Le paysage des fonds d’investissement en Tunisie connaît un léger remaniement. La Sicav BH Obligataire et la Sicav BH Capitalisation ont récemment annoncé la nomination de nouveaux dirigeants à leur tête, selon un communiqué publié par la Commission des Marchés Financiers (CMF).
À la Sicav BH Obligataire, Sonia Belhaj succède à Lotfi Ben Hamouda en tant que Directrice Générale. Cette décision, prise lors du Conseil d’Administration du 11 juillet 2025, a été officialisée le 28 août 2025 auprès de la recette des finances de la Charguia, à Tunis.
De son côté, la SICAV BH Capitalisation nomme Hichem Zenaidi au poste de Directeur Général, en remplacement de Imen Ben Slimene. Cette décision, prise le 23 septembre 2025, a été enregistrée officiellement le 7 novembre 2025.
Le Parlement européen a validé cette semaine un durcissement notable de la politique migratoire de l’UE. Deux textes viennent d’être adoptés, créant une liste officielle de « pays d’origine sûrs » (POS) , à savoir la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, l’Inde, le Bangladesh, la Colombie et le Kosovo.
Portées par une alliance entre droite et extrême droite, ces mesures ouvrent la voie à des renvois vers des pays tiers considérés comme sûrs.
L’objectif? Est donc d’accélérer le traitement des demandes d’asile jugées infondées et faciliter le retour des personnes originaires de ces pays. Concrètement, l’Union européenne veut réduire le temps d’examen des dossiers et limiter la présence prolongée sur son territoire des candidats peu susceptibles d’obtenir le statut de réfugié.
Autre volet controversé: la création de centres de traitement des demandes d’asile en dehors de l’UE, par exemple en Albanie, financés par l’Union.
Selon les dernières données du World Population Review, la Tunisie se distingue parmi les pays africains les plus avancés sur le plan du développement humain, derrière les Seychelles, Maurice et l’Algérie.
Avec un IDH supérieur à 0,7, la Tunisie figure dans la catégorie des pays à développement humain élevé.
La Tunisie se maintient dans le peloton de tête
L’Indice de développement humain (IDH), qui combine santé, éducation et niveau de vie, place la Tunisie en 4ᵉ position sur le continent africain avec un score de 0,746 et un revenu moyen par habitant de 3 900 $. Cette performance souligne les efforts continus du pays dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des conditions de vie, malgré les défis économiques récents.
Les leaders africains du développement humain
En tête du classement, on retrouve les Seychelles (IDH 0,848, revenu 12 850 $) et Maurice (IDH 0,806, revenu 17 460 $), suivies de près de l’Algérie (IDH 0,763, revenu 5 320 $). Derrière la Tunisie, l’Égypte (IDH 0,754, revenu 3 510 $) et l’Afrique du Sud (IDH 0,741, revenu 6 100 $) ferment le top 5.
Des disparités persistantes sur le continent
Le classement met en lumière les écarts entre nations africaines. Le Gabon (7ᵉ, IDH 0,733, revenu 7 550 $), le Botswana (8ᵉ, IDH 0,731, revenu 7 750 $), la Libye (9ᵉ, IDH 0,721, revenu 6 310 $) et le Maroc (10ᵉ, IDH 0,710, revenu 3 760 $) complètent le top 10, illustrant les différences de développement humain et de niveau de vie sur le continent.
Un indicateur clé pour décideurs et investisseurs
Au-delà du simple classement, l’IDH 2025 constitue un outil précieux pour les décideurs et les investisseurs, offrant une vision comparative des opportunités de croissance et des besoins de développement dans les différents pays africains.
Le Conseil d’administration d’ACTIA Group a nommé, le 15 décembre 2025, Walid Rouis au poste de Directeur Général. Présent au sein d’ACTIA depuis près de 18 ans, Walid Rouis occupait depuis janvier 2025 les fonctions de Directeur Général Délégué en charge des opérations. Ingénieur diplômé de l’ENSEIRB (INP Bordeaux), il a rejoint le groupe en 2007 après une première expérience dans l’électronique embarquée. Il a dirigé ACTIA Engineering Services à partir de 2011, avant de fonder en 2018 ACTIA Africa, dont il est Directeur Général.
“La dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général intervient à l’issue du mandat de Jean-Louis Pech, conformément aux dispositions statutaires liées à la limite d’âge”, communique le groupe. A dire vrai, ce dernier demeure Président du Conseil d’administration et continuera d’accompagner le groupe sur ses orientations stratégiques et industrielles.
Par ailleurs, les actionnaires ont approuvé la nomination de Denis Mercier et de Joëlle Pailloux en qualité d’administrateurs. Le Conseil d’administration compte désormais douze membres, dont sept femmes, quatre administrateurs indépendants et deux représentants des salariés.
Basé en France, ACTIA Group conçoit et fabrique des solutions électroniques pour des secteurs à forte exigence technologique, notamment l’automobile, le ferroviaire, l’aéronautique, le spatial, la défense, l’énergie et les télécommunications.
Tunisie confirme son attractivité auprès des investisseurs étrangers.
Le mardi 16 décembre 2025, Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, a rencontré Tiego Morira Da Silva, directeur général de la société portugaise BA Glass, spécialisée dans la fabrication de produits en verre. Cette rencontre a été l’occasion de poser les bases d’un futur investissement prometteur sur le sol tunisien.
Au cours de l’échange, le DG de BA Glass a présenté un panorama des activités de son entreprise à l’international, ainsi que ses ambitions pour les années à venir. Selon lui, la Tunisie se distingue par sa position géographique stratégique, la qualité de ses ressources humaines et l’environnement favorable aux affaires. Autant d’atouts qui correspondent parfaitement à la stratégie de BA Glass, désireuse d’étendre ses activités vers de nouveaux marchés porteurs, en particulier sur le continent africain.
De son côté, le ministre Abdelhafidh a salué ce choix et a souligné l’alignement des objectifs de l’entreprise avec les priorités de la Tunisie, à savoir la création d’emplois, le transfert de technologies modernes et le soutien à l’exportation. En outre, il a réaffirmé l’engagement total du ministère et de ses structures spécialisées pour accompagner l’entreprise et garantir le lancement de ses activités dans les meilleures conditions possibles.
Cet investissement illustre non seulement la confiance des entreprises étrangères dans le potentiel tunisien, mais aussi l’attractivité croissante du pays pour les projets industriels tournés vers l’Afrique. BA Glass s’apprête ainsi à écrire un nouveau chapitre de son développement, tout en contribuant notamment à dynamiser l’économie locale et à renforcer le tissu industriel tunisien.
Source: Ministère de l’Economie et de la Planification
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal (Artp) et ses homologues du Bénin, de la Gambie, du Mali et du Togo ont franchi un cap vers l’intégration numérique en Afrique de l’Ouest en signant des accords sur le free roaming. Lors d’une cérémonie tenue à Dakar jeudi dernier, ces protocoles, qui entreront en vigueur le 1er mars 2026, permettront aux habitants de ces pays de recevoir gratuitement leurs appels pendant 30 jours lorsqu’ils se déplacent dans un pays voisin et de bénéficier de la facturation des services voix, SMS et données au tarif local, sans surtaxes supplémentaires. L’objectif est d’harmoniser les tarifs, d’améliorer la qualité des services et de créer un marché télécom régional plus intégré, facilitant la mobilité, les échanges économiques et les liens sociaux à travers la sous-région.
L’idée derrière ces accords est donc simple! Faciliter la communication transfrontalière en supprimant les frais d’itinérance mobile, permettre aux citoyens de rester connectés à moindre coût lorsqu’ils voyagent dans la région, ainsi que poser les bases d’un marché télécom unifié en Afrique de l’Ouest, plus intégré et accessible.
Source: l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal
La société Sanimed a indiqué dans un communiqué l’augmentation de son capital social, telle qu’approuvée par l’Assemblée générale extraordinaire du 18 décembre 2024.
Réservée à la société Agrimed, cette opération porte sur un montant global de 10,107 millions de dinars. Elle s’est traduite par l’émission de 7 571 000 actions nouvelles, d’une valeur nominale de 1,335 dinar chacune, assorties d’une prime d’émission de 0,250 dinar.
Sur le plan financier, l’augmentation a été réalisée à la fois par compensation de créances, pour un montant de 5,5 millions de dinars, et par apport en numéraire, à hauteur de 6,5 millions de dinars.
À l’issue de cette opération, le capital social de Sanimed s’établit désormais à 26,661 millions de dinars, répartis en 19 971 000 actions de même valeur nominale. En conséquence, l’article 6 des statuts de la société a été modifié pour refléter cette nouvelle structure du capital.
Une délégation d’hommes d’affaires chinois spécialisés dans la filière du thé, en provenance de la région de Hubei et conduite par Song Huiyu, Présidente du comité municipal de Chibi, a exprimé son intérêt pour des projets d’investissement en Tunisie.
Jalel Tebib, DG de FIPA-Tunisia, a présenté aux investisseurs chinois le climat des affaires et les opportunités du secteur du thé, les invitant à collaborer avec des acteurs locaux.
À l’issue de la rencontre, des mises en relation ont été effectuées avec des opérateurs tunisiens de la filière, ouvrant la voie à des collaborations concrètes et à de futurs projets communs.
Par ailleurs, il est opportun de rappeler que le groupe chinois Wuhan Yangluo Port Services a également exprimé son intérêt pour d’autres secteurs agricoles, notamment l’huile d’olive et les dattes, renforçant ainsi le potentiel de coopération économique bilatérale.
Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger annonce l’ouverture prochaine de deux agences à Ajaccio et Bordeaux. L’objectif est de faciliter l’accès aux services consulaires et de renforcer les liens avec les Tunisiens vivant en France.
Ces ouvertures s’inscrivent dans un effort plus large pour étendre le réseau consulaire tunisien. Dans l’ensemble, il compte désormais 13 représentations : cinq consulats généraux à Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille et Nice, quatre consulats à Pantin, Toulouse, Grenoble et Montpellier, et quatre agences consulaires à Toulon, Lille, Ajaccio et Bordeaux. Par ailleurs, quant à l’agence de Lille, récemment inaugurée, accueille déjà le public depuis début décembre.
Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (Spot) a annoncé, lundi, la suspension immédiate du système «tiers payant», invoquant l’échec des négociations avec la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Spot précise que cette décision intervient après la rupture unilatérale des discussions par la Cnam. Le syndicat rappelle qu’après un premier échange jugé «positif» le 21 novembre 2025, la Cnam a refusé, sans explication, de tenir la seconde réunion prévue le 28 novembre.
Le bureau national justifie cette suspension par plusieurs manquements persistants: absence de cadre légal clair, retards dans les remboursements et absence de garanties pour les pharmaciens. Le Spot dénonce également l’inaction des autorités officielles, qualifiant la situation de «grave irresponsabilité touchant directement à la sécurité nationale».
Pour autant, le syndicat se dit prêt à réintégrer le système du tiers payant dès que des «garanties légales et financières réelles» seront mises en place, assurant la protection des patients, des pharmaciens et du système de santé. Le communiqué insiste: «Cette mesure ne vise pas à nuire aux citoyens, mais à garantir la sécurité et la viabilité du système pharmaceutique, tout en préservant la dignité et la mission des pharmaciens dans le pays».
Le ministère des Affaires religieuses a inauguré un guichet unique à Ben Arous pour faciliter les démarches administratives des pèlerins en vue du Hajj 2026. Installé au palais municipal, il accueillera 593 candidats sur une période de trois jours, du 15 au 17 décembre. Ce dispositif regroupe des représentants de la Poste tunisienne, de Tunisair et de la Société des services nationaux et résidences. Il permettra aux pèlerins de compléter l’ensemble des formalités avant le départ du premier vol pour Médine, prévu le 9 mai 2026. Le directeur régional des Affaires religieuses, Khaled Ourabi a indiqué q’une première phase des actions se déroulera avant le Ramadan, la seconde après le mois saint.
Deux autres postes ont également été ouverts à Ariana et Manouba.
A cette occasion, le ministre des Affaires religieuses a rappelé que l’État veille à assurer aux pèlerins des conditions optimales pour accomplir le Hajj en toute sécurité et les a invités à participer aux séances de sensibilisation prévues à partir du 15 décembre. Trois imams-prédicateurs accompagneront les voyageurs, dont la sélection sera annoncée le 18 décembre.
En outre, un autre guichet unique a été inauguré lundi à Mahdia pour simplifier les démarches administratives des pèlerins, rapporte l’agence TAP. Il regroupe des représentants de Tunisair, de la Poste tunisienne et de la Société de résidences et de services, et restera ouvert jusqu’au 16 décembre. En fait, le premier vol pour les 371 pèlerins de la région est programmé le 10 mai 2026, avec un retour prévu le 3 juin. Trois imams-prédicateurs accompagneront les voyageurs, dont la sélection sera annoncée le 18 décembre.
Le Centre Technique du Textile (Cettex) a lancé, le 10 décembre 2025 à Ben Arous, “l’Infrastructure d’Appui à la Compétitivité Verte et Digitale du secteur Textile-Habillement“, sous la supervision de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.
Ce dispositif vise à accompagner les entreprises du secteur dans leur transition numérique et écologique, afin de renforcer leur compétitivité sur les marchés internationaux, notamment européens. Selon la ministre, le textile-habillement demeure un pilier de l’économie tunisienne, représentant près de 20 % des exportations nationales et 30 % des entreprises et emplois industriels. Et ce, avec des exportations attendues à 10 milliards de dinars en 2025.
Doté de laboratoires de pointe conformes aux normes internationales, le Cettex a bénéficié d’investissements d’environ 1 million d’euros, financés par l’Union européenne et BMZ. Cette initiative s’inscrit dans la réponse tunisienne aux exigences du Green Deal européen, alors que “près de 80 % des entreprises du secteur sont exportatrices”, rappelle le directeur général du Cettex, Mohsen Missaoui.
Le projet est soutenu par le projet « Croissance Qualitative pour l’Emploi » (CQE), financé par l’UE et le BMZ et mis en œuvre par la GIZ, en partenariat avec le ministère de l’Industrie.
Source: ministre de l’Industrie, des Mines et de l’ÉnergieSource: ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie
Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a lancé un programme national de stockage de l’huile d’olive pour la campagne 2025/2026, s’adressant aux agriculteurs, propriétaires d’huileries et exportateurs. L’initiative, mise en œuvre par l’Office national de l’huile (ONH), vise à stabiliser le marché et à soutenir financièrement les acteurs de la filière.
Selon le communiqué officiel, une prime de stockage de 300 dinars par tonne sera accordée aux exportateurs et propriétaires d’huileries, tandis que les agriculteurs bénéficieront d’une prime légèrement supérieure, de 330 dinars par tonne. Le programme prévoit le stockage de 100 000 à 150 000 tonnes d’huile d’olive pour une période de 3 mois, avec des subventions supplémentaires pour les agriculteurs.
Le ministère invite tous les intervenants du secteur à contacter les services centraux et régionaux de l’ONH pour obtenir les informations nécessaires et déposer leurs demandes de stockage.
Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a reçu samedi 13 décembre 2025 une délégation du groupe chinois Wuhan Yangluo Port Services, en visite de travail en Tunisie.
Cette rencontre visait à identifier des opportunités concrètes de coopération commerciale et d’investissement, tout en accélérant leur mise en œuvre sur le terrain.
Au cœur des échanges, l’intérêt de la délégation chinoise pour des produits tunisiens à forte valeur ajoutée s’est particulièrement illustré. L’huile d’olive et les dattes, emblèmes du savoir-faire agricole national et prisés sur les marchés internationaux, ont été mis en avant comme des axes prioritaires de promotion. Selon communiqué du ministère, la réunion, à laquelle ont participé les responsables des institutions sous tutelle, a également porté sur le développement de projets d’investissement respectant les standards internationaux, notamment dans les secteurs de la logistique et de la modernisation des infrastructures publiques.
Par ailleurs, le groupe chinois a exprimé sa volonté de nouer des partenariats à moyen terme, axés sur le transfert de technologies et l’intégration de savoir-faire modernes. De son côté, le ministre Samir Abid a souligné la nécessité d’une feuille de route claire afin de concrétiser rapidement ces projets. Et ce, tout en rappelant le rôle stratégique de la Tunisie comme porte d’entrée vers les marchés africains.
Rappelons que Wuhan Yangluo Port Services, entreprise publique spécialisée dans le commerce international, la logistique et l’investissement, avait déjà manifesté en juillet dernier un vif intérêt pour le marché tunisien, confirmant sa disponibilité à accompagner les institutions locales tant sur le plan logistique que financier.
À l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande Commission mixte, le Forum économique tuniso-algérien, organisé jeudi à Tunis, a donné lieu à la conclusion de 7 nouveaux accords de partenariat entre des entreprises des deux rives. La cérémonie de signature, tenue en présence de plusieurs ministres des deux pays, a illustré la volonté commune d’approfondir une coopération qui se veut désormais plus structurée et plus ambitieuse.
Dès l’ouverture du Forum, le ton était donné: l’industrie et la technologie constituent les deux piliers autour desquels s’articulent les nouveaux engagements. Le premier protocole d’entente a ainsi réuni la société tunisienne ACS, spécialisée dans les équipements industriels pour le textile et l’habillement, et l’entreprise algérienne PEC, reconnue pour sa maîtrise des moules d’injection et des pièces en plastique technique.
Dans la même dynamique, le groupe tunisien Coficab, acteur majeur de la filière des câbles automobiles et partenaire de nombreux constructeurs internationaux, a formalisé un accord avec la société algérienne IdeNet, active dans les solutions de géolocalisation. Un rapprochement qui illustre l’intérêt croissant pour les technologies liées à la mobilité intelligente.
Le volet industriel s’est poursuivi avec un troisième partenariat associant Fondinor, spécialiste tunisien de la fonderie, à l’entreprise algérienne Techno Cast, engagée dans la maintenance industrielle.
Parallèlement, un accord a été signé entre l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR), ouvrant la voie à une coopération renforcée dans les domaines de la certification et des standards techniques.
Le secteur de la distribution n’a pas été en reste. IGL Distribution, acteur tunisien de la vente en gros, a conclu un partenariat avec Tapidor, entreprise algérienne connue pour la fabrication de tapis, de moquettes et de gazon synthétique.
Sur le registre des technologies et de l’électroménager, un autre accord a associé le groupe tunisien One Tech au groupe algérien Condor, l’un des leaders du secteur en Algérie.
Enfin, l’entreprise tunisienne Jomaa SA, active dans les équipements automobiles, pneus, lubrifiants et matériels de garage, a scellé un partenariat avec le groupe algérien Iris, qui opère notamment dans la fabrication d’appareils électriques et électroniques ainsi que dans les solutions de télécommunication.
Source: présidence du gouvernement
La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzri, a souligné la hausse marquée des investissements étrangers en Tunisie, en progression de plus de 21% au premier semestre 2025. Un mouvement qui s’accompagne d’avancées dans plusieurs chantiers, notamment le transport, les énergies renouvelables, les infrastructures routières et la santé, renforçant selon elle l’attractivité du pays et la crédibilité de sa stratégie de relance. Elle a également annoncé la finalisation du plan de développement 2026-2030, conçu pour la première fois selon une approche ascendante, partant des besoins locaux avant d’être consolidés aux niveaux régional et national. L’objectif? Mieux répondre aux priorités des citoyens, soutenir l’intégration des régions et installer un climat favorable à l’investissement. Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, ce nouveau cadre stratégique ambitionne d’aligner l’action de l’État sur un modèle reposant sur l’équité, la justice sociale et une répartition équilibrée des opportunités, en écho aux attentes des Tunisiennes et des Tunisiens pour un développement plus juste et durable.
En marge du Forum, le Premier ministre algérien a relevé que la coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie progresse nettement, portée par un climat jugé «encourageant». Les échanges commerciaux ont atteint 2,3 milliards de dollars en 2024, en hausse de 12%, faisant de la Tunisie l’un des partenaires clés du marché algérien.
Les flux tunisiens vers l’Algérie concernent surtout les produits dérivés du phosphate, le verre, l’aluminium et les véhicules, tandis que la Tunisie figure parmi les principaux clients de l’Algérie pour le gaz, les produits pétroliers, l’électricité, ainsi que pour certaines denrées et matériaux comme le sucre, le ciment et le clinker.
Sur le volet investissement, il a souligné le rôle renforcé de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, qui a enregistré 66 projets conjoints impliquant des opérateurs tunisiens à fin octobre 2025. Une dynamique positive, même si elle reste en deçà du potentiel réel des deux économies.
Le ministère des Affaires sociales a annoncé, dans un communiqué publié ce jeudi 11 décembre 2025, le début du versement de la première tranche des allocations familiales destinées aux enfants âgés de 6 à 18 ans.
Cette opération s’inscrit dans la mise en œuvre de la décision du Président de la République et dans le cadre du décret n°426 de l’année 2025, daté du 2 octobre dernier, qui instaure une allocation familiale pour cette tranche d’âge. En effet, ce dispositif vise à renforcer le soutien apporté aux ménages et à accompagner les familles dans la prise en charge des dépenses liées à l’éducation et aux besoins essentiels des enfants.
Le 8 décembre 2025, Wamda a publié son dernier baromètre mensuel, révélant une nette décélération de l’investissement dans les startups du Moyen‑Orient et d’Afrique du Nord (Mena). En novembre, seulement 228 millions de dollars ont été levés, contre 784,9 millions en octobre. Selon Wamda, seules 35 jeunes entreprises ont levé des fonds sur l’ensemble du mois. Par rapport à la même période l’an dernier, le recul s’élève à 12%. Selon Wamda, ce repli traduit une phase de consolidation sur le marché, les investisseurs procédant à un rééquilibrage de leurs portefeuilles après une année particulièrement dynamique.
L’Arabie saoudite en tête
Plus de la moitié des fonds levés proviennent d’une seule transaction de financement par la dette menée par la société Erad, propulsant l’Arabie saoudite au sommet du classement régional. Sur 14 transactions, le Royaume a ainsi capté 176,3 millions de dollars, soit plus de trois quarts du capital investi en novembre.
Par ailleurs, l’investissement reste fortement concentré sur cinq pays seulement. Après l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis arrivent en deuxième position avec 49 millions de dollars répartis sur 14 transactions. L’Égypte a connu un mois très calme, avec seulement 1,12 million de dollars répartis sur 4 deals, tandis que le Maroc a levé 1,1 million de dollars sur deux opérations. Oman, quant à lui, n’a enregistré qu’une seule transaction dont le montant n’a pas été divulgué. En dehors de ces marchés, l’activité d’investissement a été quasi inexistante.
“Cette concentration souligne une sélectivité croissante des investisseurs, qui privilégient des opportunités ciblées plutôt qu’une expansion généralisée, alors que l’année approche de sa fin”, d’après la même source.
Le secteur fintech reprend le dessus!
En novembre, le secteur fintech s’est hissé en tête des levées de fonds dans la région (comme l’an dernier pendant le même mois), totalisant 142,9 millions de dollars répartis sur neuf transactions. L’e‑commerce, bien qu’actif, reste loin derrière avec 24,5 millions de dollars levés sur six tours, tandis que le proptech, leader en octobre, recule à la troisième place avec seulement 18,9 millions de dollars provenant de trois startups. D’après l’étude, cette tendance reflète un marché encore très sélectif, privilégiant les modèles générant rapidement du chiffre d’affaires et des solutions utilitaires, plutôt que les investissements à long terme. Le secteur fintech conserve ainsi son attrait structurel, alors que les secteurs orientés consommateurs progressent plus lentement.
Durant le même mois, la dette a dominé le marché, totalisant plus de 125 millions de dollars grâce à une seule opération majeure. Le reste du capital a presque exclusivement été dirigé vers les startups en phase de démarrage, tandis qu’aucune levée late-stage n’a été enregistrée. “Ce silence du segment mature illustre la prudence des investisseurs face à des valorisations en réajustement et à un rythme d’investissement plus lent”, explique Wamda dans son étude.
Business model? Les startups orientées business-to-business (B2B) ont dominé le marché en novembre, levant 197,1 millions de dollars et concentrant ainsi l’essentiel des fonds, répartis entre 20 entreprises. À l’inverse, les startups business-to-consumer (B2C) restent loin derrière, avec seulement 22,2 millions de dollars levés par neuf sociétés. Le reste du financement se répartit entre des modèles hybrides.
L’écart de financement entre hommes et femmes persiste: les startups dirigées par des hommes ont capté 97% du capital levé en novembre, tandis que les équipes fondatrices mixtes ou féminines se partagent les maigres 3% restants.
Novembre, un calme trompeur sur le marché des startups
Après une année de levées record et d’investissements soutenus par des fonds souverains et étrangers, le marché des startups a marqué une pause en novembre. Moins de transactions, peu de levées late-stage et une domination d’une opération de dette unique pourraient donner l’impression d’un ralentissement. Mais pour les analystes, il s’agit surtout d’une respiration stratégique: les investisseurs mettent leurs capitaux en réserve, prêts à revenir plus forts en 2026.
L’attention se tourne désormais vers l’intelligence artificielle et les secteurs qui en dépendent, où de méga-tours sont déjà anticipés. Ce mois calme ressemble donc moins à un signal d’alerte qu’à un prélude à un nouveau cycle d’accélération.
Dans un paysage digital qui évolue à la vitesse de la lumière, certains créateurs parviennent encore à toucher, inspirer et rassembler.
La 3ᵉ édition des Digital Creator Awards (DCA) l’a prouvé: derrière chaque vidéo, chaque story et chaque idée partagée, il y a des talents qui redéfinissent la manière dont le monde arabe raconte, apprend, rit et crée. Cette édition 2025, entièrement guidée par le vote du public, a une nouvelle fois confirmé la force de ces voix numériques qui transforment les plateformes en véritables espaces de créativité et d’impact.
Les lauréats qui ont marqué l’année
Le public a tranché, et voici les créateurs qui se sont distingués dans leurs catégories respectives:
Lifestyle: Anas Alshayb (Dubaï)
Live Streaming: Karim Kroubi (Algérie)
Comédie: Yazan Abuajweh (Syrie)
Gaming: Oussema Elloumi (Tunisie)
Cuisine et gastronomie: Abir El Saghir (Liban)
Entertainment: Ghaith Marwan (Syrie)
Sport: Bilal Haddad (Liban)
Tech et innovation: Aymen Boudraa (Algérie)
Family: Shashtari Twinss (Jordanie)
Impact humanitaire: Amina Dehbi (Maroc)
Santé: Dr Ahmed Ashraf
Juniors: Jana Alhafar
Podcast et storytelling: Hafsa Mahiou (Algérie)
Art: Majd Alzakout (Syrie)
Tourisme et voyage: Ibrahim Baadj (Algérie)
Éducation: Mustafa Zoheer (Égypte)
Des contenus qui font rire, apprennent, émeuvent, surprennent et ,surtout, rassemblent des millions de personnes autour d’histoires authentiques.
Une fierté tunisienne dans le top 5 du gaming
BNL, le créateur tunisien, a réussi à se faire une place parmi les cinq finalistes de la catégorie gaming, preuve que la Tunisie compte désormais parmi les forces montantes du digital arabe. Rappelons que l’an dernier, Samy Chaffai s’était illustré dans la catégorie Art Best Content.
Une cérémonie qui place la communauté au centre
Fondés en 2023, les Digital Creator Awards se sont imposés comme un événement majeur pour les créateurs arabes. Leur particularité: le public en est l’unique jury. Ce sont les internautes, via deux tours de vote, qui nomment, soutiennent et finalement consacrent les créateurs dont le contenu a le plus marqué l’année. Avec ses nombreuses catégories, tourisme, art, sport, podcast, innovation, éducation, gastronomie et bien d’autres, la cérémonie reflète toute la richesse du paysage numérique arabe.
Un rendez-vous qui célèbre l’inspiration
Au-delà des trophées, l’événement met en lumière un phénomène plus large: l’émergence d’une génération de créateurs qui donnent du sens au digital. Une génération qui transforme une simple vidéo en émotion partagée, un geste solidaire, un éclat de rire ou une nouvelle connaissance.
Le ministère de la Santé a officialisé, le mercredi 10 décembre 2025, la signature du contrat des travaux de construction et d’équipement du futur hôpital universitaire Roi Salman Ben Abdelaziz à Kairouan. Une étape attendue depuis des années, qui marque enfin le passage du projet du papier au concret.
Prenant la parole, le ministre de la Santé a rappelé que cet hôpital, resté en suspens pendant plus de huit ans, fait aujourd’hui l’objet d’un suivi direct du président de la République, Kaïs Saïed. Une manière d’accélérer la réalisation des grands projets publics et de garantir à chaque citoyen un accès digne et équitable aux soins.
Il a également salué la force et la constance des relations tuniso-saoudiennes, soulignant qu’elles se traduisent par des initiatives concrètes, dont ce futur établissement hospitalier constitue l’un des exemples les plus importants.
Selon le communiqué, le chantier, qui doit s’achever dans un délai de 36 mois, s’étendra sur 69 000 m². Son financement s’appuie sur un don de 85 millions de dollars du Fonds saoudien de développement, tandis que la valeur actuelle du contrat de construction, hors équipements médicaux, avoisine 143 millions de dollars. À terme, l’hôpital comptera 500 lits, avec une possibilité d’extension à 700 lits, une capacité rare pour la région.
L’ambassadeur d’Arabie saoudite en Tunisie a, de son côté, réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir les projets tunisiens. Il a souligné que cet hôpital n’est pas seulement un investissement, mais aussi un geste qui traduit la profondeur des liens humains, historiques et fraternels entre les deux pays.
Le futur hôpital universitaire Roi Salman offrira des pôles médicaux spécialisés, des équipements de pointe et des services de formation destinés aux étudiants en médecine.
Bien plus qu’un bâtiment, il représente une bouffée d’espoir pour Kairouan et toute sa région.
Source: ministère de la SantéSource: ministère de la Santé