Budget de l’État 2026 : déficit, trésorerie et besoins de financement expliqués
Chaque année, la présentation du budget de l’État suscite une incompréhension persistante. Une question revient systématiquement : pourquoi les montants d’emprunts mobilisés sont-ils bien supérieurs au déficit budgétaire annoncé ? Le budget de l’État pour 2026 illustre clairement ce décalage. Alors que le déficit budgétaire est estimé à 11 milliards de dinars, les ressources de financement atteignent près de 27 milliards de dinars. Cette différence s’explique par une distinction fondamentale entre logique budgétaire et logique de trésorerie.
Deux approches comptables distinctes
Le budget de l’État repose sur une approche économique et comptable. Il retrace l’ensemble des recettes, qu’elles soient fiscales, non fiscales ou issues de dons, ainsi que les dépenses liées au fonctionnement de l’administration, aux salaires, aux subventions, aux investissements publics et aux intérêts de la dette. Le solde de ces opérations détermine le déficit ou l’excédent budgétaire.
La trésorerie obéit à une logique différente. Elle mesure exclusivement les flux financiers réels, c’est-à-dire les entrées et sorties effectives de liquidités, sans considération pour leur qualification économique.
Le remboursement du principal, source de confusion
La principale incompréhension porte sur le traitement du remboursement du principal de la dette. Contrairement aux intérêts, considérés comme une charge annuelle, le remboursement du capital ne constitue pas une dépense budgétaire. Il ne finance aucune action publique et correspond à la restitution d’un emprunt contracté antérieurement. D’un point de vue budgétaire, il s’agit donc d’une opération financière, inscrite hors dépenses.
Cette exclusion n’implique toutefois aucune neutralité financière.
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Un impact direct sur les liquidités
Sur le plan de la trésorerie, le remboursement du principal représente une sortie de cash immédiate. En 2026, le remboursement de la dette intérieure dépasse 7,9 milliards de dinars, tandis que celui de la dette extérieure avoisine également 7,9 milliards de dinars. Ces montants s’ajoutent au déficit budgétaire et doivent être intégralement financés.
Du déficit budgétaire au besoin de trésorerie
La différence entre les deux notions est alors claire. Le déficit budgétaire résulte de l’écart entre dépenses et recettes budgétaires. Le besoin de trésorerie correspond au déficit budgétaire auquel s’ajoutent les remboursements du principal de la dette. Pour 2026, ce mécanisme conduit à un déficit d’environ 11 milliards de dinars, mais à un besoin de trésorerie global de 27 milliards de dinars, couvert par des emprunts intérieurs, extérieurs et des ressources de trésorerie.
Une logique comparable à celle d’un ménage
À l’image d’un ménage, les dépenses courantes et les intérêts d’un crédit pèsent sur le budget. Le remboursement du capital n’est pas une dépense, mais il réduit néanmoins le solde bancaire. L’État fonctionne selon une logique identique.
CHIFFRES CLÉS
- 11 milliards de dinars — Déficit budgétaire estimé en 2026
- 27 milliards de dinars — Besoin total de trésorerie
- 7,9 milliards de dinars — Remboursement de la dette intérieure
- 7,9 milliards de dinars — Remboursement de la dette extérieure
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