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Pêche durable en Tunisie : Une plateforme technologique Blockchain pour suivre la supply chain

Une expérience pilote de mise en place d’une Plateforme technologique Blockchain, pour assurer la traçabilité des produits de la pêche, est, actuellement, en phase de test auprès de pêcheurs de Bizerte et sera bientôt validée par toutes les parties prenantes, a fait savoir, jeudi, Habib Mathlouthi, responsable du Groupement interprofessionnel des produits de la pêche (GIPP).

Ce projet développé dans le cadre de la coopération tuniso-italienne et piloté par le Groupement Interprofessionnel des Produits de la Pêche, a pour objectif d’accroître la traçabilité de la supply chain dans une démarche de soutien à la pêche durable, a-t-il indiqué lors d’un atelier de formation sur la protection de la méditerranée et la gestion raisonnée des ressources marines organisé du 10 au 12 décembre 2025 à Tunis par l’association Africa 21 au profit de journalistes maghrébins.

Il s’agit concrètement d’une plateforme technologique qui permettra de documenter chaque étape de l’opération de pêche, de la capture à la vente, en passant par la transformation, avec des données clés comme la zone de capture, le mode de pêche, la date, le navire/producteur…, a-t-il précisé.

Des comptes-pêcheurs y seront créés et permettront de vérifier la traçabilité des produits de la pêche, leur conformité aux normes et ensuite, d’accorder ou pas un visa de commercialisation.
Toujours selon lui, cette expérience qui est toujours au stade embryonnaire devrait être validée, en janvier 2026, par toutes les parties prenantes ( municipalité, Agence des Ports et des Installations de Pêche, Direction Générale de la Pêche, services vétérinaires…).

Ce processus devrait, également, être certifié avant sa mise en œuvre effective et sa généralisation, dans une étape ultérieure.

Une fois généralisée, cette plateforme permettra de rassurer les consommateurs quant aux respect des normes par les pêcheurs , de faire respecter les lois en vigueur dans le domaine de la pêche et les délais de repos biologiques et partant de préserver les ressources.

Elle permettra, aussi, d’accroitre la transparence du secteur de la pêche, en réduisant le nombre d’intermédiaires, ce qui impactera positivement les revenus des pêcheurs.

Ultérieurement, une Place de marché -MarketPlace (Web, Mobile) sera associée à cette plateforme. Cette place de marché d’e-commerce va permettre aux pêcheurs de commercialiser leurs produits, sans devoir passer par une multitude d’intermédiaires, a encore souligné Mathlouthi.

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23ᵉ session de la Haute Commission mixte Tuniso-Algérienne : Début des travaux du forum économique à Gammarth

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri et le premier ministre algérien, Sifi Ghrieb ont présidé, jeudi à Gammarth (banlieue nord de Tunis), l’ouverture des travaux du forum économique tuniso-algérien, et ce à l’occasion de la 23e haute commission mixte tuniso-algérienne et en présence de plusieurs ministres des deux pays ainsi que du président de l’UTICA, Samir Majoul et de son homologue algérien, Jamel moula

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Visite officielle du Premier ministre algérien en Tunisie : 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a accueilli, jeudi, dans le pavillon présidentiel de l’aéroport Tunis-Carthage, le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, qui effectue une visite officielle de deux jours, du 11 au 12 décembre, en Tunisie.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa coprésidence, aux côtés de la cheffe du gouvernement, de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne ainsi que du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de cette session.

La réunion de la haute Commission mixte tuniso-algérienne traduit la volonté des dirigeants des deux pays – le président Kaïs Saïed et le président Abdelmadjid Tebboune – de renforcer davantage les relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage entre la Tunisie et l’Algérie, ainsi que leur volonté commune d’élever ces relations au plus haut niveau, au service des intérêts mutuels des deux pays et en consolidation des valeurs de solidarité et de complémentarité entre eux, conformément aux aspirations des deux peuples frères, indique la présidence du gouvernement.

Le Premier ministre algérien est accompagné, dans cette mission, de plusieurs membres du gouvernement algérien, dont Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Saïd Sayoud, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Mohamed Arkab, ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Yahia Bachir, ministre de l’Industrie, Abdelkrim Bouzred, ministre des Finances, Kamel Rezig, ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Yacine el-Mahdi Oualid, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Wassim Kouidri, ministre de l’Industrie pharmaceutique et Walid Sadi, ministre des Sports.

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3ᵉ édition du Festival Jean Rouch Hors-les-murs Tunis

L’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC) organise, en collaboration avec le Festival international Jean Rouch du Comité du film ethnographique, la troisième édition du Festival Jean Rouch Hors-les-murs-Tunis, qui se tiendra du 14 au 19 avril 2026.

Dans le cadre de cet événement, un appel à participation est lancé pour les ateliers destinés aux étudiants. La date limite d’envoi des candidatures est fixée au 6 février 2026 inclus, et l’annonce des dossiers retenus est prévue pour le 27 février 2026.

L’appel est ouvert aux étudiants (master ou doctorat) en sciences sociales, en anthropologie visuelle et en cinéma. La formation proposée est entièrement gratuite et constitue une opportunité pour celles et ceux qui souhaitent s’initier au film documentaire et aux approches des sciences sociales, et réfléchir à un projet de réalisation documentaire encadré par des professionnels de la recherche et du cinéma.

Au cours des ateliers, un suivi individualisé sera proposé, accompagné de discussions sur les projets de chacun, ainsi que d’enseignements d’analyse filmique.

Depuis 1982, le Festival international Jean Rouch du film ethnographique, animé par son ambition d’allier art visuel et sciences humaines et sociales, est devenu un rendez-vous incontournable pour les cinéastes, les chercheurs et les passionnés de cinéma venus de divers horizons.

Le programme, qui sera annoncé prochainement, proposera chaque après-midi ou soirée des projections suivies de débats avec un discutant et le réalisateur. Une master-class ouverte à un large public sera également animée par un cinéaste du festival. Les matinées seront quant à elles dédiées aux ateliers, organisés en petits groupes et réservés aux étudiants sélectionnés. Ceux-ci visent à encourager les échanges entre étudiants en sciences sociales, anthropologie visuelle et cinéma, ainsi qu’avec de nombreux professionnels du film documentaire.

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MyStar : Votre Application d’Assurance Complète en Tunisie

STAR Assurances met en avant MyStar, une application qui permet à ses clients de gérer l’ensemble de leurs contrats à distance. L’outil, accessible en continu, se veut complémentaire au réseau d’agences et de courtiers de la compagnie. Il offre un accès immédiat aux principales démarches liées aux assurances, depuis la génération d’un devis jusqu’au suivi des échéances de paiement.

Un service disponible en continu

MyStar fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. L’application rassemble les contrats d’assurance santé, auto, vie, habitation et voyage dans un espace unique. Cette centralisation vise à simplifier la consultation des polices en cours, la création de nouveaux devis ou la souscription directe d’une nouvelle police d’assurance. Les utilisateurs peuvent suivre l’évolution de leurs démarches sans contrainte horaire.

Une expérience numérique unifiée

STAR Assurances présente MyStar comme un moyen de moderniser la gestion des assurances. L’interface met l’accent sur la fluidité, la simplicité et l’intuitivité des parcours proposés. Chaque étape a été pensée pour rendre la gestion du portefeuille d’assurance plus accessible. Les utilisateurs consultent leurs documents, réalisent des simulations ou finalisent leurs souscriptions en quelques étapes.

Pilotage et suivi en temps réel

L’espace personnel inclut plusieurs fonctionnalités dédiées au suivi. Les échéances de paiement apparaissent en temps réel, permettant aux assurés de visualiser rapidement les dates importantes. La possibilité de générer un devis ou de souscrire depuis l’application permet de limiter les déplacements en agence tout en maintenant un contact possible avec les intermédiaires traditionnels.

Un accès élargi via les stores mobiles

MyStar est disponible sur Google Play Store et App Store. STAR Assurances met en avant la dimension 100 % digitale de l’expérience et invite les utilisateurs à télécharger l’application pour gérer leurs assurances sur mobile.

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Huile d’olive tunisienne : vers une montée en gamme pour conquérir les marchés mondiaux

Le consultant auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Bilal Bellaj, a appelé à l’élaboration d’une stratégie claire et cohérente d’exportation de l’huile d’olive, garantissant des revenus substantiels et une réelle valeur ajoutée pour le produit tunisien sur les marchés internationaux.

Intervenant lors d’une conférence internationale intitulée « De l’olive à l’huile : vers une production durable et une excellence sur le marché mondial », organisée, mercredi, par l’Institut supérieur de biotechnologie de Sfax, l’expert a souligné à l’Agence TAP que l’abondance de la production et la capacité d’exportation du pays constituent des atouts majeurs qu’il convient de valoriser.

Il a toutefois insisté sur la l’impératif d’intégrer des normes de commercialisation rigoureuses, notamment en matière de conditionnement et de labellisation, afin d’optimiser les recettes à l’export, d’accroître la valeur ajoutée du produit et de renforcer l’écosystème de la filière, notamment en matière d’emploi.

Il a estimé que la stratégie consistant à exporter massivement en vrac demeure certes génératrice de revenus, mais insuffisante et peu rentable en l’absence de conditionnement valorisant et de montée en gamme du produit destiné aux marchés internationaux.

Pour réussir l’exportation de l’huile d’olive tunisienne, a-t-il ajouté, il est essentiel de procéder à une analyse approfondie des marchés mondiaux, de lever les obstacles juridiques et douaniers qui s’y posent, et de prospecter de nouveaux débouchés prometteurs, en particulier dans le Golfe, en Asie, en Afrique et en Amérique du Nord, les marchés européens traditionnels étant désormais marqués par une concurrence accrue, selon son appréciation.

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Biodiversité : la Tunisie appelée à une approche pangouvernementale et pansociétale

“Protéger la biodiversité nécessite une approche pangouvernementale et pansociétale fondée sur le partenariat et la collaboration”, a indiqué, jeudi, Mohamed Ali Ben Temessek, Directeur Général de la Banque nationale de gènes (BNG).

Ben Temessek qui intervenait, à la Cité des Sciences de Tunis, à un atelier de formation sur ” la protection de la Méditerranée et la gestion raisonnée des ressources marines”, organisé du 10 au 12 décembre 2025 par l’association “Africa 21” au profit de journalistes maghrébins, a rappelé que le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, adopté lors de la 15e Conférence des parties sur la biodiversité (COP15), en décembre 2022, établit un plan d’action ambitieux en faveur d’un monde qui vivrait en harmonie avec la nature.

Ce cadre prévoit, entre autres, la conservation de 30 % des zones terrestres, des eaux intérieures et des zones côtières et marines et la restauration de 30 % des écosystèmes dégradés à l’horizon 2030.

Il plaide, selon Ben Temessek, en faveur d’un changement des paradigmes ayant conduit à la perte de la biodiversité. La société doit jouer, dans le cadre de ce changement transformateur, le rôle de gardienne de la biodiversité et d’acteur clé pour inverser la dégradation des écosystèmes, .

Son rôle (la société) implique, selon lui, une conscience des menaces qui pèsent sur la biodiversité, un engagement fort des communautés locales en faveur des écosystèmes, une adaptation des modes de consommation, des pratiques professionnelles durables respectant les équilibres naturels, un usage raisonné des ressources et un soutien des initiatives de préservation.

En Tunisie, le premier inventaire national de la biodiversité a révélé l’existence en Tunisie de plus de 7500 espèces tous milieux confondus (marin, terrestre…), à encore rappelé le responsable.

Sur la base de cet inventaire, a-t-il ajouté, des stratégies nationales de conservation ont été mises en place dans le cadre de la Convention sur la Diversité Biologique ratifiée par la Tunisie en mai 1993 et nous en sommes à la troisième stratégie 2020-2030.

Et de préciser “dans le cadre de ces stratégies des projets ont été engagés à travers notamment la mise en place d’un réseau d’aires protégées marines et terrestres, la réintroduction de certaines espèces disparues, la mise en œuvre de programmes de conservation et de sensibilisation… ».

“Un Registre National des Espèces Sauvages (REGNES) a été établi, ainsi qu’une liste rouge nationale des espèces avifaune et flore (Monocotylédones, les Ptéridos et les Gymnos) menacées et ce conformément aux normes de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le travail se poursuit en collaboration avec l’UICN pour établir des listes rouges englobant toutes les espèces et les écosystèmes menacés afin d’éclairer et de catalyser les actions de leur conservation”.

Ben Temessek a, à ce titre, souligné que l’un des défis qui se posent aujourd’hui en Tunisie est celui de sensibiliser et d’habiliter les communautés locales à la conservation de la biodiversité, afin que les actions entreprises aient plus d’ancrage et d’efficacité.

Cet ancrage sociétal est également nécessaire, selon le DG de la BNG, pour la conservation des ressources génétiques qui constituent un pilier essentiel de la biodiversité et qui se trouvent fortement menacées aujourd’hui (menaces anthropiques et climatiques).

 

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Patrimoine culturel : les dix traditions tunisiennes reconnues par l’UNESCO

Dix éléments sont désormais inscrits par la Tunisie sur la Liste du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Le dernier ajout fait suite à l’inscription aujourd’hui jeudi, par la Tunisie du khôl arabe sur cette liste, avec la Syrie, l’Iraq, la Jordanie, la Libye, Oman, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes Unis, lors de la 20e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (8-13 décembre 2025) à New Delhi (Inde).

Les dix éléments inscrits par la Tunisie sur la Liste du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

– “Le khôl arabe” (Dossier arabe -2025),
– “Le henné : rituels, esthétique et pratiques sociales” (Dossier arabe – 2024),
– “Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten” (Dossier tunisien – 2024),
– “Les arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (or, argent et cuivre)” (Dossier arabe -2023),
– “La harissa, savoirs, savoir-faire et pratiques culinaires et sociales” (Dossier tunisien -2022),
– “La calligraphie arabe : connaissances, compétences et pratiques” (Dossier arabe -2021),
– “La pêche à la charfiya aux îles Kerkennah” (Dossier tunisien – 2020),
– “Les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous” (Dossier maghrébin -2020),
– Les connaissances associées au palmier dattier (Dossier arabe -2019) ,
– “Les savoir-faire de la poterie de Sejnane” (Dossier tunisien – 2018).

Le khôl est une fine poudre noire utilisée comme eye-liner par des personnes de tous les genres, qui sert non seulement de cosmétique mais aussi de protection contre le vent, le sable et le soleil. Présent dans la vie quotidienne, les occasions spéciales et les rituels religieux, il est fabriqué à partir d’ingrédients naturels, la préparation variant en fonction des environnements locaux et des modes de vie. Le khôl est fabriqué à la maison ou lors de rassemblements, principalement par des femmes qui transmettent les connaissances et les savoir-faire associés à leurs filles et petites-filles, souligne l’Unesco.

En Tunisie, les appellations vernaculaires sont Al khôl / Al khôl al ‘arbi.

Le khôl arabe est généralement conservé dans des récipients décoratifs appelés « makhala », qui sont généralement transmis comme des souvenirs de famille. La pratique est également transmise par les traditions orales, les événements des communautés, les écoles et les institutions culturelles.

Outre le fait qu’il est un symbole de l’identité des communautés et un élément clé des routines de beauté quotidiennes, le khôl est utilisé comme remède de guérison physique et spirituelle. Il encourage le dialogue et favorise des échanges fructueux entre les nations ainsi qu’entre les communautés de femmes. Les yeux maquillés à l’aide du khôl constituent également une forme forte d’expression féminine, en particulier dans les sociétés où seuls les yeux sont visibles en raison de la dissimulation du visage.

A noter que le ministère des Affaires culturelles est en train de préparer un dossier de candidature pour inscrire la Jebba tunisienne sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette candidature constitue une reconnaissance internationale pour la valeur de ce costume traditionnel comme l’un des plus importants symboles de l’identité nationale et de la mémoire collective de tous les Tunisiens.

En effet, l’inscription de la Jebba ne manquera pas de renforcer le rayonnement culturel de la Tunisie et de contribuer à la préservation de ce patrimoine au vu de le transmettre aux générations futures.

Pour rappel, l’UNESCO est l’organisation des Nations unies qui promeut la coopération dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication afin de favoriser la paix dans le monde. L’Organisation fournit des services essentiels à ses ةtats membres, en établissant des normes et des standards mondiaux, en développant des outils pour la coopération internationale, en produisant des connaissances pour les politiques publiques et en construisant des réseaux mondiaux de sites et d’institutions inscrits sur ses listes.

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Tunisie Autoroutes : avancée des travaux de signalisation sur l’A1

La Société Tunisie Autoroutes (STA) poursuit les travaux de signalisation routière (horizontale et verticale), conformément au plan programmé, qui concerne actuellement l’autoroute A1 – Nord /District Turki, et l’installation de la signalisation horizontale du point kilométrique 24 au point kilométrique 29 en direction de Sousse, a indiqué la Société dans un communiqué publié jeudi.

Des travaux de signalisation sont également en cours sur l’autoroute A1 – Sud | District Oudhref et la signalisation horizontale au niveau des stations Skhira et Gabès.

Ces travaux, qui visent l’amélioration de la qualité du service et garantir un niveau  de sécurité élevé, s’inscrivent dans le cadre du programme périodique de rénovation et d’entretien de la signalisation horizontale sur l’ensemble du réseau de la Société Tunisie  Autoroutes.

La signalisation routière (horizontale et verticale) est un élément principal du système de sécurité routière dans le réseau autoroutier, car elle permet de clarifier les voies et d’orienter précisément les usagers de la route, garantissant ainsi la fluidité du trafic et la sécurité des déplacements, selon la même source.

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Journée de la famille en Tunisie : focus sur les valeurs et la préparation à la vie conjugale

La Tunisie célèbre le 11 décembre de chaque année, la journée nationale de la famille. Cette journée constitue une occasion pour la Tunisie de réaffirmer ses efforts en vue de soutenir la famille, d’améliorer ses conditions et de consolider son rôle central  dans la société, conformément aux dispositions de l’article 12 de la constitution qui stipule que “la famille est la cellule fondamentale de la société et l’état doit la protéger”, selon un communiqué publié jeudi sur la page officielle du ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées.

Le ministère a précisé que la famille, de part les valeurs et la responsabilité partagé qu’elle incarne, inculque les valeurs humaines telles que le respect mutuel, le dialogue, la coopération et le partage des rôles.  Elle constitue l’espace idéal pour une éducation saine et équilibrée des générations et pour l’enracinement de la culture du travail, de la citoyenneté et de l’engagement envers l’intérêt suprême de la patrie.

Le ministère a précisé qu’à cette occasion, un séminaire scientifique sera organisé au centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF) pour annoncer les axes du plan national de cohésion familiale à l’horizon 2035 et le plan d’exécution pour la préparation et la formation à la vie conjugale et familiale.

Le ministère de la famille a souligné que ces projets s’inscrivent dans le cadre de l’engagement à développer les politiques publiques relatives aux affaires de la famille et à appuyer les programmes et les mécanismes qui garantissent le renforcement des capacités des membres de la famille en consécration du rôle social de l’état en matière de soutien à la famille.

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Nabeul : Avancement des travaux de forage de 5 puits pour renforcer l’eau potable

Au gouvernorat de Nabeul, les travaux de forage et d’équipement de 5 puits profonds d’eau potable à Meznine et Ain Harira (délégation de Béni Khalled), Boussahem (délégation de Bouargoub), Jerbi et Errouhine (délégation de Menzel Bouzelfa) se poursuivent à un rythme soutenu.

D’autres travaux en cours portent en particulier sur la construction et le raccordement de la station de pompage d’eau potable à Ettabène (délégation de Soliman), selon le chef de service de la gestion d’eau au commissariat régional au développement agricole, l’ingénieur Jalel Rabhi.

Il a souligné à l’Agence TAP que ces projets contribueront à améliorer l’approvisionnement en eau potable de plus de 5200 familles dans la région.

La même source a ajouté qu’au cours de l’année 2025, une enveloppe d’environ 500 mille dinars a été allouée aux interventions d’entretien et de maintenance des équipements du réseau d’eau potable dans les zones rurales au gouvernorat de Nabeul.

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UNESCO : Le khôl arabe rejoint la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel

La Tunisie a inscrit jeudi le khôl arabe sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Elle a présenté cette candidature conjointement avec huit autres pays arabes. L’inscription a eu lieu lors de la 20e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient du 8 au 13 décembre 2025 à New Delhi ( Inde) annonce l’Institut National du patrimoine (INP) sur les réseaux sociaux, ajoutant qu’avec l’inscription du khôl, le nombre d’éléments tunisiens inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO atteint désormais dix.

L’UNESCO est l’organisation des Nations unies qui promeut la coopération dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication afin de favoriser la paix dans le monde.

L’Organisation fournit des services essentiels à ses États membres, en établissant des normes et des standards mondiaux, en développant des outils pour la coopération internationale, en produisant des connaissances pour les politiques publiques et en construisant des réseaux mondiaux de sites et d’institutions inscrits sur ses listes

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Tunisie : GreenTech Siliana favorise la création de startups écologiques en milieu scolaire

Environ 100 élèves et 20 enseignants et animateurs scolaires ont pris part aux activités du projet « GreenTech Siliana » mis en œuvre dans dix établissements éducatifs de la région.

Ce projet est réalisé par l’Agence Nationale de la Promotion de la Recherche Scientifique (ANPR) dans le cadre des programmes SWAFY (Science With And For Youth) et d’appui à la jeunesse EU 4YOUTH financé par l’Union Européenne.

« GreenTech Siliana » vise à instaurer un écosystème propice à la création de startups écologiques et à l’intégration des technologies vertes dans l’environnement, a indiqué à l’Agence TAP, le chef du projet, Amir Oueslati.

Dans ce même cadre, d’autres activités sont prévus dont, notamment, l’organisation de deux ateliers sur « La gestion des clubs scolaires » et « L’innovation technologique en milieu scolaire » ainsi qu’une compétition régionale destinée aux membres des clubs scolaires, a ajouté Oueslati.

Par ailleurs, du matériel informatique a été fourni aux établissements éducatifs concernés par le projet, selon la même source.

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Industrie de l’emballage : Les entreprises tunisiennes invitées à participer à Interpack 2026

Le salon international de l’emballage et des processus “Interpack” se tiendra du 7 au 13 mai 2026, au parc des expositions de Dusseldorf (Allemagne), à  l’initiative de Messe Dusseldorf, a indiqué le Directeur d’Interpack  à Messe Düsseldorf, Thomas Dohse.

Intervenant lors d’une conférence de presse tenue, mercredi 10 décembre 2025, au Caire (Egypte), le responsable a précisé qu’environ 2800 exposants en provenance de plus de 60 pays sont attendus à ce rendez-vous incontournable, qui se tient tous les trois ans. Les exposants proposent, lors de ce conclave, les technologies d’emballage et de traitement pour les produits alimentaires et les boissons, les produits de confiserie et de boulangerie, les médicaments et les cosmétiques, les biens de consommation non alimentaires, les articles industriels et les services connexes.

Le responsable a souligné qu’Interpack 2026 propose, ainsi, une large gamme de produit et services pour l’industrie de l’emballage, des machines d’emballage ainsi que les services d’emballage
Et de poursuivre que ce salon se concentre sur des enjeux futurs avec trois thèmes principaux à savoir:” la fabrication intelligente, les matériaux innovants et les compétences du futur “.

Dohse a, en outre, souligné qu’un pavillon sera dédié aux startups en plus d’un panel de discussion sur le thème “women in packaging” pour valoriser le rôle de la femme dans l’industrie de l’emballage.

Il a expliqué que  le choix de tenir cette conférence de presse au Caire vise à  inciter les sociétés  égyptiennes à participer massivement au salon Interpack 2026.

Il a adressé un message aux entreprises des pays de l’Afrique du nord, dont la Tunisie, pour prendre part à ce conclave qui constitue, a-t-il dit, une plateforme idéale pour conclure des affaires et nouer des partenariats.

De son côté, la Directrice du département salons de la Chambre Tunisie allemande de l’industrie et du commerce (AHK) Tunisie, Jihéne  Doss a révélé dans une déclaration à l’agence TAP,  qu’un seul exposant tunisien opérant dans le domaine du packaging participera pour la première fois au salon Interpack 2026.

Et de poursuivre qu’une délégation tunisienne sera conduite par l’AHk Tunisie à cet événement en tant que visiteur en vue de prendre connaissance des nouveautés de processus de la production et le raffinage des produits et matériaux d’emballage.

La conférence de presse pour présenter le salon Interpack 2026 a été organisée par l’AHK Egypte en marge de la tenue de la 10ème édition du salon “Food Africa” qui se tient du 9 au 12 décembre 2025, au centre international des expositions d’Égypte. Ce salon réunit les professionnels de 45 pays spécialisés dans les produits frais, les dattes, les céréales et les aliments transformés.

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Recherche et innovation : Monastir et Grenoble unissent leurs forces dans la santé et la biotechnologie

L’Université de Monastir et l’Université Grenoble Alpes (France) ont convenu d’établir une convention-cadre de collaboration structurée autour de la santé, de la biotechnologie, de la bio-ingénierie et des énergies renouvelables.

Cet accord est intervenu à l’issue d’une visite, mardi 9 décembre, d’une délégation française conduite par le président de l’Université Grenoble Alpes, Yassine Lakhnech, et reçue par son homologue de l’Université de Monastir, Kamel Charrada.

Selon la page Facebook de l’Université de Monastir, les discussions, auxquelles ont participé les doyens et directeurs des établissements universitaires concernés, ont porté sur la mise en place de projets de recherche conjoints, le développement de programmes de mobilité pour les étudiants et les enseignants, ainsi que la co-construction de formations innovantes. Les échanges ont également mis l’accent sur le renforcement des partenariats dans les domaines des sciences pharmaceutiques et de l’ingénierie.

La délégation française a par ailleurs visité plusieurs laboratoires de recherche au sein des différentes structures universitaires, afin d’évaluer les capacités locales et d’identifier des opportunités de partenariat concrètes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de l’Université de Monastir visant à renforcer son visibilité internationale et à consolider ses collaborations académiques et scientifiques à l’échelle mondiale.

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Congrès STEDIAM–DAR : Un rendez-vous scientifique majeur sur le diabète et le jeûne à Sousse

Sousse accueillera les 19 et 20 décembre 2024 un événement scientifique d’envergure : la Journée d’Hiver de la STEDIAM 2025 et le 3e Congrès Francophone de la DAR se tiendront conjointement.

Organisé par la Société Tunisienne d’Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques (STEDIAM), en partenariat avec l’Association des Endocrinologues-Diabétologues du Centre Tunisien (ASEDIACT) et la Diabetes & Ramadan International Alliance (DAR), ce congrès est entièrement consacré à la prise en charge du diabète pendant le jeûne du mois de Ramadan.

Face à l’enjeu sanitaire croissant que représente le jeûne chez les personnes diabétiques, marqué par des bouleversements métaboliques, alimentaires et thérapeutiques, ce congrès se veut une occasion de fournir aux soignants des outils concrets, fondés sur les données probantes, afin d’accompagner leurs patients en toute sécurité tout en respectant leurs convictions religieuses.

Au cœur du programme : la présentation en avant-première mondiale des recommandations internationales DAR 2026, l’exposé des résultats les plus récents de la recherche clinique sur la gestion du diabète en contexte de jeûne, ainsi que des ateliers pratiques interactifs animés par des experts de renom.

Véritable plateforme d’échange et d’innovation, cet événement s’impose comme un rendez-vous incontournable pour tous les professionnels souhaitant actualiser leurs connaissances, partager leurs expériences et renforcer la qualité des soins offerts aux patients diabétiques durant le Ramadan.

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{TRIBUNE}Tunisie 2025 : le piège des déficits jumeaux

Par Oilid Ben Yezza*

La théorie économique des “twin déficits” (ou « déficits jumeaux ») parfois controversée comme toutes les théories économiques définissent la coexistence d’un déficit budgétaire (État dépensant plus qu’il ne prélève en impôts) et d’un déficit de la balance courante (importations supérieures aux exportations). Elle est apparue dans les années 1980 aux États -Unis et a été largement discutée par des économistes comme Olivier Blanchard (1985).

Cette théorie colle comme un gant à la situation actuelle de la Tunisie. Ainsi, d’après l’INS en mars 2025, le déficit de la balance commerciale tunisienne a atteint –5,050 milliards de dinars sur le premier trimestre, soit une dégradation de 66,8 % par rapport à la même période en 2024. Le taux de couverture (exportations / importations) a chuté à 75,2 % en mars 2025 contre 84,3 % en mars 2024. Fin juillet 2025, le déficit commercial atteint 11,904 milliards de dinars sur les sept premiers mois de l’année. Ce déficit résulte particulièrement d’un déficit énergétique très lourd (énergie ceci malgré une baisse mondiale du gaz et du Brent…) et une hausse des importations : biens d’équipement (+18,3 % sur certains mois) ; matières premières, demi-produits, biens de consommation. La situation aurait pu empirer si les cours des matières premières n’avaient pas baissé. Paradoxalement, le déficit de la balance hors énergie s’est quelque peu réduit à certains moments (ex. –2,17 Md TND fin mars 2025), ce qui montre que l’énergie joue un rôle particulièrement toxique dans le dysfonctionnement de la balance commerciale nationale. Les chiffres indiquent une dégradation très nette ce qui renforce la thèse d’un déficit extérieur structurel.

Déficit budgétaire et finances publiques

Passons maintenant au déficit budgétaire et aux finances publiques. Ainsi selon la Banque mondiale, le déficit budgétaire tunisien est prévu à 5,8 % du PIB en 2025, en baisse par rapport aux 6,2 % en 2024. Malgré cette réduction, la Banque mondiale alerte sur une forte vulnérabilité : des « besoins de financement brut » très élevés (notamment pour rembourser la dette), et une dépendance à des financements extérieurs sans réformes structurelles suffisantes. Donc, même si le déficit public devrait se réduire, il reste très significatif et contribue à la pression sur l’épargne nationale et sur les besoins de financement.

Épargne privée / nationale

Passons maintenant à l’épargne, Hela Ben Hassine Khalladi, maître de conférences en économie à la Faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis (FSEG Tunis) a averti au fait que le taux d’épargne en Tunisie pourrait tomber sous les 5% dans les prochaines années. Pour rappel, sous Bourguiba le taux d’épargne approchait certaines années des 20 à 22 %, un taux aussi élevé pouvait permettre d’avoir un dinar fort en termes de pouvoir d’achat et permettait au pays de s’autofinancer à moindre coup ce qui profitait aux entreprises et aux citoyens. Je ne parle pas des prévisions inflationnistes du FMI après un creux, elle pourrait remonter : moyenne prévue autour de 7,9 % d’ici 2030, avec un pic à 9 % fin 2030. Le ratio d’endettement (dette publique / PIB) devrait repartir à la hausse de 82,9 % du PIB en 2025, jusqu’à presque 91 % en 2030.

Le partage de la pauvreté intergénérationnel prend le pas

Ce sombre tableau hélas, n’est en aucun cas le fait seul de Kais Saied mais sa politique à défaut de ralentir la tendance, l’a amplifié. Ainsi, en plus d’avoir continué à dépenser et liquider l’héritage économique des parents, il s’est attaqué à l’épargne des enfants et a même décidé de les endetter, pour payer des dépenses fournies non justifiées et très mal employées par manque d’efficience et de vision. À défaut de partager la richesse, c’est le partage de la pauvreté intergénérationnel qui prend le pas.

Quel avenir pour la Tunisie ?

Si nous nous plaçons, dans le cadre du scénario « twin-déficits » qui correspond assez bien à l’économie actuelle de la Tunisie, (déficit budgétaire + déficit commercial), mais avec des défis encore plus prononcés : La Tunisie pourrait dépendre massivement des capitaux étrangers pour financer ses importations. De plus, des déficits budgétaires élevés, surtout si combinés à un recours à l’emprunt extérieur, peuvent mener à une dette difficile à gérer, surtout si les taux augmentent. Si, dans les années à venir, l’inflation reprend comme suggéré par le FMI et si la croissance reste faible et que l’investissement diminue, il est peu probable que cela génère suffisamment d’emplois ou de revenus pour améliorer la situation économique et sociale du pays.

Scénario de stagnation fragile

Les conséquences dans les années à venir , pourraient être une crise de liquidité, possible crise de dette, dépréciation du dinar, pression sur les réserves de change mais si au contraire les réserves de changements restent sur des niveaux actuels nous serions sur une « stagnation fragile » à savoir une croissance modeste (≈ 1,5-2 %), des déficits stabilisés à un niveau élevé, une dépendance aux capitaux externes mais sans choc majeur mais une croissance non inclusive, un endettement élevé, et donc une vulnérabilité structurelle à long terme. Nous sommes actuellement dans une dégradation lente et continue, un cercle vicieux… ce que l’Egypte a connu de 2018-2022 ou la crise actuelle du Ghana. D’ailleurs l’état tunisien suit la trajectoire de la création monétaire via la BCT et c’est exactement ce qui a mené le Ghana à une inflation à 50% et l’Egypte à 38%. Le fait que le ministre des Finances ai parlé d’un dinar fort pourrait montrer que des discussions ont peut-être eu lieu sur une possible dévaluation, ce qui pourrait permettre à l’état de gagner un peu de temps si les réformes structurelles étaient mises en place, mais aurait un impact insupportable sur le pouvoir d’achat des Tunisiens.

Risque de dévaluation et dette insoutenable

Si les indicateurs économiques n’évoluent pas positivement de 2026-2029, à savoir une dette tunisienne dépassant les 86-90% du PIB, avec un service de la dette grignotant majoritairement le budget. Le dinar sera fortement d’évaluer impactant encore plus le pouvoir d’achat des Tunisiens. L’État est déjà en quasi – rationnement ” des importations et cela ne suffit déjà plus.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

Conséquences sociales et politiques

Le pays ne s’effondrera pas mais le peuple souffrira encore plus si rien ne change. Pourtant les solutions existantes, ces politiques les connaissent toutes, il manque peut-être un peu de courage pour aller vers ce tournant. L’idée étrange de certains députés de ne pas rembourser les dettes montre surtout leur incompétence à comprendre les fondamentaux de l’économie. Ainsi, vouloir se tourner vers l’emprunt extérieur en disant qu’on ne vous remboursera pas le passé, ne donne pas forcément envie de vous prêter pour l’avenir.

* Oilid Ben Yezza est “Founder chez hedjefundsrating.com (Luxembourg School of Finance)

L’article {TRIBUNE}Tunisie 2025 : le piège des déficits jumeaux est apparu en premier sur WMC.

AGRICULTURE : “Il faut que l’Afrique reprenne le contrôle de sa valeur agricole et c’est possible grâce à la blockchain” Assure Yassine Grissa

Et si l’Afrique reprenait le contrôle de sa valeur agricole grâce à la blockchain ? Dans cet échange sans détour, Yassine Grissa, expert en bourse agricole, marchés de capitaux et plateformes de trading, dévoile une vision audacieuse : des salles des marchés connectées, des contrats intelligents, et un commerce enfin transparent. Une révolution technologique au service du Fair Trade.

Entretien en deux temps :

Vous défendez une vision ambitieuse d’un secteur agricole africain modernisé grâce à la blockchain. Vous parlez même d’une “blockchain financière”. De quoi s’agit-il exactement ?

Il faut sortir de la vision purement logistique de la blockchain, souvent réduite à la traçabilité du produit. La vraie révolution, c’est la blockchain financière : celle qui relie les flux monétaires aux flux physiques dans un même registre de confiance.

Aujourd’hui, un exportateur peut obtenir un financement bancaire sur simple promesse d’un contrat d’export — sans que la banque ou l’État puisse vérifier l’existence réelle du deal ou de la marchandise. Cela crée un risque majeur : les fonds peuvent être détournés, le producteur reste impayé, et la filière perd en crédibilité.

Avec la blockchain financière, chaque financement, contrat et transaction est encadré par des smart contracts. Ces contrats intelligents exécutent automatiquement les paiements uniquement lorsque les conditions réelles du trade sont remplies : validation de la production, certification, livraison et acceptation par l’acheteur.

La promesse devient une preuve, et la confiance repose sur des données infalsifiables.

« La vraie révolution, c’est la blockchain financière : celle qui relie les flux monétaires aux flux physiques dans un même registre de confiance. »

En d’autres termes, la blockchain devient un outil de Risk Management ?

Exactement. Mon expérience en risk management et trade finance m’a appris qu’un système de financement n’est solide que s’il sait mesurer, encadrer et mitiger ses risques.

La blockchain devient ici un outil de supervision dynamique. Chaque transaction y est enregistrée avec une empreinte unique : qui a financé, qui a livré, qui a payé.

Les offices nationaux — comme l’ONH pour l’huile d’olive, l’OND pour les dattes, l’ONA pour les agrumes — jouent le rôle d’oracles de validation : ils certifient la réalité des flux physiques et la conformité des deals avant tout décaissement bancaire.

Ce dispositif évite les défauts de contrepartie et renforce la confiance des institutions financières. Le financement devient responsable, vérifiable et traçable.

Vous évoquez aussi la création de “salles des marchés agricoles” connectées dans le monde. Quel est leur rôle ?

C’est un élément clé. Il faut désenclaver nos marchés agricoles et réintégrer l’Afrique dans la carte mondiale du commerce, avec ses propres canaux officiels et transparents.

Je propose un réseau de Trading Rooms agricoles interconnectées — à Tunis, Berlin, Montréal, New York, Lomé, Abidjan… Ces salles seraient les nœuds opérationnels de la blockchain : elles connectent producteurs, transformateurs et exportateurs africains aux acheteurs internationaux ; elles injectent en temps réel les contrats dans la plateforme ; elles garantissent transparence, rapidité et traçabilité.

Chaque Trading Room devient un centre d’origination et de régulation du commerce équitable. Elles éliminent les intermédiaires parasites et les réseaux opaques qui captent une part injustifiée de la valeur. La blockchain rend tout contournement impossible : chaque acteur, chaque marge, chaque transaction est visible et certifiée.

« Les offices nationaux jouent le rôle d’oracles de validation : ils certifient la réalité des flux physiques et la conformité des deals avant tout décaissement bancaire. »

Cela suppose une coordination très fine entre acteurs publics, bancaires et privés. Comment la garantir ?

C’est le rôle du dispositif institutionnel que je préconise. L’État doit être garant du système, pas son opérateur. Les offices agricoles sont les points d’ancrage locaux, les banques publiques assurent le financement, et les Trading Rooms sont les interfaces internationales.

La blockchain agit comme un système nerveux central, assurant la cohérence entre flux financiers et flux physiques, et empêchant tout financement fictif. C’est la meilleure garantie d’un Fair Trade durable, où le producteur est rémunéré équitablement, les banques sont sécurisées, et le commerce devient transparent.

Et le producteur dans tout cela ? Que change ce modèle pour lui ?

Beaucoup. Grâce à la blockchain, le producteur accède à un financement pré-trade vérifiable, garanti par la plateforme et validé par les offices. Les paiements deviennent automatiques dès que la production est certifiée, sans délais ni intermédiation abusive.

La création de coopératives à intérêt économique permettra aussi de fixer un prix plancher équitable, basé sur des analyses économiques transparentes. Le producteur devient ainsi partie prenante d’un système juste, sécurisé et technologiquement encadré.

« J’estime que les temps sont venus pour que l’Afrique reprenne le contrôle de sa propre valeur agricole grâce à la transparence des flux, à la responsabilité des acteurs et à la technologie au service de l’équité. »

En somme, la blockchain ne remplace pas les institutions ?

La blockchain n’est pas un outil de désintermédiation anarchique, mais de transparence structurante. Elle redonne leur rôle légitime aux institutions publiques, tout en ouvrant les marchés africains à une compétitivité internationale saine.

Avec un réseau de Trading Rooms interconnectées, des smart contracts bancaires vérifiables, et un suivi en temps réel des risques, nous pouvons bâtir un modèle agricole africain efficace, juste et souverain.

Donc pour vous, la blockchain peut être un instrument efficace pour renforcer la souveraineté alimentaire ?

J’estime que les temps sont venus pour que l’Afrique reprenne le contrôle de sa propre valeur agricole. Cela passe par la transparence des flux, la responsabilité des acteurs, et la technologie au service de l’équité.

Les Trading Rooms agricoles connectées par blockchain seront les nouveaux marchés d’avenir : des espaces de confiance, de financement propre et de commerce équitable.

C’est ainsi que nous pourrons enfin conjuguer innovation, souveraineté et Fair Trade.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

En bref

  • La “blockchain financière” relie flux monétaires et flux physiques dans un même registre de confiance.
  • Des smart contracts conditionnent les paiements à la réalité des contrats, de la production et des livraisons.
  • Les offices agricoles agissent comme oracles, validant les flux avant tout financement bancaire.
  • Un réseau de Trading Rooms interconnectées connecte les producteurs africains aux marchés internationaux.
  • L’objectif est de renforcer souveraineté alimentaire, Fair Trade et rémunération équitable des producteurs.

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