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Hambourg : vitrine stratégique du savoir-faire aérospatial tunisien

La Tunisie a mis en avant la solidité et la compétitivité de son écosystème aérospatial lors du Forum de l’aviation de Hambourg, confirmant son positionnement comme plateforme industrielle fiable et intégrée sur la chaîne de valeur mondiale du secteur. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 12 décembre, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia).

Organisé les 10 et 11 décembre, sous le thème « La prochaine ère de l’aviation : résiliente, numérique, durable », le forum figure parmi les rendez-vous majeurs de l’industrie aéronautique en Europe. Il a rassemblé quelque 1 200 participants, issus des segments clés de l’ingénierie, de la fabrication, de la maintenance et des services aéronautiques.

Présente à travers son bureau en Allemagne, FIPA-Tunisia a eu plusieurs rencontres B2B et d’échanges de networking, dans l’objectif de renforcer l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs internationaux et de consolider des partenariats industriels durables.

Cette participation s’est inscrite dans une coordination étroite avec le Groupement des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales (GITAS), fortement représenté lors de l’événement. Le stand du GITAS a servi de point d’ancrage pour des discussions stratégiques avec des donneurs d’ordres, équipementiers et fournisseurs de rang mondial.

Tunis aura ses “Rencontres aérospatiales » en juillet 2026

La délégation tunisienne a mis en lumière la maturité du secteur aérospatial national, structuré autour de l’ingénierie, de la production et de la maintenance. L’écosystème tunisien compte aujourd’hui plus de 80 entreprises, majoritairement exportatrices, générant plus de 20 000 emplois directs. L’accent a également été mis sur le capital humain, soutenu par un réseau d’écoles d’ingénieurs spécialisées et une main-d’œuvre qualifiée répondant aux standards internationaux.

Le forum a également servi de cadre au lancement de la promotion des “Rencontres Aérospatiales Tunisie”, une convention B2B prévue à Tunis du 7 au 9 juillet 2026. Des invitations ont été distribuées aux participants afin de renforcer la visibilité de ce rendez-vous auprès des acteurs internationaux.

La participation tunisienne a enfin été saluée par la visite officielle du Consul de Tunisie à Hambourg, qui a souligné l’importance stratégique de cette présence pour soutenir le développement et le rayonnement du secteur aérospatial tunisien.

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Aéronautique et spatial : La Tunisie renforce sa visibilité au grand rendez-vous de Hambourg

La Tunisie a pris part au Forum de l’aviation de Hambourg, l’un des événements majeurs du secteur en Europe, afin de consolider son positionnement comme plateforme industrielle et technologique crédible dans l’aérospatial.

Cette présence a servi de vitrine pour promouvoir le savoir-faire national auprès des acteurs internationaux de la filière. L’objectif est clair : attirer de nouveaux investissements et s’insérer durablement dans les chaînes de valeur mondiales.

Une présence ciblée dans un forum stratégique

Organisé sur deux jours autour des enjeux de résilience, de transformation numérique et de durabilité, le Forum de l’aviation de Hambourg a réuni plus d’un millier de professionnels issus de l’ensemble de l’écosystème aéronautique mondial.

Dans ce cadre, la participation tunisienne a été pensée comme une opération de positionnement stratégique, misant sur les échanges directs et les rencontres professionnelles.

L’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia), à travers sa représentation en Allemagne, a multiplié les contacts et les rencontres B2B afin de faire connaître les capacités industrielles tunisiennes et d’identifier de nouvelles opportunités de partenariat.

Un écosystème mis en avant avec le GITAS

Cette démarche s’est appuyée sur une coordination étroite avec le Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (GITAS), dont la forte présence a permis de donner une visibilité collective au secteur. Le stand du groupement a constitué un point de convergence pour des échanges avec des donneurs d’ordre, des équipementiers et des décideurs industriels.

La délégation tunisienne a mis en avant un secteur désormais structuré autour de l’ingénierie, de la production industrielle et des activités de maintenance. Aujourd’hui, l’écosystème national regroupe plus de 80 entreprises, majoritairement tournées vers l’export, et génère plus de 20 000 emplois directs.

Le capital humain comme argument central

Au-delà des infrastructures et des capacités industrielles, l’accent a été mis sur la qualité du capital humain tunisien. Les intervenants ont souligné le rôle des écoles d’ingénieurs et des centres de formation spécialisés, qui alimentent le secteur en compétences qualifiées et adaptables aux standards internationaux.

Cet argument constitue l’un des piliers de l’attractivité tunisienne, dans un contexte mondial marqué par une forte concurrence pour les talents et les investissements technologiques.

Cap sur les Rencontres Aérospatiales de Tunis

Le forum a également servi de tremplin pour la promotion des prochaines Rencontres Aérospatiales Tunisie, prévues à Tunis du 7 au 9 juillet 2026. FIPA-Tunisia et le GITAS ont profité de l’événement pour inviter les participants internationaux à cette convention B2B, présentée comme un nouveau temps fort pour connecter l’écosystème tunisien aux marchés mondiaux.

La participation tunisienne a enfin été ponctuée par la visite officielle du Consul de Tunisie à Hambourg, qui a salué l’importance de cette présence pour soutenir la dynamique de développement et de rayonnement du secteur aérospatial national.

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Tunisie : Visteon inaugure un centre de recherche et d’innovation à Tunis avec 500 ingénieurs à terme

Un centre de recherche et d’innovation de l’entreprise américaine Visteon, spécialisée dans la fabrication de composants automobiles et l’ingénierie logicielle, électronique et mécanique, a été inauguré, vendredi, à Tunis.

Employant 200 ingénieurs tunisiens, ce centre devrait créer de nouveaux emplois pour atteindre 500 ingénieurs dans les années à venir, a indiqué, à cette occasion, Afef Chachi, cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Et de souligner qu’il marque « une avancée significative » en permettant de passer de la fabrication de composants à la formation de talents capables de développer des solutions innovantes pour Visteon en Tunisie et à l’international.

Présente dans le pays depuis 2005, l’entreprise a déjà créé 560 emplois et prévoit d’en atteindre 900 d’ici 2028, dont près de 40 % d’encadrement.

« Visteon », qui possède 14 usines et 18 centres de R&D dans le monde, est spécialisée dans les systèmes électroniques intelligents, la climatisation et l’éclairage pour les principales marques automobiles, assurant plus de 10 000 emplois à l’échelle mondiale.

La cheffe de cabinet a rappelé l’importance du secteur tunisien des composants automobiles, qui compte plus de 300 entreprises et 120 000 emplois, et dont les exportations ont atteint 3 milliards de dollars en 2024.

Pour le Président directeur général de Visteon, Sachin Lawande, ce centre servira de pôle d’ingénierie stratégique et permettra à l’entreprise de renforcer sa présence dans l’écosystème technologique et industriel tunisien en créant des emplois à forte valeur ajoutée.

« La Tunisie dispose de très bonnes compétences, c’est pourquoi nous avons choisi ce pays pour élargir nos activités dans la fabrication, l’ingénierie et le design », a-t-il précisé.

De son côté, la présidente de l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA), Namia Ayadi, a affirmé que la Tunisie constitue aujourd’hui « un site attractif pour les investissements à forte valeur ajoutée grâce aux compétences tunisiennes », soulignant le choix de Visteon de s’implanter dans le pays.

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JOZ Group choisit Jendouba pour sa nouvelle unité industrielle en Tunisie

Le groupe JOZ, acteur mondial majeur dans les secteurs des cosmétiques et des produits parapharmaceutiques, s’implante en Tunisie.

Une délégation de haut niveau a été chaleureusement reçue par Jalel Tebib, DG de la Fipa Tunisie, marquant le début d’une coopération prometteuse pour l’économie nationale. À cette occasion, le PDG Nabeel Joz a dévoilé un projet ambitieux pour la région de Bousalem, dans le gouvernorat de Jendouba. Il s’agit de la création d’une unité de production intégrée, couvrant la fabrication de parfums, de cosmétiques et de solutions parapharmaceutiques, avec l’ensemble du processus industriel sur place. À terme, cette initiative devrait générer de nombreux emplois qualifiés et insuffler un nouvel élan à l’économie locale.

Par ailleurs, la Fipa a rappelé les atouts majeurs de la Tunisie pour les investisseurs étrangers: un écosystème industriel solide, une position géographique stratégique au cœur de la Méditerranée, ainsi qu’un vivier de compétences reconnu et en constante évolution.

À vrai dire, l’intérêt du groupe JOZ ne se limite pas au secteur des cosmétiques. Le dirigeant a exprimé son attention pour d’autres secteurs porteurs, notamment l’automobile, identifiant dans le pays un tremplin stratégique pour diversifier ses activités. “Le groupe a également manifesté son intérêt pour d’autres projets nationaux d’envergure, tels que le projet Taparura (Sfax) et la Zone franche de Ben Guerdane”, a précisé la Fipa. Dans cette perspective, des réunions de suivi seront prochainement organisées afin d’approfondir et de concrétiser ces pistes de collaboration.

Aujourd’hui, “le groupe emploie des milliers de professionnels dans le monde et jouit d’une solide réputation dans les domaines du parfum, des soins de la peau, de la coiffure et des solutions parapharmaceutiques“, communique la même source. Son implantation en Tunisie traduit l’ambition du Groupe de renforcer sa position de leader tout en explorant de nouveaux marchés et ressources.

Fondé en 1935 à Bahreïn, JOZ s’est imposé comme une référence mondiale dans l’industrie de la beauté et de la santé, reconnu pour sa recherche de pointe, ses produits innovants et son engagement en faveur du développement durable.

 

Source: Fipa

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Tunisie – Investissements étrangers : Une hausse de 28,1 % tirée par l’industrie

Les investissements étrangers en Tunisie ont progressé de 28,1 % à fin septembre 2025. Une hausse qui, à première vue, pourrait sembler conjoncturelle — un simple rebond après plusieurs années de turbulence. Pourtant, la lecture fine des données de la FIPA révèle un mouvement plus profond : le retour en force du secteur industriel, véritable colonne vertébrale des IDE et principal moteur de cette dynamique.

Un redressement chiffré, mais surtout structurel

Avec 2 588,7 millions de dinars d’investissements cumulés, la Tunisie signe l’une de ses meilleures performances depuis 2015. La progression est régulière :

  • +28,1 % vs 2024
  • +39,7 % vs 2023
  • +58,1 % vs 2022

Ce n’est donc pas un « effet d’optique », mais un trend qui s’affirme depuis trois ans.

Surtout, les investissements directs étrangers (IED) forment l’essentiel de cette hausse : 2 536 MD, en progression de 27,7 %.
Les investissements de portefeuille, malgré une hausse de 56,8 %, restent anecdotiques : 52,7 MD.
Autrement dit, les capitaux qui arrivent sont productifs, long terme, et ancrés dans le tissu économique.

Industrie : le pilier qui tire toute la courbe

La clé de lecture est là : 63,6 % des IDE vont à l’industrie.
Soit 1 613 MD, un niveau rarement atteint ces dernières années.

Pourquoi l’industrie et pas les autres secteurs ?

Parce que l’écosystème tunisien reste perçu comme :

  • un pôle de production manufacturière compétitive,
  • une plateforme proche de l’Europe,
  • un vivier de main-d’œuvre qualifiée,
  • un acteur clé dans les chaînes de valeur automobile, mécanique, électronique, textile et agroalimentaire.

C’est ce socle qui explique l’essentiel de la hausse des 28,1 %.
Les autres secteurs progressent, mais n’ont pas la même intensité d’investissement.

  • Énergie : 19,5 % – importante, mais en cycle lent.
  • Services : 14,4 % – progression modérée.
  • Agriculture : 2,5 % – marginal, structurellement sous-capitalisé.

La Tunisie reste donc, avant tout, un pays industriel, un fait que rappellent chaque année les courbes des IDE.

Le visage des investisseurs : l’Europe en première ligne

La hiérarchie des partenaires n’a pas changé :

  • France : 639,9 MD – 31,3 % du total (hors énergie).
  • Allemagne : 294 MD.
  • Italie : 242,4 MD.
  • Pays-Bas : 153,7 MD.
  • États-Unis : 108,2 MD.

Si la dispersion existe, le cœur reste européen.
Ce qui signifie que l’intérêt pour la Tunisie n’est pas tant opportuniste que structurel : les chaînes de valeur européennes ont besoin de la Tunisie, et investissent en conséquence.

2026 : l’ambition du doublement, ou l’épreuve de vérité

Le gouvernement fixe un objectif audacieux : atteindre 4 milliards de dinars d’IDE en 2026.
Pour un pays sous tension budgétaire, c’est à la fois une nécessité et un pari.

La stratégie annoncée repose sur plusieurs leviers :

  • hausse du taux d’intégration automobile de 40 % à 55 % fin 2026,
  • orientation vers l’aéronautique, le pharmaceutique, le numérique,
  • montée en gamme dans l’agroalimentaire et les textiles techniques,
  • ciblage fin par matrice pays/secteur pour aller chercher les projets les plus rentables.

La question n’est plus seulement d’attirer des IDE, mais de réorienter la structure même de l’investissement vers la haute valeur ajoutée.

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Londres : la plateforme “Zitouna” fait entrer la diplomatie tunisienne dans l’ère de l’investissement

Sous le signe de l’olivier, la Tunisie déploie à Londres une diplomatie d’un nouveau genre : économique, ouverte et enracinée dans son identité.
Avec la création du réseau “Zitouna”, l’ambassade tunisienne transforme la symbolique diplomatique en un levier d’influence et d’investissement.
Une approche qui conjugue culture, stratégie et attractivité.

Une nouvelle dynamique à Londres

Le 23 octobre 2025, l’ambassade tunisienne à Londres a lancé la plateforme “Zitouna Network”, un espace de dialogue et de coopération entre missions diplomatiques, acteurs économiques et investisseurs britanniques.
Objectif : porter les investissements du Royaume-Uni en Tunisie à 4 milliards de dinars et ancrer la Tunisie dans le cercle restreint des destinations attractives pour le capital international.

« L’ambassade doit devenir un espace d’idées et d’action économique », a affirmé Hattab Haddaoui, chargé d’affaires à Londres, cité par la TAP.

Conçue comme un forum régulier de réflexion et d’action, la plateforme “Zitouna” symbolise la volonté de la diplomatie tunisienne d’aller au-delà des protocoles formels pour rapprocher diplomates, investisseurs et décideurs économiques autour de projets concrets et mesurables.

Son nom – Zitouna, l’olivier – incarne la paix, la résilience et l’enracinement tunisien, tout en évoquant la prospérité et la continuité.

FIPA-Tunisia à la manœuvre

La première session du Zitouna Network, intitulée “Advancing Economic Diplomacy in London : Insights & Strategies for Engaging British Investors”, s’est tenue le jeudi 23 octobre 2025 au bureau de la FIPA-Tunisia à Londres (26–28 Hammersmith Grove, W6 7BA).
L’événement a réuni des organismes de promotion de l’investissement, des attachés économiques et commerciaux de plusieurs ambassades (Jordanie, Égypte, Italie, Brésil, Irlande, Géorgie, Maroc, Mexique) ainsi que des experts tunisiens du secteur financier britannique.

Le délégué général de la FIPA-Tunisia a présenté un exposé complet sur l’écosystème tunisien de l’investissement, ses atouts compétitifs, ses secteurs stratégiques et les incitations fiscales et juridiques offertes aux entreprises étrangères..
Parmi les domaines ciblés :

  • l’automobile et les composants aéronautiques,
  • l’agro-industrie,
  • les énergies renouvelables,
  • les technologies de l’information,
  • les textiles techniques.

« La Tunisie est une porte d’entrée vers les marchés africains et méditerranéens. Elle offre une main-d’œuvre qualifiée, une compétitivité de coûts et un cadre juridique incitatif », a déclaré le Délégué général de la FIPA-Tunisia.

La présentation a également mis en avant la mission du bureau de Londres : promouvoir les opportunités tunisiennes, accompagner les investisseurs britanniques et faciliter les partenariats dans les secteurs à fort potentiel.

Les prochaines étapes

Les prochaines sessions du Zitouna Network aborderont des thèmes à haute valeur stratégique :

  • transition énergétique,
  • intelligence artificielle et transformation numérique,
  • sécurité alimentaire,
  • transfert technologique et emploi des talents.

Chaque édition rassemblera des experts tunisiens et britanniques pour produire des plans d’action sectoriels, consolidant ainsi une diplomatie économique plus agile et collaborative.

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Tunisie – Investissements étrangers : la Chine monte, la France domine, l’Algérie attire

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Tunisie – Investissements étrangers : la Chine monte, la France domine, l’Algérie attire

En Tunisie, les investissements chinois progressent lentement mais sûrement. Alors que la FIPA-Tunisia a recensé, au 23 octobre 2025, 22 entreprises chinoises implantées pour plus de 31 millions de dinars d’IDE et 1 100 emplois, la France reste le partenaire étranger de loin le plus ancré dans l’économie tunisienne. À l’échelle régionale, la comparaison avec l’Algérie révèle toutefois un contraste saisissant : la présence chinoise y atteint plus de 1 300 entreprises et 4,5 milliards $ de projets récents.

Une présence chinoise encore modeste en Tunisie

Lors d’une rencontre au siège de la FIPA, le 22 octobre, entre Jalel Tebib, directeur général de l’agence, et Li Shijie, haut responsable de la Conférence consultative politique du peuple chinois, Tunis a réaffirmé sa volonté d’« approfondir » sa coopération économique avec Pékin.
Selon la FIPA, les entreprises chinoises s’intéressent désormais à la chimie, l’automobile, les énergies renouvelables et le tourisme.

Mais malgré cette dynamique, la Chine reste un acteur secondaire dans le paysage des IDE tunisiens : en 2023, le stock d’IDE chinois s’élevait déjà à 30,6 millions DT, soit une progression limitée d’environ 1 million DT en deux ans. Les flux annuels ont néanmoins bondi entre 2022 et 2023 – de 0,24 à 2,2 millions DT – signe d’un retour de confiance progressif.

La France reste le pilier économique historique

Face à cette montée graduelle, la France conserve une avance écrasante.
Elle demeure premier investisseur étranger en Tunisie, avec près de 1 500 entreprises employant environ 160 000 personnes, et 421 millions de dinars d’IDE sur le seul premier semestre 2025, selon la FIPA.
Présente dans l’industrie, les services, l’agroalimentaire ou les télécoms, la France incarne encore une relation économique de proximité, façonnée par des décennies d’interdépendance et d’échanges commerciaux intenses.

L’Algérie, vitrine de la stratégie chinoise au Maghreb

De l’autre côté de la frontière, l’équation change d’échelle.
L’Algérie compte environ 1 311 entreprises chinoises actives, selon les autorités locales, et 42 projets approuvés depuis 2022 pour 4,5 milliards de dollars d’investissements cumulés.
Les partenariats sino-algériens touchent des secteurs structurants : sidérurgie, infrastructures, automobile, énergie. Pékin y déploie une stratégie de masse, soutenue par la « nouvelle route de la soie », tandis qu’en Tunisie, elle privilégie encore des implantations ciblées et prudentes.

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