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Quels sont les meilleurs ports d’Afrique ?

L’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2024, publié par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, évalue l’efficacité des ports selon le temps total passé par les navires à conteneurs au port, depuis l’arrivée au mouillage jusqu’au départ après les opérations. Les ports les plus performants réussissent à réduire ce temps grâce à des infrastructures modernes, des systèmes logistiques efficaces et une bonne connectivité avec l’arrière‑pays.

En Afrique, le classement révèle un net contraste entre le nord du continent, où les ports égyptiens et marocains dominent, et l’Afrique subsaharienne, où les performances restent plus modestes. Port-Saïd en Égypte et Tanger-Med au Maroc figurent parmi les meilleurs au monde, tandis que Dakar au Sénégal se distingue comme le leader subsaharien grâce à d’importants investissements et à la modernisation des infrastructures et de la connectivité.

La Tunisie, avec le port de Radès, se situe au 13ᵉ rang africain. Son score inférieur à la moyenne continentale s’explique par des délais d’escale encore longs et des procédures logistiques et douanières à améliorer. La majorité des ports africains souffre de limitations technologiques et humaines, mais leur position géographique stratégique et le potentiel d’investissement représentent des leviers essentiels pour accélérer leur compétitivité et devenir de véritables hubs régionaux.

Classement des 10 premiers ports africains (CPPI 2024) 

  • 1ᵉʳ : Port-Saïd, Égypte — CPPI 137
  • 2ᵉ : Tanger-Med, Maroc — CPPI 136
  • 3ᵉ : Dakar, Sénégal — CPPI 23
  • 4ᵉ : Mogadiscio, Somalie — CPPI 8
  • 5ᵉ : Toamasina, Madagascar — CPPI 6
  • 6ᵉ : El Dekheila, Égypte — CPPI 5
  • 7ᵉ : Sokhna, Égypte — CPPI 2
  • 7ᵉ : Freetown, Sierra Leone — CPPI 2
  • 9ᵉ : Conakry, Guinée — CPPI –2
  • 10ᵉ : Berbera, Somalie — CPPI –3

 

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Qu’est-ce que la Tunisie a réellement exporté en 2025 ?

En 2025, la Tunisie a poursuivi ses échanges commerciaux avec le reste du monde dans un contexte global de déséquilibre entre exportations et importations, selon les données officielles publiées par l’Institut National de la Statistique (INS) : les exportations tunisiennes ont légèrement augmenté tout en restant sous forte pression de la demande étrangère et de la concurrence mondiale.

D’après le bulletin du commerce extérieur de l’INS couvrant les onze premiers mois de 2025, la Tunisie a exporté 57 916,6 millions de dinars tunisiens (MD), une hausse modérée de +1,5 % par rapport à la même période de 2024.

Cette progression reste contenue par rapport à l’augmentation plus rapide des importations (+5,8 %), ce qui a élargi le déficit commercial à -20 168,5 MD sur onze mois, soit une couverture des importations par les exportations d’environ 74,2 %.

Principaux secteurs exportateurs

L’INS met en avant une structure sectorielle contrastée des exportations en 2025 :

  • mines, phosphates et dérivés : performance robuste avec une hausse d’environ +12 %, reflet de la demande mondiale de phosphates pour engrais et produits industriels.
  • industries mécaniques et électriques : croissance notable (+7,7 % à +7,8 %) ; ce secteur comprend notamment câbles, composants électriques et pièces mécaniques exportés vers l’Europe et l’Afrique.
  • agro-alimentaire : en repli (-11 % à -14 %), impacté surtout par la baisse des exportations d’huile d’olive et de certains produits alimentaires transformés.
  • énergie : forte contraction de près de -29 % à -34 %, liée à la diminution des ventes de produits pétroliers raffinés.
  • textile, habillement et cuir : légère baisse ou stagnation (-1 % à -1,8 %), malgré la présence historique du secteur sur les marchés européens.

 

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Nouveaux avantages fiscaux pour les Tunisiens résidant à l’étranger…

La loi de finances 2026 révise le régime des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger pour l’importation ou l’acquisition d’équipements destinés à la réalisation, l’extension ou la participation à des projets en Tunisie.

La loi de finances 2026 introduit une révision des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger dans le cadre de la réalisation de projets, de leur extension ou de la participation à des projets en Tunisie.

Cette mesure est prévue par l’article 83 de la loi de finances 2026, publié au Journal Officiel de la République Tunisienne. Elle abroge les dispositions de l’article 33 de la loi n°101 de 1974 du 25 décembre 1974, relative à la loi de finances pour l’année 1975, tel que modifié par les textes ultérieurs, et les remplace par un nouvel article 33.

Selon les nouvelles dispositions, les Tunisiens résidant à l’étranger bénéficient d’un avantage fiscal lors de l’importation ou de l’acquisition sur le marché local des équipements et matériels nécessaires à la réalisation de projets, à leur extension ou à la participation à des projets, conformément à la législation en vigueur en matière d’encouragement de l’investissement. Cet avantage concerne également une seule camionnette relevant de la position tarifaire 8704.

Les bénéficiaires profitent d’une exonération des droits et taxes exigibles à l’importation, avec suspension de la taxe sur la valeur ajoutée et, le cas échéant, de la taxe de consommation et des taxes appliquées sur le chiffre d’affaires lors de l’acquisition sur le marché local des équipements et matériels. Pour la camionnette, le régime prévoit le paiement de 10 % du montant des droits et taxes exigibles.

Les avantages fiscaux relatifs aux équipements et matériels sont accordés une seule fois tous les cinq ans, à l’exception de la camionnette.

Le texte exclut du régime les camions et équipements motorisés relevant des positions tarifaires de 8701 à 8705 dont l’âge dépasse cinq ans à la date de l’importation, calculée à partir de la première mise en circulation. Une exception est prévue pour les tracteurs agricoles relevant de la position tarifaire 8701, dont l’âge ne doit pas dépasser dix ans.

Les dispositions de l’ancien article 33 de la loi de 1974 restent applicables jusqu’à la fixation, par décret, des conditions et procédures d’application du nouveau régime.

 

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Sport automobile : Linda Hanini, première tunisienne et seule arabe sélectionnée par la FIA en 2025

Linda Hanini, 11 ans, a marqué une étape historique pour la Tunisie et le monde arabe en étant retenue parmi les finalistes du programme Fia Girls on Track – Rising stars junior 2025, une initiative internationale dédiée à la détection et au développement des jeunes talents féminins dans le sport automobile.

Lancée par la fédération internationale de l’automobile (fia) en collaboration avec sa commission Women in Motorsport, ce programme revient en 2025 après une pause en 2024 et vise à donner aux jeunes pilotes une plateforme de formation, d’évaluation et d’accompagnement.

Pour sa cinquième édition, le programme a attiré plus de 82 candidatures de jeunes filles âgées principalement entre 11 et 14 ans, issues des cinq régions de la fia. Après plusieurs étapes de sélection, neuf pilotes seulement ont été retenues pour participer au camp final d’évaluation, un processus intensif mêlant tests de pilotage, compréhension technique, préparation physique et développement personnel.

Au sein de ce groupe élite, Linda Hanini s’est distinguée en tant que représentante de la Tunisie et l’une des rares finalistes arabes, licenciée au national automobile club de Tunisie (NACT), membre de la fia.

La carrière de la jeune pilote a commencé dès l’âge de huit ans, lorsqu’elle a goûté pour la première fois à la conduite d’un kart. Elle a rapidement intégré des compétitions régulières à partir de début 2025, participant notamment à des épreuves sous l’égide de l’École française de karting et de l’ASK Villars en France. Son palmarès pour cette seule année inclut deux victoires en courses régionales, une victoire féminine lors d’une course nationale en catégorie EFK, et une 3ᵉ place en catégorie micro max à la fia mena nations Cup 2025 au Qatar.

Au-delà de ses performances en course, Linda a également participé à des sessions de formation complètes en Italie, où elle a suivi des entraînements pratiques et théoriques sous la supervision des experts de la fia, dans le cadre du programme Rising stars. Cette expérience intensive lui a permis de renforcer ses compétences sur piste mais aussi de s’immerger dans la compréhension technique de la discipline.

Bien que la compétition 2025 ait désigné une seule gagnante officielle –Alana Gurney, représentante de l’Australie – toutes les finalistes, dont Linda, continuent de bénéficier d’un accompagnement pour progresser dans leurs carrières respectives.

Ce succès retentissant de Linda Hanini illustre non seulement l’ascension du sport automobile tunisien sur la scène internationale, mais aussi l’impact croissant des initiatives visant à promouvoir la participation des jeunes femmes dans des domaines historiquement dominés par les hommes. Son parcours inspire déjà une nouvelle génération de pilotes féminines en Afrique et au-delà.

sport automobile

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De nouvelles nominations à la BCT !

Le président de la République a procédé à de nouvelles nominations au sein du Conseil d’administration de la Banque centrale tunisienne (BCT), en vertu de l’ordre n°474 de l’année 2025, daté du 12 décembre 2025, et publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Le mandat de Ghazi Boulila est renouvelé pour trois ans, à compter du 13 septembre 2025. Par ailleurs, deux nouveaux membres, Rim Charfi, épouse Kalsi, en remplacement de Fatma Meraï, et Mouldi Zayene en remplacement de Abdelmonem Souyah. Ces personnalités apportent leur expertise dans les domaines bancaire et financier.

Ces nominations visent à renforcer le Conseil d’administration, qui joue un rôle clé dans la politique monétaire, la stabilité financière et la supervision du secteur bancaire.

 

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C’est confirmé la hausse des salaires et des pensions prévue pour 2026 2027 et 2028 !

L’augmentation des salaires et des rémunérations dans les secteurs public et privé est officiellement prévue pour les années 2026, 2027 et 2028, selon un texte publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Cette décision concerne l’ensemble des salariés, aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Elle s’appliquera également aux pensions de retraite, ce qui signifie que les retraités bénéficieront eux aussi de cette revalorisation progressive.

Le texte précise que les modalités exactes de cette hausse ne sont pas encore fixées. Les taux d’augmentation, leur calendrier précis et les catégories concernées seront normalement définis ultérieurement par un décret gouvernemental. 

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C’est officiel ! La loi de finances 2026 a été publiée au JORT

La Tunisie s’est dotée officiellement de sa loi de finances pour l’année 2026. Le président de la République a promulgué la loi n°17 de l’année 2025, datée du 12 décembre 2025, après son adoption par l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts. Le texte a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Pour l’année 2026, les revenus de l’État sont estimés à 52,56 milliards de dinars, tandis que les dépenses atteignent 63,575 milliards de dinars. 

Dans le détail, les recettes fiscales constituent la principale source de financement, avec 47,773 milliards de dinars, soit l’écrasante majorité des ressources de l’État. Les recettes non fiscales sont évaluées à 4,437 milliards de dinars, auxquelles s’ajoutent 350 millions de dinars de dons. 

La loi fixe également à 1,924 milliard de dinars le montant des ressources affectées aux comptes spéciaux du Trésor pour 2026, un mécanisme souvent utilisé pour financer des politiques publiques ciblées. Par ailleurs, les recettes des comptes des fonds de participation de l’État sont arrêtées à 53,1 millions de dinars.

Côté dépenses, les crédits de paiement, c’est-à-dire les montants effectivement mobilisables en 2026, sont plafonnés à 63,575 milliards de dinars. Les crédits d’engagement, qui couvrent des dépenses pouvant s’étaler sur plusieurs années, atteignent quant à eux 66,8 milliards de dinars. Ces dépenses sont ventilées par missions, missions spécifiques et programmes, selon la nomenclature budgétaire en vigueur.

Enfin, la loi autorise l’État à mobiliser 27,064 milliards de dinars de ressources de trésorerie au cours de l’année 2026, un indicateur clé du recours aux mécanismes de financement à court et moyen terme.

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Ouverture officielle du Centre de recherche de l’entreprise américaine Visteon en Tunisie

La Tunisie renforce son positionnement dans l’industrie automobile avec l’inauguration, le 12 décembre, du centre de recherche et d’innovation de la société américaine Visteon, spécialisé dans l’ingénierie logicielle, électronique et mécanique. Ce projet marque une étape clé dans le passage du pays de la simple fabrication de composants vers la conception de solutions technologiques à forte valeur ajoutée.

Selon le ministère de l’industrie, ce centre représente une avancée stratégique pour l’écosystème industriel tunisien, en renforçant l’investissement dans la connaissance, l’innovation et les secteurs à fort potentiel, notamment celui des composants automobiles. Il permettra à Visteon de développer en Tunisie des modèles, des systèmes intelligents et des solutions innovantes, destinés aussi bien au marché local qu’aux activités internationales du groupe.

Sur le plan de l’emploi, le projet affiche déjà des résultats concrets. 200 ingénieurs ont été récemment recrutés, et les effectifs de Visteon en Tunisie devraient passer de 560 emplois actuellement à 900 emplois d’ici 2028, avec un taux d’encadrement avoisinant 40 %. Une dynamique qui confirme l’attractivité des compétences tunisiennes dans les métiers de l’ingénierie avancée.

Présente en Tunisie depuis 2005, Visteon opère dans le développement de technologies destinées à l’industrie automobile mondiale. Le groupe est spécialisé dans la conception et la fabrication de systèmes électroniques intelligents, de climatisation et d’éclairage automobile pour de grandes marques internationales. À l’échelle mondiale, Visteon dispose de 14 usines et 18 centres de recherche et développement, employant plus de 10 000 personnes.

Le ministère de l’Industrie a rappelé, à cette occasion, les efforts engagés pour faire de la Tunisie une référence mondiale dans la fabrication des composants automobiles, notamment à travers la diversification des marchés d’exportation et la valorisation des compétences nationales. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre du pacte signé en 2022, visant à renforcer la compétitivité du secteur à l’horizon 2027.

Aujourd’hui, le secteur des composants automobiles en Tunisie regroupe plus de 300 entreprises, dont 80 % sont totalement exportatrices. En 2024, les exportations du secteur ont atteint 3 milliards de dollars, générant près de 120 000 emplois, confirmant son rôle clé dans l’économie nationale.

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Tunisie – Algérie : 25 accords de coopération signés !

La Tunisie et l’Algérie ont signé ce vendredi 12 décembre 2025, à la Kasbah à Tunis, 25 accords de coopération, mémorandums d’entente et programmes exécutifs, à l’issue de la 23ᵉ session de la grande commission mixte tuniso-algérienne. La cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zanzri, et le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, ont présidé la cérémonie.

Ces accords couvrent un large éventail de secteurs stratégiques, allant de la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive dans le secteur des assurances, à la coopération dans le transport routier international de voyageurs. La Tunisie et l’Algérie ont également signé des accords pour harmoniser leurs systèmes d’accréditation, renforcer la formation diplomatique et favoriser la promotion de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées sur la période 2026-2028.

La coopération s’étend aux médias et à la communication, avec des accords entre les agences de presse et les institutions audiovisuelles des deux pays, ainsi que dans la gestion de l’eau et de l’énergie, où des partenariats sont établis pour l’exploitation des ressources et le développement des énergies renouvelables. Les secteurs de la pêche, de l’aquaculture, de l’investissement et de l’économie bénéficient également de programmes conjoints, tout comme la culture, le sport et la jeunesse, avec des programmes exécutifs prévus pour 2026-2027.

Des accords ont été signés dans le domaine de la santé et de l’industrie pharmaceutique, visant à renforcer la coopération sanitaire et la production pharmaceutique. L’emploi et la formation professionnelle font aussi partie des priorités, avec des accords de jumelage entre les inspections générales du travail et les institutions de formation. Enfin, des accords sur la propriété intellectuelle et le secteur des assurances permettent un échange d’informations et une harmonisation des pratiques entre les deux pays.

Sarra Zaafrani a souligné que ces accords « consolident les liens historiques et économiques entre les deux pays et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités de collaboration ». La cérémonie s’est conclue par la signature du procès-verbal de la 23ᵉ session de la commission mixte, marquant une étape significative dans le renforcement des relations tuniso-algériennes.

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Avec des taux pouvant atteindre 40 %, le microcrédit aide-t-il vraiment ?

Les microcrédits ont longtemps été présentés comme une solution miracle pour aider les ménages à faibles revenus à lancer un projet, créer une activité ou retrouver une stabilité financière. Mais le dernier communiqué de l’ANPME dresse un constat bien moins idyllique. Loin d’améliorer la vie des plus pauvres, ces financements finissent parfois par transformer la précarité en opportunité économique… pour les institutions qui les distribuent.

Selon l’ANPME, la face cachée du microcrédit réside dans les taux d’intérêt extrêmement élevés, pouvant atteindre 30 à 40 % par an. Le bénéficiaire, faute d’autres alternatives de financement, accepte ces conditions par nécessité et se retrouve rapidement piégé dans une dette insoutenable. En théorie, un petit prêt devrait permettre de lancer un projet, générer un revenu stable et sortir l’emprunteur de la précarité. Sur le terrain, la réalité est différente : de nombreux emprunteurs contractent un nouveau crédit pour rembourser un ancien, les intérêts s’accumulent sans augmentation réelle des revenus, et la spirale de la dette devient permanente.

Le communiqué révèle aussi un mécanisme lucratif pour les institutions financières : les banques classiques, qui refusent généralement de prêter directement aux ménages sans garanties, financent les institutions de microcrédit à des taux avantageux. Ces dernières réinjectent l’argent sous forme de prêts coûteux aux populations fragiles. L’absence de concurrence dans de nombreuses zones rurales leur permet d’imposer leurs conditions, transformant les emprunteurs en clients captifs. La pauvreté devient ainsi un marché rentable plutôt qu’un enjeu social à résoudre.

Au-delà des chiffres, l’ANPME met en lumière les conséquences humaines : pression constante pour rembourser, peur du retard, regard social négatif et fatigue liée à la nécessité de travailler davantage pour honorer les échéances. L’effet recherché — stabiliser la vie des ménages — se transforme en source de stress permanent.

L’ANPME ne condamne pas le microcrédit en soi, rappelant son potentiel pour favoriser l’inclusion économique. Mais elle insiste sur la nécessité de règles claires et transparentes, d’une surveillance étatique efficace, de taux d’intérêt raisonnables et d’une réelle orientation vers le développement humain. Sans ces garde-fous, l’instrument qui devait soutenir les plus vulnérables devient une industrie lucrative construite sur leurs besoins plutôt que pour les résoudre.

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Agriculture en Tunisie : où va vraiment l’argent des investissements ?

Les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’Onagri montrent que toutes les régions tunisiennes n’ont pas évolué au même rythme en matière d’investissements agricoles et de pêche. Certaines zones ont fortement progressé, tandis que d’autres ont enregistré des reculs sensibles.

La région du Centre-Est, qui regroupe Monastir, Mahdia, Sousse, Kairouan, Siliana et Kasserine, arrive très largement en tête. Les investissements approuvés atteignent 144,114 millions de dinars, soit 42 % du total national. C’est la région la plus dynamique du pays, avec une hausse impressionnante de 50 % par rapport à octobre 2024.

La deuxième région la plus attractive est le Centre-Ouest et Sud-Ouest, comprenant Sfax, Sidi Bouzid, Gafsa et Tozeur. Elle totalise 74,553 millions de dinars, soit 22 % des investissements nationaux. Cette région enregistre toutefois un léger recul de 4 % par rapport à l’année précédente.

Le Nord-Ouest — Bizerte, Béja, Jendouba et Kef — se classe plus loin avec 43,398 millions de dinars, représentant 12 % du total. Cette zone connaît une baisse notable de 11 %, montrant une diminution du rythme d’investissement.

Dans le Sud-Est et Sud, comprenant Médenine, Tataouine, Gabès et Kebili, les investissements atteignent 50,418 millions de dinars, soit 15 % du total national. Là aussi, les chiffres affichent un repli de 11 % par rapport à 2024.

Enfin, la région du Grand Tunis et du Cap Bon — Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Zaghouan et Nabeul — enregistre une progression importante. Les investissements approuvés y atteignent 32,003 millions de dinars, soit 9 % du total, avec une hausse de 23 % sur un an.

Les subventions suivent la même tendance régionale

Les subventions accordées aux projets agricoles confirment ces écarts entre régions.

  • Le Centre-Est reste premier avec 33,138 millions de dinars, soit 38 % des subventions, en hausse de 6 %.

  • Le Centre-Ouest et Sud-Ouest obtient 20,379 millions de dinars (23 %), mais enregistre une forte baisse de 24 %.

  • Le Sud/Sud-Est reçoit 14,744 millions de dinars (17 %), avec un recul de 19 %.

  • Le Nord-Ouest perçoit 12,544 millions de dinars (14 %), en baisse de 17 %.

  • Le Grand Tunis et Cap Bon obtient 6,523 millions de dinars (8 %), lui aussi en baisse de 6 %.

Ces chiffres montrent une réalité nette : le Centre-Est domine largement les investissements agricoles en 2025, tandis que plusieurs régions intérieures, notamment le Nord-Ouest et le Sud, connaissent un ralentissement.

 

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Voici combien le secteur agricole a attiré d’investissements cette année

L’investissement privé dans l’agriculture et la pêche poursuit sa progression en Tunisie, selon les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’ONAGRI. Les projets de type « A » (investissements individuels inférieurs à 200 mille dinars) et « B » (investissements dépassant ce seuil) montrent une dynamique marquée, malgré un recul des subventions accordées.

À la fin octobre 2025, 4 586 opérations d’investissement ont été approuvées, confirmant une activité soutenue dans le secteur. La valeur totale de ces investissements atteint 344,498 millions de dinars, soit une hausse de 13 % par rapport à octobre 2024. 

Les subventions attribuées aux projets s’élèvent, elles, à 87,339 millions de dinars, enregistrant une baisse de 11 % par rapport à l’année précédente. Ce recul s’explique, selon le rapport, par une réorientation des mécanismes d’appui et une révision des priorités d’allocation.

Du côté des crédits fonciers, l’année affiche une amélioration notable. Les prêts approuvés atteignent 4,771 millions de dinars, couvrant une superficie totale de 261 hectares. Cela représente une hausse de 7 % par rapport à 2024, signe d’un intérêt croissant pour la mise en valeur des terres agricoles.

La structure du financement montre également des tendances intéressantes. L’autofinancement représente 145,325 millions de dinars, en progression de 3 %. Les subventions, malgré leur baisse annuelle, affichent une évolution positive sur le dernier trimestre, avec un taux de croissance de 11 % jusqu’à fin octobre 2025. Les crédits occupent une part importante, atteignant 111,883 millions de dinars, soit une augmentation spectaculaire de 72 % par rapport à octobre 2024, un indicateur fort de la mobilisation des banques envers le secteur agricole.

Dans l’ensemble, les chiffres confirment une dynamique d’investissement solide, portée par les financements privés et les crédits bancaires, tandis que les mécanismes d’appui publics se réajustent. Le secteur semble entrer dans une nouvelle phase où la modernisation et la structuration deviennent prioritaires.

 

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À Sousse, Dominique de Villepin décrypte un monde en bascule et appelle à un nouveau pacte euro-méditerranéen

Invité d’honneur des 39es Journées de l’Entreprise, organisées du 11 au 13 décembre 2025, Dominique de Villepin a livré une intervention dense et ambitieuse sur les bouleversements de l’ordre économique mondial.

Devant des chefs d’entreprise, des responsables institutionnels et de nombreux jeunes, l’ancien premier ministre français a dressé le constat d’un monde entré dans une phase de transformation sans précédent.

D’emblée, Dominique de Villepin a insisté sur le caractère décisif du moment actuel. Selon lui, jamais depuis plusieurs siècles l’humanité n’a connu une mutation aussi profonde et simultanée de l’économie, de la politique, des institutions et des sociétés. Dans ce nouveau XXIᵉ siècle, a-t-il expliqué, il ne serait plus possible de fonctionner avec les modèles du passé. Il a évoqué une véritable phase de «destruction créatrice» de l’ordre économique mondial, où toutes les pièces du puzzle bougent en même temps, emportant avec elles les repères établis.

Dominique de Villepin a ensuite décrit l’effondrement progressif des grands piliers qui structuraient la mondialisation. Il a d’abord souligné le recul de la domination occidentale, longtemps au cœur de l’organisation économique mondiale. Cette hégémonie serait désormais dépassée, alors que la Chine, après des siècles d’effacement, retrouve une place centrale, rejointe par d’autres régions du monde. Contrairement aux idées reçues, a-t-il souligné, la Chine ne se limiterait plus aux segments industriels à bas coût. Elle se situerait aujourd’hui en tête dans de nombreux domaines technologiques stratégiques, notamment dans les batteries électriques, l’intelligence artificielle, les communications optiques ou encore le calcul quantique.

L’ancien premier ministre a ensuite évoqué la remise en cause de la mondialisation libérale, fragilisée par la montée des guerres commerciales et des accords bilatéraux déséquilibrés. Il a décrit une logique impériale fondée sur l’accaparement des ressources, la pression sur les partenaires économiques et la volonté de suprématie technologique, notamment dans le numérique et l’intelligence artificielle. Cette dynamique, a-t-il averti, comporte de lourds risques pour l’économie mondiale. Parmi ces risques, il a cité la possibilité d’une stagflation globale, alimentée par la hausse des droits de douane, la pression inflationniste et le ralentissement de la croissance. Il a également mis en garde contre une bulle spéculative, en particulier autour de l’intelligence artificielle, dont les valorisations et les investissements pourraient devenir déconnectés des réalités économiques. Enfin, sans annoncer un effondrement imminent, il a jugé désormais «pensable» un choc sur le dollar, fragilisé par l’ampleur des déficits américains et la perte progressive de confiance de certains acteurs internationaux.

Pour Dominique de Villepin, le nouvel ordre économique qui se dessine sera marqué par une multipolarité renforcée. La géographie économique mondiale se réorganiserait autour de pôles et de zones d’influence, mettant fin à l’illusion d’un libre-échange universel. Dans ce contexte, le commerce intrarégional devrait se développer, notamment en Afrique, où l’intégration économique reste encore très en deçà de son potentiel. Il a insisté sur l’importance des corridors d’infrastructures, de la digitalisation et de l’unification des standards pour soutenir cette dynamique.

La Tunisie au cœur des stratégies euro-africaines

Abordant la question européenne, l’ancien premier ministre a reconnu que l’Europe traverserait encore des années difficiles. Mais il a estimé qu’elle ressortirait plus indépendante et plus forte de ces épreuves. Confrontée à la pression chinoise, à la domination américaine dans les services numériques et financiers, et à la nécessité de se décarboner, l’Europe serait contrainte de corriger ses dépendances. Elle devrait assumer un protectionnisme ciblé, industriel, environnemental et financier, tout en repensant ses relations avec son voisinage immédiat.

C’est dans ce cadre que Dominique de Villepin a accordé une place centrale au Maghreb, à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Selon lui, l’avenir économique et géopolitique de l’Europe ne se jouerait pas seulement à l’Est, mais d’abord de l’autre côté de la Méditerranée. Il a rappelé que la faible intégration économique du Maghreb constituait à la fois un handicap et une immense opportunité. Selon lui, le développement des échanges intramaghrébins serait un atout décisif pour renforcer l’attractivité de la région vis-à-vis de l’Union européenne.

S’adressant plus particulièrement à la Tunisie, Dominique de Villepin a mis en avant ses atouts pour devenir une plateforme d’interconnexion euro-africaine. Il a souligné son potentiel dans le nearshoring, les services financiers, l’innovation et les technologies numériques.

L’ancien premier ministre a également insisté sur le rôle clé des diasporas, qu’il considère comme un réservoir d’énergie entrepreneuriale et d’innovation encore insuffisamment mobilisé. Il a plaidé pour un renforcement des échanges de formation et a même suggéré la création d’un «Erasmus méditerranéen», afin de rapprocher durablement les jeunesses des deux rives.

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Quels sont les pays africains les plus exposés au blanchiment d’argent en 2025?

Le dernier Basel Anti-Money Laundering Index 2025, publié par l’Institut Basel on Governance, classe 177 pays selon leur niveau d’exposition au blanchiment d’argent et aux crimes financiers. Le rapport utilise 17 indicateurs provenant du GAFI, de Transparency International et de la Banque mondiale, regroupés en cinq grandes catégories: qualité du cadre réglementaire, risques de corruption et fraudes, transparence financière, transparence publique et risques politiques. Le score final varie de 0 à 10, et plus un pays s’approche de 10, plus il est considéré exposé.

Le classement révèle que la République démocratique du Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale sont les pays africains les plus exposés en 2025, tous situés dans le haut du classement mondial. Ils sont suivis du Gabon, de la Centrafrique, de la Guinée-Bissau, de la République du Congo, de Djibouti, du Niger et de l’Algérie, qui complètent le top 10 africain le plus vulnérable. Ces pays accumulent des faiblesses dans leurs systèmes de contrôle, une forte corruption et des risques politiques importants, ce qui facilite l’infiltration de fonds illicites.

À l’inverse, les pays les moins exposés en Afrique affichent des scores beaucoup plus faibles. En tête, le Botswana se distingue avec un niveau de risque classé faible, suivi des Seychelles, de Maurice, de la Tunisie, de la Namibie, du Maroc, du Ghana, de l’Égypte, de la Zambie et du Sénégal. Ils doivent leur position à un cadre réglementaire plus robuste, une meilleure transparence financière et des mécanismes de surveillance plus efficaces.

La Tunisie occupe la 4e place parmi les pays africains les moins exposés et la 119e place mondiale. L’Afrique subsaharienne, malgré une amélioration générale où 70% des pays ont progressé, reste globalement exposée. Plus de la moitié des pays du continent sont encore dans la catégorie “risque élevé”. Mais l’année 2025 marque un tournant, avec le retrait de plusieurs États de la liste grise du GAFI et de fortes progressions dans des pays comme le Liberia, le Nigeria ou le Burkina Faso.

Voici les 10 pays africains les plus exposés au risque de blanchiment d’argent en 2025:

1- République démocratique du Congo (3e rang mondial)

2- Tchad (4e)

3- Guinée équatoriale (5e)                                  

4- Gabon (8e)

5- Centrafrique (9e)

6- Guinée-Bissau (10e)

7- République du Congo (11e)

8- Djibouti (13e)

9- Niger (14e)

10- Algérie (15e)

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Tunisie: un million d’euros pour le Centre technique du textile

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé le lancement d’une nouvelle infrastructure dédiée à renforcer la compétitivité, la transition écologique et la digitalisation du secteur textile et habillement. L’événement a eu lieu le 10 décembre au siège du Centre technique du textile.

La ministre a rappelé le poids majeur du textile dans l’économie nationale. Le secteur représente environ 20% des exportations totales du pays, et près de 30% des entreprises industrielles et des emplois du secteur manufacturier. Les exportations devraient atteindre 10 milliards de dinars d’ici la fin de l’année, soit une croissance évaluée à 1,5%.

Un investissement d’un million d’euros pour moderniser le Centre technique du textile

L’annonce la plus importante concerne le renforcement de la structure du Centre technique du textile, grâce à un investissement d’environ un million d’euros, financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Cet investissement a permis d’équiper le centre de laboratoires modernisés, utilisant des technologies récentes conformes aux normes internationales. Ces équipements permettent désormais de réaliser des analyses et des contrôles de haute précision, répondant aux besoins des clients au niveau national et international.

La ministre a souligné que cette initiative fait partie intégrante de la feuille de route nationale destinée à améliorer la performance du secteur, gagner de nouveaux marchés et renforcer la compétitivité du textile tunisien. Elle a précisé que le soutien à la compétitivité verte et numérique est une étape essentielle pour répondre aux exigences environnementales imposées à l’échelle internationale.

Les nouveaux services du centre s’inscrivent dans les axes majeurs de la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation, visant à moderniser la production, à encourager la qualité et à accompagner les entreprises du secteur vers des standards plus élevés.

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L’allocation touristique algérienne finit-elle sur le marché noir en Tunisie ?

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle allocation touristique de 750 €, adoptée par l’instruction N° 05‑2025 du 17 juillet 2025 signée par le gouverneur de la Banque d’Algérie, des signaux d’alarme ont été tirés quant à des pratiques détournées visant à exploiter légalement ce droit de change pour des activités financières paravent. Cette allocation doit être utilisée pour couvrir les dépenses personnelles de voyage à l’étranger et n’est attribuée qu’une fois par an à chaque citoyen résident.

La réglementation stipule clairement que le droit de change est strictement personnel, destiné à être utilisé par le bénéficiaire effectif lors d’un séjour à l’étranger d’au moins sept jours. Toute tentative de transfert, de cession ou de détournement est interdite et passible de sanctions, y compris pénales.

Mais au lieu d’encourager un tourisme durable et légitime, certaines pratiques commercialisent ce dispositif comme une opportunité spéculative.

En fait, selon plusieurs sources, pour contourner cette règle, certains intermédiaires organisent des voyages vers la Tunisie, en recrutant surtout des jeunes chômeurs. Ils avancent parfois les frais de passeport et récupèrent les passeports pour déposer les demandes de change. Les participants touchent les 750 € à la frontière, restent près de la frontière pour limiter leurs dépenses, puis revendent le reste au marché noir, où le taux est presque deux fois plus avantageux qu’à la banque.

Face à l’ampleur de ces pratiques, les autorités ont commencé à durcir les contrôles:

Depuis le 7 décembre 2025, les bus transportant des touristes vers la Tunisie doivent disposer d’une autorisation internationale de transport plutôt que de se contenter d’une simple licence touristique. Cette mesure vise à réduire les abus liés aux voyages organisés pour l’allocation.

Des blocages de bus aux frontières ont été observés, conséquence directe de ce nouveau dispositif.

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Tunisie: le kohl arabe inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco

La Tunisie vient de marquer une nouvelle étape dans la valorisation de son patrimoine culturel. Le 11 décembre 2025, le pays a officiellement inscrit le «kohl arabe» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, aux côtés de huit autres pays arabes. L’annonce a été faite à l’occasion de la 20ᵉ session de la Commission intergouvernementale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient du 8 au 13 décembre à New Delhi, en Inde.

 

 

 

 

 

 

Avec cette inscription, la Tunisie compte désormais dix éléments culturels reconnus par l’Unesco.

Le «kohl arabe», traditionnellement utilisé pour souligner le contour des yeux, est bien plus qu’un simple produit de beauté. Il occupe une place importante dans l’histoire et les traditions du Maghreb et du monde arabe. Depuis des siècles, il est reconnu pour ses vertus protectrices contre le mauvais œil et pour ses usages médicinaux, tout en restant un symbole d’élégance et d’identité culturelle.

 

Historiquement, le kohl a été largement utilisé en Tunisie depuis l’époque antique, notamment par les civilisations berbère et arabe, et a traversé les âges comme un élément central des rituels et des pratiques quotidiennes. Dans les pays arabes, il conserve encore aujourd’hui une valeur culturelle et esthétique, transmis de génération en génération.

Cette reconnaissance par l’Unesco souligne l’importance de préserver et de transmettre ces savoir-faire traditionnels, tout en renforçant la visibilité de la culture tunisienne sur la scène internationale.

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Classement Forbes 2025: de quels pays viennent la majorité des femmes les plus puissantes du monde?

Chaque année, Forbes publie son classement des 100 femmes les plus puissantes au monde, une liste qui met en lumière celles qui dominent les sphères politique, économique, culturelle et médiatique à l’échelle internationale. 

Dans ce classement, 25 pays sont représentés, mais certains se détachent nettement. L’Amérique du Nord, et en particulier les États‑Unis, arrive largement en tête, avec une forte présence de PDG, dirigeantes financières, philanthropes et personnalités médiatiques. L’Europe suit de près, avec des leaders politiques et économiques de premier plan comme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne. Le Japon, le Mexique, le Brésil, l’Inde et la Chine complètent le top 20, incarnant la montée en puissance de certaines économies émergentes dans le domaine du leadership féminin.

Le classement Forbes ne se limite pas à la notoriété. Il repose sur quatre grands piliers de pouvoir: l’argent, la visibilité dans les médias, l’impact réel et les cercles d’influence. Pour les dirigeantes politiques, Forbes prend également en compte le PIB et la population du pays dirigé, tandis que pour les PDG et entrepreneurs, c’est la taille de l’entreprise et ses résultats économiques qui sont évalués. Les personnalités culturelles sont jugées sur leur portée médiatique et leur influence sociétale. Cette méthodologie permet de dresser un panorama global du pouvoir féminin, au-delà des frontières et des secteurs.

L’Afrique, bien que largement sous-représentée, compte dans ce classement deux femmes remarquables. Mary Vilakazi, CEO du FirstRand Group en Afrique du Sud, a pris les commandes de l’une des plus grandes banques du continent en avril 2024, supervisant près de 2,5 trillions de rands d’actifs, soit environ 150 milliards de dollars. Mo Abudu, entrepreneure médiatique et philanthrope nigériane, fondatrice d’EbonyLife Media, s’est imposée comme une figure incontournable des médias globaux. Depuis 2006, son réseau Ebonylife TV diffuse dans plus de 49 pays à travers l’Afrique, ainsi qu’au Royaume-Uni et dans les Caraïbes.

Ce classement montre que le pouvoir économique et médiatique reste concentré en Amérique du Nord et en Europe, avec une progression notable de certaines économies émergentes d’Asie et d’Amérique latine. L’Afrique gagne du terrain, mais reste encore sous‑représentée au sommet. Pourtant, les figures africaines présentes témoignent d’une influence considérable et annoncent une évolution possible dans les prochaines années. Le classement Forbes 2025 rappelle que le pouvoir féminin se diversifie et que la prochaine génération pourrait voir davantage de femmes africaines atteindre les plus hautes sphères de décision mondiale.

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Ces pays africains veulent enfin encadrer Facebook, TikTok, Netflix…: voici ce qui pourrait changer!

Les ministres africains chargés des Télécommunications, des Technologies de l’information et de l’Économie numérique ont adopté, le 7 décembre 2025 à Alger, la «Déclaration d’Alger sur des plateformes numériques équitables, sûres et responsables en Afrique». Cette déclaration, qui doit être soumise à l’Union africaine pour adoption politique début 2026, vise à poser les bases d’un cadre réglementaire continental commun pour encadrer les géants numériques mondiaux et les plateformes OTT (services en ligne de communication et de contenu).

La Déclaration d’Alger marque une volonté collective de parler d’une seule voix face aux géants du numérique (réseaux sociaux, messageries, plateformes de streaming et services d’intelligence artificielle), afin de renforcer l’influence du continent dans la gouvernance numérique mondiale. En l’état actuel, ces acteurs opèrent selon les lois de leurs pays d’origine, ce qui limite la capacité des pays africains à obtenir des retombées économiques et à protéger leurs utilisateurs.

Des engagements concrets pour l’Afrique

La déclaration fixe plusieurs orientations pratiques et ambitieuses:

  • Négociation unifiée avec les plateformes mondiales
    Les États africains s’engagent à coordonner leurs exigences et leurs négociations avec les plateformes numériques afin d’éviter une approche éclatée par pays. Cette démarche vise à renforcer le pouvoir de négociation collectif du continent.
  • Contribution économique locale
    Les plateformes mondiales opérant en Afrique seraient encouragées — voire contraintes à l’avenir — à contribuer au financement des infrastructures locales, à soutenir le développement des talents numériques et à réinvestir une part significative de leurs revenus sur le continent. Cela devrait permettre aux économies africaines de mieux capter les bénéfices générés par leur marché numérique.
  • Protection des données et souveraineté numérique
    Un mécanisme renforcé de protection des données personnelles est prévu pour garantir que les données des citoyens africains soient gérées de manière transparente et sécurisée, avec une orientation vers une localisation des données sur le continent.
  • Normes pour l’intelligence artificielle
    Des standards «responsabilisants» pour l’usage de l’intelligence artificielle figurent dans le texte. L’objectif est de réduire les risques de discrimination algorithmique, de surveillance abusive, et d’assurer la transparence dans les systèmes automatisés.
  • Encadrement des contenus
    La Déclaration appelle à un contrôle des contenus circulant sur les plateformes, notamment pour lutter contre la désinformation et les discours de haine, tout en respectant la liberté d’expression.

Un cadre inspiré des modèles internationaux

Le texte s’inscrit dans une dynamique plus large de stratégies africaines pour la transformation numérique (2020-2030). Il s’inspire de cadres internationaux comme le Digital Services Act (DSA) européen, tout en adaptant ses principes à la réalité africaine, notamment en termes de contribution économique locale et de protection des données.

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