Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

“Printing Memory” : une plongée dans l’histoire du cinéma arménien au MACAM

Le Musée national d’art moderne et contemporain (MACAM), à la Cité de la Culture Chedly Klibi, abrite, dans le cadre de la 36ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), une exposition consacrée au cinéma arménien, intitulée “Printing Memory” (Mémoire imprimée).

Conçue par l’artiste visuel et créateur protéiforme Amen Okja, l’exposition a été inaugurée en présence de Mohamed Tarek Ben Chaabane, directeur de la 36ème édition des JCC et président du comité d’organisation, de la cinéaste arménienne Inna Mkhitaryan, ainsi que de plusieurs invités du festival.

L’exposition présente une riche collection et photos documentaires et d’affiches de films arméniens, couvrant une période allant des années 1930 à nos jours. En grande partie restaurées, ces affiches sont complétées par une projection vidéo consacrée à de célèbres cinéastes arméniens, proposant une idée assez exhaustive sur l’histoire et l’évolution du cinéma en Arménie, offrant aux visiteurs un voyage visuel et graphique à travers les différentes périodes de l’histoire du cinéma arménien, officiellement né en 1923 avec la création des studios d’Etat à Erevan.

Amo Bek-Nazarov, considéré comme le père du cinéma arménien, réalise le premier film de fiction, “Namous” (1925), puis le premier film parlant, “Pepo” (1935). Sur le plan thématique, les premières œuvres oscillent entre satire sociale, lutte contre le patriarcat et construction de l’identité soviétique arménienne. L’âge d’or poétique, situé entre les années 1960 et 1990, est marqué par des figures de proue qui ont placé l’Arménie sur la carte mondiale du cinéma d’auteur, à l’image de Sergueï Paradjanov, dont le chef-d’œuvre “Sayat Nova” (1969), également connu sous le titre “La Couleur de la grenade”, invente une topologie visuelle unique faite d’images statiques et symboliques, rompant avec le réalisme socialiste au profit d’une poésie pure.

Artavazd Pelechian, maître du “montage à distance “, a quant à lui révolutionné le cinéma documentaire par une approche symphonique du réel, influençant de nombreux cinéastes contemporains. L’histoire du cinéma arménien demeure étroitement liée à celle de l’Arménie, indissociable du génocide de 1915 et de l’exil, thèmes récurrents qui traversent sa production cinématographique. Des réalisateurs comme Atom Egoyan, basé au Canada, explorent l’identité arménienne à travers le prisme de la perte et du déracinement.

Aujourd’hui, le cinéma arménien tente de se réinventer face aux défis économiques et aux nouveaux formats, avec une tendance vers des récits plus personnels et universels, abordant les droits humains, la résilience et les frontières géopolitiques. Le Festival international Golden Apricot, à Erevan, demeure le carrefour majeur des cinéastes de la région et de la diaspora. Sur le plan institutionnel, le National Cinema Center of Armenia centralise désormais les efforts de restauration du patrimoine et de soutien aux nouvelles productions.

“Focus Arménie” sera ponctué d’une sélection de films arméniens ainsi que d’une master class animée par la réalisatrice arménienne Tamara Stepanyan, consacrée au cinéma arménien et aux questions d’identité. Elle se tiendra le mercredi 17 décembre 2025 au Musée national d’art moderne et contemporain (Macam).

L’article “Printing Memory” : une plongée dans l’histoire du cinéma arménien au MACAM est apparu en premier sur WMC.

JCC 2025 : “Le Para-dis” de Majdi Lakhdar, un documentaire sensible hors des récits dominants

Avec “Le Para-dis”, le réalisateur tunisien Majdi Lakhdar signe un documentaire où le réel se dévoile par des approches sensibles, loin des récits dominants.

Sélectionné en compétition officielle aux 36ᵉ Journées cinématographiques de Carthage, le film a été projeté lundi soir en avant-première au Théâtre des Régions de la Cité de la Culture, en présence du réalisateur, de l’équipe artistique et de ses producteurs Ismail Ben Abdelghaffar et Marouene Labib.

Le documentaire s’articule autour de trois figures vivant dans la Capitale, que rien ne prédestinait à se croiser. Om Mariam, portant le niqab, convoque un récit intime fait d’errance, de mémoire et de retour. Ibrahim Keïta, étudiant malien, tente de renouer avec une filiation prestigieuse tout en affrontant l’expérience de l’exil contemporain. Enfin, les membres du Club Kitsune investissent le cosplay comme un espace d’affirmation identitaire.

Loin du simple loisir, le cosplay apparaît ici comme une pratique artistique encore en quête de reconnaissance, fondée sur la fabrication, la performance et l’incarnation de figures imaginaires.

Pour ces jeunes passionnés, l’enjeu est d’être visibles, légitimes, et reconnus dans une société qui hiérarchise les formes d’expression culturelle.

Majdi Lakhdar a fait le choix d’assumer seul la prise de vue, le son et la photographie, ce qui confère au film une relation directe avec ses protagonistes. Tourné sur huit mois et monté sur quatorze, “Le Para-dis” construit une narration fragmentée mais tenue par une continuité sensible.

Le réalisateur confie avoir eu l’envie de ce film avant même d’en connaître le sujet, laissant l’idée, le processus et la forme évoluer simultanément. Une expérience qu’il qualifie de rare, rendue possible par la confiance de l’équipe artistique et des producteurs dans un projet dont l’issue restait incertaine.

Produit par “Dirt, Sounds & Pictures”, le documentaire s’inscrit dans la continuité artistique adoptée par Majdi Lakhdar depuis son premier film, à la croisée du cinéma, de la photographie et des arts plastiques.

Après son premier long-métrage “Avant qu’il ne soit trop tard”, une fiction présentée hors compétition aux JCC 2019, le cinéaste poursuit une exploration des zones en marge du réel, faisant du cinéma un espace d’attention et de résonance. « Le Para-dis » est aux allures d’une expérience cinématographique à la fois immersive et méditative.

L’article JCC 2025 : “Le Para-dis” de Majdi Lakhdar, un documentaire sensible hors des récits dominants est apparu en premier sur WMC.

Bourse de Tunis : séances contrastées, transactions de bloc sur CARTHAGE CEMENT

Le marché boursier a perdu du terrain sur la séance du mardi. Le benchmark a glissé de –0,1 % à 13181 points, dans un volume soutenu de 17,3 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges ont, notamment, profité de la réalisation de cinq transactions de bloc sur le titre CARTHAGE CEMENT, portant sur une enveloppe globale de 7,7 MD.

Le titre OFFICEPLAST s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du spécialiste des fournitures scolaires et bureautiques a signé une progression de 4,4 % à 1,900 D, dans un modeste flux de 73 mille dinars.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du holding appartenant au groupe CHABCHOUB a inscrit une avancée de 3,5 % à 0,880 D. La valeur a amassé de faibles échanges de 118 mille dinars sur la séance.

Le titre CARTHAGE CEMENT a accusé le plus fort repli de la séance. L’action du cimentier public a essuyé une baisse de –3,1 % à 1,890 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 7,9 MD, soit le volume le plus élevé de la cote.

Le titre ATB a, également, terminé la séance en territoire négatif. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a régressé de –1,6 % à 3,630 D. La valeur a mobilisé un volume relativement soutenu de 816 mille dinars sur la séance.

L’article Bourse de Tunis : séances contrastées, transactions de bloc sur CARTHAGE CEMENT est apparu en premier sur WMC.

Environnement : Ahmed Bouhali appelle à une responsabilité collective fondée sur les valeurs de l’islam

Le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Bouhali, a déclaré mardi que la protection de l’environnement et la sensibilisation à son importance ne sauraient relever d’un seul département, mais constituent une responsabilité partagée qui engage l’ensemble des citoyens et des institutions, en vue de jeter les bases d’une gouvernance environnementale bénéfique au service de l’être humain.

S’exprimant à l’occasion d’un colloque scientifique organisé par le ministère des Affaires religieuses sous le thème “L’islam, la gouvernance environnementale et les mécanismes de lutte contre la pollution”, le ministre a rappelé que la préservation de l’environnement est une préoccupation humaine fondamentale et l’une des valeurs prônées par l’islam. Il a insisté sur la nécessité de rappeler en permanence l’importance de cette question.

Le ministre a souligné que la protection de l’environnement repose sur un ensemble de valeurs qui lui confèrent une place centrale, notant rappelant que la sauvegarde de ses ressources est clairement énoncé dans de nombreux textes religieux. Il a ajouté que le défi civilisationnel majeur, aujourd’hui, réside dans la lutte contre la pollution, compte tenu des risques réels qu’elle fait peser sur la santé et la vie humaine.

De son côté, le président de l’Université de la Zitouna, Abdellatif Bouazizi, a indiqué que les versets coraniques relatifs à l’environnement sont plus nombreux que ceux traitant des actes cultuels.

Intervenant devant des spécialistes des sciences religieuses, des universitaires et des prédicateurs, il a appelé à prendre pleinement conscience de l’importance de la préservation de l’environnement et de la lutte contre toutes les formes de dégradation.

Il a plaidé pour que le reboisement intensif et le développement des ressources naturelles figurent parmi les priorités nationales, tout en soulignant la nécessité de relancer les campagnes de sensibilisation afin d’améliorer le comportement du citoyen tunisien, notamment en matière de recyclage des déchets.

Abdelatif Bouazizi a également exhorté les prédicateurs à renouveler le discours religieux sur cette thématique, estimant qu’il est impératif d’associer l’enseignement des pratiques cultuelles à l’éveil de la conscience environnementale, afin de diffuser cette culture auprès de toutes les composantes de la société.

Pour sa part, l’imam et prédicateur Samir Aouidet a insisté sur l’importance de renforcer le discours environnemental dans les mosquées et d’intégrer ces messages aux prêches du vendredi, en mettant l’accent sur les risques sanitaires de la pollution, devenue particulièrement alarmante en Tunisie.

Il a jugé inacceptable que 11 millions de sacs en plastique soient jetés dans la rue, estimant que le discours religieux, fondé sur des arguments théologiques et des hadiths du prophète, peut contribuer efficacement à réduire ce type de comportements.

L’article Environnement : Ahmed Bouhali appelle à une responsabilité collective fondée sur les valeurs de l’islam est apparu en premier sur WMC.

Hackathon “Médenine Brand” : des étudiants mobilisés pour créer la marque territoriale

Quelque 25 étudiants seront sélectionnés pour prendre part au Hackathon “Médenine Brand”, lancé dans le cadre des Journées de l’Investissement de Médenine (18-20 décembre).

Les participants au hackathon devront concevoir et développer la future marque territoriale de Médenine, a fait savoir le Manager du Centre “Elife Djerba”, ( relevant de la Fondation Tunisie pour le développement), Houcine Karchaoui.

Il a indiqué que les 25 étudiants seront répartis en trois équipes et bénéficieront d’un accompagnement professionnel dans les domaines du design, de l’audiovisuel, du marketing et du développement web, ajoutant que les trois meilleurs projets seront récompensés.

Les Journées de l’investissement à Médenine se tiendront, cette année, du 18 au 20, sous le slogan “Médenine, portail pour l’investissement intelligent”.

L’article Hackathon “Médenine Brand” : des étudiants mobilisés pour créer la marque territoriale est apparu en premier sur WMC.

Industrie du verre : BA Glass annonce un projet d’investissement en Tunisie

L’entreprise portugaise “BA Glass”, spécialisée dans la fabrication de produits en verre, prévoit d’investir en Tunisie, a annoncé son président-directeur général, Tiego Morira Da Silva, lors d’une rencontre tenue mardi au siège du ministère de l’Économie et de la Planification avec le ministre, Samir Abdelhafidh.

À cette occasion, le responsable a indiqué que le choix de la Tunisie repose sur plusieurs facteurs clés, notamment sa position géographique stratégique ainsi que la disponibilité de compétences et de ressources humaines qualifiées, selon un communiqué du ministère.

Il a précisé que cette décision s’inscrit dans la stratégie de son entreprise visant à élargir ses activités vers de marchés prometteurs, en particulier sur le continent africain.

De son côté, le ministre de l’Économie et de la Planification s’est félicité de l’intérêt porté par l’entreprise à la Tunisie pour l’extension de ses activités, soulignant la convergence de ses orientations stratégiques avec les priorités nationales, notamment en matière de création d’emplois, de transfert de technologies modernes et de promotion des exportations.

Il a également affirmé la disponibilité de son département et des structures concernées par l’investissement à accompagner l’entreprise afin d’assurer le lancement de son projet dans les meilleures conditions et dans les délais requis.

L’article Industrie du verre : BA Glass annonce un projet d’investissement en Tunisie est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : 15 ans après, le 17 décembre au cœur de la mémoire de la Révolution

La Tunisie célèbre mercredi 17 décembre le 15e anniversaire du déclenchement de la révolution, un tournant majeur de l’histoire contemporaine du pays. Cet évènement fondateur a ouvert la voie à de profondes mutations politiques et sociales dont les effets continuent de se faire sentir aujourd’hui.

C’est le 17 décembre 2010 que la révolution a pris naissance dans le gouvernorat de Sidi Bouzid (sud-ouest), à la suite d’un évènement déclencheur qui a suscité une vaste mobilisation populaire.

En quelques semaines, le mouvement s’est étendu à l’ensemble du territoire national, culminant avec la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier 2011, après vingt-trois années de pouvoir.

Durant cette période, des slogans revendiquant la liberté, la dignité et la justice sociale ont résonné à travers tout le pays. Ils se sont, ensuite, imposés comme des repères fondamentaux d’un processus de transition politique complexe, caractérisé par d’importantes réformes constitutionnelles et législatives, l’instauration d’échéances électorales régulières, ainsi que par une profonde recomposition du paysage partisan et de la société civile.

Ce cheminement a été jalonné d’indicateurs sociaux et économiques fluctuants, qui ont alimenté, pendant plus d’une décennie, un large débat sur la concrétisation réelle des objectifs de la révolution, notamment en matière de développement régional, d’emploi et d’amélioration des conditions de vie.

Jusqu’en 2021, la fête de la Révolution était célébrée le 14 janvier, date de la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali. Toutefois, après l’élection de Kaïs Saïed à la présidence de la République, la date du 17 décembre a été consacré comme fête nationale de la Révolution, en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel en 2021 fixant la liste des fêtes nationales.

Dès son élection à la présidence en 2019, Kaïs Saïed avait annoncé, depuis Sidi Bouzid, que le 17 décembre serait désormais célébré comme fête nationale de la Révolution. Lors d’un Conseil des ministres tenu le 15 janvier 2022, il a réitéré cette position, affirmant que la fête nationale de la Révolution correspond au 17 décembre, et qualifiant le 14 janvier 2011, date de la chute du régime de Ben Ali, d’« opération de sauvetage du régime ».

A cette occasion, il a rappelé les événements du 24 décembre 2010, indiquant que « certains ont appelé à la chute du régime après la mort de deux jeunes à Menzel Bouzayane (Gouvernorat de Sidi Bouzid), et que les revendications économiques et sociales se sont alors transformées en revendications politiques ».

Depuis lors, les différents gouvernorats de la République, et en particulier Sidi Bouzid, berceau de la révolution, commémorent cette fête nationale à travers l’organisation de nombreuses manifestations officielles et populaires, telles que des activités culturelles et historiques, des expositions photographiques et des marches symboliques retraçant les principales étapes depuis décembre 2010.

Dans ce contexte, diverses sensibilités politiques, civiles et citoyennes poursuivent leurs efforts pour évaluer les acquis de la révolution et œuvrer à la préservation des libertés, à la consolidation de l’État de droit, à l’égalité devant la loi et à l’égalité des chances, en tant que revendications fondamentales du soulèvement populaire.

L’accélération des réformes économiques et l’amélioration des indicateurs sociaux demeurent néanmoins, à ce jour, parmi les principaux défis, afin de répondre concrètement aux revendications des régions qui se trouvaient au cœur des mouvements de protestation durant la révolution.

Au cours des dernières années, les gouvernements successifs ont tenté de sortir l’économie nationale de la crise, dont les experts attribuent les causes principalement à des dysfonctionnements structurels, ainsi qu’aux aléas de la conjoncture internationale et à des crises majeures, telles que la pandémie de Covid-19.

À cet égard, le gouvernement actuel évoque des « signes d’amélioration économique ». La cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzeri, a déclaré, devant le Parlement, lors de la présentation de la déclaration du gouvernement relative au projet de budget de l’État pour 2026, que « l’économie nationale est sur la voie de la reprise ».

Elle a indiqué que l’État vise, en 2026, un taux de croissance de 3,3 %, estimant que cette performance permettrait d’augmenter le revenu individuel de 7,4 %.

Elle a également précisé que le produit intérieur brut (PIB) a enregistré une croissance de 3,2 % au cours du deuxième trimestre de 2025, contre 1,4 % durant la même période de 2024.

Des estimations similaires de la Banque mondiale indiquent que l’économie tunisienne commence à sortir progressivement des années de stagnation, avec une croissance attendue d’environ 2,1 % en 2026, et une progression du PIB comprise entre 2,4 % et 2,6 % en 2025, portée notamment par l’amélioration de la production agricole ainsi que par les secteurs du bâtiment et du tourisme, avant de se stabiliser autour de 2,4 % en 2026 et 2027.

Selon les données présentées par la cheffe du gouvernement devant le Parlement, l’État met l’accent sur son rôle social et sur la réalisation de la justice sociale, à travers la promotion de l’emploi, la réduction du chômage, l’élimination du travail précaire, la promotion des personnes en situation de handicap, ainsi que le développement des systèmes de sécurité sociale et des secteurs de la santé et de l’éducation.

L’article Tunisie : 15 ans après, le 17 décembre au cœur de la mémoire de la Révolution est apparu en premier sur WMC.

Le Kef : la campagne de semis des grandes cultures dépasse les 75%

Le taux d’avancement de la campagne de semis des grandes cultures dans le gouvernorat du Kef a dépassé les 75%, avec la réalisation d’environ 145 mille hectares sur un total de 200 mille ha programmés.

Ces superficies se répartissent entre 95 mille ha consacrés à l’orge, 50 mille ha au blé dur et 5 000 ha au blé tendre, a indiqué, mardi, le membre de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche au Kef, Abdelkrim Hidri.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a précisé que cette performance “demeure perfectible”, à la faveur de conditions climatiques jugées favorables, marquées par des précipitations abondantes enregistrées à la fin du mois dernier et durant la première moitié du mois en cours.

Ces pluies ont eu un impact positif sur la germination des superficies déjà emblavées, renforçant les perspectives d’achèvement du reste de la campagne avant la fin du mois de décembre, pour peu que soient mises à disposition les quantités restantes de semences sélectionnées et les intrants nécessaires, notamment les engrais chimiques, en particulier le DAP et l’ammonitrate.

“Le reliquat des semences sélectionnées allouées au gouvernorat est estimé à près de 10 mille quintaux, sur un volume global de 48 mille quintaux programmés cette saison au profit des agriculteurs de la région”, a souligné la même source.

A cet égard, Hidri appelé les parties concernées à accélérer la mise à disposition des dotations restantes en semences et en engrais, afin de permettre la finalisation de la campagne dans les meilleurs délais, d’autant que les conditions actuelles demeurent propices à la poursuite des opérations de semis.

L’article Le Kef : la campagne de semis des grandes cultures dépasse les 75% est apparu en premier sur WMC.

Riyad : le ministre des Affaires étrangères salue le rôle stratégique des Tunisiens résidant en Arabie Saoudite

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré, lundi, à l’ambassade de la République Tunisienne à Riyad, des membres de la communauté tunisienne résidant dans la circonscription consulaire, représentant divers domaines et secteurs, notamment la santé, l’éducation, la finance, l’enseignement supérieur, les technologies de l’information et l’intelligence artificielle.

Le ministre a, à cette occasion, transmis les salutations du Président de la République, Kaïs Saïed, à tous les Tunisiens résidant au Royaume d’Arabie Saoudite et sa détermination à assurer leur bien-être et leur soutien, saluant la réputation distinguée que la communauté tunisienne en Arabie Saoudite s’est forgée au cours des cinq dernières décennies, ainsi que la haute estime dont elle jouit auprès des autorités du pays hôte, indique un communiqué du département.

Nafti a, par ailleurs, souligné que les ressources humaines restent l’un des facteurs clés qui renforcent les relations fraternelles entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite et améliorent la coopération existante entre les deux pays, passant en revue les principales étapes qui ont marqué l’histoire des relations bilatérales au cours des sept dernières décennies, depuis l’indépendance de la Tunisie et la construction de l’État moderne jusqu’à aujourd’hui.

Le ministre a, également, souligné la détermination commune des dirigeants des deux pays à développer davantage le partenariat tuniso-saoudien, notamment en créant de nouveaux mécanismes basés sur des technologies de communication modernes comme moyen de parvenir à un développement conjoint global.

Il a mis en avant le rôle que la communauté tunisienne en Arabie Saoudite peut jouer dans la contribution à la réalisation de ces projets en vue des prochaines échéances bilatérales, grâce à son expertise, sa vision économique et sa capacité à favoriser le réseautage et les intérêts mutuels entre les deux nations.

La réunion a également été l’occasion pour le ministre d’honorer l’équipe nationale tunisienne de Kyokushinkai, qui a remporté une médaille d’or et une médaille d’argent lors du championnat du monde de Kyokushinkai qui s’est tenu à Riyad du 10 au 14 décembre 2025.

 

 

L’article Riyad : le ministre des Affaires étrangères salue le rôle stratégique des Tunisiens résidant en Arabie Saoudite est apparu en premier sur WMC.

Science ouverte : la Tunisie plaide pour un renforcement de la coopération arabe

Les moyens de renforcer la coopération arabe dans le domaine de la science ouverte (Open Science) a été au centre d’un entretien tenu lundi entre le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mondher Belaïd, et le président de l’Organisation arabe des réseaux de recherche et d’éducation (ASREN), Youssef Tarman.

Selon un communiqué publié mardi par le ministère, l’entretien a été l’occasion d’évoquer les efforts entrepris dans le domaine de la science ouverte, notamment ceux du Centre national universitaire de documentation scientifique et technique, et les moyens de développer ce secteur dans le cadre d’une vision nationale intégrée de la science ouverte à travers les stratégies et programmes du ministère qui l’adoptent et la considèrent comme un levier essentiel de l’innovation, du renouveau et du développement.

En outre, l’accent a été mis sur l’ouverture du ministère au soutien des initiatives arabes et des infrastructures régionales, afin de garantir une meilleure visibilité de la production scientifique tunisienne et des résultats de la recherche nationale, ainsi que la disposition à contribuer à la mise en place des fondements et des infrastructures de la science ouverte, compte tenu de son impact positif sur le positionnement de la recherche scientifique nationale et arabe aux niveaux régional et international.

A noter que ASREN regroupe les réseaux nationaux de recherche et d’éducation dans la région arabe ainsi que des partenaires stratégiques. Elle a pour objectif de mettre en œuvre, de gérer et de pérenniser des infrastructures électroniques entre les pays arabes dédiées aux institutions de recherche et d’enseignement, et de renforcer la recherche et la coopération scientifique dans les pays membres à travers la fourniture d’infrastructures et de services électroniques de haut niveau.

L’article Science ouverte : la Tunisie plaide pour un renforcement de la coopération arabe est apparu en premier sur WMC.

Loi de finances 2026 : crédits, exonérations et exportations au cœur de la stratégie agricole

A l’approche de la fin de l’année 2025 et le début d’un nouvel exercice, la Tunisie œuvre à garantir la pérennité du secteur oléicole qui enregistre une production record, ainsi que les grandes cultures nécessitant des équipements et des ressources financières au profit des agriculteurs.

Ce secteur vital de l’économie nationale nécessite d’une part des lois incitatives et d’autre part un suivi et des recommandations, notamment, pour ce qui est du dossier de l’huile d’olive dont la production a augmenté impactant ainsi les prix, réduisant la marge de bénéfice et causant un mécontentement auprès des agriculteurs.

Des mesures qui nécessitent une mise en œuvre rapide

Les agriculteurs et pêcheurs attendent l’entrée en vigueur d’un ensemble de mesures incitatives adoptées dans le cadre de la loi des finances pour l’exercice 2026 et qui visent à protéger les petits agriculteurs et pêcheurs directement.

Ces articles portent sur la valorisation des produits nationaux stratégiques tels que l’huile d’olive et les pommes de terre à travers des mesures d’appui financier direct, de réduction du coût fiscal et d’incitation de l’exportation, et ce, afin de créer un équilibre entre l’intérêt du producteur, le pouvoir d’achat du consommateur et le renforcement de la souveraineté alimentaire.

En effet, l’Etat a décidé de créer une ligne de financement de 10 millions de dinars au profit des petits agriculteurs pour octroyer des crédits saisonniers à des conditions avantageuses pour la campagne agricole 2025/2026.

La gestion de cette ligne de financement est confiée à la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), en vertu d’une convention qui sera conclue avec le ministère des Finances. Les agriculteurs bénéficieront aussi, dans le cadre de l’article 28 de la loi de finances 2026, de la différence entre le taux appliquée sur les crédits et les financements d’investissement et le Taux moyen du Marché Monétaire (TMM) crédits et financements accordés par les banques et les institutions financières aux Micro, petites et moyennes entreprises (MPME) du secteur agricole et les autres secteurs productifs, à l’exception des secteurs commercial, financier, de promotion immobilière, des hydrocarbures et des mines.

Ces incitations interviennent alors que la Tunisie vise à exporter près de 40 mille tonnes d’huile d’olive emballés au cours de la saison 2024/205 vers plus de 60 destinations.

Afin de régler la problématique du financement, la loi de finances 2026 a prévu l’exonération des contrats de prêts accordés aux petits agriculteurs et petits pécheurs maritimes des droits d’enregistrement (article 30).

Les décisions concernent également la pomme de terre qui sera aussi exonérée de la taxe sur les légumes et fruits perçue au profit du Fonds de Développement de la Compétitivité du Secteur Agricole et de la Pêche, ainsi que de la taxe au profit du Fonds d’Indemnisation des Dommages Agricoles dus aux Calamités Naturelles.

Programmes de financement direct et recommandations

Ces législations coïncident avec des efforts continus visant à soutenir les petits agriculteurs, à travers des programmes de financement direct.

La BTS a approuvé, lors de la saison céréalière 2025-2026,des financements d’un montant de près de 6,5 millions de dinars(MD), pour environ 450 dossiers d’achat d’outils de production.

Ces mesures successives interviennent à un moment où le  président de la République, Kais Saïed, ne cesse de souligner l’importance capitale du secteur agricole en tant que pilier principal pour garantir la souveraineté alimentaire du pays, et appelle à la simplification des procédures, ainsi qu’à la protection des agriculteurs contre les pratiques de monopole.

Dans le même contexte, le Chef de l’Etat a mis l’accent, lors de sa rencontre tenue lundi, au palais de Carthage, avec la cheffe du Gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Ezzedine Ben Cheikh, sur la nécessité d’aplanir les difficultés rencontrées par les petits agriculteurs, s‘agissant notamment, du pressage, du stockage et de la commercialisation d’olive. Le président de la République a dans ce cadre appelé les différentes parties prenantes dans le secteur oléicole à conjuguer leurs efforts en vue de tirer meilleur bénéfice de la récolte oléicole record de cette année, selon un communiqué publié par la présidence de la République.

Il a, dans ce contexte, recommandé d’identifier de nouvelles mesures, de mettre en place des lignes de financement avantageuses et d’œuvrer à dénicher de nouveaux marchés pour l’exportation de l’huile d’olive tunisienne, recommandant à ce propos de fixer un prix de référence qui soit en mesure de permettre aux agriculteurs de bénéficier de leurs pleins droits.

Par ailleurs, le président de la République a donné ses instructions en vue de mettre à la disposition des agriculteurs dans les différentes régions du pays les variétés de semences locales ainsi que les engrais nécessaires.

Tout en insistant sur l’impératif d’atteindre la sécurité alimentaire totale, partie intégrante de la sécurité nationale du pays, le président Saïed a conclu que la sécurité et l’invulnérabilité du pays tout comme la pérennité des institutions doivent prévaloir sur toute autre considération.

L’agriculture en Tunisie est considérée comme un secteur essential, contribuant à hauteur de 12 % au produit intérieur brut (PIB) du pays et employant environ 13,4 % de la main-d’œuvre.

Cependant, ce secteur fait face à des défis structurels tels que la faiblesse des ressources hydrauliques et les impacts du changement climatique.

Les principales activités de l’agriculture se concentrent sur les grandes cultures, les légumes et les arbres fruitiers, avec une importance particulière pour la culture de l’olivier, laquelle occupe une grande partie des terres agricoles.

Les autorités tunisiennes s’efforcent d’adopter une stratégie agricole nationale globale qui inclut une planification sur le long terme pour faire face au changement climatique et à la rareté de l’eau.

Parallèlement, d’autres plans sont mis en œuvre lesquels sont axés sur l’octroi de financements à des conditions favorables avec de faibles taux d’intérêt pour les agriculteurs.

Il s’agit, également, de garantir des prix équitables pour les produits afin d’encourager les agriculteurs à poursuivre la production tout en insistant sur la promotion de cultures durables qui consomment moins d’eau, l’amélioration des conditions des agriculteurs.

Lors des séances tenues avec les députés à l’occasion de la discussion du budget de son département, le ministre de l’agriculture Ezzeddine Ben Cheikh, avait souligné que l’objectif recherché est de soutenir l’agriculteur et en particulier les jeunes par le financement et le conseil.

Le budget du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche pour l’année 2026 a enregistré une hausse de 5 % par rapport à celui de l’année 2025 pour atteindre 2400 millions de dinars(MD).

Une enveloppe de 1590 MD a été allouée pour les dépenses de développement à hauteur de 1590 millions de dinars. Ce montant est reparti en 863 MD pour financer les dépenses de développement et 726 MD pour financer les dépenses des projets d’investissement.

L’article Loi de finances 2026 : crédits, exonérations et exportations au cœur de la stratégie agricole est apparu en premier sur WMC.

Kasserine : aucun cas de fièvre du Nil Occidental ni de fièvre de la vallée du Rift détecté à ce stade

Aucun cas de fièvre du Nil Occidental ou de fièvre de la vallée du Rift n’a été détecté à Kasserine, à ce stade, a souligné le responsable de la production au commissariat régional au développement agricole, Lotfi Sayahi.

S’agissant de la campagne de prévention de la rage, elle a permis de vacciner 25 mille 261 animaux (septembre-novembre 2025) et 14 mille chiens et chats (janvier-août 2025), a indiqué Sayahi à l’Agence TAP.

Par ailleurs, le responsable a annoncé le lancement imminent des campagnes de vaccination contre la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire bovine, parallèlement au renforcement des actions de lutte contre les maladies à transmission vectorielle, notamment à travers l’utilisation d’insecticides appropriés.

L’article Kasserine : aucun cas de fièvre du Nil Occidental ni de fièvre de la vallée du Rift détecté à ce stade est apparu en premier sur WMC.

L’UE envisage d’étendre sa taxe carbone aux produits manufacturés

L’Union européenne (UE) prévoit d’élargir son mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) à de nouveaux produits importés, dont les pièces détachées automobiles, les réfrigérateurs et les machines à laver, selon des documents provisoires de la Commission européenne consultés par Reuters. Ce plan doit être officiellement présenté mercredi par l’exécutif européen.

Le MACF est un instrument destiné à aligner la fiscalité carbone des produits importés avec celle appliquée aux industriels européens. L’objectif principal est de réduire le risque de « fuite de carbone », c’est-à-dire la délocalisation de la production vers des pays moins contraignants sur le plan environnemental. La taxe existante couvre actuellement les importations d’acier et d’aluminium.

Extension aux produits en aval de la chaîne de valeur

Selon le projet de proposition, la Commission européenne entend étendre le MACF aux produits en aval de la chaîne de valeur de l’acier et de l’aluminium. L’idée est d’inclure des biens assemblés utilisant ces métaux, qui échappent aujourd’hui à la taxe, et ainsi éviter que les industries étrangères contournent les réglementations européennes en exportant des produits semi-finis ou assemblés.

« La proposition étendra le champ d’application du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières afin de répondre au risque de fuite de carbone pour les produits situés en aval de la chaîne de valeur des produits en acier et en aluminium actuellement couverts par le MACF », précise le document de la Commission.

Vers une couverture élargie du MACF

La Commission européenne pourrait également inclure d’autres secteurs dans la taxe carbone aux frontières. Les produits concernés seraient notamment ceux issus du ciment, des engrais et de l’hydrogène. Cette extension viserait à combler les lacunes actuelles et à garantir que les importations respectent des standards climatiques comparables à ceux appliqués au sein de l’UE.

Un porte-parole de la Commission a refusé de commenter le projet, soulignant qu’il pourrait encore être modifié avant sa publication officielle. La mise en œuvre de cette mesure est prévue pour janvier, et elle pourrait influencer fortement le commerce extérieur européen et les stratégies industrielles des pays partenaires.

L’enjeu principal reste la réduction des émissions de CO2 et la protection de la compétitivité des entreprises européennes face à des importations à faible coût environnemental. La taxe carbone aux frontières s’inscrit dans la stratégie de l’UE visant à renforcer son cadre climatique et à encourager la transition écologique à l’échelle mondiale.

L’article L’UE envisage d’étendre sa taxe carbone aux produits manufacturés est apparu en premier sur WMC.

Journées portes ouvertes à Tunis pour soutenir les porteurs de projets d’entreprises communautaires

Des journées portes ouvertes destinées à accompagner et à soutenir les personnes souhaitant créer des sociétés communautaires seront organisées les 18 et 19 décembre en cours au siège du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle à Tunis.

Selon un communiqué publié ce mardi sur la page du ministère, ces journées portes ouvertes visent à faciliter les procédures d’inscription au Registre national des entreprises communautaires et à fournir l’encadrement ainsi que les éclaircissements nécessaires au profit des personnes désireuses de créer ce type de sociétés.

L’article Journées portes ouvertes à Tunis pour soutenir les porteurs de projets d’entreprises communautaires est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : l’ARP examine une loi pour le recrutement exceptionnel des diplômés en chômage longue durée

Les travaux d’une séance plénière consacrée à l’examen de la proposition de loi n°23 de l’année 2023, relative à des dispositions exceptionnelles pour le recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur en situation de chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique, ont démarré ce mardi matin au siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Composée de huit articles, cette proposition, a été présentée par un groupe de députés et confiée pour examen à la Commission de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement du territoire.

Dans sa version amendée, l’article premier de la proposition, stipule que « la situation des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée est traitée par un recrutement exceptionnel dans les différents secteurs publics de l’État, au sein du secteur public et de la fonction publique, et ce dossier est placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle ».

L’article 2 prévoit la création d’une plateforme numérique sur laquelle seront déposées les données relatives aux candidats qui seront classés selon un ordre de priorité basé sur l’âge (priorité accordée aux personnes âgées de plus de 40 ans), l’année d’obtention du diplôme (priorité à ceux ayant plus de 10 ans depuis l’obtention du diplôme), le principe d’un seul membre par famille indépendamment de l’âge, ainsi que la situation sociale.

L’article 3 conditionne la candidature à l’inscription auprès des bureaux de l’emploi, à l’absence de bénéfice de mesures de régularisation de situations professionnelles, à la non-affiliation continue aux régimes de retraite et de sécurité sociale, à l’absence de numéro d’identification fiscale durant l’année précédant l’inscription sur la plateforme, ainsi qu’à l’absence d’un crédit dépassant 40 mille dinars contracté auprès d’institutions financières et bancaires au moment de l’inscription sur la plateforme.

Selon l’article 4, le recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée se fait sur dossier, et les personnes recrutées sont ensuite soumises à une période de stage selon le poste ou la fonction au sein des institutions concernées. L’article 5 précise que les postes vacants destinés à l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique sont pourvus parmi les personnes inscrites sur la plateforme remplissant les conditions requises, tout en veillant à un équilibre dans la répartition des spécialités.

L’article 6 stipule que le recrutement s’effectue par tranches sur une période ne dépassant pas trois ans à compter de la date de promulgation de la loi, tandis que l’article 7 prévoit la mise à jour des données des inscrits sur la plateforme une fois par an.

Selon le document explicatif des motifs joint au texte de la proposition, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la contribution à la mise en œuvre des articles 13, 18 et 46 de la Constitution, qui consacrent le droit au travail pour tout citoyen et citoyenne et obligent l’État à prendre les mesures nécessaires pour le garantir sur la base de la compétence et de l’équité.

Elle vise également à assurer les conditions favorables au développement des capacités des jeunes et à leur fournir tous les moyens afin qu’ils contribuent activement au développement global du pays, ainsi qu’à mettre à disposition des chômeurs tous les moyens juridiques et matériels nécessaires pour la création de projets de développement.

Cette initiative vise à instaurer une loi exceptionnelle permettant l’intégration des titulaires de diplômes universitaires supérieurs en chômage de longue durée, âgés de plus de quarante ans, ayant connu une période de chômage dépassant dix ans et inscrits auprès des bureaux de l’emploi.

Cette mesure permettrait d’accélérer la fin des souffrances d’une catégorie de diplômés de l’université tunisienne, privés de leur droit au travail durant de longues années.

Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui incapables de créer des projets privés, notamment en raison des conditions imposant un âge plafond pour l’obtention de crédits d’investissement privés, et ce malgré les dispositions exceptionnelles prévues à l’article 82 de la loi de finances pour l’année 2025 en leur faveur. Par ailleurs, les titulaires de diplômes supérieurs dans certaines spécialités littéraires, des sciences humaines et des sciences naturelles rencontrent des difficultés à répondre aux conditions exigées par les offres disponibles sur le marché du travail.

L’article Tunisie : l’ARP examine une loi pour le recrutement exceptionnel des diplômés en chômage longue durée est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : le Demo Day TACIR valorise 15 jeunes porteurs de projets innovants

Le programme TACIR, porté par l’association AMAVI, organise le Demo Day de son programme d’incubation Créa/Innov, un rendez-vous phare qui mettra à l’honneur quinze jeunes porteurs et porteuses de projets issus des régions de Meknessi, Jemna, Redeyef et Nadhour. L’événement se tient aujourd’hui , le mardi 16 décembre 2025 au Théâtre Al Hamra, de 9h00 à 15h00, informe un communiqué de presse.

Après neuf mois d’accompagnement intensif, ces jeunes talents franchissent une étape décisive de leur parcours entrepreneurial. Le Demo Day constitue l’aboutissement d’un processus d’incubation rigoureux axé sur le développement de projets innovants dans le secteur des industries culturelles et créatives, où convergent vision artistique, ancrage territorial et viabilité économique.

Cette journée représente bien plus qu’une simple présentation : c’est un moment de valorisation, de partage et de reconnaissance. Les porteurs de projets dévoileront leurs initiatives, leurs ambitions et leur potentiel de développement devant un public réunissant professionnels du secteur, acteurs culturels, partenaires institutionnels et représentants de la société civile.

À l’issue des présentations, un jury pluridisciplinaire composé de professionnels externes, de mentors du programme et de coordinatrices des différentes composantes de TACIR délibérera pour identifier les projets à fort potentiel. Les lauréats recevront un cash prize, une reconnaissance tangible de la qualité de leur parcours, de leur engagement soutenu et de la solidité de leurs propositions. Cette récompense symbolise aussi une confiance dans leur capacité à transformer leurs idées en réalités durables.

À travers cet événement, le programme TACIR réitère son engagement profond en faveur de l’autonomisation des jeunes, du développement régional équilibré et du renforcement des écosystèmes créatifs locaux. En plaçant la créativité au cœur des dynamiques de transformation sociale et économique, TACIR mise sur le talent comme levier de changement et d’inclusion.

Le Demo Day TACIR constitue ainsi une célébration collective des talents émergents et une invitation adressée à tous ceux qui croient au pouvoir de la culture et de la créativité. C’est un appel à soutenir celles et ceux qui façonnent, dès aujourd’hui, l’avenir créatif et culturel de leurs territoires et du pays tout entier.

L’article Tunisie : le Demo Day TACIR valorise 15 jeunes porteurs de projets innovants est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : 15 permis pétroliers en cours à fin octobre 2025, selon l’Observatoire de l’énergie

Le nombre total de permis en cours de validité, à fin octobre 2025, est de 15 dont 14 permis de recherche et 1 permis de prospection, selon le rapport sur “la conjoncture économique (octobre 2025)” que vient de publier l’Observatoire National de l’Energie et des Mines.

Le nombre total de concessions est de 56 dont 44 en production. L’Etat participe, à travers l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolière(ETAP), dans 34 de ces concessions en production, et directement dans trois.

Aucune nouvelle opération d’acquisition sismique ni de forage d’exploration n’a été enregistrée à fin octobre 2025.

L’article Tunisie : 15 permis pétroliers en cours à fin octobre 2025, selon l’Observatoire de l’énergie est apparu en premier sur WMC.

Bilan électrique 2025 : STEG domine avec 94 % de la production, énergies renouvelables à 6 %

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin octobre 2025, une hausse de 4% pour se situer à 17499 gigawattheures (GWh)  (y compris autoproduction renouvelable) contre 16782 GWh à fin octobre 2024, selon le rapport sur “la conjoncture économique (octobre 2025)” que vient de publier l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 2%. Ainsi les achats d’électricité principalement de l’Algérie ont couvert 11% des besoins du marché local à fin octobre 2025.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 94% de la production nationale à fin octobre 2025.

La production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’est située à 6%. Par ailleurs, environ 400  mégawatt (MW ) de toitures photovoltaïques ont été installées à fin octobre 2025 dans le secteur résidentiel et 70 MW sur la moyenne et la haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

La pointe a enregistré une baisse de 1% pour se situer à 4837 MW à fin octobre 2025 contre 4888 MW à fin octobre 2024. Les ventes d’ électricité ont enregistré une légère hausse de 1% entre fin octobre 2024 et fin octobre 2025.

Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une augmentation de 18%, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré une quasi-stabilité.

L’Observatoire National de l’énergie et des mines a noté  que pour les ventes basse tension destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle. Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57% de la totalité de la demande des clients haute tension et moyenne tension (HT&MT) à fin octobre 2025.

Plusieurs secteurs ont enregistré une hausse des ventes principalement les ventes de l’industrie du papier et de l’édition (+11%) , le pompage d’eau et service sanitaire(+10%) et les industries extractives (+7%) contre une baisse du pompage agricole (-5%) et les industries du textile et de l’habillement (-3%).

L’article Bilan électrique 2025 : STEG domine avec 94 % de la production, énergies renouvelables à 6 % est apparu en premier sur WMC.

❌