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Tunis et Alger ouvrent un nouveau chapitre économique

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, et le Premier ministre algérien, Sifi Gharib, ont inauguré jeudi les travaux du Forum économique tuniso-algérien, organisé en marge de la 23e session de la Haute Commission mixte entre les deux pays. L’événement a réuni plusieurs ministres tunisiens et algériens ainsi que les présidents des organisations patronales, Samir Majoul pour la Tunisie et Djamel Moula pour l’Algérie.

Dans son allocution d’ouverture, la cheffe du gouvernement a mis en avant la solidité des relations tuniso-algériennes, qualifiant l’histoire commune et la proximité politique entre les deux peuples de « socle essentiel » pour bâtir des partenariats renouvelés fondés sur l’intérêt mutuel. Elle a souligné que la tenue d’un forum ciblé sur l’industrie, l’énergie et le tourisme traduit la volonté conjointe de renforcer la coopération stratégique dans ces secteurs considérés comme des piliers majeurs de l’investissement bilatéral.

La cheffe du gouvernement a également salué l’implication de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) dans l’organisation du forum, en coordination étroite avec le Conseil algérien du renouveau économique, et la participation significative d’acteurs économiques privés des deux pays.

Zafrani Jenzri a réaffirmé la détermination de la Tunisie à élargir ses partenariats internationaux sur la base du respect mutuel et de la souveraineté. Elle a détaillé les contours de la nouvelle approche économique nationale, axée sur la justice sociale, le renforcement de la croissance et la résilience face aux chocs extérieurs.

Selon elle, la Tunisie a engagé des réformes structurelles ayant déjà permis d’améliorer plusieurs indicateurs économiques. Ces progrès se reflètent dans la performance de secteurs stratégiques tels que l’agriculture, la construction, les industries manufacturières et les services.

Structure productive en mutation et montée en gamme

La cheffe du gouvernement a souligné la transformation progressive de la structure des exportations tunisiennes, désormais davantage orientées vers des produits à haute valeur ajoutée : industries automobile et électrique, composants électroniques, produits agri-alimentaires, textile technique, économie verte et circulaire.

Elle a ajouté que le rythme des investissements directs étrangers (IDE) a poursuivi sa progression, enregistrant durant le premier semestre 2025 une augmentation supérieure à 21 % par rapport à la même période en 2024. Les projets d’infrastructure en cours — transport, énergies renouvelables, santé, routes — témoignent, selon elle, d’un regain de confiance des partenaires internationaux.

Zafrani Zenzri a affirmé que plus de 4 000 entreprises à participation étrangère sont actuellement implantées en Tunisie, générant environ 460 000 emplois. Cette dynamique, combinée à l’accélération récente des flux d’investissements, constitue selon elle un signal fort sur la crédibilité des réformes engagées et sur l’attractivité du marché tunisien.

Elle a rappelé que ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale « Tunisie 2035 », conçue comme un nouveau pacte économique et social visant à faire du pays une économie compétitive fondée sur la connaissance, l’innovation et la transparence, tout en simplifiant les procédures et en améliorant le climat des affaires.

Le Forum économique tuniso-algérien poursuit ses travaux autour de rencontres B2B et d’ateliers sectoriels destinés à identifier de nouveaux projets conjoints, dans une logique de complémentarité et de renforcement des échanges entre les deux pays voisins.

Lire aussi : Tunisie–Algérie : Un accord d’envergure pour renforcer la coopération en matière de défense

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Tous les détails sur le projet du nouvel hôpital universitaire de Kairouan

Après près de dix ans d’atermoiements, le projet du nouvel hôpital universitaire de Kairouan devient enfin réalité. Le contrat de remise du site au groupement tuniso-saoudien chargé de sa construction a été signé officiellement jeudi au siège du gouvernorat, marquant le démarrage effectif des travaux du futur hôpital universitaire Salman Ben Abdelaziz.

Les représentants des deux entreprises en charge du chantier, Khaled Koussabi et Hedi Bouzeganda, ont indiqué à l’agence TAP que la durée des travaux a été fixée à 36 mois à partir de la signature du contrat. Le complexe hospitalier, qui s’étendra sur 14 hectares, sera érigé dans un style architectural s’inspirant de l’identité islamique de Kairouan, avec une conception modernisée répondant aux normes hospitalières actuelles.

Selon le directeur régional de la santé, Moez Hajji, la valeur totale du projet avoisine 500 millions de dinars. Une partie substantielle du financement provient d’un don saoudien, via le Fonds saoudien pour le développement, d’un montant de 85 millions de dollars. Le reste sera couvert par le budget de l’État tunisien, notamment pour les travaux complémentaires, les raccordements et les taxes.

Le futur établissement comprendra un large éventail de services spécialisés, parmi lesquels un centre d’oncologie, une banque de sang, un service des grands brûlés, un service de médecine nucléaire, une unité de dialyse, une maternité, un service d’imagerie médicale, des unités de soins intensifs pour adultes et pour nouveau-nés, ainsi que des départements de cardiologie, de médecine du travail, de traitement de l’infertilité et de procréation médicalement assistée.

Passage du rêve à la réalité

Pour le premier délégué de Kairouan, Sami Laïdi, ce lancement marque « le passage du rêve à la réalité ». Les autorités espèrent inaugurer le nouvel hôpital vers la fin de l’année 2028, une fois les travaux et l’équipement achevés.

Dans la région, l’annonce a suscité un large soulagement. Plusieurs habitants interrogés par TAP ont exprimé leur satisfaction de voir ce projet, attendu depuis des années, enfin démarrer. Ils estiment qu’il permettra de rapprocher les soins des habitants du centre du pays, de réduire la pression sur les autres hôpitaux et surtout de mettre fin au long calvaire des patients contraints de se déplacer vers d’autres régions pour accéder à des spécialités médicales inexistantes à Kairouan.

Le chantier devrait également générer des centaines d’emplois durant la construction et l’équipement, et offrir par la suite de nouvelles opportunités pour les professionnels de la santé.

À rappeler que la veille, mercredi, le ministère de la Santé avait signé le contrat de construction et d’équipement du même hôpital en présence du ministre de la Santé, Mostafa Ferjani, de l’ambassadeur d’Arabie saoudite en Tunisie, Abdoulaziz Ben Ali Essagr, et du gouverneur de Kairouan, Dhaker Barqaoui.

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Intérêt grandissant des voyageurs chinois pour la Tunisie

La Tunisie enregistre une progression notable du nombre de touristes chinois cette année, selon les dernières données publiées par la représentation de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) à Pékin. La dynamique s’est particulièrement accélérée à la fin du mois de novembre 2025.

Pour le seul mois de novembre, le pays a accueilli 3 147 visiteurs chinois, soit une hausse de 24,2 % par rapport à la même période de 2024. Les chiffres cumulés de janvier à novembre confirment cette tendance positive et stable : 25 293 touristes ont été enregistrés, contre 21 386 sur les onze mêmes mois de 2024, ce qui équivaut à une croissance de 18,3 %.

Renforcer les partenariats

Cette performance est attribuée à l’intérêt grandissant des voyageurs chinois pour la Tunisie, perçue comme une destination culturelle et touristique singulière. Elle résulte également des efforts continus déployés pour renforcer les partenariats et intensifier la visibilité de la Tunisie sur le marché chinois.

Le ministère du Tourisme, à travers l’ONTT à Pékin, oeuvre à promouvoir la diversité de l’offre tunisienne afin de répondre aux attentes de cette clientèle, en quête d’expériences variées. Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté commune de consolider les échanges touristiques et culturels entre les deux pays.

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Impayés de la Cnam : Les pharmaciens se tournent vers la Kasbah

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens appelle le gouvernement à une intervention urgente pour désamorcer la crise qui secoue la chaîne d’approvisionnement en médicaments. Dans un communiqué publié jeudi, l’instance a annoncé avoir saisi la cheffe du gouvernement afin d’accélérer le versement des montants dus par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) au profit des pharmaciens.

Selon le Conseil, l’accumulation de ces impayés depuis plusieurs mois a plongé les officines privées dans une situation financière critique, poussant la Chambre syndicale des pharmaciens d’officine à suspendre la formule du “tiers payant”. Une décision jugée douloureuse mais devenue “inévitable”, au regard des retards persistants de remboursement.

L’Ordre des pharmaciens exprime un profond regret quant à cette suspension, estimant qu’elle risque d’entraver l’accès aux traitements pour une large partie des assurés sociaux, en particulier les ménages modestes qui dépendent de ce mécanisme pour se soigner sans avance de frais.

L’instance avertit que la prolongation de cette crise pourrait avoir des “répercussions graves” sur l’ensemble du système pharmaceutique national. Elle évoque notamment des menaces pesant sur la continuité de la distribution des médicaments, un modèle reconnu pour son efficacité et reposant sur une articulation étroite entre pharmacies privées, distributeurs en gros, Pharmacie centrale et industriels locaux. Un déséquilibre prolongé mettrait, selon elle, en péril la souveraineté médicamenteuse du pays.

Mécanismes durables

Le Conseil appelle à la mise en place de mécanismes durables garantissant le respect des délais de paiement, ainsi qu’à l’ouverture d’un dialogue responsable réunissant toutes les parties prenantes, afin d’assurer à la fois la continuité du service aux patients et la stabilité économique du secteur.

Il réitère par ailleurs sa disponibilité à contribuer activement à la recherche de solutions structurelles permettant de préserver les intérêts des patients et la pérennité de la chaîne pharmaceutique.

Pour rappel, la Cnam avait annoncé mercredi une mesure exceptionnelle consistant à rembourser directement, à partir du 8 décembre, les médicaments achetés en officine par les assurés relevant du régime de soins privés. Une décision prise à la suite de la suspension du “tiers payant” décidée unilatéralement par la Chambre syndicale des pharmaciens d’officine.

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Pharmacies : La CNAM annonce une mesure exceptionnelle pour les assurés

Le Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a annoncé qu’il a été décidé, à titre exceptionnel, de permettre aux assurés sociaux inscrits dans le régime de soins privés de se faire rembourser les frais des médicaments achetés dans les pharmacies privées.

La CNAM a précisé, dans un communiqué publié ce mercredi, qu’« à la suite de la décision unilatérale prise par le Syndicat tunisien des pharmaciens d’officine de suspendre l’application du système du tiers payant à partir du 8 décembre 2025, il a été décidé, à titre exceptionnel, de permettre aux assurés sociaux inscrits dans le régime de soins privés d’être remboursés pour les médicaments acquis auprès des pharmacies privées ».

L’institution a ajouté que les assurés sociaux qui n’ont pas pu obtenir leurs médicaments selon le système du tiers payant doivent présenter une fiche de remboursement de soins renseignée avec précision par l’assuré et par le pharmacien. Celle-ci doit inclure l’ordonnance médicale, la facture de paiement ainsi que les vignettes des médicaments.

Suspension de la délivrance des médicaments

Il est à noter que le Syndicat tunisien des pharmaciens d’officine a réaffirmé, lundi dernier, son attachement à la décision de son bureau national de suspendre la délivrance des médicaments selon le système du tiers payant pour les affiliés de la CNAM, et ce à partir du lundi 8 décembre courant. Le syndicat a indiqué, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son conseil national, que « cette décision survient en raison de l’absence de solutions concrètes et de garanties réelles pour le respect des délais de paiement de la part de la CNAM ».

Le Syndicat des pharmaciens d’officine a renouvelé, dans le même communiqué, sa disposition à reprendre l’application du système du tiers payant dès que des garanties sérieuses seront mises en place pour résoudre la crise des délais de paiement et instaurer un mécanisme de financement durable et transparent, mettant fin aux charges qui ne relèvent pas des missions du pharmacien.

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Douane tunisienne : Des résultats « record » dans la lutte anti-stupéfiants en 2025

La Douane tunisienne annonce une année exceptionnelle en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants. Le porte-parole de la Direction générale de la douane, le colonel-major Chokri Jabri, a affirmé, mercredi 10 décembre 2025, que les unités douanières « ont réalisé des résultats record et sans précédent » dans la lutte contre la contrebande de drogues, et ce, dans l’ensemble des régions du pays.

Intervenant lors d’un séminaire scientifique consacré au rôle de la douane dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, organisé à l’occasion du 69e anniversaire de la fête de la douane, Jebri a expliqué que le choix de ce thème « répond à la gravité de cette menace qui touche les familles, la jeunesse et les générations futures », d’autant que les réseaux de trafic ont considérablement perfectionné leurs méthodes et moyens de dissimulation.

Selon les données présentées, les saisies ont connu une hausse notable par rapport à l’année précédente. Les unités douanières ont intercepté plus de 13 millions de comprimés stupéfiants, plus de 80 kg de cocaïne et environ 760 kg de cannabis. Plusieurs opérations qualifiées de « majeures » ont été réalisées dans différents points de passage, notamment les ports de Radès et de La Goulette, les postes frontaliers de Ras Jedir, Dhehiba et Melloula, ainsi qu’à l’aéroport Tunis-Carthage. À elle seule, la brigade de Sfax a saisi plus de 43 kg de cocaïne.

Le porte-parole a également mis en avant les investissements consentis ces dernières années pour renforcer les capacités techniques de la douane, citant les scanners, les chiens spécialisés, les équipements numériques et le renforcement continu de la formation des agents. Ces outils ont permis de détecter des caches particulièrement sophistiquées au sein de véhicules, marchandises et cargaisons. « L’élément humain reste toutefois au cœur de l’action sécuritaire », a-t-il précisé, en saluant le professionnalisme et le sens du devoir des agents.

« Guerre sans relâche »

Jebri a par ailleurs attribué l’augmentation des saisies à une hausse de la demande et de la consommation de drogues, mais aussi aux directives du président de la République, qui a appelé à mener une « guerre sans relâche » contre les réseaux de trafiquants. Il a rappelé que le ministère des Finances et la Direction générale de la douane ont mobilisé toutes les ressources humaines et logistiques nécessaires pour mettre en œuvre cette stratégie.

Tout en intensifiant la lutte contre la contrebande, la douane poursuit ses missions économiques et fiscales : contrôle des flux d’importation et d’exportation, facilitation des services destinés aux Tunisiens à l’étranger et accélération de la numérisation des procédures. « Nos efforts sécuritaires ne se font pas au détriment de nos autres missions », a assuré le colonel-major.

Il a enfin affirmé que la Douane tunisienne continuera à renforcer sa présence sur le terrain, moderniser ses équipements et développer les compétences de ses équipes afin de protéger le pays contre les dangers liés aux drogues et préserver la santé et la sécurité de la société. Jebri a salué « les efforts exceptionnels » des agents et les « résultats honorables » enregistrés cette année.

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Tunisie : Quatre morts dans un accident au Kef

Un grave accident de la route a coûté la vie à quatre personnes, mardi soir, sur la route nationale 17 reliant les gouvernorats du Kef et de Kasserine, au niveau de la zone de Aïn Charen, relevant de la délégation de Tajerouine.

Selon le directeur régional de la santé au Kef, Moncef El Houani, l’accident s’est produit en début de soirée et a provoqué la mort immédiate de deux hommes, nés en 1966 et 1981, ainsi que de deux femmes, nées en 1972 et 1981.

Un jeune homme de 22 ans a également été grièvement blessé. Transporté en urgence à l’hôpital régional du Kef, il a reçu les premiers soins avant d’être opéré pour traiter plusieurs fractures des côtes et d’autres blessures sur différentes parties du corps. Son état est jugé stable.

Les circonstances de l’accident restent à éclaircir. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Garde nationale chargée de la circulation à Tajerouine pour déterminer les causes du drame et établir les responsabilités.

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Tunisie : Le Conseil de Presse tire à boulets rouges sur l’émission de Samir Elwafi

Le Conseil de Presse a exprimé son profond mécontentement suite à la diffusion sur la chaîne El Hiwar Ettounsi du programme intitulé « Wahech Promax », accusé de promouvoir des traitements contre le cancer non éprouvés et de donner la parole à des individus faisant des affirmations trompeuses.

Dans un communiqué officiel, le Conseil a qualifié ce type de contenu de « glissement dangereux dans la pratique journalistique », soulignant qu’il viole les règles et l’éthique de la profession, tout en exposant les patients et leurs familles à de graves risques sanitaires.

Le Conseil a rappelé que la mission principale des médias est la recherche de la vérité et la vérification des sources. Selon lui, toute promotion de pratiques médicales fictives ou d’informations non validées scientifiquement constitue une faute grave, et les discours basés sur le charlatanisme ou la pseudo-médecine peuvent induire les patients en erreur et les pousser à adopter des comportements dangereux.

Respect des codes professionnels

Le communiqué insiste également sur le respect des codes professionnels et des normes éthiques, notamment en matière d’information sur la santé. « Les contenus médicaux ne sont pas des sujets de divertissement mais des connaissances scientifiques devant être validées par des spécialistes », précise le Conseil, rappelant que le décret n°116 de 2011 prévoit des sanctions pour tout contenu médiatique trompeur ou contraire aux règles de sécurité sanitaire.

Enfin, le Conseil de Presse a réaffirmé son engagement pour un journalisme responsable, basé sur des informations précises et fiables, et a appelé tous les médias à respecter pleinement les règles professionnelles et éthiques, en évitant de diffuser des superstitions, des illusions ou tout contenu susceptible de nuire à la santé des citoyens.

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Tunis : L’ambassadrice de Suède discute de la gestion des déchets avec le gouverneur

Le 9 décembre, le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, a reçu la visite de l’ambassadrice de Suède, Cecilia Ramsten. Selon les déclarations officielles, la rencontre a été qualifiée de « fructueuse et riche », abordant plusieurs thématiques telles que la durabilité, la gestion des déchets urbains, l’innovation, l’investissement et les opportunités de coopération.

Les préparatifs de la célébration du 70e anniversaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Suède en 2026 ont également été évoqués.

L’ambassadrice a souligné l’ancienneté des relations bilatérales, qui dépassent les 280 ans, et exprimé la volonté des deux pays de renforcer leurs liens.

Cette visite s’inscrit dans un contexte politique sensible. Le président tunisien, Kaïs Saïed, avait récemment rappelé à l’ordre plusieurs ambassadeurs, dénonçant des tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures du pays.

Ce rappel réaffirme la vigilance de la présidence tunisienne face à toute forme de pression diplomatique et son engagement pour protéger la souveraineté nationale, tout en poursuivant un dialogue constructif avec les partenaires internationaux.

Lire aussi : Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

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17 décembre : Les pro-Saied préparent une démonstration de rue !

Les partisans du président Kaïs Saïed préparent une large mobilisation le 17 décembre, date porteuse d’une forte charge symbolique puisqu’elle marque le déclenchement de la révolution tunisienne. L’objectif annoncé est de dénoncer « l’ingérence étrangère » dans les affaires du pays, un thème devenu central dans le discours des soutiens du chef de l’État. Mais au-delà de l’affichage souverainiste, cette initiative s’inscrit dans un moment politique tendu où les dynamiques de rue commencent à peser.

Depuis plusieurs semaines, des manifestations importantes ont été organisées dans la capitale et dans plusieurs régions pour dénoncer la détérioration des libertés publiques, les arrestations d’opposants, l’usage du système judiciaire contre des voix critiques. Les slogans en faveur de la liberté d’expression, de l’indépendance de la justice et de la libération des détenus politiques se sont multipliés.

Face à cette dynamique, les partisans du président cherchent à occuper à leur tour l’espace public. Plusieurs marches de soutien ont été observées ces derniers mois, affirmant la nécessité de défendre la souveraineté nationale et de s’opposer à toute pression extérieure. Le 17 décembre s’inscrit dans la continuité de cette logique.

Un contre-récit politique

La manifestation annoncée est perçue comme un contre-rassemblement destiné à répondre à la montée des protestations anti-régime. Le choix du 17 décembre ajoute une dimension symbolique forte. En convoquant la mémoire du déclenchement de la révolution, les organisateurs cherchent à inscrire le soutien à Kaïs Saïed dans la continuité historique du soulèvement populaire de 2010, en redéfinissant son sens autour de la souveraineté et de la rupture avec les anciennes élites.

Entre, d’un côté, des mobilisations appelant au respect des libertés fondamentales et, de l’autre, des rassemblements soutenant la fermeté en matière de souveraineté nationale, la scène tunisienne se retrouve structurée par deux visions opposées.

La coïncidence de ces mobilisations, parfois organisées à quelques jours d’intervalle, crée un climat où chaque camp tente d’imposer son récit et de peser sur le rapport de force politique.

Lire aussi : À Tunis, la marche ‘L’opposition n’est pas un crime’ s’inscrit dans une séquence protestataire croissante

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Tunisie : Youssef Mimouni, avocats et experts devant la chambre d’accusation

Le premier juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a notifié l’homme d’affaires Youssef Mimouni, un ancien directeur général d’une banque publique, ainsi que plusieurs avocats et experts judiciaires, de la décision de clôturer l’enquête et de les renvoyer devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis. Celle-ci devra désormais statuer sur la suite à donner à ce dossier complexe.

Cette étape marque un tournant important dans une affaire qui avait déjà conduit le juge d’instruction du pôle financier à émettre des mandats de dépôt à l’encontre de Mimouni, de l’ancien dirigeant de la banque publique impliqué, d’un avocat, du propriétaire d’un cabinet de consultations juridiques ainsi que d’un ancien cadre de la même banque. Plusieurs autres mis en cause sont restés en liberté mais soumis à une interdiction de voyager.

Les charges retenues sont lourdes et multiples : falsification, détention et usage de documents falsifiés, corruption active et passive, exploitation de la qualité de fonctionnaire pour obtenir un avantage indu, violation des procédures administratives à des fins personnelles ou au profit d’autrui, et préjudices causés à l’administration.

L’ensemble de ces accusations est lié à des opérations et transactions entre la banque publique concernée et des entreprises appartenant à l’homme d’affaires.

Pratiques présumées de manipulation documentaire

Le dossier, dont le volume et la technicité témoignent de l’ampleur des soupçons, met en lumière des pratiques présumées de manipulation documentaire, d’irrégularités financières et de collusions entre des acteurs économiques et des responsables bancaires. La Chambre d’accusation devra désormais déterminer s’il existe suffisamment d’éléments pour renvoyer les accusés devant un tribunal.

Cette affaire, suivie de près dans les milieux économique et judiciaire, illustre une nouvelle fois l’importance accordée à la lutte contre la corruption, notamment lorsqu’elle implique des établissements financiers publics et des circuits de décision sensibles.

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Ministère de la Justice – LTDH : Le torchon brûle autour des visites de prisons

Le ministère de la Justice a appelé, mardi soir, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) à respecter les obligations prévues par le mémorandum d’entente signé le 10 juillet 2015, qui encadre les visites de prisons effectuées par ses délégations. Une mise au point destinée, selon le ministère, à garantir la poursuite de cette coopération.

Dans son communiqué, le ministère a démenti l’existence d’une décision implicite mettant fin au mémorandum, contrairement à ce qui a été avancé dans plusieurs déclarations de la Ligue et de certaines de ses sections régionales. Il a affirmé avoir constaté, à plusieurs reprises, des manquements de la LTDH aux engagements mentionnés dans les articles 8 et 9 du texte, notamment en matière de neutralité et de transparence.

Selon la même source, ces manquements se seraient traduits par la diffusion d’informations jugées inexactes concernant la situation de certains détenus, sans respecter les procédures prévues par la convention. Le ministère a insisté sur la nécessité de se conformer aux règles établies pour maintenir la crédibilité et le cadre de travail commun.

Protection des droits humains

Il a également réaffirmé son attachement à la protection des droits humains au sein des établissements pénitentiaires, ainsi qu’à l’application des standards internationaux en matière de transparence et de bonnes pratiques.

Pour sa part, la Ligue avait indiqué ces derniers jours que plusieurs de ses délégations avaient été empêchées de visiter des prisons à Gafsa, Mahdia, Belli, El Nadhour et Borj Roumi, évoquant un blocage de facto dans l’accès à ces structures.

Le différend entre les deux parties met en lumière la sensibilité du dossier carcéral en Tunisie et l’importance du rôle de la société civile dans le suivi des conditions de détention. Les prochains échanges devraient déterminer si le mémorandum de 2015 restera un cadre opérationnel ou nécessitera une révision.

Lire aussi : La Direction des prisons dément la dégradation de l’état de santé de prisonniers grévistes

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Saïed : « Inadmissible que j’intervienne pour raccorder une maison au réseau d’assainissement »

Le chef de l’État Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri. Une rencontre marquée par un nouveau rappel à l’ordre adressé aux responsables locaux, accusés de manquer de réactivité face aux préoccupations essentielles des citoyens.

Le président a estimé qu’il n’est pas normal que le chef de l’État intervienne personnellement pour demander le raccordement d’un domicile au réseau d’assainissement, l’installation de l’éclairage public dans certains quartiers ou même la réparation d’un tronçon de route simplement parce qu’une plainte lui est parvenue. Selon lui, ces tâches relèvent clairement des autorités locales et régionales.

Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les opérations de nettoyage et d’entretien dans les villes ne doivent pas se limiter à des campagnes ponctuelles, mais constituer un travail continu, mené quotidiennement. Il a également critiqué les prétextes souvent avancés par certains responsables, évoquant des procédures complexes ou un manque de moyens.

Avertissement lancé

« En réalité, ces complications disparaissent dès que les responsables sont appelés à assumer pleinement leurs fonctions », a-t-il affirmé, ajoutant que leur rôle consiste justement à lever les obstacles et à simplifier les démarches administratives. Il a dénoncé un gaspillage des ressources publiques dans les échanges de correspondances et les lenteurs bureaucratiques.

Le président a conclu en appelant chaque responsable à n’avoir qu’un seul objectif : la Tunisie. Il a averti que ceux qui s’égarent ou ne saisissent pas l’urgence du contexte doivent savoir que la jeunesse, selon ses termes, « arrive et ne manquera ni la cible ni l’adresse ».

Lire aussi : Crise de Gabès : Saïed exige un rapport final “dans les prochains jours”

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Accusations autour du rapport financier de la flottille Soumoud : Wael Naouar contre-attaque

Une vive polémique a resurgi ces derniers jours autour du rapport financier de la flottille Sumud, partie depuis la Tunisie il y a quelques semaines pour acheminer une aide symbolique et médiatique à Gaza. Face aux interrogations insistantes sur la publication des comptes, l’un des initiateurs du projet, Wael Naouar, a répondu dans un long message publié sur les réseaux sociaux.

Dans son post, Naouar dénonce “l’activation soudaine de la machine ‘Où est le rapport financier ?’”, qu’il attribue aux mêmes acteurs qu’il accuse régulièrement de “mener des campagnes de discrédit” contre toute initiative liée à la cause palestinienne.

Selon lui, ces critiques proviennent de “blogueurs connus”, de “pseudo-journalistes impliqués dans des affaires de corruption financière”, ainsi que de pages médiatiques accusées de relayer des narratifs hostiles. Il ironise également sur les compétences de certains administrateurs de pages, qui auraient “mal calculé les 45 jours” annoncés pour la publication du rapport.

Un contexte de tensions permanentes

Naouar rappelle que les organisateurs s’étaient engagés à publier un rapport financier dans un délai de 45 jours après le retour de la flottille — un délai qui, selon lui, expire le 10 décembre.

Il souligne que cette transparence n’est ni une obligation légale ni une exigence extérieure, mais un choix “pour rendre des comptes aux Tunisiens qui ont fait des dons”. Il ajoute que l’objectif est aussi de démontrer qu’une initiative entièrement tunisienne et sans financements étrangers peut mobiliser les ressources nécessaires à une opération maritime de solidarité.

Dans son message, Naouar affirme que les attaques contre la flottille s’inscrivent dans une série de campagnes, déjà observées, selon lui, depuis le 7 octobre : contre des sit-in, des manifestations ou des actions de soutien à la cause palestinienne. Il reproche aux mêmes pages et personnalités de relancer un nouveau front de critique à chaque fois que les précédents sont démentis par les faits.

Il cite à ce propos une anecdote : lors d’une visite de condoléances à un responsable du mouvement Hamas, celui-ci lui aurait confié s’être initialement “méfié” de l’absence d’attaques contre la caravane Sumud, estimant que toute initiative pro-Palestine faisait normalement l’objet de campagnes hostiles. “Le lendemain, quand les attaques ont commencé, ils ont compris que l’initiative avait surpris l’ennemi”, relate Naouar.

“Le rapport sera publié, mais les campagnes vont continuer”

Face aux doutes d’une partie de l’opinion, Naouar assure que le rapport financier sera rendu public à la date annoncée et constituera “une leçon de transparence”.

Il reconnaît toutefois que la publication ne fera pas taire tout le monde : « Les personnes “sincères”, dit-il, cesseront leur interrogation ; Les acteurs aux “agendas hostiles”, selon ses mots, lanceront aussitôt une nouvelle campagne.

Il conclut son message en s’adressant à une entreprise européenne qu’il accuse — sans la nommer — de financer des pages visant à discréditer la flottille, affirmant que ses initiateurs continueront leur action et qu’ils lutteront contre “toute tentative de normalisation”.

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Kaizen : Le Japon fait de la Tunisie un pôle régional de progrès continu

La Tunisie a franchi une nouvelle étape dans la promotion des méthodes de gestion modernes. Une mémoire d’entente a été signée, ce lundi 8 décembre 2026, au ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, entre la Direction générale du renouveau et du développement technologique et les centres techniques industriels. L’accord porte sur la gestion et l’animation du Centre de Excellence tunisien Kaizen, dédié à la diffusion de la culture de l’amélioration continue.

Lors de la cérémonie, deux entreprises tunisiennes ont également été distinguées : Leoni Wiring Systems et SOPAL, lauréates du premier et du deuxième prix africain dans la catégorie des grandes entreprises pour les performances obtenues dans le domaine du Kaizen en 2025.

Grâce à cette désignation, la Tunisie deviendra officiellement une plateforme régionale de diffusion de la culture Kaizen, soutenue par la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) et l’Agence africaine de développement. Ce centre visera à renforcer la compétitivité des industries tunisiennes et africaines en promouvant les outils modernes de qualité, de productivité et d’optimisation des processus.

La ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, a salué les efforts conjoints des différentes parties prenantes, en particulier le partenaire japonais. Elle a souligné que cette dynamique permettra d’étendre la culture de l’amélioration continue aux centres techniques industriels, tout en s’appuyant sur les compétences tunisiennes.

La ministre a également insisté sur la nécessité d’élargir l’application du programme à d’autres secteurs, tels que le secteur minier, la formation professionnelle et les métiers du tourisme, afin d’y introduire davantage d’efficacité et de compétitivité.

Vingt ans d’expérience tunisienne dans le Kaizen

Le programme tuniso-japonais d’appui technique dans l’amélioration de la qualité et de la productivité, basé sur la méthode Kaizen, est actif en Tunisie depuis 2006. Il a permis d’accompagner plus de 200 entreprises industrielles, en les aidant à mettre en place des outils de productivité et de qualité. Les résultats se sont traduits par une nette amélioration des performances et des produits.

Le programme a aussi formé plus de 130 experts, encadré 54 formateurs issus d’établissements sous tutelle et lancé de nouveaux cycles de formation au profit de 29 stagiaires et de cadres de l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle.

Cette nouvelle étape confirme la volonté tunisienne de s’inscrire dans une dynamique durable d’amélioration continue et de compétitivité industrielle.

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Tunisie : Une première médicale grâce à la technique des ondes de choc intracoronaires

Le service de cardiologie de l’hôpital Charles Nicolle a marqué, ce lundi, une avancée majeure pour la médecine tunisienne. Une équipe spécialisée est parvenue à réaliser, pour la première fois , une intervention destinée à traiter des calcifications sévères des artères coronaires à l’aide de la technique des ondes de choc intravasculaires.

Le patient, âgé de 58 ans, souffrait d’un rétrécissement important et fortement calcifié d’une artère coronaire. Les médecins ont d’abord fragmenté les calcifications à l’aide d’un ballon de lithotripsie intracoronaire, avant de poser une endoprothèse active permettant de rétablir un flux sanguin normal.

L’intervention a été menée par le professeur Habib Ben Ahmed et l’équipe de cathétérisme, sous la supervision du professeur Laila Bezdah, en coordination avec le professeur Aymen Abbassi du service de pharmacie clinique.

Progrès continu

Dans un communiqué, le ministère de la Santé a salué cette réussite, soulignant qu’elle confirme le progrès continu de la Tunisie en cardiologie interventionnelle et illustre la capacité des compétences nationales à maîtriser des technologies parmi les plus avancées au monde pour traiter des maladies cardiaques complexes.

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Saisie de 100 kg de cannabis au port de la Goulette

Les agents de la douane au port de la Goulette ont déjoué une tentative de faire entrer sur le territoire près de 100 kilogrammes de cannabis, soigneusement dissimulés dans le coffre d’une voiture transportée à bord d’un ferry en provenance d’un pays européen.

Selon les premières informations, les équipes de contrôle ont repéré des signes suspects lors du passage du véhicule devant le scanner. Une inspection approfondie a alors permis de découvrir une quantité particulièrement importante de résine de cannabis, emballée et cachée dans le compartiment arrière du véhicule.

Après la découverte de la marchandise illicite, le conducteur a été placé en garde à vue sur instruction du ministère public près le tribunal de première instance de Tunis. Le dossier a été confié à la sous-direction de lutte contre les stupéfiants de la police judiciaire à El Gorjani, chargée d’enquêter sur la destination de cette cargaison et d’identifier les membres du réseau impliqué dans cette opération de contrebande.

Plus importantes réalisées

Cette saisie figure parmi les plus importantes réalisées récemment au niveau des points d’entrée maritimes, confirmant l’intensification des tentatives de faire transiter des cargaisons de stupéfiants via la Tunisie et la vigilance accrue des unités spécialisées.

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Mariage collectif organisé en Tunisie : L’union réduit la facture ?

Le groupe Leoni Tunisie a récemment organisé un mariage collectif au profit de plusieurs de ses employés. L’entreprise a pris en charge une partie des dépenses liées à la cérémonie, un geste social salué dans un contexte où se marier coûte de plus en plus cher.

En Tunisie, le nombre de mariages connaît une baisse constante. Les chiffres officiels montrent qu’on est passé d’environ 78 mille mariages en 2023 à près de 71 mille en 2024. Une tendance lourde, largement liée à la hausse du coût de la vie, au chômage et aux charges de l’installation familiale.

D’un autre côté, se marier représente aujourd’hui un investissement souvent difficile à supporter. Selon plusieurs enquêtes et professionnels du secteur, un mariage « simple » tourne autour de 30 mille dinars, tandis qu’une cérémonie moyenne peut dépasser 50 mille dinars. Si l’on inclut meubles, électroménager, bijoux et dépenses annexes, la facture atteint parfois 50 mille dinars, voire davantage.

Dans ce contexte, l’initiative de Leoni apparaît comme un soutien concret pour des employés qui, autrement, auraient dû renoncer ou reporter leur union. Le mariage collectif permet de mutualiser les coûts, de négocier des tarifs plus bas et d’éliminer plusieurs dépenses individuelles.

Faut-il généraliser ce type d’initiative en Tunisie ?

L’idée séduit, car elle offrirait une réponse immédiate à un problème réel. Mais elle soulève aussi des limites. Le mariage reste un moment intime, et une cérémonie collective ne correspond pas forcément aux attentes de tous. Certaines familles pourraient mal vivre l’uniformisation de la fête ou la standardisation des choix. Par ailleurs, une telle démarche représente un coût important pour les entreprises, qui ne disposent pas toutes des mêmes moyens.

L’initiative de Leoni ouvre néanmoins un débat utile. Dans un pays où les jeunes peinent à franchir les étapes de la vie familiale faute de moyens, des solutions alternatives — qu’elles viennent des entreprises, de collectivités locales ou de partenariats public-privé — pourraient contribuer à rendre le mariage plus accessible. Un « pack mariage » plafonné, négocié collectivement, ou un appui financier ciblé pourraient avoir un impact notable.

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Tunisie – Les barrages du nord se remplissent : Un début décembre prometteur

Les récentes précipitations ont considérablement renforcé les réserves hydriques des barrages du Nord tunisien. Selon Faiçel Moslem, directeur général des barrages et des grands travaux hydrauliques au ministère de l’Agriculture, les apports atteignent 51 millions de mètres cubes au cours des huit premiers jours de décembre. Il s’agit, selon lui, d’indicateurs très positifs et rassurants pour la saison.

Depuis le début de l’automne, les barrages du Nord ont accumulé près de 200 millions de mètres cubes. Ce volume important a permis de consolider les réserves dédiées à l’eau potable et pourrait, si les pluies se maintiennent au même rythme, garantir aussi les besoins en irrigation au cours des prochains mois.

La région de Béja figure parmi les plus concernées par cette amélioration notable. Depuis début septembre, ses barrages ont enregistré des apports significatifs qui ont dopé leurs stocks par rapport à la même période de l’année dernière. Le barrage de Sidi el Barrak est ainsi passé de 74 à 148 millions de mètres cubes. Celui de Sidi Salem a progressé de 92 à 122 millions de mètres cubes. Le barrage de Ksassab, quant à lui, a vu son stock augmenter de 19 à 24,6 millions de mètres cubes.

Bonnes perspectives

La région abrite d’ailleurs les plus grands barrages du pays, dont celui de Sidi Salem, dont la capacité totale atteint 643 millions de mètres cubes. Mis en service en 1982 sur l’oued Medjerda, il alimente plusieurs gouvernorats en eau potable et en eau d’irrigation. La délégation de Nefza, également à Béja, abrite le barrage de Sidi el Barrak, l’un des plus importants du territoire, ainsi que le barrage de Ksassab.

Ces apports pluviométriques confortent les perspectives pour la saison hydrique à venir, après plusieurs années marquées par la pression sur les ressources en eau.

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