La scène automobile tunisienne s’apprête à accueillir un nouvel acteur. IM Motors, filiale de SAIC, annonce son implantation en Tunisie avec une gamme de véhicules électriques annoncée comme haut de gamme, basée sur un design moderne et une technologie avancée. La marque amorce son lancement par une première phase de visibilité publique.
Des panneaux qui confirment le lancement
Les premiers indices de cette arrivée apparaissent dans plusieurs zones stratégiques du pays. IM Motors y installe des panneaux publicitaires qui actent son entrée prochaine sur le marché. Cette communication marque une étape initiale dans la stratégie de déploiement de la marque. Les informations détaillées sur les modèles destinés à la Tunisie restent à dévoiler, bien que le site en Tunisie annonce l’IM5 et l’IM6.
Une concurrence en mouvement
Cette arrivée intervient dans un contexte de croissance du marché électrique en Tunisie. Les constructeurs multiplient les offres et renforcent leur présence sur un segment en structuration. L’entrée d’IM Motors annonce un mouvement supplémentaire dans cette dynamique, avec un positionnement orienté vers une montée en gamme.
Présentation d’IM Motors : L’Avenir de la Mobilité Intelligente IM Motors (Intelligent Mobility) est une marque automobile chinoise de premier plan, fruit d’une collaboration stratégique entre des géants de l’industrie et de la technologie : SAIC Motor (le plus grand constructeur automobile de Chine), le groupe Alibaba (le mastodonte du commerce électronique et de l’IA), et Zhangjiang High-Tech. Lancée officiellement fin 2020, IM Motors se positionne comme un acteur majeur et ambitieux sur le marché des véhicules électriques haut de gamme et intelligents.
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La 9ᵉ édition de la conférence internationale Financing Investment and Trade in Africa (FITA 2026), se tiendra les 28 et 29 avril 2026 à Tunis, a indiqué Tunisia Africa Business Council (TABC), dans un communiqué publié mardi.
“Il s’agit de l’une des plateformes économiques les plus influentes en Afrique, rassemblant décideurs publics et privés, institutions financières internationales, experts de haut niveau et entreprises opérant dans des secteurs clés”.
Le Canada sera l’Invité d’Honneur de cette édition. Ce choix illustre la volonté commune de renforcer la coopération économique entre la Tunisie et le Canada, tout en ouvrant de nouvelles perspectives de partenariat à l’échelle du continent africain, précise le TABC.
L’édition 2026 sera marquée par une présence institutionnelle et privée canadienne de haut niveau, avec la collaboration étroite de l’ambassade du Canada en Tunisie et l’ambassade de la Tunisie au Canada, qui joueront un rôle central dans la coordination et l’accompagnement des entreprises canadiennes participantes.
Cette mobilisation ouvre la voie à un approfondissement des échanges économiques, commerciaux et technologiques entre les deux pays et leurs partenaires africains..
Le programme de FITA 2026 proposera deux journées d’échanges intensifs, articulés autour de panels thématiques d’envergure, de présentations d’experts internationaux, de sessions de networking stratégique, ainsi que de rencontres B2B et B2G destinées à favoriser des partenariats concrets et durables. Un événement parallèle, Canada – Afrique, sera organisé en marge de la conférence.
En plaçant le Canada au cœur de cette neuvième édition, le TABC ambitionne de renforcer la triangulation Canada – Tunisie – Afrique et de soutenir une dynamique renouvelée d’investissement, de commerce et de coopération multisectorielle.
Cette édition vise à catalyser de nouvelles opportunités et à contribuer à l’émergence d’une vision commune fondée sur une croissance durable, inclusive et mutuellement bénéfique.
La participation du Canada en tant qu’invité d’honneur traduit une ambition partagée de consolider les relations économiques, stimuler l’innovation et promouvoir des projets structurants à fort impact pour le développement du continent africain.
La 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) se tiendra au Maroc du 21 décembre au 18 janvier avec la participation de 24 sélections. Cette nouvelle phase finale se présente pour les joueurs comme une opportunité de réaliser des exploits et d’entrer dans le livre des records qui resteront longtemps dans les mémoires.
Voici un aperçu des meilleurs buteurs de l’histoire de la phase finale de la CAN.
Didier Drogba (Côte d’Ivoire) – 11 buts
L’un des meilleurs attaquants de sa génération au monde, Drogba a participé à cinq édition de la CAN et a marqué 11 buts en 21 matches, soit un taux de 0,45 but par match. Il faisait partie de la « Génération dorée » de la Côte d’Ivoire mais n’a jamais soulevé le trophée de la CAN, malgré avoir été finaliste en 2006 et 2012. Il a terminé avec 65 buts en 105 sélections toutes compétitions confondues, ce qui en fait le meilleur buteur de tous les temps de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.
Hossam Hassan (Égypte) – 11buts
Hassan a disputé sept phases finales de la CAN, dont trois remportées en 20 ans d’intervalle. La première fois, c’était en 1986, avant que son premier but lors de la finale, 12 ans plus tard, permette à l’Égypte de battre l’Afrique du Sud 2-0. Il a été co-meilleur buteur de ce tournoi avec Benni McCarthy, avec sept buts chacun. Son dernier but est survenu en 2006, lorsque l’Égypte battait la RD Congo 4-1 en quart de finale, pour aller à nouveau remporter le trophée. Il a marqué 11 buts en 21 matches en phase finale. Il est le meilleur buteur égyptien de tous les temps avec 69 buts en 177 sélections.
Patrick Mboma (Cameroun) – 11 buts
Mboma a été un élément clé des équipes camerounaises qui ont remporté le trophée de la CAN en 2000 et 2002. Il a marqué 11 buts en 17 matchs (0,65 par match) lors de quatre participations en phase finale. Cela comprend un triplé contre le Zimbabwe en 2004. Il a marqué lors de la finale décisive de 2000 remportée par le Cameroun face au Nigeria et a marqué un but crucial lors d’une victoire 1-0 en quart de finale contre l’Égypte deux ans plus tard alors que les Lions indomptables défendaient leur titre.
Hassan El-Shazly (Egypte) – 12 buts
El-Shazly est le meilleur buteur de l’histoire du football mondial, avec 12 buts en huit apparitions, soit 1,50 but par match. Il a disputé trois phase finales, en 1963, 1970 et 1974, et a inscrit un triplé contre le Nigeria lors de la première de ces phases finales. Il a marqué six buts dans cette compétition et a remporté le Soulier d’or. Il en a marqué cinq autres en 1970, dont un triplé contre la Côte d’Ivoire, ce qui fait de lui aujourd’hui encore le seul joueur à avoir réussi deux triplés en phase finale. Il a marqué un but en finale en 1974 et a terminé avec un total impressionnant de 49 buts internationaux en 62 sélections.
Rashidi Yékini (Nigeria) – 13 buts
L’attaquant costaud a aidé le Nigeria à remporter le titre de la CAN 1994 et a été finaliste à trois reprises en 1984, 1988 et 1990. Souvent considéré comme le plus grand attaquant nigérian de tous les temps, Yekini a remporté le Soulier d’or et le titre de meilleur joueur lors de la CAN 1994, qui a vu le Nigeria remporter le trophée. Il a également été une star pour le Nigeria lors de la Coupe du monde de la FIFA la même année. Il a terminé sa carrière internationale avec 37 buts en 62 sélections, ce qui en fait le meilleur buteur de tous les temps des Super Eagles. Treize de ces buts ont été inscrits en 20 apparitions en phase finale de la CAN.
Laurent Pokou (Côte d’Ivoire) – 14 buts
Pokou a remporté deux fois le Soulier d’or de la CAN. D’abord en 1968 lorsqu’il a marqué six buts, et deux ans plus tard lorsqu’il en a marqué huit autres. Cela inclut cinq buts en un seul match contre l’Éthiopie, ce qui reste un record de la CAN. Malheureusement pour lui, les Éléphants n’ont pas atteint la finale à aucune de ces deux occasions. Mais son bilan de 14 buts en 12 matchs et un ratio « buts par match » de 1,17 le place au deuxième rang après El-Shazly parmi les meilleurs buteurs.
Samuel Eto’o (Cameroun) – 18 buts
Le buteur le plus prolifique de l’histoire de la phase finale de la CAN est Eto’o. Il a inscrit 18 buts en 29 apparitions (0,62 but par match) sur six tournois entre 2000 et 2010. Les deux premières fois, il a soulevé le trophée avec les Lions indomptables, mais c’est en 2006 et 2008 (cinq buts dans les deux cas) qu’il a remporté le Soulier d’or à deux reprises. Sa longue et riche carrière internationale a duré 17 ans entre 1997 et 2014, période durant laquelle il a été sélectionné à 114 reprises et a marqué 56 buts. Il est ainsi le meilleur buteur camerounais de tous les temps.
Nouvelle consécration pour l’Université de Carthage. L’institution tunisienne s’impose, une fois encore, comme un acteur académique engagé dans la transition écologique. Elle décroche la première place au niveau national et intègre le cercle des 25 meilleures universités africaines dans l’édition 2025 du UI GreenMetric World University Ranking. Un classement international de référence qui mesure, chaque année, la performance des universités en matière de durabilité.
Un classement notable dans une compétition mondiale élargie
Selon le communiqué publié par l’établissement, l’Université de Carthage se hisse à la 22ᵉ place en Afrique et à la 688ᵉ place mondiale, sur 1 745 universités représentant 105 pays. Ce positionnement confirme la solidité d’une stratégie environnementale de long terme, articulée autour: de l’efficacité énergétique, de la gestion durable de l’eau, du tri et de la valorisation des déchets, du développement d’infrastructures et de mobilités plus respectueuses de l’environnement.
À cela s’ajoute une performance notable dans les domaines de l’enseignement et de la recherche liés au développement durable, où l’université «occupe le premier rang national», souligne le communiqué.
Pour l’Université de Carthage, cette reconnaissance internationale valide «une politique proactive et durable» et renforce son ambition de contribuer activement à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) au sein de l’enseignement supérieur tunisien.
GreenMetric: un indicateur mondial devenu incontournable
Créé en 2010 par l’Université d’Indonésie, le classement UI GreenMetric s’est imposé comme l’un des outils d’évaluation les plus complets pour mesurer les engagements environnementaux et sociaux des universités. Son approche repose sur une batterie d’indicateurs couvrant: l’énergie et le climat, la gestion de l’eau, les déchets, les infrastructures, la mobilité durable, l’enseignement et la recherche.
Chaque année, une vaste enquête internationale permet d’évaluer les politiques réelles mises en œuvre par les universités afin de réduire leur empreinte environnementale.
L’objectif est clair: pousser les établissements et leurs partenaires à intensifier leurs efforts face aux défis climatiques, en adoptant des modèles énergétiques sobres, une gestion responsable des ressources naturelles, des systèmes de recyclage efficaces et des modes de transport verts.
Une édition 2025 tournée vers les ODD et la responsabilité sociétale
L’édition 2025 introduit un volet inédit consacré à la manière dont les universités renforcent l’intégration des Objectifs de développement durable dans l’enseignement supérieur: “Advancing Sustainable Development Goals in Higher Education: Stories from Our Institutions and Communities”.
Ce nouvel axe met en avant les initiatives concrètes menées sur les campus et dans les communautés, dans l’espoir de nourrir une mobilisation collective pour des campus plus durables, innovants et tournés vers l’avenir.
Source: UI GreenMetric World University Rankings 2025
La Tunisie a été soutenue à l’unanimité par le Groupe africain, le 8 décembre 2025, pour la candidature de sa première vice-présidente au Conseil de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Selon la page Facebook de la Mission permanente de la Tunisie à Genève, cette initiative a eu lieu lors de la séance inaugurale de la 116ᵉ session du Conseil de l’OIM, qui se tient du 8 au 10 décembre 2025 au Centre des congrès de Genève.
Ce soutien unanime des États membres du Groupe africain témoigne de la reconnaissance internationale du rôle actif de la Tunisie dans les questions migratoires et de sa contribution aux travaux de l’OIM.
Le colonel Hichem Chaabani tire une sonnette d’alarme : en Tunisie, sur près de deux millions de motos en circulation, à peine 20.000 figurent dans les registres officiels.
Un parc roulant largement fantôme, où la majorité des conducteurs circulent sans permis, sans casque, hors cadre légal et parfois même… sur les trottoirs. Une situation explosive, dénoncée lors des travaux du Conseil national de la sécurité routière.
Un parc motocycliste massivement non déclaré
Les chiffres avancés par Chaabani dans une déclaration sur les ondes de Diwan fm, sont saisissants : seulement 1% des deux-roues disposent d’une immatriculation en bonne et due forme. Le reste échappe à tout suivi administratif, avec des engins souvent non conformes et impossibles à tracer en cas d’accident.
Cette invisibilité juridique empêche tout contrôle réel et fait exploser les risques sur la voie publique.
Une conduite anarchique devenue la norme
Le colonel ne mâche pas ses mots :
« Les motocyclistes tunisiens se prennent pour des piétons ».
Il décrit des comportements généralisés – circulation sur les trottoirs, mépris de la signalisation, contresens, dépassements interdits – qui transforment les routes en zones grises où la loi ne semble plus exister.
Pourtant, rappelle-t-il, les motos sont soumis au Code de la Route comme tout véhicule motorisé.
Permis AA obligatoire, casque obligatoire… mais rarement respectés
Chaabani insiste : conduire un deux-roues impose un permis de catégorie AA et le port du casque.Or la plupart des conducteurs n’en disposent pas, s’exposant à des sanctions sévères.
L’usage des motos pour transporter des passagers — parfois à plusieurs — demeure également illégal, mais omniprésent dans les grandes villes comme dans les régions.
Le responsable régional alerte sur un fléau désormais systémique : la culture du « tout est permis ».
L’absence d’immatriculation, l’infraction permanente et la quasi-absence de contrôle créent un environnement où les accidents prolifèrent, sans garantie d’indemnisation, de responsabilité, ni même d’identification.
Face à cette dérive massive, Chaabani plaide pour une immatriculation obligatoire réellement appliquée, des opérations de contrôle renforcées, des sanctions systématiques contre la conduite sans permis, et une mise en conformité des deux-roues pour réduire un risque devenu critique.
Au cours du week-end dernier, la police judiciaire de Menzel Temime (Nabeul, Cap Bon) a démantelé un réseau de trafic de drogue dirigé par trois personnes, deux originaires de la même ville et la troisième de Kelibia, a rapporté Mosaïque FM le mardi 9 décembre 2025, citant une source sécuritaire responsable.
La police judiciaire de Menzel Temime a reçu des informations concernant un trafic de drogue dans cette ville. Elle a identifié les membres du réseau qu’elle a traqués pendant trois jours avant de mener une série de raids qui ont permis d’arrêter les suspects et de démanteler, en même temps, un autre réseau impliqué dans des vols.
Au total, 20 personnes ont été arrêtées, dont 3 trafiquants de drogue opérant sur l’ensemble du territoire national. D’importantes quantités de cocaïne, d’ecstasy et de résine de cannabis ont été saisies.
Le procureur a autorisé la détention provisoire des suspects et l’ouverture de poursuites judiciaires à leur encontre pour possession et trafic de stupéfiants.
Après avoir relaté dans un précédent article les dures conditions d’enfance et d’adolescence de J-D Vance, qui ne l’ont pas empêché de devenir le vice-président des USA, l’auteur nous fait part dans cet article d’une autre «success story» américaine, celle de Zohran Mamdani, parti à l’âge de 7 ans de Kampala en Ouganda, pour devenir à 34 ans le plus jeune et le premier maire musulman de la métropole de New York(15 millions d’habitants). Il en tire des leçons de vie et même une lettre ouverte qu’il adresse aux jeunes Tunisiens.
Sadok Zerelli *
Dans un récent article, j’avais comparé les conditions de jeunesse et de vie de ma génération des «Baby boomers», née autour des années 1950, à celles de la génération Z, née entre l’arrivée du phénomène de la mondialisation au début des années 1990 et la «crise des surprimes » de 2008.
Je concluais que ma génération a eu la chance de vivre dans un monde en pleine expansion, un monde qui croyait encore au progrès, à l’ascension sociale par l’école, à un avenir toujours meilleur
Par contre, la génération Z a grandi, étudié et travaillé — ou cherche à le faire — dans un contexte de fragmentation constante. L’information est partout, mais la cohérence nulle part. L’avenir est au bout des doigts, mais instable comme une connexion wifi.
La révolution numérique lui offre certes une liberté quasi illimitée — mais avec une solitude accrue, un culte de la performance, une exposition permanente au regard social. Le prix de la liberté, c’est souvent le doute et l’épuisement. (voir dans Kapitalis : ‘‘La génération Z est-elle moins chanceuse que celle des «Baby-boomers»?’’)
Dans un autre article, j’avais donné un aperçu sur l’autobiographie rédigée par J-D Vance, le vice-président américain actuel, alors qu’il n’avait que 32 ans et n’était nullement connu, vendue à trois millions d’exemplaires aux USA et traduite dans plusieurs langues, dont le Français (Edition Globes) : ‘‘Une famille américaine : de la grande pauvreté aux ors de la maison blanche’’.
J’avais fait ressortir que, né au sein d’une famille pauvre, d’origine «appalachienne» (les «hillbillies»), toute son enfance était marquée par les disputes entre sa mère, toxicomane, et ses différents maris (cinq), les menaces, les déménagements constants et une absence totale de sécurité émotionnelle ou matérielle.
C’est sa grand-mère, qu’il appelle Mamaw, une femme rude, drôle, violente parfois, qui l’a élevé et qui devint la figure salvatrice de sa vie. Elle lui imposait certes des règles très strictes mais justes, avait une croyance inconditionnelle en son potentiel et lui inculpa l’idée qu’il peut s’extraire de son milieu sans renier ses racines.
J’avais tiré du parcours de vie de J-D Vance sept leçons de vie pour nos jeunes Tunisiens, dont les plus importantes sont que «l’origine sociale n’est pas un destin», «la discipline et l’effort sont des armes contre le chaos social», «ne pas renier ses origines mais ne pas s’y laisser enfermer» et surtout que«l’éducation est le meilleur ascenseur social». (voir dans Kapitalis : ‘‘La vie de D.J. Vance, un exemple pour nos jeunes’’).
Le présent article porte sur une autre «success story», qui n’est pas seulement un autre récit de réalisation du rêve américain, mais constitue un autre témoignage universel sur la pauvreté, l’immigration, l’ambition et la capacité de rebondir.
C’est celle de Zohran Mamdani qui, né en 1991 à Kampala en Ouganda et émigré à l’âge de 7 ans aux USA avec sa famille issue de la diaspora indienne, devint le 4 novembre 2025 et à l’âge de 34 ans, le plus jeune maire de New York depuis plus d’un siècle et le premier musulman à accéder à ce poste.
Un intérêt précoce pour la politique
Après son arrivée aux États-Unis, Mamdani effectue sa scolarité dans le Queens, un quartier pauvre et populaire de New York.
Pour ses études supérieures, il intègre le Bowdoin College, un établissement d’arts libéraux situé dans le Maine. Il en est diplômé en 2014, avec une licence en «Africana Studies» (études africaines / diaspora) et une mineure en gouvernement.
Pendant son passage à Bowdoin, il a cofondé l’ONG étudiante «Students for Justice in Palestine» (Étudiants pour la Justice en Palestine), ce qui illustre très tôt ses engagements politiques et sociaux. Il a aussi travaillé pour le journal étudiant du collège, ce qui suggère un intérêt pour l’écriture, le débat et les questions politiques/sociales.
Ainsi, son adolescence et ses études l’ont façonné et il a été exposé tôt aux idées de justice sociale, d’engagement civique et d’activisme.
Un «socialiste démocrate»
Après l’université, Mamdani s’est engagé en politique. Il a été élu en 2020 à la New York State Assembly, représentant un district de l’ouest du Queens. Il a été réélu en 2022 et 2024, ce qui montre que son ancrage local a grandi et qu’il a su gagner la confiance de ses électeurs.
Au sein de l’Assemblée, il a initié un nombre important de projets de loi, ce qui suggère qu’il ne s’est pas contenté d’être un élu de base, mais qu’il a activement participé à la législation.
Sur le plan politique, il se décrit comme un «socialiste démocrate», c’est-à-dire issu de l’aile gauche du parti démocrate, avec un projet progressiste et un discours en faveur des classes populaires.
Parcours édifiant pour les jeunes
L’histoire de Mamdani est emblématique du rêve américain mais qui est en réalité universel : immigrant d’enfance, ayant grandi dans le Queens, éduqué dans une université prestigieuse, puis devenu représentant politique, tout cela malgré des origines modestes.
Son profil -jeune, issu de la diaspora, de confession musulmane, socialiste- incarne une diversité rarement vue. Son élection marque un tournant politique et symbolique pour tous les jeunes du monde, y compris en Tunisie.
Son engagement de longue date pour la justice sociale, les droits des minorités et les causes progressistes lui donne un capital de crédibilité auprès d’une population new-yorkaise très diverse, souvent sensible à la question des inégalités.
Leçons de vie pour les jeunes
L’élection de Mamdani comme maire de New York peut être un exemple puissant pour nos jeunes Tunisiens pour plusieurs raisons profondes : sociales, politiques, psychologiques et symboliques. Elles peuvent être résumées comme suit
1. Les origines modestes ne sont pas une barrière : Mamdani était un immigrant africain, arrivé enfant aux États-Unis, ayant grandi dans un quartier populaire. Pour nos jeunes, souvent convaincus que laréussite est réservée aux autres, son parcours montre que «l’origine sociale, le pays de naissance, la couleur de peau ou la religion ne doivent pas enfermer une vie».
2. L’engagement civique peut transformer une vie : Mamdani n’était pas un héritier politique. Il a commencé par des associations étudiantes, de l’activisme social et des actions locales dans son quartier. Puis il est devenu élu local, puis maire de New York.
Pour nos jeunes souvent désabusés par la politique, son élection rappelle que le changement commence localement, par une association, un groupe d’entraide, un projet citoyen, une initiative environnementale.
3. S’engager ouvre des portes : son élection prouve qu’on peut être jeune et accéder au pouvoir et devenir le maire de l’une des villes les plus importantes du monde.
En Tunisie, où beaucoup de jeunes se sentent exclus des responsabilités publiques, son exemple montre que l’âge n’est pas un obstacle, le leadership n’est pas réservé aux aînés et qu’un esprit jeune peut gérer une grande ville, innover et gouverner.
4. Une réussite qui valorise la diversité : Mamdani est musulman, afro-asiatique, et issu de l’immigration. Il devient maire d’une ville occidentale majeure.
Pour nos jeunes souvent confrontés au rejet et au racisme en Europe ou à la discrimination, cela montre qu’on peut être différent, et réussir, que l’identité n’est pas une faiblesse, mais une richesse. Cela redonne de l’espoir à ceux qui pensent qu’ils devront toujours «se cacher» pour réussir dans les pays où ils ont émigré.
5. Un modèle d’honnêteté et d’engagement social : son élection est portée par la lutte contre les inégalités, la défense des minorités, la justice sociale et un discours sincère et ancré dans la réalité.
Pour une jeunesse tunisienne qui souffre du chômage, du clientélisme, de la corruption et du sentiment d’injustice, Mamdani montre qu’un leader propre, jeune et engagé peut gagner. C’est un message très puissant : les valeurs peuvent triompher du système.
6. Un parcours international est possible : sans quitter ses racines, Mamdani a réussi dans un autre pays. Cela envoie un message aux jeunes Tunisiens : voyager, étudier, migrer n’est pas renoncer à soi.
L’expérience internationale peut construire des leaders et le monde est plus ouvert qu’on ne le croit.
7. L’avenir appartient à ceux qui osent : l’histoire de Mamdani dit aux jeunes Tunisiens : tu n’es pas condamné à subir, tu peux créer, agir, diriger.Aucune origine n’efface ton potentiel et aucun système n’étouffe une volonté sincère.
Lettre ouverte aux jeunes Tunisiens
Jeunes de Tunisie, garçons et filles. Vous qui marchez chaque jour entre l’espoir et le découragement. Vous qui rêvez d’un avenir qui semble parfois trop loin, regardez l’histoire de Zohran Mamdani, ou de J-D Vance. Pourquoi pas vous ?
Vous vivez dans un pays où les difficultés sont certes réelles : le chômage, la corruption, les inégalités, l’injustice, la bureaucratie du système.
Mais vous vivez aussi dans un pays où l’intelligence est vive et l’ambition une tradition familiale.
Vous êtes les héritiers d’une terre qui a toujours résisté et d’une jeunesse qui a déjà prouvé qu’elle peut transformer l’Histoire.
N’écoutez pas ceux qui vous disent que vous ne pouvez rien changer.
N’écoutez pas ceux qui vous disent que vous n’avez pas les bonnes origines, ou pas les bonnes relations, ou pas les bonnes portes d’entrée.
Les portes, vous pouvez les ouvrir.
Les chemins, vous pouvez les tracer.
Le destin, vous pouvez le renverser.
Les exemples de Mamdani et Vance vous disent ceci : on peut venir de loin et aller encore plus loin.
On peut être jeune et diriger.
On peut être différent et réussir.
On peut être Tunisien et conquérir le monde.
La Tunisie a besoin de vous et de vos idées créatrices.
N’abandonnez ni votre pays ni vos rêves.
* Economiste universitaire et consultant international.
La première édition du colloque international « Cours et Patios en Méditerranée » se tiendra du 12 au 14 février 2026 dans la Médina de Tunis, placée sous l’égide de l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (ENAU). La rencontre est organisée en partenariat avec plusieurs laboratoires de recherche tunisiens, l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis (ASM) et l’Association Villes Historiques de la Tunisie et de la Méditerranée (AVHTM).
Ce rendez-vous scientifique et culturel, annoncé sur une page Facebook dédiée, réunira chercheurs, architectes, artistes et praticiens autour de l’archétype méditerranéen de la maison à cour ou à patio, abordé sous ses multiples dimensions : historique, bioclimatique, sociale, philosophique et artistique.
Le colloque adopte une approche pluridisciplinaire articulée autour de quatre axes : le rôle structurant de la cour et du patio dans l’habitat méditerranéen et leurs qualités bioclimatiques et environnementales, les expériences sensibles et phénoménologiques qu’ils suscitent, et leur réinvention à travers les expérimentations architecturales, du XXᵉ siècle à leurs résonances contemporaines.
Face aux défis climatiques, sociaux et culturels actuels, le patio est réinterrogé en tant que modèle de durabilité environnementale et espace de reconnexion à soi, aux autres et à la nature.
Le programme comprendra des contributions scientifiques, des retours d’expérience et des installations artistiques.
Des invités représentant plusieurs pays méditerranéens, dont le Maroc, l’Égypte, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France, prendront part à ce dialogue autour d’un patrimoine architectural partagé et vivant. Une visite guidée des patios emblématiques de la Médina de Tunis clôturera les trois jours de débats.
L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït al-Hikma organise un colloque sur le thème “De l’esclavage en Tunisie à son abolition et à son actualité aujourd’hui” au Palais Ennejma Ezzahra le 11 décembre et au siège de l’Académie Beït al-Hikma le 12 décembre. Le programme de cette rencontre, qui comporte des communications en arabe et en français, démarre le jeudi à 10 h.
L’ouverture de cette manifestation sera effectuée par le Président de l’Académie Beït al-Hikma, Mahmoud Ben Romdhane et la première séance sera consacrée à “L’histoire de la présence des noirs africains en Tunisie. Un film documentaire de Hichem Ben Ammar sera ensuite présenté.
La seconde séance, portera sur les “origines du décret de l’abolition de l’esclavage par Ahmed Bey”.
Les travaux du colloque se poursuivent le vendredi 12 décembre au Palais Ennejma Ezzahra avec la troisième séance qui abordera le thème de “L’esclavage en Tunisie entre abolition et pratiques sociales” alors que la quatrième séance, présidée par Mr M’hamed Oualdi, sera consacrée à l” Actualité de l’esclavage en Tunisie de nos jours”.
Parmi les thèmes abordés figurent ceux portant sur « Des premiers siècles de l’islam à l’abolition de l’esclavage en Tunisie au XIXe siècle », « Aux origines du décret de l’abolition de l’esclavage par Ahmed Bey » « Processus d’abolition et de racialisation de l’esclavage en Tunisie et dans le Maghreb », « L’abolition de l’esclavage en Tunisie est-elle le produit de <pressions>> étrangères ? » et « Au-delà de 1846 repenser l’abolition de l’esclavage en Tunisie dans le contexte des longues transformations du XIXe siècle dans la région MEΝΑ”.
« L’esclavage en Tunisie entre abolition et pratiques sociales », « Tunis, au carrefour des traites aux XVIlle et XIXe siècles », « Les revers d’une abolition représailles et violences au lendemain de janvier 1846 », « La périodisation de l’histoire moderne et contemporaine occidentale: un périlleux défi analytique pour les chercheurs/euses africain(e)s des sciences sociales et humaines » et « De l’abolition de l’esclavage à la loi numéro 2018-50: les héritages de la traite dans la société tunisienne » seront également débattus.
Les intervenants du colloque sont Jaafar Bennasr, Taoufik Ben Ameur, Hayet Mejri, Salah Trabelsi, Abdelhamid Henia, Moncef Ben Abdeljalil, Ismael Musah Montana, Jaafar Bennasr et Marwa Marnaoui, Taoufik Ben Ameur, Hayet Mejri, Inès Mrad Dali, Yamina Ouni, Leila Zaghdoud, Alain Pascal Kaly, Inès Reguiga, Mohamed Jouili, Rebah Argoubi, et Anis Ben Amor qui présenteront des communications liées à ce thème.
Le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, a reçu lundi le nouveau directeur du bureau régional de l’UNESCO pour les pays du Maghreb, Achraf Ahmimid, qui lui a remis ses lettres de nomination, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Ben Ayed a réaffirmé à cette occasion l’attachement de la Tunisie au multilatéralisme, qu’il a qualifié de « meilleur instrument pour garantir sécurité et prospérité ».
Il a salué le niveau de coopération avec l’UNESCO et souligné la volonté des autorités tunisiennes de la renforcer, notamment dans le cadre du Plan de développement 2026-2030.
Les priorités tunisiennes portent sur la modernisation du système éducatif, l’usage optimal des technologies nouvelles et la préservation du patrimoine culturel, naturel, immatériel et documentaire, a-t-il précisé.
Le Secrétaire d’État a aussi assuré du soutien du ministère au responsable régional pour l’accomplissement de sa mission.
De son côté, Ahmimid a mis en avant la « confiance » dont jouit la Tunisie au sein de l’UNESCO depuis son adhésion en 1956 et sa participation active à l’élaboration des décisions.
Il s’est dit déterminé à renforcer la coopération bilatérale et à intensifier le dialogue régional sur les enjeux communs.
Le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi, la Représentante spéciale de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, Liberata Mula-Mula, en visite à Tunis à l’occasion de la 6e édition du Forum africain de haut niveau sur les femmes, la paix et la sécurité, prévue les 9 et 10 décembre 2025.
Selon un communiqué, cette rencontre a permis au ministre de réaffirmer l’importance que la Tunisie accorde à son ancrage africain dans le cadre de sa politique extérieure, ainsi que son attachement au renforcement des relations d’amitié et de coopération avec les pays africains, tant au niveau bilatéral que multilatéral.
Il a également salué l’organisation en Tunisie des travaux du Forum africain de haut niveau sur les femmes, la paix et la sécurité, inscrits dans le cadre de l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, déclarant l’année 2025 « Année du renforcement de l’action multilatérale et de la coopération avec le système des Nations unies » et soutenant la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité en faveur des droits des femmes et de leur rôle dans la paix, la sécurité et le développement.
Pour sa part, la Représentante spéciale de l’Union africaine a exprimé sa gratitude à la Tunisie pour les efforts déployés afin d’assurer la bonne organisation du forum, saluant l’expérience tunisienne en matière de promotion des droits des femmes et de leur autonomisation.
Elle a souligné que la tenue, pour la première fois hors du siège de l’Union africaine, de ces travaux en Tunisie témoigne de la confiance accordée par l’UA au rôle que joue le pays aux niveaux national, régional et international.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu lundi, au siège du ministère, l’ambassadeur de la République populaire du Bangladesh en Tunisie, résidant à Tripoli, Abu Hassanat Mohamed Khair Al-Bashar, qui lui a rendu une visite d’adieu à l’occasion de la fin de sa mission.
Le ministre a, à cette occasion, salué les efforts et les initiatives déployés par l’ambassadeur bangladais au cours de son mandat, en vue de renforcer davantage les liens d’amitié entre les deux peuples frères et de consolider les relations de coopération bilatérale. Il a aussi réaffirmé la volonté de la Tunisie de développer et de diversifier le partenariat entre les deux pays dans de nombreux secteurs d’intérêt commun, lit-on dans un communiqué du ministère.
Le ministre a également appelé à renforcer la coordination pour réussir les travaux de la première session des consultations politiques bilatérales entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, prévue l’année prochaine.
Pour sa part, l’ambassadeur bangladais a exprimé sa gratitude pour les facilités et la bonne coordination dont il a bénéficié auprès du ministère des Affaires étrangères ainsi que de l’ensemble des structures ministérielles, institutions et organismes tunisiens concernés par la coopération bilatérale. Il a souligné qu’il conservera un excellent souvenir de la Tunisie et qu’il continuera, dans les fonctions qu’il occupera à l’avenir, à soutenir les relations d’amitié et de coopération avec la Tunisie.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi au siège du ministère, le nouvel ambassadeur de la République de Cuba en Tunisie, Orlando Requeijo Gual, qui lui a remis une copie de ses lettres de créance.
Le ministre a salué, lors de cette rencontre, le niveau des relations tuniso-cubaines, affirmant la disposition du ministère à apporter son soutien à l’ambassadeur pour lui permettre d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions. Il a souligné la volonté de renforcer la coopération bilatérale et d’en élargir les domaines, notamment dans les secteurs de la santé, de l’industrie pharmaceutique, de l’enseignement supérieur, du sport, de l’agriculture et des engrais chimiques, ainsi que dans le domaine de la promotion de l’huile d’olive tunisienne, lit-on dans un communiqué du ministère.
De son côté, l’ambassadeur cubain a mis en avant la profondeur des relations unissant les deux pays ainsi que le soutien constant que la Tunisie apporte à Cuba au niveau onusien. Il a souligné la volonté de son pays de renforcer davantage les liens d’amitié et d’élargir la coopération bilatérale avec la Tunisie, notamment à travers l’intensification des visites de haut niveau et l’impulsion des efforts visant à renforcer et à diversifier la coopération bilatérale.