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Forum économique tuniso-algérien : signature de sept accords de partenariat

Des entreprises tunisiennes et leurs homologues algériennes ont signé, jeudi 11 décembre 2025 à Tunis, sept (7) accords de partenariat. Et ce, en marge du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne, en présence de plusieurs ministres des deux pays.

Le premier de ces accords a été signé entre l’entreprise tunisienne ACS, spécialisée dans les équipements industriels destinés au textile et à la confection, et l’entreprise algérienne PEC (Plastic Electromechanic Company), spécialisée dans la fabrication de moules d’injection et la transformation du plastique technique.

Un autre accord a été conclu entre le groupe tunisien Coficab, partenaire majeur des fabricants de câbles automobiles et de la plupart des constructeurs automobiles, et l’entreprise algérienne IdeNet, opérant dans le domaine de la géolocalisation.

Le troisième accord concerne le groupe tunisien Fondinor, actif dans le secteur de la fonderie industrielle et l’entreprise algérienne Techno Cast, spécialisée dans la maintenance industrielle.

D’autres accords ont impliqué l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR).

Dans le domaine de la distribution, l’entreprise tunisienne IGL Distribution, spécialisée dans la distribution en gros, a conclu un accord avec l’entreprise algérienne Tapidor spécialisée dans la fabrication de tapis, moquettes et gazon synthétique.

Par ailleurs, One Tech, spécialisé dans les solutions technologiques, a conclu un accord avec le groupe algérien Condor, opérant dans le secteur des appareils électroménagers.

L’entreprise tunisienne Jomaa SA, active sur le marché des équipements automobiles, notamment la distribution de marques internationales de pneus, lubrifiants et équipements de garage, a signé un accord avec le groupe algérien Iris, qui possède des usines de fabrication d’appareils électriques et électroniques ainsi que de produits de télécommunication.

Lors de la cérémonie de signature, le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hichem Elloumi, a déclaré que ces accords de coopération « revêtent une grande importance pour les deux pays ». Tout en soulignant l’existence de fortes opportunités de partenariat entre la Tunisie et l’Algérie dans plusieurs secteurs, notamment le tourisme, l’industrie, les énergies renouvelables, le commerce et l’investissement.

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Énergie : la Tunisie mise sur une alliance stratégique approfondie avec l’Algérie

« La Tunisie aspire à explorer de nouvelles perspectives pour un partenariat énergétique stratégique avec l’Algérie couvrant les domaines de la production, du transport, de la distribution et des énergies renouvelables ». C’est ce qu’a déclaré la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, à l’ouverture, jeudi 11 décembre 2025 à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

Dans son allocution d’ouverture, Mme Zenzri a appelé à élargir la coopération tuniso-algérienne dans les projets de raccordement électrique et à développer les investissements communs dans les énergies propres, notamment le solaire et l’éolien. Et ce,, afin de garantir la sécurité énergétique des deux pays, rapporte l’Agence TAP.

Elle souligne que les entreprises publiques et privées pourraient participer à la réalisation de projets transfrontaliers. Ce qui profiterait à l’économie des deux pays et soutiendrait les efforts de transition énergétique durable dans la région du Maghreb.

Évoquant la coopération dans le secteur touristique, la cheffe du gouvernement a rappelé que la Tunisie a accueilli, jusqu’à fin octobre 2025, plus de trois millions de touristes algériens. Soit une hausse de 8 % par rapport à la même période en 2024.

Elle confirme la nécessité de hisser cette coopération touristique à un niveau « d’intégration stratégique et de partenariat actif », en encourageant l’investissement conjoint dans des projets de tourisme alternatif, familial et saharien.

Par ailleurs, elle estime que l’investissement conjoint dans les zones frontalières permettrait la mise en place des projets à forte rentabilité capables de générer une valeur ajoutée, grâce à la localisation stratégique de ces zones et à leurs ressources naturelles et touristiques prometteuses.

Elle précise que la participation du secteur privé des deux pays à l’étude et à la réalisation de projets dans ces zones contribuerait à renforcer l’innovation, à accélérer la mise en œuvre des projets et à soutenir les efforts des deux pays pour améliorer les infrastructures, développer les services logistiques et transformer ces zones en pôles de production et d’échanges commerciaux.

Sur un autre plan, la cheffe du gouvernement déclare que le transfert de technologie et l’échange d’expertise entre les entreprises industrielles tunisiennes et algériennes constituent un des piliers essentiels pour renforcer la compétitivité et le niveau d’innovation.

Elle a insisté également sur le fait que le développement de zones industrielles frontalières pilotes, destinées à accueillir des projets communs dans les industries manufacturières, les énergies renouvelables et les matériaux de construction, revêt une dimension stratégique pour atteindre l’intégration économique entre les deux pays et créer une valeur ajoutée partagée.

Enfin, elle a mis l’accent sur l’importance de renforcer la coopération tuniso-algérienne dans le domaine des transports et d’exploiter au mieux l’expertise et la position géographique des deux pays. Cela nécessite, a-t-elle ajouté, l’élaboration d’un plan commun pour améliorer l’interconnexion des réseaux de transport et l’étude de la création de corridors transfrontaliers sous forme de couloirs économiques stratégiques reliant les principaux axes de transport multimodal.

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Le plaidoyer de Samir Majoul pour un accord de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie

Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, a appelé, jeudi 11 décembre, à la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, supprimant les barrières douanières et non douanières et dédouanant les produits des deux pays

S’exprimant à l’ouverture du Forum économique tuniso-algérien à Tunis, M. Majoul a souligné l’importance de promouvoir l’investissement conjoint, permettant aux investisseurs des deux pays de s’implanter librement dans tous les secteurs économiques, d’accéder au financement auprès des institutions bancaires et financières des deux pays et de bénéficier de la liberté de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement réciproque.

M. Majoul a également insisté sur la nécessité de miser sur les secteurs à forte valeur ajoutée et stratégiques, tels que l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la santé, l’énergie, les énergies renouvelables, la cybersécurité et l’économie du savoir. Il a ajouté que les projets dans les travaux publics, les composants automobiles, le textile et l’habillement, le textile technique, les accessoires textiles, le cuir, la chaussure, le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique doivent également être encouragés.

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de libéraliser pleinement les monnaies des deux pays et les transactions économiques et touristiques, après l’accord des banques centrales sur un taux de change unifié, tout en appelant au développement d’un partenariat tripartite entre les entreprises tunisiennes, algériennes et africaines.

Il a rappellé que les précédentes rencontres bilatérales ont déjà offert de réelles opportunités de coopération, mais que les résultats restent encore en deçà des ambitions et des potentialités des deux pays. Il a, dans ce contexte, évoqué l’impératif d’explorer de nouveaux domaines de coopération dans des secteurs prioritaires, en tirant parti des avantages comparatifs et compétitifs des deux économies ainsi que de la confiance mutuelle des acteurs privés.

 

Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), juge indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

 

Pour sa part, Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), a jugé indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

Il a précisé que le pays avait renforcé sa capacité d’investissement dans ce domaine grâce à l’innovation et au renouvellement, en s’adaptant aux évolutions du marché mondial. « Avec plus de 155 entreprises actives dans ce secteur, il représente l’un des piliers de l’industrie tunisienne, générant des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects », a-t-il indiqué.

M. Moula a proposé de moderniser les PME algériennes, d’adopter les normes internationales et de créer un système intégré via le développement de plateformes de partenariat facilitant la liaison entre les fabricants automobiles des deux pays.

 

Kamel Moula : l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

 

Il a ajouté que l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

Il a également souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait contribuer à créer un pôle industriel solide, générateur de richesse et d’emploi, tout en favorisant le transfert des connaissances et des compétences.

Concernant le secteur touristique, M. Moula a exprimé le souhait de l’Algérie de développer ce secteur à fort potentiel, en s’appuyant sur l’expertise tunisienne. Il a indiqué que l’échange d’expériences dans le tourisme et la formation professionnelle pourrait permettre de bâtir un partenariat stratégique pour une croissance commune et une meilleure intégration régionale.

Enfin, il a affirmé que le développement économique conjoint tuniso-algérien s’inscrit dans le cadre de la feuille de route élaborée par le CREA en partenariat avec l’UTICA, visant à unir ressources et compétences pour atteindre des objectifs communs.

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Le PM algérien, Sifi Ghrieb, reçu au Palais de Carthage 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu jeudi 11 décembre au palais de Carthage le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et de l’ambassadeur Azzouz Baalal, dans le cadre des préparatifs de la 23e session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne.

Selon un communiqué de la présidence, la rencontre a porté sur le renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, la coordination politique régionale et l’examen des projets bilatéraux en cours.

Dès l’ouverture de l’entretien, le chef de l’État a souligné le caractère « privilégié » des relations tuniso-algériennes, rappelant les étapes historiques fondatrices de la solidarité entre les deux peuples. Il a également adressé ses salutations au président Abdelmadjid Tebboune. Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de lever les obstacles entravant l’exécution des projets communs et d’accélérer la coopération sectorielle dans un contexte mondial marqué par « des mutations rapides » qui exigent une action conjointe pour créer davantage de richesse, tant dans le secteur public que privé.

Sur le plan diplomatique, les deux parties ont passé en revue les évolutions régionales et internationales. Le président Saïed a réaffirmé la position constante de la Tunisie en soutien au peuple palestinien, défendant son droit à établir un État indépendant avec Al-Qods pour capitale. Il a également insisté sur l’importance de la concertation tuniso-algérienne pour faire face aux défis sécuritaires et aux enjeux de stabilité dans la région.

À l’issue de l’entretien, le premier ministre algérien a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du président Tebboune ainsi que sa volonté de renforcer le partenariat bilatéral dans la continuité de la visite d’État de décembre 2021. Il a souligné la convergence de vues entre les deux pays sur les dossiers régionaux, notamment la Palestine et la situation en Libye, appelant à soutenir le processus politique dans ce pays voisin.

Sifi Ghrieb a également indiqué que la réunion avait permis de faire le point sur les préparatifs de la Haute Commission mixte et sur les opportunités de renforcer les cadres juridiques et institutionnels de coopération. Il a mis en avant les perspectives de développement du commerce et des investissements, au cœur du Forum économique tuniso-algérien qui se tient en parallèle avec la participation de nombreux opérateurs économiques.

Selon le responsable algérien, ce forum constitue une étape essentielle pour consolider un partenariat global fondé sur la mobilisation des compétences et des ressources des deux pays, et visant une prospérité partagée au service des aspirations des deux peuples frères.

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Sifi Ghrieb : « La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie »

« La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie, en assurant l’approvisionnement en produits semi-finis à base de phosphate, en matériaux verriers, en produits en aluminium, ainsi qu’en véhicules et remorques ». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, à l’ouverture, jeudi 11 décembre à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

M. Ghrieb indique que la coopération entre les deux pays a atteint, ces dernières années, des niveaux « prometteurs », avec des échanges bilatéraux ayant dépassé 2,3 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.

Il a ajouté que la Tunisie occupe également la 9ᵉ place parmi les clients de l’Algérie, notamment, pour le gaz, les produits pétroliers dérivés, l’électricité, le sucre, les produits alimentaires et le ciment.

En matière d’investissement, M. Ghrieb a indiqué que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) avait recensé, à fin octobre 2025, près de 66 projets tunisiens en Algérie, impliquant des acteurs économiques tunisiens. La valeur totale de ces projets atteint environ 353 millions de dollars, dont 90 % sont concentrés dans le secteur industriel, principalement dans les industries pharmaceutiques et électriques.

 

Le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.

 

 

Pour sa part, le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.

Pour le Premier ministre algérien, « tous ces indicateurs sont encourageants, mais restent en deçà des objectifs fixés », compte tenu des évolutions internationales rapides.

« Cela impose aux deux gouvernements et au secteur privé d’accélérer le rythme et d’adopter de nouveaux mécanismes pour faciliter la circulation des biens entre les deux pays », a-t-il insisté.

Il est également nécessaire de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines. Et ce, afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.

 

Il est nécessaire de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines. Et ce, afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.

 

Le Premier ministre algérien a souligné également que ces projets pourraient s’inscrire dans le cadre d’une coopération tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye, compte tenu des potentialités d’intégration partagées par les trois pays, conformément à la vision définie par les dirigeants des trois pays lors du sommet consultatif tenu à Tunis le 22 avril 2024.

Il a précisé que certains projets sont actuellement en cours de réalisation, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports et de l’eau.

Il a en outre estimé que la coopération entre le Conseil algérien du renouveau économique (CREA) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), appuyée par la signature d’un accord de coopération visant à stimuler le partenariat entre les deux pays, peut constituer une base solide pour améliorer la communication, l’échange d’informations et la création de partenariats entre les entreprises des deux pays.

 

Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le Premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.

 

Selon lui, cela peut se concrétiser par la programmation d’activités coordonnées, l’organisation de missions et d’événements économiques conjoints, ainsi que la participation active aux salons et foires organisés dans les deux pays.

Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le Premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.

Il a aussi estimé que le forum, qui s’inscrit dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, de ce vendredi 12 décembre à Tunis, représente « une opportunité pour les entreprises et les hommes d’affaires des deux pays d’explorer les multiples possibilités de partenariats ».

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Réunion préparatoire du Comité de suivi de la Grande commission mixte tuniso-algérienne

La réunion du Comité de suivi préparatoire de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne s’est tenue, jeudi 11 décembre à Tunis, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, et en présence de Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger d’Algérie , dans le cadre des préparatifs de la 23e session de la Grande commission mixte tuniso-algérienne.

Les deux ministres ont, à cette occasion, tenu une rencontre bilatérale au cours de laquelle ils ont souligné la profondeur des liens fraternels authentiques et anciens unissant les deux pays frères, ainsi que la volonté des dirigeants des deux États de renforcer les relations bilatérales afin de répondre aux aspirations des deux peuples à la sécurité, à la stabilité et au développement, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

La réunion du Comité de Suivi a été une occasion pour examiner l’avancement des préparatifs de la 23e session de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne, qui se tiendra vendredi 12 décembre, sous la présidence de Sarra Zaafrani Zenzeri, cheffe du Gouvernement tunisien, et de Saïfi Ghrib, Premier ministre algérien.

Elle a également permis d’évaluer l’état d’avancement des différents dossiers de coopération, d’explorer de nouvelles perspectives de partenariat tuniso-algérien dans les secteurs prioritaires pour les deux pays, ainsi que de mettre à jour le cadre juridique régissant les relations de coopération dans divers domaines.

Les deux ministres ont insisté sur l’importance de la coordination et de la concertation tuniso-algérienne à tous les niveaux concernant les différents développements régionaux et internationaux.

Au terme de leurs travaux, les deux ministres ont convenu de soumettre les conclusions de la réunion du Comité de Suivi à la Grande Commission Mixte.

La réunion s’est tenue en présence des représentants des différents Ministères et structures concernés par la coopération entre les deux pays.

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Sarra Zaafrani et Sifi Ghrieb Zenzri ouvrent le Forum économique tuniso-algérien

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, ont présidé, jeudi 11 décembre à Gammarth (banlieue nord de Tunis), l’ouverture des travaux du Forum économique tuniso-algérien. Et ce, à l’occasion de la 23ème haute commission mixte tuniso-algérienne. Sont présents plusieurs ministres des deux pays; mais aussi le président de l’UTICA, Samir Majoul, et son homologue algérien, Jamel Moula.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa coprésidence, aux côtés de la cheffe du gouvernement, de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne ainsi que du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de cette session.

La réunion de la haute Commission mixte tuniso-algérienne traduit la volonté des dirigeants des deux pays – le président Kaïs Saïed et le président Abdelmadjid Tebboune – de renforcer davantage les relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage entre la Tunisie et l’Algérie, ainsi que leur volonté commune d’élever ces relations au plus haut niveau, au service des intérêts mutuels des deux pays et en consolidation des valeurs de solidarité et de complémentarité entre eux, conformément aux aspirations des deux peuples frères, indique la présidence du gouvernement.

A souligner que le Premier ministre algérien est accompagné, dans cette mission, de plusieurs membres de son gouvernement, dont Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Saïd Sayoud, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Mohamed Arkab, ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Yahia Bachir, ministre de l’Industrie, Abdelkrim Bouzred, ministre des Finances, Kamel Rezig, ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Yacine el-Mahdi Oualid, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Wassim Kouidri, ministre de l’Industrie pharmaceutique et Walid Sadi, ministre des Sports.

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Éthique, transparence, action : la SFBT témoigne de son engagement concret

En pleine Journée mondiale de lutte contre la corruption, la Société de fabrication de boissons de Tunisie (SFBT) réaffirme son engagement en faveur de l’intégrité et de la transparence. Et ce, en plaçant l’éthique au cœur de sa gouvernance.

Depuis 2018, la SFBT déploie son Programme Éthique & Conformité, un dispositif évolutif aligné sur les standards internationaux. Il formalise une culture déjà présente au sein des équipes et renforce la confiance des investisseurs et partenaires financiers. Cotée à la Bourse de Tunis, l’entreprise revendique une transparence totale et a obtenu la certification MSI 20000, confirmant la conformité de ses procédures aux normes internationales.

Au cœur de ce programme, le Code de Conduite guide les décisions quotidiennes, sécurise les collaborateurs et l’entreprise et consolide une gouvernance rigoureuse, pilier d’une performance durable. Une dimension essentielle de cette culture éthique est la lutte active contre la corruption. En effet, une plateforme interne confidentielle permet aux collaborateurs de signaler des actes de corruption ou des anomalies. La direction générale peut intervenir rapidement, conformément aux règles, garantissant un environnement de travail sûr et transparent.

Pour rendre cette démarche tangible et montrer l’adhésion des équipes, la SFBT a récemment publié une vidéo institutionnelle. Ouvrant la séquence, le directeur général Elyes Fakhfakh souligne l’importance de l’éthique dans la stratégie de l’entreprise. Plusieurs décideurs et collaborateurs témoignent de leur engagement. Tout en illustrant comment cette culture anti-corruption est vécue au quotidien et profondément ancrée dans l’entreprise.

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Plus de 30 ans de prison pour Youssef Mimouni pour corruption financière

La sixième chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis condamne l’homme d’affaires Youssef Mimouni à plus de 30 ans derrière les barreaux. Cette peine est assortie de lourdes amendes. Elle intervient dans le cadre de sept dossiers de corruption financière instruits à son encontre. C’est ce que rapporte une radio de la place.

Deux de ses proches ont été condamnés également, respectivement à cinq et trois ans de prison, accompagnés de sanctions financières.

De son côté, le pôle judiciaire économique et financier confirme que Youssef Mimouni a bien été renvoyé devant la juridiction correctionnelle spécialisée. Et ce, pour répondre de plusieurs affaires liées à des infractions douanières et violations de la législation sur le change.

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Un levier pour l’emploi : la Facilité d’investissement dynamise le marché du travail en Tunisie

Signature de trois nouvelles conventions de financement pour trois projets d’investissement en Tunisie cofinancés par la Facilité investissement pour l’emploi -IFE. Ces nouveaux projets permettront la création de 1 729 emplois en Tunisie.

Mercredi 10 décembre 2025, l’IFE et les représentants des trois projets ont signé une convention de subvention pour la mise en œuvre de leur projet d’investissement en Tunisie.

SATEM

C’est une entreprise de fabrication de produits cosmétiques et d’hygiène. Le projet porte sur la construction d’une nouvelle usine et vise à augmenter la capacité de production actuelle. Le budget du projet est de 7,7 millions d’euros. Il est financé par une subvention de 1 million d’euros et une contribution propre de 6,7 millions d’euros. Le projet prévoit la création de 150 nouveaux emplois de qualité.

 

Actia Engineering Services 

En tant que prestataire informatique majeur pour une clientèle internationale, ACTIA Engineering Services développe des logiciels de traitement de signal et de commande de systèmes mécatroniques pour les voitures modernes. ACTIA investit au total 5,49 millions d’euros dans la construction du nouveau bâtiment à Sfax. La Facilité Investissements pour l’emploi participe à hauteur de 1,35 million d’euros (25 %) à ces coûts. 350 nouveaux postes pour des informaticiens et informaticiennes seront créés grâce à ce projet.

 

 

Agence foncière industrielle (AFI)

AFI envisage d’aménager une nouvelle zone industrielle à Ras El Marj, dans le gouvernorat de Monastir. Elle pourra accueillir jusqu’à 53 entreprises sur une superficie de 39 hectares. Elle mettra en place toute l’infrastructure nécessaire, des voies d’accès à l’approvisionnement en électricité et en eau, en passant par les espaces verts. Le volume total des investissements s’élève à 6,9 millions d’euros. La Facilité investissements pour l’emploi accorde une subvention de 3,59 millions d’euros pour les coûts de développement. Il est estimé que le projet permettra la création de près de 1229 emplois.

A cet égard, notons que la Facilité investissements pour l’emploi est un mécanisme d’investissement créé par la KfW Banque de Développement. Et ce, dans le cadre de l’Initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).

Avec communiqué

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EnerGaïa 2025 : plus de 20 entreprises tunisiennes en mission en Occitanie

Plus de vingt entreprises tunisiennes prennent part au forum des énergies renouvelables « EnerGaïa 2025 », qui se tient du 10 au 11 décembre au Parc des Expositions de Montpellier, en France.

Cette participation leur permet de mener des rencontres B2B, de découvrir les dernières innovations en matière d’énergies renouvelables et de renforcer leur coopération avec les partenaires en Occitanie. La région d’Occitanie organise le Forum EnerGaïa afin de proposer des solutions environnementales destinées aux territoires, aux villes et aux industries engagées dans la transition énergétique. Lors de sa 18ᵉ édition, tenue les 11 et 12 décembre 2024 au Parc des Expositions de Montpellier, l’événement a réuni près de 22 000 participants.

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77 ans après : la Tunisie réaffirme son engagement pour les droits de l’Homme

La Tunisie commémore ce 10 décembre 2025, avec les autres pays du monde, le 77e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, premier et plus important document international relatif aux droits humains, référence fondamentale pour les valeurs universelles partagées et cadre juridique et éthique pour la consécration de la dignité humaine et des droits inhérents, inaliénables et indivisibles.

Dans une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, la Tunisie a rappelé que cette commémoration est l’occasion d’évaluer l’état des droits humains dans le monde, le degré d’adhésion à la lettre et à l’esprit de la Déclaration, et d’appeler à des efforts internationaux pour renforcer les engagements contractuels, adopter des législations nationales, développer des mécanismes d’application et garantir la justice.

« La Tunisie réaffirme sa profonde adhésion au message de cette Déclaration, qui établit la coexistence et la paix entre les peuples, et son attachement indéfectible aux valeurs humaines consacrées dans ce document historique, qui a fait des droits humains un patrimoine commun de toute l’humanité », lit-on dans le texte de la déclaration.

« Face à l’escalade des conflits et des crises humanitaires dans le monde et au creusement des inégalités de développement entre les nations, la Tunisie souligne que la protection des droits humains ne peut être effective que dans un climat de sécurité et de paix, et dans le cadre d’un système international juste et équilibré, fondé sur la solidarité, le respect mutuel et l’état de droit international ».

« La Tunisie réaffirme, aussi, l’importance de renforcer l’action multilatérale et de mobiliser le rôle des Nations Unies dans la prévention des conflits et le règlement pacifique des différends, afin de consolider les fondements de la sécurité collective et du développement durable.

La conviction profonde de la Tunisie qu’il n’existe aucun compromis entre droits et libertés n’a d’égal que son engagement à garantir les conditions essentielles d’une vie digne pour tous les segments de la société et la coexistence pacifique entre ses diverses composantes.

La réalisation de ces droits étant liée au concept de justice sociale, l’État s’engage à œuvrer pour l’égalité des chances, la juste répartition des richesses et des ressources, l’accès aux services essentiels et la lutte contre la discrimination et l’exclusion sous toutes leurs formes.

L’émergence d’une société plus humaine, aspirant à un monde plus juste et capable d’agir face à l’incapacité de la communauté internationale traditionnelle à remplir pleinement son rôle, porte l’espoir d’une prise de conscience renouvelée des valeurs de justice et de dignité, ainsi que de l’inviolabilité de la vie humaine, sans distinction de sexe, de race ou de nationalité. Les peuples qui ont manifesté à travers le monde pour condamner la famine, les déplacements forcés, le nettoyage ethnique et le génocide infligés au peuple palestinien ont exprimé leur rejet de l’injustice historique et persistante dont est victime ce peuple sans défense, ainsi que du déni constant de son droit à l’existence.

La Tunisie réaffirme sa position de principe et son soutien indéfectible à la cause palestinienne et au peuple palestinien dans sa lutte légitime pour l’autodétermination et l’établissement d’un État indépendant et souverain sur l’ensemble de son territoire national, avec Al Qods Al Charif pour capitale, lit-on de même source.

Avec TAP

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Loi de finances 2026: l’appel de Brahim Bouderbala à générer richesse, croissance et équité

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (Arp), Brahim Bouderbala, a appelé les institutions de l’État à se préparer à faire face à la détérioration de la situation résultant de politiques inefficaces datant des périodes passées, qui comportaient en elles toutes formes d’injustice, d’oppression et de corruption.

Dans son discours prononcé lors de la dernière séance plénière conjointe avec le Conseil national des régions et des districts (Cnrd) sur le projet de loi de finances 2026, Bouderbala a souligné l’ampleur des enjeux et des défis qui nécessitent l’élaboration de programmes, de plans et de stratégies sectoriels pour créer des opportunités de développement en Tunisie.

 Dans son discours, Bouderbala a souligné la nécessité de consolider les indicateurs de développement positifs enregistrés insistant sur l’importance de redoubler d’efforts pour générer richesse, croissance et équité pour toutes les régions et toutes les catégories sociales.

 Dans ce contexte, il a relevé que l’examen prochain du plan de développement 2026-2030 sera l’occasion de réaffirmer l’unité, la coopération et la complémentarité entre les institutions de l’Etat, selon un communiqué publié mercredi par l’Arp.

Par ailleurs, le président du parlement a réaffirmé l’attachement aux choix adoptés depuis le 25 juillet 2021, visant à affirmer la souveraineté nationale et à raffermir le rôle social de l’Etat.

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Hôpital Roi Salman : signature actée, chantier lancé

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en Tunisie, Abdulaziz Al-Saqr, ont signé, mercredi 10 décembre au siège du ministère, le contrat de construction de « l’hôpital universitaire Roi Salman Ibn Abdulaziz » à Kairouan qui est un projet multidisciplinaire financé par le Fonds saoudien de développement.

A cette occasion, Mustapha Ferjani a annoncé que le terrain destiné à la construction de cet hôpital sera remis jeudi 11 courant et les travaux seront lancés officiellement et seront réalisés par des entrepreneurs tunisiens et saoudiens pour une durée ne dépassant pas les 36 mois. Il a ajouté que la signature du contrat de construction de l’hôpital, bloqué depuis 2017 en raisons du non-respect des engagements par l’entrepreneur précédent, constitue « une relance d’un projet national stratégique ».

Cet hôpital sera construit selon des normes internationales et comprendra plusieurs spécialités médicales et des équipements de pointe, qui permettront de rapprocher les services de santé aux habitants de Kairouan et des régions voisines et contribuera également à réduire l’isolement des zones intérieures.

 

Le ministre a aussi souligné que ce projet illustre la profondeur des relations de coopération entre la Tunisie et le Royaume d’Arabie saoudite.

« L’hôpital Roi Salman Ibn Abdulaziz » ne fait pas partie du projet de la « Ville médicale des Aghlabides » à Kairouan, qui est un projet présidentiel dont les études seront finalisées au début de l’année prochaine dans le cadre d’un protocole d’accord avec la Chine, a tenu à préciser Mustapha Ferjani.

Le coût de la « Ville médicale » est estimé à environ dix fois plus que « l’hôpital Roi Salman », relevant que la date de lancement des travaux sera annoncée ultérieurement.

Pour sa part, l’ambassadeur saoudien a souligné que toutes les conditions sont réunies ainsi la volonté pour assurer le démarrage des travaux de construction de l’hôpital, ajoutant que ce projet sera un modèle à suivre en matière de soins de santé.

L’hôpital Roi Salman Ibn Abdulaziz à Kairouan sera construit sur une superficie totale de 69 000 mètres carrés, dans le cadre d’un don du Fonds saoudien de développement d’une valeur de 85 millions de dollars.

La valeur actuelle du contrat de construction de cet hôpital, mise à part les équipements médicaux, s’élève à environ 143 millions de dollars. Il sera doté de 500 lits avec la possibilité d’extension à 700 lits.

A noter que le ministre de la santé et l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite en Tunisie avaient signé, le 5 septembre 2024, le contrat de lancement des travaux de construction de l’hôpital, mais les travaux ont été bloqués au cours de la dernière période.

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Deepavali au patrimoine immatériel de l’UNESCO : lumière et unité

Le 10 décembre 2025 marque une étape historique : Deepavali, la célèbre « Fête des Lumières », a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Cette reconnaissance souligne « la richesse symbolique et spirituelle » de cette célébration ainsi que son rôle « essentiel dans la transmission d’un héritage vivant », porté par des millions de fidèles dans le monde et une diaspora dynamique.

Selon S.E. Devyani Uttam Khobragade, Ambassadrice de l’Inde en Tunisie, cette inscription “ renforce l’engagement international en faveur de la préservation de la diversité des expressions artistiques, culturelles et spirituelles de Deepavali ». Elle inclut la sauvegarde des artisanats traditionnels comme la fabrication des diyas et le rangoli et favorise la transmission intergénérationnelle des rituels, tout en « promouvant des modes de célébration respectueux de l’environnement et inclusifs “. Ainsi, Deepavali peut continuer à vivre et à évoluer au sein des communautés de la diaspora indienne à travers le monde.

Devyani Uttam Khobragade, Ambassadrice de l’Inde en Tunisie,

L’Inde, qui compte déjà 15 éléments inscrits au patrimoine immatériel de l’UNESCO, témoigne de la richesse de ses traditions vivantes. Ces éléments comprennent « des arts du spectacle comme le Ramlila, le Chhau et le Kalbelia ; des festivals majeurs tels que le Kumbh Mela, Durga Puja et Navruz ; ainsi que des savoirs profonds comme le yoga et les chants védiques ».

Plus qu’une simple fête, Deepavali est un patrimoine immatériel dynamique. Elle rassemble « savoirs rituels, artisanat et pratiques sociales transmis de génération en génération ». Au programme de cette « Fête des Lumières » : allumage de lampes à huile, pratiques dévotionnelles, musique, contes, arts traditionnels, et coutumes culinaires uniques. Son message « empreint d’espoir, de compassion, de connaissance et d’unité collective » – continue de résonner à l’échelle mondiale, unissant des communautés diverses dans un espace culturel partagé.

La célébration de Deepavali en Tunisie, organisée le 15 novembre 2025 par l’ambassade de l’Inde à Tunis en collaboration avec l’Association d’amitié tuniso-indienne, illustre « l’esprit d’échange culturel et de syncrétisme » entre les deux pays. Plus de 250 invités, dont des responsables du ministère tunisien des affaires étrangères, ont participé à cette soirée mêlant cérémonie, méditation, danse classique, projection du film ‘Incredible India’, ainsi qu’un buffet indien traditionnel. Cet événement symbolise « le renforcement de la confiance et l’intensification de la coopération » entre l’Inde et la Tunisie, alimentée par des liens historiques et diplomatiques durables.

La diaspora indienne, forte de plus de 22 millions de personnes dans le monde, joue un rôle crucial dans la conservation de ce patrimoine vivant. Par ses associations culturelles, ses festivals, ses pratiques linguistiques et artistiques, elle agit comme « une gardienne dynamique de l’identité culturelle indienne ». Elle s’engage à « maintenir les jeunes générations connectées à leurs racines tout en contribuant aux sociétés d’accueil ». La diaspora soutient ainsi la continuité des savoirs traditionnels, des arts classiques à l’Ayurveda et fortifie le rayonnement international de l’Inde. Elle est « un pont culturel dynamique qui consolide la bonne volonté internationale » et assure la pérennité du patrimoine indien dans le monde.

L’inscription de Deepavali sur la Liste représentative de l’UNESCO fait de ce festival « une expression culturelle riche et diversifiée », qui enrichit le patrimoine commun de l’humanité. Cela confirme que “le patrimoine immatériel est un puissant vecteur de liens interculturels et d’identité collective ». En rappelant son message intemporel “ la lumière triomphant des ténèbres, la connaissance dissipant l’ignorance et l’unité l’emportant sur la division”. Deepavali apparaît aujourd’hui comme un patrimoine mondial d’espoir et d’humanité partagée, capable d’illuminer l’imaginaire collectif face aux défis contemporains.

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Cnuced : le commerce mondial franchira le cap des 35 000 milliards de dollars en 2025

Le commerce mondial devrait franchir pour la première fois le seuil des 35 000 milliards de dollars en 2025, selon les dernières projections de la Cnuced publiées le 9 décembre. Une croissance d’environ 7% par rapport à 2024, soit 2 200 milliards de dollars supplémentaires, tirée à la fois par les échanges de biens et de services.

Dans son rapport, l’ONU précise que les biens devraient générer près de 1 500 milliards de dollars de hausse, tandis que les services progresseraient d’environ 750 milliards. Mais cette dynamique, prévient la Cnuced, devrait rapidement s’essouffler.

L’organisation anticipe en effet un ralentissement du commerce mondial en 2026, pénalisé par une conjonction de facteurs : faible croissance économique, endettement élevé, coûts commerciaux en hausse et incertitudes géopolitiques persistantes. Autant d’éléments susceptibles de freiner les flux internationaux.

Les émergents plus dynamiques que les économies avancées

Sur la période T4 2024 – T3 2025, les échanges entre pays en développement ont progressé d’environ 8%, un rythme supérieur à la moyenne mondiale. Cette performance témoigne d’une résilience accrue des économies émergentes.

Dans le détail, l’Asie de l’Est affiche une hausse des exportations de 9%, devant l’Amérique du Sud (+7%), l’Europe et l’Afrique (+6%), tandis que l’Amérique du Nord ferme la marche (+2%).

Manufactures en tête, automobile en repli

Le secteur manufacturier reste le principal moteur des échanges mondiaux, avec une progression de 10% sur les quatre derniers trimestres. L’électronique, dopée par la demande liée à l’intelligence artificielle, bondit de 14%.

À l’inverse, le secteur automobile accuse une baisse de 4%, confirmant une année difficile pour l’industrie.

La Cnuced souligne enfin une concentration croissante des échanges au profit des grandes économies, un nombre restreint d’acteurs captant désormais une part toujours plus importante du commerce mondial.

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Tunisian Culture Builders : l’initiative SCALE révèle ses étoiles montantes

La CONECT, en partenariat avec GAME et avec le soutien du ministère danois des Affaires étrangères à travers le programme DAPP/SCALE, annonce la clôture de la première cohorte du projet Tunisian Culture Builders (TCB), une initiative nationale visant à accompagner les jeunes talents tunisiens dans les secteurs de la culture, du sport et des loisirs.

Depuis son lancement, TCB-SCALE s’est affirmé comme un accélérateur d’idées, d’opportunités et d’impact, permettant à des jeunes issus de toutes les régions de Tunisie de transformer leur potentiel en projets entrepreneuriaux structurés et viables.

Un programme intensif avec un impact concret

Le parcours a débuté par une formation sur LinkedIn Learning, permettant aux 200 participants d’acquérir un socle commun de compétences entrepreneuriales.

Cette phase a été suivie par un premier bootcamp, réunissant 53 participants et consacré au Business Model Canvas et au Design Thinking. Ce bootcamp a permis aux jeunes de clarifier leurs idées, de challenger leurs modèles économiques et de poser les bases de leurs futurs projets.

Le programme de mentorat, animé par des chefs d’entreprise membres du réseau CONECT, a renforcé l’efficacité du dispositif. Plus de 45 séances d’accompagnement ont offert aux jeunes des conseils stratégiques, des retours d’expérience opérationnels et une immersion directe dans la réalité entrepreneuriale tunisienne. Cet appui sur mesure a significativement accéléré la maturation de leurs projets.

De l’idée au projet structuré

En parallèle, le programme d’incubation a permis aux participants d’approfondir les aspects clés de leur projet : innovation, étude de marché, stratégie marketing, communication digitale, branding et organisation opérationnelle.

Ce parcours s’est conclu par un second bootcamp, entièrement dédié à la conception d’un plan d’affaire solide, cohérent et bancable.
À l’issue de cette phase, 15 projets se sont distingués et ont été retenus pour poursuivre l’aventure, leurs business plans ayant démontré un fort niveau de structuration et de perspectives de développement.

Le Demo Day : un moment décisif

Le 09 décembre 2025, les 15 finalistes ont présenté leurs projets devant un jury réunissant des acteurs économiques, institutionnels et internationaux. Cette journée, aboutissement de plusieurs mois de travail intensif, a également ouvert de nouvelles perspectives pour l’ensemble des participants, confirmant la qualité et le potentiel des initiatives portées par cette première cohorte.

 

À l’issue des pitchs, cinq lauréats ont été sélectionnés et ont obtenu un seed grant, un appui stratégique destiné à consolider leurs projets et à accélérer leur passage à l’échelle :

  • Wassim Ben Salem – SAHTECH – Gabès
  • Rayene Ben Hassine – TACHKILA – Tunis
  • Amel Naffeti – BSMK – Tunis
  • Emna Saada – Fannify – Bizerte
  • Omaima Rihani – E A S Y ’ O U T – Tunis.

Un sixième lauréat “coup de cœur”, Saifeddine Adib – Dose d’Art (Bizerte), a été retenu pour l’impact culturel remarquable de son initiative et son engagement dans la valorisation artistique de sa région.

Convaincu de la force et du potentiel des projets présentés, le jury a également décidé d’offrir un accompagnement personnalisé à plusieurs lauréats. Cet appui se traduit par un mentorat ciblé, un accès privilégié aux réseaux professionnels et un soutien stratégique pour renforcer la viabilité des projets :

  • Emna Saada sera accompagnée par Manel Amara, artiste et entrepreneuse.
  • Saifeddine Adib bénéficiera de l’accompagnement de Ismail Salha, artiste, Directeur Général du Laboratoire SVR Tunisie et membre de la CONECT.
  • Rayene Ben Hassine, Amel Naffeti, Wassim Ben Salem et Omaima Rihani seront appuyés par Wahb Ouertani, CEO de HITS et président du GP CONECT Intech, notamment dans leurs démarches pour l’obtention du Startup Label.

Cet engagement collectif illustre la volonté des membres du jury d’ancrer durablement leur soutien à une nouvelle génération d’entrepreneurs créatifs, culturels et innovants, et de renforcer leur intégration dans l’écosystème économique tunisien.

La journée a enfin été marquée par un moment significatif : le projet MEMO VITA, présenté par Farah Bouraoui (Sfax), a retenu l’attention de Mariem Abdeljaoued et Malek Derbel, tous deux investisseurs présents. Ils ont exprimé leur volonté d’accompagner la porteuse de projet dans sa structuration et son développement. Une reconnaissance forte qui témoigne du niveau d’exigence du Demo Day et de l’attractivité croissante des projets issus du programme.

Une dynamique qui se poursuit

La clôture de cette première cohorte marque une étape majeure dans l’appui à l’entrepreneuriat culturel, sportif et de loisirs en Tunisie.
Elle annonce également le lancement de la deuxième cohorte, prévue pour 2026, confirmant la volonté de la CONECT de pérenniser TCB-SCALE comme un programme national stratégique, inclusif et porteur d’impact durable.

À travers Tunisian Culture Builders, la CONECT réaffirme son rôle d’acteur clé de l’innovation, du développement économique et de la création d’opportunités pour la jeunesse tunisienne.

Avec communiqué

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LEBRIDGE25 – Tunis : un hub inédit pour connecter startups, entreprises et investisseurs le 15 décembre

La première édition de l’événement « LEBRIDGE25 – Tunis », dédiée à la création de passerelles entre startups, entreprises et investisseurs, sera lancée lundi 15 décembre à Tunis. Et ce, à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF).

Conçu comme une plateforme d’accélération des collaborations, LEBRIDGE25 vise à faciliter les rencontres stratégiques et à faire émerger des partenariats concrets. Il intervient dans un contexte où la Tunisie affirme son dynamisme entrepreneurial. C’est ce qu’on peut lire sur la page Facebook de la Chambre.

Cet événement s’articulera autour de trois panels thématiques : tout d’abord, l’Open Innovation; puis les modèles efficaces de partenariats startups-entreprises; et les opportunités d’implantation en France. Il prévoit également des rencontres B2B ciblées, appuyées par une plateforme dédiée, permettant aux participants de planifier des rendez-vous stratégiques. Un Startup Showcase mettra aussi en lumière des projets innovants.

Il s’inscrit dans les actions de la Commission « Startup & Innovation » de la CCITF. Laquelle œuvre pour renforcer l’accès au marché, au financement et à l’expansion internationale des écosystèmes tunisien et français.

« LEBRIDGE25 – Tunis » s’adresse aux grandes entreprises, PME, startups innovantes, investisseurs et acteurs de l’écosystème. Il se positionne ainsi comme un lieu de rencontre clé pour construire des opportunités d’innovation et de croissance.

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Visite des prisons : la LTDH appelée à se conformer au mémorandum de 2015

Le ministère de la Justice invite la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) à veiller à honorer ses engagements découlant du mémorandum d’entente signé le 10 juillet 2015, indique un communiqué.

Ce mémorandum accorde aux délégations de la LTDH le droit d’effectuer des visites dans les prisons tunisiennes pour s’informer sur les conditions de détention des prisonniers.

Dans une déclaration publiée dans la soirée de mardi 9 décembre, le ministère a démenti les informations relayées par la Ligue à travers plusieurs communiqués sur une éventuelle décision de mettre fin à ce mémorandum. En rappelant toutefois qu’elle n’a pas honoré ses engagements stipulés par ledit accord, dont le « devoir de neutralité » et de la « transparence ».

Tout en fustigeant les allégations publiées par la LTDH sur la situation de plusieurs détenus, le département de la Justice réaffirme cependant son attachement à maintenir ce mémorandum en vigueur et à œuvrer à respecter les droits de l’Homme au sein de l’institution carcérale et à consacrer les bonnes pratiques reconnues en la matière.

A noter que ce communiqué du ministère de la Justice survient suite aux informations relayées par la LTDH selon lesquelles ses délégations ont été empêchées, à plusieurs reprises, de rendre visite aux prisons de Gafsa, de Mahdia, de Belli, Nadhour et Borj Erroumi.

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