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Macron menace la Chine de droits de douane

Le président français Emmanuel Macron a déclaré, dimanche 7 décembre, avoir averti la Chine d’un possible durcissement de droits de douane. Cela s’est déroulé lors de sa visite officielle à Pékin.

Au cours de son voyage à Pékin au début du mois de décembre, Macron a appelé la Chine à renforcer sa coopération avec l’UE sur les déséquilibres commerciaux mondiaux « non durables », la géopolitique et l’environnement. « J’ai essayé d’expliquer aux Chinois que leur excédent commercial n’est pas viable. Car, ils tuent leurs propres clients, notamment parce qu’ils n’importent plus d’Europe », a-t-il déclaré, dans une interview publiée dans Les Echos.

Par le passé, Macron a déjà tenté de projeter un front européen fort dans les relations avec la Chine. Et ce, en pressant Bruxelles de mettre en œuvre des contre-mesures protectionnistes pour ralentir la forte croissance des exportations chinoises qui pénalisent l’industrie européenne.

En effet, il estime que l’industrie européenne se trouve dans une situation difficile. Car prise en étau entre les politiques protectionnistes du président américain Donald Trump et la concurrence de la Chine, qui « touche au cœur même du modèle industriel et d’innovation européen ».

En outre, Macron a déclaré avoir proposé une approche plus conciliante envers la Chine. Et notamment, en levant les restrictions sur les importations de machines européennes pour semi-conducteurs et sur les exportations de terres rares.

Enfin, le président français a appelé les entreprises chinoises à investir en Europe et à « créer de la valeur et des opportunités pour l’Europe ».

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La croissance du PIB de l’UE s’est élevée à 0,3% au troisième trimestre

Au troisième trimestre 2025, le PIB a progressé de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l’UE par rapport au trimestre précédent, selon une estimation publiée vendredi 5 décembre par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Au deuxième trimestre 2025, la croissance du PIB s’était établie à 0,1% dans la zone euro et à 0,3% dans l’UE.

Sur un an, le PIB a augmenté de 1,4% dans la zone euro et de 1,6% dans l’UE au troisième trimestre 2025…

Le Danemark (+2,3%) a enregistré la plus forte croissance du PIB par rapport au trimestre précédent, suivi du Luxembourg et de la Suède (tous deux à +1,1%).

 

Des baisses ont été observées en Irlande, en Finlande (tous deux à -0,3%) et en Roumanie (-0,2%).

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Novembre noir pour la masse salariale du secteur privé américain

Le nombre de demandes d’allocations chômage déposées aux États-Unis a connu une baisse brutale et inattendue la semaine dernière. Ce qui laisse présager un niveau limité de licenciements, peu après la publication mercredi 3 décembre du rapport de l’enquête mensuelle du cabinet ADP. Lequel fait état de la plus forte perte de masse salariale du secteur privé en novembre depuis plus de trois ans.

Plus précisément, au cours de la semaine se terminant le 29 novembre, seulement 191 000 nouvelles demandes d’allocations de chômage ont été soumises. A savoir un nombre réduit de 27 000 par rapport à la semaine correspondante précédente. Une révision à la hausse à 218 000 demandes contre 216 000 comme initialement annoncée.

Il s’agit du niveau le plus bas observé depuis plus de trois ans, soit depuis septembre 2022. Et cette forte baisse est intervenue alors que les estimations moyennes des analystes prévoyaient une légère augmentation à 220 000 demandes.

Il convient toutefois de noter que cette mesure concerne la semaine de Thanksgiving. Les périodes de fêtes étant généralement caractérisées par une forte volatilité et de faibles taux de licenciements.

Quoi qu’il en soit, ce rapport pourrait apaiser certaines des craintes apparues après la publication, mercredi, par ADP, d’un recul inattendu de 32 000 emplois dans le secteur privé américain en novembre, le plus important depuis mars 2023.

D’autres données du rapport, cependant, mesurent le nombre de personnes recevant des allocations de chômage après une première semaine, un indicateur du rythme des embauches. Lequel n’a diminué que légèrement de 4 000 pour atteindre 1,939 million au cours de la semaine se terminant le 22 novembre.

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Explosion de richesse mondiale, dopée par les nouveaux milliardaires

La banque universelle leader en Suisse, UBS, a publié jeudi 4 décembre un rapport d’UBS intitulé « Billionaire Ambitions Report« . Le document analyse les moteurs actuels de la création de richesse, l’essor des héritiers et l’évolution des priorités des familles influentes.

Selon UBS, une nouvelle génération de créateurs de richesse transforme profondément le paysage mondial. En 2025, 196 milliardaires autodidactes ont ajouté 386,5 milliards de dollars au patrimoine mondial. Ce qui porte la richesse totale des milliardaires à 15 800 milliards de dollars. Soit la deuxième plus forte hausse jamais enregistrée. Le nombre de milliardaires a progressé de 8,8 %, passant de 2 682 à près de 3 000.

Cette expansion est stimulée par des succès spectaculaires dans la technologie, la génétique, le marketing logiciel, le GNL ou encore les infrastructures, avec les États-Unis et la région Asie-Pacifique en tête. Les fortunes issues du secteur technologique ont grimpé de 23,8 %. Tandis que la croissance des biens de consommation ralentit, notamment en raison d’un recul du luxe européen face aux marques chinoises. Le secteur industriel affiche la progression la plus rapide (+27,1 %), suivi de la finance (+17 %), soutenue par la vigueur des marchés et la reprise des cryptomonnaies.

Le rapport met également en avant l’accélération du transfert intergénérationnel de richesse. En 2025, 91 héritiers ont reçu un total record de 297,8 milliards de dollars. Soit une hausse de 36 % par rapport à l’an dernier. Le nombre de milliardaires multigénérationnels continue donc de croître, atteignant environ 860 personnes cumulant 4 700 milliards de dollars.

Femmes milliardaires

Les femmes milliardaires, désormais au nombre de 374, voient leur fortune augmenter plus rapidement que celle des hommes : +8,4 % contre +3,2 % en 2025. Elles surpassent les milliardaires masculins dans l’accumulation de richesse pour la quatrième année consécutive.

Mobilité des milliardaires

La mobilité des grandes fortunes reste élevée : 36 % des milliardaires ont déjà déménagé au moins une fois. Et ce, principalement pour améliorer leur qualité de vie, répondre à des préoccupations géopolitiques ou optimiser leur fiscalité.

La dynamique familiale évolue également. Huit milliardaires sur dix souhaitent que leurs enfants deviennent indépendants. Tandis que la majorité privilégie la transmission de valeurs, les investissements à impact et le progrès technologique. Les jeunes générations sont perçues comme plus attachées à l’innovation, au mode de vie et à l’impact social.

Amérique du Nord…

Sur le plan de l’investissement, malgré la volatilité de 2025, l’Amérique du Nord reste la zone privilégiée (63 %), devant l’Europe de l’Ouest (40 %) et la Grande Chine (34 %). Beaucoup prévoient d’augmenter leur exposition aux marchés émergents, au capital-investissement, aux hedgefunds et aux infrastructures. Tout en surveillant de près les risques liés aux droits de douane, aux tensions géopolitiques et à l’instabilité politique.

Au final, UBS souligne que le « grand transfert de richesse » va se poursuivre : d’ici 2040, les milliardaires devraient transmettre environ 6 900 milliards de dollars, dont la majeure partie à leurs enfants.

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Plus de 55 700 voitures électriques vendues en Allemagne, un record

Le nombre de voitures entièrement électriques immatriculées pour la première fois en Allemagne en novembre dernier a dépassé les 55 700, a annoncé mercredi 3 décembre, l’Autorité fédérale des transports automobiles.

Ce chiffre représente une augmentation de 58,5% par rapport au même mois de l’année dernière, explique l’autorité. La part des voitures électriques a ainsi atteint plus de 22% du total des nouvelles voitures particulières immatriculées pour la première fois, selon l’agence de presse allemande DPA.

Cependant, cette augmentation significative s’explique notamment par le faible niveau enregistré l’année dernière ; la demande de voitures électriques a diminué en 2024 après que le gouvernement allemand a annulé de manière inattendue la prime à l’achat d’une voiture électrique, en raison de la crise budgétaire.

Alors que la société américaine Tesla continuait de perdre des parts de marché en Allemagne, les ventes de la société chinoise BYD ont augmenté dans le pays, avec 4 000 nouvelles voitures électriques…, soit une augmentation de plus de 830% par rapport au même mois de l’année précédente.

À l’inverse, Tesla, propriété du milliardaire américain Elon Musk, n’a vendu qu’environ 1 800 unités le mois dernier, soit une baisse de plus de 20% par rapport aux ventes de l’année précédente.

Au total, 250 000 voitures neuves ont été immatriculées pour la première fois en Allemagne le mois dernier, soit une augmentation de 2,5% par rapport à novembre 2024.

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Made in Europe : Bruxelles vise 70 % pour couper sa dépendance à la Chine

Bruxelles envisage de fixer des objectifs de « fabrication en Europe » pouvant atteindre 70 % pour certains produits, notamment les voitures. Et ce, dans le cadre de sa volonté de privilégier la production locale et de réduire sa dépendance à l’égard de la Chine, indique le Financial Times.

Cette politique pourrait coûter aux entreprises de l’UE plus de 10 milliards d’euros par an. Car cela les obligerait à acheter des composants européens plus chers. C’est ce que des responsables au courant du projet de loi révèlent. Ledit projet devrait être présenté le 10 décembre.

Dans ce cadre, le commissaire européen, le français Stéphane Séjourné, supervise cette proposition. Laquelle marque l’aboutissement des efforts de la France pour privilégier la production nationale. Alors que l’industrie européenne, en difficulté, peine à concurrencer les importations bon marché en provenance d’Asie.

« Ce que nous essayons de proposer, c’est un équilibre délicat entre la protection nécessaire de notre industrie et l’ouverture, qui est précieuse pour l’ADN de l’Europe », a déclaré un responsable de l’UE.

De leur côté, trois responsables de l’UE ont indiqué que cette idée était à l’étude dans le cadre du plan de politique industrielle. Mais que les objectifs varieraient en fonction de l’importance de chaque secteur et du degré de dépendance.

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Lagarde : la BCE ne violera pas le Traité de l’UE concernant les actifs russes

La Banque centrale européenne (BCE) ne violera pas les règles de l’Union européenne pour soutenir un prêt à l’Ukraine garanti par des avoirs russes gelés. C’est ce qu’a déclaré sa présidente, Christine Lagarde.

« Ce que j’ai très clairement affirmé, et ce que mon équipe a également déclaré, c’est que nous ferons tout notre possible, mais que nous ne violerons pas le traité ». Ainsi s’exprimait Mme Lagarde devant les eurodéputés réunis à Bruxelles, mercredi 3 décembre. « Je n’ai pas été nommée présidente de la BCE par votre Assemblée pour violer le traité », a-t-elle ajouté.

A cet égard, Christine Lagarde affirme qu’ « il ne s’agit pas de nier la réalité, mais simplement de rappeler l’importance du respect du Traité européen concernant le fonctionnement de la Banque centrale européenne. J’espère sincèrement que les excellents rédacteurs et communicateurs de ce projet ont su appeler un chat un chat. C’est une obligation budgétaire qui nous incombe à tous. Par conséquent, en l’absence de marge de manœuvre budgétaire, nous devons trouver une solution ».

Elle poursuit en disant : « Ce n’est pas à moi d’en décider, mais aux dirigeants qui décideront s’il existe un risque d’instabilité financière. Car un maillon essentiel du réseau financier dans lequel nous opérons, à savoir Euroclear, est menacé. Il est de notre devoir de le signaler. Notre second devoir est de veiller au respect du droit international, car il en va de la confiance dans notre zone économique et dans notre monnaie. »

Lire aussi – UE : la saisie de l’argent russe pourrait « dévaster » Euroclear

Elle a également déclaré : « Mon plus grand espoir est que nous puissions aider l’Ukraine, que nous puissions l’aider financièrement; mais sans contourner le Traité et sans faire abstraction de l’impératif de stabilité financière. »

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L’or recule dans un contexte de prudence avant la réunion de la Fed 

Les cours de l’or ont chuté jeudi 4 décembre, les investisseurs prenant leurs bénéfices et adoptant une attitude prudente. Et ce, avant la réunion de la Réserve fédérale la semaine prochaine. Et dans l’attente de données économiques clés qui pourraient donner des indications sur l’évolution des taux d’intérêt américains.

Le cours de l’or au comptant a reculé de 0,2 % à 4 196,96 dollars l’once. Les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en décembre ont également baissé de 0,2 % à 4 225,90 dollars l’once, selon Reuters.

Soni Kumari, experte en matières premières chez ANZ, a déclaré : « Le marché s’attend fortement à ce que la Réserve fédérale réduise ses taux d’intérêt de 25 points de base […] Ce dont le marché a besoin maintenant, c’est d’un nouveau catalyseur pour que les prix (de l’or) augmentent ».

Elle a noté que les prises de bénéfices se poursuivaient et que toute baisse significative vers les 4 000 $ attirerait probablement davantage d’acheteurs.

Quant à l’outil FedWatch du CME, il révèle que les marchés sont sûrs à 89 % d’une baisse des taux d’intérêt la semaine prochaine. Les taux d’intérêt bas soutiennent généralement les actifs non rémunérateurs comme l’or.

Par ailleurs, les investisseurs attendent donc la publication, retardée, de l’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE) de septembre. A savoir, l’indicateur d’inflation privilégié par la Réserve fédérale, qui sera publié vendredi 5 décembre.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent a reculé de 0,4 % à 58,26 dollars; après avoir atteint un record de 58,98 dollars mercredi. Le platine a reculé de 0,9 % à 1 656,15 $; tandis que le palladium a baissé de 1,3 % à 1 441,75 $.

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20 cartes mères = 450 mg d’or : la méthode écologique qui pourrait sauver l’industrie du recyclage

Chaque année, des millions d’appareils électroniques jetés – notamment des smartphones, des ordinateurs, des tablettes, etc. – contiendraient pourtant des quantités insoupçonnées d’or et d’autres métaux précieux. Alors même que moins de 20 % sont correctement recyclés.

Mais ça c’était avant. Car, une découverte suisse aurait été réalisée par des chercheurs de l’ETH Zurich, rapporte Julie Meunier dans son blog ecoledejulie.fr et qui bouleverse aujourd’hui la filière. En effet, grâce à un procédé écologique à base de protéines issues du lactosérum, expliquent ces chercheurs, il devient possible d’extraire 450 milligrammes d’or pur à partir d’une vingtaine de cartes mères usagées. Cette innovation pourrait transformer les déchets électroniques en véritable ressource stratégique.

Par ces temps qui courent où le prix de l’or s’envole à une vitesse exponentielle, voilà une découverte qui ne manque pas d’enjeu – et de convoitise aussi.

Il faut savoir que les circuits imprimés réunissent en effet des concentrations de métaux dits “nobles“ bien supérieures à celles des mines conventionnelles : une tonne de composants électroniques renferme jusqu’à 400 grammes d’or, quand l’extraction minière classique n’en produit que quelques grammes par tonne de minerai brut, nous explique-t-on. Ainsi, outre l’or, les appareils électroniques renferment également de l’argent, du cuivre, du palladium ou du platine, constituant des gisements urbains mais largement sous-exploités. Alors que les déchets électroniques atteindraient 50 millions de tonnes par an.

Les chercheurs rappellent par ailleurs que les méthodes traditionnelles d’extraction, fondées sur l’utilisation de cyanure ou de mercure, sont une pollution durable et consomment des ressources considérables (entre autres l’eau), rendant obsolète ce modèle face à l’épuisement progressif des réserves minières. D’où donc l’importance du procédé helvétique : lesdits chercheurs auraient mis au point des « éponges protéiques » composées de fibrilles à même d’attirer et de capturer les ions d’or avant de les convertir en pépites de 22 carats, sans recourir à des produits toxiques.

Economie circulaire complète

Cette technologie s’inscrit dans une logique d’économie circulaire complète, depuis la collecte des appareils jusqu’à la production de lingots. Elle permet aussi de récupérer d’autres métaux stratégiques, ouvrant la voie à une filière industrielle durable, créatrice d’emplois et moins dépendante des mines destructrices. En transformant nos rebuts technologiques en ressources de valeur, cette approche réduit drastiquement l’impact environnemental et confirme que l’innovation scientifique peut réconcilier progrès et écologie.

Maintenant question : pourquoi les industries européens ou plus largement en Occident envoient-ils – illégalement – leurs déchets électroniques dans les pays en développement qui n’ont pas, de toute évidence, de technique adaptée à l’extraction des métaux nobles contenus dans les appareils qu’ils fabriquent ? Par voie de conséquence, est-il possible de les contraindre, par la loi cela s’entend, à utiliser ce procédé et diminuer ainsi le risque d’expédier ces appareils électroniques vers des pays qui n’ont pas les moyens de les démonter ?

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L’UE accepte de mettre fin aux importations de gaz russe en 2027

L’Union européenne entend mettre fin à toutes ses importations de gaz en provenance de Russie d’ici fin 2027, sur la base d’un accord conclu à Bruxelles entre les représentants des gouvernements de ses 27 États membres et le Parlement européen.

Selon ce plan, pour les contrats à court terme signés avant le 17 juin 2025, l’interdiction entrera en vigueur à compter du 25 avril 2026 pour le gaz naturel liquéfié (GNL) et à compter du 17 juin 2026 pour le gaz transporté par pipeline.

Pour les contrats d’approvisionnement en GNL à long terme, l’interdiction entrera en vigueur le 1er janvier 2027, conformément au 19e train de sanctions européennes contre la Russie. Pour les contrats d’importation de gaz par gazoduc à long terme, les importations seront interdites à compter du 30 septembre 2027, sous réserve du respect des objectifs de réserves de gaz, et au plus tard le 1er novembre 2027.

En octobre, la Russie fournissait environ 12% des importations de gaz de l’UE. À titre de comparaison, les États membres importaient environ 45% du gaz qu’ils consommaient avant l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022. La Hongrie, la France et la Belgique figurent parmi les États membres qui importent encore du gaz russe…

Les dirigeants de l’UE ont accepté de couvrir les «besoins financiers urgents» de l’Ukraine au cours des deux prochaines années, mais se sont abstenus d’approuver un plan visant à utiliser 140 milliards d’euros de fonds russes gelés en Europe pour accorder un prêt à Kiev, notamment en raison des inquiétudes concernant les risques juridiques soulevés par la Belgique.

L’essentiel des fonds russes gelés en Europe sont détenus par le dépositaire central de titres belge Euroclear.

Selon la proposition de la Commission, l’Ukraine ne remboursera le prêt que si la Russie verse des indemnités pour les dommages de guerre. Le texte devrait être approuvé aujourd’hui, selon des sources de Reuters.

Interrogé par l’agence sur le fond du texte, un porte-parole de la Commission européenne n’a pas commenté ce dernier, se contentant de déclarer que les commissaires «examineront les options» de financement de l’Ukraine et devraient «approuver» la proposition en ce sens.

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Le Bitcoin enregistre sa pire performance quotidienne depuis mars 2025

Le Bitcoin et l’Ethereum ont tous deux fortement chuté lundi 1er décembre. Alors que la dernière vague de ventes massives de cryptomonnaies a repris.

Le prix du Bitcoin est tombé sous la barre des 86 000 $, soit une baisse de 6 %. L’Ethereum a également chuté de 8,4 % pour s’établir à 2 776,39 $.

Idem pour la cryptomonnaie Solana qui laissé plus de 9 % sur le carreau, passant dernièrement sous la barre des 125 dollars. Tandis que d’autres cryptomonnaies étroitement réglementées ont également reculé.

En Asie, un communiqué publié samedi par la Banque populaire de Chine, mettant en garde contre les activités illégales liées aux monnaies numériques, a accru la pression sur les actions des sociétés liées aux actifs numériques cotées à la Bourse de Hong Kong, qui ont reculé lundi, relève CNBC.

Le nouveau repli des actifs numériques s’inscrit dans une tendance générale à l’aversion au risque en ce début de mois.

Ben Emmons, fondateur et directeur des systèmes d’information de Fedwatch Advisors, a déclaré que les gens étaient encore « nerveux » après la récente vague de ventes massives de Bitcoin. Il a ajouté que la baisse de lundi était généralement attribuée à la liquidation de 400 millions de dollars de plateformes d’échange…

Toujours selon la même source : «Le Bitcoin présente encore un fort effet de levier. On peut s’attendre à davantage de liquidations de ce type si son cours ne remonte pas depuis ses plus bas niveaux ».

Le repli de lundi faisait suite à une forte vague de ventes en octobre, qui avait également affecté le marché boursier. Le Bitcoin montrant une corrélation plus forte avec certains indices, notamment le Nasdaq, explique M. Emmons. « Ce sont principalement les investisseurs particuliers qui en sont à l’origine. Et c’est ce qui est inquiétant, car ils réagissent très différemment des investisseurs institutionnels. Il faudra en tenir compte à l’avenir, car l’effet de levier se généralise dans ce secteur ».

Par ailleurs, les préoccupations macroéconomiques – notamment l’incertitude quant à la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt américains – continuent de peser sur les investisseurs. Tandis que les doutes persistants concernant les valorisations excessives des entreprises liées à l’IA ont contribué aux turbulences des marchés en novembre. Et ce, dans un contexte de volatilité accrue des cryptomonnaies.

Enfin, sur les marchés des cryptomonnaies, plusieurs indicateurs laissent présager une faiblesse accrue à court terme des actifs numériques. L’intérêt ouvert sur les contrats à terme perpétuels a diminué, signe d’une réduction des positions spéculatives et à effet de levier sur le marché. C’est ce que constate Zach Bandle, responsable de la recherche chez Grayscale, société de gestion d’actifs spécialisée dans les cryptomonnaies.

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Les États-Unis réduisent leurs droits de douane sur les voitures sud-coréennes à 15 %…

L’adoption par le Parlement de la Corée du Sud de la législation sur les investissements stratégiques a été annoncée lundi 1er décembre par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, dans un message publié sur X.

« Les États-Unis réduiront certains droits de douane dans le cadre de cet accord, notamment ceux sur les voitures à 15 %, à compter du 1er novembre. Nous supprimons également les droits de douane sur les pièces d’aéronefs et nous « décompresserons » le taux d’intérêt réciproque de la Corée pour l’aligner sur celui du Japon et de l’UE». C’est ce qu’indique en substance le communiqué.

« La République de Corée a officiellement franchi, au Parlement, une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la loi sur les investissements stratégiques. Cette mesure importante garantit que l’industrie et les travailleurs américains bénéficieront pleinement de l’accord commercial conclu par le président des États-Unis avec la Corée », précise encore l’annonce.

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Contraction de l’activité manufacturière aux Etats-Unis en novembre

L’activité manufacturière américaine s’est contractée pour le neuvième mois consécutif en novembre aux Etats-Unis. Les usines étant confrontées à une baisse des commandes et à une hausse des prix des intrants. Tandis que l’impact des droits de douane sur les importations a continué de peser sur le secteur.

L’Institute for Supply Chain Management (ISM) a annoncé, lundi 1er décembre 2025, que son indice PMI manufacturier a reculé à 48,2 le mois dernier, contre 48,7 en octobre. A noter qu’un chiffre inférieur à 50 indique une contraction de l’activité manufacturière, qui représente 10,1 % de l’économie.

L’indice PMI est toutefois resté supérieur à 42,3. Un niveau que l’ISM juge compatible avec une expansion de l’économie dans son ensemble. Sachant que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse du PMI à 49,0…

L’indice ISM des nouvelles commandes futures a reculé à 47,4 le mois dernier, contre 49,4 en octobre. Cet indice s’est contracté au cours de neuf des dix derniers mois. Les droits de douane ont fait grimper les prix de certains biens aux Etats-Unis, freinant ainsi la demande. Les carnets de commandes ont continué de diminuer, malgré une légère amélioration des exportations.

La faiblesse de la demande a donc entraîné une moindre pression sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice des commandes fournisseurs de l’enquête ISM a reculé à 49,3, contre 54,2 en octobre. Un indice inférieur à 50 indique des délais de livraison plus courts.

Malgré une baisse des commandes de biens industriels, les fabricants ont payé plus cher leurs matières premières le mois dernier. C’est un signe que l’inflation restera élevée pendant un certain temps. L’indice des prix de l’enquête est passé de 58,0 à 58,5.

Enfin, l’emploi dans le secteur manufacturier a diminué. Probablement en raison de ce que l’ISM avait précédemment décrit comme « une accélération des licenciements due à une demande incertaine à court et moyen terme ».

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Le commerce extérieur de biens et de services chinois s’est élevé à 520 milliards d’euros en octobre

La valeur économique des biens et services dans le commerce extérieur de la Chine a été enregistrée à environ 4,29 billions de yuans en octobre 2025. Soit près de 520 milliards d’euros.

Globalement, les exportations de biens ont été enregistrées à environ 2,16 billions de yuans (environ 260 milliards d’euros). Tandis que les importations ont dépassé 1,52 billion de yuans (190 milliards d’euros). Ce qui a entraîné un excédent de 641,3 milliards de yuans (environ 78,19 milliards d’euros). C’est ce qu’il ressort des données officielles de l’Administration d’État des changes (SAFE), présentées ce mardi 2 décembre, en Chine.

De leur côté, les exportations de services ont atteint 260,7 milliards de yuans (environ 31,78 milliards d’euros). Alors que les importations de services se sont élevées à 340,4 milliards de yuans (environ 41,50 milliards d’euros). Ce qui correspond à un déficit de 79,7 milliards de yuans (environ 9,72 milliards d’euros).

A cet égard, notons qu’en particulier les services de voyage ont enregistré une valeur commerciale de 175,1 milliards de yuans (environ 21,35 milliards d’euros) en octobre. Quant aux services de transport, ils représentant une valeur commerciale de 170,5 milliards de yuans (environ 20,79 milliards d’euros). Tandis que les services de télécommunications, d’informatique et d’information ont enregistré une valeur commerciale de 65,8 milliards de yuans (environ 8,02 milliards d’euros), comme le montrent les mêmes données.

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La production industrielle chinoise ralentit en novembre

La production industrielle chinoise s’est contractée de manière inattendue en novembre. C’est ce que révèle une enquête publiée lundi 1er décembre. La faiblesse de la demande intérieure continuant de peser sur la deuxième économie mondiale.

Plus précisément, l’indice PMI manufacturier général chinois, RatingDog de S&P Global, a chuté à 49,9 points en novembre, en dessous des estimations des analystes (50,5 points).

Dans le même temps, l’indice a enregistré un recul par rapport aux niveaux de 52,1 points en septembre et de 50,6 points en octobre.

« La croissance de la production manufacturière a ralenti, les nouvelles commandes s’étant quasiment arrêtées en novembre », ont indiqué S&P Global et RatingDog dans un communiqué.

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Le trafic reprend en mer Rouge et redistribue les cartes du marché des pétroliers

La réactivation de la route maritime de la mer Rouge constituera un tournant pour le marché des pétroliers, car elle neutralisera le principal facteur géopolitique qui alimente actuellement la hausse cyclique des pétroliers transportant du pétrole brut et intensifie la pression sur les pétroliers transportant des produits raffinés. 

Depuis deux ans, le trafic maritime mondial contourne le détroit de Bab el-Mandeb et le canal de Suez, en raison de la crise provoquée par les attaques des Houthis.

Le contournement du cap de Bonne-Espérance a considérablement allongé les distances et les temps de navigation, créant une demande artificielle de tonnage et faisant grimper les taux de fret, notamment pour les navires transportant du pétrole brut. Cette situation ne reflète pas une croissance organique du marché, mais résulte temporairement d’une déviation du trafic maritime.

Selon un rapport de BIMCO, publié vendredi 28 novembre, le retour potentiel des navires en mer Rouge « semble plus proche que jamais ». Si ce retour se traduit par la restauration d’un transit normal via Suez, la demande de pétroliers devrait chuter en territoire négatif.

En clair, le marché perdra l’avantage exceptionnel que conférait l’allongement nécessaire de la durée du voyage. Les taux de fret actuels ne reflètent pas une augmentation constante du volume de marchandises, mais un allongement de la durée d’utilisation des navires dû à l’instabilité géopolitique. Si cette instabilité se résorbe, le marché reviendra à son niveau d’avant la crise, privant ainsi le secteur de l’avantage temporaire qui sous-tend les prévisions optimistes.

L’évaluation de Niels Rasmussen, analyste en chef de BIMCO, concernant le renforcement des pétroliers transportant du pétrole brut et la faiblesse des pétroliers transportant des produits raffinés, n’est valable que si les flux commerciaux actuels restent inchangés.

Cette formulation n’est plus considérée comme sûre. Le secteur du transport maritime de produits pétroliers est déjà sous pression en raison d’un carnet de commandes bien rempli et d’une faible demande.

Si le transit via l’Érythrée est rétabli, la réduction des distances pèsera davantage sur le bilan, limitant les besoins en flotte disponible et renforçant la tendance négative.

BIMCO n’a pas officiellement révisé ses prévisions, mais la reconnaissance qu’un retour en mer Rouge est possible annule de fait toute perspective de rentabilité durable pour les pétroliers.

Le marché repose actuellement sur un modèle de transport façonné par la crise et non par des paramètres commerciaux ou énergétiques stables. Une fois le transit rétabli, les temps de navigation seront réduits, la flotte retrouvera son rythme d’exploitation normal et la demande sera limitée.

L’évolution de la situation en mer Rouge, initialement perçue comme un facteur de perturbation, pourrait devenir un catalyseur de normalisation du marché. L’ampleur de cette correction dépendra de la confiance des entreprises dans la stabilité de la région, du coût des assurances et de la rapidité avec laquelle les compagnies maritimes rétabliront les liaisons via Suez.

D’ici là, le marché dans son ensemble demeure en phase de transition, les perspectives pour les transporteurs de pétrole brut étant jugées fragiles et celles pour les transporteurs de produits raffinés restant négatives. L’ampleur réelle des bouleversements apparaîtra lorsque les circonstances géopolitiques cesseront de dicter le marché du fret et que la dynamique reviendra à ses fondamentaux, l’offre et la demande.

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Les prix du café resteront élevés malgré le geste américain

Les amateurs de café qui espéraient un soulagement rapide face aux prix historiquement élevés devront peut-être patienter, car le soulagement attendu de la réduction des droits de douane américains ne s’est pas encore concrétisé, selon la société italienne de torréfaction Illycaffe SpA.

L’entreprise, connue pour son Espresso de haute qualité vendu dans des canettes argentées et rouges, prévoit d’augmenter à nouveau ses prix en janvier, après deux hausses cette année, a déclaré la directrice générale Cristina Scocchia dans une interview, rapporte Bloomberg.

Le prix du café Arabica a atteint des sommets historiques en octobre, mais les prix ont légèrement baissé depuis la prolongation par Donald Trump des exonérations tarifaires pour le café brésilien, mais ils demeurent néanmoins à des niveaux records.

« Une entreprise ne peut absorber qu’une limite au niveau excessif du prix du café vert », a souligné Scocchia, faisant référence à la hausse du coût des grains de café. « Nous allons augmenter le prix dans tous les pays et sur tous les circuits de distribution », a-t-il ajouté…

L’entreprise Illycaffe a maintenu sa stratégie d’approvisionnement au Brésil pendant la période où les États-Unis ont imposé des droits de douane, car elle propose des mélanges uniques qui nécessitent le café de ce pays. Elle prévoit désormais de développer ses partenariats de production aux États-Unis, qui représentent 20% de son chiffre d’affaires…

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Trump prolonge les exemptions tarifaires sur certains produits chinois

Les États-Unis accordent une prolongation d’un an des exemptions tarifaires pour certaines importations chinoises industrielles et médicales. Et notamment des équipements pour la fabrication de produits d’énergie solaire, dans le cadre d’une trêve commerciale conclue entre Pékin et Washington.

Donald Trump avait imposé les droits de douane de la « Section 301 » durant son premier mandat. Et ce, en raison des pratiques de la Chine en matière de propriété intellectuelle.

Les exemptions, qui avaient été progressivement prolongées depuis plus d’un an, devaient expirer le 29 novembre. « Leur prolongation fait suite à l’accord commercial et économique historique conclu entre le président Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping. Lequel a été annoncé par la Maison Blanche le 1er novembre 2025 », rapporte Reuters, citant un communiqué.

Ces mesures concernent 14 catégories de produits liés aux équipements de fabrication de produits solaires et 164 catégories de produits pour une large gamme de produits industriels et médicaux. On cite notamment les moteurs électriques, les équipements de surveillance de la pression artérielle, les composants de pompes, les compresseurs d’air automobiles et les cartes de circuits imprimés.

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