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STAR: split et attribution d’actions gratuites le 22 décembre 2025

La Société tunisienne d’assurances et de réassurances -STAR- va concrétiser la décision prise par son Assemblée générale ordinaire du 22 avril 2025, concernant la réduction de la valeur nominale de ses actions et l’augmentation de son capital.

La valeur nominale de l’action passera de 10 à 5 dinars, ce qui portera le nombre d’actions composant le capital de l’assureur à 4 615 386 actions. La date de cette opération est fixée au 22 décembre 2025.

Pour l’augmentation du capital, elle aura lieu par incorporation de réserves et portera sur un montant de 26 923 085 dinars, à prélever du compte résultats reportés. Le capital social de la STAR passera à 50 000 015 dinars, divisé en 10 000 003 actions de nominal 5 dinars chacune. La date de l’opération est également fixée au 22 décembre 2025. Les actions nouvelles seront attribuées aux anciens actionnaires et aux cessionnaires de droits d’attribution en Bourse à raison de 7 actions nouvelles pour 6 actions anciennes. La date de jouissance des actions nouvelles gratuites est fixée au 1er janvier 2025.

Cette générosité, en plus de performances financières respectables, explique le rendement du titre depuis le début de l’année, et qui s’élève à 29,44%. Historiquement, les investisseurs ont toujours apprécié les opérations de split. Sur le plan psychologique, un prix unitaire plus bas après division de la valeur nominale donne l’impression d’une action plus accessible et peut lever une barrière mentale à l’achat, créant souvent un effet d’anticipation haussière. Le split améliore ainsi la liquidité du titre et tend à réduire les écarts de prix. De plus, cette décision est généralement perçue comme un signal de confiance de la part de l’entreprise en sa croissance future. Toutefois, il est essentiel de rappeler qu’une telle opération ne modifie en rien la valeur fondamentale de la société. Elle est parfaitement neutre, comparable au fait de changer un billet de banque en pièces de monnaie.

 

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La cotation de Tawasol Group Holding suspendue

En 2025, le Conseil du marché financier (CMF) a franchi un cap décisif dans la protection des investisseurs minoritaires. L’ère de la sensibilisation aux bonnes pratiques est révolue, place désormais à leur application stricte.

Ainsi, et à la suite de la publication des états financiers de Tawasol Group Holding (TGH), individuels et sociaux, relatifs à l’exercice 2024, qui révèlent l’existence de réserves récurrentes et non régularisées, persistantes sur deux exercices consécutifs ou plus, le régulateur a tenu une réunion le 16 décembre 2025 au siège du CMF avec le directeur général de la société et ses commissaires aux comptes.

À son issue, il a été décidé de suspendre la cotation de la valeur TGH à partir d’aujourd’hui, 18 décembre 2025. La cotation reprendra dès la publication par ladite société d’un communiqué contenant notamment l’élaboration des états financiers en proforma.

Cela signifie que le résultat va radicalement changer puisque toutes les insuffisances révélées par les commissaires aux comptes seraient couvertes par des provisions, ce qui va faire baisser les perspectives de la société et sa valorisation. Le rendement, qui s’est élevé à 37,5% depuis le début de l’année, risque sérieusement d’être réduit, ce qui explique la suspension du titre.

Cette décision devrait être interprétée comme un message direct à toutes les sociétés cotées que leurs comptes doivent dorénavant prendre en considération tous les passifs éventuels qui peuvent impacter réellement les résultats. Cela ne peut aboutir qu’à un marché plus transparent et correctement valorisé, un facteur en faveur de la promotion de la place financière de Tunis.

 

 

 

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Afrique: comment favoriser un cycle de croissance porté par l’IA?

La Banque africaine de développement a publié un rapport établissant une feuille de route stratégique pour libérer le potentiel économique et social de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique, intitulé «Le gain de productivité par l’IA en Afrique: voies vers l’efficacité du travail, la croissance économique et la transformation inclusive».

Le rapport révèle qu’un déploiement inclusif de l’IA pourrait générer jusqu’à 1 000 milliards de dollars de PIB supplémentaire d’ici à 2035, soit près d’un tiers de la production économique actuelle du continent. Ce potentiel repose sur les capacités numériques croissantes de l’Afrique, sa démographie favorable et les réformes sectorielles en cours.

Ces gains ne sont pas uniformément répartis dans l’économie continentale. Cinq secteurs combinent une taille économique significative, une forte capacité d’adoption de l’IA et un potentiel élevé pour un développement inclusif, à savoir l’agriculture (20%), le commerce de gros et de détail (14%), la fabrication et l’industrie 4.0 (9%), la finance et l’inclusion (8%), et la santé et les sciences de la vie (7%). Ensemble, ces activités accaparent 58% des gains totaux de l’IA.

Cinq facteurs conditionnent la concrétisation de ce potentiel: des données fiables, une infrastructure informatique adéquate, une main-d’œuvre qualifiée, une confiance favorisée par des cadres de gouvernance et réglementaires et un capital suffisant.

Le rapport a classé la Tunisie parmi le groupe des pays de taille intermédiaire dotés d’écosystèmes d’IA émergents, à côté du Maroc et du Ghana. Nous avons des avantages réels sur lesquels nous devons capitaliser pour se faire une place dans un monde où l’instabilité est la règle.

 

 

 

 

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Baisse de la demande et urgence écologique : la double peine du textile tunisien

Jusqu’à fin novembre 2025, les exportations tunisiennes des produits textiles et habillements ont reculé de 1,4 %, en glissement annuel à 8 337,8 MDT. Cet affaiblissement n’est pas nouveau, le secteur ayant déjà subi une contre-performance de l’activité, avec une baisse de la valeur ajoutée de 5,2 % en 2024; contre une quasi-stagnation en 2023.

 

Sur les trois premiers trimestres de 2025, la valeur ajoutée a reculé de 2 % à 1 668,8 MDT. Cette tendance n’est pas surprenante et il faudra agir dès maintenant pour éviter une accélération d’ici 2030.

 

Le marché européen sous tension

La demande textile en Europe, notre principale destination, connaît des évolutions de taille ces dernières années. Elle est sous pression en raison de la faiblesse des dépenses des consommateurs, des coûts élevés et d’une forte concurrence des importations à bas prix, notamment la fast fashion. Aujourd’hui, on parle même de l’ultra-fast-fashion, avec ses modèles de fabrication et de logistique disruptifs qui ont réduit les coûts. Les nouvelles techniques de marketing ont stimulé la consommation, associées à une diminution significative du temps moyen de port.

Par ailleurs, le secteur fait face à des défis liés à l’inflation, à la politique commerciale et à la nécessité d’une intégration numérique. En Europe, la croissance du PIB devrait rester stable en 2026, soutenue par un marché du travail résilient et des taux de chômage stables. Malgré cela, les consommateurs devraient rester prudents et opter pour des produits moins chers dans toutes les catégories d’achat.

Les plateformes de la seconde main compliquent également le contexte pour les industriels.

 

L’opportunité de la durabilité

Cependant, il y a bien une fenêtre de tir dans certains segments qui offrent un potentiel de croissance. Il s’agit des textiles durables et techniques, les consommateurs montrant une préférence pour les tissus écologiques et performants.

En outre, avec le “Règlement sur l’éco-conception des produits durables“, entré en vigueur en juillet 2024, l’Union européenne ambitionne de garantir que tous les produits placés sur son marché soient conformes.

Les industriels qui veulent exporter vers le marché unique doivent appliquer des exigences strictes qui rendent les textiles plus durables, recyclables et circulaires d’ici 2030. Il y aura une interdiction de détruire les invendus dès 2026, l’introduction d’un passeport numérique pour la transparence et des règles plus strictes sur les allégations environnementales.

 

Besoin urgent d’investissements

Pour en profiter, la voie à suivre exige des investissements massifs et une mise à niveau technologique et industrielle à grande échelle. Le paysage montre des acteurs qui avancent à différentes vitesses, où coexistent des entreprises pionnières –déjà engagées dans la digitalisation et l’éco-conception – et un tissu plus traditionnel qui peine à franchir le pas par manque de ressources.

Les industriels tunisiens, particulièrement les PME qui forment l’ossature du secteur, ont un besoin crucial de soutien financier adapté. Il s’agit de subventions, de prêts à taux avantageux ou de fonds d’innovation. Sans cet appui, le risque est grand de voir se creuser un fossé entre une minorité modernisée et une majorité à la traîne, fragilisant ainsi toute la chaîne de valeur.

Au-delà du financement, il faut impérativement attirer des investisseurs étrangers de qualité afin de garantir un véritable transfert technologique et un partage de savoir-faire.

Ainsi, l’équation de la compétitivité future associe un soutien public et financier robuste aux acteurs locaux et une politique d’attraction ciblée d’investisseurs internationaux qui jouent le rôle de catalyseurs. C’est cette double dynamique qui permettra de préserver le site Tunisie, de monter en gamme et de capter une plus grande part de la valeur créée dans la chaîne textile mondiale.

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BTK Leasing distribuera 1,400 Tnd par action

BTK Leasing a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire, qui sera tenue le 26 décembre 2025. Elle aura pour objet le reclassement des réserves spéciales de réinvestissement, d’un montant de 5 Mtnd, dans les résultats reportés en tant que bénéfice disponible. Le conseil d’administration propose à l’Assemblée de distribuer 3,500 Mtnd, soit 1,400 Tnd par action.

Il ne s’agit pas d’un second dividende cette année. L’Assemblée générale ordinaire, qui a statué sur les comptes de 2024, a décidé de reclasser 0,250 Mtnd du poste de réserves spéciales de réinvestissement à celui des résultats reportés en tant que bénéfice disponible. Cela est intervenu à la suite de l’expiration du délai règlementaire de 5 ans. La réunion des actionnaires de décembre n’est donc autre qu’un rattrapage, certes planifié, de leur rémunération.

L’établissement de leasing va continuer cette politique rentable, comme en témoigne l’allocation de 4 Mtnd en avril 2025 à BTL Capital en tant que réinvestissement. Les dégrèvements financiers offrent une amélioration immédiate de la rentabilité, en allégeant les impôts et renforcent la compétitivité en permettant d’investir et d’augmenter les synergies intra-groupes.

Ils agissent comme des leviers stratégiques, permettant de contribuer à la création de postes d’emploi, de favoriser l’implantation dans certaines zones, et surtout d’accélérer la transition écologique. Au-delà de l’avantage financier direct, ils sont un outil précieux pour réduire l’empreinte carbone du Groupe et valoriser son image. C’est pour cette raison que l’État doit encore mettre l’accent sur ce type d’avantages qui combinent la transparence et l’efficacité.

 

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VOLZ réalise la plus grande levée de fonds en dinar algérien

La startup algérienne VOLZ, opérant dans le travel-tech via sa plateforme locale permettant de réserver des vols en dinars avec paiement en ligne ou contre remboursement, a réalisé une levée de fonds historique de 600 millions de dinars algériens, soit près de 13,5 millions de dinars tunisiens.

Ce tour de table a été conduit par un consortium d’investisseurs privés sous la houlette de Tell Group, avec la participation du Groupe familial GIBA.

Cette opération constitue la première sortie réussie du Fonds algérien des startups, créé en octobre 2020, qui réalise de la sorte un rendement de plus de 3,35x sur son investissement initial. Il s’agit également de la plus grande levée de fonds jamais réalisée par une startup algérienne en dinars.

Fondée en 2023, VOLZ a démontré la force de son modèle disruptif grâce à un service hybride adapté aux réalités du marché local, surtout avec la possibilité de payer en monnaie locale. Grâce à cet argent, elle lancera de nouveaux produits et compte bien s’étendre à de nouveaux marchés en Afrique du Nord et de l’Ouest. L’ambition est de devenir l’application incontournable pour tous les voyageurs de la région, en offrant une expérience fluide, transparente et fiable, de la recherche de vol jusqu’à l’embarquement. VOLZ prépare également le lancement de son produit dédié aux entreprises, afin d’aider les professionnels à optimiser et gérer leurs déplacements. 

Nous pensons que le marché tunisien pourrait voir VOLZ s’y installer prochainement, surtout qu’il s’agit de la principale destination touristique pour les Algériens. À suivre de près.

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La liquidation de la STIA avance, mais lentement

La Société tunisienne d’industrie automobiles – STIA – a convoqué ses actionnaires à une Assemblée générale ordinaire le 30 décembre 2025 pour voter les états financiers des exercices 2015-2016 et 2017. Ce retard colossal n’est pas nouveau puisque la société est en liquidation. Presque à la même date de l’année dernière, les états financiers des exercices 2012-2013 et 2014 ont été publiés. Les derniers comptes montrent des fonds propres de -37,662 Mtnd, des concours bancaires et autres passifs financiers de 28,780 Mtnd et des dettes fournisseurs de 0,654 Mtnd.

La société a été fondée en 1961 et s’est spécialisée dans la fabrication et le montage de véhicules légers, industriels et d’autobus-autocars. En 1988, son activité a été limitée au montage. La Commission d’assainissement et de restructuration des entreprises à participations publiques (Carepp) a arrêté un plan de restructuration en 2008, dont le principal élément mis en œuvre est la cession de locaux, de stock et d’un fonds commerce de 31,437 Mtnd au profit de la société UCAR du Groupe Le Moteur. Depuis, aucune injection de fonds capable de permettre un vrai redémarrage de l’activité productive n’a été prise, ce qui a aggravé les problèmes.

Le commissaire aux comptes pense que les états financiers «ne présentent pas sincèrement la situation financière de la société au 31 décembre 2014, ni sa performance financière et ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au système comptable des entreprises». Le chemin est donc encore long avant que ce dossier soit définitivement clos.

 

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Le déficit commercial dépasse 20 milliards de dinars fin novembre 2025

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur, aux prix courants, jusqu’à fin novembre 2025, affichent un déficit record de 20 168,5 MTND. Sur la même période en 2024, il était de 16 758,5 MTND.

Cette aggravation est le résultat d’une hausse des exportations de 1,5% seulement, à 57 916,6 MTND, contre une accélération des importations de 5,8% sur la même période à 78 085,1 MTND.

Par secteur, les exportations ont été affectées par le repli des ventes d’huile d’olive, à 3 470,7 MTND en 2025 contre 4 456,2 MTND en 2024, reflété par un excédent de la balance alimentaire limité à 875,5 MTND. Le principal contributeur aux exportations reste les Industries mécaniques et électriques (28 533,4 MTND), le Textile, Habillement et Cuir (10 281,7 MTND). L’Union européenne est notre premier client, absorbant 70,5% de nos ventes.

Le marché commun est également notre premier fournisseur, avec une part de 43,3% fin novembre 2025. Les importations des biens d’équipement (+14,6% à 10 973,6 MTND) et des matières premières et demi-produits (+6,6% à 26 318,4 MTND) montrent qu’il y a une dynamique côté production industrielle. Cependant, la hausse des importations des biens de consommation de +11% à 18 874,4 MTND montre que l’offre locale demeure insuffisante et qu’il y a une vraie opportunité de développement à saisir. Les achats de produits énergétiques ont enregistré une baisse de 4,2% en rythme annuel, idem pour les produits alimentaires (-7,7%).

Ces chiffres vont certainement peser sur la balance des paiements, mais il faut tenir compte du fait qu’elle demeure résiliente. La bonne tenue du secteur industriel est une bonne nouvelle, mais il est temps aujourd’hui de penser à la question de l’accès aux financements, l’un des handicaps à la promotion de la production nationale.

 

 

 

 

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Les Émirats arabes unis et l’UE accélèrent les négociations de libre-échange

Un autre pays de la région Mena va prochainement signer un accord de libre-échange avec l’Union européenne (UE). Il s’agit des Émirats arabes unis. Les pourparlers, lancés en mai 2025, avancent rapidement et se concentrent sur le commerce des biens et des services, les investissements et l’approfondissement de la coopération dans des secteurs stratégiques, notamment les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et les matières premières critiques.

L’UE cherche à approfondir ses relations commerciales et d’investissement avec la région du Golfe et l’accord bilatéral envisagé pourrait servir de pierre angulaire à un futur partenariat régional. Un accord avec les Émirats arabes unis viendrait s’ajouter au réseau de 44 accords commerciaux de l’UE avec 76 pays, soit le plus grand réseau mondial d’accords commerciaux.

Pour les Émirats, il s’agit de son deuxième plus grand partenaire commercial, représentant 8,3% de son commerce non pétrolier, pour une valeur de 67 milliards de dollars en 2024. Un accord donnera au pays un accès à 450 millions de consommateurs et à de nombreuses opportunités d’investissement. Il semble qu’il y ait une volonté d’avancer malgré l’impasse persistante des négociations entre le marché unique et le Conseil de coopération du Golfe (CCG). La diversification économique est vitale pour les Émirats, qui a déjà signé 27 accords de libre-échange.

L’enjeu n’est pas seulement national, mais régional. Les autres pays du CCG pourraient être incités à négocier avec l’UE si des bénéfices économiques tangibles étaient observés à la suite de l’accord avec les Émirats. En même temps, l’absence de retombées régionales positives pourrait accentuer le risque de fragmentation des politiques commerciales de chaque pays.

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Tawasol Group Holding: entre bénéfices comptables et réserves d’audit

Tawasol Group Holding a publié ses états financiers individuels et consolidés de l’exercice 2024, après quelques mois de retard. Les comptes sociaux, qui ne sont autres que les remontées de dividendes des filiales, affichent un déficit de 0,998 MTND contre une perte de 0,395 MTND une année auparavant. Les états financiers ont été certifiés avec des réserves par les commissaires aux comptes. Ces réserves concernent, entre autres, l’absence d’une évaluation récente de la participation de TGH dans ses filiales Retel et Hayatcom Tunisie. La société n’a pas également comptabilisé de provision concernant le risque de non-recouvrement des créances détenues par TGH envers la société RBNO, cédées en 2021, pour une valeur de 1,803 MTND. Ces réserves ne sont pas nouvelles.

Par ailleurs, la Banque Zitouna a entamé des poursuites judiciaires à l’encontre de la société pour le recouvrement du solde du crédit impayé ainsi que du reliquat non encore payé. Cette poursuite a abouti à une décision judicaire de quitter le local objet du contrat de location-financement. La cour d’appel ainsi que la cour de cassation ont confirmé le jugement de première instance et le paiement par la société TGH des loyers échus pour un montant de 3,271 MTND. Les pertes subies par la société TGH à la suite de ces jugements, s’élevant à 2,480 MTND, n’ont pas fait l’objet de provision.

Au niveau des comptes consolidés, le résultat s’est établi à 1,148 MTND. Toutefois, les commissaires aux comptes ont également émis 29 réserves. Il y a une absence d’inventaires physiques des immobilisations corporelles de trois filiales, l’indisponibilité de l’information financière des participations indirectes de TGH dans les sociétés établies en Algérie et des soucis concernant des créances douteuses relatives à diverses sociétés et qui ont gonflé le résultat annoncé.

Le projet de résolutions de l’Assemblée générale ordinaire ne propose pas de distribution de dividendes. Investir dans TGH signifie prendre un pari sur une restructuration réussie, et il y a des investisseurs qui y croient, comme le montre le rendement de 29,7% depuis le début de l’année.

 

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Bourse: la TSI reprendra ses activités le 15 décembre 2025

Bonne nouvelle pour un bon nombre d’investisseurs en Bourse: l’intermédiaire, la société Tuniso‐Séoudienne d’Investissement ‐TSI‐ reprendra ses activités le 15 décembre 2025. Cela a été décidé par le Tribunal de première instance de Tunis.

Cette reprise intervient dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et s’effectue conformément aux conditions fixées par le Tribunal de première instance de Tunis. Elle est réalisée sous le contrôle du juge‐contrôleur désigné, chargé de veiller au respect des prescriptions judiciaires visant à assurer la protection des clients et la conformité des opérations. Ces dernières reprendront progressivement dans un cadre renouvelé, sécurisé et conforme aux exigences légales et réglementaires.

À ce titre, le Conseil du marché financier a porté à la connaissance du public les principales mesures arrêtées:

– La migration des comptes gérés vers des comptes libres,

– La notification des positions débitrices aux clients concernés avec invitation à les régulariser,

– La réactivation encadrée des ordres d’achat et de vente sous validation d’un négociateur,

– L’interdiction de tout retrait sur les anciens comptes,

– La possibilité de souscrire en OPCVM uniquement à partir des montants issus des ventes dénouées,

– L’interdiction des rachats OPCVM et transferts de titres vers d’autres intermédiaires et banques.

– La possibilité exceptionnelle pour les comptes CEA, incluant la possibilité d’acheter, de vendre et de souscrire dans le FCP AFEK CEA, selon les cas et sous conditions spécifiques.

– Le fonctionnement normal de tous les nouveaux comptes ouverts à la TSI, qui bénéficient de l’ensemble des services habituels: achat et vente de titres, souscription et rachat OPCVM, dépôt et retrait de liquidités.

– La reprise des opérations sur dossiers (enregistrements, déclarations, à la criée…) selon les mêmes modalités qu’auparavant, sans changement.

– La réutilisation des sommes issues de la vente des actions détenues dans les anciens comptes CEA échus ou dans les anciens comptes ordinaires pour ouvrir de nouveaux comptes CEA, à condition que ces liquidités ne soient pas retirées.

 

 

 

 

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Les Italiens réduiraient l’offre d’huile d’olive extra vierge pour protéger les prix

À l’instar de l’Espagne et de la Tunisie, l’Italie fait face cette année à des difficultés pour gérer l’abondance exceptionnelle de sa production d’huile d’olive. Les agriculteurs italiens, représentés par le Consortium national des oléiculteurs italiens, ont sollicité l’intervention du gouvernement afin d’envisager le recours à des mécanismes de régulation du marché.

Ces dernières semaines, des tensions importantes ont émergé dans le secteur, perturbant son fonctionnement à un moment crucial, alors que les acteurs ont besoin de stabilité et de visibilité économique et financière en pleine période de pic de production. Les professionnels réclament notamment l’activation de l’article 167a du règlement du Parlement européen et du Conseil. Ce dispositif prévoit que, dans le but d’améliorer et de stabiliser le fonctionnement du marché commun des huiles d’olive, les États membres producteurs peuvent instaurer des normes de commercialisation pour mieux réguler l’offre.

Concrètement, cette mesure permettrait le retrait temporaire du marché de volumes déterminés d’huile d’olive extra vierge nationale. Une telle intervention viserait à prévenir les déséquilibres et à garantir la fluidité des échanges commerciaux, dans l’intérêt aussi bien des producteurs que des consommateurs. L’objectif central reste de protéger les revenus des agriculteurs contre les fluctuations brutales des prix et du marché. Cela intéresse directement les exportateurs tunisiens. Le maintien des prix à l’échelle internationale est précieux pour notre balance commerciale et pour toute la filière qui cherche à stabiliser ses finances. Les investisseurs seront encore encouragés à mettre de l’argent dans le secteur. Néanmoins, il faut absolument travailler sur l’extension des capacités de stockage, car tous les signes montrent que notre production resterait élevée durant les prochaines années.

 

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Le Ghana met un terme à l’exploitation minière dans ses forêts

Le Ghana a interdit l’exploitation minière dans les réserves forestières, une décision prise dans le cadre de mesures de protection environnementale visant à sauvegarder les sources d’eau et à mettre un terme à la déforestation.

Cette mesure marque un virage majeur dans la politique environnementale du Ghana, restaurant les protections forestières après avoir ouvert près de 90% des réserves à l’exploitation minière. La logique est évidente: des forêts saines apportent les pluies, protègent les fermes et donnent vie à des communautés. Des rivières propres garantissent une eau potable et l’avenir du pays.

Le plus grand producteur d’or d’Afrique fait face à une recrudescence de l’exploitation minière artisanale peu régulée, qui détruit les plantations de cacao, dégrade les forêts et les rivières, et accroît les risques pour la durabilité de son secteur minier. Les miniers industriels signalent des incursions fréquentes d’opérateurs illégaux sur leurs concessions, contraignant des acteurs majeurs à intensifier leurs investissements dans des systèmes de sécurité, des drones de surveillance et des programmes d’engagement communautaire.

Les autorités ont entrepris une refonte du secteur en accordant des licences aux mineurs artisanaux, en créant des programmes communautaires et en déployant des forces de sécurité pour réprimer l’exploitation minière illégale et le commerce de l’or. Mais en dépit de ces tentatives, la situation est alarmante: 44 des 288 réserves forestières du pays sont activement menacées par des opérations minières illégales, entraînant la destruction de plus de 5 000 hectares de terres boisées. 

Le gouvernement est désormais confronté à la tâche de démontrer que ce virage réglementaire se traduit par une protection tangible des réserves forestières, qui ont subi des décennies de pressions d’empiètement.

 

 

 

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Pourquoi l’Inde attire autant d’investissements en IA?

Les géants de la technologie sont en train d’investir massivement en Inde. En moins de 24 heures, Microsoft et Amazon ont engagé plus de 50 milliards de dollars pour développer l’infrastructure cloud et d’IA, tandis qu’Intel a annoncé en début de semaine son intention de fabriquer des puces dans le pays pour tirer parti de la demande croissante en PC et de l’adoption rapide de l’IA. Google a également confirmé son projet d’investir 15 milliards de dollars pour construire la capacité en centres de données d’un nouveau pôle d’IA dans le sud de l’Inde. Mais pourquoi tant d’engouement pour un pays en retard, par rapport aux États-Unis et à la Chine, dans la course au développement d’un modèle d’IA fondamental?

Les géants de la technologie américains ont fini par comprendre qu’avoir un modèle ou la puissance de calcul ne suffit pas pour utiliser l’IA efficacement. Il faut des entreprises qui développent la couche applicative et un large bassin de talents pour les déployer. L’Inde combine un énorme bassin d’utilisateurs, une demande en cloud et en IA en croissance rapide, et un écosystème informatique très talentueux capable de construire et de consommer de l’IA à grande échelle. Cela n’en fait pas seulement un simple marché d’utilisateurs, mais un centre névralgique d’ingénierie et de déploiement.

Le pays présente plusieurs avantages pour la construction de centres de données. Les marchés de la région Asie-Pacifique tels que le Japon, l’Australie, la Chine et Singapour ont atteint leur maturité. Singapour, l’un des plus anciens hubs de centres de données de la région, a une capacité limitée à déployer des centres de données à grande échelle en raison des problèmes de disponibilité foncière. Par rapport aux hubs européens, les coûts énergétiques des installations sont relativement faibles. Si l’on ajoute la capacité croissante de l’Inde en énergies renouvelables, cruciale pour les centres de données gourmands en énergie, l’équation économique devient très attractive.

La demande locale, stimulée par l’essor du commerce électronique et de potentielles nouvelles règles sur le stockage des données des réseaux sociaux, renforce encore l’argumentaire. Cette réalité limite l’attractivité des autres destinations concurrentes. À moyen terme, il serait difficile de trouver un meilleur emplacement que l’Inde pour de tels investissements d’envergure.

 

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La Chine est le premier risque pour les startups africaines d’e-mobilité

En Tunisie, le nombre de startups évoluant dans le secteur de l’e-mobilité reste limité comparativement au dynamisme observé ailleurs sur le continent. Si le pays compte déjà quelques pépites qui visent même les marchés africains, leur développement doit toutefois composer avec des défis spécifiques.

La forte demande sur l’e-mobilité dans le continent s’explique par la rencontre entre un besoin massif de transport abordable et une équation économique convaincante. Les motos électriques réduisent radicalement les coûts de carburant et d’entretien pour les chauffeurs. Ce potentiel est amplifié par des modèles d’innovation locale comme l’échange de batteries, un soutien réglementaire croissant, et des investissements ciblés.

Le plus grand risque pour les startups opérant dans l’écosystème africain est l’afflux de fabricants chinois. En termes de coût, un élément clé dans la décision d’achat pour un consommateur local, personne ne peut rivaliser avec le géant asiatique. 

Les startups africaines sont dans l’obligation de se repositionner avec agilité, en se concentrant non pas sur la fabrication directe, mais sur la création de valeur via les infrastructures, les logiciels et les services, inventant ainsi un modèle de mobilité propre adapté aux réalités du continent.

Parallèlement, il est crucial de convaincre les gouvernements africains que l’octroi d’avantages fiscaux aux fabricants locaux est une mesure bien plus efficace que l’imposition de droits de douane supplémentaires sur les importations. Ce raisonnement constitue même un puissant argument pour inciter les acteurs chinois à nouer des partenariats avec ces startups, ce qui garantirait des investissements étrangers directs et un précieux transfert de technologies.

 

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Pourquoi le taux directeur resterait encore élevé?

Lorsque l’inflation sous-jacente dépasse le taux d’inflation global, cela signale une dynamique économique à surveiller. Des baisses temporaires des prix dans des catégories volatiles, comme l’alimentation et l’énergie, masquent des pressions inflationnistes plus fortes et plus persistantes ailleurs dans l’économie. C’est effectivement le cas en Tunisie, puisque l’inflation est à 4,9% fin novembre 2024, et celle sous-jacente à 5,0%.

Cette divergence indique que la tendance inflationniste fondamentale, générée en interne et alimentée par une demande soutenue, la hausse des salaires et des coûts de services rigides, demeure élevée. D’un point de vue économique, cela sous-entend que l’accalmie suggérée par le chiffre global plus bas est trompeuse et que les pressions fondamentales sur les prix sont généralisées et profondément enracinées.

Pour la Banque centrale, cette situation est un signal d’alarme qui exige une posture de politique monétaire prudente, typiquement plus restrictive. Comme elle se concentre sur la stabilité des prix à moyen terme, elle regarde au-delà des fluctuations temporaires des matières premières pour évaluer les tendances persistantes. Un taux sous-jacent élevé avertit que l’inflation fondamentale ne recule pas comme souhaité, augmentant le risque que les entreprises et les consommateurs commencent à anticiper une inflation durablement plus haute, ce qui peut déclencher une spirale auto-réalisatrice de hausses de salaires et de prix.

Par conséquent, la réponse actuelle de la BCT est de maintenir une posture prudente. Cela signifie qu’elle aura tendance à maintenir son taux d’intérêt directeur encore à son niveau actuel pendant une plus longue période.

L’objectif principal est de resserrer suffisamment les conditions financières pour refroidir la demande intérieure qui alimente l’inflation sous-jacente, ancrant ainsi les anticipations à long terme et garantissant que la baisse temporaire de l’inflation globale ne sape pas le combat plus large pour la stabilité des prix. À bon entendeur…

 

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Tourisme:  la croissance quantitative confirmée, celle qualitative en attente

En 2024, et pour la première fois, les arrivées de non-résidents, y compris les Tunisiens résidant à l’étranger, ont franchi le cap des 10 millions de visiteurs, affichant une progression de 9,5% sur un an. Leur nombre s’est établi à 10,248 millions sur l’ensemble de l’année, générant 24,468 millions de nuitées. Ces flux touristiques ont permis de réaliser des recettes record de 7 600 MTND.

Cela représente une recette moyenne de 311 TND par nuitée et une dépense moyenne de 742 TND par visiteur. À titre de comparaison, ces chiffres se rapprochent de ceux de l’Égypte, qui annonce une dépense moyenne par nuitée d’environ 112 dollars (330 TND).

Ces données doivent cependant être nuancées. Les chiffres réels des dépenses sont plus élevés, car les statistiques officielles ne capturent pas intégralement les dépenses des Tunisiens résidant à l’étranger, qui privilégient souvent la location d’appartements ou de maisons aux séjours hôteliers. La dépense moyenne par séjour par les touristes proprement dits est ainsi estimée à environ 1 300 TND. Cette moyenne reste inférieure à celle de destinations comparables comme le Maroc, qui affiche une dépense moyenne par touriste d’environ 625 dollars (soit 1 840 TND).

Cet écart s’explique principalement par la structure de l’offre et la clientèle. Le tourisme tunisien repose encore largement sur une offre balnéaire, tandis que le Maroc mise davantage sur un tourisme culturel et urbain à plus forte valeur ajoutée. De plus, la composition des arrivées en Tunisie, avec une forte présence de touristes maghrébins (notamment libyens), influence la répartition des dépenses. Ces visiteurs, qui connaissent bien le pays, optent fréquemment pour la location saisonnière et consacrent leur budget aux épiceries et commerces de proximité plutôt qu’aux circuits touristiques et restaurants traditionnels. L’économie parallèle ne concerne pas seulement les produits industriels, mais également les services. Seule une profonde réforme fiscale, qui allège les charges, est capable d’intégrer les flux qui échappent.

 

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La Bourse de Tunis en état de grâce

Certes, l’exercice 2025 restera dans les annales de la Bourse de Tunis. À quelques semaines de la fin de l’année, le Tunindex s’est déjà envolé de 32,84% pour atteindre 13 222,60 points. Il faut avouer que même les plus optimistes des analystes ne s’attendaient pas à une telle performance en début d’année. Les pressions sur les grandes capitalisations étaient, et restent d’ailleurs, réelles. Il s’agit notamment des banques, qui doivent faire face à de nouvelles règles réduisant leurs marges d’intérêt et leurs commissions sur produits. De plus, l’inflation a frappé la consommation de manière générale et les sociétés cotées, bien que de taille supérieure à la moyenne nationale, souffrent au même titre que le reste du tissu économique.

Pourtant, les performances ont été contrastées. Les banques ont enregistré une hausse de 38,63% depuis le début de l’année et les services aux consommateurs de 59,08%. À eux deux, ces secteurs représentent 58,19% de l’indice phare de la Bourse de Tunis.

Cette hausse s’est accompagnée d’une progression des volumes, qui ont totalisé 1 874,681 MTND pour le seul compartiment actions. La moyenne quotidienne, hors transactions par blocs, s’est établie à 6,199 MTND (en simple sens), un niveau acceptable pour la Place. Les banques ont bien animé le marché, avec 520,630 MTND d’échanges. Toutefois, les titres les plus échangés ne sont pas des établissements de crédit, mais PGH (192,736 MTND) et la SFBT (152,453 MTND).

Il reste 16 jours de Bourse, y compris aujourd’hui. Il faudra une dynamique exceptionnelle pour atteindre un volume global supérieur à 2 milliards de dinars. Tout reste possible, surtout si des transactions intra-actionnaires, notamment au sein de groupes familiaux, viendraient s’ajouter dans les derniers jours, un phénomène souvent observé en fin d’exercice.

 

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Netflix achète le studio de cinéma Warner Bros

Netflix a annoncé avoir conclu un accord pour acheter des parties de Warner Bros. La transaction est composée de cash et d’actions évaluées à 27,75 dollars. Cela porte la valeur en actions de l’accord à 72 milliards de dollars, pour une valeur d’entreprise totale d’environ 82,7 milliards de dollars. Netflix acquerra le studio de cinéma Warner Bros et le service de streaming HBO Max. Discovery poursuivra sa scission prévue de Discovery Global, qui inclut son vaste portefeuille de chaînes de télévision payante, telles que TNT et CNN.

L’acquisition devrait être finalisée après la séparation des réseaux de télévision, prévue au troisième trimestre 2026. Les entreprises estiment que la transaction se conclura dans un délai de 12 à 18 mois. Netflix a accepté de payer une indemnité de rupture inversée de 5,8 milliards de dollars si l’accord n’est pas approuvé. Warner Bros paierait une indemnité de rupture de 2,8 milliards de dollars si elle décidait d’annuler l’accord pour poursuivre une fusion différente.

L’opération pourrait effectivement attirer l’attention des régulateurs compte tenu de l’ampleur des activités de streaming des deux entreprises. Netflix a déclaré avoir dépassé 300 millions d’abonnés fin 2024, Warner Bros a 128 millions d’abonnés mondiaux au 30 septembre. Paramount a même soulevé le potentiel de préoccupations antitrust plus tôt cette semaine.

Maintenant, il faut s’attendre à ce que les actions de tous les autres acteurs du divertissement (Disney, Comcast/NBC Universal, Paramount) chutent face à ce nouveau géant, forçant une vague de consolidations en réaction. Wait and see.

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