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Affaire Abir Moussi : Le dossier placé en délibéré

La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a placé en délibéré l’affaire visant la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, et la militante Meriem Sassi.

Les deux responsables sont poursuivies dans le cadre du dossier du bureau d’ordre de la présidence de la République. Abir Moussi a comparu détenue, Sassi en état de liberté, avant que la Cour n’entame les interrogatoires et ne réserve son jugement.

Interrogatoires et incident d’audience

Lors de l’audience de ce vendredi, la Chambre criminelle a procédé à l’interrogatoire de Meriem Sassi, qui a répondu aux questions du tribunal. Abir Moussi, pour sa part, a choisi de ne pas être entendue, refusant formellement de répondre aux interrogations du juge, rapporte Mosaique fm.

À l’issue des interventions et constats en salle d’audience, la Cour a décidé de mettre l’affaire en délibéré. Le verdict sera prononcé à la fin des délibérations, à une date que le tribunal doit encore préciser.

L’affaire, liée au bureau d’ordre de la présidence de la République, s’inscrit dans une série de poursuites qui ciblent la figure du Parti destourien libre depuis plusieurs mois. Les précédentes étapes judiciaires avaient déjà suscité des tensions entre la défense, les autorités et les partisans du parti.

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Tunisie : La CIN et le passeport biométriques prévus fin 2026

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a annoncé que l’appel d’offres relatif au nouveau passeport biométrique et à la carte d’identité biométrique sera publié « très prochainement ».

Le projet, présenté lors des 39ᵉ Journées de l’Entreprise, devrait entrer en exploitation à la fin de 2026 ou au début de 2027, dans le cadre d’une refonte nationale des services administratifs.

Un chantier numérique au cœur de la modernisation administrative

Devant les dirigeants économiques réunis à Sousse, le ministre a rappelé que la mise en place des documents biométriques s’inscrit dans une stratégie globale de mise à niveau de l’administration. L’objectif : renforcer la sécurité numérique, fluidifier les démarches citoyennes et aligner les standards tunisiens sur les normes internationales.

Hemissi a expliqué que l’appel d’offres et les différentes étapes réglementaires seront dévoilés dans les semaines à venir, confirmant que les services de l’État avancent à un rythme « résolu » pour respecter l’échéance fixée.

Le ministre a souligné l’urgence de lancer un programme national destiné à consolider les compétences tunisiennes et à maintenir les expertises locales. Selon lui, la transformation numérique impose une montée en compétence continue, rendue possible grâce à la collaboration avec l’Institut arabe des chefs d’entreprise et plusieurs structures publiques et privées.

L’objectif affiché : créer un environnement qui valorise les talents tunisiens, réduit la fuite des compétences et garantit une souveraineté technologique durable.

Les start-ups au centre de la dynamique d’innovation

Hemissi a mis en avant le rôle central des start-ups dans la transition numérique du pays. Il a affirmé que la stratégie gouvernementale repose « fortement » sur leur contribution, ces jeunes entreprises étant considérées comme un moteur d’innovation, d’expérimentation et de réactivité.

La politique publique actuelle, a-t-il rappelé, inscrit la digitalisation comme un passage obligé pour moderniser l’économie et transformer l’action administrative.

Le ministre a également rappelé que la transformation numérique constitue l’un des axes transversaux du plan de développement national. Tous les ministères sont concernés, ce qui rend indispensable une coordination renforcée entre les structures publiques pour assurer la cohérence et l’efficacité des projets.

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L’UTICA relance l’idée d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie

En ouvrant le Forum économique tuniso-algérien, le président de l’UTICA, Samir Majoul, a plaidé pour la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, visant à supprimer barrières douanières et obstacles non tarifaires. Il a appelé à un cadre économique intégré favorisant la circulation des capitaux, des entreprises et des compétences entre les deux pays.

Appel pour un marché commun tuniso-algérien

Devant les représentants des milieux économiques des deux pays, Majoul a proposé un accord permettant aux investisseurs tunisiens et algériens de s’implanter « librement » dans tous les secteurs, d’accéder indistinctement au financement bancaire, et de bénéficier de droits élargis de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement.

Il a estimé que la création d’un espace économique commun permettrait de lever les blocages persistants et de donner une impulsion nouvelle à la coopération bilatérale.

Les secteurs stratégiques au cœur de la relance

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de privilégier les secteurs à forte valeur ajoutée : agriculture et pêche, industrie agroalimentaire, pharmaceutique, santé, énergie, énergies renouvelables, cybersécurité, économie du savoir.

Il a également mentionné des filières traditionnelles qui pourraient bénéficier d’un effort commun – travaux publics, composants automobiles, textile et habillement, textile technique, accessoires textiles, cuir, chaussure – ainsi que le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique.

Majoul a par ailleurs plaidé pour une libéralisation intégrale des monnaies et des transactions économiques et touristiques, fondée sur un taux de change unifié approuvé par les banques centrales. Il a aussi proposé de structurer un partenariat tripartite Tunisie–Algérie–Afrique pour étendre la présence économique commune sur le continent.

Selon Majoul, les rencontres bilatérales précédentes ont permis d’identifier de nombreuses pistes de coopération, mais les résultats restent « en deçà des ambitions ». Il a appelé à explorer de nouveaux champs de collaboration en capitalisant sur les avantages comparatifs des deux économies et sur la confiance entre les secteurs privés tunisien et algérien.

L’automobile, priorité stratégique pour Alger

Prenant la parole, le président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), Kamel Moula, a insisté sur l’importance de renforcer la coopération dans l’industrie automobile, où la Tunisie demeure un acteur majeur.

Il a rappelé que plus de 155 entreprises tunisiennes opèrent dans cette filière, générant des dizaines de milliers d’emplois, grâce à un investissement continu dans l’innovation et l’adaptation aux exigences du marché international.

Moula a plaidé pour une modernisation des PME algériennes, l’adoption de normes internationales et la mise en place de plateformes de partenariat reliant les fabricants des deux pays.

Il a évoqué une feuille de route commune portée par l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat, les entreprises algériennes, avec l’appui de l’UTICA et du CREA.

Vers un pôle industriel et touristique commun

Le responsable algérien a souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait faire émerger un pôle industriel tuniso-algérien, créateur d’emplois et moteur de transfert de compétences.

Sur le plan touristique, il a exprimé la volonté de l’Algérie de s’appuyer sur l’expertise tunisienne pour développer un secteur capable d’attirer davantage de flux régionaux. L’échange d’expériences et la formation professionnelle constituent, selon lui, une base solide pour bâtir un partenariat stratégique.

Moula a conclu en rappelant que cette dynamique s’inscrit dans la feuille de route élaborée conjointement par le CREA et l’UTICA, visant à unir ressources et compétences des deux pays. L’objectif commun : hisser le partenariat tuniso-algérien vers plus d’intégration économique, de compétitivité et de prospérité partagée.

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Tunisie – Algérie : Sept accords économiques scellés à Tunis

Sept partenariats industriels et technologiques ont été conclus jeudi entre entreprises tunisiennes et algériennes, en marge du Forum économique tuniso-algérien organisé lors de la 23ᵉ session de la Grande Commission mixte.

Les signatures ont eu lieu en présence de plusieurs ministres des deux pays, confirmant une volonté d’accélérer l’intégration économique bilatérale.

Industrie et technologies : des rapprochements structurants

La série d’accords a ouvert sur un partenariat entre ACS, entreprise tunisienne spécialisée dans les équipements industriels pour le textile et la confection, et la société algérienne PEC, active dans la fabrication de moules d’injection et le plastique technique.

Dans le secteur automobile, le groupe mondial tunisien Coficab a conclu une collaboration avec l’entreprise algérienne IdeNet, spécialisée dans les solutions de géolocalisation, en vue de renforcer les chaînes d’approvisionnement régionales.

Un troisième accord a été signé entre Fondinor, acteur tunisien de la fonderie industrielle, et l’entreprise algérienne Techno Cast, opérant dans la maintenance industrielle.

À cela s’ajoute une coopération technique entre l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR), tournée vers l’harmonisation des standards.

Distribution, électroménager et solutions numériques

Dans le commerce de gros, l’entreprise tunisienne IGL Distribution a conclu une entente avec Tapidor, fabricant algérien de tapis, moquettes et gazon synthétique.

Le secteur technologique a été représenté par un accord entre le groupe tunisien One Tech, spécialisé dans les solutions électroniques, et le groupe algérien Condor, poids lourd de l’électroménager.

Le septième accord a réuni Jomaa SA, entreprise tunisienne active dans l’équipement automobile – pneus, lubrifiants et outillage – et le groupe algérien Iris, qui possède plusieurs unités de production dans l’électronique, les appareils électriques et les télécommunications.

Un signal politique et économique fort

Lors de la cérémonie, Hichem Elloumi, vice-président de l’UTICA, a salué « des accords d’une grande importance pour les deux pays », insistant sur le potentiel de coopération dans des domaines encore sous-exploités : tourisme, industrie, énergies renouvelables, commerce et investissements.

Les deux gouvernements misent sur ces partenariats pour dynamiser les échanges et donner un cadre durable au rapprochement économique tuniso-algérien.

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Kaïs Saïed et le Premier ministre algérien consolident le partenariat tuniso-algérien

Le président Kaïs Saïed a accueilli jeudi au palais de Carthage le Premier ministre algérien Saïfi Gharib, accompagné du ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf et de l’ambassadeur Azzouz Baalal.

La rencontre s’est tenue à la veille de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne, dans un climat marqué par la volonté commune d’accélérer l’intégration stratégique entre les deux pays.

Mémoire message politique à Alger

Dès l’ouverture des échanges, Kaïs Saïed a rappelé les moments fondateurs de la solidarité tuniso-algérienne, notamment durant les luttes de libération des deux pays. Le chef de l’État a transmis ses salutations au président Abdelmadjid Tebboune et ses vœux de prospérité au peuple algérien.

Il a insisté sur la profondeur historique du lien bilatéral, soulignant que la coopération actuelle repose sur une continuité politique et identitaire qui a façonné les deux nations.

Un appel à accélérer les projets conjoints

Le président Saïed a mis en avant l’importance de la Haute Commission mixte comme levier pour lever les obstacles et concrétiser rapidement les projets communs. Il a insisté sur la nécessité d’une action conjointe, publique et privée, face aux mutations géopolitiques rapides.

Le chef de l’État a également passé en revue plusieurs dossiers internationaux, appelant à renforcer la concertation entre Tunis et Alger pour faire face aux défis globaux liés à la sécurité, à la justice internationale et à la stabilité régionale.

À l’issue de la rencontre, Saïfi Gharib a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du président Tebboune et sa volonté de renforcer le partenariat stratégique tuniso-algérien. Il a mis en avant la dynamique enclenchée depuis la visite d’État de décembre 2021, fondée sur un développement solidaire et inclusif.

Cap sur la Haute Commission mixte et le Forum économique

Les deux parties ont examiné l’avancement des préparatifs de la réunion de la Haute Commission mixte prévue le lendemain, considérée comme une occasion d’actualiser les cadres juridiques et institutionnels de coopération.

Saïfi Gharib a souligné les perspectives prometteuses des échanges commerciaux et des investissements bilatéraux, rappelant que ces thèmes seront au cœur du Forum économique tuniso-algérien tenu le même jour avec la participation d’acteurs économiques des deux rives.

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Affaire Bessaies – Zeghidi : Le dossier placé en délibéré par la justice

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a mis en délibéré l’affaire visant les journalistes Borhane Bessaies et Mourad Zeghidi, après l’examen des demandes de mise en liberté présentées par leur défense.

Les deux hommes, poursuivis dans une affaire de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale, restent dans l’attente de la prochaine date d’audience.

Un renvoi en état d’arrestation décidé en appel

Lors de la séance, la défense des deux journalistes a soumis deux requêtes distinctes de mise en liberté. À l’issue des plaidoiries, la chambre criminelle a choisi de réserver sa décision, mettant l’ensemble du dossier en délibéré afin de statuer ultérieurement sur ces demandes et de fixer la prochaine audience.

Avant cette étape, la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait ordonné le renvoi de Borhane Bessaies et de Mourad Zeghidi en état d’arrestation devant la chambre criminelle.

Cette décision marque une évolution notable dans le traitement du dossier, qui porte sur des accusations lourdes : blanchiment d’argent, évasion fiscale. Selon une source judiciaire autorisée rapportée par Mosaique fm, ces charges ont motivé le maintien en détention des deux journalistes en attendant leur procès.

Infractions fiscales

Borhane Bessaies et Mourad Zeghidi sont poursuivis pour blanchiment d’argent, une accusation fondée sur l’utilisation présumée de facilités liées à leurs fonctions, leurs activités professionnelles et leurs réseaux sociaux et relationnels. Les enquêteurs estiment que ces avantages auraient été exploités pour dissimuler ou recycler des fonds d’origine illicite.

Outre les accusations de blanchiment, les prévenus sont également visés pour de multiples manquements fiscaux : minoration de plus de 30% du chiffre d’affaires, non-paiement des retenues à la source dues au Trésor, non-versement de la TVA exigible et absence d’émission de factures ou notes d’honoraires conformément à l’article 18 du Code de la TVA. Ces irrégularités constituent une part importante du dossier transmis à la justice.

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Pourquoi des bus touristiques algériens sont bloqués depuis plusieurs jours à la frontière tuniso-algérienne ?

Depuis le 7 décembre 2025, des dizaines de bus transportant des touristes algériens se retrouvent immobilisés aux postes-frontières tunisiens.

La situation, provoquée par une nouvelle exigence réglementaire imposée côté algérien, perturbe fortement les flux touristiques entre les deux pays. En l’absence de communication officielle claire, voyageurs et agences sont plongés dans l’incertitude.

Une nouvelle règle appliquée sans préavis

Selon des sources concordantes – dont Visa-Algerie.com, DNAlergie.com et plusieurs médias algériens – les autorités d’Alger exigent désormais que chaque bus franchissant la frontière soit muni d’une autorisation de transport international. La licence touristique classique, jusqu’ici suffisante, ne permet plus le passage.

Cette décision, entrée en vigueur soudainement, a surpris les professionnels du secteur qui n’avaient reçu aucune notification préalable. Résultat : des bus partis d’Alger, Oran, Constantine, Annaba ou Souk Ahras ont été stoppés net aux postes-frontières, annulant ou retardant des voyages déjà programmés.

Une mesure liée à l’allocation touristique

Cette nouvelle réglementation intervient dans le sillage de la nouvelle allocation touristique décidée par l’Algérie en 2025 : 750 euros pour chaque adulte, 300 euros pour chaque mineur.

Selon plusieurs observateurs, l’objectif serait également de limiter les détournements de cette allocation. Certains opérateurs utilisaient en effet des voyages touristiques fictifs pour récupérer des devises et les revendre sur le marché parallèle. Les autorités chercheraient donc à contrôler davantage les flux de voyageurs et les itinéraires organisés.

Des voyageurs bloqués et des circuits annulés

La situation provoque de nombreuses conséquences concrètes : passagers contraints d’attendre des heures voire de rebrousser chemin, circuits touristiques annulés en chaîne, agences de voyages prises de court et incapables de réacheminer leurs clients.

Plusieurs témoignages relayés dans la presse font état de familles bloquées en pleine nuit, de retards considérables et d’un manque total d’informations officielles.

Le train comme alternative… mais sous conditions strictes

Face à ces blocages, certains touristes choisissent de rejoindre la Tunisie en train. Mais cette solution comporte plusieurs contraintes administratives : des réservations obligatoires jusqu’à 7 jours avant le départ, une limite de 30 kg de bagages par passager, des billets aller-retour valables 3 mois maximum, la présentation du passeport et de justificatifs fiscaux.

Les associations professionnelles, aussi bien en Algérie qu’en Tunisie, réclament des explications urgentes sur les conditions d’obtention de l’autorisation de transport international, les règles précises d’application, et la durée prévue de cette mesure.

Pour l’heure, aucun communiqué officiel n’a été publié par les autorités des deux pays, alimentant la confusion. Mais les informations concordantes des médias montrent clairement que le blocage est lié à la mise en place de cette nouvelle règle et aux dérives constatées dans l’usage de l’allocation touristique.

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Patrimoine immatériel : Dix trésors tunisiens désormais inscrits à l’UNESCO

La Tunisie compte désormais dix éléments inscrits au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, après l’ajout du kohl arabe lors de la 20ᵉ session du Comité intergouvernemental tenue à New Delhi.

Cette reconnaissance internationale met en lumière la richesse des traditions, savoir-faire et pratiques culturelles du pays. L’inscription récente du kohl, en collaboration avec plusieurs pays arabes, confirme l’importance de cet héritage partagé au sein du monde arabe.

Un inventaire national qui s’enrichit

Avec l’inscription du kohl arabe en 2025, la Tunisie porte à dix ses éléments culturels reconnus par l’UNESCO. Ces dossiers, tunisiens, maghrébins ou panarabes, couvrent un large spectre de pratiques ancestrales :

  • Le kohl arabe (Dossier arabe – 2025)
  • Le henné : rituels, esthétique et pratiques sociales (2024)
  • Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten (2024)
  • Les arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (2023)
  • La harissa : savoirs et pratiques culinaires (2022)
  • La calligraphie arabe (2021)
  • La pêche à la charfiya aux îles Kerkennah (2020)
  • Le couscous, savoirs et pratiques (2020)
  • Les connaissances associées au palmier dattier (2019)
  • La poterie de Sejnane (2018)

Le kohl arabe, un symbole partagé

Utilisé comme cosmétique, protection et remède, le kohl constitue un marqueur culturel ancré dans le quotidien de plusieurs sociétés arabes. Fabriqué à partir d’ingrédients naturels, il est préparé majoritairement par des femmes, qui transmettent les techniques et rituels à leurs filles. Conservé dans des récipients traditionnels appelés « makhala », il incarne un héritage familial et identitaire. En Tunisie, il est connu sous les appellations « Al khôl » ou « Al khôl al ‘arbi ».

L’UNESCO souligne également la dimension spirituelle, sociale et esthétique de cette pratique, devenue un vecteur de dialogue entre communautés et un symbole d’expression féminine.

Le dossier de la Jebba tunisienne en préparation

Le ministère des Affaires culturelles prépare la candidature de la Jebba tunisienne pour une future inscription. À travers ce dossier, les autorités visent à reconnaître officiellement ce vêtement traditionnel comme un pilier de l’identité nationale et un témoin vivant de la mémoire collective. L’initiative ambitionne aussi de préserver et transmettre ce patrimoine vestimentaire aux générations futures.

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Terrorisme : Bilel Chaouachi condamné à 55 ans de prison

La Chambre pénale spécialisée dans les affaires de terrorisme a condamné Bilel Chaouachi à 55 ans de prison pour son implication dans des organisations terroristes, dont Ansar Al-Charia et Daech, rapporte Mosaique fm. Cette peine fait suite à ses activités en Syrie et à son rôle dans le recrutement et la formation de djihadistes.

Bilel Chaouachi, également connu sous le nom d’« Abou Yahya Zakaria », a été condamné pour « adhésion à une organisation terroriste hors du territoire national, formation d’association à l’étranger pour commettre des crimes terroristes et utilisation du territoire tunisien pour recruter des individus liés au terrorisme ». Les dossiers judiciaires révèlent son engagement actif au sein de Jabhat Al-Nosra puis de Daech en Syrie, où il a participé à des combats et occupé des fonctions de porte-parole.

Une inscription sur les listes de terroristes

Le ministère de l’Intérieur avait inscrit Chaouachi sur la liste des terroristes en 2019. La Commission nationale de lutte contre le terrorisme avait également gelé ses avoirs et ressources économiques pour limiter sa capacité à financer ou coordonner des actions terroristes. Sa trajectoire illustre la menace que représentaient les recruteurs tunisiens pour des organisations djihadistes internationales.

Des preuves accablantes

Parmi les éléments retenus par la justice, une vidéo montre Chaouachi après l’attentat suicide ayant visé un bus de la Garde présidentielle à Tunis le 24 novembre 2016, dans laquelle il menace explicitement les Tunisiens de nouvelles attaques. Il était également confirmé comme porte-parole officiel de Daech, renforçant la gravité des accusations et la justification de la peine prononcée.

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CAN 2025 : Sami Trabelsi dévoile la liste des joueurs tunisiens retenus

Le sélectionneur national Sami Trabelsi a publié, ce jeudi, la liste des joueurs convoqués pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc. La Tunisie évoluera dans le groupe C aux côtés de l’Ouganda, du Nigeria et de la Tanzanie. Cette sélection mélange cadres expérimentés, retours attendus et jeunes talents confirmés.

Sami Trabelsi a opté pour un groupe complet, composé de quatre gardiens, quatorze défenseurs et milieux cumulés, ainsi que six attaquants. Le technicien mise sur un mélange de stabilité avec des habitués comme Skhiri, Talbi ou Meriah, et de renforts offensifs capables d’apporter plus d’impact dans une compétition annoncée difficile. La présence de profils évoluant dans des championnats européens confirme l’ambition de bâtir une équipe compétitive dès le premier tour.

Les gardiens retenus

La sélection comptera quatre portiers :

Aymen Dahmene (CS Sfaxien), Béchir Ben Saïd (Espérance de Tunis), Sabri Ben Hassan (Étoile du Sahel) et Noureddine Farhati (Stade Tunisien). Une combinaison d’expérience locale et de jeunes éléments en ascension.

Une défense riche en options

Les défenseurs appelés couvrent un large éventail de profils :

Yan Valery (Sheffield Wednesday), Mohamed Ben Ali (EST), Dylan Bronn (FC Servette), Montassar Talbi (Lorient), Yassine Meriah (EST), Adem Arous (Kasımpaşa), Nader Ghandri (Akhmat Grozny), Mortadha Ben Ounnes (Kasımpaşa), Ali Abdi (Nice) et Ali Maaloul (CS Sfaxien).

Un groupe polyvalent, adapté aux exigences tactiques de Trabelsi.

Un milieu expérimenté et créatif

Le secteur médian réunit équilibre, récupération et création :

Ferjani Sassi (Al Gharafa), Ellyes Skhiri (Eintracht Francfort), Houssem Tka (EST), Mohamed Hadj Mahmoud (Lugano), Ismael Gharbi (Augsbourg), Hannibal Mejbri (Burnley), Naïm Sliti (Al Shamal) et Mohamed Ali Ben Romdhane (Al Ahly).

Une ligne médiane capable d’alterner entre maîtrise technique et intensité physique.

Une attaque orientée vers la vitesse et la percussion

En pointe et sur les ailes, Trabelsi mise sur six éléments :

Elias Saad (Augsbourg), Elias Achouri (Copenhague), Hazem Mastouri (Dinamo Makhachkala), Sébastien Tounekti (Celtic), Firas Chaouat (Club Africain) et Seifeddine Jaziri (Zamalek).

Des profils variés, mêlant profondeur, dribble, puissance et efficacité devant le but.

Placée aux côtés du Nigeria, de la Tanzanie et de l’Ouganda, la Tunisie devra rapidement trouver ses repères. La qualité individuelle des joueurs convoqués laisse entrevoir un potentiel élevé, mais la marge d’erreur restera faible dans un groupe où chaque point sera décisif.

  • Mardi 23 décembre : Tunisie – Ouganda
  • Samedi 27 décembre : Tunisie – Nigeria
  • Mardi 30 décembre : Tunisie – Tanzanie

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IM Motors débarque en Tunisie : L’offensive électrique premium du géant SAIC

Le groupe automobile chinois SAIC lance officiellement sa marque électrique haut de gamme IM Motors sur le marché tunisien. Cette arrivée marque une nouvelle étape dans la stratégie d’expansion internationale du géant asiatique après le succès de MG.

Avec des autonomies dépassant les 650 km et des performances dignes des constructeurs premium européens, IM Motors entend s’imposer comme un acteur majeur de la mobilité électrique en Tunisie.

Une entrée en Tunisie au cœur de la stratégie mondiale de SAIC

SAIC, l’un des plus importants constructeurs chinois, accélère son développement en Tunisie avec l’introduction de sa division 100% électrique IM Motors. Créée en 2020 en partenariat avec Alibaba et Zhangjiang Hi-Tech, la marque vise le segment premium et repose sur une forte intégration technologique : intelligence artificielle embarquée, conduite semi-autonome et plateformes numériques avancées. IM Motors s’inscrit dans la continuité du succès mondial de MG, que SAIC avait relancé avec éclat en misant sur l’électrification et la compétitivité tarifaire.

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IM Motors : une ambition clairement premium

La marque met en avant des véhicules électriques hautement technologiques capables de rivaliser avec les références du marché comme Tesla, Audi ou Mercedes-Benz. Les premiers modèles introduits en Tunisie – IM5, IM6 et prochainement le LS7 – affichent des prestations de niveau premium : grandes autonomies, batteries de dernière génération et interfaces numériques poussées. Chaque modèle adopte une philosophie centrée sur la mobilité intelligente, avec un design affirmé et des motorisations puissantes.

Les modèles destinés au marché tunisien

Pour le lancement local, IM Motors proposera l’IM5, berline électrique de 4,93 m déclinée en trois versions :

  • Edition Standard : propulsion, 295 ch (217 kW)
  • Edition Autonomie : propulsion, 408 ch (300 kW), autonomie de 655 km WLTP
  • Edition Performance : double moteur, 778 ch (572 kW), accélération 0-100 km/h en 2,7 s, la plus puissante jamais commercialisée en Tunisie

Elle sera accompagnée de l’IM6, SUV familial premium, tandis que le LS7 — grand SUV électrique vendu en Norvège — servira de vitrine technologique dans un second temps. Tous les modèles reposent sur des batteries à forte densité énergétique Nickel-Manganèse-Cobalt et acceptent une charge rapide de 30 à 80 % en moins de 15 minutes.

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Une autonomie record pour lever les freins du public

L’un des principaux arguments d’IM Motors repose sur des autonomies supérieures à 600 km, un atout déterminant pour un marché encore hésitant face à l’électrique. Cette performance répond à l’anxiété d’autonomie, frein majeur pour les consommateurs tunisiens. Les technologies adoptées — gestion thermique optimisée, rendement amélioré et chimie NMC — renforcent la fiabilité et la polyvalence des véhicules, notamment pour les longs trajets.

Le pari du premium dans un marché compétitif

IM Motors arrive dans un segment très disputé en Tunisie, face à Porsche, BMW, Mercedes-Benz et Tesla. Pour se différencier, la marque mise sur :

  • des prix plus agressifs (à partir de 149 000 DT)
  • un équipement de série très riche
  • une intégration poussée des technologies IA
  • une sécurité renforcée (8 airbags, normes européennes, 5 étoiles Euro NCAP)
  • l’expertise numérique d’Alibaba

Cette combinaison confère à IM Motors un positionnement premium-tech unique dans le paysage local.

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Une stratégie d’expansion qui dépasse la Tunisie

IM Motors déploie ses modèles de manière progressive en Europe. La marque est déjà présente au Royaume-Uni, en Norvège et en Suisse, avant une arrivée attendue en France en 2026. Les modalités françaises ne sont pas encore tranchées : IM Motors pourrait conserver son identité propre ou être intégrée temporairement à la gamme MG. La Tunisie bénéficie toutefois d’un statut privilégié, devenant le premier pays méditerranéen à accueillir IM Motors, dont la distribution sera assurée par le Groupe Wallys à Ain Zaghouan Nord.

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Une implantation qui confirme l’intérêt chinois pour la Tunisie

L’arrivée d’IM Motors reflète une tendance plus large : la Tunisie devient un marché stratégique pour les constructeurs chinois d’électrique, qui cherchent de nouveaux débouchés face à la concurrence croissante en Chine. Pour SAIC, réussir l’implantation d’IM Motors en Tunisie représente à la fois un enjeu commercial et une vitrine internationale. Si le défi demeure important, la combinaison de technologie, d’autonomie et de compétitivité laisse entrevoir une percée majeure dans le haut de gamme électrique.

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Tunisie : L’homme d’affaires Youssef Mimouni condamné à plus de trente ans de prison

La sixième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière a condamné l’homme d’affaires Youssef Mimouni à plus de trente ans de prison.

Le jugement, rendu par le tribunal de première instance de Tunis, porte sur sept dossiers distincts liés à des infractions douanières et financières. Deux membres de sa famille ont également écopé de peines de prison assorties d’amendes, rapporte Mosaique fm.

Des proches également condamnés

La juridiction spécialisée a prononcé un total dépassant les trente ans de prison contre Youssef Mimouni, assorti de lourdes amendes. Les affaires regroupées concernent notamment des infractions douanières, des irrégularités financières et des pratiques présumées de corruption. Ce jugement s’inscrit dans une série de poursuites ouvertes depuis plusieurs mois par le pôle judiciaire économique et financier.

La même chambre criminelle a rendu des décisions à l’encontre de deux proches du businessman : l’un a été condamné à cinq ans de prison avec amendes, tandis qu’une autre parente a écopé de trois ans de prison, également assortis d’amendes. Ces condamnations témoignent de l’ampleur du dossier et de l’implication de plusieurs membres du cercle familial dans les infractions examinées.

Sept dossiers réunis devant la chambre spécialisée

Le parquet près du pôle économique et financier avait décidé de renvoyer Youssef  Mimouni devant la sixième chambre criminelle dans le cadre de sept dossiers liés à la corruption financière. Ces affaires portaient sur des manquements douaniers, des irrégularités dans des opérations commerciales et divers montages financiers jugés illégaux. Le regroupement de ces dossiers a permis au tribunal de statuer sur une série d’infractions dans une même décision.

Cette condamnation figure parmi les dossiers les plus lourds traités récemment par les chambres spécialisées. Elle s’inscrit dans un contexte d’intensification des poursuites visant les infractions économiques et douanières. Le jugement confirme la volonté des autorités judiciaires de traiter de manière ferme les crimes financiers qui ont marqué ces dernières années.

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La mortalité repart à la hausse sur les routes tunisiennes

Les nouveaux chiffres dévoilés par l’Observatoire national de la sécurité routière montrent une évolution inquiétante : la route fait plus de morts en 2025 malgré une légère baisse du nombre total d’accidents.

Le Colonel-Major Haythem Chaabani a présenté ces données sur Mosaïque FM, pointant une hausse notable de la gravité des collisions. La situation met en lumière la persistance d’un phénomène meurtrier, malgré les campagnes et les mesures préventives.

Une année marquée par un paradoxe statistique

Depuis le début de 2025 et jusqu’au 9 décembre, la Tunisie a enregistré 4942 accidents ayant causé 1145 décès et 6553 blessés. Les chiffres montrent un recul du volume des accidents mais une mortalité en hausse de 5% par rapport à 2024, tandis que les blessés progressent d’environ 1%. Les données consolidées laissent apparaître une contradiction : moins de collisions, mais davantage de victimes.

L’ONSR confirme une violence accrue des sinistres routiers. Les accidents mortels totalisent 1009 cas, provoquant à eux seuls 1145 décès et 788 blessés, traduisant une létalité nettement supérieure aux années précédentes. La hausse de la gravité devient ainsi le marqueur dominant de l’année 2025.

Des gouvernorats particulièrement touchés

La répartition territoriale révèle une concentration frappante des accidents les plus meurtriers. Tunis arrive en tête avec 110 accidents mortels, soit 11% du total national. Sfax suit avec 98 cas, puis Nabeul (72) et Médenine (71). À eux seuls, ces quatre gouvernorats cumuleraient 34% de l’ensemble des accidents mortels enregistrés dans le pays.

La baisse du nombre global d’accidents pourrait laisser entrevoir une amélioration. Pourtant, la hausse de la mortalité rappelle que les efforts engagés ne parviennent pas encore à enrayer la dangerosité croissante du réseau routier.

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L’Islande, cinquième pays à boycotter l’Eurovision 2026 en raison de la participation d’Israël

L’Islande a annoncé qu’elle boycottera l’Eurovision 2026, prévu à Vienne, après le feu vert donné par l’Union européenne de radiodiffusion (UER) à la participation d’Israël. La télévision publique RÚV a officialisé mercredi son retrait, invoquant une incompatibilité avec les valeurs du service public. Le pays devient le cinquième État à quitter la compétition.

La télévision publique islandaise a expliqué, dans un communiqué, qu’elle renonçait à participer à l’édition 2026 en raison de la décision de maintenir Israël dans la liste des candidats. La RÚV souligne avoir suivi de près le débat interne, marqué par des appels insistants d’artistes et d’organisations culturelles réclamant un retrait. La direction a finalement tranché, estimant que la participation ne pouvait pas être « assumée » dans les conditions actuelles.

Un mouvement de boycott qui s’étend en Europe

En rejoignant l’Espagne, l’Irlande, les Pays-Bas et la Slovénie, l’Islande renforce un bloc désormais conséquent de diffuseurs européens qui rejettent le maintien d’Israël. Tous mettent en avant la situation humanitaire à Gaza et accusent l’UER d’ignorer les appels à revoir sa position. Cette succession de retraits fragilise le concours à quelques mois du lancement des préparatifs officiels.

La décision islandaise s’inscrit dans un climat tendu où artistes, collectifs militants et associations avaient multiplié les prises de position publiques. Plusieurs pétitions circulaient déjà en Islande, appelant à un geste « éthique » de la part du diffuseur national. Le débat, loin d’être isolé, rappelle les controverses des éditions précédentes, où la participation d’Israël avait déjà suscité des mobilisations.

Une édition 2026 déjà sous tension

L’Eurovision 2026 devait marquer un retour à la stabilité après deux années de polémiques, mais la vague de boycotts ravive les divisions persistantes autour du concours. Vienne, ville hôte, s’attendait à une édition symbolique et apaisée. L’accumulation de retraits risque désormais de transformer l’événement en test majeur pour l’UER.

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Etoile du Sahel : Mohamed Mkacher reprend les commandes

L’Etoile sportive du Sahel a officialisé, mercredi, la nomination de Mohamed Mkacher à la tête de son équipe première de football. L’entraîneur s’est engagé avec le club jusqu’en juin 2027, après la finalisation de procédures juridiques liées à la résiliation de son contrat avec Al-Hilal Benghazi, qu’il avait rejoint en septembre dernier.

Selon le club, l’accord a été conclu une fois les formalités réglées avec son précédent employeur en Libye. Mkacher retrouve ainsi l’équipe avec laquelle il avait signé une saison convaincante avant son départ, un passage qui continue de faire consensus parmi les supporters et observateurs.

Stage à huis clos pour préparer les prochaines échéances

Dès ce mercredi, l’Etoile a entamé un stage bloqué de dix jours à Aïn Draham, en prévision de la phase retour du championnat. Cette préparation devrait permettre au nouvel entraîneur d’installer ses choix tactiques et de restructurer le groupe avant les compétitions à venir.

Une équipe en quête de relance

La formation étoilée a bouclé la première phase du championnat à la 8ᵉ place avec 19 points (5 victoires, 4 nuls et 6 défaites). L’arrivée de Mkacher intervient dans un contexte où la direction espère relancer la dynamique sportive et revenir rapidement dans la course aux premières places.

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Tunisie : Brouillard dense attendu dans plusieurs régions

L’Institut national de la météorologie (INM) a annoncé l’apparition d’un brouillard localement épais mercredi soir et jeudi matin dans différentes zones du pays, allant du nord au centre jusqu’au sud-est. Les phénomènes seront particulièrement marqués près des côtes, dans les zones basses ainsi qu’aux abords des barrages et oueds.

Visibilité fortement réduite sous les 200 mètres

Selon l’INM, ce brouillard dense pourrait abaisser la visibilité à moins de 200 mètres, rendant les déplacements difficiles, notamment sur les routes côtières et les axes proches des reliefs humides. Les autorités météorologiques appellent les usagers de la route à une vigilance accrue durant ces heures critiques.

Dissipation attendue en milieu de matinée

Le phénomène devrait se maintenir durant la nuit et les premières heures du jeudi. L’INM précise que le brouillard commencera à se dissiper progressivement pour disparaître vers 10h du matin, permettant un retour à une visibilité normale sur l’ensemble des régions concernées.

Ce type de brouillard dense, fréquent en décembre, est généralement associé à une humidité élevée et à des températures nocturnes en baisse. Les zones littorales et proches des plans d’eau y restent particulièrement exposées.

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Tunisie : Où en est le projet de reconstruction du stade olympique d’El Menzah ?

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a présidé ce mercredi 10 décembre 2025 une séance de travail consacrée au suivi des étapes techniques et financières du projet de reconstruction du stade olympique d’El Menzah. La réunion a réuni les représentants tunisiens et chinois impliqués dans les phases préparatoires du chantier.

La séance a permis de faire le bilan des procédures en cours entre les deux parties, notamment sur les aspects d’ingénierie, de financement et de planification du projet. Les responsables ont passé en revue les dossiers techniques et les engagements réciproques en vue d’accélérer la mise en œuvre d’un chantier considéré comme stratégique pour l’infrastructure sportive nationale.

Remettre El Menzah à niveau

Ont pris part à la réunion plusieurs responsables dont le directeur général de la Cité nationale sportive, Kais Bouziane, ainsi que des représentants des ministères des Affaires étrangères, des Finances, de l’Équipement, du Logement et de l’Économie et de la Planification.

La reconstruction du stade olympique s’inscrit dans une stratégie de modernisation des grandes infrastructures sportives du pays. Considéré comme l’un des monuments historiques du sport tunisien, El Menzah fait l’objet d’un partenariat tuniso-chinois visant à lui redonner une configuration olympique moderne et conforme aux standards internationaux.

Démarrage des travaux, début 2026 !

Rappelons qu’un accord a été conclu avec la Chine en vue du réaménagement du stade olympique d’El Menzah. Un mémorandum d’entente entre la Tunisie et l’Agence chinoise de coopération internationale pour le développement (CIDCA) a été signé dans ce contexte et l’accord porte sur le projet de modernisation du stade olympique d’El Menzah, dont les travaux débuteront au début de l’année 2026.

Le président avait insisté pour que cette infrastructure, emblématique du patrimoine sportif tunisien, conserve son cachet historique tout en bénéficiant d’équipements modernes – tribunes rénovées, tableaux électroniques, circuits et espaces techniques de pointe. Il a ordonné des réparations immédiates dans l’ensemble de la Cité olympique d’El Menzah.

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Feu vert officiel pour l’Hôpital universitaire Roi Salman de Kairouan

Lors d’une cérémonie au ministère de la Santé, le ministre Mustapha Ferjani et l’ambassadeur saoudien Abdulaziz bin Ali Al-Saqr ont signé le contrat de construction du nouvel hôpital universitaire Roi Salman Ibn Abdelaziz.

L’hôpital Roi Salman Ibn Abdulaziz à Kairouan sera construit sur une superficie totale de 69.000 mètres carrés, dans le cadre d’un don du Fonds saoudien de développement d’une valeur de 85 millions de dollars.

La signature marque le lancement effectif d’un chantier majeur à Kairouan. Le projet prévoit un établissement de 50 lits extensibles à 700, pour un coût total de 143 millions de dollars.

Un projet à forte capacité hospitalière

Les travaux, confiés à des entreprises déjà sélectionnées, démarreront dans les prochains jours. L’hôpital regroupera toutes les spécialités médicales, avec pour objectif de devenir l’un des plus importants pôles hospitalo-universitaires du Centre-Ouest. Le ministère souligne que cette infrastructure répondra à une demande croissante de soins spécialisés dans la région.

Le terrain destiné à la construction de cet hôpital sera remis demain jeudi et les travaux seront lancés officiellement. « Les travaux seront réalisés par des entrepreneurs tunisiens et saoudiens et les délais de construction ne dépasseront pas les 36 mois » a précisé le ministre, ajoutant que la signature du contrat de construction de l’hôpital, bloqué depuis 2017 en raisons du non-respect des engagements par l’entrepreneur précédent, constitue « une relance d’un projet national stratégique ».

Un financement majoritairement saoudien

Sur les 144 millions de dollars nécessaires, 85 millions sont financés par l’Arabie saoudite. L’ambassadeur Abdulaziz bin Ali Al-Saqr a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir les projets sanitaires tunisiens, indiquant que ce partenariat s’inscrit dans une dynamique de coopération stratégique entre Tunis et Riyad.

Le projet, annoncé dès 2017, avait connu plusieurs retards successifs. Dans une région confrontée à une pression persistante sur ses structures hospitalières, l’ouverture de cet établissement est attendue comme un tournant. Elle devrait réduire les transferts de patients vers Sousse ou la capitale et renforcer durablement l’offre de soins.

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Tunisie – PLF 2026 : Dernière ligne droite entre ARP et CNRD

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé une plénière commune pour finaliser le projet de loi de finances 2026, le jour même de la clôture du délai constitutionnel. Plusieurs articles clés restent en suspens après l’échec de la commission paritaire à trouver un compromis.

Une séance commune sous pression constitutionnelle

Au Palais du Bardo, les deux chambres ont ouvert mercredi leur plénière de clôture consacrée au projet de loi de finances 2026. Cette session intervient à l’ultime échéance constitutionnelle pour transmettre le texte final au président Kaïs Saïed pour adoption et publication.

Les débats s’annoncent déterminants après des semaines de divergences persistantes entre les deux instances.

La commission mixte, formée de cinq membres de chaque chambre, a terminé ses travaux mardi soir sans parvenir à un accord sur plusieurs articles sensibles.

Après avoir auditionné la ministre des Finances et le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, les désaccords sont restés fermes, notamment sur des dispositions introduites par l’ARP.

Les articles qui continuent de bloquer

Parmi les points de discorde figurent l’article 82 relatif aux véhicules entreposés dans les dépôts municipaux, les articles 102 et 103 concernant le calcul du régime de retraite des députés, ainsi que l’article 110 fixant la date d’entrée en vigueur de la loi.

D’autres articles portant sur la réduction des droits de douane à l’importation de panneaux solaires et sur une prime en faveur des personnes atteintes de dystrophie musculaire n’ont pas permis d’aboutir à un terrain d’entente.

Face à l’absence d’accord, le président de la commission paritaire, Dhafer Sghiri, a indiqué que la version adoptée par l’ARP le 4 décembre, comprenant désormais 110 articles, sera transmise telle quelle au président de la République.

Il a assuré que les représentants des deux chambres avaient tenté de converger, mais que « les membres du CNRD n’étaient pas dans cette disposition ».

Deux lectures législatives

L’ARP avait adopté le projet le 4 décembre avec 89 voix pour, 23 contre et 12 abstentions, après l’ajout de 49 articles. Le CNRD l’a approuvé deux jours plus tard, mais après avoir rejeté ou amendé plusieurs articles validés par les députés.

La plénière commune de ce mercredi doit marquer la dernière étape avant la transmission officielle du texte à Carthage.

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