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Ressources humaines : Ooredoo Tunisie sacrée aux HR Awards

Réunis autour du thème de la digitalisation et de l’IA au service du capital humain, les HR Awards Tunisie ont distingué Ooredoo Tunisie pour son approche innovante des ressources humaines, plaçant la technologie au service de l’équité, de la performance et de l’expérience collaborateur.

Ooredoo Tunisie a remporté le Premier Prix lors de la 12ᵉ édition des HR Awards Tunisie, une distinction qui consacre sa stratégie de transformation des ressources humaines fondée sur la digitalisation et l’usage responsable de l’intelligence artificielle. Le prix a été décerné à l’issue d’un événement réunissant dirigeants d’entreprises, experts RH et acteurs institutionnels.

Une vision RH fondée sur l’innovation et l’humain

La 12ᵉ édition des HR Awards Tunisie a été organisée par l’Association des Responsables de Formation et de Gestion Humaine dans les Entreprises (ARFORGHE), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (KAS). L’événement a réuni un large panel de décideurs économiques, de responsables RH et d’experts, dans un contexte marqué par les mutations profondes de la fonction ressources humaines.

Placée sous le thème « La digitalisation et l’IA au service du capital humain », cette édition a mis en avant les nouvelles pratiques RH à l’ère des technologies émergentes.

Le jury a récompensé Ooredoo Tunisie pour sa vision stratégique des ressources humaines, reposant sur l’intégration intelligente des outils digitaux et de l’intelligence artificielle. Cette approche vise à optimiser les processus internes, renforcer l’équité, améliorer l’expérience collaborateur et permettre aux équipes RH de se concentrer sur des missions à forte valeur humaine.

Selon les organisateurs, cette démarche illustre une utilisation responsable de la technologie, alignée avec les enjeux éthiques et organisationnels actuels.

Un positionnement renforcé comme employeur de référence

Cette reconnaissance s’inscrit dans la stratégie globale de Ooredoo Tunisie, qui considère le capital humain comme un pilier central de la performance durable et de la création de valeur. L’entreprise affirme faire de la transformation digitale un levier au service du développement des compétences et de l’agilité organisationnelle.

Le directeur général de Ooredoo Tunisie, Mansoor Rashid Al-Khater, a souligné que la technologie n’a de sens que lorsqu’elle est mise au service des collaborateurs, évoquant une volonté de bâtir une organisation plus transparente, inclusive et tournée vers l’avenir.

« Chez Ooredoo Tunisie, nous sommes convaincus que la technologie n’a de sens que lorsqu’elle sert l’humain. La digitalisation et l’intelligence artificielle sont pour nous des outils puissants pour accompagner nos collaborateurs, développer leurs compétences, renforcer la transparence et bâtir une organisation plus agile, plus équitable et tournée vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Avec ce Premier Prix, Ooredoo Tunisie consolide son positionnement en tant qu’employeur de référence, engagé dans la modernisation de l’environnement de travail et l’accompagnement des transformations digitales. Cette distinction vient également souligner l’alignement de l’entreprise avec les priorités nationales en matière de développement durable et de transition numérique.

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L’affaire « Tunisie, terre d’asile » en attente de décision

Le dossier judiciaire visant des responsables de l’association « Tunisie, terre d’asile », poursuivis pour blanchiment d’argent en lien avec l’aide apportée à des migrants subsahariens, entre dans une phase d’attente. La juridiction a choisi de différer son verdict après avoir entendu les parties.

La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de mettre en délibéré le dossier relatif à l’association « Tunisie, terre d’asile », à l’issue d’une audience consacrée à l’examen des demandes de remise en liberté et à l’organisation de la suite de la procédure. La décision finale est désormais attendue lors d’une prochaine séance dont la date reste à fixer.

Des responsables associatifs et un ancien élu concernés

Lors de l’audience tenue aujourd’hui devant la Chambre criminelle, les débats ont porté principalement sur les demandes de remise en liberté présentées par la défense ainsi que sur les aspects procéduraux liés à la poursuite de l’instruction judiciaire. À l’issue des échanges, la Cour a décidé de mettre l’affaire en délibéré, sans se prononcer immédiatement sur les requêtes soumises.

La date de la prochaine audience, au cours de laquelle la juridiction pourrait rendre sa décision ou poursuivre l’examen du fond, n’a pas encore été annoncée.

L’affaire concerne l’ancienne présidente de l’association « Tunisie, terre d’asile » Sherifa Riahi, l’actuel président, Yadh Bousselmi, plusieurs de ses membres, ainsi qu’un ancien maire de la ville de Sousse. Une partie des accusés est actuellement détenue, tandis que d’autres comparaissent en état de liberté, selon les éléments du dossier.

Les poursuites s’inscrivent dans le cadre d’une enquête portant sur les activités de l’association et ses liens avec la prise en charge de migrants subsahariens en Tunisie.

Des accusations de blanchiment d’argent

Les prévenus sont inculpés pour des faits présumés de blanchiment d’argent, que l’accusation relie aux opérations de soutien, d’hébergement et d’installation de migrants subsahariens sur le territoire tunisien.

Les intéressés contestent les charges retenues contre eux, selon leurs avocats, qui dénoncent une interprétation pénale d’activités à caractère associatif et humanitaire.

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Coupe arabe de la FIFA : Quatre nations pour deux places en finale

La Coupe arabe de la FIFA 2025 aborde sa phase décisive avec deux demi-finales programmées au Qatar, opposant quatre sélections encore en course pour le titre. Le Maroc, les Émirats arabes unis, la Jordanie et l’Arabie saoudite se disputent, en une seule journée, les deux billets pour la finale dans des stades emblématiques du pays hôte.

Maroc – Émirats arabes unis : duel ouvert

La première demi-finale se déroulera au stade Khalifa à 15h30, avec une affiche entre le Maroc et les Émirats arabes unis. Les Lions de l’Atlas, réguliers depuis le début du tournoi, tenteront de confirmer leur statut face à une sélection émiratie portée par un parcours remarqué, marqué notamment par une victoire inattendue contre l’Algérie.

L’enjeu est de taille pour les deux équipes, qui abordent cette rencontre avec des ambitions assumées et des dynamiques positives.

Jordanie – Arabie saoudite : une affiche à haute intensité

La seconde demi-finale est programmée en soirée au stade Al Bayt à 18h30. La Jordanie, solide collectivement et disciplinée tactiquement, affrontera une Arabie saoudite expérimentée et déterminée à s’imposer sur la scène régionale.

Ce duel s’annonce serré, entre une équipe jordanienne réputée pour son organisation et une sélection saoudienne habituée aux rendez-vous majeurs.

Ces deux rencontres détermineront les finalistes de l’édition 2025 de la Coupe arabe de la FIFA. Dans un contexte de forte affluence et d’intérêt médiatique, le Qatar s’apprête à accueillir une journée clé, appelée à marquer le dénouement d’une compétition très suivie dans le monde arabe.

Programme des demi-finales

  • 15h30 : Maroc – Emirats Arabes Unis, à suivre sur beIN Sports ar en clair, Al Kass 1, AD Sports 1, Sharjah Sports, Kuwait Sports, Dubai Sports, beIN Sports fr 2
  • 18h30 : Arabie Saoudite – Jordanie, à suivre sur beIN Sports ar en clair, Al Kass 1, AD Sports 1, Sharjah Sports, Kuwait Sports, Dubai Sports, beIN Sports fr 2

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Décès à Kairouan : La LTDH exige la libération des manifestants arrêtés

La section de Kairouan de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a appelé à la libération immédiate de 21 personnes arrêtées lors de manifestations nocturnes survenues dans la ville dans la soirée de vendredi 12 décembre.

Ces arrestations font suite à des mouvements de protestation déclenchés après la mort d’un jeune, un décès que sa famille attribue à des violences lors d’une intervention sécuritaire.

Arrestations après des manifestations nocturnes

Dans un communiqué publié et signé par son président Faouzi Mkaddem, la section de Kairouan de la LTDH indique avoir suivi « avec une profonde inquiétude » l’opération d’interpellation menée dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 décembre. Selon l’organisation, 21 personnes ont été arrêtées dans le contexte de manifestations spontanées ayant éclaté après l’annonce du décès de Naïm Ben Nourredine El Briki, âgé de 30 ans.

La LTDH estime que ces arrestations sont directement liées à l’expression de la colère populaire et appelle à la libération immédiate de l’ensemble des personnes concernées.

Des accusations de violences lors d’une intervention sécuritaire

La section locale de la LTDH affirme avoir pris contact avec la famille du défunt, laquelle soutient que le décès serait la conséquence de graves blessures subies lors d’une intervention policière.

Selon le communiqué, les faits remonteraient à la nuit du 22 novembre, lorsque le jeune homme aurait été poursuivi par des agents de sécurité après avoir refusé d’obtempérer alors qu’il circulait à motocyclette. La famille attribue la mort de Naïm Ben Nourredine El Briki aux violences qu’il aurait subies lors de cette poursuite, estimant que la prise en charge médicale aurait été tardive.

Appel à une enquête neutre

Tout en réclamant la libération des personnes interpellées, la LTDH affirme condamner fermement toute forme de violence, « quelle qu’en soit l’origine ». L’organisation appelle à l’ouverture d’une enquête sécuritaire indépendante, confiée à des instances neutres, afin d’établir les responsabilités et de garantir l’application de la loi dans le respect du principe d’égalité entre les citoyens.

La Ligue souligne la nécessité de faire toute la lumière sur les circonstances exactes du décès afin d’éviter l’impunité et de restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions.

La mort du jeune homme, annoncée dans la soirée du vendredi 12 décembre, a provoqué une vive tension dans le quartier populaire de Houmet Ali Bey à Kairouan. Des jeunes ont exprimé leur colère par des blocages de routes et des incendies de pneus, exigeant une enquête transparente.

Selon la famille, le défunt aurait été grièvement blessé lors d’une poursuite policière alors qu’il circulait sans documents, avant d’être victime de violences, puis conduit tardivement à l’hôpital. Son état se serait ensuite aggravé après son retour à domicile, les médecins ayant diagnostiqué une hémorragie intracrânienne à l’origine du décès.

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Mondiaux de Kyokushinkai : L’or et l’argent pour la Tunisie

Avec une médaille d’or et une médaille d’argent, la sélection tunisienne de kyokushinkai signe une participation remarquée aux Mondiaux, portée par deux athlètes âgés de moins de 20 ans.

La Tunisie s’est illustrée aux Championnats du monde de Kyokushinkai, disputés en Arabie saoudite, en décrochant deux médailles grâce à de jeunes athlètes prometteurs. Abderrahmane Dridi et Rakia Mnasser ont porté haut les couleurs nationales dans leurs catégories respectives, confirmant la progression du karaté kyokushinkai tunisien sur la scène internationale.

Abderrahmane Dridi sacré champion du monde

À seulement 19 ans, Abderrahmane Dridi a remporté la médaille d’or dans la catégorie des moins de 90 kg, au terme d’un parcours maîtrisé face à une concurrence relevée. Sa performance lui permet de s’imposer comme l’un des nouveaux visages forts du kyokushinkai tunisien à l’échelle mondiale.

L’argent mondial pour Rakia Mnasser

De son côté, Rakia Mnasser, âgée de 20 ans, a décroché la médaille d’argent dans la catégorie des moins de 65 kg. La karatéka tunisienne a livré une prestation solide tout au long de la compétition, confirmant son potentiel et sa régularité au plus haut niveau.

Ces deux podiums témoignent de la montée en puissance du kyokushinkai en Tunisie, portée par une nouvelle génération d’athlètes compétitifs sur la scène internationale. Les résultats obtenus en Arabie saoudite renforcent les ambitions tunisiennes dans cette discipline exigeante du karaté.

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Lassaad Dridi quitte Stade Tunisien après deux semaines et provoque la colère de la direction

Le Stade Tunisien a confirmé le départ soudain de son entraîneur Lassaad Dridi, nommé à la fin du mois de novembre, mettant fin à une collaboration éclair à peine deux semaines après sa prise de fonction.

Le club de Bardo dénonce une rupture unilatérale de l’engagement contractuel, alors que le technicien est annoncé en partance pour le championnat algérien.

Un départ précipité vers le championnat algérien

Selon les explications fournies par le porte-parole du Stade Tunisien, Badreddine Nacef à l’agence TAP, la direction du club a commencé à recevoir, dès vendredi, des informations persistantes faisant état d’un accord imminent entre Lassaad Dridi et un club algérien. Ces rumeurs se sont intensifiées jusqu’à hier soir, poussant les responsables stadistes à contacter directement l’entraîneur.

Ce dernier a alors confirmé son intention de quitter le Stade Tunisien, exprimant son désir pressant de rejoindre le Club Sportif Constantinois, seulement quelques jours après avoir officiellement signé avec le club tunisois.

La direction dénonce un manquement grave

Dans sa mise au point, le Stade Tunisien qualifie la décision de Lassaad Dridi de « manquement flagrant à l’engagement contractuel et moral » envers le club. La direction fait part de son profond mécontentement face à un départ jugé brutal, intervenu sans respect des délais ni des obligations professionnelles.

Badreddine Nacef souligne que cette attitude a suscité une vive indignation au sein de la famille élargie du club.

Arrivé le 28 novembre pour succéder à Chokri Khatoui, Lassaad Dridi devait s’inscrire dans un projet visant à consolider les résultats du club en championnat. Son départ prématuré oblige désormais la direction à revoir ses plans à l’approche d’échéances importantes, notamment la phase retour de la Ligue 1.

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Aide humanitaire : Des responsables dont Sherifa Riahi comparaissent devant la justice

Accusés d’avoir facilité le séjour de migrants en situation irrégulière, des acteurs humanitaires et municipaux comparaissent devant la justice tunisienne.

La justice ouvre un procès très attendu visant d’anciens responsables de l’ONG Terre d’Asile et des élus municipaux de Sousse, poursuivis pour leur rôle dans l’aide humanitaire apportée à des migrants subsahariens. Au cœur de l’affaire, Sherifa Riahi, ex-directrice de Terre d’Asile Tunisie. La société civile et des ONG internationales réclament la libération des détenus.

Des acteurs humanitaires et municipaux devant la justice

Sherifa Riahi comparaît aux côtés de Yadh Bousselmi, directeur actuel de Terre d’Asile Tunisie, du directeur financier Mohamed Joo, ainsi que de l’ancien maire de Sousse Mohamed Ikbal Khaled et de son adjointe Imen Ouardani. Les faits reprochés s’inscrivent dans un partenariat conclu en 2022 entre la municipalité de Sousse et l’ONG.

Les prévenus sont poursuivis pour hébergement de personnes entrées illégalement sur le territoire, et pour facilitation de l’entrée, de la circulation ou du séjour irrégulier d’étrangers. Des accusations rejetées en bloc par la défense, qui affirme que les actions menées relevaient strictement de l’assistance humanitaire.

Pour Me Seiffallah Ben Meftah, avocat de Sherifa Riahi, « le dossier est vide sur le fond », a-t-il déclaré à rfi. Il affirme que «Terre d’Asile a déjà été blanchie dans cette affaire et juge incohérente la poursuite de ses salariés. Selon lui, l’issue judiciaire reste incertaine, même s’il se dit convaincu de l’innocence des accusés.

Un précédent récent alimente l’espoir des proches : deux cadres humanitaires travaillant sur la migration ont été libérés après deux ans de détention, décision perçue comme un signal positif.

Mobilisation de la société civile

Le procès intervient dans un contexte de mobilisation accrue de la société civile. Amnesty International qualifie la procédure de « procès fallacieux » et exige la libération de personnes détenues depuis un an et huit mois.

Selon l’ONG, les accusés sont poursuivis uniquement pour avoir fourni une aide et une protection vitales à des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants en situation de grande vulnérabilité.

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Affaire du syndicat judiciaire : Peine réduite pour Hattab Ben Othmane

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la culpabilité de l’ancien secrétaire général du syndicat des agents et employés judiciaires, Hattab Ben Othmane, tout en révisant à la baisse la peine de prison prononcée en première instance.

La juridiction a également statué sur le sort de trois autres membres du syndicat poursuivis dans le même dossier. L’affaire porte sur des accusations à caractère financier et administratif liées à la gestion de la structure syndicale.

Peines réaménagées

Dans son arrêt, la Cour d’appel a maintenu la condamnation de Hattab Ben Othmane, greffier au Tribunal de première instance de Tunis, tout en procédant à une réduction de la peine privative de liberté, ramenée à dix ans et trois mois de prison, assortie de sanctions financières, rapporte Mosaique fm.

En décembre 2024, la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis l’avait condamné à une peine de quatorze ans et trois mois de prison, ainsi qu’à des amendes financières de plus de 650.000 dinars.

La juridiction a également confirmé la condamnation de trois autres membres du syndicat. Pour l’un d’eux, la peine a été abaissée de cinq ans et trois mois à trois ans et trois mois d’emprisonnement. Un autre accusé a vu sa peine réduite à deux ans de prison, tandis qu’un quatrième prévenu a été condamné à trois ans et trois mois, conformément à la décision rendue en première instance.

Des poursuites liées à la gestion du syndicat

Les mis en cause ont été jugés pour plusieurs chefs d’accusation, dont la spéculation immobilière, la collecte de fonds sans autorisation légale, ainsi que des faits de falsification de documents, de détention et d’usage de faux et d’autres infractions connexes.

Selon les éléments du dossier, ces faits seraient intervenus dans le cadre de la gestion administrative et financière du syndicat des agents et employés de la justice, période durant laquelle les prévenus occupaient des responsabilités syndicales.

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Inondations meurtrières au Maroc : Au moins 21 morts après des crues soudaines

Des inondations d’une rare violence ont frappé la ville côtière de Safi, au Maroc, à la suite de pluies torrentielles et concentrées en un laps de temps très court. Les crues soudaines ont surpris les habitants, provoquant un lourd bilan humain et d’importants dégâts matériels. Les autorités locales ont déclenché des opérations de secours d’urgence pour venir en aide aux sinistrés et sécuriser les zones touchées.

Des pluies diluviennes et une montée brutale des eaux

Selon les autorités locales, des précipitations exceptionnelles se sont abattues sur Safi en moins d’une heure, entraînant la montée soudaine des eaux dans plusieurs quartiers urbains. Des rues se sont transformées en torrents, emportant véhicules et piétons, tandis que des habitations et des commerces ont été envahis par les flots, notamment dans des zones densément peuplées proches des oueds.

Les services de protection civile font état d’au moins 21 décès, un bilan encore provisoire, ainsi que de dizaines de blessés pris en charge par les hôpitaux de la région. Des familles entières ont été surprises à leur domicile, certaines personnes ayant été piégées dans leurs véhicules ou dans des locaux en contrebas.

Mobilisation des secours et mesures d’urgence

Les équipes de la protection civile, appuyées par les forces de sécurité et les autorités municipales, ont été déployées toute la nuit pour rechercher d’éventuelles victimes, évacuer les habitants des zones à risque et rétablir la circulation sur les axes coupés. Plusieurs établissements scolaires et infrastructures publiques ont subi des dégâts, tandis que l’électricité et l’eau ont été temporairement interrompues dans certains quartiers.

Les autorités ont appelé les citoyens à la vigilance, les prévisions météorologiques faisant état d’un risque persistant de nouvelles précipitations dans la région.

Ces inondations surviennent dans un contexte marqué par des extrêmes climatiques de plus en plus fréquents au Maroc, alternant entre sécheresse prolongée et épisodes de pluies intenses.

Les spécialistes alertent sur la vulnérabilité accrue des zones urbaines face aux crues soudaines, appelant à un renforcement des dispositifs de prévention, d’aménagement et d’alerte précoce pour limiter l’impact de tels phénomènes à l’avenir.

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Diplômes universitaires : L’Université de Carthage bascule vers l’authentification 100% numérique

L’Université de Carthage franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses services administratifs avec le lancement d’une plateforme numérique dédiée à la vérification des diplômes.

Désormais, toute opération d’authentification des documents délivrés par l’université devra obligatoirement passer par ce canal officiel. Cette initiative vise à renforcer la fiabilité des procédures tout en simplifiant les démarches pour les usagers.

Une plateforme unique pour la validation des diplômes

Accessible depuis le portail officiel de l’Université de Carthage, la nouvelle plateforme permet de confirmer en ligne l’authenticité des diplômes émis par l’institution. Le service s’adresse aussi bien aux étudiants et diplômés qu’aux enseignants, au personnel administratif, ainsi qu’aux organismes publics, privés ou aux particuliers ayant besoin d’une vérification formelle.

Conçue pour offrir un haut niveau de sécurité, la plateforme assure un traitement rapide des demandes et limite les risques de fraude documentaire, dans un contexte où la reconnaissance des diplômes constitue un enjeu croissant, notamment à l’international.

Procédure dématérialisée et validation en deux étapes

Pour accéder au service, l’utilisateur est tenu de créer un compte personnel et de renseigner les informations demandées. Une fois inscrit, il peut déposer une demande d’authentification et joindre plusieurs documents numériques, dans la limite fixée par la plateforme.

Chaque dossier est soumis à un double contrôle. La première validation est assurée par l’établissement ayant délivré le diplôme, avant une confirmation finale par l’Université de Carthage. À l’issue du traitement, le demandeur est informé de l’avancement de sa requête par courrier électronique et via son espace personnel. Un rendez-vous lui est ensuite communiqué pour la récupération du dossier.

Simplification administrative et transparence renforcée

Annoncé via les canaux officiels de l’université, ce dispositif s’inscrit dans une stratégie globale de digitalisation des services universitaires. L’objectif est de réduire les délais de traitement, de limiter les déplacements physiques et d’améliorer la traçabilité des demandes.

À travers cette plateforme, l’Université de Carthage entend instaurer un cadre plus transparent et plus fiable pour l’authentification des diplômes, tout en répondant aux exigences croissantes des administrations et des employeurs en matière de vérification des parcours académiques.

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Aéronautique et spatial : La Tunisie renforce sa visibilité au grand rendez-vous de Hambourg

La Tunisie a pris part au Forum de l’aviation de Hambourg, l’un des événements majeurs du secteur en Europe, afin de consolider son positionnement comme plateforme industrielle et technologique crédible dans l’aérospatial.

Cette présence a servi de vitrine pour promouvoir le savoir-faire national auprès des acteurs internationaux de la filière. L’objectif est clair : attirer de nouveaux investissements et s’insérer durablement dans les chaînes de valeur mondiales.

Une présence ciblée dans un forum stratégique

Organisé sur deux jours autour des enjeux de résilience, de transformation numérique et de durabilité, le Forum de l’aviation de Hambourg a réuni plus d’un millier de professionnels issus de l’ensemble de l’écosystème aéronautique mondial.

Dans ce cadre, la participation tunisienne a été pensée comme une opération de positionnement stratégique, misant sur les échanges directs et les rencontres professionnelles.

L’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia), à travers sa représentation en Allemagne, a multiplié les contacts et les rencontres B2B afin de faire connaître les capacités industrielles tunisiennes et d’identifier de nouvelles opportunités de partenariat.

Un écosystème mis en avant avec le GITAS

Cette démarche s’est appuyée sur une coordination étroite avec le Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (GITAS), dont la forte présence a permis de donner une visibilité collective au secteur. Le stand du groupement a constitué un point de convergence pour des échanges avec des donneurs d’ordre, des équipementiers et des décideurs industriels.

La délégation tunisienne a mis en avant un secteur désormais structuré autour de l’ingénierie, de la production industrielle et des activités de maintenance. Aujourd’hui, l’écosystème national regroupe plus de 80 entreprises, majoritairement tournées vers l’export, et génère plus de 20 000 emplois directs.

Le capital humain comme argument central

Au-delà des infrastructures et des capacités industrielles, l’accent a été mis sur la qualité du capital humain tunisien. Les intervenants ont souligné le rôle des écoles d’ingénieurs et des centres de formation spécialisés, qui alimentent le secteur en compétences qualifiées et adaptables aux standards internationaux.

Cet argument constitue l’un des piliers de l’attractivité tunisienne, dans un contexte mondial marqué par une forte concurrence pour les talents et les investissements technologiques.

Cap sur les Rencontres Aérospatiales de Tunis

Le forum a également servi de tremplin pour la promotion des prochaines Rencontres Aérospatiales Tunisie, prévues à Tunis du 7 au 9 juillet 2026. FIPA-Tunisia et le GITAS ont profité de l’événement pour inviter les participants internationaux à cette convention B2B, présentée comme un nouveau temps fort pour connecter l’écosystème tunisien aux marchés mondiaux.

La participation tunisienne a enfin été ponctuée par la visite officielle du Consul de Tunisie à Hambourg, qui a salué l’importance de cette présence pour soutenir la dynamique de développement et de rayonnement du secteur aérospatial national.

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Huile d’olive : L’État ajuste ses leviers pour sécuriser le déroulement de la campagne

Les ministères de l’Agriculture et du Commerce ont tenu une réunion de travail conjointe consacrée au suivi de la campagne de l’huile d’olive, à un moment clé du cycle de production.

Présidée par les deux ministres concernés, la rencontre a porté sur l’évolution des opérations de collecte, de stockage et d’exportation. L’objectif affiché est d’anticiper les tensions liées à un volume de production élevé et d’assurer l’équilibre du marché tout en protégeant les producteurs.

Avancement de la récolte et état du marché

Les données présentées lors de la réunion font état d’un avancement de la récolte avoisinant le quart de la production attendue. Les échanges ont porté sur le niveau de la demande, aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’export, ainsi que sur les volumes actuellement stockés dans les huileries. L’évolution des prix, aux plans national et international, a également été examinée afin d’évaluer les marges de manœuvre disponibles pour la régulation du secteur.

Pression sur les huileries et rôle régulateur de l’État

Les professionnels de l’export ont salué l’intervention de l’Office national de l’huile, appelé à jouer un rôle central dans l’absorption des volumes issus d’une campagne qualifiée d’exceptionnelle. Selon eux, la mobilisation de l’Office constitue un facteur clé pour stabiliser le marché et éviter une saturation préjudiciable aux producteurs.

Les représentants des huileries ont, pour leur part, alerté sur l’augmentation continue des stocks, dans un contexte où le rythme de production devrait encore s’accélérer dans les semaines à venir, correspondant au pic de la saison. Cette situation impose, selon eux, des solutions rapides afin de garantir la continuité des opérations de transformation.

Appui financier et garanties pour les acteurs du secteur

Les établissements bancaires présents ont réaffirmé leur engagement à accompagner l’ensemble de la filière. Ils se sont déclarés disposés à mettre en place des mécanismes de financement adaptés au profit des agriculteurs, des huileries et des exportateurs, afin de soutenir la fluidité des opérations et de prévenir les blocages liés à la trésorerie.

Les deux ministres ont, de leur côté, insisté sur la priorité nationale que représente la protection des producteurs, en particulier les petits exploitants. Ils ont souligné la nécessité de lever les obstacles rencontrés par les huileries, afin de garantir le bon déroulement de la campagne dans des conditions jugées équitables et soutenables.

À l’issue de la réunion, plusieurs décisions opérationnelles ont été actées. Les autorités ont donné le feu vert au lancement effectif du programme national de stockage de l’huile d’olive, déjà validé lors d’une réunion ministérielle antérieure dédiée à la préparation de la campagne. Il a également été décidé de lancer une action de promotion de l’huile d’olive conditionnée sur le marché intérieur.

Par ailleurs, une coordination renforcée avec le secteur bancaire sera engagée afin d’examiner les dispositifs de financement du stock détenu par les huileries. Les participants ont enfin insisté sur la nécessité de préserver l’image et la valeur de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux, considérée comme un enjeu stratégique pour l’économie agricole nationale.

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La liaison ferroviaire Annaba – Tunis remise sur les rails avec trois dessertes hebdomadaires

Après plusieurs années d’interruption, la ligne ferroviaire reliant Annaba à Tunis reprend officiellement du service, rétablissant un axe historique de circulation entre l’Algérie et la Tunisie. Cette reprise marque une étape concrète dans la relance de la mobilité transfrontalière. Le trafic s’effectuera selon un rythme régulier, avec trois allers-retours programmés chaque semaine.

Un itinéraire transfrontalier structuré

Selon le quotidien algérien « L’Expression », la remise en exploitation de la ligne Annaba-Tunis s’accompagne d’un calendrier fixe visant à assurer la stabilité du service. Les trains au départ de l’est algérien desservent plusieurs villes avant d’entrer en territoire tunisien, reliant ainsi des pôles urbains et régionaux clés des deux pays. Le trajet inverse est assuré selon la même fréquence, permettant une continuité de circulation tout au long de la semaine.

Cette organisation vise à répondre à une demande ancienne des voyageurs, qu’ils soient des familles, des professionnels ou des touristes, tout en redonnant au rail un rôle central dans les déplacements régionaux.

Des contrôles frontaliers réorganisés

Dans le cadre de cette reprise, les autorités ont procédé à une nouvelle répartition des procédures de contrôle afin de réduire les délais aux frontières. Les formalités sont désormais effectuées dans des gares spécifiques de part et d’autre de la frontière, selon le sens du voyage, avec pour objectif d’éviter les encombrements et de fluidifier le passage des voyageurs.

Cette réorganisation s’inscrit dans une logique d’amélioration de l’expérience des usagers et de simplification des procédures douanières et administratives.

Une relance inscrite dans une dynamique bilatérale

La réouverture de la ligne Annaba-Tunis intervient dans un contexte de rapprochement renforcé entre Alger et Tunis dans le domaine des transports. Des échanges récents entre responsables des deux pays ont permis de faire le point sur plusieurs projets communs, notamment la remise en service progressive d’autres liaisons ferroviaires transfrontalières.

Au-delà du rail, les discussions portent également sur la modernisation des infrastructures, la réduction des temps de parcours, l’examen de nouvelles connexions maritimes et le renforcement de la coopération technique dans le secteur aérien.

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L’Américain Visteon fait de Tunis un hub stratégique de l’ingénierie automobile intelligente

Le groupe américain Visteon a inauguré à Tunis un centre stratégique de recherche et d’innovation, confirmant une montée en gamme de ses investissements en Tunisie dans l’ingénierie et les technologies automobiles intelligentes.

Le groupe américain Visteon, acteur mondial des technologies automobiles, a officiellement inauguré à Tunis un centre stratégique de recherche et d’innovation, confirmant l’ancrage de la Tunisie dans la chaîne de valeur de l’industrie automobile intelligente.

Ce nouveau pôle marque une montée en gamme des activités du groupe dans le pays, en misant sur l’ingénierie, le logiciel et le développement de solutions à forte valeur ajoutée. Il s’inscrit dans une trajectoire d’investissement engagée depuis plusieurs années par Visteon en Tunisie.

Un centre d’innovation au cœur de la stratégie de Visteon

Inauguré vendredi à Tunis, le centre de recherche et d’innovation de Visteon emploie déjà près de 200 ingénieurs tunisiens. Selon Afef Chachi, cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, les effectifs devraient progressivement atteindre 500 ingénieurs dans les prochaines années, avec la création de nouveaux emplois hautement qualifiés.

Ce centre traduit un changement structurel dans la nature des investissements industriels, en permettant le passage d’activités de fabrication de composants à la conception de solutions technologiques avancées destinées aux marchés tunisien et international. Il vise notamment le développement de logiciels, de systèmes électroniques intelligents et de solutions intégrées pour les véhicules de nouvelle génération.

Présente en Tunisie depuis 2005, Visteon y a déjà créé 560 emplois et prévoit d’en totaliser 900 à l’horizon 2028, avec un taux d’encadrement avoisinant 40%. À l’échelle mondiale, le groupe dispose de 14 usines et de 18 centres de recherche et développement, et emploie plus de 10.000 personnes.

Un pôle d’ingénierie stratégique pour le groupe

Le président-directeur général de Visteon, Sachin Lawande, a souligné que ce nouveau centre servira de pôle d’ingénierie stratégique pour le groupe. Il a mis en avant les compétences tunisiennes comme facteur déterminant du choix de la Tunisie, affirmant que le pays offre un environnement propice à l’expansion des activités d’ingénierie, de design et de développement logiciel.

De son côté, la présidente de l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA), Namia Ayadi, a estimé que cette implantation confirme l’attractivité de la Tunisie pour les investissements à forte valeur ajoutée, grâce à la qualité des ressources humaines et à l’écosystème industriel existant.

Afef Chachi a, quant à elle, rappelé le poids du secteur des composants automobiles en Tunisie, qui regroupe plus de 300 entreprises, génère environ 120.000 emplois et a réalisé près de 3 milliards de dollars d’exportations en 2024.

Un projet préparé de longue date

L’inauguration du centre de Tunis constitue l’aboutissement d’une dynamique engagée dès 2024. À cette période, Visteon avait annoncé le lancement d’un centre d’ingénierie logicielle automobile regroupant à terme 500 ingénieurs, dédié au développement de logiciels pour les voitures intelligentes.

Parallèlement, le groupe avait lancé l’extension de son usine en Tunisie sur une superficie de 20.000 m², avec un investissement estimé à 85 millions de dollars. Cette installation, présentée comme la première en Afrique à utiliser des technologies de pointe pour la fabrication de composants destinés aux véhicules intelligents, devait générer 700 emplois dans une première phase, avant d’atteindre 1000 postes.

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Loi de finances 2026 : Le texte officiellement publié au Journal officiel

La loi de finances 2026 a été publiée au Journal officiel après son adoption par l’ARP et le CNRD et sa promulgation par le président de la République, malgré l’absence d’accord sur certains articles litigieux.

La loi de finances pour l’année 2026 est désormais entrée en vigueur après sa publication au Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Le président de la République a promulgué le texte, une fois signé, à l’issue de son adoption par les deux chambres législatives. Cette publication marque l’achèvement du processus institutionnel du budget de l’État pour l’exercice 2026.

Adoption parlementaire et validation institutionnelle

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait approuvé, le 4 décembre, le projet de loi de finances ainsi que l’ensemble du budget de l’État pour 2026. Quelques jours plus tard, à l’aube du 7 décembre, le Conseil national des régions et des districts (CNRD) a validé à son tour le texte dans son intégralité, permettant sa transmission à la présidence de la République.

Conformément à l’article 18 du décret-loi encadrant le fonctionnement de l’ARP, la loi a ensuite été officiellement remise au chef de l’État pour promulgation. Le président du Parlement, Brahim Bouderbala, a précisé que la version transmise correspond strictement à celle adoptée par les députés.

Désaccords non tranchés au sein de la commission paritaire

Lors de la séance plénière conjointe de clôture, tenue le 10 décembre et réunissant les membres des deux conseils législatifs, Brahim Bouderbala est revenu sur les travaux de la commission paritaire chargée d’harmoniser les positions. Selon lui, malgré trois jours de réunions intensives, cette commission n’est pas parvenue à un accord sur un texte unifié concernant les articles faisant l’objet de divergences.

Faute de consensus, le projet de loi de finances a été transmis au président de la République dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles, ouvrant ainsi la voie à sa promulgation et à sa publication officielle au JORT.

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Guerre en Ukraine : L’UE décide de geler indéfiniment les avoirs souverains russes

L’Union européenne a approuvé, vendredi, le gel pour une durée indéterminée des actifs souverains russes présents sur son territoire, mettant fin au mécanisme de renouvellement semestriel qui exigeait l’unanimité des États membres.

L’annonce a été faite par la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, qui affirme que la mesure restera en vigueur tant que Moscou n’aura pas versé à l’Ukraine des réparations complètes pour les destructions causées par son invasion.

210 milliards d’euros d’avoirs russes figés

Sur X, Kaja Kallas a indiqué que jusqu’à 210 milliards d’euros d’actifs souverains russes resteront immobilisés dans l’UE. Ce changement de régime évite la menace d’un veto hongrois ou d’autres États prorusses à chaque renouvellement. Selon la diplomate, cette décision doit accroître la pression sur le Kremlin jusqu’à ce que la Russie « prenne les négociations au sérieux » et accepte de répondre des dégâts infligés à l’Ukraine.

Un Conseil européen prévu la semaine prochaine devra par ailleurs préciser les moyens de financement du soutien européen à Kiev pour les années à venir.

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réagi en soulignant que l’UE reprend pleinement la maîtrise du sort des fonds russes placés en Europe. Dans un message publié sur X, il affirme que la Russie sera privée de ces actifs « jusqu’à ce qu’elle cesse sa guerre d’agression et verse des réparations », insistant sur l’importance de maintenir un front européen uni.

Budapest dénonce une décision « illégale »

En amont de l’annonce officielle européenne, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait anticipé la décision et fustigé un vote « illégal ». Dans un message publié sur Facebook, il accuse Bruxelles de se placer « au-dessus des règles » et estime que cette mesure entraînera « des dommages irréparables » pour l’Union. La Hongrie, régulièrement accusée d’alignement sur Moscou, s’oppose de longue date au mécanisme de sanctions renforcées.

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Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix 2023, arrêtée en Iran

La lauréate du prix Nobel de la paix 2023, Narges Mohammadi, a été « violemment arrêtée » ce vendredi 12 décembre en Iran alors qu’elle participait à une cérémonie en hommage à l’avocat Khosrow Alikordi, décédé dans des circonstances jugées suspectes.

Âgée de 53 ans, la journaliste et militante des droits humains était en liberté provisoire pour raisons médicales depuis fin 2024. Son arrestation a été confirmée par sa défense et dénoncée par son comité de soutien.

Une interpellation brutale en pleine cérémonie

Selon la Fondation Narges Mohammadi, l’opposante a été « violemment interpellée » par les forces de sécurité lors d’une cérémonie marquant les sept jours depuis la mort de Khosrow Alikordi, avocat de 45 ans spécialisé dans la défense de manifestants arrêtés lors du soulèvement de 2022.

Une figure emblématique de la résistance civile

Narges Mohammadi, régulièrement emprisonnée depuis près de vingt ans pour ses prises de position contre le régime des mollahs, avait reçu le prix Nobel de la paix en 2023 pour son combat contre l’oppression des femmes et pour la défense des droits fondamentaux. Sa condamnation la plus récente, purgée en partie, portait sur des accusations de propagande contre l’État.

BREAKING NEWS: Narges Mohammadi Arrested at Memorial for Khosrow Alikordi

12 December 2025

According to verified reports, Narges Mohammadi was violently arrested earlier today by security forces during the seventh-day memorial ceremony for Khosrow Alikordi, a lawyer who was… pic.twitter.com/zQ8DtLxDKY

— Narges Mohammadi | نرگس محمدی (@nargesfnd) December 12, 2025

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Les biologistes privés somment la CNAM de régler ses arriérés

Le Syndicat tunisien des biologistes privés a pressé, vendredi 12 décembre 2025, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) de verser immédiatement les montants dus aux laboratoires médicaux, après des retards de paiement atteignant cinq à six mois.

L’organisation accuse la Caisse de violations répétées de la convention contractuelle, mettant en péril la continuité des analyses et la qualité du diagnostic offert aux patients.

Des retards qui menacent la survie des laboratoires

Selon le syndicat, l’accumulation des arriérés empêche les laboratoires privés d’honorer leurs engagements financiers auprès des fournisseurs, de la fiscalité et de la sécurité sociale. Cette pression met en danger leur fonctionnement quotidien et pourrait compromettre l’accès des patients à des analyses fiables, la biologie médicale étant un axe central du diagnostic, du suivi clinique et de la prévention.

Barème de remboursement obsolète et engagements non tenus

Les biologistes dénoncent également le refus de la CNAM d’actualiser le barème de remboursement des analyses, pourtant prévu par la convention-cadre et aligné sur la nouvelle liste des actes médicaux publiée par le ministère de la Santé. Ils affirment que le barème actuel ne correspond plus au coût réel des examens, aggravant les difficultés financières du secteur.

Un appel urgent à un dialogue global

Face à la crise, le syndicat appelle à l’ouverture immédiate d’une concertation « sérieuse et globale » réunissant les acteurs de la santé et de la sécurité sociale. L’organisation rappelle que la convention sectorielle expire à la fin de l’année, sans renouvellement à ce jour malgré plusieurs tentatives de négociation. Les biologistes alertent sur les risques d’un système de santé déséquilibré si la situation perdure, au détriment des patients comme des professionnels.

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Tunisie : Abir Moussi condamnée à douze ans de prison

La Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné, vendredi, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, à 12 ans de prison, dans l’affaire du bureau d’ordre de la Présidence de la République. Mariam Sassi a été condamnée à deux ans de prison. L’opposante a comparu en état d’arrestation pour des faits qualifiés d’atteinte à la structure de l’État.

Les charges retenues portent sur la gestion et la coordination d’une action assimilée à une tentative d’agression visant à modifier l’organisation étatique. L’enquête, déclenchée après un incident impliquant des membres du protocole présidentiel, avait rapidement mené à la mise en cause de la cheffe du PDL. La juridiction a estimé que les éléments présentés justifiaient la peine la plus sévère dans ce dossier.

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