Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Saïed appelle à un sursaut d’intégrité au sein de l’État

Le président Kaïs Saïed a reçu la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage. La rencontre a porté sur le fonctionnement de l’exécutif et l’état des services publics. Le chef de l’État a insisté sur une action gouvernementale cohérente, centrée sur la lutte contre la corruption et la préservation des deniers publics.

Lutte contre la corruption et fin de l’impunité

Lors de cet entretien, Kaïs Saïed a évoqué plusieurs dossiers liés au suivi du travail gouvernemental et au fonctionnement de différents services publics. Il a souligné la nécessité d’une coordination totale entre les institutions et d’un pilotage cohérent, estimant que certaines structures publiques n’ont pas encore intégré la « nouvelle phase » engagée par l’État dans la lutte contre la corruption et la réforme administrative.

Selon la présidence, Saïed a rappelé que l’objectif de l’État n’est plus de poursuivre des individus mais de s’attaquer fermement aux mécanismes de corruption, à la dilapidation des fonds publics et à toutes les pratiques qui entravent la gestion transparente des affaires publiques.

Responsabilité, intégrité et rejet des ingérences

Il a également dénoncé les acteurs qui, selon lui, se présentent à tort comme des « victimes », alors qu’ils seraient eux-mêmes impliqués dans l’instauration d’un climat de corruption rampante. Le président a insisté sur la nécessité, pour les responsables en poste, d’incarner l’intégrité, l’altruisme et le rejet absolu de toute influence extérieure ou tentative d’ingérence.

Cette déclaration renforce la ligne directrice affichée depuis plusieurs mois par la présidence : assainir l’administration, renforcer la discipline des institutions et imposer une lecture éthique de l’exercice de responsabilité publique. Elle s’inscrit également dans un contexte où plusieurs dossiers de gouvernance, de réformes et de gestion des services publics font l’objet d’une attention accrue.

Lire aussi

L’article Saïed appelle à un sursaut d’intégrité au sein de l’État est apparu en premier sur webdo.

17 décembre : Les pro-Saied préparent une démonstration de rue !

Les partisans du président Kaïs Saïed préparent une large mobilisation le 17 décembre, date porteuse d’une forte charge symbolique puisqu’elle marque le déclenchement de la révolution tunisienne. L’objectif annoncé est de dénoncer « l’ingérence étrangère » dans les affaires du pays, un thème devenu central dans le discours des soutiens du chef de l’État. Mais au-delà de l’affichage souverainiste, cette initiative s’inscrit dans un moment politique tendu où les dynamiques de rue commencent à peser.

Depuis plusieurs semaines, des manifestations importantes ont été organisées dans la capitale et dans plusieurs régions pour dénoncer la détérioration des libertés publiques, les arrestations d’opposants, l’usage du système judiciaire contre des voix critiques. Les slogans en faveur de la liberté d’expression, de l’indépendance de la justice et de la libération des détenus politiques se sont multipliés.

Face à cette dynamique, les partisans du président cherchent à occuper à leur tour l’espace public. Plusieurs marches de soutien ont été observées ces derniers mois, affirmant la nécessité de défendre la souveraineté nationale et de s’opposer à toute pression extérieure. Le 17 décembre s’inscrit dans la continuité de cette logique.

Un contre-récit politique

La manifestation annoncée est perçue comme un contre-rassemblement destiné à répondre à la montée des protestations anti-régime. Le choix du 17 décembre ajoute une dimension symbolique forte. En convoquant la mémoire du déclenchement de la révolution, les organisateurs cherchent à inscrire le soutien à Kaïs Saïed dans la continuité historique du soulèvement populaire de 2010, en redéfinissant son sens autour de la souveraineté et de la rupture avec les anciennes élites.

Entre, d’un côté, des mobilisations appelant au respect des libertés fondamentales et, de l’autre, des rassemblements soutenant la fermeté en matière de souveraineté nationale, la scène tunisienne se retrouve structurée par deux visions opposées.

La coïncidence de ces mobilisations, parfois organisées à quelques jours d’intervalle, crée un climat où chaque camp tente d’imposer son récit et de peser sur le rapport de force politique.

Lire aussi : À Tunis, la marche ‘L’opposition n’est pas un crime’ s’inscrit dans une séquence protestataire croissante

L’article 17 décembre : Les pro-Saied préparent une démonstration de rue ! est apparu en premier sur webdo.

Recevant la CDG, Kaïs Saïed dénonce le fonctionnement défectueux de certains services publics

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mardi 9 décembre au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

La réunion a permis aux deux chefs de l’exécutif de se pencher sur plusieurs dossiers, entre autres sur le déroulement de l’action gouvernementale et la marche des services publics.

Le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’impératif de veiller à ce que l’action gouvernementale soit menée dans un esprit de cohérence et d’harmonie. Tout en dénonçant le fonctionnement défectueux de plusieurs services publics dont les responsables n’ont pas encore bien saisi que la Tunisie a entamé une nouvelle phase de son histoire dans la perspective de lutter contre la corruption.

Kaïs Saïed a également souligné que l’État ne cherche plus à persécuter qui que ce soit et que son objectif ultime est d’œuvrer sans relâche à lutter contre la corruption et la dilapidation des deniers publics.

Tout en fustigeant des parties qui se font passer pour des « victimes » alors qu’elles sont à l’origine de la corruption rampante dans le pays, il a souligné que le pays a tant besoin, aujourd’hui et pour bientôt, de plusieurs responsables en poste qui font preuve d’altruisme et d’intégrité. Des responsables, a-t-il ajouté, qui ne cèdent plus jamais à la tentation de l’argent et qui s’opposent frontalement à toute forme d’ingérence dans les affaires intérieures du pays.

Le chef de l’Etat a aussi affirmé que le seul et unique témoignage d’approbation dont le pays a tant besoin aujourd’hui est celui qui émane du peuple tunisien lorsqu’il parviendra à gagner sa rude bataille contre l’exclusion et la pauvreté et à traquer les réseaux de corruption où qu’ils se trouvent.

L’article Recevant la CDG, Kaïs Saïed dénonce le fonctionnement défectueux de certains services publics est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie: Kais Saïed fustige les dysfonctionnements des services publics

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mardi, 9 décembre courant, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri. Selon un communiqué, la réunion a été l’occasion d’évoquer nombre de dossiers, dont notamment, le déroulement de l’action gouvernementale et la marche de plusieurs services publics. A ce titre, le chef […]

The post Tunisie: Kais Saïed fustige les dysfonctionnements des services publics first appeared on Directinfo.

Saïed : « Inadmissible que j’intervienne pour raccorder une maison au réseau d’assainissement »

Le chef de l’État Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri. Une rencontre marquée par un nouveau rappel à l’ordre adressé aux responsables locaux, accusés de manquer de réactivité face aux préoccupations essentielles des citoyens.

Le président a estimé qu’il n’est pas normal que le chef de l’État intervienne personnellement pour demander le raccordement d’un domicile au réseau d’assainissement, l’installation de l’éclairage public dans certains quartiers ou même la réparation d’un tronçon de route simplement parce qu’une plainte lui est parvenue. Selon lui, ces tâches relèvent clairement des autorités locales et régionales.

Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les opérations de nettoyage et d’entretien dans les villes ne doivent pas se limiter à des campagnes ponctuelles, mais constituer un travail continu, mené quotidiennement. Il a également critiqué les prétextes souvent avancés par certains responsables, évoquant des procédures complexes ou un manque de moyens.

Avertissement lancé

« En réalité, ces complications disparaissent dès que les responsables sont appelés à assumer pleinement leurs fonctions », a-t-il affirmé, ajoutant que leur rôle consiste justement à lever les obstacles et à simplifier les démarches administratives. Il a dénoncé un gaspillage des ressources publiques dans les échanges de correspondances et les lenteurs bureaucratiques.

Le président a conclu en appelant chaque responsable à n’avoir qu’un seul objectif : la Tunisie. Il a averti que ceux qui s’égarent ou ne saisissent pas l’urgence du contexte doivent savoir que la jeunesse, selon ses termes, « arrive et ne manquera ni la cible ni l’adresse ».

Lire aussi : Crise de Gabès : Saïed exige un rapport final “dans les prochains jours”

L’article Saïed : « Inadmissible que j’intervienne pour raccorder une maison au réseau d’assainissement » est apparu en premier sur webdo.

Tunisie-Oman : Saïed souligne les relations historiques et les nouvelles perspectives de partenariat

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, samedi, matin, au palais de Carthage, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Investissements du Sultanat d’Oman, Qais bin Mohammed Al-Yousef.

Lors de cette rencontre, cite un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a passé en revue les relations historiques privilégiées liant la Tunisie au Sultanat d’Oman, soulignant que celles-ci sont « anciennes, profondes et bien ancrées ».

Il a, dans ce contexte, cité plusieurs exemples, dont notamment, l’école fondée par l’enseignant Mohamed Ali Boudhina à Mascate au début du XXe siècle sous le règne du sultan Taimur ben Fayçal ainsi que la visite historique effectuée par le Sultan d’Oman Qabous ben Saïd en Tunisie en 1973.

Le président Saïed a, en outre, indiqué que le processus de la coopération bilatérale entre les deux pays amorcé depuis les années 1970 a pris de l’élan au fil des années pour gagner plusieurs secteurs dont l’éducation, la culture, de la formation, de l’administration, de la santé et de la justice.

Ce processus a-t-il poursuivi, est appelé aujourd’hui à se développer et à se diversifier pour englober moults secteurs, tels que l’économie, le commerce, l’investissement et le développement des ressources humaines, et ce, à la faveur du capital du respect mutuel entre nos deux peuples frères et compte tenu des larges perspectives de coopération et des opportunités de coopération et de partenariat qui s’offrent à eux.

Le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour mettre en valeur les résultats ainsi que les opportunités de coopération prometteuses offertes aux deux pays à l’occasion de la visite du ministre omanais du commerce, de l’industrie et de la promotion des investissements en Tunisie.

Evoquant les développements survenus sur la scène internationale, le chef de l’Etat a tenu à souligner que le monde d’aujourd’hui est en proie à des mutations « rapides et profondes », appelant à ce propos à un surcroît de rapprochement et de coopération afin de parvenir à relever les défis posés et de s’imposer avec force en tant qu’acteurs agissants au « rendez-vous » avec l’histoire.

L’article Tunisie-Oman : Saïed souligne les relations historiques et les nouvelles perspectives de partenariat est apparu en premier sur WMC.

La Tunisie retient son souffle

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la puissante centrale syndicale, a appelé à une grève générale nationale le 21 janvier 2025 pour protester contre la répression croissante des voix critiques et exiger des négociations salariales. C’est la première action syndicale de cette envergure depuis que le président de la république Kaïs Saïed s’est octroyé des pouvoirs étendus en 2021.

Imed Bahri

Cette grève générale nationale, qui interviendra dans un contexte de crispation politique et de crise économique, risque de paralyser des secteurs publics clés et de fragiliser un gouvernement déjà en difficulté financière, aggravant le risque de troubles sociaux sur fond de frustration grandissante face à la dégradation des services publics.

Flash-back. Le 25 juillet 2021, Saïed a limogé le gouvernement et dissous le parlement. Il s’est mis ensuite à gouverner par décret, pour, a-t-il affirmé, lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance endémiques, mais l’opposition a qualifié son action de coup d’État.

L’UGTT, pour sa part, a joué un rôle central dans la transition démocratique tunisienne à partir de 2011, ce qui lui a valu de recevoir le Prix Nobel de la Paix, en 2015, avec les trois autres composantes du Quartet du Dialogue national (Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme, l’Ordre national des avocats tunisiens et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat). Mais après avoir soutenu le coup de force de Saïed, y voyant un moyen pour sortir le pays de la crise, l’UGTT n’a pas tardé à passer dans l’opposition, en dénonçant ce qu’il considère désormais comme une dérive autoritaire et l’imposition d’un pouvoir personnel.

Une rupture unilatérale

La centrale ouvrière, qui revendique près d’un million de membres et est fortement représentée dans les services publics (éducation, santé, transport), a averti que la situation dans le pays se détériorait et a condamné l’érosion des libertés civiles et les tentatives de Saïed de museler les partis politiques et d’hypothéquer le débat démocratique. Elle a, surtout, reproché à ce dernier la rupture unilatérale du dialogue social et des négociations salariales avec les représentants syndicaux, une tradition en vigueur dans le pays depuis les années 1970 et respectée par tous les pouvoirs qui se sont succédé depuis.

«Nous ne sommes pas intimidés par vos menaces ni par vos prisons. Nous ne craignons pas la prison… Nous poursuivrons notre lutte», a déclaré le secrétaire général de l’UGTT, Nourredine Taboubi, jeudi à l’issue d’une manifestation syndicale.

Marche de protestation dans les rues de Tunis, le 6 décembre 2025.

Le durcissement affiché par l’UGTT reflète sa frustration croissante face à l’érosion des libertés et à la répression menée par le pouvoir actuel contre les dirigeants de l’opposition, les journalistes et les acteurs de la société civile, dans un contexte de hausse du coût de la vie et d’absence de perspective d’une réelle relance économique, ce qui pousse de plus en plus de jeunes sur le chemin de la migration, légale et illégale.

Marches de protestation

Les défenseurs des droits humains affirment que depuis 2021, Saïed a démantelé ou marginalisé les partis d’opposition et les organisations de la société civile, notamment l’UGTT, emprisonné les principaux responsables de l’opposition et renforcé son contrôle sur le pouvoir judiciaire. Mais Saïed nie toute ingérence dans le système judiciaire et rappelle que nul n’est au-dessus des lois, tout en menaçant de poursuivre en justice ceux et celles qu’il considère comme des «comploteurs», des «agents de l’étranger» et des «ennemis de la nation».

C’est dans ce contexte de forte crispation politique, de crise économique et de malaise social, que des marches de protestation populaire se succèdent dans le pays, de Gabès à Tunis, en passant par Sfax et Sousse. Ces actions vont se poursuivre au cours des prochaines semaines et culminer dans la grève générale du 21 janvier dont beaucoup d’observateurs craignent qu’elle ne dégénère en affrontements entre des citoyens et des agents de l’ordre. Peut-on espérer d’ici là une reprise du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, alors que les positions se radicalisent d’un côté comme de l’autre ?

La Tunisie, qui étouffe au propre et au figuré, retient son souffle.

L’article La Tunisie retient son souffle est apparu en premier sur Kapitalis.

Crise de Gabès : Saïed exige un rapport final “dans les prochains jours”

Le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni samedi au palais de Carthage les membres de l’équipe chargée du dossier environnemental de Gabès, leur demandant de finaliser et de remettre leur rapport final “dans les prochains jours”. Cette réunion intervient alors que la région est toujours marquée par l’ajournement répété de l’examen judiciaire visant les unités polluantes du Groupe chimique tunisien (GCT) et par un appel à une grève générale populaire.

A Carthage, le président presse pour une action rapide

Selon un communiqué de la présidence, la rencontre a été consacrée à l’examen de “solutions immédiates” afin de mettre un terme à la crise environnementale qui touche Gabès depuis des mois.
Kaïs Saïed a affirmé suivre la situation “au quotidien”, rendant hommage aux habitants pour la patience et le patriotisme dont ils font preuve face aux fuites chimiques répétées et aux épisodes d’intoxication.

Le chef de l’État a appelé à inscrire les mesures proposées dans une vision stratégique globale, tout en dénonçant les défaillances de maintenance, la corruption, les recrutements arbitraires et l’opacité qui, selon lui, ont aggravé la situation au sein du GCT.

Il a également affirmé que des tentatives avaient été faites, par le passé, pour faire passer sous silence une éventuelle cession du Groupe chimique tunisien et d’autres entreprises publiques.

Un rapport final attendu dans les prochains jours

Kaïs Saïed a donné ses instructions pour que l’équipe chargée du dossier finalise son rapport dans les quelques jours à venir, afin que les mesures opérationnelles puissent être mises en œuvre rapidement.

Le président a réaffirmé que le droit à un environnement sain est un droit fondamental pour tous les Tunisiens, soulignant que l’État n’aura “aucune tolérance” face aux pratiques qui ont contribué à cette crise.

Un quatrième ajournement judiciaire qui attise la colère

La réunion présidentielle survient dans un contexte local particulièrement tendu.
Pour la quatrième fois consécutive, l’audience en référé visant l’arrêt des unités industrielles polluantes du GCT a été ajournée, cette fois au 25 décembre.

Le report, motivé par la nécessité de consulter plusieurs ministères, a suscité l’indignation de citoyennes et citoyens rassemblés devant le tribunal de première instance.
Pour la population, il s’agit d’un nouvel épisode dans une série de retards qui, depuis des années, empêchent toute décision décisive dans un dossier où la dégradation environnementale continue de s’aggraver.

Le 4 décembre, Khayreddine Debaya, membre de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, a appelé à une grève générale populaire à Gabès.
Cet appel a renforcé la mobilisation citoyenne, alimentée par les fuites chimiques de septembre 2025 qui ont provoqué plusieurs vagues d’intoxications, parfois touchant des dizaines de personnes.

En clôturant la réunion, Kaïs Saïed a exhorté les Tunisiens à faire preuve de responsabilité et à placer l’intérêt national au-dessus de toute autre considération, réaffirmant sa détermination à mettre un terme à cette crise et à empêcher que la Tunisie devienne “une proie facile”.

Lire aussi:

L’article Crise de Gabès : Saïed exige un rapport final “dans les prochains jours” est apparu en premier sur webdo.

Tunis | Manifestation sous le slogan «l’opposition n’est pas un crime»

Activistes, militants et partis de l’opposition de différentes orientations ont manifesté ce samedi 6 décembre 2025, au cœur de Tunis sous le slogan «l’opposition n’est pas un crime».

Cette marche vise à dénoncer l’injustice et à défendre les droits et les libertés, affirment les manifestants qui dénonce une «répression sans précédent» en Tunisie et une « grave atteinte à la libeté d’opinion et d’expression».

Des slogans hostiles au pouvoir en place ont été scandés lors de la manifestations, qui a également permis aux manifestants d’appeler à la libération des prisonniers politiques, en particulier ceux condamnés à de lourdes peine dans l’affaire de complot contre l’Etat, à l’instar de Chayma Issa, Ayachi Hammami et Ahmed Nejib Chebbi, récemment arrêtés après le verdict de la Cour d’appel de Tunis.

Rappelons à l’aube de ce vendredi 28 novembre dernier, la Cour d’appel de Tunis a rendu son verdict définitif concernant les accusés dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État avec des peines de prison variant de 5 ans (l’avocat Ayachi Hammami) à 45 ans (l’homme d’affaires et lobyiste Kamel Eltaief).

Y. N.

L’article Tunis | Manifestation sous le slogan «l’opposition n’est pas un crime» est apparu en premier sur Kapitalis.

Kaïs Saïed: « La Tunisie ne cédera jamais aux lobbies ni à leurs complices au sein de l’administration »

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu, dans la journée du vendredi 5 décembre 2025, au siège du gouvernement à La Kasbah, où il a rencontré la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Il a affirmé à cette occasion que » la Tunisie ne cédera jamais aux lobbies ni à leurs complices au sein de l’administration ». Tout en soulignant : « La révolution continue et nous avons raison puisque nous exprimons la volonté du souverain… la volonté du peuple tunisien ».
Il a ajouté : « Nul ne peut déroger à la volonté du peuple qui a été exclu et marginalisé partout. Nous réaliserons tous ses objectifs car la justice est la base sur laquelle ce nouvel édifice repose pour que chacun ait droit à son dû ».
Kaïs Saïed a mis en garde contre le dépassement de la loi en déclarant : « Que ceux qui pensent être au-dessus de la loi, quel que soit leur poste, sachent qu’ils seront tenus pour responsables », affirmant que l’État est fort grâce à la loi et à ses institutions, et qu’il restera libre et invincible pour toujours.
Le président de la République a visité plusieurs sites et bâtiments historiques situés dans la rue de la Mosquée Zitouna, dans la vieille ville, ainsi que dans les rues avoisinantes.
Puis il s’est rendu au centre de la capitale où il a rencontré plusieurs citoyens et citoyennes, écoutant leurs préoccupations et attentes, affirmant que le travail se poursuit sans interruption pour y répondre dans les plus brefs délais.

L’article Kaïs Saïed: « La Tunisie ne cédera jamais aux lobbies ni à leurs complices au sein de l’administration » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kaïs Saïed : « La Révolution continue… »

En hommage au leader syndical Farhat Hached, le président Kaïs Saïed s’est rendu au mausolée du martyr avant d’enchaîner une série de visites et de déclarations à Tunis. Entre mémoire nationale, avertissements politiques et échanges directs avec les citoyens, le chef de l’État a livré une journée marquée par le rappel de la lutte, de la justice et des institutions.

Hommage à Farhat Hached

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu vendredi matin au mausolée de Farhat Hached pour commémorer le 73ᵉ anniversaire de son assassinat. Il y a récité la Fatiha, en présence des membres de la famille du martyr.

Le chef de l’État a étendu cet hommage à l’ensemble des militants ayant contribué à la naissance du syndicalisme tunisien.

Message politique à la Kasbah

À l’issue de la visite, Kaïs Saïed s’est rendu au palais du gouvernement à la Kasbah pour une réunion avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri.

Il y a affirmé que  » la Révolution continue  et qu’il n’est pas question de porter atteinte aux institutions de l’État ». Le président a mis en garde contre toute tentative de pression ou d’influence, déclarant que la Tunisie « ne cédera ni aux lobbies ni à ceux qui servent leurs intérêts au sein de l’administration ».

Saïed a martelé que nul n’est au-dessus de la loi, quel que soit son rang, estimant que la force de l’État réside précisément dans ses lois et ses institutions.

Rencontre avec les citoyens au centre-ville

Le président a ensuite parcouru plusieurs sites et édifices historiques dans la rue de la Mosquée Zitouna et ses rues adjacentes, au cœur de la médina de Tunis. Il s’est intéressé à l’état du patrimoine architectural et à la conservation de sites anciens, avant de poursuivre sa visite dans le centre-ville.

En se rendant sur les grandes artères de Tunis, Saïed a échangé avec de nombreux citoyens venus lui faire part de leurs préoccupations quotidiennes.

Selon une vidéo publiée par la présidence, il a assuré que les efforts se poursuivaient « sans relâche » pour répondre aux attentes sociales dans les délais les plus courts, réaffirmant sa volonté d’être à l’écoute directe de la population.

Lire aussi

L’article Kaïs Saïed : « La Révolution continue… » est apparu en premier sur webdo.

Kaïs Saïed charge les anciens dirigeants accusés d’avoir géré l’État « comme un butin »

En recevant la cheffe du gouvernement au palais de Carthage, le président Kaïs Saïed a réaffirmé sa confiance dans la capacité de la jeunesse tunisienne à diriger le pays. Il a dénoncé les « choix erronés » du passé et mis en garde contre les tentatives d’imposer des agendas étrangers.

Kaïs Saïed a reçu Sarra Zaâfrani Zenzri au palais de Carthage, en présence du ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh et du gouverneur de la Banque centrale Fethi Zouhair Nouri. Les discussions ont porté sur les équilibres financiers de l’État, l’avancement du plan de développement et le rôle de la Banque centrale dans la relance de l’économie.

Selon la présidence, la rencontre a servi à réévaluer les priorités économiques dans un contexte de tension budgétaire persistante.

Un réquisitoire contre les pratiques politiques du passé

Le chef de l’État a de nouveau dénoncé ce qu’il considère comme les dérives qui ont précédé son arrivée au pouvoir. Il a accusé d’anciens responsables d’avoir géré l’État « comme un butin » et d’avoir contracté des dettes lourdes dont le peuple tunisien paie encore le prix sans en tirer de bénéfice.

Il a également critiqué ceux qui, selon lui, tentent de réintroduire leurs réseaux dans les institutions publiques, rappelant tout comme il le fait à chaque réunion que « nul n’est au-dessus de la loi ».

Une jeunesse appelée à s’imposer au premier plan

Kaïs Saïed a insisté sur le potentiel humain de la Tunisie, mettant en avant une jeunesse qu’il juge prête à « prendre bientôt le relais ». Il a affirmé que cette nouvelle génération saura rompre avec les erreurs du passé et s’imposer comme une force essentielle dans l’édification du pays.

L’avenir, selon lui, repose sur des ressources nationales abondantes mais encore insuffisamment exploitées.

Mise en garde contre les influences extérieures

Le président a reproché à certains acteurs internes et externes de vouloir imposer à la Tunisie des agendas étrangers et de nourrir une nostalgie du protectorat et du colonialisme. Il a présenté ces pressions comme une réaction au choix souverain du peuple tunisien d’être libre.

A cet égard, il a déclaré que si l’accusation portée contre lui est celle de défendre la souveraineté du pays, il la considère comme « un honneur ».

Lire aussi

L’article Kaïs Saïed charge les anciens dirigeants accusés d’avoir géré l’État « comme un butin » est apparu en premier sur webdo.

Kaïs Saïed : la jeunesse tunisienne est prête à porter l’avenir du pays

Kaïs Saïed et Zaâfrani Zenzri, respectivement président de la République et cheffe du gouvernement, se sont entretenus, jeudi 4 décembre 2025, au palais de Carthage, en présence du ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri.

A l’ordre du jour: discuter des questions liées aux équilibres financiers de l’Etat, au projet du Plan de développement et au rôle de la Banque centrale dans le soutien à l’économie nationale.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a souligné que la Tunisie a emprunté la voie irréversible de la révolution et de la promotion des conditions de vie de ses citoyens dans les différentes régions du pays, et ce, malgré le lourd tribut à payer à cause des choix erronés ayant mené droit à la destruction systématique des services publics.

Le chef de l’Etat a, à ce propos, fustigé les pratiques de ceux qui ont pris le pouvoir comme un butin à partager et ont grevé le pays de dettes dont le peuple tunisien paie aujourd’hui un lourd tribut sans pour autant en tirer nul bénéfice.

Il a, en outre, vilipendé ceux qui font encore de fausses illusions à faire remonter le temps en s’évertuant à injecter leurs relais dans les différents postes, rappelant que ceux-ci sont bien connus de tous et que nul n’est au-dessus de la loi.

Le président de la République a, par ailleurs, réaffirmé sa profonde conviction que la Tunisie est un pays qui regorge d’importantes ressources et potentialités et dispose d’un grand potentiel humain, notamment une jeunesse bien prête à  prendre « bientôt » le relais. Une jeunesse, a-t-il encore renchéri, qui fera table rase du passé et s’imposera désormais en tant que force vive au service du processus d’édification et de construction du pays.

Ripostant aux incessantes tentatives visant à imposer des agendas étrangers à la Tunisie, le chef de l’Etat a tenu à souligner que le grief porté à la Tunisie par ceux qui affichent encore une nostalgie au protectorat et au colonialisme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, est que le peuple tunisien a choisi souverainement d’être libre. « Si telle est l’accusation portée à notre endroit, elle serait certes vivement applaudie et favorablement accueillie et sera considérée un grand honneur pour nous », a fait savoir le président Saïed.

Le président Saïed a conclu ses propos en citant les paroles résonnantes du grand leader syndicaliste feu Farhat Hached à travers lesquelles, s’adressant aux autorités coloniales, il a assuré que les autorités coloniales « ne peuvent plus faire taire la vérité » et que le gage de la liberté du militant patriote est « d’œuvrer énergiquement à offrir à ses concitoyens une vie digne et d’être fidèle à la mémoire des martyrs de la patrie ».

L’article Kaïs Saïed : la jeunesse tunisienne est prête à porter l’avenir du pays est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie: Kais Saïed promet un système de santé accessible à tous

Tunisie: Kais Saïed promet un système de santé accessible à tous

Les efforts se poursuivent pour garantir aux médecins, au personnel paramédical et aux agents de la santé tous leurs droits surtout que le système juridique mis place depuis des décennies a conduit à cette situation inacceptable autant pour eux que pour nous”, a souligné lundi le président de la République, Kais Saïed. Lors de son […]

The post Tunisie: Kais Saïed promet un système de santé accessible à tous first appeared on Directinfo.

Télé-médecine : Kaïs Saïed suit le lancement du centre médical à distance

Télé-médecine : Kaïs Saïed suit le lancement du centre médical à distance

Le président de la République, Kais Saïed, s’est entretenu, mardi, 2 décembre courant, au palais de Carthage, avec le ministre de la santé, Mustapha Ferjani. Selon un communiqué de la présidence de la République, la rencontre a été l’occasion de débattre de l’état d’avancement des travaux de construction de plusieurs établissements hospitaliers et d’évoquer le […]

The post Télé-médecine : Kaïs Saïed suit le lancement du centre médical à distance first appeared on Directinfo.

Le Japon veut élargir ses investissements en Tunisie

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu hier, mardi 2 décembre 2025, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takeshi Osuga, venu lui présenter ses salutations de fin de mission. Une rencontre placée sous le signe de l’amitié, du bilan et des perspectives, alors que les deux pays s’apprêtent à célébrer les 70 ans de relations diplomatiques.

Le chef de l’État a salué la solidité des liens tuniso-japonais, rappelant les résultats tangibles obtenus tant sur le plan bilatéral que dans le cadre de la TICAD, la conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique.

Il a souligné l’importance de l’édition organisée à Tunis en 2022 ainsi que la participation tunisienne de haut niveau à la TICAD 9 tenue en août dernier à Yokohama. Kaïs Saïed a réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer encore cette coopération dans tous les domaines, notamment à travers de nouveaux projets conjoints susceptibles d’ouvrir des horizons prometteurs.

Takeshi Osuga a, de son côté, exprimé sa profonde gratitude pour le soutien reçu tout au long de sa mission. Il a insisté sur la confiance réciproque qui marque la relation entre les deux pays et sur la dynamique positive de la coopération bilatérale.

Elargir la coopération

L’ambassadeur a également mis en avant l’intérêt du Japon pour l’élargissement de ses investissements en Tunisie, particulièrement dans les infrastructures, secteur stratégique pour les deux partenaires. Il a enfin souligné l’attachement du Japon à poursuivre le développement de projets au service des deux peuples.

Avec ce passage de relais diplomatique, Tunis et Tokyo confirment leur volonté commune d’ancrer une coopération durable, modernisée et tournée vers des projets structurants.

Lire aussi : Leçon inversée : Ce que le Japon peut apprendre de la Tunisie

L’article Le Japon veut élargir ses investissements en Tunisie est apparu en premier sur webdo.

Saïed presse pour accélérer le projet de curage de l’oued Medjerda

Le président de la République, Kaïs Saïed, a consacré sa rencontre de mardi 2 décembre 2025 avec le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, au suivi d’un ensemble de projets pilotés par la Direction générale du génie militaire.

Parmi ceux-ci, le chantier majeur de curage de l’oued Medjerda, engagé sur un tronçon de 91 kilomètres traversant Béttan, El Jedida et Kalaat El Andalous. Ce projet prévoit un débit d’écoulement de 600 mètres cubes par seconde, qui devrait atteindre 800 m³/s à un stade ultérieur.

Le chef de l’État a insisté sur la levée immédiate de tous les obstacles techniques et administratifs afin de boucler les travaux dans les plus brefs délais, soulignant l’importance stratégique de ce projet pour la gestion des eaux et la prévention des inondations.

Bassins des Aghlabides

Kaïs Saïed a également examiné l’avancement de la restauration des bassins des Aghlabides à Kairouan, après l’achèvement de la réhabilitation complète du mur périphérique de la cité aghlabide. Une intervention patrimoniale majeure visant à préserver un site historique emblématique de la région.

Lire aussi : Augmentations des salaires par décret : Saïed défend un « choix social »

L’article Saïed presse pour accélérer le projet de curage de l’oued Medjerda est apparu en premier sur webdo.

Tunisie-UE | Fin de partie ou crise passagère ?  

Après la convocation de l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, par le président de république Kaïs Saïed, l’ambassadrice des Pays-Bas, Josephine Frantzen, a été convoquée à son tour par le ministre des Affaires étrangères, des Migrations et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti (photo). On leur a reproché des manquements aux obligations diplomatiques.

Latif Belhedi

Cette seconde convocation fait suite aux instructions du président Saïed, qui exigeait une protestation formelle pour non-respect des règles du travail diplomatique et ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie.

Les deux diplomates, et à travers eux, tous leurs collègues en poste à Tunis sont désormais tenus de respecter scrupuleusement les protocoles établis et de s’abstenir de toute action pouvant être interprétée comme une ingérence dans les affaires intérieures.

Cette crise diplomatique intervient dans un contexte de tensions entre Tunis et plusieurs capitales européennes qui ont fait part de leurs inquiétudes face à ce que les opposants tunisiens appellent une «dérive autoritaire» du régime qui «met fin aux acquis démocratiques de la révolution de 2011 », selon leurs termes.

L’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne, signé en 1995, fête cette année son 30e anniversaire et les relations entre les deux parties semblaient, jusque-là, au beau fixe, notamment sur les plans économique, social et culturel, la Tunisie coopérant activement dans la lutte contre l’immigration irrégulière et dans la mise en place de grands projets d’énergies renouvelables financés par l’Europe et dont elle serait bientôt le principal bénéficiaire.

Jusqu’où ne pas aller

Jusque-là, la Commission européenne s’est gardée d’exprimer la moindre réserve concernant la situation politique en Tunisie, dans un souci compréhensible de préserver ses intérêts vitaux dans notre pays. Seuls, donc, le parlement, la société civile et les médias européens ont critiqué la gestion autoritaire des affaires publiques en Tunisie. Ce qui laisse penser que la crise diplomatique actuelle ne risque pas de jeter une ombre sur les relations entre Tunis et Bruxelles, l’Union européenne semblant avoir clairement adoubé Saïed sans réserve ni états d’âme.

Seule conséquence prévisible de cette crise passagère : les diplomates étrangers en poste à Tunis connaissent désormais les limites de leur fonction et jusqu’où ils ne peuvent pas aller.  Quant aux opposants au régime en place à Tunis, qui parient sur une détérioration des relations entre le président Saïed et ses principaux partenaires et soutiens internationaux, les Européens en l’occurrence, il y a fort à parier qu’ils seront bientôt déçus.  

L’article Tunisie-UE | Fin de partie ou crise passagère ?   est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Kaïs Saïed tance les députés européens, «donneurs de leçons» 

En réponse à la résolution du Parlement européen dénonçant «la détérioration de l’État de droit et la situation des droits humains en Tunisie, en particulier le cas de Sonia Dahmani», le président de la république Kaïs Saïed a rappelé que «la Tunisie est un Etat indépendant et souverain» et réitéré son «rejet catégorique de toute forme d’ingérence dans ses affaires intérieures.» Vidéo.

Recevant le ministre des affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, hier, jeudi 27 novembre 2025, au palais de Carthage, quelques heures après l’annonce de la résolution européenne, le chef de l’Etat s’est insurgé contre «ceux qui s’évertuent à faire remonter le temps et affichent encore une posture hautaine et colonialiste envers notre pays». «Leurs manœuvres et leurs agendas suspects sont voués à l’échec cinglant», a-t-il lancé, ajoutant qu’«ils se trompent d’adresse».

Kaïs Saïed a fait aussi savoir que «la Tunisie restera à jamais libre et indépendante malgré les complots qui se trament et contrevérités fusant de tous bords.» 

Tout en assurant qu’«aujourd’hui c’est l’heure de vérité», le président Saïed a fustigé la rhétorique colonialiste des donneurs de leçons qui s’arrogent le droit de «classer les pays en bons et mauvais élèves.»

Le président de la République n’a pas manqué, par ailleurs, de dénoncer, une nouvelle fois, certaines parties à la solde de l’étranger qui n’ont de cesse de recevoir de sommes colossales d’argent dans le faux espoir de devenir les véritables décideurs, faisant ici allusion à certains opposants politiques et acteurs de la société civile qu’il accuse de comploter contre le régime qu’il a mis en place au lendemain de la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2025.    

«Qu’ils se réveillent de leurs illusions», a lancé le chef de l’Etat, soulignant que la Tunisie «n’est ni une ferme ni un verger, ni une terre sans maître».

Poursuivant son attaque contre les puissances coloniales qui s’acharnent à diviser les peuples en «civilisés» et «barbares», SaÏed a ajouté que ces peuples sont résolus aujourd’hui à défendre leur indépendance.

Tout en rappelant, par la même occasion, «la vive protestation» qu’il a exprimée il y a deux jours en recevant l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, le chef de l’Etat a chargé le ministre des Affaires étrangères d’en transmettre une autre à «la représentante d’un État étranger» accréditée en Tunisie qu’il n’a pas désignée nommément.

Une protestation ferme et vigoureuse, a-t-il poursuivi, sera également adressée à ceux qui n’ont pas respecté les règles diplomatiques, la souveraineté de notre peuple et qui ont bafoué les règles élémentaires régissant les relations entre États.

Tout en soulignant que ces pratiques sont inacceptables, le président de la République a fait porter à leurs auteurs la pleine et entière responsabilité de leurs agissements.

«Nous sommes souverains. Nous n’hésiterons jamais à exprimer haut et fort nos positions», a fait savoir le président Saïed, rappelant que «la souveraineté nationale n’est pas négociable.»  

Evoquant la réunion du Parlement européen tenue, jeudi, Saïed y a vu «une tentative d’ingérence manifeste dans les affaires intérieures de la Tunisie», en soulignant que les Européens «ont beaucoup à apprendre de notre pays en matière de droits et de libertés.» 

«Quiconque ose défier notre pays aura une réponse qui lui sied», a conclu le président Saïed sur un ton de défi.  

I. B. (avec Tap)

L’article Tunisie | Kaïs Saïed tance les députés européens, «donneurs de leçons»  est apparu en premier sur Kapitalis.

❌