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Festival du Sahara de Douz 2025 : patrimoine, innovation et nouveautés au programme

Le Comité d’organisation du Festival international du Sahara à Douz a dévoilé mercredi le programme de la 57ème édition, lors d’une conférence de presse organisée à la Cité de la Culture de Tunis. Le festival aura lieu du 25 au 28 décembre et les événements prévus avant le festival démarrent le 22 décembre. Les organisateurs ont souligné que cette édition 2025 met l’accent sur la sauvegarde du patrimoine tout en intégrant l’innovation.

Le Secrétaire général du festival, Saleh Khalfallah, a expliqué que les préparatifs de cet évènement ont démarré en février dernier par des réunions de tous les comités techniques, logistiques et médias. Il a affirmé que cet effort est essentiel pour proposer un festival qui concilie entre authenticité du patrimoine Saharien et exigences de la modernité.

Il a confirmé que le festival se divise en deux grandes parties : les événements avant le festival du 22 au 24 décembre, suivis du programme officiel qui sera organisé du 25 au 28 décembre.

L’annonce de la manifestation “Miss Festival de Douz” a été l’un des moments forts de la conférence au cours de laquelle la responsable de ce nouveau programme, Aïda Hassani a souligné que “Miss Festival” n’est pas un concours de beauté traditionnel, mais une vitrine de la Culture et de l’Esthétique qui met en valeur les costumes bédouins tunisiens, maghrébins et arabes, tout en présentant une image de la femme tunisienne avec la richesse de son patrimoine et son humanité.

Mme Hassani a relevé que cette première édition sera organisée durant trois jours consécutifs. Le premier jour sera consacré à la Tunisie, le second à la Palestine et le troisième au Maghreb arabe et au Golfe, avec notamment des ateliers de costumes traditionnels, de beauté et de cuisine, avec la participation de spécialistes tunisiens et internationaux.

Elle a insisté sur le fait que cet événement, avant d’être un concours de beauté, vise à affirmer une identité et à insuffler une nouvelle vie au festival tout en préservant son authenticité.

Les activités prévues avant le festival comprennent un concours de courts-métrages documentaire sur le pain « Mtabga », en tant que patrimoine culinaire respectueux de l’environnement et une source de revenus, ainsi qu’une exposition de photographies.

La deuxième édition du concours de poésie Jamel Slaï sera également organisée en hommage ce chantre de la poésie outre le concours sur la « Mélodie de la musique bédouine», dédié à la flûte du désert (gasba). Des activités sportives seront organisées en partenariat avec l’association « Sahratouna » les 23, 24 et 25 décembre, pour les amateurs de sports dans le désert.

Pour sa part, le programme officiel du festival démarre le 25 décembre de la place des Martyrs vers la Place du Marché avec au programme, des troupes folkloriques locales et étrangères, des activités d’animation prévues pour les enfants et des stands sur la santé supervisés par le Croissant-Rouge.

Les organisateurs ont également prévus le lancement d’un circuit touristique le long du circuit oasien, l’ouverture d’un Village du Patrimoine à l’espace Dar Letaief, du Village Culturel et Touristique, outre des expositions sur les arts et la gastronomie

Le Musée du Sahara de Douz accueillera l’exposition “Éléments tangibles du patrimoine immatériel” et des soirées poétiques auront lieu à la Maison de la Culture Mohamed Marzougui à Douz. La clôture de la première journée sera assurée par le spectacle “La Grande Maison” à la place Haniche, présenté comme un spectacle grandiose qui recrée des scènes de la vie dans le Sahara à travers une mise en scène contemporaine.

Le programme se poursuit le 26 décembre avec la ” Journée du Cheval”. La place Haniche accueillera des courses de chevaux et de méharis, des démonstrations équestres qui constituent des composantes emblématiques du patrimoine culturel de la région et des spectacles folkloriques variés.

Le démarrage du Marathon International des méharis aura lieu le 27 décembre, sous le signe de la Journée du Chameau”. La journée se termine par une soirée “Samour”, événement incontournable du festival qui attire un très large public.

La clôture du festival aura lieu le 28 décembre par le spectacle “La Grande Maison” à la place Haniche, et avec la soirée artistique “Les Nuits lumineuses de Douz” à la place du marché de l’artisanat.
AIS

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STSM : un congrès dédié à l’intelligence artificielle et aux nouvelles pratiques de rédaction scientifique

Placé sous le thème “De l’intelligence artificielle à l’intelligence pratique dans la rédaction scientifique”, le 50e congrès national de médecine, organisé par la société tunisienne des sciences médicales (STSM) a démarré vendredi à Tunis et se poursuivra durant deux jours avec la participation de chercheurs, de médecins, d’universitaires et d’étudiants en médecine.

Le programme de cette rencontre scientifique, organisée sous la tutelle de l’université de Tunis El Manar et la faculté de médecine de Tunis, comprend une série de conférences, d’ateliers et de tables rondes qui traiteront de plusieurs thèmes dont notamment, les opportunités offertes par l’intelligence artificielle dans la recherche et les questions éthiques liées dans son utilisation, ainsi que les meilleures pratiques pour une rédaction scientifique précise.

La présidente de la STSM Lilia Zakhama, a souligné que le thème du congrès illustre l’intérêt accordé par la société de médecine à la rédaction scientifique, qui se base sur des règles spécifiques, différentes de l’écriture littéraire et journalistique.

Elle a indiqué que l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la rédaction scientifique a de nombreux avantages et facilite le processus d’écriture depuis l’idée de la recherche jusqu’au choix des sources et des références, la collecte et le classement des données. “Ce qui contribue à promouvoir la publication des travaux de recherche dans des revues internationales de renom”, a-t-elle noté.

Ce congrès constitue une occasion propice d’échange de connaissances et de réflexion autour de l’avenir de la rédaction scientifique à l’ère du numérique.

Zakhama a rappelé que la Société tunisienne des sciences médicales, qui est la plus ancienne association consacrée à la médecine en Tunisie et en Afrique (fondée en 1902) est toujours active grâce à ses publications médicales dans sa propre revue scientifique,  “la Tunisie médicale”, seule revue indexée dans le Maghreb et dans les pays africains francophones. Cette revue fait l’objet d’évaluation de qualité et figure dans les bases de données internationales prestigieuses, a-t-elle déclaré.

Elle a indiqué que ce congrès contribuera à faire connaître les applications et les programmes gratuits offerts par l’intelligence artificielle pour faciliter le processus de rédaction scientifique.

Zakhama a relevé qu’un hommage sera rendu à cinq médecins chercheurs tunisiens classés parmi les 2 pc des meilleurs chercheurs actifs dans les revues scientifiques à l’échelle mondiale et un prix sera remis à la meilleure contribution médicale tunisienne pour l’année 2024.

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7ᵉ édition des Journées commerciales de l’artisanat à Sidi Bouzid

La septième session des journées commerciales de l’artisanat à Sidi Bouzid sera tenue du 16 au 20 décembre courant au siège de l’Instance régionale pour les élections.

Organisées par le Commissariat régional de l’artisanat, ces journées seront marquées par la participation d’une cinquantaine d’exposants venus de diverses régions du pays.

Au programme, des expositions-ventes de produits de différentes spécialités artisanales, telles que les produits en bois d’olivier, le tissage à la main, les ornements, l’argenterie, les articles en fibres végétales, les produits de terroir, l’artisanat vestimentaire et les pâtisseries traditionnelles, a indiqué à l’Agence TAP la commissaire régionale de l’artisanat à Sidi Bouzid Imen Akrimi, rappelant que cet événement coïncide avec la célébration du 15ème anniversaire du déclenchement de la Révolution de la liberté et de la dignité (17 décembre).

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TAP et APS scellent un partenariat stratégique pour renforcer l’échange d’informations

L’agence Tunis Afrique Presse (TAP) et l’agence de presse algérienne (APS) ont signé vendredi un accord de partenariat et de coopération en vue de “soutenir la coopération bilatérale dans le domaine d’échange des informations, des images et des contenus multimédias.”

Cet accord, qui comprend 15 articles, a été signé par les ministres des affaires étrangères de Tunisie et d’Algérie lors de la 23e session de la Haute commission mixte tuniso-algérienne tenue à Tunis sous l’égide de la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri et du Premier ministre algérien Sifi Gherieb.

Selon le texte de l’accord, la TAP et l’APS s’accordent réciproquement le droit de recevoir et d’utiliser les dépêches des deux agences en arabe, en français et en anglais. Les deux parties conviennent également d’échanger des contenus d’actualité liés au contenu journalistique multimédia (photos, enregistrements audio et vidéo, infographies).

Par ailleurs, les deux agences accorderont une attention particulière, dans leur couverture médiatique, aux fêtes nationales et aux événements importants des deux pays.

Les deux parties s’engagent à renforcer leur coopération afin de consolider les liens historiques et fraternels qui unissent l’APS et la TAP, à travers des projets et programmes de travail communs qui seront définis ultérieurement.

L’accord stipule aussi le renforcement de la coopération technologique et l’échange d’expertise incluant les affaires techniques, en plus d’offrir les aides nécessaires à leurs envoyés spéciaux et correspondants en Tunisie et en Algérie.

Le partenariat entre les deux agences concerne aussi l’échange de visites, d’expertises et de formations dans le domaine journalistique, technique, informatique et documentaire.

La TAP et l’APS coordonnent leur participation aux forums et conférences régionaux et internationaux des organisations et des syndicats dont ils sont membres. Ils se consultent et échangent leurs points de vue dans leurs domaines d’expertise respectifs, dans l’intérêt des deux pays frères, la Tunisie et l’Algérie, et en vue d’atteindre les objectifs communs des deux agences.

L’accord entre en vigueur dès sa signature et reste valable pour une durée de trois ans, renouvelable automatiquement pour des périodes identiques, sauf si l’une ou l’autre des parties exprime par écrit son souhait d’y mettre fin.

Créée le 1er janvier 1961, l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) est un service public ainsi que la principale source d’information officielle en Tunisie. Elle diffuse plus de 100 000 dépêches par an, couvrant l’actualité nationale et internationale dans trois langues (arabe, français et anglais). Elle produit également plus de 50 000 photographies par an, selon les données publiées sur son site internet.

L’Agence de presse algérienne (APS) a été créée le 1er décembre 1961, à Tunis, en pleine guerre d’indépendance, afin de porter la voix de la révolution algérienne sur la scène médiatique internationale. Son siège a ensuite été transféré en Algérie, après le rétablissement de la souveraineté nationale. Elle remplit sa mission de service public, selon les informations publiées sur son site internet.

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Tunisie : le projet APAISE-PBF renforce l’inclusion et la gouvernance de l’eau

Un nouveau projet visant à faire face à la pression croissante sur les ressources en eau dans les gouvernorats de Gafsa et Kairouan et à favoriser l’accès des communautés locales, notamment, les femmes aux ressources hydriques et aux services liés à l’eau, a été lancé. Il a aussi pour objectif de consolider la paix sociale en instaurant des mécanismes équitables et durables de gestion de l’eau.

Soutenu par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en Tunisie, ce projet est financé à hauteur de 2,6 millions de dollars (environ 7,5 millions de dinars tunisiens), sur une durée de 24 mois.

Il s’inscrit dans la continuité des priorités nationales et contribue aux Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment ceux liés à l’égalité de genre, à l’eau propre, à l’action climatique et au renforcement institutionnel, a indiqué, vendredi, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un communiqué.

“La sécheresse prolongée, la baisse des nappes phréatiques et la surexploitation des ressources ont fragilisé ces deux régions. La vulnérabilité sociale y est plus élevée, en particulier pour les femmes, les jeunes et les communautés rurales. Ces facteurs liés à l’accès à l’eau posent un défi majeur”, lit-on dans le communiqué de l’organisation onusienne.

La Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Tunisie, Céline Moyroud, cité par la même source, a souligné que “la réalité des ressources en eau devient l’un des enjeux géopolitiques majeurs du XXIème siècle. Aujourd’hui, près de 2 milliards de personnes vivent déjà dans des zones confrontées à un stress hydrique sévère. Dans plusieurs régions du monde, la raréfaction de l’eau accentue les tensions sociales, économiques et territoriales et peut devenir un facteur aggravant de conflit lorsque les mécanismes de gouvernance ne sont pas solides ou inclusifs. ”

Dans son allocution, au nom de la FAO Tunisie, Abdourahman Mak, expert terre et eau, a précisé le rôle des différentes agences intervenantes. La FAO, chef de file, coordonne avec le PNUD et l’UNICEF la mise en œuvre du projet pour renforcer la disponibilité de l’eau, l’efficience hydrique en agriculture et une gouvernance équitable et inclusive. L’approche interagences constitue l’une des forces du dénommé projet “APAISE-PBF”.

“Le PNUD pilote la gouvernance locale et la prévention des conflits et l’UNICEF renforce le dispositif à travers son expertise en sensibilisation communautaire, en mobilisation des jeunes et en communication de proximité autour de la gestion responsable de l’eau”, a précisé Michel Le Pechoux, Représentant en Tunisie.

Toujours selon la FAO, le projet a été conçu en étroite collaboration avec les partenaires nationaux dont la Direction Générale de l’Aménagement et de la Conservations des Terres (DGACTA), dans une volonté de renforcer la participation des communautés, en particulier celle des femmes en milieu rural et des jeunes, traditionnellement sous-représentés dans la gouvernance de l’eau.

“À travers des ateliers, des espaces de dialogue et des actions de sensibilisation, le projet ambitionne de favoriser un engagement citoyen plus fort et plus inclusif. Une évaluation spécifique de l’accès des femmes aux ressources hydriques et aux services liés à l’eau permettra d’adapter les formations en irrigation économe, en gestion durable et en leadership communautaire”.

Les Groupements de Développement Agricole (GDA) et les autorités locales des délégations de Gafsa Sud, Ksar, Sbikha et Hajeb Laâyoune bénéficieront de formations ciblées et d’un accompagnement technique visant à instaurer une gestion collaborative des ressources.

Le projet prévoit également des investissements dans la gestion durable de l’eau et dans des infrastructures de proximité. L’introduction de techniques de mobilisation et de conservation de l’eau, ainsi que l’installation d’équipements adaptés, devrait améliorer l’accès équitable pour l’ensemble des communautés et renforcer leur résilience face aux aléas climatiques.

“En misant sur l’inclusion, la coopération locale et la prévention des tensions, ce projet entend contribuer à réduire les causes structurelles des conflits liés à l’eau dans ces régions. Ce projet représente ainsi une avancée majeure pour renforcer la résilience des communautés, promouvoir une gouvernance apaisée et assurer un avenir plus durable aux générations à venir”.

 

 

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Industrie 4.0 : quels enjeux derrière le lancement du Hub national à Tunis ?

Le Hub national industrie 4.0 a été officiellement lancé, vendredi, à Tunis. Il s’agit d’une entité centrale créée au sein de l’Agence de promotion de l’Industrie et de l’innovation (APII) pour fédérer l’ensemble des acteurs du secteur industriel, produire des études sectorielles et partant renforcer la visibilité nationale et internationale de l’industrie 4.0 tunisienne. L’un des ses objectifs est aussi de contribuer à  attirer des investissements à forte intensité technologique .

“Ce Hub national inauguré aujourd’hui, permettra de poser le socle d’un nouveau contrat industriel, basée sur la numérisation, pour la Tunisie”, a indiqué la Cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie,  Afef Chachi

“Sa création s’inscrit  pleinement dans la vision de la Tunisie, basée principalement sur la modernisation de son tissu productif, le renforcement de la souveraineté technologique, le développement des compétences digitales et industrielles , l’orientation vers  une industrie durable et à forte valeur ajoutée,  ainsi qu’une meilleure intégration de l’innovation de la recherche et du transfert technologique”.

D’après Afef Chachi, ce hub résulte de l’initiative  “vers une industrie 4.0 en Tunisie”, lancée, depuis l’année 2018,  par le ministère de l’Industrie en coopération  avec la coopération allemande en Tunisie  GIZ. Cinq centres de compétences, ont été également créés dans le cadre de cette initiative, dans les gouvernorats de Sfax, Monastir, Sousse, Bizerte et Sidi Thabet “Ces centres de compétences sont de véritables plateformes vivantes de démonstration technologiques de formation accompagnement et de co-innovation entre entreprises chercheurs et jeunes talons (tech providers)”, a-t-elle précisé

“Nous visons une économie industrielle plus robuste, plus compétitive et créatrice d’emplois qualifiés, a précisé la responsable, appelant les industriels à s’engager pleinement dans les programmes industrie 4.0 et à  saisir les opportunités.

La création de ce hub constitue une étape importante dans la concrétisation de la stratégie  nationale de l’industrie et de l’innovation à l’horizon 2035, souligne encore la responsable, faisant remarquer que les économies les plus compétitives sont celles qui ont su anticiper les mutations technologiques, investir dans l’innovation, développer les compétences de demain et bâtir un environnement propice à la transformation numérique

De son côté, la représentante de l’APII et coordinatrice du Hub 4.0, Ines Zegnani, a évoqué parmi les missions de la nouvelle entité: la gestion d’une plateforme qui encourage la création des projets de transition numérique dans l’entreprise, à travers l’accompagnement technique des experts dans les centres de  compétences créés dans le cadre de l’initiative “vers une industrie 4.0 en Tunisie”.

L’idée, a-t-elle dit, est d’accorder un encouragement financier aux  entreprises voulant participer aux appels à projets, qui seront  lancés par le hub, afin de bénéficier de l’appui du projet pour la réalisation d’un diagnostic de maturité en industrie 4.0, qui devra mener ensuite à l’implémentation de solutions 4.0,  leur permettant de s’introduire dans ce nouveau modèle basé sur la numérisation de leur processus industriel.

“Des solutions industrie 4.0, créées par des chercheurs et des jeunes talons (tech providers), seront mises à la disposition des entreprises intéressées après le dépôt, des dossiers par les entreprises intéressées, leur validation et l’octroi d’appuis financiers”, a expliqué la responsable.

Un département stratégique de pilotage sera mis en place et chargé d’identifier des ressources et de pérenniser le Fonds I4.0, premier fonds de Private Equity à investir dans l’innovation technologique et la transition numérique des PME, a fait savoir Ines Zegnani.

Intervenant à cette occasion, la Directrice générale de la GIZ Tunisie et Libye, Ariane Borgstedt  est revenu sur ce Fonds Industrie 4.0, qui aura pour objectif de soutenir les entreprises dans le développement et la mise en œuvre de solutions numériques, “à travers des mécanismes de financement simples et efficaces, destinés à encourager l’innovation et à faciliter l’investissement dans la transformation digitale”.

“Le lancement du Hub Industrie 4.0 marque une étape importante dans la coopération tuniso-allemande pour la transformation industrielle, celle de l’entrée dans la phase opérationnelle. Les groupes de travail thématiques joueront un rôle essentiel pour définir et mettre en œuvre, avec l’ensemble des partenaires, les priorités des prochaines années”, a-t-elle lancé.

Et d’ajouter “ce projet prévoit également la mise en place d’un cadre de gouvernance clair, de nouveaux outils de coordination et de suivi, ainsi que des actions ciblées de renforcement de capacités pour les institutions partenaires”.

 

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Tunisie–Algérie : 25 accords et programmes signés lors de la 23ᵉ Haute Commission mixte

La Tunisie et l’Algérie ont signé, vendredi, vingt-cinq accords, programmes exécutifs, mémorandums d’entente et accords de jumelage dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne, organisée à Tunis. La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre algérien, Sifi Ghreib, ont coprésidé la réunion en présence des délégations des deux pays.

Diplomatie, médias et culture : une coopération élargie

Plusieurs accords portent sur le renforcement des liens institutionnels. Les deux parties ont signé un mémorandum d’entente entre l’Académie diplomatique internationale de Tunis et l’Institut diplomatique et des relations internationales d’Algérie. Les médias publics sont aussi concernés à travers trois textes :
– un mémorandum entre la Télévision tunisienne et la Télévision algérienne ;
– un accord entre l’Agence TAP et l’Agence de presse algérienne ;
– un accord de jumelage entre la Radio tunisienne et l’Établissement public algérien de radiodiffusion.

Dans le domaine culturel, un programme exécutif de coopération a été conclu entre les ministères de la Culture des deux pays.

Économie, énergie et ressources hydrauliques

La session a donné lieu à la signature d’un accord de coopération entre les ministères de l’Agriculture des deux pays, incluant les ressources hydrauliques et la pêche. Un mémorandum d’entente dans les domaines de l’énergie et des énergies renouvelables a également été paraphé.

Les institutions de promotion de l’investissement ont conclu plusieurs textes : un mémorandum entre l’Agence algérienne de promotion de l’investissement et l’Agence tunisienne FIPA, ainsi qu’un programme exécutif entre l’Autorité tunisienne de l’investissement et l’agence algérienne pour la période 2026-2027.

Santé, industrie pharmaceutique et services publics

Le secteur de la santé bénéficie de deux accords :
– un programme exécutif de coopération sanitaire pour 2026-2028 ;
– un mémorandum entre le ministère tunisien de la Santé et le ministère algérien de l’Industrie pharmaceutique.

La Tunisie et l’Algérie ont aussi signé un accord entre SONEDE et l’Algérienne des eaux, ainsi qu’un accord d’accréditation entre le Conseil national de l’accréditation et l’Organisme algérien d’accréditation.

Emploi, formation, jeunesse et sport

Les deux pays ont conclu un accord de coopération dans l’emploi et un accord de jumelage entre la Direction générale du travail de Tunisie et l’Inspection générale du travail d’Algérie. Un programme exécutif dédié à la jeunesse pour 2026-2027 et un programme dans le domaine du sport complètent ce volet.

La formation professionnelle est renforcée par un accord entre le CNFPPP (Tunisie) et l’Institut “Kassi Tahar” d’El-Biar.

Assurances, lutte contre le blanchiment et droits d’auteur

Plusieurs textes concernent la régulation :
– un accord de coopération contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la prolifération dans le secteur des assurances ;
– un mémorandum d’entente entre les autorités de supervision des assurances ;
– un accord de coopération entre les organismes nationaux des droits d’auteur.

Transport et pêche maritime

La Tunisie et l’Algérie ont signé un accord d’exploitation conjointe de lignes de transport routier international de personnes. Un autre accord unit le Groupement interprofessionnel tunisien des produits de la pêche et la Chambre algérienne de la pêche maritime et de l’aquaculture.

La session s’est conclue par la signature du procès-verbal officiel de la 23ᵉ Commission mixte.

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Monastir : un accord de 3,6 M€ pour lancer la nouvelle zone industrielle intelligente de Ras El-Marj

Un accord de cofinancement de 3,6 millions d’euros (environ 12 millions de dinars) a été signé avec la Banque allemande de développement (KfW) pour l’aménagement de la nouvelle zone industrielle intelligente de Ras El-Marj, dans le gouvernorat de Monastir. Ce projet devrait créer au moins 1300 emplois directs.

Signé le 10 décembre par l’Agence foncière industrielle (AFI) dans le cadre du mécanisme allemand Investment for Employment (IFE), sous forme de subvention, cet accord vise à doter la zone de 39 hectares d’infrastructures modernes et durables.

Le site sera équipé de réseaux routiers, d’assainissement des eaux usées et pluviales, d’électricité, d’eau potable et de lutte contre l’incendie. Il intégrera également des équipements numériques de pointe : fibre optique, internet haut débit et un système d’éclairage public intelligent et économe en énergie.

Ce projet s’inscrit dans le soutien à l’infrastructure industrielle de Monastir et le renforcement de sa compétitivité sur la carte nationale de l’investissement. Conçue comme une zone industrielle de nouvelle génération, intelligente et durable, Ras El-Marj repose sur une approche environnementale axée sur l’efficacité énergétique et la transformation numérique.

Selon la page Facebook de l’AFI, cette initiative renforce l’attractivité de la région pour les investissements étrangers, contribue à la réduction du chômage et améliore les indicateurs de développement local. Elle s’inscrit dans la politique de l’agence de nouer des partenariats internationaux et de mobiliser des ressources financières innovantes pour son rôle dans le développement industriel, le soutien à l’emploi et la promotion de l’investissement.

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Agrumes tunisiens : 15 000 tonnes de maltaise attendues sur le marché français en 2025

La campagne d’exportation de l’orange maltaise tunisienne vers la France débutera le mercredi 31 décembre 2025, soit avec environ deux semaines d’avance par rapport aux années précédentes. Les prévisions d’exportation pour le marché français sont évaluées à près de 15 mille tonnes, a annoncé le Groupement Interprofessionnel des Fruits (GIFruits).

Dans une déclaration à la TAP, le sous-directeur commercial du GIFruits, Tarek Tira, a précisé que cette date a été fixée après concertation avec l’ensemble des professionnels du secteur. Cette anticipation fait suite aux analyses du laboratoire du GIFruits sur l’indice de maturité du fruit, conformément aux normes internationales du Codex Alimentarius.

Huit stations de calibrage et de conditionnement agréées participeront à cette campagne. Pour garantir sa réussite, le GIFruits renforce les contrôles sur l’utilisation des pesticides. Un traitement aérien avec un pesticide biologique contre la mouche méditerranéenne a déjà été effectué. À partir du 15 décembre, des prélèvements systématiques seront réalisés dans les exploitations pour analyser les résidus de pesticides. Des conventions ont également été signées avec trois laboratoires agréés pour intensifier ces analyses.

Un programme de promotion ambitieux a été élaboré sous l’égide du ministère de l’Agriculture. La Tunisie sera présente au Salon International de l’Agriculture 2025 à Paris, avec des journées de dégustation et de distribution gratuite dans des grandes surfaces françaises. Deux spots publicitaires en 2D et un nouveau slogan « La maltaise de Tunisie, la reine des oranges, une noblesse à part » seront déployés sur les réseaux sociaux.

Quatre camions aux couleurs de la campagne sillonneront les routes entre la Tunisie et l’Europe pour renforcer la visibilité du produit. L’opération cible notamment les consommateurs âgés de 20 à 40 ans.

La production nationale d’agrumes pour 2025/2026 est estimée à 376 mille tonnes, en légère baisse de 2 % par rapport à la saison précédente. L’orange maltaise, avec 88 200 tonnes (–1 %), représente 23 % de la production, derrière la variété Navel (31 %). Le gouvernorat de Nabeul, principal bassin de production (71 % du total), enregistre un recul cette année.

Lors de la saison 2024/2025, les exportations totales d’oranges avaient atteint 14 mille tonnes, destinées principalement à la Libye (8 500 t) et à la France (5 500 t). Le marché libyen absorbait 52,6 % du total, suivi du marché français (45,6 %). Les exportations vers les pays du Golfe représentaient quant à elles environ 1,4 % du volume total.

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DAAM accélérateur de l’inclusion financière, Franchit le cap des 10 ans et annonce une baisse de ses taux d’intérêt

Dans le cadre de sa stratégie de développement, l’institution de microfinance DAAM annonce une révision de sa grille tarifaire. Cette décision se traduit par une baisse immédiate et permanente des taux d’intérêt sur l’ensemble des nouvelles demandes de crédits, visant à soutenir plus efficacement le tissu économique local.

Aujourd’hui, forte de sa solidité financière et de sa maturité opérationnelle, l’institution souhaite partager sa réussite avec ceux qui en sont les premiers artisans : ses clients.

Une nouvelle dynamique au service des entrepreneurs

L’objectif de cette baisse n’est pas promotionnel mais fondamental : alléger le coût du financement pour permettre aux micro-entrepreneurs et aux porteurs de projets d’augmenter leur rentabilité et leur capacité d’investissement.

La direction générale souligne que cette évolution est le fruit d’une gestion rigoureuse :

« Après une décennie de développement d’une institution solide et résiliente, nous entamons une nouvelle phase de notre histoire. Notre expérience accumulée nous permet aujourd’hui de revoir nos conditions à la baisse de manière durable. Ce n’est pas seulement une mesure financière, c’est la réaffirmation de notre engagement social : offrir un financement toujours plus accessible pour que chaque projet puisse grandir dans les meilleures conditions. »

M. Kamel Saibi — Directeur Général de DAAM

Concrètement, cette nouvelle politique tarifaire offre une accessibilité accrue aux nouvelles demandes de crédit des entrepreneurs, qui bénéficieront désormais de mensualités allégées grâce à des taux réduits de manière pérenne. Cette mesure couvre l’intégralité de la gamme de produits, incluant les crédits d’exploitation, les crédits d’investissement ainsi que le financement de véhicules. Ces conditions plus avantageuses prennent effet immédiatement et sont d’ores et déjà applicables pour toute nouvelle demande dans l’ensemble du réseau DAAM.

Fort de ses 10 ans d’expertise et de cette nouvelle compétitivité, DAAM réaffirme son ambition d’être le partenaire privilégié de ceux qui entreprennent.

À propos de DAAM :

Fondée en 2015, DAAM est une institution de microfinance engagée depuis 10 ans dans la lutte contre l’exclusion financière. Avec un réseau de 24 agences, elle propose des solutions de financement et un accompagnement de proximité aux populations économiquement actives.

En 10 ans, l’institution a accordé plus de 66 000 crédits pour un montant supérieur à 920 MD, contribuant activement à la croissance des entreprises, la création de valeur et d’emplois.

 

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Journées de l’Entreprise | IACE : “L’entreprise, moteur de croissance et levier de richesse nationale” déclare Samir Abdelhafidh

La Tunisie s’engage à poursuivre les réformes visant à améliorer le climat des affaires et lever les obstacles auxquels sont confrontés les investisseurs locaux ou étrangers, a déclaré le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ajoutant que l’entreprise économique est un levier de richesse nationale et un moteur de croissance.

Intervenant lors de l’ouverture de la 39ème édition des Journées de l’entreprise, organisée par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) à Sousse sous le thème ” L’entreprise et le nouvel ordre économique”,  le ministre a indiqué que la Tunisie est consciente que la relation entre secteur public et privé est complémentaire et peut transformer  les défis en opportunités.

Au cours de son intervention, à laquelle participent  un nombre important d’hommes d’affaires, chefs d’entreprises, en plus de jeunes investisseurs et fondateurs de startups, il a ajouté que l’investissement dans les entreprises est un investissement dans la confiance et  dans l’avenir.

Il s’agit également d’une voix vers l’ouverture des horizons devant les jeunes afin qu’ils contribuent au développement du pays et à la consolidation de ses acquis, précise le ministre. Et d’ajouter que cela nécessite de lier les entreprises aux centres de recherches et de formation universitaire; d’où l’appel aux chefs d’entreprises d’investir dans l’efficacité énergétique et l’économie verte, en bénéficiant de la richesse du capital humain et des compétences tunisiennes hautement qualifiées.

Dans le même contexte, le ministre de l’Economie et de la Planification a souligné que malgré les difficultés économiques mondiales, le taux de croissance en Tunisie, au cours des neuf derniers mois, a enregistré une amélioration et se situe aux alentours de 2,4%.

Durant la même période, le volume des investissements étrangers a évolué de 28%,  sans oublier la  maîtrise du  déficit commercial avec la disponibilité de réserves en devises équivalent à 105 jours d’importation  jusqu’au jeudi 11 décembre 2025, a encore souligné le ministre.

La tendance à la baisse de l’inflation s’est poursuivie au cours des deux derniers mois pour se stabiliser autour de 4,9 %, a-t-il encore affirmé, estimant que ces résultats constituent une motivation pour  continuer à travailler afin d’améliorer le climat d’investissement.

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Zone industrielle de Zriba : un nouveau chantier à 2 MD pour renforcer les services aux entreprises

Les travaux d’aménagement de la deuxième tranche du projet du centre de vie dans la zone industrielle de Zriba (gouvernorat de Zaghouan) devraient démarrer, début 2026.

Selon le coordinateur du groupement de maintenance et de gestion de la zone industrielle de Zriba, Wissem Ksamtini, ce nouveau chantier prévoit la construction d’une salle d’activités sportives, d’un parc de loisirs et d’un terrain multisports.

Des bureaux, un siège social d’une institution bancaire et une salle multidisciplinaire avaient été aménagés lors de la première phase du projet réalisé en 2022, a souligné Ksamtini.

Le coût total de ce projet, érigé sur une superficie de 3400 m2, est estimé à 2 MD dont 1,6 million de dinars sous forme de don accordé par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Rappelons que 68 entreprises sont actuellement installées dans la zone industrielle de Zriba et créent 8 mille emplois.

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Investissements agricoles en Tunisie : 4586 opérations approuvées pour 323 MDT à fin septembre 2025

Quelque 4586 opérations d’investissement agricole, d’une valeur de 323,027 millions de dinars (MD) ont été approuvées à fin septembre 2025, soit une hausse de 30% (en valeur) par  rapport à la même période de 2024, selon les données publiées, vendredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

L’ensemble de ces opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 80,335 MD, enregistrant ainsi une légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2024.

Des crédits fonciers d’une valeur de 4,128 millions de dinars ont été approuvés, à fin septembre 2025, et ce, pour permettre l’intégration de 232 hectares de terres dans le cycle économique.

Selon la répartition des investissements approuvés par l’APIA, le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 138,37 MD, suivi par l’aquaculture (75,047 MD), des activités des services liés à l’agriculture (71,052 MD), de la pêche (13,041 MD), et de la filière de la première transformation des produits agricoles et de la pêche (3,12 MD).

Ces investissements ont permis de créer 1815 emplois à fin septembre 2025, contre 1681 emplois, soit une hausse de 8% par rapport à la même période de 2024 (1682 emplois).

Il convient de rappeler que les investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs ont atteint une valeur de 34,554 MD, soit 11,5% du total des investissements approuvés, tandis que les investissements approuvés en faveur des femmes promotrices se sont établis à 13,035 MD, soit 4,4% du total des investissements.

Pour ce qui est des investissements étrangers, ils ont atteint 3,507 millions de dinars, contre 8,1 millions de dinars durant la même période de 2024, soit une baisse de 57%.

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Bizerte : 2,6 millions de dinars pour de nouveaux projets publics approuvés

La commission régionale des marchés publics à Bizerte a approuvé, jeudi, la réalisation d’une série de projets publics dans la région pour une valeur d’environ 2,6 millions de dinars.

Selon le président de la commission, Abdellatif Hemaid, ces projets concernent, notamment, l’aménagement de l’entrepôt municipal à Ras Djebel (928 mille dinars) et la modernisation de l’infrastructure routière et du réseau d’évacuation des eaux pluviales à Mateur (1,6 million de dinars).

Par ailleurs, les travaux d’installation du réseau des fluides médicaux à l’hôpital régional de Bizerte seront également réalisés, d’après la même source.

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Tunisie – E-mobility : concertation des acteurs publics et privés pour un écosystème électrique performant

Un atelier réunissant, mercredi 10 décembre à Tunis, les principaux acteurs publics et privés tunisiens a marqué une étape décisive dans l’élaboration de la Stratégie nationale de mobilité électrique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet E-mobility, porté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et mis en œuvre par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME).

Dans une publication sur ses réseaux sociaux, l’ONUDI-Tunisie a précisé que l’événement a permis de présenter les avancées du projet E-mobility et d’engager une concertation approfondie sur les orientations stratégiques de la future feuille de route nationale. Les débats ont porté sur les objectifs nationaux à fixer, les bénéfices socio-économiques et environnementaux attendus, les opportunités industrielles et d’emploi, ainsi que les modalités d’un cadre clair de mise en œuvre et de suivi.

Le directeur général de l’ANME, Nafaa Baccari, et le représentant de l’ONUDI en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, ont réaffirmé leur engagement commun à soutenir la transition de la Tunisie vers une mobilité plus propre et durable.

Les participants ont également analysé l’évolution du marché de la mobilité électrique en Tunisie, ses contraintes et ses perspectives de développement.

L’atelier s’est conclu par une synthèse des recommandations et la validation des prochaines étapes visant à construire un écosystème national de mobilité électrique intégré, performant et durable.

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Arnaques en ligne en Afrique : une menace en pleine expansion

La digitalisation rapide de l’Afrique, portée par l’essor du smartphone et des services financiers mobiles, ouvre des perspectives économiques majeures. Mais cette transition accélérée s’accompagne d’une multiplication des arnaques en ligne. Les escrocs exploitent désormais les canaux du quotidien : WhatsApp, Facebook, SMS, appels téléphoniques, sites d’e-commerce informels et plateformes de mobile money. Le phénomène est massif, transfrontalier et en constante mutation.

Mobile money : l’ingénierie sociale comme arme principale

Selon l’Alliance for Financial Inclusion (AFI), plus de 50 % des institutions financières africaines ont constaté une hausse des tentatives de fraude liées au mobile money depuis 2022. À l’échelle mondiale, le Global Anti-Scam Alliance chiffre les pertes dues aux arnaques numériques à 1,02 trillion de dollars pour l’année 2023[1].

Au Nigeria, une étude d’Innovations for Poverty Action (2023)[2] révèle qu’un utilisateur de services financiers numériques sur quatre a été ciblé par une tentative d’escroquerie.

Ces chiffres illustrent une réalité incontestable : l’ingénierie sociale est devenue la principale arme des cyber-escrocs, et le mobile leur terrain de chasse privilégié. Dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, les fraudeurs se font passer pour des agents d’opérateur mobile. Prétextant une erreur de transaction, ils demandent un code censé annuler l’opération. En réalité, ce code valide un transfert sortant au profit de l’escroc.

Règle d’or : ne jamais partager de code ou de PIN, même avec un prétendu représentant.

En cas de doute, interrompre la communication et rappeler le service client officiel.

Relations numériques : la montée des arnaques sentimentales

Les escroqueries sentimentales prennent de l’ampleur, notamment sur Facebook, TikTok et Instagram. Un profil séduisant se présente, échange régulièrement, instaure la confiance puis sollicite de l’argent pour un motif urgent : maladie, accident, formalités de voyage.

Prudence : ne jamais transférer d’argent à une personne jamais rencontrée. Une simple recherche d’image inversée ou la vérification du profil sur plusieurs plateformes peut suffire à démasquer le faux.

Commerce et livraisons : les faux services prolifèrent

Les messages WhatsApp annonçant un « colis en attente » se sont multipliés. Le scénario est bien rodé : un lien invite à payer des frais via mobile money, puis le contact disparaît.

À retenir :

  • Ne jamais payer de frais à un numéro personnel.
  • Vérifier systématiquement les demandes sur le site officiel du transporteur.
  • Se méfier des messages venant d’entreprises locales inconnues.

Emplois et bourses : les fausses offres se multiplient

De faux recrutements et programmes de bourses imitent les visuels d’organisations internationales. Les victimes, souvent jeunes diplômés, se voient réclamer des frais de dossier ou d’ouverture de compte.

Conseil : aucune institution sérieuse ne demande de frais pour un recrutement ou une bourse. Toujours vérifier l’annonce sur le site officiel.

Fraudes bancaires : le danger des liens piégés

Les messages signalant un blocage de compte ou une mise à jour de sécurité redirigent souvent vers de faux sites bancaires conçus pour voler vos identifiants.

Le réflexe sécurité ?

  • Ne jamais cliquer sur un lien reçu par SMS ou messagerie.
  • Ouvrir directement l’application officielle de sa banque.
  • Activer la double authentification.

Vers une culture numérique de vigilance

La fraude prospère sur la précipitation et la confiance excessive. Les opérateurs et banques renforcent leurs dispositifs, mais la première ligne de défense reste l’utilisateur.

En cas de doute :

  • Couper la communication
  • Contacter l’institution via un canal officiel
  • Conserver les preuves
  • Prévenir sa banque ou son opérateur

 

Pour que l’Afrique tire pleinement parti de son virage numérique, la vigilance doit devenir un réflexe collectif. La sécurité ne dépend pas seulement des infrastructures, mais aussi de la formation, de l’information et du partage des bons réflexes au sein des familles et des communautés. Benoit Grunemwald, spécialiste en cybersécurité chez ESET, souligne que « la technologie ne peut à elle seule stopper les arnaques ; c’est la prudence et l’éducation des utilisateurs qui offrent, combinées à la technologie, la meilleure protection. »

[1] https://www.gasa.org/about

[2] https://poverty-action.org/sites/default/files/2025-01/Nigeria%202024%20Consumer%20Protection%20in%20DFS%20Survey_Report.pdf

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Tunis accueille le 19ᵉ colloque GÉORISQUE sur les risques environnementaux en Méditerranée

Un colloque international sur la gestion des risques environnementaux en Méditerranée se tiendra à Tunis les 9 et 10 février 2026, dans un contexte marqué par des catastrophes récentes ayant frappé la région.

La 19e édition du Colloque international GÉORISQUE, placée sous le thème « Les risques environnementaux en Méditerranée : du diagnostic à la gestion », ambitionne de rapprocher la recherche académique des pratiques de terrain. Son objectif est de renforcer les stratégies de prévention et de gestion des catastrophes dans le bassin méditerranéen, une région fortement exposée aux aléas hydrométéorologiques et géodynamiques, comme l’ont tragiquement rappelé les inondations de Derna en Libye ou le séisme du Haut Atlas en 2023.

Organisé par un consortium universitaire tunisien (Université de Tunis/Laboratoire CGMED et Université de La Manouba/Laboratoire BiCADE) et français (Université de Montpellier Paul-Valéry/Laboratoire LAGAM), l’événement réunira chercheurs, praticiens et décideurs. Il est co-organisé avec la société Predict Services et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

Le programme se déclinera en deux temps : une première journée scientifique consacrée aux communications orales et aux posters académiques, suivie d’une seconde journée technique et institutionnelle, axée sur les méthodes d’évaluation des risques et les dispositifs opérationnels de prévention et de réponse.

Les travaux couvriront un large spectre de thématiques essentielles : évaluation et cartographie des aléas, prévention et financements dédiés, gestion de crise, reconstruction durable selon le principe « Build Back Better », ainsi que sensibilisation et retour d’expérience (RETEX). Cette initiative s’inscrit dans une démarche continue visant à minimiser les pertes humaines et matérielles et à renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles.

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Transition bas-carbone : la BERD forme les industriels de l’automobile tunisienne

Près de quarante entreprises du secteur automobile tunisien ont participé à une session de formation sur la comptabilité carbone, organisée jeudi et vendredi par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en partenariat avec la Tunisian Automotive Association (TAA) et le Cluster Mécatronique.

Selon la page Facebook de la BERD en Tunisie, cette initiative, financée par l’ambassade du Royaume-Uni à Tunis via le Small Business Impact Fund, vise à doter les entreprises de compétences pour mesurer, piloter et réduire leur empreinte carbone, sous la conduite d’un expert en transition énergétique et décarbonation.

Elle vient réaffirmer l’engagement de l’écosystème industriel en faveur de la transition bas-carbone et de la compétitivité durable.

Le programme bénéficie également du soutien de l’Italie, du Japon, de la Corée, du Luxembourg, de la Norvège, de la Suède, de la Suisse, de Taiwan Business ainsi que des fonds de coopération technique de la BERD, du Royaume-Uni et des États-Unis.

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