ceux en phase d’idéation (69,5%), encore en réflexion sur la nature de leur projet, et ceux en phase de gestation (30,5%), ayant déjà engagé des démarches concrètes comme la rédaction d’un business plan, l’achat d’équipement ou la recherche de financement.

L’étude révèle que les entrepreneurs sont majoritairement des hommes adultes, souvent peu diplômés. Ils représentent 65,3% des entrepreneurs de nécessité et 66,5% des entrepreneurs d’opportunité. Chez les entrepreneurs potentiels, les hommes constituent 46% des individus en idéation et 52% en gestation. L’âge moyen est également élevé: 75,7% des entrepreneurs établis et 64,7% des entrepreneurs potentiels ont 35 ans ou plus. Enfin, seuls 21,3% des entrepreneurs établis et 24,6% des entrepreneurs potentiels possèdent un diplôme universitaire ou une formation professionnelle.

La majorité des entreprises se concentrent dans des secteurs à faible productivité, souvent informels. Le commerce, l’agriculture et le transport regroupent près de deux tiers des entrepreneurs (40,5%, 17,6% et 8,3% respectivement), tandis que l’industrie et les services sociaux représentent seulement un quart du total. Les activités financières ou les services professionnels restent marginales, avec 1% seulement. Cette concentration dans des secteurs à faible productivité contribue à des niveaux élevés d’informalité, qui varient entre 43,9% dans le Nord-Est et 80,2% dans le Sud-Ouest, avec une moyenne nationale de 57,6%.

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Système fiscal tunisien: l’ITES détaille sa feuille de route pour un impôt plus clair

Le système fiscal tunisien souffre d’un déficit majeur de transparence, limitant le contrôle démocratique et l’acceptabilité sociale de l’impôt, selon l’étude Vers un système fiscal équitable, incitatif et résilient au service de la Vision 2035, publiée par l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES). L’absence de données publiques sur les performances de l’administration fiscale, l’impact des dépenses fiscales et l’évolution des contentieux complique l’évaluation des politiques publiques. La difficulté à obtenir des informations auprès des services fiscaux a d’ailleurs constitué un frein à la préparation de l’étude.

À l’international, l’exemple américain de l’Internal Revenue Service (IRS) montre les bénéfices d’une stratégie ambitieuse de transparence. La publication annuelle du « Data Book », compilant 350 indicateurs de performance, a permis d’améliorer la confiance des contribuables et de renforcer le soutien politique aux moyens de l’administration fiscale. Entre 2010 et 2023, le taux de satisfaction des contribuables américains est passé de 68 % à 79 %.

En Tunisie, bien que l’administration fiscale se conforme aux obligations de reporting prévues par la Loi Organique des Finances, la qualité des rapports reste jugée insuffisante, avec des informations jugées incomplètes et imprécises. Pour répondre à ces lacunes, l’ITES propose une stratégie tunisienne d’ouverture des données fiscales structurée autour de ces axes principaux :

  • Développement d’outils citoyens interactifs : la création d’un simulateur fiscal en ligne permettrait aux contribuables d’estimer leurs impôts et de comprendre l’impact des réformes envisagées. L’expérience française, avec le site impots.gouv.fr, utilisé par 12 millions de contribuables chaque année, illustre l’efficacité de ce type d’outil.

  • Publication de rapports de performance détaillés : un rapport annuel contenant 150 indicateurs clés — taux de recouvrement par impôt, délais de traitement, coûts administratifs, satisfaction des contribuables — serait publié avant le débat budgétaire parlementaire.

  • Ouverture des données agrégées : la mise à disposition de données statistiques détaillées par secteur d’activité, tranche de revenus et région, dans le respect du secret fiscal, offrirait aux chercheurs et à la société civile la possibilité de mener des analyses indépendante

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Les entreprises qui veulent exporter vers ces 15 pays: un rendez-vous à ne pas manquer

Les entreprises tunisiennes auront l’occasion d’échanger directement avec les chefs des représentations commerciales du Centre de promotion des exportations lors de rencontres « one to one » prévues les 18 et 19 décembre 2025 à Sousse et à Sfax.

Ces rencontres sont organisées par le Centre de promotion des exportations sous l’égide du ministère du Commerce et du Développement des exportations, en collaboration avec les chambres de commerce et d’industrie du Centre et de Sfax, selon un communiqué officiel du CEPEX.

L’objectif est clair : permettre aux opérateurs économiques tunisiens d’identifier des opportunités concrètes d’exportation, de mieux comprendre les spécificités des marchés étrangers et d’échanger de manière directe avec les représentants du CEPEX en poste à l’international.

Le réseau actuel des représentations commerciales du CEPEX couvre 15 pays, notamment en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient. Il s’agit de l’Algérie, la Libye, le Maroc, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, la Russie, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Cameroun, le Nigeria, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la République démocratique du Congo. Ce maillage permet d’accompagner les exportateurs tunisiens sur des marchés à fort potentiel et aux profils très diversifiés.

À Sousse, les rencontres « one to one » se tiendront le 18 décembre 2025, de 9h à 14h, à l’hôtel Sousse Palace. Elles concerneront les districts 1, 2 et 3. À Sfax, l’événement est programmé pour le 19 décembre 2025, de 9h à 14h, à l’hôtel Concorde, et s’adresse aux entreprises relevant des districts 4 et 5.

Ces rendez-vous ciblés s’inscrivent dans la stratégie du CEPEX visant à renforcer la présence des produits tunisiens à l’international et à rapprocher les entreprises locales des marchés d’exportation. Les opérateurs intéressés doivent s’inscrire via les formulaires mis à disposition par le CEPEX.

 

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Investissement étranger: le groupe allemand Siegenia s’intéresse à la Tunisie

Le groupe allemand Siegenia, leader mondial dans le secteur de l’aluminium et des solutions intelligentes pour l’industrie immobilière, a effectué une visite de prospection en Tunisie afin d’examiner les opportunités d’investissement et de partenariat industriel, notamment dans la production d’aluminium.

Cette visite s’inscrit dans une démarche d’exploration du climat des affaires tunisien et des possibilités de coopération avec les entreprises locales à forte valeur ajoutée. La délégation de Siegenia, composée d’Els Lensink, Strategic Supplier Developer, de Tobias Berchner, représentant du département achats, et de Walter Englert, consultant, a été reçue par Jalel Tebib, directeur général de FIPA-Tunisia, et Hatem Essoussi, directeur principal de la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée.

Présent dans plusieurs marchés internationaux, Siegenia est reconnu pour son expertise dans les solutions en aluminium de haute technologie et les produits smart destinés au secteur immobilier. Le groupe développe des solutions innovantes répondant aux exigences de performance, de durabilité et de digitalisation, des critères de plus en plus recherchés par l’écosystème industriel tunisien.

Cette rencontre illustre la volonté commune de renforcer les synergies entre les acteurs tunisiens et les groupes industriels internationaux, dans une logique de partenariats durables axés sur l’innovation, le transfert de savoir-faire et le développement industriel. Elle confirme également l’intérêt croissant des investisseurs allemands pour la Tunisie en tant que plateforme industrielle compétitive et tournée vers les chaînes de valeur à forte technicité.

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La Tunisie inaugure sa plus grande centrale solaire à Kairouan

La Tunisie vient de franchir un cap stratégique dans les énergies renouvelables avec l’entrée en production d’une centrale solaire photovoltaïque de 100 mégawatts dans la région de Metbassta–Sbikha, gouvernorat de Kairouan. Il s’agit, à ce jour, du plus grand projet solaire jamais mis en service dans le pays.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique et à réduire la dépendance aux énergies fossiles. La cérémonie d’inauguration s’est tenue le mardi 16 décembre, sous la supervision de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, en présence du secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, de responsables régionaux, de représentants d’institutions financières internationales et d’acteurs clés du secteur énergétique.

Développée dans le cadre de la première tranche des appels d’offres pour le régime des concessions, attribuée en décembre 2019, la centrale a été officiellement validée par le décret n°19 de 2021, portant approbation des accords de concession pour la production d’électricité et l’occupation du site. Le projet est porté par le groupe international AMEA Power, en partenariat avec la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), avec l’appui de bailleurs de fonds tels que la Banque africaine de développement et la Société financière internationale, filiale du Groupe de la Banque mondiale.

Selon la ministre, le coût total de l’investissement avoisine les 250 millions de dinars. La centrale contribuera directement à l’augmentation du taux d’intégration des énergies renouvelables dans le réseau électrique national et à la diversification du mix énergétique. Concrètement, elle permettra de répondre à une partie de la demande croissante en électricité tout en réduisant l’utilisation des ressources fossiles, notamment le gaz naturel.

Les retombées économiques sont également significatives. Le projet représente environ 0,5 % de la consommation nationale d’énergie primaire en 2024. Il devrait permettre de réduire les importations de gaz naturel d’environ 22 millions de dollars par an, soit près de 2,3 % des volumes importés, et de générer une économie annuelle estimée à 15 millions de dollars sur les dépenses en carburants de la STEG. À l’échelle locale, la centrale a déjà permis la création de 40 emplois directs, principalement au profit des jeunes de la région.

Au-delà des chiffres, ce projet envoie un signal fort au marché. Pour les autorités, le respect des délais de réalisation renforce la crédibilité de la Tunisie comme destination attractive pour les grands investisseurs internationaux dans le domaine de l’énergie propre. Il s’agit aussi d’un levier important pour accompagner les efforts de l’État en matière de rationalisation des subventions énergétiques.

Cette dynamique devrait se poursuivre. Les autorités ont annoncé l’entrée prochaine en exploitation de deux nouvelles centrales solaires de 50 MW chacune, à Mezzouna (Sidi Bouzid) et à Tozeur. Par ailleurs, des travaux sont prévus à partir de 2026 pour de nouveaux projets totalisant près de 600 MW dans les gouvernorats de Sidi Bouzid, Gafsa et Gabès. En parallèle, 190 autorisations préliminaires ont déjà été accordées à des projets solaires de petite et moyenne capacité, représentant une puissance cumulée d’environ 290 MW et un volume d’investissement estimé à 600 millions de dinars.

Avec cette centrale de Kairouan, la Tunisie accélère clairement sa transition énergétique. Le message est clair : le solaire n’est plus une option future, c’est déjà une réalité qui pèse dans l’équation économique et énergétique du pays.

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La société CDC Gestion modifie sa structure de capital

La société de gestion de portefeuilles de valeurs mobilières pour le compte de tiers, CDC Gestion, vient d’annonce une modification de son actionnariat à la suite d’une augmentation de capital en numéraire. Cette opération, qui n’entraîne pas de changement de contrôle de la société, concerne l’émission de 5 nouvelles actions d’une valeur nominale de 10 dinars chacune, réservées à cinq personnes physiques.

Cette décision intervient dans le cadre légal des organismes de placement collectif, conformément au Code des organismes de placement collectif, promulgué par la loi n°2001-83 du 24 juillet 2001, et renforcé par la loi n°2005-96 du 18 octobre 2005 sur la sécurité des relations financières. La société est agréée par le Conseil du marché financier (CMF) sous le numéro 26-2013 depuis le 3 juillet 2013. 

À l’issue de cette opération, la répartition du capital de CDC Gestion s’établit comme suit:

  • CDC: 29 427 actions, soit 294 270 dinars, représentant 58,85% du capital.
  • IMBANK: 19 368 actions, soit 193 680 dinars, 38,73%.
  • Actionstream Consulting: 1 202 actions, soit 12 020 dinars, 2,40%.
  • Cinq personnes physiques – Amel El Medini, Jamelleddine Ben Hadj Abdallah, Hichem Ben Fadhl, Nejia Gharbi, Karim Bououni, Nasreddine Dekhli et Abderrahmane Hadj Nacer, ainsi que  Luciano Borin – détiennent chacun 1 action de 10 dinars, représentant 0,002% du capital chacune.

Le capital total de la société s’élève désormais à 500 050 dinars, répartis sur 50 005 actions.

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5 concessions à l’arrêt, production en chute de 11% : le pétrole tunisien sous tension

La production nationale de pétrole brut a chuté à 1 006 kilotonnes à fin octobre 2025, contre un niveau plus élevé un an auparavant. Cette baisse de 11% sur un an s’explique en grande partie par l’arrêt temporaire des activités dans plusieurs concessions pétrolières, principalement pour des travaux de maintenance, ainsi que par le recul de la production dans la majorité des champs en exploitation.

Ce constat s’inscrit dans le cadre du rapport sur la conjoncture économique (octobre 2025) publié par l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines (ONEM), qui dresse un état des lieux détaillé de l’évolution du secteur énergétique en Tunisie.

Dans le détail, la baisse de la production a concerné la plupart des champs pétroliers. Les reculs les plus marqués ont été enregistrés à Barka (-82%), Nawara (-41%) et Ashtart (-28%). D’autres sites ont également affiché des diminutions notables, notamment Gherib (-20%), Adem (-17%), El Hajeb/Guebiba (-13%), Halk El Manzel (-11%), Miskar (-7%) et El Borma (-4%). Ces contre-performances traduisent à la fois la maturité de certains gisements et l’impact direct des interruptions d’activité décidées en 2025.

Plusieurs concessions ont en effet connu des arrêts de production au cours de l’année. Les concessions Cherouq, Durra, Anaguid Est, Jinane et Benefsej Sud ont vu leur production interrompue depuis le 23 septembre 2025, en raison de travaux de maintenance. La concession Ashtart a, de son côté, connu un arrêt entre le 27 juin et le 8 juillet 2025 pour les mêmes raisons. Quant à la concession Nawara, la production n’a repris que le 15 mai 2025, après un arrêt total (shut down) entamé le 3 mai 2025. La concession Benefsej Sud a été remise en production plus tôt dans l’année, le 3 février 2025.

Malgré ce contexte globalement défavorable, certains champs ont enregistré une amélioration de leur production, atténuant partiellement la baisse nationale. C’est notamment le cas de Gremda/El Ain, qui affiche une hausse spectaculaire de 370%, ainsi que de Ezzaouia (+45%), D.S.T (+35%), Bir Ben Tartar (+3%) et Cercina (+1%). Ces évolutions positives restent toutefois insuffisantes pour compenser le recul observé sur les principaux sites producteurs.

L’impact de cette situation se reflète également dans la production journalière moyenne de pétrole, qui est passée de 29,1 mille barils par jour à fin octobre 2024 à 25,6 mille barils par jour à fin octobre 2025. Cette baisse confirme une tendance structurelle à la diminution de la production nationale, renforcée en 2025 par les arrêts d’activités liés à la maintenance des installations.

Selon l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines, ces données soulignent l’importance des investissements dans la maintenance, l’optimisation des champs existants et la relance de l’exploration afin de stabiliser, à moyen terme, la production pétrolière nationale.

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Tunisie: le groupe allemand LAPP implante un centre de R&D  

 

groupe allemand LAPP

 

 

La Tunisie accueillera prochainement un centre de recherche et développement du groupe allemand LAPP, leader mondial des câbles, fils et accessoires industriels. Cette décision marque une avancée stratégique pour l’écosystème industriel tunisien et confirme l’attractivité du pays pour les investissements à forte valeur ajoutée.

 

 

 

 

L’annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre une délégation du groupe LAPP et les responsables de la Foreign Investment Promotion Agency, FIPA-Tunisia. La délégation allemande était conduite par Michael Seddig, CEO et COO EMEA du groupe, accompagné de Seif Allah Rached, Vice President et Head of Operations Harnessing EMEA. Elle a été reçue par Jalel Tebib, directeur général de FIPA-Tunisia, et Hatem Essoussi, directeur principal chargé de la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée.

À travers ce projet, LAPP choisit la Tunisie comme plateforme régionale d’innovation industrielle. Le futur centre de recherche et développement viendra renforcer les capacités locales en matière de technologies industrielles avancées et contribuera au positionnement du pays sur des segments à forte intensité technologique. Selon FIPA-Tunisia, cette implantation repose sur plusieurs facteurs clés, notamment un climat d’affaires jugé compétitif, la disponibilité de talents hautement qualifiés et un engagement institutionnel en faveur de l’investissement productif.

 Ce projet illustre, une nouvelle fois, la capacité de la Tunisie à attirer des investissements stratégiques dans les technologies de demain et à consolider son rôle dans les chaînes de valeur industrielles internationales.

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L’entreprise allemande Knauf ouvre un nouveau centre de compétences en Tunisie…

Le secteur industriel tunisien connaît une transformation rapide, passant du modèle de fabrication traditionnel à l’industrie 5.0, caractérisée par des exigences accrues en matière de qualité, d’efficacité et de durabilité. Dans ce contexte, Knauf Tunisie, filiale locale du groupe allemand Knauf, a annoncé l’ouverture d’un nouveau centre de compétences en Tunisie, spécialisé dans les technologies SAP et l’intelligence artificielle. Présente dans le pays depuis 2004, la filiale continue d’investir dans les compétences tunisiennes hautement qualifiées, qui ont démontré leur engagement et leur expertise dès les premières étapes de la création du centre. Les connaissances numériques et le savoir-faire technique développés en Tunisie contribueront également au soutien des sites de Knauf en Allemagne.

Ce modèle de partenariat, basé sur la confiance et la valorisation des talents locaux, vise à créer une valeur ajoutée partagée entre les deux pays.

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Lancement du programme ALECA: repenser l’humain et l’humanisme au cœur des échanges culturels et philosophiques

L’Alliance française de Tunis a lancé le programme ALECA – Avenir : Liens, Échanges, Cultures et Académies, une initiative internationale consacrée aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe. Coordonné depuis la Tunisie, ce programme ambitionne d’emblée de replacer l’être humain au centre des réflexions contemporaines, en mobilisant philosophes, chercheurs et universitaires autour d’un travail collectif appelé à s’inscrire dans la durée.

Dès la présentation du projet, le président de l’Alliance française de Tunis, Mohamed Aissaoui, a insisté sur le caractère universel et profondément ambitieux d’ALECA. Selon lui, le programme est né d’un constat alarmant: le monde traverse une crise majeure des relations humaines. Au-delà des conflits politiques ou économiques, c’est l’humanisme lui-même qui recule. De plus, les jeunes générations, confrontées à une pression constante de performance, à l’isolement et à la perte de repères, peinent à se projeter et à donner du sens à leur parcours. Face à l’échec des réponses politiques, militaires, économiques ou éducatives classiques, l’Alliance française de Tunis a fait le choix de donner le relais aux philosophes et aux chercheurs, jugés capables de repenser les fondements mêmes du vivre-ensemble.

En fait, il s’agit de connecter durablement des penseurs issus de différents horizons afin de contribuer à un changement de paradigme et à une revalorisation de l’humain dans toutes les sphères de la société.

La structuration intellectuelle du programme a ensuite été présentée par Ali Aissaoui, à l’origine de la conception d’ALECA. À ses yeux, ce projet est né d’un sentiment d’ignorance et de malaise personnel, lié à l’absence quasi totale des philosophies africaines et arabophones dans les enseignements universitaires qu’il a reçus. Or, cette lacune, selon lui, n’est pas marginale mais largement partagée, révélant une sous-représentation persistante de nombreuses traditions intellectuelles dans les sciences humaines. Dès lors, penser l’humanité sans ces apports revient à produire une réflexion incomplète.

«Universaliser signifie penser avec le plus grand nombre de cultures, de langues et de perspectives», a souligné Ali Aissaoui.

Afin de traduire cette ambition en actions concrètes, le programme ALECA repose sur quatre axes réunis sous l’acronyme APC. Le premier concerne les archives, avec la collecte et la traduction des pensées africaines et arabes, anciennes et contemporaines, ainsi que des récits et histoires issus des dialectes. Le deuxième axe porte sur la publicité, entendue comme la mise à disposition publique et accessible de ces ressources et la visibilité du projet dans les milieux académiques. Le troisième est consacré aux échanges entre chercheurs et institutions, tandis que le quatrième vise la continuité, condition essentielle pour inscrire ce travail dans le temps long.

Un débat pour exiger un humanisme relationnel

Dans la continuité de ces interventions, la cérémonie de lancement a donné lieu à un débat dense et engagé, centré sur la question «exiger un humanisme relationnel». Modéré par Ahlem Ghayaza, cet échange a réuni François Dosse, épistémologue et historien des idées, Thiémélé Léon Boa, philosophe ivoirien et référence des humanités africaines, ainsi qu’Alain Godonou, historien et spécialiste des politiques patrimoniales.

D’emblée, le débat a interrogé la fragilité de la relation humaine dans un monde dominé par les logiques de productivité, d’investissement et de rentabilité. François Dosse a inscrit la réflexion dans une perspective globale, estimant que la crise actuelle ne concerne pas un espace géographique particulier, mais l’ensemble de la planète. Il a évoqué une crise d’historicité marquée par l’incapacité à se projeter dans l’avenir. Les sociétés contemporaines, selon lui, sont enfermées dans un présent permanent où le futur n’est plus porteur d’espérance et où le passé devient un simple objet de conservation, nourrissant une forme de mélancolie collective. Dès lors, il a souligné l’urgence de reconstruire un horizon d’attente et un projet commun, indispensables à toute existence individuelle ou collective.

De son côté, Thiémélé Léon Boa a apporté un regard situé depuis l’Afrique. Il a rappelé que le rapport au passé est profondément marqué par l’histoire coloniale, qui a longtemps séparé les peuples africains de leur propre mémoire. Pour lui, la reconstruction du lien au passé constitue un acte de résistance et de réappropriation. Il ne s’agit pas d’une nostalgie figée, mais d’un travail de connaissance et de reconnaissance permettant de construire l’avenir à partir de ce que l’on a été.

Alain Godonou a, quant à lui, insisté sur la dimension concrète de l’engagement intellectuel. Son parcours dans le domaine du patrimoine est né, explique-t-il, d’un besoin fondamental: donner des repères à la jeunesse. Le patrimoine n’est pas une accumulation d’objets, mais un outil de construction identitaire et de projection collective. Il a rappelé que les institutions, aussi solides soient-elles, n’existent réellement que par les femmes et les hommes qui les incarnent. Sans vision ni engagement humain, elles perdent leur sens.

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Pour une meilleure traçabilité, la facture électronique couvrira plus de services en 2026

La loi de finances 2026 marque une nouvelle étape dans la digitalisation du système fiscal tunisien en élargissant le champ d’application de la facture électronique, qui couvrira désormais les opérations de prestations de services, en plus des opérations déjà concernées. 

Cette mesure est prévue par l’article 53 de la loi de finances 2026, adoptée et publiée au Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Elle modifie l’article 18 du Code de la taxe sur la valeur ajoutée, précisément la sous-section V du paragraphe II (troisièmement).

Le texte introduit l’ajout de l’expression «opérations de prestations de services ainsi que» dans la disposition relative à l’obligation d’émettre des factures électroniques. Cette modification signifie que l’obligation de recourir à la facture électronique ne se limite plus aux transactions portant sur des biens, mais s’étend également aux services fournis.

L’élargissement de la facture électronique s’inscrit dans une logique de modernisation de l’administration fiscale, de renforcement de la traçabilité des transactions économiques et de lutte contre l’évasion fiscale. En intégrant les prestations de services dans le périmètre de la facturation digitale, le législateur vise une meilleure transparence des opérations soumises à la TVA.

Avec cette disposition, la loi de finances 2026 confirme l’orientation vers une généralisation progressive des outils numériques dans la gestion fiscale. L’extension de la facture électronique aux services constitue une étape clé dans la transformation digitale des relations entre l’administration fiscale et les contribuables.

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151 PME tunisiennes obtiennent un soutien financier de l’État: voici les secteurs concernés

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a validé 151 dossiers de restructuration financière au profit de petites et moyennes entreprises (PME), dans le cadre de la ligne d’appui à la restructuration financière destinée à aider ces entreprises à surmonter leurs difficultés économiques et à préserver l’emploi.

Le comité de pilotage de la ligne de crédit «soutien à la restructuration financière des PME» s’est réuni lundi 15 décembre sous la présidence de la cheffe du cabinet du ministre, pour examiner les demandes d’accès à ce mécanisme d’aide.

Durant la réunion, 11 nouveaux dossiers ont été examinés par la commission, couvrant notamment deux entreprises du secteur des industries alimentaires, une du secteur de la fabrication de plastique technique et un dossier lié à une entreprise de transport international et de logistique. Ces entreprises présentent des engagements financiers de l’État qui s’élèvent à plusieurs millions de dinars, selon les plans de restructuration proposés.

Le comité a également réévalué des demandes de prolongation des délais d’exécution des programmes de restructuration pour deux entreprises, une dans l’agroalimentaire et une dans les matériaux de construction, ainsi que des demandes de financement pour des études de diagnostic financier et pour le suivi des programmes de restructuration déjà entamés. Dans plusieurs cas, des rapports ont montré que les entreprises concernées ont réussi à améliorer leurs indicateurs économiques et financiers et à surmonter leurs difficultés, grâce aux interventions déjà mises en œuvre dans le cadre de cette ligne de crédit.

Depuis le lancement de ce dispositif, l’État tunisien s’est engagé à hauteur d’environ 342 millions de dinars pour soutenir ces entreprises. Ce financement se répartit en 288,5 millions de dinars de prêts de rééchelonnement, 52 millions de dinars de prêts de participation, 1,276 million de dinars de subventions pour des études de diagnostic financier et économique, et 156 000 dinars pour le suivi des programmes de restructuration.

Le ministère souligne que cette ligne de crédit figure parmi les mécanismes essentiels pour aider les PME à faire face aux difficultés financières temporaires, à garantir leur continuité et à maintenir les emplois qu’elles génèrent. Les autorités encouragent toutes les entreprises qui répondent aux critères d’éligibilité à prendre contact avec l’Administration générale de la promotion des PME pour s’inscrire dans ce programme de soutien.

Pour être admissibles, les entreprises doivent répondre à plusieurs conditions, notamment: 

  • avoir des actifs fixes compris entre 100 000 et 15 millions de dinars (hors commerce, promotion immobilière, secteur financier et hydrocarbures);
  • avoir rencontré des difficultés financières au cours des trois dernières années, telles qu’une baisse notable du chiffre d’affaires ou de la production, des créances bancaires significatives ou des pertes cumulées;
  • être en activité depuis au moins un an et tenir une comptabilité conforme à la législation en vigueur.

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Quels sont les meilleurs ports d’Afrique ?

L’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2024, publié par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, évalue l’efficacité des ports selon le temps total passé par les navires à conteneurs au port, depuis l’arrivée au mouillage jusqu’au départ après les opérations. Les ports les plus performants réussissent à réduire ce temps grâce à des infrastructures modernes, des systèmes logistiques efficaces et une bonne connectivité avec l’arrière‑pays.

En Afrique, le classement révèle un net contraste entre le nord du continent, où les ports égyptiens et marocains dominent, et l’Afrique subsaharienne, où les performances restent plus modestes. Port-Saïd en Égypte et Tanger-Med au Maroc figurent parmi les meilleurs au monde, tandis que Dakar au Sénégal se distingue comme le leader subsaharien grâce à d’importants investissements et à la modernisation des infrastructures et de la connectivité.

La Tunisie, avec le port de Radès, se situe au 13ᵉ rang africain. Son score inférieur à la moyenne continentale s’explique par des délais d’escale encore longs et des procédures logistiques et douanières à améliorer. La majorité des ports africains souffre de limitations technologiques et humaines, mais leur position géographique stratégique et le potentiel d’investissement représentent des leviers essentiels pour accélérer leur compétitivité et devenir de véritables hubs régionaux.

Classement des 10 premiers ports africains (CPPI 2024) 

  • 1ᵉʳ : Port-Saïd, Égypte — CPPI 137
  • 2ᵉ : Tanger-Med, Maroc — CPPI 136
  • 3ᵉ : Dakar, Sénégal — CPPI 23
  • 4ᵉ : Mogadiscio, Somalie — CPPI 8
  • 5ᵉ : Toamasina, Madagascar — CPPI 6
  • 6ᵉ : El Dekheila, Égypte — CPPI 5
  • 7ᵉ : Sokhna, Égypte — CPPI 2
  • 7ᵉ : Freetown, Sierra Leone — CPPI 2
  • 9ᵉ : Conakry, Guinée — CPPI –2
  • 10ᵉ : Berbera, Somalie — CPPI –3

 

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Qu’est-ce que la Tunisie a réellement exporté en 2025 ?

En 2025, la Tunisie a poursuivi ses échanges commerciaux avec le reste du monde dans un contexte global de déséquilibre entre exportations et importations, selon les données officielles publiées par l’Institut National de la Statistique (INS) : les exportations tunisiennes ont légèrement augmenté tout en restant sous forte pression de la demande étrangère et de la concurrence mondiale.

D’après le bulletin du commerce extérieur de l’INS couvrant les onze premiers mois de 2025, la Tunisie a exporté 57 916,6 millions de dinars tunisiens (MD), une hausse modérée de +1,5 % par rapport à la même période de 2024.

Cette progression reste contenue par rapport à l’augmentation plus rapide des importations (+5,8 %), ce qui a élargi le déficit commercial à -20 168,5 MD sur onze mois, soit une couverture des importations par les exportations d’environ 74,2 %.

Principaux secteurs exportateurs

L’INS met en avant une structure sectorielle contrastée des exportations en 2025 :

  • mines, phosphates et dérivés : performance robuste avec une hausse d’environ +12 %, reflet de la demande mondiale de phosphates pour engrais et produits industriels.
  • industries mécaniques et électriques : croissance notable (+7,7 % à +7,8 %) ; ce secteur comprend notamment câbles, composants électriques et pièces mécaniques exportés vers l’Europe et l’Afrique.
  • agro-alimentaire : en repli (-11 % à -14 %), impacté surtout par la baisse des exportations d’huile d’olive et de certains produits alimentaires transformés.
  • énergie : forte contraction de près de -29 % à -34 %, liée à la diminution des ventes de produits pétroliers raffinés.
  • textile, habillement et cuir : légère baisse ou stagnation (-1 % à -1,8 %), malgré la présence historique du secteur sur les marchés européens.

 

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Nouveaux avantages fiscaux pour les Tunisiens résidant à l’étranger…

La loi de finances 2026 révise le régime des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger pour l’importation ou l’acquisition d’équipements destinés à la réalisation, l’extension ou la participation à des projets en Tunisie.

La loi de finances 2026 introduit une révision des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger dans le cadre de la réalisation de projets, de leur extension ou de la participation à des projets en Tunisie.

Cette mesure est prévue par l’article 83 de la loi de finances 2026, publié au Journal Officiel de la République Tunisienne. Elle abroge les dispositions de l’article 33 de la loi n°101 de 1974 du 25 décembre 1974, relative à la loi de finances pour l’année 1975, tel que modifié par les textes ultérieurs, et les remplace par un nouvel article 33.

Selon les nouvelles dispositions, les Tunisiens résidant à l’étranger bénéficient d’un avantage fiscal lors de l’importation ou de l’acquisition sur le marché local des équipements et matériels nécessaires à la réalisation de projets, à leur extension ou à la participation à des projets, conformément à la législation en vigueur en matière d’encouragement de l’investissement. Cet avantage concerne également une seule camionnette relevant de la position tarifaire 8704.

Les bénéficiaires profitent d’une exonération des droits et taxes exigibles à l’importation, avec suspension de la taxe sur la valeur ajoutée et, le cas échéant, de la taxe de consommation et des taxes appliquées sur le chiffre d’affaires lors de l’acquisition sur le marché local des équipements et matériels. Pour la camionnette, le régime prévoit le paiement de 10 % du montant des droits et taxes exigibles.

Les avantages fiscaux relatifs aux équipements et matériels sont accordés une seule fois tous les cinq ans, à l’exception de la camionnette.

Le texte exclut du régime les camions et équipements motorisés relevant des positions tarifaires de 8701 à 8705 dont l’âge dépasse cinq ans à la date de l’importation, calculée à partir de la première mise en circulation. Une exception est prévue pour les tracteurs agricoles relevant de la position tarifaire 8701, dont l’âge ne doit pas dépasser dix ans.

Les dispositions de l’ancien article 33 de la loi de 1974 restent applicables jusqu’à la fixation, par décret, des conditions et procédures d’application du nouveau régime.

 

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Sport automobile : Linda Hanini, première tunisienne et seule arabe sélectionnée par la FIA en 2025

Linda Hanini, 11 ans, a marqué une étape historique pour la Tunisie et le monde arabe en étant retenue parmi les finalistes du programme Fia Girls on Track – Rising stars junior 2025, une initiative internationale dédiée à la détection et au développement des jeunes talents féminins dans le sport automobile.

Lancée par la fédération internationale de l’automobile (fia) en collaboration avec sa commission Women in Motorsport, ce programme revient en 2025 après une pause en 2024 et vise à donner aux jeunes pilotes une plateforme de formation, d’évaluation et d’accompagnement.

Pour sa cinquième édition, le programme a attiré plus de 82 candidatures de jeunes filles âgées principalement entre 11 et 14 ans, issues des cinq régions de la fia. Après plusieurs étapes de sélection, neuf pilotes seulement ont été retenues pour participer au camp final d’évaluation, un processus intensif mêlant tests de pilotage, compréhension technique, préparation physique et développement personnel.

Au sein de ce groupe élite, Linda Hanini s’est distinguée en tant que représentante de la Tunisie et l’une des rares finalistes arabes, licenciée au national automobile club de Tunisie (NACT), membre de la fia.

La carrière de la jeune pilote a commencé dès l’âge de huit ans, lorsqu’elle a goûté pour la première fois à la conduite d’un kart. Elle a rapidement intégré des compétitions régulières à partir de début 2025, participant notamment à des épreuves sous l’égide de l’École française de karting et de l’ASK Villars en France. Son palmarès pour cette seule année inclut deux victoires en courses régionales, une victoire féminine lors d’une course nationale en catégorie EFK, et une 3ᵉ place en catégorie micro max à la fia mena nations Cup 2025 au Qatar.

Au-delà de ses performances en course, Linda a également participé à des sessions de formation complètes en Italie, où elle a suivi des entraînements pratiques et théoriques sous la supervision des experts de la fia, dans le cadre du programme Rising stars. Cette expérience intensive lui a permis de renforcer ses compétences sur piste mais aussi de s’immerger dans la compréhension technique de la discipline.

Bien que la compétition 2025 ait désigné une seule gagnante officielle –Alana Gurney, représentante de l’Australie – toutes les finalistes, dont Linda, continuent de bénéficier d’un accompagnement pour progresser dans leurs carrières respectives.

Ce succès retentissant de Linda Hanini illustre non seulement l’ascension du sport automobile tunisien sur la scène internationale, mais aussi l’impact croissant des initiatives visant à promouvoir la participation des jeunes femmes dans des domaines historiquement dominés par les hommes. Son parcours inspire déjà une nouvelle génération de pilotes féminines en Afrique et au-delà.

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De nouvelles nominations à la BCT !

Le président de la République a procédé à de nouvelles nominations au sein du Conseil d’administration de la Banque centrale tunisienne (BCT), en vertu de l’ordre n°474 de l’année 2025, daté du 12 décembre 2025, et publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Le mandat de Ghazi Boulila est renouvelé pour trois ans, à compter du 13 septembre 2025. Par ailleurs, deux nouveaux membres, Rim Charfi, épouse Kalsi, en remplacement de Fatma Meraï, et Mouldi Zayene en remplacement de Abdelmonem Souyah. Ces personnalités apportent leur expertise dans les domaines bancaire et financier.

Ces nominations visent à renforcer le Conseil d’administration, qui joue un rôle clé dans la politique monétaire, la stabilité financière et la supervision du secteur bancaire.

 

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C’est confirmé la hausse des salaires et des pensions prévue pour 2026 2027 et 2028 !

L’augmentation des salaires et des rémunérations dans les secteurs public et privé est officiellement prévue pour les années 2026, 2027 et 2028, selon un texte publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Cette décision concerne l’ensemble des salariés, aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Elle s’appliquera également aux pensions de retraite, ce qui signifie que les retraités bénéficieront eux aussi de cette revalorisation progressive.

Le texte précise que les modalités exactes de cette hausse ne sont pas encore fixées. Les taux d’augmentation, leur calendrier précis et les catégories concernées seront normalement définis ultérieurement par un décret gouvernemental. 

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