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Un budget de 6,8 milliards de dinars pour transformer le réseau routier tunisien en 2026

Le ministère de l’Équipement engage une refonte d’envergure du réseau routier national avec un programme d’investissements estimé à 6,8 milliards de dinars. Entre routes à doubler, nouveaux échangeurs, contournements urbains et chantiers autoroutiers, 2026 s’annonce comme une année charnière pour les infrastructures tunisiennes.

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat prévoit de lancer en 2026 une nouvelle vague de projets routiers totalisant 6,8 milliards de dinars. Khaled Latrach, directeur des grands travaux à la direction générale des ponts et chaussées, a indiqué lors d’une intervention sur les ondes la Radio Nationale, que 76 chantiers sont déjà en cours pour un coût cumulé de 4,2 milliards de dinars. Les principaux axes nationaux, régionaux et locaux s’apprêtent à connaître une modernisation accélérée afin de fluidifier la circulation et renforcer la sécurité.

Des projets structurants pour moderniser les grands axes

Plusieurs opérations majeures entreront en œuvre ou en phase active durant l’année 2026, dont :

  • La mise à double voie de la RN13 entre Kasserine, Sidi Bouzid et Sfax, sur 180 km, pour 1,45 milliard de dinars, incluant 117 km de voies connexes ;
  • La route régionale 77 à Siliana, désormais autorisée administrativement pour démarrer ;
  • La route locale 899 à Gafsa, longue de 30 km, pour 60 millions de dinars, actuellement en appel d’offres ;
  • Les contournements de Zarzis et de Korba, dont les travaux débuteront ou passeront prochainement en appel d’offres ;
  • Le renforcement de 189 km de routes numérotées, pour 275 millions de dinars ;
  • La réalisation de nouveaux échangeurs et l’aménagement de 460 km de routes supplémentaires.

Ces chantiers répondent à un double objectif : améliorer la connectivité interrégionale et réduire les points de congestion autour des zones urbaines.

Une gestion d’un réseau dense et en pleine mutation

Le réseau routier supervisé par le ministère totalise 20.000 km, comprenant :

  • 4750 km de routes nationales,
  • 6513 km de routes régionales,
  • 5940 km de routes locales.

Les voies rurales s’étendent quant à elles sur 58 800 km, dont la moitié déjà aménagée. Les 743 km d’autoroutes en exploitation s’ajoutent aux projets en construction ou en étude.

Le ministère assure également la surveillance de 3 800 ouvrages d’art et infrastructures hydrauliques, couvrant maintenance, diagnostic et contrôle.

Avancement des grands chantiers autoroutiers et urbains

Parmi les dossiers suivis :

  • L’autoroute Tunis–Jilma affiche un taux d’avancement de 33 %, avec une mise en exploitation prévue début 2027.
  • L’extension de l’entrée sud de Tunis est réalisée à 70 %. De nouvelles portions seront ouvertes sous deux semaines, notamment au niveau de El Mourouj en direction de l’échangeur circulaire El Yehoudia. L’achèvement global du projet est fixé à fin 2026.
  • La route régionale 27 Nabeul–Kelibia, retardée par divers obstacles, verra son premier tronçon livré d’ici fin 2025 ou début 2026, avec finalisation prévue pour fin 2026.

L’ensemble de ces projets confirme la volonté des autorités de repenser profondément la mobilité nationale, en rattrapant les retards accumulés sur certains axes et en anticipant la hausse du trafic.

Les 6,8 milliards de dinars engagés pour 2026 constituent l’un des plus importants volumes d’investissement dédiés au réseau routier depuis une décennie, marquant un tournant pour l’aménagement du territoire.

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Les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD rejettent trois articles du PLF

Trois articles du projet de loi de finances (PLF) 2026 proposés par le gouvernement ont été rejetés par les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD. Il s’agit des articles 20, 47 et 50, d’après le Rapport des deux commissions sur le PLF 2026, publié sur le site de l’ARP.

En effet, l’article 20 du PLF 2026 est relatif à la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité. Pour rappel, l’article 53 de la loi de finances 2018 (loi n°2017-66 du 18 décembre 2017) a institué une contribution sociale de solidarité de 1%, due par les personnes physiques et les entreprises.

Lire aussi: PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

Les commissions des finances et du budget relevant des deux chambres législatives ont également rejeté l’article 47, relatif à la révision des droits de douane imposés au titre des importations de panneaux solaires. Cet article stipule une réduction de 15% des tarifs douaniers imposés au titre des importations de panneaux solaires.

Le troisième article rejeté est l’article 50 du projet de loi de finances 2026, qui prévoyait l’instauration d’un impôt sur la fortune. Cet article prévoit un impôt sur les biens des personnes physiques, y compris les biens de leurs enfants mineurs sous leur tutelle, intitulé «impôt sur la fortune». Il concerne aussi bien les biens immobiliers que mobiliers. Les taux prévus ont été fixés à 0,5% pour les biens dont la valeur varie de 3 à 5 millions de dinars, et à 1% pour ceux dépassant les 5 millions de dinars.

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Tunisie | La loi de finances 2026 adoptée d’ici le 10 décembre

La séance plénière conjointe de ce vendredi 28 juillet 2025 entre les membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et deux du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen des dispositions du projet de loi de finances 2026 (PLF2026) est consacrée à la présentation du rapport conjoint des commissions des finances et du budget des deux chambres parlementaires sur le PLF2026, suivie d’un débat général.

Dans les jours suivants, les députés voteront d’abord certaines dispositions du projet de loi, notamment les affectations de missions et de missions spéciales ainsi que certains articles, puis sur la loi dans son ensemble.

Les membres du CNRD voteront ensuite sur la loi de finances 2026, telle qu’approuvée par l’APR, et qui doit être approuvée au plus tard le 10 décembre prochain, conformément aux dispositions de l’article 78, paragraphe 3, de la Constitution de 2022.

Cette loi combine des mesures sociales, des incitations ciblées et une augmentation des recettes grâce à des contributions spécifiques et de nouvelles taxes, en réponse aux besoins de trésorerie de l’Etat toujours couverts par l’emprunt extérieur et intérieur. C’est d’ailleurs là le principal grief retenu contre ce texte, qui serait, selon certains députés, copié et collé de la loi de finances de l’exercice en cours. Trop porté sur la fiscalité et pas assez sur la relance économique, à un moment où la croissance stagne, le déficit budgétaire se creuse et l’endettement s’aggrave, prévue à 85,5 du PIB en 2025 contre «seulement» 68% en 2019, selon la Banque mondiale.  

I. B.

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Base imposable, pourvoir d’achat… les orientations budgétaires de la Kasbah

La cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzri, a présidé ce mardi 7 octobre 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, un Conseil ministériel consacré aux réformes financières structurelles visant à instaurer la justice sociale et à promouvoir un développement équitable dans l’ensemble du pays.

En ouvrant les travaux du conseil, la cheffe du gouvernement a souligné l’importance stratégique de ces réformes Kaïs Saïed, en matière de justice sociale et de développement équilibré entre les régions.

Ces réformes prennent en compte les mutations économiques nationales et internationales et s’articulent autour de plusieurs axes :

  • La concrétisation des principes constitutionnels garantissant le droit à une croissance équitable et à des services publics de qualité (santé, éducation, transport, etc.) ;
  • L’adoption d’une nouvelle approche participative, basée sur les propositions des conseils locaux, régionaux et des conseils des régions pour les projets de développement ;
  • Le renforcement du rôle social de l’État, notamment à travers la création d’emplois et l’inclusion économique ;
  • La mise en place d’un système fiscal équitable, limitant l’évasion fiscale et intégrant l’économie informelle dans le circuit organisé ;
  • L’affirmation du principe de l’autonomie nationale, en mobilisant efficacement les ressources internes et en assurant le respect des engagements de l’État, tant à l’échelle nationale qu’internationale.

La ministre des Finances, Méchkat Salama El Khaldi, a présenté un exposé détaillant les politiques envisagées dans le cadre des réformes structurelles financières, notamment celles liées à la gestion des dépenses publiques et à la mobilisation des ressources de l’État.

Les nouvelles orientations budgétaires visent à :

  • Consolider le modèle social de l’État par la création d’emplois, la réduction du chômage et la simplification des procédures au profit des entreprises locales, conformément au décret n°3 du 3 octobre 2025 ;
  • Protéger le pouvoir d’achat des citoyens et soutenir les ménages à revenu limité ;
  • Encourager l’investissement et la décentralisation, à travers des projets issus des propositions locales et régionales ;
  • Réformer et restructurer les entreprises publiques ;
  • Renforcer les secteurs vitaux tels que l’agriculture, la santé, le transport et l’éducation ;
  • Accélérer la transition énergétique et écologique ;
  • Soutenir la production nationale et l’industrie locale.

Lire aussi : Tunisie : Tensions entre le Parlement et le gouvernement

Concernant la mobilisation des ressources, le gouvernement mise sur une stratégie orientée vers :

  • La stimulation de la croissance et de l’investissement ;
  • La lutte contre l’évasion fiscale et l’intégration du secteur informel ;
  • L’élargissement de la base imposable et la réduction du poids fiscal sur les particuliers ;
  • L’incitation des Tunisiens à l’étranger à investir dans leur pays ;
  • Le développement de l’habitat social ;
  • Et la promotion de la numérisation des services publics et des paiements électroniques.

En clôturant la réunion, Sara Zaafrani Zenzri a insisté sur la nécessité de concilier la mission sociale de l’État et la relance économique, dans une vision globale visant à établir une croissance équitable et une véritable justice sociale à travers l’ensemble du territoire tunisien.

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