Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie – Algérie : 25 accords de coopération signés !

La Tunisie et l’Algérie ont signé ce vendredi 12 décembre 2025, à la Kasbah à Tunis, 25 accords de coopération, mémorandums d’entente et programmes exécutifs, à l’issue de la 23ᵉ session de la grande commission mixte tuniso-algérienne. La cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zanzri, et le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, ont présidé la cérémonie.

Ces accords couvrent un large éventail de secteurs stratégiques, allant de la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive dans le secteur des assurances, à la coopération dans le transport routier international de voyageurs. La Tunisie et l’Algérie ont également signé des accords pour harmoniser leurs systèmes d’accréditation, renforcer la formation diplomatique et favoriser la promotion de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées sur la période 2026-2028.

La coopération s’étend aux médias et à la communication, avec des accords entre les agences de presse et les institutions audiovisuelles des deux pays, ainsi que dans la gestion de l’eau et de l’énergie, où des partenariats sont établis pour l’exploitation des ressources et le développement des énergies renouvelables. Les secteurs de la pêche, de l’aquaculture, de l’investissement et de l’économie bénéficient également de programmes conjoints, tout comme la culture, le sport et la jeunesse, avec des programmes exécutifs prévus pour 2026-2027.

Des accords ont été signés dans le domaine de la santé et de l’industrie pharmaceutique, visant à renforcer la coopération sanitaire et la production pharmaceutique. L’emploi et la formation professionnelle font aussi partie des priorités, avec des accords de jumelage entre les inspections générales du travail et les institutions de formation. Enfin, des accords sur la propriété intellectuelle et le secteur des assurances permettent un échange d’informations et une harmonisation des pratiques entre les deux pays.

Sarra Zaafrani a souligné que ces accords « consolident les liens historiques et économiques entre les deux pays et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités de collaboration ». La cérémonie s’est conclue par la signature du procès-verbal de la 23ᵉ session de la commission mixte, marquant une étape significative dans le renforcement des relations tuniso-algériennes.

L’article Tunisie – Algérie : 25 accords de coopération signés ! est apparu en premier sur Managers.

Avec des taux pouvant atteindre 40 %, le microcrédit aide-t-il vraiment ?

Les microcrédits ont longtemps été présentés comme une solution miracle pour aider les ménages à faibles revenus à lancer un projet, créer une activité ou retrouver une stabilité financière. Mais le dernier communiqué de l’ANPME dresse un constat bien moins idyllique. Loin d’améliorer la vie des plus pauvres, ces financements finissent parfois par transformer la précarité en opportunité économique… pour les institutions qui les distribuent.

Selon l’ANPME, la face cachée du microcrédit réside dans les taux d’intérêt extrêmement élevés, pouvant atteindre 30 à 40 % par an. Le bénéficiaire, faute d’autres alternatives de financement, accepte ces conditions par nécessité et se retrouve rapidement piégé dans une dette insoutenable. En théorie, un petit prêt devrait permettre de lancer un projet, générer un revenu stable et sortir l’emprunteur de la précarité. Sur le terrain, la réalité est différente : de nombreux emprunteurs contractent un nouveau crédit pour rembourser un ancien, les intérêts s’accumulent sans augmentation réelle des revenus, et la spirale de la dette devient permanente.

Le communiqué révèle aussi un mécanisme lucratif pour les institutions financières : les banques classiques, qui refusent généralement de prêter directement aux ménages sans garanties, financent les institutions de microcrédit à des taux avantageux. Ces dernières réinjectent l’argent sous forme de prêts coûteux aux populations fragiles. L’absence de concurrence dans de nombreuses zones rurales leur permet d’imposer leurs conditions, transformant les emprunteurs en clients captifs. La pauvreté devient ainsi un marché rentable plutôt qu’un enjeu social à résoudre.

Au-delà des chiffres, l’ANPME met en lumière les conséquences humaines : pression constante pour rembourser, peur du retard, regard social négatif et fatigue liée à la nécessité de travailler davantage pour honorer les échéances. L’effet recherché — stabiliser la vie des ménages — se transforme en source de stress permanent.

L’ANPME ne condamne pas le microcrédit en soi, rappelant son potentiel pour favoriser l’inclusion économique. Mais elle insiste sur la nécessité de règles claires et transparentes, d’une surveillance étatique efficace, de taux d’intérêt raisonnables et d’une réelle orientation vers le développement humain. Sans ces garde-fous, l’instrument qui devait soutenir les plus vulnérables devient une industrie lucrative construite sur leurs besoins plutôt que pour les résoudre.

L’article Avec des taux pouvant atteindre 40 %, le microcrédit aide-t-il vraiment ? est apparu en premier sur Managers.

Agriculture en Tunisie : où va vraiment l’argent des investissements ?

Les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’Onagri montrent que toutes les régions tunisiennes n’ont pas évolué au même rythme en matière d’investissements agricoles et de pêche. Certaines zones ont fortement progressé, tandis que d’autres ont enregistré des reculs sensibles.

La région du Centre-Est, qui regroupe Monastir, Mahdia, Sousse, Kairouan, Siliana et Kasserine, arrive très largement en tête. Les investissements approuvés atteignent 144,114 millions de dinars, soit 42 % du total national. C’est la région la plus dynamique du pays, avec une hausse impressionnante de 50 % par rapport à octobre 2024.

La deuxième région la plus attractive est le Centre-Ouest et Sud-Ouest, comprenant Sfax, Sidi Bouzid, Gafsa et Tozeur. Elle totalise 74,553 millions de dinars, soit 22 % des investissements nationaux. Cette région enregistre toutefois un léger recul de 4 % par rapport à l’année précédente.

Le Nord-Ouest — Bizerte, Béja, Jendouba et Kef — se classe plus loin avec 43,398 millions de dinars, représentant 12 % du total. Cette zone connaît une baisse notable de 11 %, montrant une diminution du rythme d’investissement.

Dans le Sud-Est et Sud, comprenant Médenine, Tataouine, Gabès et Kebili, les investissements atteignent 50,418 millions de dinars, soit 15 % du total national. Là aussi, les chiffres affichent un repli de 11 % par rapport à 2024.

Enfin, la région du Grand Tunis et du Cap Bon — Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Zaghouan et Nabeul — enregistre une progression importante. Les investissements approuvés y atteignent 32,003 millions de dinars, soit 9 % du total, avec une hausse de 23 % sur un an.

Les subventions suivent la même tendance régionale

Les subventions accordées aux projets agricoles confirment ces écarts entre régions.

  • Le Centre-Est reste premier avec 33,138 millions de dinars, soit 38 % des subventions, en hausse de 6 %.

  • Le Centre-Ouest et Sud-Ouest obtient 20,379 millions de dinars (23 %), mais enregistre une forte baisse de 24 %.

  • Le Sud/Sud-Est reçoit 14,744 millions de dinars (17 %), avec un recul de 19 %.

  • Le Nord-Ouest perçoit 12,544 millions de dinars (14 %), en baisse de 17 %.

  • Le Grand Tunis et Cap Bon obtient 6,523 millions de dinars (8 %), lui aussi en baisse de 6 %.

Ces chiffres montrent une réalité nette : le Centre-Est domine largement les investissements agricoles en 2025, tandis que plusieurs régions intérieures, notamment le Nord-Ouest et le Sud, connaissent un ralentissement.

 

L’article Agriculture en Tunisie : où va vraiment l’argent des investissements ? est apparu en premier sur Managers.

Voici combien le secteur agricole a attiré d’investissements cette année

L’investissement privé dans l’agriculture et la pêche poursuit sa progression en Tunisie, selon les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’ONAGRI. Les projets de type « A » (investissements individuels inférieurs à 200 mille dinars) et « B » (investissements dépassant ce seuil) montrent une dynamique marquée, malgré un recul des subventions accordées.

À la fin octobre 2025, 4 586 opérations d’investissement ont été approuvées, confirmant une activité soutenue dans le secteur. La valeur totale de ces investissements atteint 344,498 millions de dinars, soit une hausse de 13 % par rapport à octobre 2024. 

Les subventions attribuées aux projets s’élèvent, elles, à 87,339 millions de dinars, enregistrant une baisse de 11 % par rapport à l’année précédente. Ce recul s’explique, selon le rapport, par une réorientation des mécanismes d’appui et une révision des priorités d’allocation.

Du côté des crédits fonciers, l’année affiche une amélioration notable. Les prêts approuvés atteignent 4,771 millions de dinars, couvrant une superficie totale de 261 hectares. Cela représente une hausse de 7 % par rapport à 2024, signe d’un intérêt croissant pour la mise en valeur des terres agricoles.

La structure du financement montre également des tendances intéressantes. L’autofinancement représente 145,325 millions de dinars, en progression de 3 %. Les subventions, malgré leur baisse annuelle, affichent une évolution positive sur le dernier trimestre, avec un taux de croissance de 11 % jusqu’à fin octobre 2025. Les crédits occupent une part importante, atteignant 111,883 millions de dinars, soit une augmentation spectaculaire de 72 % par rapport à octobre 2024, un indicateur fort de la mobilisation des banques envers le secteur agricole.

Dans l’ensemble, les chiffres confirment une dynamique d’investissement solide, portée par les financements privés et les crédits bancaires, tandis que les mécanismes d’appui publics se réajustent. Le secteur semble entrer dans une nouvelle phase où la modernisation et la structuration deviennent prioritaires.

 

L’article Voici combien le secteur agricole a attiré d’investissements cette année est apparu en premier sur Managers.

À Sousse, Dominique de Villepin décrypte un monde en bascule et appelle à un nouveau pacte euro-méditerranéen

Invité d’honneur des 39es Journées de l’Entreprise, organisées du 11 au 13 décembre 2025, Dominique de Villepin a livré une intervention dense et ambitieuse sur les bouleversements de l’ordre économique mondial.

Devant des chefs d’entreprise, des responsables institutionnels et de nombreux jeunes, l’ancien premier ministre français a dressé le constat d’un monde entré dans une phase de transformation sans précédent.

D’emblée, Dominique de Villepin a insisté sur le caractère décisif du moment actuel. Selon lui, jamais depuis plusieurs siècles l’humanité n’a connu une mutation aussi profonde et simultanée de l’économie, de la politique, des institutions et des sociétés. Dans ce nouveau XXIᵉ siècle, a-t-il expliqué, il ne serait plus possible de fonctionner avec les modèles du passé. Il a évoqué une véritable phase de «destruction créatrice» de l’ordre économique mondial, où toutes les pièces du puzzle bougent en même temps, emportant avec elles les repères établis.

Dominique de Villepin a ensuite décrit l’effondrement progressif des grands piliers qui structuraient la mondialisation. Il a d’abord souligné le recul de la domination occidentale, longtemps au cœur de l’organisation économique mondiale. Cette hégémonie serait désormais dépassée, alors que la Chine, après des siècles d’effacement, retrouve une place centrale, rejointe par d’autres régions du monde. Contrairement aux idées reçues, a-t-il souligné, la Chine ne se limiterait plus aux segments industriels à bas coût. Elle se situerait aujourd’hui en tête dans de nombreux domaines technologiques stratégiques, notamment dans les batteries électriques, l’intelligence artificielle, les communications optiques ou encore le calcul quantique.

L’ancien premier ministre a ensuite évoqué la remise en cause de la mondialisation libérale, fragilisée par la montée des guerres commerciales et des accords bilatéraux déséquilibrés. Il a décrit une logique impériale fondée sur l’accaparement des ressources, la pression sur les partenaires économiques et la volonté de suprématie technologique, notamment dans le numérique et l’intelligence artificielle. Cette dynamique, a-t-il averti, comporte de lourds risques pour l’économie mondiale. Parmi ces risques, il a cité la possibilité d’une stagflation globale, alimentée par la hausse des droits de douane, la pression inflationniste et le ralentissement de la croissance. Il a également mis en garde contre une bulle spéculative, en particulier autour de l’intelligence artificielle, dont les valorisations et les investissements pourraient devenir déconnectés des réalités économiques. Enfin, sans annoncer un effondrement imminent, il a jugé désormais «pensable» un choc sur le dollar, fragilisé par l’ampleur des déficits américains et la perte progressive de confiance de certains acteurs internationaux.

Pour Dominique de Villepin, le nouvel ordre économique qui se dessine sera marqué par une multipolarité renforcée. La géographie économique mondiale se réorganiserait autour de pôles et de zones d’influence, mettant fin à l’illusion d’un libre-échange universel. Dans ce contexte, le commerce intrarégional devrait se développer, notamment en Afrique, où l’intégration économique reste encore très en deçà de son potentiel. Il a insisté sur l’importance des corridors d’infrastructures, de la digitalisation et de l’unification des standards pour soutenir cette dynamique.

La Tunisie au cœur des stratégies euro-africaines

Abordant la question européenne, l’ancien premier ministre a reconnu que l’Europe traverserait encore des années difficiles. Mais il a estimé qu’elle ressortirait plus indépendante et plus forte de ces épreuves. Confrontée à la pression chinoise, à la domination américaine dans les services numériques et financiers, et à la nécessité de se décarboner, l’Europe serait contrainte de corriger ses dépendances. Elle devrait assumer un protectionnisme ciblé, industriel, environnemental et financier, tout en repensant ses relations avec son voisinage immédiat.

C’est dans ce cadre que Dominique de Villepin a accordé une place centrale au Maghreb, à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Selon lui, l’avenir économique et géopolitique de l’Europe ne se jouerait pas seulement à l’Est, mais d’abord de l’autre côté de la Méditerranée. Il a rappelé que la faible intégration économique du Maghreb constituait à la fois un handicap et une immense opportunité. Selon lui, le développement des échanges intramaghrébins serait un atout décisif pour renforcer l’attractivité de la région vis-à-vis de l’Union européenne.

S’adressant plus particulièrement à la Tunisie, Dominique de Villepin a mis en avant ses atouts pour devenir une plateforme d’interconnexion euro-africaine. Il a souligné son potentiel dans le nearshoring, les services financiers, l’innovation et les technologies numériques.

L’ancien premier ministre a également insisté sur le rôle clé des diasporas, qu’il considère comme un réservoir d’énergie entrepreneuriale et d’innovation encore insuffisamment mobilisé. Il a plaidé pour un renforcement des échanges de formation et a même suggéré la création d’un «Erasmus méditerranéen», afin de rapprocher durablement les jeunesses des deux rives.

L’article À Sousse, Dominique de Villepin décrypte un monde en bascule et appelle à un nouveau pacte euro-méditerranéen est apparu en premier sur Managers.

Quels sont les pays africains les plus exposés au blanchiment d’argent en 2025?

Le dernier Basel Anti-Money Laundering Index 2025, publié par l’Institut Basel on Governance, classe 177 pays selon leur niveau d’exposition au blanchiment d’argent et aux crimes financiers. Le rapport utilise 17 indicateurs provenant du GAFI, de Transparency International et de la Banque mondiale, regroupés en cinq grandes catégories: qualité du cadre réglementaire, risques de corruption et fraudes, transparence financière, transparence publique et risques politiques. Le score final varie de 0 à 10, et plus un pays s’approche de 10, plus il est considéré exposé.

Le classement révèle que la République démocratique du Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale sont les pays africains les plus exposés en 2025, tous situés dans le haut du classement mondial. Ils sont suivis du Gabon, de la Centrafrique, de la Guinée-Bissau, de la République du Congo, de Djibouti, du Niger et de l’Algérie, qui complètent le top 10 africain le plus vulnérable. Ces pays accumulent des faiblesses dans leurs systèmes de contrôle, une forte corruption et des risques politiques importants, ce qui facilite l’infiltration de fonds illicites.

À l’inverse, les pays les moins exposés en Afrique affichent des scores beaucoup plus faibles. En tête, le Botswana se distingue avec un niveau de risque classé faible, suivi des Seychelles, de Maurice, de la Tunisie, de la Namibie, du Maroc, du Ghana, de l’Égypte, de la Zambie et du Sénégal. Ils doivent leur position à un cadre réglementaire plus robuste, une meilleure transparence financière et des mécanismes de surveillance plus efficaces.

La Tunisie occupe la 4e place parmi les pays africains les moins exposés et la 119e place mondiale. L’Afrique subsaharienne, malgré une amélioration générale où 70% des pays ont progressé, reste globalement exposée. Plus de la moitié des pays du continent sont encore dans la catégorie “risque élevé”. Mais l’année 2025 marque un tournant, avec le retrait de plusieurs États de la liste grise du GAFI et de fortes progressions dans des pays comme le Liberia, le Nigeria ou le Burkina Faso.

Voici les 10 pays africains les plus exposés au risque de blanchiment d’argent en 2025:

1- République démocratique du Congo (3e rang mondial)

2- Tchad (4e)

3- Guinée équatoriale (5e)                                  

4- Gabon (8e)

5- Centrafrique (9e)

6- Guinée-Bissau (10e)

7- République du Congo (11e)

8- Djibouti (13e)

9- Niger (14e)

10- Algérie (15e)

L’article Quels sont les pays africains les plus exposés au blanchiment d’argent en 2025? est apparu en premier sur Managers.

Tunisie: un million d’euros pour le Centre technique du textile

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé le lancement d’une nouvelle infrastructure dédiée à renforcer la compétitivité, la transition écologique et la digitalisation du secteur textile et habillement. L’événement a eu lieu le 10 décembre au siège du Centre technique du textile.

La ministre a rappelé le poids majeur du textile dans l’économie nationale. Le secteur représente environ 20% des exportations totales du pays, et près de 30% des entreprises industrielles et des emplois du secteur manufacturier. Les exportations devraient atteindre 10 milliards de dinars d’ici la fin de l’année, soit une croissance évaluée à 1,5%.

Un investissement d’un million d’euros pour moderniser le Centre technique du textile

L’annonce la plus importante concerne le renforcement de la structure du Centre technique du textile, grâce à un investissement d’environ un million d’euros, financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Cet investissement a permis d’équiper le centre de laboratoires modernisés, utilisant des technologies récentes conformes aux normes internationales. Ces équipements permettent désormais de réaliser des analyses et des contrôles de haute précision, répondant aux besoins des clients au niveau national et international.

La ministre a souligné que cette initiative fait partie intégrante de la feuille de route nationale destinée à améliorer la performance du secteur, gagner de nouveaux marchés et renforcer la compétitivité du textile tunisien. Elle a précisé que le soutien à la compétitivité verte et numérique est une étape essentielle pour répondre aux exigences environnementales imposées à l’échelle internationale.

Les nouveaux services du centre s’inscrivent dans les axes majeurs de la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation, visant à moderniser la production, à encourager la qualité et à accompagner les entreprises du secteur vers des standards plus élevés.

L’article Tunisie: un million d’euros pour le Centre technique du textile est apparu en premier sur Managers.

L’allocation touristique algérienne finit-elle sur le marché noir en Tunisie ?

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle allocation touristique de 750 €, adoptée par l’instruction N° 05‑2025 du 17 juillet 2025 signée par le gouverneur de la Banque d’Algérie, des signaux d’alarme ont été tirés quant à des pratiques détournées visant à exploiter légalement ce droit de change pour des activités financières paravent. Cette allocation doit être utilisée pour couvrir les dépenses personnelles de voyage à l’étranger et n’est attribuée qu’une fois par an à chaque citoyen résident.

La réglementation stipule clairement que le droit de change est strictement personnel, destiné à être utilisé par le bénéficiaire effectif lors d’un séjour à l’étranger d’au moins sept jours. Toute tentative de transfert, de cession ou de détournement est interdite et passible de sanctions, y compris pénales.

Mais au lieu d’encourager un tourisme durable et légitime, certaines pratiques commercialisent ce dispositif comme une opportunité spéculative.

En fait, selon plusieurs sources, pour contourner cette règle, certains intermédiaires organisent des voyages vers la Tunisie, en recrutant surtout des jeunes chômeurs. Ils avancent parfois les frais de passeport et récupèrent les passeports pour déposer les demandes de change. Les participants touchent les 750 € à la frontière, restent près de la frontière pour limiter leurs dépenses, puis revendent le reste au marché noir, où le taux est presque deux fois plus avantageux qu’à la banque.

Face à l’ampleur de ces pratiques, les autorités ont commencé à durcir les contrôles:

Depuis le 7 décembre 2025, les bus transportant des touristes vers la Tunisie doivent disposer d’une autorisation internationale de transport plutôt que de se contenter d’une simple licence touristique. Cette mesure vise à réduire les abus liés aux voyages organisés pour l’allocation.

Des blocages de bus aux frontières ont été observés, conséquence directe de ce nouveau dispositif.

L’article L’allocation touristique algérienne finit-elle sur le marché noir en Tunisie ? est apparu en premier sur Managers.

Tunisie: le kohl arabe inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco

La Tunisie vient de marquer une nouvelle étape dans la valorisation de son patrimoine culturel. Le 11 décembre 2025, le pays a officiellement inscrit le «kohl arabe» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, aux côtés de huit autres pays arabes. L’annonce a été faite à l’occasion de la 20ᵉ session de la Commission intergouvernementale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient du 8 au 13 décembre à New Delhi, en Inde.

 

 

 

 

 

 

Avec cette inscription, la Tunisie compte désormais dix éléments culturels reconnus par l’Unesco.

Le «kohl arabe», traditionnellement utilisé pour souligner le contour des yeux, est bien plus qu’un simple produit de beauté. Il occupe une place importante dans l’histoire et les traditions du Maghreb et du monde arabe. Depuis des siècles, il est reconnu pour ses vertus protectrices contre le mauvais œil et pour ses usages médicinaux, tout en restant un symbole d’élégance et d’identité culturelle.

 

Historiquement, le kohl a été largement utilisé en Tunisie depuis l’époque antique, notamment par les civilisations berbère et arabe, et a traversé les âges comme un élément central des rituels et des pratiques quotidiennes. Dans les pays arabes, il conserve encore aujourd’hui une valeur culturelle et esthétique, transmis de génération en génération.

Cette reconnaissance par l’Unesco souligne l’importance de préserver et de transmettre ces savoir-faire traditionnels, tout en renforçant la visibilité de la culture tunisienne sur la scène internationale.

L’article Tunisie: le kohl arabe inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco est apparu en premier sur Managers.

Classement Forbes 2025: de quels pays viennent la majorité des femmes les plus puissantes du monde?

Chaque année, Forbes publie son classement des 100 femmes les plus puissantes au monde, une liste qui met en lumière celles qui dominent les sphères politique, économique, culturelle et médiatique à l’échelle internationale. 

Dans ce classement, 25 pays sont représentés, mais certains se détachent nettement. L’Amérique du Nord, et en particulier les États‑Unis, arrive largement en tête, avec une forte présence de PDG, dirigeantes financières, philanthropes et personnalités médiatiques. L’Europe suit de près, avec des leaders politiques et économiques de premier plan comme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne. Le Japon, le Mexique, le Brésil, l’Inde et la Chine complètent le top 20, incarnant la montée en puissance de certaines économies émergentes dans le domaine du leadership féminin.

Le classement Forbes ne se limite pas à la notoriété. Il repose sur quatre grands piliers de pouvoir: l’argent, la visibilité dans les médias, l’impact réel et les cercles d’influence. Pour les dirigeantes politiques, Forbes prend également en compte le PIB et la population du pays dirigé, tandis que pour les PDG et entrepreneurs, c’est la taille de l’entreprise et ses résultats économiques qui sont évalués. Les personnalités culturelles sont jugées sur leur portée médiatique et leur influence sociétale. Cette méthodologie permet de dresser un panorama global du pouvoir féminin, au-delà des frontières et des secteurs.

L’Afrique, bien que largement sous-représentée, compte dans ce classement deux femmes remarquables. Mary Vilakazi, CEO du FirstRand Group en Afrique du Sud, a pris les commandes de l’une des plus grandes banques du continent en avril 2024, supervisant près de 2,5 trillions de rands d’actifs, soit environ 150 milliards de dollars. Mo Abudu, entrepreneure médiatique et philanthrope nigériane, fondatrice d’EbonyLife Media, s’est imposée comme une figure incontournable des médias globaux. Depuis 2006, son réseau Ebonylife TV diffuse dans plus de 49 pays à travers l’Afrique, ainsi qu’au Royaume-Uni et dans les Caraïbes.

Ce classement montre que le pouvoir économique et médiatique reste concentré en Amérique du Nord et en Europe, avec une progression notable de certaines économies émergentes d’Asie et d’Amérique latine. L’Afrique gagne du terrain, mais reste encore sous‑représentée au sommet. Pourtant, les figures africaines présentes témoignent d’une influence considérable et annoncent une évolution possible dans les prochaines années. Le classement Forbes 2025 rappelle que le pouvoir féminin se diversifie et que la prochaine génération pourrait voir davantage de femmes africaines atteindre les plus hautes sphères de décision mondiale.

L’article Classement Forbes 2025: de quels pays viennent la majorité des femmes les plus puissantes du monde? est apparu en premier sur Managers.

Ces pays africains veulent enfin encadrer Facebook, TikTok, Netflix…: voici ce qui pourrait changer!

Les ministres africains chargés des Télécommunications, des Technologies de l’information et de l’Économie numérique ont adopté, le 7 décembre 2025 à Alger, la «Déclaration d’Alger sur des plateformes numériques équitables, sûres et responsables en Afrique». Cette déclaration, qui doit être soumise à l’Union africaine pour adoption politique début 2026, vise à poser les bases d’un cadre réglementaire continental commun pour encadrer les géants numériques mondiaux et les plateformes OTT (services en ligne de communication et de contenu).

La Déclaration d’Alger marque une volonté collective de parler d’une seule voix face aux géants du numérique (réseaux sociaux, messageries, plateformes de streaming et services d’intelligence artificielle), afin de renforcer l’influence du continent dans la gouvernance numérique mondiale. En l’état actuel, ces acteurs opèrent selon les lois de leurs pays d’origine, ce qui limite la capacité des pays africains à obtenir des retombées économiques et à protéger leurs utilisateurs.

Des engagements concrets pour l’Afrique

La déclaration fixe plusieurs orientations pratiques et ambitieuses:

  • Négociation unifiée avec les plateformes mondiales
    Les États africains s’engagent à coordonner leurs exigences et leurs négociations avec les plateformes numériques afin d’éviter une approche éclatée par pays. Cette démarche vise à renforcer le pouvoir de négociation collectif du continent.
  • Contribution économique locale
    Les plateformes mondiales opérant en Afrique seraient encouragées — voire contraintes à l’avenir — à contribuer au financement des infrastructures locales, à soutenir le développement des talents numériques et à réinvestir une part significative de leurs revenus sur le continent. Cela devrait permettre aux économies africaines de mieux capter les bénéfices générés par leur marché numérique.
  • Protection des données et souveraineté numérique
    Un mécanisme renforcé de protection des données personnelles est prévu pour garantir que les données des citoyens africains soient gérées de manière transparente et sécurisée, avec une orientation vers une localisation des données sur le continent.
  • Normes pour l’intelligence artificielle
    Des standards «responsabilisants» pour l’usage de l’intelligence artificielle figurent dans le texte. L’objectif est de réduire les risques de discrimination algorithmique, de surveillance abusive, et d’assurer la transparence dans les systèmes automatisés.
  • Encadrement des contenus
    La Déclaration appelle à un contrôle des contenus circulant sur les plateformes, notamment pour lutter contre la désinformation et les discours de haine, tout en respectant la liberté d’expression.

Un cadre inspiré des modèles internationaux

Le texte s’inscrit dans une dynamique plus large de stratégies africaines pour la transformation numérique (2020-2030). Il s’inspire de cadres internationaux comme le Digital Services Act (DSA) européen, tout en adaptant ses principes à la réalité africaine, notamment en termes de contribution économique locale et de protection des données.

L’article Ces pays africains veulent enfin encadrer Facebook, TikTok, Netflix…: voici ce qui pourrait changer! est apparu en premier sur Managers.

Le projet de loi de finances 2026 transmis officiellement à Kaïs Saïed

La procédure d’adoption du projet de loi de finances (PLF) pour 2026 est officiellement terminée. Hier, 10 décembre 2025, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, a annoncé la transmission du texte au président de la République, Kaïs Saïed, après l’achèvement des travaux parlementaires.

En fait, ce PLF 2026 a été discuté pendant plusieurs semaines dans les deux chambres du Parlement tunisien:

  • d’abord adopté par l’ARP le 4 décembre 2025,
  • puis examiné et amendé par le Conseil national des régions et des districts (CNRD).

Une commission paritaire composée de membres des deux chambres a tenté de concilier les différences entre les deux versions du texte du 7 au 9 décembre. Mais elle n’a pas réussi à trouver un accord sur certains articles sensibles du projet de loi, notamment sur des points techniques comme la retraite des parlementaires ou des aspects fiscaux précis.

Selon la procédure prévue par la loi (décret-loi n° 1 de 2024), en l’absence de compromis, c’est la version adoptée par l’ARP qui est désormais transmise au président de la République.

Ce que contient le budget 2026

Le texte du projet de loi de finances présente plusieurs orientations budgétaires importantes:

  • un budget de l’État pour 2026 fixé à environ 79,6 milliards de dinars, en hausse par rapport à 2025, avec une forte part dédiée aux dépenses courantes et sociales.
  • une prévision de diminution du service de la dette publique en 2026, permettant une respiration budgétaire.

De plus, le débat budgétaire a intégré des discussions sur des enjeux sociaux comme l’augmentation des salaires et des pensions, qui ont été inscrits dans le cadre légal du PLF.                                

La transmission du PLF 2026 au chef de l’État ouvre la dernière étape institutionnelle: le président de la République pourra le promulguer ou demander des ajustements constitutionnels avant sa publication dans le JORT.

 

L’article Le projet de loi de finances 2026 transmis officiellement à Kaïs Saïed est apparu en premier sur Managers.

Quels sont les secteurs les plus endettés à long terme en Tunisie en 2024 ?

En 2024, l’encours de la dette extérieure à long terme (LT) de la Tunisie s’est établi à 75.966 millions de dinars (MDT), enregistrant une baisse de 7,1% par rapport à 2023, soit 5.763 MDT de moins, selon le rapport statistique publié par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Les administrations publiques restent le secteur le plus endetté, représentant 82,3% du total de la dette LT, soit 62.537 MDT, en recul de 6,5% par rapport à l’année précédente. Cette diminution résulte d’un repli des emprunts extérieurs combiné à un accroissement des remboursements du principal. La dette de la Banque centrale a légèrement diminué pour atteindre 1.088 MDT, tandis que celle des institutions de dépôt et des autres secteurs a également baissé.

Les entreprises privées, l’encours de la dette extérieure a chuté de 16,6% pour se situer à 1.907 MDT. Les entreprises publiques restent majoritaires dans ce stock, représentant 85,7% du total des dettes du secteur privé.

Du côté des créanciers, la dette multilatérale domine toujours avec 64,9% du total. La Banque mondiale est le principal prêteur, avec un encours de 14.140 MDT, suivie par la Banque africaine de développement (BAD) à 8.090 MDT. Le FMI a réduit son encours à 5.339 MDT, tandis que l’AFREXIMBANK a renforcé sa part à 5.011 MDT après un nouveau prêt de 500 millions USD. La part des engagements envers l’Union européenne a légèrement diminué à 4.655 MDT.

Les créanciers bilatéraux officiels représentent 91,8% de la coopération bilatérale, tandis que la dette sur les marchés financiers internationaux a fortement diminué à 7.947 MDT, reflétant le remboursement d’emprunts obligataires sans nouvelles sorties depuis 2019.

 

L’article Quels sont les secteurs les plus endettés à long terme en Tunisie en 2024 ? est apparu en premier sur Managers.

Hajj 2026: voici les nouvelles règles concernant l’allocation touristique

La Banque centrale de Tunisie a publié une nouvelle circulaire encadrant l’allocation touristique destinée aux pèlerins tunisiens inscrits pour la campagne de pèlerinage 1447 Hijri correspondant à l’année 2026. Cette circulaire, adressée aux intermédiaires agréés, entre en vigueur dès sa publication.

À partir du 10 décembre 2025, les banques et établissements agréés sont autorisés à délivrer l’allocation touristique à travers les guichets uniques dédiés à l’organisation des voyages. Pour ce faire, ils utiliseront leurs soldes disponibles et pourront s’approvisionner en billets de riyals saoudiens auprès des succursales de la Banque centrale. Chaque intermédiaire devra fixer son cours de vente des devises et l’afficher clairement au public.

La circulaire précise que les allocations touristiques octroyées aux pèlerins lors du dépôt de leurs dossiers seront imputées sur les droits à transfert de l’année 2026. Lors de l’émargement des passeports, les banques devront obligatoirement inscrire l’année 2026 dans la zone réservée à l’allocation. Ces montants ne pourront en aucun cas être utilisés au cours de l’année en cours.

La Banque centrale introduit également une dérogation concernant l’autorisation d’exportation de devises en billets: pour cette campagne de pèlerinage, elle restera valable six mois à partir de sa date de délivrance. Cette mesure s’applique uniquement aux pèlerins figurant sur les listes officielles ainsi qu’aux membres de la délégation tunisienne désignée.

Enfin, les intermédiaires agréés devront transmettre quotidiennement, en double exemplaire, un rapport sur les allocations touristiques délivrées. Ce rapport devra suivre le modèle annexé à la circulaire.

La circulaire n°2025-16 confirme ainsi le cadre opérationnel de l’allocation touristique dédiée aux pèlerins, en rappelant les obligations des intermédiaires agréés et les règles applicables pour l’année 2026.

L’article Hajj 2026: voici les nouvelles règles concernant l’allocation touristique est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie officiellement capitale du tourisme arabe en 2027

La Tunisie élue capitale du tourisme arabe 2027 lors de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du tourisme à Bagdad.

 

La Tunisie a enregistré ce 9 décembre 2025 une double consécration au niveau régional. Lors de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du tourisme, organisée les 8 et 9 décembre à Bagdad, le ministère du Tourisme a annoncé que la Tunisie a été officiellement élue capitale arabe du tourisme pour l’année 2027, tout en obtenant parallèlement un siège au bureau exécutif et la vice-présidence du Conseil arabe du tourisme.

La désignation de la Tunisie comme capitale du tourisme arabe constitue une reconnaissance majeure pour le pays. Le ministère souligne que ce titre vient également couronner «l’intégration de la capitale tunisienne au réseau des villes créatives de l’Unesco en 2026», confirmant son statut croissant sur la scène culturelle et touristique régionale.

Lors de la session ministérielle à Bagdad, le ministre du Tourisme Sofiane Tekaya a prononcé l’allocution officielle de la Tunisie. Il y a rappelé que les transformations mondiales rapides imposent une vision plus agile du secteur: «Le tourisme est désormais au croisement des enjeux économiques, sociaux et culturels, et sa gestion exige innovation, flexibilité et durabilité», a-t-il déclaré. 

Il a également souligné les efforts récents de la Tunisie pour moderniser et diversifier son offre touristique, notamment grâce à la numérisation, à l’usage de l’intelligence artificielle dans la promotion, au soutien des startups, à l’amélioration de la qualité des services et à l’essor du tourisme culturel, saharien, oasien, sanitaire et de congrès.

 

Le ministre a insisté sur une évidence: «L’avenir du tourisme arabe se construira par une coopération solide entre nos pays et une capacité réelle à bâtir un système régional intégré reposant sur des projets communs».

La participation tunisienne a également été marquée par une série de rencontres bilatérales avec les ministres du Tourisme de Libye, de Jordanie, d’Oman, d’Irak et du Bahreïn, en présence de l’ambassadeur de Tunisie à Bagdad, Chokri Latif. 

Enfin, dans le cadre du renouvellement des structures du Conseil ministériel arabe du tourisme, la Tunisie a été élue membre du bureau exécutif et vice-présidente du Conseil, consolidant son rôle stratégique dans les décisions régionales visant le développement d’une vision arabe commune pour le tourisme.

 

L’article La Tunisie officiellement capitale du tourisme arabe en 2027 est apparu en premier sur Managers.

Guérir le cancer par le charlatanisme: le Conseil des médecins porte plainte contre un programme télé

Le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie a annoncé qu’il déposera officiellement une plainte contre un programme télévisé diffusant des contenus relatifs au traitement du cancer par des méthodes non médicales. L’émission mettait en avant une personne sans formation médicale, proposant des traitements à base de “plantes” ou de pratiques non reconnues par la science.

Au cours de l’émission, cette personne a affirmé pouvoir soigner tous les types de cancer, le sida et d’autres maladies graves. Elle a également déclaré avoir reçu l’ancien président français François Mitterrand, plusieurs ministres de plusieurs pays, invitée par des princes, et elle a assuré que même certains médecins consultaient ses méthodes.

Dans son communiqué, le Conseil rappelle que de telles pratiques représentent un risque majeur pour la santé des citoyens tunisiens. Il insiste sur le fait que le traitement du cancer repose sur des médicaments spécifiques et des protocoles thérapeutiques stricts, prescrits uniquement par des médecins spécialisés et dont l’efficacité est scientifiquement démontrée.

Cette action vise à protéger le public contre les informations médicales trompeuses et les pratiques dangereuses, tout en soulignant l’importance de recourir à des professionnels qualifiés pour le traitement de maladies graves telles que le cancer.

L’article Guérir le cancer par le charlatanisme: le Conseil des médecins porte plainte contre un programme télé est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie désormais reconnue «pays d’origine sûr» par l’Union européenne

 

L’Union européenne a officiellement inscrit la Tunisie sur sa première «liste commune des pays d’origine sûrs», adoptée le 8 décembre 2025.

Désormais, les demandes d’asile présentées par des ressortissants tunisiens seront soumises à des procédures accélérées, dans l’hypothèse — présumée — qu’elles sont «manifestement infondées» sauf si des éléments spécifiques exposent un risque individuel.

Le classement résulte de l’accord du Conseil sur deux volets majeurs: la révision du concept de «pays tiers sûrs» et l’instauration d’une liste unique au niveau européen de «pays d’origine sûrs», dans le cadre du pacte migratoire adopté par l’UE.

Selon le communiqué officiel, la Tunisie figure aux côtés de pays tels que l’Égypte, le Maroc, le Bangladesh, la Colombie, l’Inde et le Kosovo.

Pour l’Union, un pays d’origine peut être qualifié de «sûr» s’il assure un niveau suffisant de protection des droits fondamentaux, de l’État de droit et de l’égalité devant la loi pour ses habitants, ce qui, selon l’analyse des institutions européennes, semble réuni en Tunisie en l’absence de conflit armé ou de persécutions généralisées.

Au-delà de la Tunisie, la décision illustre le virage de l’UE vers un traitement plus rapide des demandes d’asile jugées «manifestement infondées», et un durcissement global de sa politique migratoire.

L’article La Tunisie désormais reconnue «pays d’origine sûr» par l’Union européenne est apparu en premier sur Managers.

La CTN ouvre les réservations pour la haute saison 2026

La Compagnie Tunisienne de navigation (CTN) annonce l’ouverture officielle des réservations pour la haute saison 2026. À partir du 16 décembre 2025 à 10h00, les voyageurs pourront réserver leurs billets via les agences CTN, sur le site officiel de la compagnie www.ctn.com.tn, ainsi que dans les agences partenaires situées en Tunisie et à l’étranger.

Cette annonce concerne les trajets maritimes desservant les principales lignes de la compagnie, permettant aux clients de planifier à l’avance leurs voyages pour la saison estivale 2026. La CTN invite ses clients à réserver tôt pour garantir leurs places, notamment sur les lignes les plus fréquentées.

L’article La CTN ouvre les réservations pour la haute saison 2026 est apparu en premier sur Managers.

Quels sont les meilleurs pays africains en matière d’intelligence artificielle?

L’Égypte, l’Afrique du Sud et le Ghana se positionnent comme les leaders africains dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), selon le «Global AI Index» publié par l’hebdomadaire britannique The Observer le 4 décembre 2025. Ce classement, qui évalue 93 pays, repose sur 108 indicateurs répartis en trois piliers — investissement, innovation et mise en œuvre — et sept sous-piliers: talents, infrastructures, environnement opérationnel, recherche, développement, écosystème d’affaires et stratégie gouvernementale.

L’Égypte arrive en tête du continent africain avec un score global de 13 points, grâce à sa forte stratégie gouvernementale (56 points) et à un environnement opérationnel favorable (38 points). L’Afrique du Sud et le Ghana suivent avec respectivement les 54e et 61e rangs mondiaux. À l’autre bout du classement africain, la Tunisie occupe le 85e rang mondial, derrière la Côte d’Ivoire (84e), un score reflétant des performances faibles dans les domaines du développement, de la recherche, des infrastructures, des talents et de l’écosystème d’affaires.

Le rapport souligne que la majorité des pays africains restent en bas du classement mondial, pénalisés par un manque d’investissements soutenus en IA, une faible capacité en semi-conducteurs et en calcul haute performance, ainsi que par un nombre limité de startups spécialisées et de développeurs qualifiés. Les pays africains disposent néanmoins d’atouts à exploiter: une population jeune, un marché numérique en expansion et des secteurs publics et privés de plus en plus ouverts aux technologies innovantes.

Pour accélérer leur progression, ces nations doivent renforcer leurs infrastructures, investir dans la formation et la recherche, et développer des politiques publiques favorisant l’innovation et l’adoption de l’IA. Le continent pourrait ainsi transformer ses forces en opportunités et mieux se positionner dans la course mondiale, dominée pour l’instant par les États-Unis, la Chine et Singapour.

Voici le top 10 africain dans la course mondiale à l’IA:

  1. Égypte (47e rang mondial)
  2. Afrique du Sud (54e)
  3. Ghana (61e)
  4. Algérie (65e)
  5. Maroc (68e)
  6. Nigeria (69e)
  7. Maurice (70e)
  8. Kenya (74e)
  9. Sénégal (75e)
  10. Côte d’Ivoire (84e)
  11. Tunisie (85e)

L’article Quels sont les meilleurs pays africains en matière d’intelligence artificielle? est apparu en premier sur Managers.

❌