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Lancement du Hub Industrie 4.0 pour accélérer la transformation digitale industrielle

Le lancement du Hub Industrie 4.0 au siège de l’IACE, le 12 décembre 2025, illustre l’engagement de la Tunisie à accélérer la transformation digitale de son industrie et à fédérer acteurs publics et privés autour d’une vision nationale partagée. L’atelier de restitution a permis de définir des priorités concrètes et des axes stratégiques essentiels pour orienter cette transition.

Les travaux de l’atelier de lancement du Hub Industrie 4.0 ont porté sur trois questions fondamentales : les projets prioritaires à développer, les actions nécessaires pour accélérer la transition et les compétences à renforcer. Ces discussions ont conduit à la synthèse de six axes stratégiques : le financement, la communication et la sensibilisation, la formation, la mise en place d’outils opérationnels, la gouvernance et l’adoption d’un cadre réglementaire et politique favorable à la transition écologique et numérique.

Le financement, identifié comme prioritaire, implique la structuration d’un fonds et la mise en place d’instruments tels que les vouchers 4.0 pour amorcer la transformation digitale. La communication et la sensibilisation mobilisent l’ensemble des acteurs, tandis que la formation garantit une compréhension homogène de l’Industrie 4.0. Des outils opérationnels comme les diagnostics de maturité, les plateformes sectorielles et le baromètre national permettront de suivre les progrès et de diffuser les bonnes pratiques. La gouvernance fédère les acteurs et assure la réussite du programme, tandis que le cadre réglementaire encadre la transition tout en favorisant l’implication des parties prenantes via une convention-cadre.

Une vision nationale pour la transformation digitale

Le directeur général de l’APII, Omar Bouzouada, a rappelé que le Hub Industrie 4.0 s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique industrielle et de la stratégie d’innovation à l’horizon 2035, dont un axe prioritaire est la promotion de l’innovation et l’accélération de la transition digitale. Selon lui, le Hub joue un rôle central en fédérant acteurs publics et privés autour d’une vision nationale commune et en facilitant l’accès des entreprises aux mécanismes d’appui nécessaires à leur transformation. Il coordonne les activités des centres techniques et de compétences et développe un label « branding » I4.0 tunisien, élaboré collégialement avec tous les intervenants. Le financement des initiatives repose sur les programmes existants de soutien aux entreprises industrielles et de mise à niveau.

Si les secteurs stratégiques comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique sont particulièrement ciblés, les secteurs traditionnels tels que le textile, le cuir, la chaussure et les matériaux de construction participent également à la transition. L’industrie tunisienne compte environ 5 000 à 5 200 entreprises. Le programme débutera par un pilote, et le nombre d’entreprises qui s’engageront dans la transformation dépendra de leurs ambitions et investissements. La stratégie industrielle 2035 fixe des objectifs ambitieux : doubler les exportations pour atteindre 36 milliards d’euros, augmenter les emplois industriels de 520 000 à 840 000 et accroître la contribution de l’industrie au PIB de 18  à 20 %. Pour M. Bouzouada, la réussite se mesure davantage à l’impact sur l’emploi et la compétitivité qu’au nombre d’entreprises impliquées.

Coopération internationale et modernisation industrielle

Alexander Beetz, directeur du programme de transformation digitale de la GIZ, a rappelé l’importance de la Tunisie en tant que partenaire économique et politique stratégique pour l’Allemagne et a salué l’excellente coopération entre les deux pays. La présence de plus de 280 entreprises allemandes en Tunisie illustre ces relations. Selon lui, la GIZ apporte principalement un soutien technique et favorise le transfert de connaissances et d’expertise afin que les entreprises tunisiennes puissent s’intégrer aux chaînes de production internationales.

Le chef composante Industrie 4.0 et intelligence artificielle du programme GIZ Tunisie a présenté les initiatives de modernisation de l’industrie nationale, réalisées en partenariat avec le ministère de l’Industrie et l’APII. L’approche consiste à intervenir directement auprès des entreprises, à travers des diagnostics de maturité et des feuilles de route stratégiques pour la transformation des produits et des processus. Les vouchers 4.0, bientôt disponibles, permettront aux industriels de mettre en œuvre des solutions intelligentes et d’assurer un impact concret sur leurs activités. La transformation numérique répond aux exigences de traçabilité, de mesure de l’empreinte carbone, aux normes ISO et aux standards internationaux, tout en renforçant la compétitivité et l’image des entreprises. Initié en 2019, le projet prévoit désormais de transférer l’ensemble des compétences et la gestion de l’écosystème à l’APII, assurant ainsi la pérennité de l’initiative grâce aux financements de l’État et à l’ouverture à d’autres bailleurs.

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Lutte anti-blanchiment : la Tunisie dans le top 5 africain, selon l’indice Basel 2025

La Tunisie se classe au 119e rang mondial sur 177 pays dans l’édition 2025 du Basel AML Index, gagnant 13 places par rapport à 2024. Avec un score de 4,75 sur 10, elle figure parmi les cinq pays africains les moins vulnérables aux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Selon l’indice Basel, au niveau africain, la Tunisie occupe la quatrième position. Au Maghreb, elle se classe deuxième derrière le Maroc ; mais devant l’Algérie, la Mauritanie et la Libye. À l’échelle de la région MENA, seul Oman présente un score inférieur.

Le pays reste néanmoins dans la catégorie « exposition moyenne » (medium risk). Ce qui indique des marges d’amélioration en matière de gouvernance et de transparence financière.

Méthodologie et critères d’évaluation

Le Basel AML Index, élaboré par le Basel Institute on Governance, évalue l’exposition des pays aux risques de crimes financiers et leur capacité de défense. L’indice repose sur 17 indicateurs répartis en cinq domaines : qualité du cadre réglementaire anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme; risques de corruption et de fraude; transparence et normes financières; redevabilité de l’action publique; risques juridiques et politiques.

Les pays sont classés en trois catégories : faible exposition (low risk), exposition moyenne (medium risk) et exposition élevée (high risk). Un score plus élevé indique un risque accru; tandis qu’un rang mondial supérieur témoigne d’une meilleure résistance.

Panorama mondial

Les pays les moins exposés se situent principalement en Europe et en Océanie. La Finlande occupe la première place mondiale avec un score de 3,03, suivie de l’Islande, de Saint-Marin et du Danemark.

À l’inverse, le Myanmar détient le score le plus élevé (8,18), devant Haïti, la République démocratique du Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale.

Ces écarts reflètent les différences structurelles en matière de solidité institutionnelle, de cadres réglementaires et de mécanismes de contrôle financier entre les pays évalués.

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Claire Schamps : « Travailler à travers les priorités du gouvernement tunisien »

Présente en Tunisie depuis janvier 2025, l’Agence belge de coopération internationale (ENABEL) intervient principalement dans les secteurs de l’éducation et de l’agriculture. L’agence prévoit de lancer prochainement un projet sur les eaux souterraines en collaboration avec le ministère tunisien de l’Agriculture. Elle envisage également de développer des initiatives dans les domaines de la santé, de la digitalisation et de la production de vaccins, sans que des projets concrets ne soient encore finalisés.

Claire Schamps, directrice générale adjointe d’Enabel Tunisie, a expliqué sur RTCI que l’agence souhaite aligner ses actions sur les priorités du gouvernement tunisien. Elle s’inscrit dans la dynamique de la « Team Belgium ». Laquelle réunit l’ambassade de Belgique, la délégation Wallonie-Bruxelles International et Enabel. Et ce, pour coordonner l’ensemble des actions belges dans le pays, certaines menées depuis plus de quarante ans dans l’éducation et la culture.

Dans ce cadre, Enabel a présenté ses initiatives à l’occasion du bilan des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, clôturé par un événement organisé les 9 et 10 décembre à la Cité des Sciences de Tunis. Parmi ses projets structurants, l’agence conduit le programme régional SILA, financé par l’Union européenne et mis en œuvre avec l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement. Le nom « SILA », qui signifie « le lien » en arabe, reflète l’objectif de renforcer la cohésion entre les acteurs tunisiens engagés contre les violences faites aux femmes et aux filles. « Il est nécessaire de créer un lien transversal entre tous les acteurs pour assurer une prise en charge et une sensibilisation efficaces », a souligné Claire Schamps.

Le programme associe institutions publiques, associations et partenaires universitaires, dont le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, l’Observatoire de lutte contre les violences à l’égard des femmes, l’Office national de la famille et de la population ainsi que diverses associations féministes. Il s’appuie sur la loi 58 de 2017, pionnière dans la région, qui définit le cadre juridique de protection des victimes et des mesures de prévention. Enabel prévoit de créer des fonds d’urgence pour les centres de protection, d’attribuer des bourses de recherche et de collecter des données avec l’observatoire national pour alimenter les politiques publiques.

L’autonomisation économique des femmes au cœur du dispositif

Enabel met également l’accent sur l’autonomisation économique des femmes. Claire Schamps explique que l’entrepreneuriat féminin peut aider à « briser le cercle de violence » et permettre aux victimes de sortir de situations d’emprise. Dans d’autres pays, l’agence a déjà soutenu des filières comme celle des dattes. Et ce, en aidant les femmes à améliorer leurs processus de production, à respecter les normes sociales et financières, à se former et à exporter.

Des échanges d’expertise entre la Belgique et la Tunisie sont aussi prévus, avec des visites de terrain inspirées des centres belges de prise en charge globale des victimes de violences sexuelles, ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 depuis 2017. Ces centres offrent un appui psychologique, médico-légal et judiciaire. Cette approche intégrée constitue l’ADN d’Enabel et inspire les dispositifs en développement en Tunisie.

« Écos » : un musée pop-up pour sensibiliser les jeunes

Le point d’orgue des 16 jours d’activisme a pris la forme du musée pop-up « Écos », installé à la Cité des Sciences pour toucher particulièrement les jeunes femmes, plus exposées aux violences. Le musée proposait des espaces immersifs combinant visuel et sonore, avec la reconstitution d’un café où les visiteurs entendaient des voix d’agresseurs avant de découvrir les initiatives mises en place en Tunisie.

Les visiteurs ont également assisté à des performances artistiques, à la création d’une fresque en direct, à des séances de bande dessinée et à la diffusion de la chanson « Ralia », financée par l’Union européenne, pour transmettre des messages de sensibilisation par la musique.

À l’issue de l’événement, Claire Schamps a salué l’engagement des jeunes et la manière dont la culture et l’art tunisiens ont permis de faire passer les messages « à travers cette finesse culturelle » et de façon innovante. Les organisateurs espèrent capitaliser sur les échanges et les idées générées pendant ces 16 jours pour renforcer durablement la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Tunisie.

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Stratégie Figh Yield Sicav recompose son comité de gestion

Dans un communiqué rendu public, le conseil d’administration de STRATEGIE HIGH YIELD Sicav a annoncé, le 16 octobre 2025, une réorganisation de son comité de gestion. Une décision immédiatement portée à la connaissance des actionnaires et du public.

La SICAV a précisé que son comité de gestion comptera désormais trois membres :

  • Ghassen Belhadj Jrad, Directeur général de SMART ASSET MANAGEMENT;
  • Mustapha Ismail, gestionnaire de la SICAV au sein de SMART ASSET MANAGEMENT;
  • Yahya Hammami, analyste financier au sein de la même société.

Cette révision de la gouvernance fait suite à une réunion du conseil d’administration de STRATEGIE HIGH YIELD SICAV.

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BERD – Amen Bank : un prêt de 10 millions d’euros pour lancer la finance verte

La BERD et l’Union européenne (UE) ont accordé un prêt de 10 millions d’euros à Amen Bank. 

La BERD et l’UE fournissent ce crédit de premier rang, non garanti, pour permettre à la banque tunisienne d’élargir son offre aux entreprises privées, en particulier aux micro, petites et moyennes entreprises. Elles entendent aussi garantir un accès équitable au financement vert pour les femmes et les hommes, tout en soutenant l’adoption de technologies bas carbone et climato-résilientes.

La BERD et l’UE mobilisent un ensemble complet de mesures techniques pour accompagner le dispositif : elles aident Amen Bank à préparer, mettre en œuvre, vérifier et suivre les projets, et organisent des formations ainsi que des actions de renforcement des compétences pour le personnel de la banque, afin de promouvoir le financement lié à l’action climatique.

L’Union européenne fournit en parallèle des subventions destinées à encourager et à vérifier les investissements verts, afin d’accélérer l’utilisation de technologies climatiques avancées par les MPME éligibles.

Le Fonds de change (TCX), soutenu par l’UE, offre aux banques tunisiennes une couverture du risque de change à coût réduit et renforce ainsi le dispositif.

Selon les données de la BERD, Amen Bank dispose d’un capital social de 174,6 millions de dinars et le groupe AMEN détient 66,44 % de son capital. La banque occupait en juin 2025 le sixième rang national, avec 8,5 % de parts de marché en dépôts et en crédits.

Depuis 2012, la BERD a investi 2,7 milliards d’euros dans 83 projets en Tunisie et a orienté 67 % de ces investissements vers le secteur privé.

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UIB Assurances autorise une émission de 5 millions de dinars

UIB Assurances a officialisé d’importants changements de gouvernance et validé une opération financière structurante; et ce, lors de son Assemblée générale ordinaire du 5 décembre 2025. Les actionnaires ont pris acte de la démission de Kamel Neji, auquel quitus a été accordé. De même qu’ils ont ratifié la nomination d’Ilhem Bouaziz à la présidence du conseil d’administration. Cooptée le 15 septembre 2025 pour remplacer M. Neji, elle mènera à terme le mandat en cours jusqu’à l’Assemblée chargée d’approuver les comptes clos au 31 décembre 2025. Le conseil se compose désormais d’Ilhem Bouaziz, de l’Union internationale de banques (UIB) représentée par Philippe Dubois, de Moufida Hamza, Molka Fakhfakh, Nadia Zouari, Fatma Louhichi et Mohamed Bessa. La résolution ayant été adoptée à l’unanimité.

L’Assemblée d’UIB Assurances a validé l’émission de titres participatifs sans appel public à l’épargne. Le montant total de l’opération atteint cinq millions de dinars répartis en cinquante mille titres d’une valeur nominale de cent (100) dinars. La période de souscription sera ouverte pendant 30 jours à compter de la publication de la notice au Journal officiel, avec possibilité de clôture anticipée en cas de souscription intégrale. Les titres seront souscrits en numéraire, entièrement libérés dès la souscription, et donneront jouissance à la date de clôture.

La rémunération accordée aux porteurs comprendra un taux fixe annuel de 8 % calculé sur la valeur nominale et payable le 31 décembre de chaque année. Ainsi qu’une part variable équivalente à 0,5 % des primes émises nettes d’annulations et de ristournes, hors épargne vie. Cette composante variable restera plafonnée à 0,5 % du montant nominal total de l’émission et sera versée dans les 15 jours suivant l’Assemblée ayant approuvé les comptes.

Le remboursement des titres interviendra au terme du septième anniversaire de la clôture des souscriptions. Aucun remboursement anticipé ne sera possible. Sauf en cas de liquidation et uniquement après désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires; à l’exclusion des titulaires de ces titres participatifs.

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