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Tunisie : La dette extérieure à long terme atteint 75 966 MD en 2024, selon la BCT

L’encours de la dette extérieure à long terme (LT) de la Tunisie a atteint 75 966 millions de dinars (MD), à la fin de l’année 2024, dont les services de la dette extérieure à LT représentent 19% (14 371 MD) du total de ces emprunts, d’après les données du Rapport statistique de la dette extérieure, publié, mardi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

« Les tirages sur emprunts extérieurs à LT ont dépassé les 6 517 MD, au cours de l’exercice 2024, en baisse de 9,4% par rapport à 2023 », a précisé la BCT, ajoutant que « l’Administration publique demeure le principal bénéficiaire de ces concours profitant de près de 80% du total, soit près de 5 193 MD ».

Pour les autres secteurs institutionnels, ils ont mobilisé au total un montant de l’ordre de 1 324 MD, dont 86,8% du total a bénéficié aux sociétés non financières (1 149 MD), notamment l’activité énergétique avec une enveloppe de 661 MD. En ce qui concerne les fonds extérieurs destinés au secteur financier, ils se sont situés à 175 MD.

Les données de l’Institut d’Emission ont fait état, en outre, de la baisse des tirages financiers de 19,1% à 866 MD (près de 75% du total des emprunts extérieurs), contre une hausse de 22% des tirages commerciaux, pour se situer à 458 MD en 2024.

La BCT a noté, également, que les tirages extérieurs à LT demeurent toujours dominés par les emprunts contractés auprès des créanciers officiels, notamment les créanciers multilatéraux (77,5% de l’ensemble des tirages extérieurs à LT), en l’occurrence l’Afreximbank, la Banque Mondiale, la BAD, la BEI…

Il convient de mentionner que la Tunisie s’est abstenue depuis 2019, de recourir aux marchés financiers internationaux pour lever des fonds, en raison des contraintes d’accès à ces marchés.

Pour ce qui est du service de la dette extérieure à LT, il a connu une hausse considérable de 22,2% pour culminer à 14 371 MD, en 2024, dont 79,3% de ces emprunts ont été honorés par l’Administration publique.

Il importe de préciser que le principal de la dette extérieure à LT a enregistré une hausse de 27,3%, en 2024 pour s’élever à 11 829 MD, ce qui représente 82% du total, contre une hausse modeste de 3% des intérêts, à 2 542 MD.

S’agissant des transferts nets, ils ont dégagé en 2024 « un solde négatif, qui s’est davantage élargi, pour s’élever à -7 855 MD, contre -4 573 MD, en 2023 ».

La BCT a expliqué ceci, par le « repli des tirages sur les emprunts extérieurs de 9,4% conjugué à l’intensification des remboursements du service de la dette extérieure à LT de 22,2% », ajoutant que « l’administration publique a contribué négativement au tarissement des ressources de financement extérieur en enregistrant un solde négatif de 6 209 MD, en net creusement par rapport à 2023 (-2 811 MD).

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Tunisie-BCT : Réduction de la dette extérieure, recul du marché financier international et montée d’AFREXIMBANK

Le taux d’endettement extérieur de la Tunisie, en pourcentage du PIB, a poursuivi en 2024, sa tendance baissière amorcée à partir de 2020, pour revenir à 47,5% (contre 54,6% en 2023), selon le rapport statistique de la dette extérieure pour 2024, publié, mardi, par la BCT(Banque centrale de Tunisie).

L’endettement extérieur de l’État s’est inscrit en baisse pour être ramené à 39,1% (contre 44,7% en 2023). De même, le ratio d’endettement extérieur à long terme (LT) des autres agents économiques est revenu d’une fin d’année à l’autre de 9,9% à 8,4%, d’après

D’après la même source, le stock de la dette extérieure s’est établi à 75 966 MD au terme de l’année 2024, en diminution de 7,1% par rapport à son niveau de fin 2023.

Prédominance des engagements de l’administration publique

Réparti par secteurs emprunteurs, l’encours de la dette extérieure à long terme a révélé, au terme de 2024, une prédominance des engagements de l’administration publique qui ont représenté 82,3% du total des passifs extérieurs à LT sous forme de prêts. Ce stock a enregistré une baisse de 6,5% par rapport à fin 2023, pour s’établir à 62 537 MD. Cette évolution résulte d’un effet volume négatif de -5 459 MD, expliqué par l’accroissement des remboursements du principal conjugué au repli des mobilisations d’emprunts extérieurs.

Quant à l’encours de la dette extérieure de la Banque centrale, il est revenu à 46 MD au terme de 2024 (contre 75 MD en 2023). Par ailleurs, le stock de la dette extérieure des institutions de dépôts à l’exception de la banque centrale s’est inscrit en repli de 316 MD à 1 088 MD et celui des autres secteurs, de 1 082 MD, à 12 294 MD.

La ventilation du stock de la dette extérieure à LT par catégorie de bénéficiaires a été marquée par un repli de celui des entreprises publiques (- 8,1%), pour se situer à 11 476 MD, soit 85,7% de l’encours total de ce secteur. Quant à l’encours des entreprises privées, il a accusé une baisse plus prononcée (-16,6%) pour être ramené à 1 907 MD, soit 14,3% du stock total des entreprises tunisiennes.

Fléchissement de l’encours dû à l’égard des différentes catégories de créanciers

La structure de la dette extérieure à LT, ventilée par type de créancier, a été marquée, au terme de 2024, par un fléchissement de l’encours dû à l’égard des différentes catégories de créanciers.

Dans le détail, l’encours de la dette extérieure à LT, contracté dans le cadre de la coopération multilatérale a enregistré une diminution de 1,2% pour se situer à 49 279 MD, à fin 2024. Cependant, sa part dans l’encours total est passée d’une année à l’autre de 61% à 64,9%.

Toutefois, cette hausse cache des évolutions disparates selon l’organisme prêteur. S’agissant de l’encours de la dette extérieure à LT à l’égard de la Banque Mondiale, il s’est accru de 573 MD pour s’établir à 14 140 MD au terme de 2024 accaparant près de 19%, de l’encours total (contre environ 16,6% en 2023) et consolidant ainsi sa position en tête des principaux organismes pourvoyeurs de fonds pour la Tunisie.

La BAD a préservé sa position en tant que deuxième organisme prêteur avec une part de 10,6% du total du stock de la dette extérieure, soit 8 090 MD (contre 8 398 MD en 2023).

Vis-à-vis du FMI, le stock de la dette extérieure a chuté à 5 339 MD (contre 7 198 MD au terme de 2023). En outre, le stock des créances vis-à-vis de la BEI s’est replié de 217 MD, pour revenir à 5 106 MD en 2024, contre 5 323 MD en 2023.

Parallèlement, la position de l’AFREXIMBANK s’est davantage renforcée parmi les principaux prêteurs de la Tunisie, en 2024, suite à l’octroi à l’État d’une nouvelle enveloppe de 500 MUSD. Sa part dans le stock de la dette extérieure à LT s’est nettement consolidée passant de 4,4% à 6,6%, pour atteindre 5 011 MD à la fin de 2024. Concernant le stock à l’égard de l’Union européenne, il s’est établi à 4 655 MD à fin décembre 2024, soit une diminution de 2,2% par rapport à la fin de 2023, affichant une part dans l’encours total de 6,1%.

D’un autre côté, l’encours de la dette extérieure à l’égard des pays partenaires s’est élevé à 18 740 MD au terme de l’année 2024 (contre 19 915 MD en 2023), enregistrant une baisse de 5,9% par rapport à 2023.

Par origine, la répartition de l’encours de la dette extérieure à LT dans le cadre de la coopération bilatérale au terme de 2024, a relativement maintenu les mêmes parts que celles des années antérieures relevant ainsi la primauté des engagements dus à l’égard des créanciers bilatéraux officiels, soit 91,8% du total encours dû dans le cadre de la coopération bilatérale. Quant aux créanciers bilatéraux privés, ils n’ont accaparé que 8,2% de ce stock.

En ce qui concerne le stock vis-à-vis du marché financier international, il a considérablement diminué (-4.004 MD) pour revenir à 7 947 MD au terme de 2024. Sa part dans l’encours total a, ainsi, chuté revenant d’une année à l’autre de 14,6% à 10,5%. Cette régression trouve son origine dans le remboursement du principal de deux emprunts obligataires en 2024 et l’absence de sorties sur ces marchés depuis juillet 2019

La structure de l’encours de la dette extérieure à LT par devises, montre la dominance de l’euro, avec une part de 56,5%, suivi du dollar américain (24,4%), du yen japonais (5,9%) et du dinar koweïtien (4,5%)

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La BEI et la BAD injectent 275 millions $ pour réinventer l’épine dorsale ferroviaire de la Mauritanie

La signature par BEI Monde et la Banque africaine de développement (BAD) d’un financement conjoint de 275 millions de dollars (soit respectivement 125 et 150 millions de dollars) pour moderniser le corridor ferroviaire Zouerat–Nouadhibou s’inscrit dans un contexte géopolitique où la Mauritanie devient un acteur stratégique pour l’Europe et pour l’intégration régionale du Sahel.

Porté par la stratégie Global Gateway de l’Union européenne, ce projet dépasse la seule modernisation d’infrastructures. Il reflète la volonté européenne de sécuriser ses chaînes d’approvisionnement critiques, d’appuyer un partenaire stable dans une région troublée et de consolider une présence économique face à la montée d’autres influences internationales en Afrique, notamment chinoises et russes. Les Turques aussi ne sont pas négliger.

A noter au passage que Global Gateway est la stratégie de l’Union européenne qui vise à développer des liens intelligents, propres et sûrs dans les domaines du numérique, de l’énergie et des transports, et à renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de recherche dans le monde entier.

 

Pour l’Europe, investir dans ce corridor revient à stabiliser une route d’exportation essentielle, tout en favorisant une transition vers des chaînes de valeur industrielles plus durables hors d’Asie. Pour la Mauritanie, il s’agit de consolider son rôle de passerelle entre l’Afrique de l’Ouest, le Maghreb et les marchés mondiaux.

 

Le financement – non souverain et directement accordé à la Société nationale industrielle et minière (SNIM) – renforce la position de la Mauritanie en tant que producteur clé de minerai de fer et futur hub de matières premières stratégiques, afrique.le360.ma. Pour l’Europe, investir dans ce corridor revient à stabiliser une route d’exportation essentielle, tout en favorisant une transition vers des chaînes de valeur industrielles plus durables hors d’Asie. Pour la Mauritanie, il s’agit de consolider son rôle de passerelle entre l’Afrique de l’Ouest, le Maghreb et les marchés mondiaux.

Dans ce cadre, le PDG de la SNIM, Mohamed Vall Mohamed Telmidy, rappelle que l’amélioration de la chaîne logistique est cruciale pour les ambitions industrielles du pays. Cette modernisation vise à accroître la capacité de transport vers l’Atlantique, tout en réduisant la dépendance énergétique. Un enjeu stratégique dans un contexte global de pressions sur les marchés des carburants.

Pour le président du Groupe de la BAD, Sidi Ould Tah, ce financement marque une étape politique majeure : la BAD soutient la montée en puissance du secteur privé africain et conforte la Mauritanie comme maillon central des échanges régionaux. Moderniser cette voie ferrée, dit-il, renforcera l’influence du pays dans le commerce du Sahel. Et ce, au moment où la région cherche de nouvelles dynamiques d’intégration face aux turbulences politiques.

Lire aussi : Changement de cap à la BAD : Sidi Ould Tah succède à Adesina pour redessiner le futur de l’Afrique

Le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle, inscrit cette opération dans la dynamique récente du partenariat UA-UE. Il rappelle que l’Europe entend montrer sa capacité à proposer des alternatives stratégiques crédibles pour le développement des infrastructures africaines. Il estime que ce projet illustre concrètement le tournant géopolitique du Global Gateway, pensé comme un contre-modèle aux grandes initiatives asiatiques.

Le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle, inscrit cette opération dans la dynamique récente du partenariat UA-UE, et rappelle que l’Europe entend montrer sa capacité à proposer des alternatives stratégiques crédibles pour le développement des infrastructures africaines.

Le vice-président de la BAD en charge du secteur privé, Solomon Adegbie-Quaynor, met l’accent pour sa part sur les infrastructures résilientes et bas carbone. Un axe désormais central dans la compétition mondiale pour les ressources et les partenariats énergétiques. En renforçant la compétitivité et la connectivité de la Mauritanie, le projet devrait aussi contribuer à la stabilité régionale, un enjeu géopolitique majeur dans le Sahel troublé.

Quant à Jozef Síkela, ancien banquier d’investissement et commissaire européen aux Partenariats internationaux, il a insisté sur la dimension stratégique du partenariat UE-Mauritanie. En reliant le cœur minier du pays aux marchés mondiaux, l’Europe sécurise un corridor d’approvisionnement et s’assure un allié clé dans une région où les influences globales s’affrontent de plus en plus ouvertement.

En reliant le cœur minier du pays aux marchés mondiaux, l’Europe sécurise un corridor d’approvisionnement et s’assure un allié clé dans une région où les influences globales s’affrontent de plus en plus ouvertement.

Tout ceci pour dire qu’au-delà de l’infrastructure, le projet Zouerat–Nouadhibou devient un instrument géopolitique structurant : stabilisation du Sahel; sécurisation des matières premières; projection d’influence européenne; et consolidation du rôle pivot de la Mauritanie dans les équilibres stratégiques régionaux.

A souligner du reste que le sous-sol mauritanien regorge de ressources stratégiques, tels que le fer, le pétrole, l’or et l’uranium. Et par les temps qui courent, le pays attise les convoitises des puissances étrangères. Avec un risque, comme c’est souvent le cas, de troubler la jeune « démocratie » qui est en train de se mettre en place. Une des rares exceptions dans la région ouest-africaine.

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La Banque africaine de développement accorde 111,5 millions d’euros à la Tunisie. Détails

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 111,5 millions d’euros destiné à moderniser et améliorer la performance technique et énergétique du réseau d’eau potable du Grand Tunis, une zone stratégique qui regroupe près de 2,7 millions d’habitants.

Ce financement vise à sécuriser l’approvisionnement en eau potable, réduire les pertes techniques du réseau et optimiser la consommation énergétique du système de distribution. Selon Malinne Blomberg, directrice pays de la BAD et directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord, ce projet permettra de renforcer durablement les performances du réseau et d’améliorer la qualité du service rendu aux citoyens, tout en réduisant la facture énergétique du secteur et en consolidant la résilience du système face aux variations climatiques.

Le projet s’inscrit dans les priorités nationales de modernisation du service public de l’eau potable. Il vise à doter la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) d’infrastructures modernes, d’outils numériques et de capacités techniques permettant de réduire les pertes en eau, de mettre à niveau les installations et d’augmenter la résistance du réseau face au changement climatique et à la pression démographique.

Selon le communiqué, l’opération comporte plusieurs volets essentiels.
Le premier consiste à renouveler environ 150 km de conduites d’eau, afin de réduire les pertes physiques sur l’ensemble du réseau. Le projet prévoit également la modernisation des installations de distribution, de pompage et de stockage, grâce à l’intégration d’équipements plus performants et moins énergivores. Un système de supervision et de contrôle numérique sera déployé pour améliorer la gestion du réseau en temps réel. Le programme comprend aussi le renforcement des compétences techniques de la Sonede et la modernisation de ses systèmes de gestion.

Cet investissement stratégique répond à une double exigence: consolider la sécurité hydrique du Grand Tunis et réduire l’empreinte énergétique du secteur. Les bénéfices attendus sont importants: baisse des pertes en eau, amélioration de la continuité du service, réduction des coûts d’exploitation et meilleure anticipation des impacts du changement climatique.

Ce projet s’aligne pleinement sur les priorités nationales en matière de transition énergétique, de gestion durable des ressources hydriques et de modernisation des infrastructures publiques.

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