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Gaza : incertitudes autour de la deuxième phase du cessez-le-feu Israël-Hamas

L’entrée dans la deuxième phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas reste très incertaine, alors que le mouvement palestinien doit remettre prochainement la dépouille du dernier captif israélien détenu dans la bande de Gaza.

Hamas a indiqué qu’il se disait prêt à discuter d’un « gel » de ses armes afin de faciliter le passage à la seconde étape de l’accord. De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a reconnu que la mise en œuvre de cette phase serait « difficile », tout en affirmant qu’elle pourrait théoriquement débuter d’ici la fin du mois.

Mais sur le terrain, le bilan de la première phase complique fortement l’équation.

Violations et pressions accrues sur Netanyahu

Depuis le début de la trêve, le 10 octobre, Israël a multiplié les violations, selon les autorités de Gaza, qui recensent plus de 590 incidents et au moins 360 Palestiniens tués durant cette période. L’accord exigeait un arrêt complet des opérations, un retrait derrière la « ligne jaune », un accès humanitaire renforcé et l’échange de prisonniers. Mais les forces israéliennes ont poursuivi leurs opérations, maintenant un niveau d’aide nettement inférieur aux engagements pris, dans un contexte où les agences de l’ONU alertent toujours sur une situation nutritionnelle critique pour des milliers d’enfants.

Cette réalité fragilise davantage Benyamin Netanyahu, confronté aux critiques de sa coalition, opposée à toute concession, et à la pression américaine pour appliquer le plan en 20 points soutenu par Washington. En affirmant que “la guerre n’est pas terminée” et que Hamas sera “désarmé”, le Premier ministre israélien peine à concilier ses engagements politiques internes avec les exigences diplomatiques internationales.

Une phase 2 encore hors d’atteinte

Sur le terrain, le retrait prévu derrière la « ligne jaune » reste incomplet, le Hamas accusant Israël d’avancer la limite chaque jour, provoquant de nouveaux déplacements de civils. L’aide humanitaire demeure insuffisante, en grande partie commerciale, au détriment des grandes agences comme l’UNRWA.

Malgré les annonces politiques, aucune date n’a été fixée pour le lancement de la phase 2, laquelle suppose accord sur la gouvernance de Gaza, la présence éventuelle d’une force internationale et la supervision d’un organe transitoire. Les divergences persistantes entre les parties rendent pour l’instant la mise en œuvre de cette étape hautement incertaine.

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Gaza : Israël frappe malgré la trêve, plus de 100 morts — Washington ferme les yeux

Sous couvert de “cessez-le-feu”, Israël poursuit ses frappes sur Gaza. Washington minimise, pendant que la population palestinienne paie le prix d’une guerre sans fin.

Israël a mené, mardi, une série de frappes massives sur la bande de Gaza, tuant plus de 100 Palestiniens, dont de nombreux enfants, selon des sources médicales locales. Ces bombardements, les plus violents depuis la trêve annoncée, ont ravagé plusieurs zones densément peuplées. Tel-Aviv parle pourtant d’“application du cessez-le-feu”, alors que les hôpitaux débordent à nouveau de blessés.

Une “riposte” aux contours flous

Les frappes israéliennes ont été déclenchées après la mort d’un soldat israélien dans des circonstances encore non élucidées, à Rafah, dans le sud de Gaza.
Le Premier ministre Benjamín Netanyahu avait alors ordonné des représailles “puissantes”, aussitôt suivies d’une série de raids sur toute la bande côtière.

Depuis le début de la guerre, en octobre 2023, plus de 68 500 Palestiniens ont été tués et 170 000 blessés.
Derrière ces chiffres, des familles entières effacées, des quartiers rasés, et une population qui ne croit plus aux promesses de paix.

Washington détourne le regard

À Washington, Donald Trump a confirmé qu’Israël avait “réagi après qu’un soldat a été pris pour cible”, tout en répétant que “rien ne mettra en péril la trêve”.
Un discours jugé indécent par de nombreux observateurs, alors que les frappes s’intensifient.
Les États-Unis, auteurs de la médiation, refusent d’admettre publiquement la responsabilité d’Israël dans la violation de l’accord, préférant préserver un vernis diplomatique.

Selon plusieurs experts internationaux, la trêve n’a jamais été équilibrée : Israël et le Hamas l’ont signée sous forte pression américaine, mais dans une situation d’asymétrie totale.
“Israël cherchait avant tout à légitimer la poursuite de son contrôle militaire sur Gaza”, résument-ils, rappelant que la mort du soldat israélien a servi de prétexte commode à une reprise planifiée des frappes.

Pour ces analystes, Israël impose ses propres “faits sur le terrain”, consolidant un contrôle direct sur plus de la moitié de la bande de Gaza.
Cette stratégie rappelle le modèle appliqué au Liban : une trêve officielle, mais des frappes régulières et une occupation déguisée.
À Gaza, cela se traduit par une occupation prolongée, dissimulée derrière le mot “cessez-le-feu”.

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