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Exportation: à partir de 2026, l’Insspa deviendra l’unique organisme de délivrance des certificats sanitaires

Dans le cadre des dispositions de la loi n° 25 de l’année 2019 en date du 26 février 2019 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires et des aliments pour animaux, l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (Insspa) a annoncé qu’à partir du 1er janvier 2026, elle sera désormais le seul organisme officiellement chargé de délivrer les certificats sanitaires préalables à l’exportation de ce type de produits. Et ce, dans un communiqué publié le 9 décembre 2025,

Source: Insspa

Tous les opérateurs du secteur alimentaire, qu’ils projettent d’exporter ou soient déjà exportateurs de produits végétaux et d’origine végétale, devront désormais se conformer aux nouvelles règles de contrôle technique aux frontières, aux ports comme aux aéroports. L’Insspa invite ainsi les acteurs concernés à contacter ses services pour se renseigner sur les démarches à suivre. 

Cette nouvelle simplification s’inscrit dans les efforts visant à alléger les procédures administratives pour les entreprises exportatrices et à réduire les délais de délivrance des certificats, pièce maîtresse des dossiers d’exportation.

Sur le plan économique, cette décision devrait renforcer la confiance des marchés étrangers dans les produits alimentaires nationaux et valoriser leur qualité. À l’instar de nombreux autres pays importateurs de nos denrées, la Tunisie sera désormais représentée par une “unique instance responsable” en charge de cette démarche. 

L’Insspa confirme que les négociations avec ses homologues devraient aboutir à des résultats plus harmonisés, conformément alignés sur les nouvelles réglementations des conventions internationales en matière sanitaire et commerciale.

Mehdi Alaya

Consultant et formateur en commerce international

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Unimed, un leader pharmaceutique en pleine expansion et un potentiel boursier solide

Unimed confirme son statut de valeur défensive et de croissance au sein du secteur pharmaceutique tunisien. 

À 8,500 dinars au 1er décembre 2025, le titre présente un potentiel d’appréciation significatif, soutenu par un objectif de cours fixé à 11,290 dinars par MAC SA, soit une hausse attendue de 32,8%. Cette recommandation d’achat repose sur une dynamique opérationnelle solide, une visibilité croissante sur les marchés internationaux et une stratégie d’investissement cohérente.

Leader national des formes stériles et injectables avec 27% de part de marché, Unimed bénéficie d’un positionnement unique, renforcé par plus de 400 autorisations de mise sur le marché et une présence commerciale dans plus de cinquante pays.

En 2024, la société a atteint un chiffre d’affaires de 147,7 MDT, porté par une croissance annuelle moyenne de près de 13% sur cinq ans, tandis que son bénéfice net a atteint un niveau record de 18,5 MDT. Pour 2025, MAC SA anticipe une progression du chiffre d’affaires à 166,9 MDT et un résultat net attendu de 21,5 MDT, en hausse de 16,5%, confirmant une rentabilité durable appuyée par des marges structurellement élevées.

Cette dynamique reflète la normalisation complète de l’activité après les perturbations de 2020-2022, marquées notamment par la suspension temporaire des transactions avec la Pharmacie centrale. Depuis 2023, la reprise des volumes hospitaliers et la croissance continue des ventes officinales et export ont soutenu une amélioration nette des marges, avec un EBITDA de 49,9 MDT en 2024 et un taux de marge de 34,4%.

Le segment export constitue par ailleurs un levier stratégique majeur: il représente 35% du chiffre d’affaires et devrait pratiquement doubler d’ici 2028 grâce aux AMM en cours d’enregistrement et à l’élargissement des débouchés en Afrique et au Moyen-Orient.

Unimed accompagne cette ambition par un programme d’investissement de 39 MDT sur 20252026, dont 31,5 MDT dédiés au projet d’extension «Unimed 2», appelé à tripler la capacité de production des ampoules et à introduire de nouvelles gammes comme les carpules dentaires et l’insuline.

La société consolide également sa compétitivité via la transition énergétique, notamment une station photovoltaïque couvrant 40% de ses besoins électriques. Sa structure financière solide, avec 112,7 MDT de capitaux propres et un endettement net limité à 34,8 MDT en 2024, offre une marge de manœuvre confortable pour soutenir cette croissance.

Le partenariat stratégique avec GCUBE à travers la joint-venture constitue un catalyseur important à partir de 2026, grâce à la production de kits de diagnostic rapide destinés à plusieurs continents.

Enfin, l’amélioration de la liquidité du titre, après la sortie ordonnée d’Ekuity Capital, renforce l’attrait boursier d’Unimed, qui se traite à des multiples attractifs avec un EV/EBITDA 2025e de 5,4x et un PER 2025e de 12,7x, tout en offrant un rendement de dividende estimé à 7,8%.

L’ensemble de ces éléments confirme un profil combinant croissance, rentabilité et visibilité, positionnant Unimed comme l’une des opportunités les plus attractives du marché tunisien, selon MAC SA.

Hichem Chehbani

 

 

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L’industrie cosmétique, un secteur stratégique mais fragilisé

L’industrie cosmétique, qui contribue fortement à l’économie nationale, fait face à une pression fiscale et administrative croissante. C’est ce qui ressort de la conférence de presse organisée par la Conect, ce mercredi 3 décembre 2025 à son siège.

Aslan Berjeb, président de la Conect, a mis l’accent sur l’importance du secteur qui représente environ 1,6% du PIB avec un chiffre d’affaires estimé à 1,6 milliard de dinars. Il génère environ 10 000 emplois directs, dont ceux liés à l’industrie, à la distribution et à la vente au détail.

Pourtant, la part locale sur le marché national est en baisse, passant de 24% en 2015 à environ 15% aujourd’hui. Le secteur informel, lui, a progressé de 23 à 35%, alimentant la perte de compétitivité des entreprises formelles et leur fragilisation.​

Parmi les panélistes présents, l’absence d’un texte législatif spécifiquement dédié aux cosmétiques crée un déséquilibre entre acteurs formels soumis aux règles et informels sans contraintes, engendrant une concurrence déloyale et des risques sanitaires pour les consommateurs.

Maroua Ben Ali, fondatrice d’Herbeos et experte en aromathérapie, tire la sonnette d’alarme sur l’absence totale de cadre réglementaire législatif spécifique pour les produits cosmétiques ainsi que l’expansion du secteur informel.

Pour sa part, Selima Zaouali, fondatrice d’Aseptika Lab et lauréate du Trophée Femme Entrepreneure de Tunisie 2021, revient sur le monopole de l’alcool et le vide réglementaire le concernant, insistant sur l’importance de protéger le secteur formel, en encourageant la qualité et l’innovation, et en sécurisant la santé des consommateurs.

Les deux intervenantes Maroua Ben Ali et Selima Zaouali soulignent que pour améliorer la compétitivité sur le plan réglementaire, il y a intérêt à développer ou à mettre en place une réglementation spécifique pour les produits cosmétiques. D’où la nécessité de réduire les produits informels et de prendre soin de la santé et de la sécurité du consommateur. D’autre part, on va ainsi donner plus de compétitivité aux produits sur le plan réglementaire et ouvrir des horizons d’exportation vers plusieurs pays”, concluent-elles. 

Il convient de noter que depuis 2018, un droit de consommation de 25% frappe certains produits cosmétiques tels que les parfums, les soins de la peau (y compris les écrans solaires) et le maquillage, appliqué tant aux produits importés, calculé sur la valeur déclarée en douane, qu’aux produits locaux, calculé sur le prix de vente. Cette fiscalité aggrave la perte de pouvoir d’achat des consommateurs et favorise la montée du commerce illégal, notamment sur les réseaux sociaux et sites en ligne.

En somme, pour soutenir le secteur formel et préserver la santé des consommateurs, plusieurs mesures sont indispensables, à savoir la suppression du droit de consommation sur les produits tarifaires 3303 et 3304 (soins, parfums, maquillage) et l’exonération du droit de douane sur les matières premières et emballages, y compris pour les sociétés commerciales qui importent pour des PME incapables d’importer directement.

 

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Prix Abdelwaheb Ben Ayed: la littérature tunisienne en plein éclat

Pour sa cinquième édition, les prix littéraires de la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) s’imposent comme un concours incontournable de la saison littéraire tunisienne. La cérémonie de remise des prix s’est tenue ce samedi 29 novembre 2025 à Tunis et a été marquée par un hommage rendu à feu Abdelwaheb Ben Ayed.​

La présidente du jury, Samia Kassab Charfi, universitaire et professeure de littérature, souligne que ces prix contribuent de manière significative à la promotion et au développement du roman tunisien.

Le jury a été constitué avec un souci particulier d’équilibre des genres et des générations: trois hommes (Abderraouf Medelgi, Adel Khedher, Mabrouk Mabrouk Mannaï) et trois femmes (Thouraya Belkahia, Samia Dridi, Hind Soudan). Cette diversité, tant en termes d’âges que de spécialités – littérature française et littérature arabe –, a permis des débats riches et croisés.​

Il convient de noter que le jury a reçu plus de 48 ouvrages de qualité. L’originalité, la création littéraire et la capacité du livre à captiver le lecteur figurent au cœur de l’évaluation, tout comme la modernité de l’écriture.​

Les œuvres en lice couvrent une large palette de genres: romans et nouvelles, littérature jeunesse et jeunes lecteurs, essais mêlés de fiction. Cette variété témoigne de la vitalité de la création littéraire tunisienne et de la pluralité des voix qui s’y expriment.

 

Short lists de la 5ᵉ édition

 Catégorie: Article – arabe et français

Lauréat: Hichem Abdessamad

Titre: La Gloire et la puissance

Maison d’édition: AC Éditions

Valeur du prix: 20 mille dinars

 

Catégorie: Littérature Jeunesse & Jeunes lecteurs

Lauréate 1: Fethia Chouikha Abichou

Titre: بوح الفراخ

Maison d’édition: دار يس للنشر

Valeur du prix: 5 mille dinars

Lauréat 2: Nada Dagdoug

Titre: Yeza

Maison d’édition: La voix du livre

Valeur du prix: 5 mille dinars

 

Catégorie: Roman et Nouvelles – langue française

Lauréate: Héla Msellati

Titre: La vie en sauce

Maison d’édition: Hkeyat Éditions

Valeur du prix: 20 mille dinars

 

Catégorie: Roman et Nouvelles – langue arabe

Lauréat: Zied Bouchoucha

Titre : الدفتر الوردي

Maison d’édition: Éditions POP Libris

Valeur du prix: 20 mille dinars

Au final, cette cinquième édition des prix FABA illustre non seulement la richesse de la production littéraire tunisienne, mais aussi le rôle essentiel du livre dans l’éducation, la formation de l’esprit critique et le développement culturel.​

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