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Tunisie : Youssef Mimouni, avocats et experts devant la chambre d’accusation

Le premier juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a notifié l’homme d’affaires Youssef Mimouni, un ancien directeur général d’une banque publique, ainsi que plusieurs avocats et experts judiciaires, de la décision de clôturer l’enquête et de les renvoyer devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis. Celle-ci devra désormais statuer sur la suite à donner à ce dossier complexe.

Cette étape marque un tournant important dans une affaire qui avait déjà conduit le juge d’instruction du pôle financier à émettre des mandats de dépôt à l’encontre de Mimouni, de l’ancien dirigeant de la banque publique impliqué, d’un avocat, du propriétaire d’un cabinet de consultations juridiques ainsi que d’un ancien cadre de la même banque. Plusieurs autres mis en cause sont restés en liberté mais soumis à une interdiction de voyager.

Les charges retenues sont lourdes et multiples : falsification, détention et usage de documents falsifiés, corruption active et passive, exploitation de la qualité de fonctionnaire pour obtenir un avantage indu, violation des procédures administratives à des fins personnelles ou au profit d’autrui, et préjudices causés à l’administration.

L’ensemble de ces accusations est lié à des opérations et transactions entre la banque publique concernée et des entreprises appartenant à l’homme d’affaires.

Pratiques présumées de manipulation documentaire

Le dossier, dont le volume et la technicité témoignent de l’ampleur des soupçons, met en lumière des pratiques présumées de manipulation documentaire, d’irrégularités financières et de collusions entre des acteurs économiques et des responsables bancaires. La Chambre d’accusation devra désormais déterminer s’il existe suffisamment d’éléments pour renvoyer les accusés devant un tribunal.

Cette affaire, suivie de près dans les milieux économique et judiciaire, illustre une nouvelle fois l’importance accordée à la lutte contre la corruption, notamment lorsqu’elle implique des établissements financiers publics et des circuits de décision sensibles.

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Ministère de la Justice – LTDH : Le torchon brûle autour des visites de prisons

Le ministère de la Justice a appelé, mardi soir, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) à respecter les obligations prévues par le mémorandum d’entente signé le 10 juillet 2015, qui encadre les visites de prisons effectuées par ses délégations. Une mise au point destinée, selon le ministère, à garantir la poursuite de cette coopération.

Dans son communiqué, le ministère a démenti l’existence d’une décision implicite mettant fin au mémorandum, contrairement à ce qui a été avancé dans plusieurs déclarations de la Ligue et de certaines de ses sections régionales. Il a affirmé avoir constaté, à plusieurs reprises, des manquements de la LTDH aux engagements mentionnés dans les articles 8 et 9 du texte, notamment en matière de neutralité et de transparence.

Selon la même source, ces manquements se seraient traduits par la diffusion d’informations jugées inexactes concernant la situation de certains détenus, sans respecter les procédures prévues par la convention. Le ministère a insisté sur la nécessité de se conformer aux règles établies pour maintenir la crédibilité et le cadre de travail commun.

Protection des droits humains

Il a également réaffirmé son attachement à la protection des droits humains au sein des établissements pénitentiaires, ainsi qu’à l’application des standards internationaux en matière de transparence et de bonnes pratiques.

Pour sa part, la Ligue avait indiqué ces derniers jours que plusieurs de ses délégations avaient été empêchées de visiter des prisons à Gafsa, Mahdia, Belli, El Nadhour et Borj Roumi, évoquant un blocage de facto dans l’accès à ces structures.

Le différend entre les deux parties met en lumière la sensibilité du dossier carcéral en Tunisie et l’importance du rôle de la société civile dans le suivi des conditions de détention. Les prochains échanges devraient déterminer si le mémorandum de 2015 restera un cadre opérationnel ou nécessitera une révision.

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Saïed : « Inadmissible que j’intervienne pour raccorder une maison au réseau d’assainissement »

Le chef de l’État Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri. Une rencontre marquée par un nouveau rappel à l’ordre adressé aux responsables locaux, accusés de manquer de réactivité face aux préoccupations essentielles des citoyens.

Le président a estimé qu’il n’est pas normal que le chef de l’État intervienne personnellement pour demander le raccordement d’un domicile au réseau d’assainissement, l’installation de l’éclairage public dans certains quartiers ou même la réparation d’un tronçon de route simplement parce qu’une plainte lui est parvenue. Selon lui, ces tâches relèvent clairement des autorités locales et régionales.

Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les opérations de nettoyage et d’entretien dans les villes ne doivent pas se limiter à des campagnes ponctuelles, mais constituer un travail continu, mené quotidiennement. Il a également critiqué les prétextes souvent avancés par certains responsables, évoquant des procédures complexes ou un manque de moyens.

Avertissement lancé

« En réalité, ces complications disparaissent dès que les responsables sont appelés à assumer pleinement leurs fonctions », a-t-il affirmé, ajoutant que leur rôle consiste justement à lever les obstacles et à simplifier les démarches administratives. Il a dénoncé un gaspillage des ressources publiques dans les échanges de correspondances et les lenteurs bureaucratiques.

Le président a conclu en appelant chaque responsable à n’avoir qu’un seul objectif : la Tunisie. Il a averti que ceux qui s’égarent ou ne saisissent pas l’urgence du contexte doivent savoir que la jeunesse, selon ses termes, « arrive et ne manquera ni la cible ni l’adresse ».

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Accusations autour du rapport financier de la flottille Soumoud : Wael Naouar contre-attaque

Une vive polémique a resurgi ces derniers jours autour du rapport financier de la flottille Sumud, partie depuis la Tunisie il y a quelques semaines pour acheminer une aide symbolique et médiatique à Gaza. Face aux interrogations insistantes sur la publication des comptes, l’un des initiateurs du projet, Wael Naouar, a répondu dans un long message publié sur les réseaux sociaux.

Dans son post, Naouar dénonce “l’activation soudaine de la machine ‘Où est le rapport financier ?’”, qu’il attribue aux mêmes acteurs qu’il accuse régulièrement de “mener des campagnes de discrédit” contre toute initiative liée à la cause palestinienne.

Selon lui, ces critiques proviennent de “blogueurs connus”, de “pseudo-journalistes impliqués dans des affaires de corruption financière”, ainsi que de pages médiatiques accusées de relayer des narratifs hostiles. Il ironise également sur les compétences de certains administrateurs de pages, qui auraient “mal calculé les 45 jours” annoncés pour la publication du rapport.

Un contexte de tensions permanentes

Naouar rappelle que les organisateurs s’étaient engagés à publier un rapport financier dans un délai de 45 jours après le retour de la flottille — un délai qui, selon lui, expire le 10 décembre.

Il souligne que cette transparence n’est ni une obligation légale ni une exigence extérieure, mais un choix “pour rendre des comptes aux Tunisiens qui ont fait des dons”. Il ajoute que l’objectif est aussi de démontrer qu’une initiative entièrement tunisienne et sans financements étrangers peut mobiliser les ressources nécessaires à une opération maritime de solidarité.

Dans son message, Naouar affirme que les attaques contre la flottille s’inscrivent dans une série de campagnes, déjà observées, selon lui, depuis le 7 octobre : contre des sit-in, des manifestations ou des actions de soutien à la cause palestinienne. Il reproche aux mêmes pages et personnalités de relancer un nouveau front de critique à chaque fois que les précédents sont démentis par les faits.

Il cite à ce propos une anecdote : lors d’une visite de condoléances à un responsable du mouvement Hamas, celui-ci lui aurait confié s’être initialement “méfié” de l’absence d’attaques contre la caravane Sumud, estimant que toute initiative pro-Palestine faisait normalement l’objet de campagnes hostiles. “Le lendemain, quand les attaques ont commencé, ils ont compris que l’initiative avait surpris l’ennemi”, relate Naouar.

“Le rapport sera publié, mais les campagnes vont continuer”

Face aux doutes d’une partie de l’opinion, Naouar assure que le rapport financier sera rendu public à la date annoncée et constituera “une leçon de transparence”.

Il reconnaît toutefois que la publication ne fera pas taire tout le monde : « Les personnes “sincères”, dit-il, cesseront leur interrogation ; Les acteurs aux “agendas hostiles”, selon ses mots, lanceront aussitôt une nouvelle campagne.

Il conclut son message en s’adressant à une entreprise européenne qu’il accuse — sans la nommer — de financer des pages visant à discréditer la flottille, affirmant que ses initiateurs continueront leur action et qu’ils lutteront contre “toute tentative de normalisation”.

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Kaizen : Le Japon fait de la Tunisie un pôle régional de progrès continu

La Tunisie a franchi une nouvelle étape dans la promotion des méthodes de gestion modernes. Une mémoire d’entente a été signée, ce lundi 8 décembre 2026, au ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, entre la Direction générale du renouveau et du développement technologique et les centres techniques industriels. L’accord porte sur la gestion et l’animation du Centre de Excellence tunisien Kaizen, dédié à la diffusion de la culture de l’amélioration continue.

Lors de la cérémonie, deux entreprises tunisiennes ont également été distinguées : Leoni Wiring Systems et SOPAL, lauréates du premier et du deuxième prix africain dans la catégorie des grandes entreprises pour les performances obtenues dans le domaine du Kaizen en 2025.

Grâce à cette désignation, la Tunisie deviendra officiellement une plateforme régionale de diffusion de la culture Kaizen, soutenue par la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) et l’Agence africaine de développement. Ce centre visera à renforcer la compétitivité des industries tunisiennes et africaines en promouvant les outils modernes de qualité, de productivité et d’optimisation des processus.

La ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, a salué les efforts conjoints des différentes parties prenantes, en particulier le partenaire japonais. Elle a souligné que cette dynamique permettra d’étendre la culture de l’amélioration continue aux centres techniques industriels, tout en s’appuyant sur les compétences tunisiennes.

La ministre a également insisté sur la nécessité d’élargir l’application du programme à d’autres secteurs, tels que le secteur minier, la formation professionnelle et les métiers du tourisme, afin d’y introduire davantage d’efficacité et de compétitivité.

Vingt ans d’expérience tunisienne dans le Kaizen

Le programme tuniso-japonais d’appui technique dans l’amélioration de la qualité et de la productivité, basé sur la méthode Kaizen, est actif en Tunisie depuis 2006. Il a permis d’accompagner plus de 200 entreprises industrielles, en les aidant à mettre en place des outils de productivité et de qualité. Les résultats se sont traduits par une nette amélioration des performances et des produits.

Le programme a aussi formé plus de 130 experts, encadré 54 formateurs issus d’établissements sous tutelle et lancé de nouveaux cycles de formation au profit de 29 stagiaires et de cadres de l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle.

Cette nouvelle étape confirme la volonté tunisienne de s’inscrire dans une dynamique durable d’amélioration continue et de compétitivité industrielle.

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Tunisie : Une première médicale grâce à la technique des ondes de choc intracoronaires

Le service de cardiologie de l’hôpital Charles Nicolle a marqué, ce lundi, une avancée majeure pour la médecine tunisienne. Une équipe spécialisée est parvenue à réaliser, pour la première fois , une intervention destinée à traiter des calcifications sévères des artères coronaires à l’aide de la technique des ondes de choc intravasculaires.

Le patient, âgé de 58 ans, souffrait d’un rétrécissement important et fortement calcifié d’une artère coronaire. Les médecins ont d’abord fragmenté les calcifications à l’aide d’un ballon de lithotripsie intracoronaire, avant de poser une endoprothèse active permettant de rétablir un flux sanguin normal.

L’intervention a été menée par le professeur Habib Ben Ahmed et l’équipe de cathétérisme, sous la supervision du professeur Laila Bezdah, en coordination avec le professeur Aymen Abbassi du service de pharmacie clinique.

Progrès continu

Dans un communiqué, le ministère de la Santé a salué cette réussite, soulignant qu’elle confirme le progrès continu de la Tunisie en cardiologie interventionnelle et illustre la capacité des compétences nationales à maîtriser des technologies parmi les plus avancées au monde pour traiter des maladies cardiaques complexes.

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Saisie de 100 kg de cannabis au port de la Goulette

Les agents de la douane au port de la Goulette ont déjoué une tentative de faire entrer sur le territoire près de 100 kilogrammes de cannabis, soigneusement dissimulés dans le coffre d’une voiture transportée à bord d’un ferry en provenance d’un pays européen.

Selon les premières informations, les équipes de contrôle ont repéré des signes suspects lors du passage du véhicule devant le scanner. Une inspection approfondie a alors permis de découvrir une quantité particulièrement importante de résine de cannabis, emballée et cachée dans le compartiment arrière du véhicule.

Après la découverte de la marchandise illicite, le conducteur a été placé en garde à vue sur instruction du ministère public près le tribunal de première instance de Tunis. Le dossier a été confié à la sous-direction de lutte contre les stupéfiants de la police judiciaire à El Gorjani, chargée d’enquêter sur la destination de cette cargaison et d’identifier les membres du réseau impliqué dans cette opération de contrebande.

Plus importantes réalisées

Cette saisie figure parmi les plus importantes réalisées récemment au niveau des points d’entrée maritimes, confirmant l’intensification des tentatives de faire transiter des cargaisons de stupéfiants via la Tunisie et la vigilance accrue des unités spécialisées.

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Mariage collectif organisé en Tunisie : L’union réduit la facture ?

Le groupe Leoni Tunisie a récemment organisé un mariage collectif au profit de plusieurs de ses employés. L’entreprise a pris en charge une partie des dépenses liées à la cérémonie, un geste social salué dans un contexte où se marier coûte de plus en plus cher.

En Tunisie, le nombre de mariages connaît une baisse constante. Les chiffres officiels montrent qu’on est passé d’environ 78 mille mariages en 2023 à près de 71 mille en 2024. Une tendance lourde, largement liée à la hausse du coût de la vie, au chômage et aux charges de l’installation familiale.

D’un autre côté, se marier représente aujourd’hui un investissement souvent difficile à supporter. Selon plusieurs enquêtes et professionnels du secteur, un mariage « simple » tourne autour de 30 mille dinars, tandis qu’une cérémonie moyenne peut dépasser 50 mille dinars. Si l’on inclut meubles, électroménager, bijoux et dépenses annexes, la facture atteint parfois 50 mille dinars, voire davantage.

Dans ce contexte, l’initiative de Leoni apparaît comme un soutien concret pour des employés qui, autrement, auraient dû renoncer ou reporter leur union. Le mariage collectif permet de mutualiser les coûts, de négocier des tarifs plus bas et d’éliminer plusieurs dépenses individuelles.

Faut-il généraliser ce type d’initiative en Tunisie ?

L’idée séduit, car elle offrirait une réponse immédiate à un problème réel. Mais elle soulève aussi des limites. Le mariage reste un moment intime, et une cérémonie collective ne correspond pas forcément aux attentes de tous. Certaines familles pourraient mal vivre l’uniformisation de la fête ou la standardisation des choix. Par ailleurs, une telle démarche représente un coût important pour les entreprises, qui ne disposent pas toutes des mêmes moyens.

L’initiative de Leoni ouvre néanmoins un débat utile. Dans un pays où les jeunes peinent à franchir les étapes de la vie familiale faute de moyens, des solutions alternatives — qu’elles viennent des entreprises, de collectivités locales ou de partenariats public-privé — pourraient contribuer à rendre le mariage plus accessible. Un « pack mariage » plafonné, négocié collectivement, ou un appui financier ciblé pourraient avoir un impact notable.

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Tunisie – Les barrages du nord se remplissent : Un début décembre prometteur

Les récentes précipitations ont considérablement renforcé les réserves hydriques des barrages du Nord tunisien. Selon Faiçel Moslem, directeur général des barrages et des grands travaux hydrauliques au ministère de l’Agriculture, les apports atteignent 51 millions de mètres cubes au cours des huit premiers jours de décembre. Il s’agit, selon lui, d’indicateurs très positifs et rassurants pour la saison.

Depuis le début de l’automne, les barrages du Nord ont accumulé près de 200 millions de mètres cubes. Ce volume important a permis de consolider les réserves dédiées à l’eau potable et pourrait, si les pluies se maintiennent au même rythme, garantir aussi les besoins en irrigation au cours des prochains mois.

La région de Béja figure parmi les plus concernées par cette amélioration notable. Depuis début septembre, ses barrages ont enregistré des apports significatifs qui ont dopé leurs stocks par rapport à la même période de l’année dernière. Le barrage de Sidi el Barrak est ainsi passé de 74 à 148 millions de mètres cubes. Celui de Sidi Salem a progressé de 92 à 122 millions de mètres cubes. Le barrage de Ksassab, quant à lui, a vu son stock augmenter de 19 à 24,6 millions de mètres cubes.

Bonnes perspectives

La région abrite d’ailleurs les plus grands barrages du pays, dont celui de Sidi Salem, dont la capacité totale atteint 643 millions de mètres cubes. Mis en service en 1982 sur l’oued Medjerda, il alimente plusieurs gouvernorats en eau potable et en eau d’irrigation. La délégation de Nefza, également à Béja, abrite le barrage de Sidi el Barrak, l’un des plus importants du territoire, ainsi que le barrage de Ksassab.

Ces apports pluviométriques confortent les perspectives pour la saison hydrique à venir, après plusieurs années marquées par la pression sur les ressources en eau.

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Tunisie : Jusqu’à 35 ans de prison pour un réseau transnational de blanchiment d’argent

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a récemment prononcé de lourdes peines de prison, allant de 30 à 35 ans, contre neuf individus impliqués dans un réseau international spécialisé dans le blanchiment d’argent et le trafic de drogues dures.

Les accusés ont été reconnus coupables de constitution, gestion, participation et adhésion à une organisation criminelle transnationale dédiée au trafic de stupéfiants. Les charges incluent également la possession, le transport, l’offre, la livraison et la distribution de substances narcotiques dans l’intention d’en assurer le commerce.

Selon le dossier judiciaire, la découverte de cette organisation criminelle résulte d’une série d’investigations menées par les agents de l’administration subalterne de lutte contre les stupéfiants de la brigade du Bardo. Les enquêteurs ont réussi à identifier les membres du réseau après plusieurs semaines de surveillance et d’investigations techniques.

Piège tendu

Un piège a été tendu au groupe au port de La Goulette, où les agents ont procédé à leur arrestation en flagrant délit de tentative d’introduction en Tunisie de sept kilogrammes de cocaïne en provenance d’un pays européen.

Les perquisitions, auditions et recoupements menés par la suite ont révélé l’existence d’une structure criminelle organisée, active à l’international, mêlant trafic de drogue et blanchiment de fonds.

Cette affaire marque l’une des condamnations les plus lourdes de ces dernières années dans le cadre de la lutte nationale contre les réseaux transfrontaliers de drogue. Elle illustre également l’intensification des efforts sécuritaires visant à démanteler les structures criminelles opérant entre la Tunisie et l’Europe.

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Tirage au sort : La Tunisie connaît ses adversaires au Mondial

Le tirage au sort de la prochaine Coupe du monde de football vient de livrer ses premiers verdicts. La Tunisie, qualifiée après un parcours maîtrisé en éliminatoires, a désormais une idée plus claire du défi qui l’attend. Le suspense a pris fin lors de la cérémonie organisée ce vendredi, révélant un groupe où les Aigles de Carthage devront élever leur niveau de jeu.

Selon les premières informations issues du tirage, la Tunisie a été placée dans le groupe F en compagnie des Pays-Bas, du Japon et du vainqueur du barrage Ukraine vs Suede – Pologne vs Albanie. Un ensemble qui sera très difficile et qui exigera une préparation méticuleuse.

Le tirage au sort complet de la Coupe du Monde 2026

GroupeÉquipe 1Équipe 2Équipe 3Équipe 4
AMexiqueAfrique du SudRépublique de CoréeBarragiste Europe voie D (Danemark, Macédoine du Nord, Tchéquie ou République d’Irlande)
BCanadaBarragiste Europe voie A (Italie, Irlande du Nord, Pays de Galles ou Bosnie-Herzégovine)QatarSuisse
CBrésilMarocHaïtiÉcosse
DÉtats-UnisParaguayAustralieBarragiste Europe voie C (Turquie, Roumanie, Slovaquie ou Kosovo)
EAllemagneCuraçaoCôte d’IvoireÉquateur
FPays-BasJaponBarragiste Europe voie B (Ukraine, Suède, Pologne ou Albanie)Tunisie
GBelgiqueÉgypteRI IranNouvelle-Zélande
HEspagneCap-VertArabie saouditeUruguay
IFranceSénégalVainqueur barrage FIFA 2 (Bolivie, Suriname ou Iraq)Norvège
JArgentineAlgérieAutricheJordanie
KPortugalVainqueur barrage FIFA 1 (Nouvelle-Calédonie, Jamaïque ou RDC)OuzbékistanColombie
LAngleterreCroatieGhanaPanamá

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Donald Trump reçoit le tout premier « FIFA Peace Prize »

Lors du tirage au sort officiel de la 2026 FIFA World Cup, tenu ce vendredi au John F. Kennedy Center for the Performing Arts à Washington D.C., la FIFA a officiellement décerné son tout nouveau “FIFA Peace Prize – Football Unites the World” à Donald J. Trump.

La cérémonie, orchestrée par le président de la FIFA, Gianni Infantino — un fidèle allié du président américain — a vu l’attribution du trophée inaugural, présenté comme une version “footbalistique” du Prix Nobel de la Paix.

Actions exceptionnelles

Selon la FIFA, ce prix récompense des “actions exceptionnelles en faveur de la paix” et un “engagement sans faille pour unir les peuples”.

Sur le tapis rouge à Washington, Trump — accompagné de proches personnalités internationales venues pour le tirage au sort — a reçu le trophée, décrit par certains comme “trois fois plus imposant que le trophée de la Coupe du monde”.

Dans son allocution, Infantino a salué le “travail de réconciliation” et les “initiatives diplomatiques” menées dernièrement, affirmant qu’elles incarnaient l’esprit de paix que la FIFA souhaitait honorer.

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La Tunisie, destination phare pour célébrer le nouvel an, selon Travel & Tour World

La Tunisie figure parmi les meilleures destinations recommandées pour les vacances de fin d’année. C’est ce qu’a révélé, ce vendredi 5 décembre 2025, le magazine international Travel & Tour World, spécialisé dans l’industrie touristique mondiale. Le média estime que le pays devrait attirer un nombre croissant de visiteurs cet hiver, un signe encourageant pour la relance du secteur.

Selon le rapport, la Tunisie séduit par un mélange harmonieux d’exploration culturelle, de détente balnéaire et de douceur climatique en pleine saison festive. Le magazine met en avant la richesse patrimoniale du pays, la diversité de ses paysages et la qualité de ses services touristiques, autant d’atouts qui renforcent son attractivité à l’approche du Nouvel An.

Travel & Tour World souligne que la combinaison entre sites historiques, infrastructures d’accueil et expériences singulières positionne la Tunisie comme une option privilégiée pour ceux qui souhaitent passer les fêtes loin du froid européen.

Les villes côtières comme Hammamet, Sousse ou Djerba conservent, même en hiver, leur charme méditerranéen. Plages de sable, températures clémentes et atmosphère sereine offrent un cadre idéal pour les voyageurs en quête d’évasion durant les vacances.

Fêtes, animations et ambiance chaleureuse

Le magazine note également que la période des fêtes confère aux grandes villes et aux stations touristiques une ambiance particulièrement animée. Entre célébrations, événements organisés dans les hôtels et atmosphère festive dans la capitale, les visiteurs trouvent en Tunisie un cadre vibrant pour accueillir la nouvelle année. Ce dynamisme saisonnier constitue, selon la plateforme, un facteur d’attraction majeur.

Avec ces perspectives positives, la Tunisie confirme sa place parmi les destinations montantes de l’hiver 2025, au moment où le secteur touristique poursuit sa reprise.

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Tunisie – Industrie automobile : Autoliv va lancer une usine 4.0 verte, une première en Afrique

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a reçu vendredi 5 décembre 2025 au siège du ministère un délégation du groupe suédois Autoliv, spécialisé dans la fabrication de volants automobiles et d’équipements de sécurité routière. Le groupe était représenté par le directeur de la filiale tunisienne, Hatem Chebchoub, et le directeur technique, Chokri Cheraâbi.

Cette rencontre a permis à Hatem Chebchoub de présenter un état des lieux détaillé des activités d’Autoliv en Tunisie, des performances réalisées ces dernières années ainsi que des perspectives d’investissement. Le groupe prévoit en effet d’élargir ses capacités de production et de moderniser son parc d’équipements.

Le point fort de cette feuille de route est l’annonce d’une nouvelle usine intégrant les technologies de l’industrie intelligente 4.0. Cette unité, qui devrait entrer en production prochainement, sera la première en Afrique à fabriquer des volants automobiles en utilisant exclusivement de l’énergie propre et du magnésium. Elle se positionnera comme un modèle de « Green Factory » sur le continent.

La ministre a réaffirmé l’engagement du département et de ses structures à accompagner Autoliv dans la mise en œuvre de ses programmes de développement, en garantissant un environnement optimal pour l’expansion de ses activités.

Focus sur l’industrie 4.0

L’industrie 4.0 consiste à appliquer des procédés plus automatisés et connectés. Ses principes allient entre intégration du numérique, traçabilité en temps réel et meilleure maîtrise énergétique.

Cela inclue notamment l’utilisation de systèmes numériques de suivi, des procédés plus précis et une gestion plus efficace des ressources, éléments devenus indispensables dans un marché où les donneurs d’ordre exigent davantage de rapidité, de fiabilité et une mesure précise de l’empreinte environnementale.

Plus de 4 500 emplois

La ministre a aussi rappelé la place stratégique de l’industrie des composants automobiles dans le Pacte de partenariat public-privé visant à renforcer la compétitivité du secteur d’ici 2027. Celui-ci pèse déjà 4 % du PIB, compte près de 300 entreprises, génère plus de 120 000 emplois, affiche une valeur ajoutée de 40 % et un rythme de croissance avoisinant 12 %. Les exportations du secteur ont dépassé 2,2 milliards d’euros fin 2024.

Autoliv, présent dans 28 pays à travers 64 sites de production, emploie plus de 56 000 personnes et dégage des bénéfices supérieurs à 900 millions de dollars. Le groupe fabrique environ 7 millions de volants par an, dont 4 millions produits en Tunisie et entièrement destinés au marché européen.

En Tunisie, Autoliv opère à travers deux unités situées à El Fahs et Ennadour, dans le gouvernorat de Zaghouan, où il assure plus de 4 500 emplois.

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Ayachi Hammami : Une affaire tunisienne qui fait réagir le New York Times

Le quotidien américain New York Times a consacré un long article au dossier d’Ayachi Hammami, figure de l’opposition et avocat spécialisé dans les droits humains, arrêté mardi à son domicile près de Tunis. Le journal inscrit cette arrestation dans ce qu’il décrit comme un durcissement politique en Tunisie, un point de vue relayé par plusieurs organisations internationales.

Selon Human Rights Watch, citée par le New York Times, Ayachi Hammami a été interpellé après la confirmation en appel, la semaine dernière, d’une peine de cinq ans de prison. Celle-ci s’inscrit dans un vaste dossier d’environ quarante prévenus poursuivis pour appartenance à une organisation terroriste et complot contre la sûreté de l’État. Les condamnations prononcées en appel atteignent, pour certains accusés, jusqu’à 45 ans d’emprisonnement.

Dans la vidéo qu’il avait préparée avant son arrestation, publiée sur sa page Facebook, Ayachi Hammami qualifie sa condamnation de décision politique et annonce entamer une grève de la faim.

Le dossier, ouvert en 2023, concerne des personnalités politiques, des avocats, des militants et des journalistes. Human Rights Watch affirme que les charges seraient dépourvues de fondement et s’inquiète d’une instrumentalisation judiciaire. Le quotidien américain cite aussi un analyste de l’International Crisis Group, selon lequel le contexte économique difficile aurait renforcé une logique de fermeté de la part des autorités.

Inquiétude croissante

Ayachi Hammami, ancien ministre chargé des droits de l’homme et opposant connu depuis les années 2000, bénéficie d’une popularité certaine au sein de plusieurs courants politiques. Selon le New York Times, plus de vingt accusés du même dossier ont quitté la Tunisie avant le verdict en appel, tandis que huit personnes avaient été placées en détention provisoire dès 2023. Deux d’entre elles seraient actuellement en grève de la faim.

Pour le média américain, cette affaire illustre une inquiétude croissante, au niveau international, quant à l’évolution politique du pays. Depuis 2021, la Tunisie est régulièrement critiquée par des organisations de défense des libertés publiques à la suite de la suspension du Parlement, de la révision de la Constitution et de poursuites visant des personnalités politiques ou médiatiques.

La diplomatie tunisienne quant à elle n’a pas cessé de rappeler son droit à défendre sa souveraineté et s’est montrée ferme, notamment par le biais des discours présidentiels, face à toute ingérence extérieure.

Un autre élément soulevé par la publication américaine est la place importante accordée au dossier Hammami dans la presse internationale, alors même que d’autres crises économiques et sociales persistent en Tunisie. Cette focalisation interroge : reflète-t-elle une inquiétude grandissante concernant l’évolution du paysage politique tunisien ou une tendance récurrente, chez certains médias étrangers, à privilégier une lecture centrée sur les aspects politiques, parfois au détriment d’analyses plus nuancées du contexte local ? Cette attention extérieure souligne en tout cas l’impact symbolique de ce procès, mais pose aussi la question de la manière dont les enjeux tunisiens sont perçus, sélectionnés et mis en récit à l’international.

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Tunisie : Les agriculteurs bientôt autorisés à utiliser des drones

Le Parlement a adopté aujourd’hui un article additionnel, le numéro 135 du projet de loi de finances 2026, autorisant les agriculteurs à importer et utiliser des drones destinés aux usages agricoles. Le texte, approuvé par 60 voix contre 29 et 14 abstentions, ouvre la voie à une modernisation progressive des pratiques agricoles en Tunisie.

Selon les discussions tenues en commission et en plénière, l’objectif de cette disposition est d’intégrer davantage les technologies de précision dans l’exploitation des terres, notamment pour la surveillance des parcelles, l’optimisation de l’irrigation et l’amélioration des opérations de traitement phytosanitaire. Plusieurs députés favorables ont souligné que la Tunisie accuse un retard notable dans l’adoption de ces outils alors qu’ils sont devenus courants dans de nombreux pays méditerranéens.

Un pas important ?

Les opposants au texte ont toutefois exprimé des réserves, évoquant l’absence d’un cadre réglementaire clair encadrant l’utilisation aérienne de ces appareils, le risque d’abus ou de détournement, ainsi que la nécessité de former les exploitants et de prévenir les incidents liés à un usage non maîtrisé. D’autres députés ont appelé à renforcer la coordination entre les ministères concernés, notamment l’Agriculture, les Transports et la Défense, pour éviter tout vide juridique.

L’adoption de ce dispositif marque une étape importante dans la transformation numérique du secteur agricole. Le gouvernement devra désormais préciser les modalités techniques, les conditions d’importation et les règles d’exploitation afin de garantir un déploiement sécurisé, utile et adapté aux réalités du monde rural.

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Tunisie : La Douane lance une campagne de recrutement d’envergure

La Direction générale des douanes lance un nouveau concours externe pour recruter 250 agents au grade de sergent. L’annonce a été officialisée par un arrêté de la ministre des Finances, daté du 28 novembre 2025.

Ouvert à toutes les spécialités, le concours s’adresse aux candidats ayant achevé la deuxième année complète de la deuxième phase de l’enseignement secondaire, ou titulaires d’un certificat de formation équivalent.

Selon le calendrier publié par le ministère, le dernier délai pour l’inscription est fixé au 31 décembre 2025, tandis que les épreuves débuteront le 16 février 2026.

Formulaire en ligne

Les candidats doivent remplir le formulaire en ligne disponible sur le site officiel concours.douane.gov.tn, puis envoyer leurs dossiers complets par voie postale au siège de la Direction générale des douanes, dans les délais requis.

Cette nouvelle campagne de recrutement vise à renforcer les effectifs de la douane dans un contexte où les besoins opérationnels ne cessent de croître, notamment en matière de sécurité, de lutte contre la contrebande et de facilitation des échanges commerciaux.

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Tunisie – Ouverture de comptes en devises : Les détails

Le député Mohamed Ali Fenira a apporté, mercredi 3 décembre 2025, des précisions sur l’adoption du nouvel article additionnel permettant aux Tunisiens résidant dans le pays d’ouvrir des comptes en devises. Intervenant sur les ondes de Mosaique FM, il a expliqué que cette mesure vise avant tout à faciliter les transactions financières des jeunes actifs dans divers secteurs, notamment ceux qui travaillent sur les plateformes numériques ou les réseaux sociaux, en leur permettant de recevoir directement des paiements de l’étranger et de les convertir ensuite en dinars tunisiens.

Selon le député, ce dispositif contribuera à renforcer l’économie nationale en améliorant les flux de devises. Il a insisté sur le fait que les fonds déposés devront avoir une origine clairement identifiée, sous le contrôle de l’État et des banques, afin de garantir leur conformité. En cas de doute sur la provenance de l’argent, des mesures appropriées pourront être prises.

Le compte ne pourra par ailleurs présenter aucun solde débiteur et devra générer un intérêt symbolique fixé à 0,01 %.

Concernant le processus législatif, Mohamed Ali Fenira a rappelé que le vote du projet de loi de finances commencera jeudi au Conseil des régions et des districts. Si la version adoptée correspond à celle votée par l’Assemblée des représentants du peuple, le texte sera transmis au président du Parlement, puis au président de la République pour promulgation.

Textes d’application nécessaires

En cas de divergences entre les deux versions, une commission mixte tranchera avant l’envoi du texte définitif au chef de l’État. La publication au Journal officiel permettra ensuite au ministère des Finances d’élaborer les textes d’application nécessaires.

Le député a toutefois regretté que certains textes prévus dans la loi de finances précédente n’aient toujours pas été publiés, notamment ceux relatifs aux vaches laitières et aux travailleuses agricoles. Il a appelé le gouvernement à accélérer l’adoption des décrets d’application afin d’éviter les retards accumulés.

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Tunisie – Majorations salariales : Un député dévoile un taux en deçà des attentes

Le taux des augmentations salariales et des pensions prévu dans le projet de loi de finances 2026 ne dépassera pas les 3,8 % pour les années 2026, 2027 et 2028, a révélé Yasser Kourari, président de la Commission de la législation générale au parlement.

Invité ce mercredi 3 décembre 2025 sur la Radio nationale, il a expliqué que cette estimation découle des données mises à la disposition des députés.

Selon Kourari, plusieurs élus avaient proposé une hausse de 7 %, légèrement supérieure au taux d’inflation, mais cette option a été rejetée. Il a exprimé l’espoir que ce pourcentage soit réintroduit par les membres du Conseil des régions et des districts.

Le député a jugé que la hausse de 3,8 % reste très faible et ne répond pas à l’érosion continue du pouvoir d’achat des Tunisiens face à la progression du coût de la vie et de l’inflation.

Kourari a affirmé que son bloc parlementaire défendra le rétablissement de l’article 50, relatif à l’impôt sur la fortune, ainsi que la proposition d’une augmentation de 7 % des salaires et des pensions. Il a rappelé que la ministre des Finances, Mechkat Khaldi Salama, s’est engagée à présenter une nouvelle version de l’article 50 fondée sur l’article 112.

Saied détaille son choix social

Le président de la République, Kais Saïed, avait remis au premier plan une question devenue explosive : l’augmentation des salaires. Une mesure inscrite dans le projet de loi de finances de l’année prochaine et que le chef de l’État présente comme un choix assumé, loin d’être une exception ou un luxe dans le contexte actuel.

Le président a rappelé que la hausse des rémunérations s’inscrit dans la continuité d’une tradition de l’État tunisien. Selon lui, les lois de finances de 1973 à 1976 comportaient déjà des mécanismes similaires, preuve que l’ajustement salarial n’est ni inédit ni déraisonnable, mais relève d’une logique sociale affirmée. Dans sa vision, un État social doit prendre ses responsabilités pour garantir la dignité et l’équité, surtout dans une conjoncture où le pouvoir d’achat s’érode et où les disparités régionales persistent.

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